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  • Suisse : protestation devant les abattoirs de Cheseaux-sur-Lausanne

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    Une quinzaine de personnes ont manifesté jeudi en fin de matinée devant les abattoirs de Cheseaux-sur-Lausanne.

    Elles ont demandé la fin du massacre des animaux réduits au rôle de nourriture.

    « Elevage, esclavage, abattoirs, barbarie » ou « Chacun a le droit de vivre sa vie, arrêtez de tuer » : avec ces slogans, les manifestants ont donné de la voix devant les abattoirs de la société Bell.

    L'action autorisée et surveillée par la police a duré une heure, a indiqué Fanny Vaucher, membre de LausAnimaliste.

    La viande n'est pas une nécessité, explique un tract du mouvement.

    « Nous demandons l'abolition de l'élevage des animaux pour la consommation ainsi que l'interdiction de leur meurtre pour un simple plaisir gustatif », affirme l'organisation.

  • Fêtes de Bayonne : pas de corrida cette année

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    Cette année, les fêtes ne comportent pas de corridas, mais les courses de vachettes restent programmées ainsi qu'un "duel" franco-espagnol de toreros aux arènes de Bayonne, mais sans banderilles ou autres blessures pour les taureaux engagés.

    La municipalité de Bayonne a renouvelé les mesures préventives et lancé une importante campagne de communication destinée à limiter les débordements et incidents qui ont terni les fêtes dans le passé, avec l'espoir d'améliorer une image souvent associée aux abus d'alcool.

    http://actu.orange.fr/articles/a-la-une/Fetes-de-Bayonne-coup-d-envoi-ce-soir.html

  • "Pornographie : de la liberté à la servitude sexuelle", par Yves-Charles Zarca

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    La pornographie est l’exhibition et la mise en scène de corps ou de parties des corps dans l’exercice d’actes sexuels, principalement en vue de produire une excitation d’un tiers spectateur.

    La posture du tiers voyeur est évidemment essentielle.

    La pornographie se trouve ainsi prise entre un hyperréalisme des gestes et des actes exercés (pénétration, fellation, sodomie, zoophilie, etc.) et la représentation pour le tiers.

    Elle est une étrange hyperréalité qui n’existerait pas sans le voyant virtuel et réel.

    La scène pornographique des corps diversement saisis, agencés, superposés, pénétrés, c’est-à-dire marqués, ne relève nullement de la comédie.

    Elle ne connaît pas le paradoxe de l’être et du ne-pas-être qui fait le comédien, parce qu’il n’y a pas de comédien sur cette scène.

    Il y a certes de la simulation des gestes, des postures et des expressions du plaisir, mais cette simulation n’a rien à voir avec la comédie : elle est la transformation du réel en hyper-réel ou, plus exactement, la négation du réel dans l’hyper-réel [1].

    Simulation de l’excitation ; brutalité des postures, des gestes et des mouvements.

    Mais cette définition de la pornographie est insuffisante.

    On n’y a souligné que le marquage des corps, la simulation du plaisir et la posture du tiers. Il manque une dimension décisive : la domination.

    La pornographie est la sexualité réduite au sexe comme vecteur d’un rapport de domination/soumission.

    Précisons : la sexualité n’est pas uniquement le sexe [2].

    Elle est aussi une histoire consciente et inconsciente où se jouent des relations entre le désir et l’interdit, la rencontre et la perte, le plaisir et la loi, le rêve et la réalité, l’amour et la mort. Elle est encore une part d’imaginaire qui constitue une dimension de sa réalité.

    Elle est intimité et retrait.

    Elle est également langage : non seulement paroles qui la disent ou la font, mais aussi paroles qui traversent les paroles ordinaires d’information ou d’usage pour les surdéterminer érotiquement.

    Cela veut dire que la sexualité se fixe, s’éprouve et s’atteint dans le rapport à l’autre, même s’il s’agit d’un autre manquant : rencontre, attente, séduction, consentement ou refus, etc.

    En somme, la sexualité, c’est la subjectivité, où il y va d’un rapport à soi dans le désir ou l’aversion, le plaisir ou la peine, l’aveu ou le déni.

    Ce n’est pas un hasard si l’histoire de la sexualité de Michel Foucault s’est déployée en une réflexion sur l’usage des plaisirs et le souci de soi pour aboutir à une herméneutique du sujet.

    Le sexe, c’est autre chose.

    Partie des corps, déplacement des corps, imbrication des corps, excitation des corps... et, pourquoi pas, mutilation des corps.

    Le sexe n’est pas subjectif [3]. Il est essentiellement physique et, pour cette raison même, susceptible d’être exhibé, photographié, filmé dessus, dessous, dedans, à côté.

    Le sexe ne connaît pas l’altérité.

    Il ne connaît que le nombre : 1, 2, 3, 10, 20, 40, etc.

    Il s’excite par des gestes spécifiques ou des images et se dé-existe.

    Les limites du sexe sont des limites physiques : l’épuisement, la répugnance.

    Il y a des performances sexuelles comme il y a des performances sportives.

    Les premières peuvent être diversement représentées comme les secondes.

    La pornographie est directement liée à cette représentabilité du sexe.

    Elle veut donner à voir tout le visible, ce que l’on peut voir ordinairement, et surtout ce qui échappe à cette vision ordinaire.

    Ne rien manquer de l’acte sexuel, rendre sa transparence au sexe, serait sa devise.

    Le sexe sans rapport à soi, sans intimité, sans sujet, c’est cela l’objet de la pornographie.

    Mais les actes sexuels seraient tout à fait insuffisants, s’ils n’enveloppaient autre chose : une relation de domination et une jouissance du pouvoir.

    Ainsi la sexualité est-elle prise entre deux dispositifs : celui de la subjectivité et celui du pouvoir.

    La référence à Foucault au sujet de la subjectivité doit évidemment se doubler d’une seconde référence au même Foucault sur le pouvoir.

    La première phase de son histoire de la sexualité, La volonté de savoir, est un traité du pouvoir.

    Mais on ne saurait se contenter de dire que le pouvoir assujettit et que c’est dans cet assujettissement que le sujet se forme.

    Du reste, Foucault, qui s’était arrêté d’abord sur cette idée, l’a ensuite remise en question.

    Le sujet, la subjectivité ne sauraient être définis comme le produit de l’efficience du pouvoir, même lorsqu’on les considère non comme des formes permanentes mais dans leur histoire.

    L’herméneutique du sujet chez Foucault est une réflexion sur l’autoconstitution historique du sujet [4]. Pour ma part, je dirai que le lieu d’exercice du pouvoir est celui où la subjectivité s’absente ou se destitue (se résigne).

    Ce que montrait déjà Hobbes, le plus grand penseur du pouvoir : la subjectivité, c’est la résistance.

    Mais c’est une autre histoire.

    Les deux dispositifs de la sexualité : subjectivité et pouvoir, ne sont pas absolument distincts.

    On ne saurait définir, autrement que comme des cas limites, d’un côté une relation purement érotique et de l’autre une relation de domination.

    La relation amoureuse par exemple comporte les deux dimensions selon des proportions diverses : elle est pour une part effusion des subjectivités et pour une part affrontement.

    Or la pornographie représente précisément ce cas limite où la domination prévaut à l’exclusion de toute subjectivité.

    La jouissance pornographique est une jouissance du pouvoir dont le vecteur ou l’instrument est le sexe (masculin, ce qui ne veut pas dire nécessairement celui d’un homme) et dont le lieu d’application est également le sexe (féminin, ce qui ne veut pas dire nécessairement celui d’une femme).

    Le corps est en effet le lieu où le pouvoir peut se manifester ou s’exercer : attitudes de soumission, d’humiliation, d’entière disponibilité à la volonté d’un ou plusieurs maîtres, expressions d’acceptation de cette infériorité et du plaisir éprouvé à un tel ravalement.

    Le corps peut être l’objet d’une maîtrise dont ne sont aucunement susceptibles l’esprit, la pensée ou la croyance qui échappent à toute maîtrise externe : on peut obliger quelqu’un à obéir ou à se soumettre, mais non à croire ce que l’on veut qu’il croie.

    C’est le sexe qui est le lieu privilégié dans le corps-lieu où le pouvoir s’exerce : le lieu des marquages du corps.

    Comme la jouissance pornographique est une jouissance du pouvoir, il s’ensuit deux conséquences :

    1 / l’objet de cette domination peut être, en principe, indifféremment une femme, un enfant, un homme voire un animal.Mais c’est bien sûr le corps de la femme qui a été traditionnellement le lieu de marquage du pouvoir ;

    2 / Les lieux corporels de marquage sont multiples ; le sexe est, je l’ai dit, le lieu privilégié, mais il peut y en avoir d’autres : blessures, mutilations, infirmités diverses peuvent servir de substituts sexualisés [5].

    La pornographie s’étend ainsi, au-delà des actes sexuels proprement dits, à des tortures, des sévices de toutes sortes, jusqu’à... la mort en direct, comme dans les snuff movies. C’est en ce sens et en ce sens seulement que la sexualité est mortifère.

    Que reste-t-il des délires sur la libération pornographique qui aurait eu pour effet de nous arracher à deux mille ans d’hypocrisie morale et religieuse ?

    Que reste-t-il du mythe du libre consentement des « acteurs » porno ?

    Rien, ou plutôt rien d’autre que la servitude volontaire que l’on donne pour de la libre adhésion.

    Que reste-t-il du sentiment de liberté du moi dans l’usage et le maniement sexuel (par d’autres) de son corps entièrement maîtrisé ?

    Un sujet vide et un corps nu, qui n’est plus un corps propre (mon corps), mais un corps-objet, sans doute vivant, mais si peu.

    Il faudrait retracer le cheminement qui, dans le rapport occidental à la sexualité, a rendu possible cette réduction du corps à un lieu de marquage du pouvoir et qui, aujourd’hui, se diffuse à travers l’industrie pornographique partout dans le monde, et à travers toutes les générations.

    Il ne m’est pas possible de le faire ici.

    Ce serait pourtant indispensable pour comprendre ce que d’autres excès et d’autres terreurs symétriques nous disent dans d’autres civilisations : la femme soumise au voile, interdite sous prétexte de pudeur.

    Les modes de marquage des corps sont susceptibles de nous apprendre beaucoup de choses sur l’histoire du pouvoir, en Occident comme ailleurs.

    Ici et maintenant, nous sommes loin de l’idéologie de la libération sexuelle des années 1970 : plutôt dans la servitude sexuelle ; pis, dans la destruction pornographique de la sexualité.

    NOTES

    [1] Cf. ci-dessous l’étude de Michela Marzano, « La pornographie et l’escalade des pratiques : corps, violence et réalité ».

    [2] Cf. Patrick Baudry, La pornographie et ses images, Paris, Armand Colin, 1997 ; Pocket, 2001, p. 13 sq.

    [3] Cf., ci-dessous, l’étude de Lubomira Radoilska, « La sexualité à mi-chemin entre l’intimité et le grand public », et celle de Pascale Molinier, « La pornographie “en situation” ».

    [4] Michel Foucault, L’herméneutique du sujet, (Cours au Collège de France, 1981-1982), Paris, Gallimard-Le Seuil, 2000.

    [5] Cf. ci-dessous l’article d’Alain Giami, « Pornographie et handicap ».

    http://www.cairn.info/revue-cites-2003-3-page-3.htm

    *****

    Yves Charles Zarka, Directeur de recherche au CNRS où il dirige le Centre d’histoire de la philosophie moderne et le Centre Thomas-Hobbes.

    Il enseigne également la philosophie politique moderne et contemporaine à l’Université de Paris I - Panthéon-Sorbonne.

    Il est notamment l’auteur de : La décision métaphysique de Hobbes. Conditions de la politique (Paris, Vrin, 1987 ; 2e éd., 1999) ; Hobbes et la pensée politique moderne (Paris, PUF, 1995 ; 2e éd., 2001) ; Philosophie et politique à l’âge classique (Paris, PUF, 1998) ; La questione del fondamento nelle dottrine moderne del diritto naturale (Naples, Editoriale Scientifica, 2000) ; L’autre voie de la subjectivité (Paris, Beauchesne, 2000) ; Figures du pouvoir : études de philosophie politique de Machiavel à Foucault (Paris, PUF, 2001 ; 3e éd., 2001) ; Quel avenir pour Israël ? (en collab. avec S. Ben-Ami et al., Paris, PUF, 2001, 2e éd. en poche, « Pluriel », 2002) ; Hobbes. The Amsterdam Debate (débat avec Q. Skinner), Olms, 2001. Il a, également, récemment publié : Raison et déraison d’État (Paris, PUF, 1994) ; Jean Bodin : nature, histoire, droit et politique (Paris, PUF, 1996) ; Aspects de la pensée médiévale dans la philosophie politique moderne (Paris, PUF, 1999) ; Comment écrire l’histoire de la philosophie ? (Paris, PUF, 2001) ; Machiavel, le Prince ou le nouvel art politique (Paris, PUF, 2001) ; Penser la souveraineté (2 vol.), Pise-Paris, Vrin, 2002, Les fondements philosophiques de la tolérance (3 vol.), Paris, PUF, 2002.

    http://www.sos-sexisme.org/hommes/liberteservitude.htm

  • L'interdiction de vente des produits dérivés de phoques adoptée par l'UE approuvée par les ministres européens

    http://www.aboneobio.com/blog/images/MAI_2009/bebe-phoque.jpg

    Hier, le Conseil des ministres européen a approuvé l'interdiction de vente des produits dérivés de phoques.

    Cette interdiction s'applique aux 27 Etats membres de l'Union européenne.

    Le nouveau règlement, déjà adopté le 5 mai par le Parlement européen, interdit l'importation en UE et la vente entre les Etats membres de l'UE de tout produit issu de la chasse commerciale à grande échelle de toute espèce de phoque.

    Seuls les produits provenant de la chasse traditionnelle des Inuits et des autres peuples indigènes afin de pourvoir à leur survie sont exclus de cette interdiction.

    Est également autorisée l'importation occasionnelle de produits par des voyageurs pour leur usage personnel.

    Toutefois, ces produits ne pourront être vendus.

    Les transactions portant sur les sous-produits de l'abattage de phoques à petite échelle dans le cadre de la gestion de la population sont également autorisées mais, dans ce cas, exclusivement dans des buts non commerciaux et non lucratifs.

    Le président de GAIA, Michel Vandenbosch a déclaré :

    « La réaction du gouvernement canadien qui proteste avec véhémence en dit long. Cette victoire sur des pratiques cruelles est le résultat d'une collaboration internationale. Nous pouvons être fiers du fait que l'interdiction belge, pour laquelle GAIA a mené bataille, ait ouvert la voie à l'interdiction à l'échelon européen. »

    Cette année, la chasse aux phoques au Canada a coûté la vie à 200.000 phoques de moins.

    72.000 ‘seulement' ont été abattus, soit le nombre le plus bas en 14 ans, alors que le gouvernement canadien avait fixé le quota d'abattage à 280.000 animaux.

    Les chasseurs imputent le phénomène, en grande partie, à l'interdiction européenne qui était en gestation.

    Les fourrures de phoques semblent avoir perdu presque toute valeur.

    « Ce n'est qu'une question de temps avant que les abattages cessent pour de bon, assure Michel Vandenbosch. L'interdiction européenne marque le début de la fin de la chasse aux phoques ».

    Le Canada envisage de déposer plainte auprès de l'Organisation mondiale du commerce.

    « Au lieu de persister dans le ressentiment, ils feraient mieux de mettre un terme à la chasse aux phoques et d'offrir une alternative aux chasseurs pour les indemniser », ajoute le président de GAIA.

    Cette année, la Russie avait déjà interdit la chasse aux phoques sur son territoire.

    L'interdiction européenne entrera en vigueur 20 jours après la publication du texte et sera d'application 9 mois plus tard, soit l'année prochaine.

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp180

  • Belgique : les derniers espaces sauvages détruits par l'agriculture industrielle

    http://fermedelacouleedouce.com/site/Portals/0/Images/fal2007_pesticide_fillup.jpg

    BRUXELLES - L'industrialisation des pratiques agricoles, marquée par l'usage important d'engrais et de pesticides et par l'intensité de l'élevage, est aujourd'hui sur le point de détruire les derniers espaces de prairies fleuries de Wallonie, selon un communiqué de Natagora.

    L'association de protection de la nature demande que soit mis en place d'urgence un mécanisme assurant la protection définitive des 3.000 hectares de prairies fleuries qui subsistent encore.

    Le 13 juillet, la Commission européenne a publié son rapport sur l'état de santé du réseau Natura 2000 durant la période 2001-2006. Selon ce rapport, plus des trois quarts des habitats associés à l'agriculture sont dans un mauvais état de conservation.

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=956394

  • Belgique : l'Abiec demande qu'à l'avenir soient signalés les cadavres de chiens ramassés sur les routes

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    BRUXELLES - Léonard Monami, président de l'Abiec, préconise et demande aux services de police ainsi qu'aux services de voirie, d'informer à l'avenir des chiens trouvés morts le long de nos routes.

    L'Abiec, ou Association belge d'identification et d'Enregistrement canin, est l'organisme désigné par la ministre en charge de la Protection et du Bien-être animal pour gérer la problématique liée à l'identification des chiens.

    En clair, l'Abiec demande à la police et à la voirie de signaler et de l'informer systématiquement des données d'identification précises par tatouage ou par puçage, figurant sur les carcasses de tous les chiens trouvés sur la voie publique.

    Léonard Monami parle d'un "service au public" grâce auquel les propriétaires seront informés du sort de leur animal de compagnie.

    Un souci, poursuit-il, qui prend mieux en compte l'approche nouvelle de l'animal, lequel "ne se réduit pas à un bien de consommation".

    "Et c'est tout à fait réalisable", affirme le président de l'Abiec, dès lors que "les 196 zones de police disposent ou devraient disposer de lecteurs de puces".

    Or "l'immense majorité" des chiens trouvés morts sur le bord de nos routes est ramassée et détruite par les firmes d'équarrissage "sans que l'animal n'ait préalablement été identifié".

    Il en résulte , selon l'Abiec, que la base de données, qui correspond pourtant à une obligation légale depuis 1998, n'est en fait plus du tout mise à jour : le chien perdu le plus ancien en Belgique est signalé depuis le 21 août 1999.

    Cet animal disparu à Forest depuis dix ans figure toujours dans la base de données de l'Abiec.

    Il a peut-être été retrouvé depuis lors, mais l'Abiec n'en a jamais été informé et son maître le recherche toujours.

    L'identification systématisée des cadavres de chiens est susceptible d'implications juridiques en matière de responsabilité civile, notamment lorsque la présence d'une dépouille sur la chaussée occasionne des dégâts matériels aux véhicules.

    Selon Léonard Monami, traiter les chiens écrasés répond à la demande encore défendue le 16 juillet au Sénat par la parlementaire Christine Defraigne, dans une résolution visant à modifier l'approche que le public a de l'animal et à le considérer moins comme "un bien de consommation qu'un être vivant".

    Gilbert Dupont

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=956321

  • Féria de Marboz : ce qui devait arriver est arrivé : une femme blessée lors de l'abrivado

    http://www.leprogres.fr/fr/images/get.aspx?iMedia=8629959

    Bravo encore aux initiateurs et organisateurs de ces grotesques réjouissances marboziennes, qui ont vu leurs efforts couronnés d'une conclusion prévisible : emmerder de pauvres taureaux n'est pas sans danger pour les participants.

    Les exemples annuels d'accidents dans les férias de Nîmes ou de Pampelune, où des hommes et des femmes se font régulièrement encornés, piétinés, voire tués par les taureaux affolés au cours des abrivados, sont légion, et auraient dû permettre à Marboz de réfléchir à deux fois avant d'importer sur le sol bressan ces turpitudes stupides qui  portent atteinte à la dignité animale et mettent en danger la vie d'autrui. MP

    ***

    Hier après-midi, à la féria de Marboz, une femme de cinquante-deux ans originaire de Polliat a été légèrement blessée par un taureau.

    Placée derrière les barrières de sécurité, elle a été percutée par l'animal.

    Lors de l'abrivado (course de taureaux encadrés par des cavaliers), la bête s'est trouvée coincée contre la rambarde.

    Les jeunes « attrapaires » s'étaient précipités sur le taureau dans la rue des fleurs malgré les consignes des organisateurs camarguais, la famille Billaud.

    http://www.leprogres.fr/fr/identification/creer-un-compte/index.html

  • L'Alliance Anticorrida et Sébastien Chabal : victoire contre l'architecte tauromaniaque Jean Nouvel

    L'affiche de la feria de Béziers, signée de l'architecte Jean Nouvel, reproduisait une photo de Sébastien Chabal avec une tête de taureau, créant, de ce fait, un amalgame insupportable entre la corrida et le rugby.

    Par une lettre ouverte destinée à Sébastien Chabal et envoyée au président de la Fédération française de Rugby, nous dénonçons l'instrumentalisation du sportif par une minorité en manque de sensations fortes.

    De son côté, Walter Spanghero, membre d’honneur de l’Alliance Anticorrida, a tenu lui aussi à réagir.

    Qualifiant le rugby de : « sport de combat avec un respect ô combien sincère de l'adversaire », il estime que la corrida est une « confrontation inégale entre une personne et un taureau qui tombe dans un piège. »

    C’est pourquoi, au nom de tous ceux pour qui l’implication de notre rugby dans la corrida n'est qu'une vile récupération, nous avons demandé à Sébastien Chabal, « de ne pas laisser tacher [son] maillot bleu par le sang de bêtes sacrifiées sur l’autel de la barbarie et d’exiger le retrait de [son] image de cette affiche ».

    Une heure après notre communiqué de presse, l’agent de Chabal nous confirmait, par téléphone, que la photo avait été « détournée par Jean Nouvel ».

    Dès le lendemain 24 juillet, Raymond Couderc, maire de Béziers prenait la décision de retirer l’affiche et n'excluait pas de se retourner contre l’architecte en raison du manque à gagner puisque l’affiche devait être vendue par la ville !

    Remercier Sébastien Chabal  :

    http://www.allianceanticorrida.fr/reagir.html

  • La campagne Vivisection = S.A.L.E ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation !) lancée par International Campaigns (IC) lors de la SMAL en avril dernier se poursuit pendant la saison estivale

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    La campagne Vivisection = S.A.L.E ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation !) lancée par International Campaigns (IC) lors de la SMAL en avril dernier se poursuit pendant la saison estivale et a été notamment relayée en ce samedi 25 juillet 2009, rue Caumartin à Paris (quartier des grands magasins) de 14h à 18h.

    Une quinzaine de militants pour les droits des animaux ont rejoint International Campaigns Île-de-France (IC IDF) pour sensibiliser un public nombreux et particulièrement réceptif au message communiqué en faveur des droits des animaux.

    Ce stand était composé de 7 mètres de table, d’une tonnelle, d’une grille-présentoir portant de multiples affiches avec des photos et du texte ainsi qu’une vidéo de 11 min passée en boucle et montrant des animaux torturés dans les laboratoires.

    Cette vidéo a été particulièrement mise en valeur grâce au nouvel équipement acquis : un téléviseur écran plat de 56 cm monté sur un pied qui lui permet d’être à hauteur des yeux des passants.

    Sur les tables, une variété d’échantillons de nombreux produits cosmétiques et d’entretien non testés sur animaux étaient à la disposition des passants ainsi que des échantillons de crème solaire (période de grandes vacances oblige !).

    Une distribution a également été assurée par un militant déguisé en lapin qui portait par dessus son costume un tee-shirt « Bronzez Sans Cruauté ».

    Ce dernier a régulièrement arpenté la rue piétonne en allant avec entrain à la rencontre des passants.

    Les militants ont constaté une forte fréquentation du stand ce jour-là, des personnes se posant de multiples questions sur la vivisection, pensant par exemple que cela ne se pratiquait pas pour les cosmétiques et produits d’entretien, ce qui est malheureusement faux et qui risque de s’aggraver dans le cadre du projet REACH, malgré les assurances officielles.

    Des personnes souhaitant connaître l'évolution des lois concernant l'expérimentation animale et beaucoup de demandeurs de liste de produits sans cruauté et de liste des distributeurs de ces marques sur Paris.

    Autre question récurrente : « Que faut-il faire pour arrêter ça ? ».

    Réponse : en tant que consommateur, chacun peut agir en privilégiant l’achat de marques « éthiques » qui figurent dans le triptyque IC des produits non testés sur animaux , en demandant des médicaments génériques à son pharmacien et, en tant que citoyen, en en parlant à son entourage et en exprimant son refus de telles pratiques par le biais de pétitions ou de courriers adressés au Ministère de la recherche et de l’enseignement supérieur, en soutenant les associations qui s’efforcent à faire valider des méthodes de substitution comme Antidote Europe.

    À l’inverse, il a été répondu aux personnes désireuses d’aider à lutter contre la vivisection de ne pas faire de dons pour des campagnes favorisant la recherche médicale sur les animaux.

    La solution au problème de la vivisection se trouve aussi dans le militantisme !

    Et c’est à la portée de tous avec simplement de la bonne volonté.

    L’objectif est de faire évoluer les mentalités, d’informer correctement le public sur le plan scientifique (c’est-à-dire contrer la manipulation orchestrés par les industries et rapportée par les médias) et de sensibiliser au fait évident que les animaux sont des êtres sensibles qui méritent qu’on leur reconnaisse des droits fondamentaux à ne pas servir les intérêts des humains afin que cette odieuse exploitation cesse.

    Par ailleurs sur le stand, les autres formes d’exploitation des animaux étaient aussi dénoncées, notamment la corrida, la fourrure, le cuir, la chasse, l’élevage et l’abattage des animaux, les cirques et les zoos, que ce soit par les militants d’IC ou par l’association Vegan.fr qui tenait à proximité une table d’information sur les raisons de devenir vegan, à savoir pour abolir l’exploitation des animaux en général.

    Comme à l'habitude, une documentation variée était à disposition :

    Différentes pétitions étaient proposées à la signature dont les suivantes :

    Des ouvrages de référence sur la vivisection étaient en consultation sur les tables :

    La prochaine action de sensibilisation aux droits des animaux et de relais de la campagne S.A.L.E. ! organisée sur Paris par IC IDF se tiendra sur les quais de la Seine, à l’occasion de Paris plage, le samedi 08 août 2009 de 14h à 18h.

    Pour nous rejoindre sur Paris et l'Ile de France et nous aider à sensibiliser toujours plus les passants aux droits fondamentaux des animaux, notamment le droit à ne pas servir de matériel de laboratoire : droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org et/ou peatcook[at]yahoo.fr

    http://journee-internationale-droits-animaux.org/rapports/autres_actions_dans_annee/samedi_25_juillet_-_paris.html

  • Ain : stop à la féria de Marboz

    feria.jpg

    Pour la 4e ou 5e année consécutive, le fléau s'installe à Marboz : http://www.feria-marboz.com/

    Marboz est un petit village de l'Ain.

    Chaque année je proteste auprès du maire (Alain Gestas), en pure perte.

    Protestons ensemble auprès de la mairie de Marboz pour que cesse cette grotesque mascarade qui sert de publicité aux pro-corrida du Sud :

    Mairie MARBOZ
    Av. Bourgogne
    01851 MARBOZ
    Tél. : 04-74-51-00-12

    Ma lettre :

    Bonjour,

    Une fois de plus je m'insurge contre la tenue annuelle d'une "féria" dans ce paisible village de l'Ain qu'est Marboz.

    L'Ain, que je sache, n'a rien à voir avec les odieuses "traditions" du Sud tauromaniaque, et il est vraiment odieux que les pro-corrida aient essaimé jusqu'en Bresse (ce qui montre au passage le mal qu'ils ont à maintenir vivante cette ignoble torture-spectacle auprès des Français, qui se déclarent contre la tauromachie à près de 80 %).

    A Marboz, certes, le taureau n'est pas mis à mort. Il n'empêche que ce "spectacle" de corrida portugaise (2008) et d'abrivado (2009), où un pauvre animal est ridiculisé et malmené, est indigne d'une société civilisée, et qu'il peut donner le goût à quelques spectateurs d'une réjouissance plus sanguinolente dans les arènes du Sud.

    Quant à la corrida proprement dire, c'est de la torture pure et simple : nous sommes en 2009, plus au Moyen Âge, et nul ne peut plus ignorer que les animaux sont des êtres sensibles qui, en tant que tels, possèdent des droits inaliénables tels que le droit à la vie, le droit de ne pas être torturés, ni exploités, et le droit de vivre libre.

    En espérant que cette missive ne restera pas lettre morte et que l'intelligence de mes interlocuteurs saura se montrer à la hauteur d'une réponse,

    Méryl Pinque