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  • Vivisection : honte sur l'Université de Maastricht

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    Chiens enfermés à l'Université de Maastricht.

    Les chiens de Maastricht sont actuellement derrière les vitres teintées de l'Université de Maastricht.

    Ces chiens sont enfermés dans le laboratoire et ne peuvent pas bouger.

    Ils sont utilisés dans les expériences et ne passent que par les mains des travailleurs animaliers de laboratoire.

    L'Université de Maastricht utilise les gros chiens, connus sous le nom de chiens hybrides, achetés à un éleveur américain du nom de Marshall.

    http://www.marshallbio.com/

    SVP, envoyez la lettre-type ci-dessous pour leur dire de stopper !!

    Adresses électroniques :

    g.mols@maastrichtuniversity.nl, y.vandenbergh@maastrichtuniversity.nl, patrice.keijzer@maastrichtuniversity.nl, j.ritzen@maastrichtuniversity.nl, a.postema@maastrichtuniversity.nl, j.philippens@maastrichtuniversity.nl

    Lettre type :

    Geachte college van bestuur,

    De afgelopen jaren zijn er weer vele honden gebruikt in de laboratoriumruimtevan de Universiteit Maastricht.

    We vinden het ontoelaatbaar dat honden nog steeds gezien worden als proefdierin uw Universiteit. Het Leids Universitair Medisch Centrum bijvoorbeeldheeft een dappere beslissing gemaakt door katten niet langer meer aan te merkenals proefdieren.

    Het verbaast mij ten zeerste dat deze dieren, die zo'n belangrijke socialefunctie in onze maatschappij innemen, aan de Universiteit Maastricht nog steedsgezien worden als een gebruiksvoorwerpen.

    Ik roep het college van bestuur op om honden niet langer als proefdier tebeschouwen.

    Ik ondersteun de campagne van de Anti Dierproeven Coalitie, die a.s. vrijdagopnieuw zal demonstreren voor de vrijheid van de honden.

    Met vriendelijke groet,

    [Vos coordonnées]

    http://www.webactionsanimaux.fr/zone_interactive/viewtopic.php?f=10&t=45

  • Surpopulation : "La reproduction du néant", Méryl Pinque (Vegmag n° 32)

    http://www.ziserman.com/blog/.images/0703/foule.jpg

    La reproduction du néant

     

    « Du fait même de sa densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement interne. »

    Claude Lévi-Strauss (2005)

     

    La société a toujours eu besoin des enfants des hommes, d’où la politique nataliste qu’elle mène effrontément.

    La nation en a besoin pour alimenter ses guerres en chair à canon, la religion, qui condamne la vie au nom de la Vie même, pour étendre son pouvoir, l’économie pour fonctionner.

    A l’âge des technosciences, le bétail humain est plus que jamais mis à contribution.

    Sommes-nous, pour autant, des victimes ?

    Contrairement à la majeure partie du monde, l’Occident vit (encore) en démocratie.

    Il en résulte que nous sommes en mesure de refuser le destin qu’on nous assigne.

    Mais, devenus entièrement dépendants d’un confort si chèrement payé, nous ne sommes plus en état de dire non.

    Nous ne sommes plus en état de nous battre pour changer un (dés)ordre que nous désavouons, au fond, tellement peu.

    Nous sommes partie prenante de cette volonté nataliste, comme nous le sommes de la plupart des maux qui nous accablent, et que nous appelons commodément « système ».

    Nous ne sommes pas les innocents martyrs d’un état de choses qui nous dépasse, mais les acteurs.

    Nous faisons des enfants, non seulement parce que le « système » nous y incite, mais parce que nous y trouvons notre compte narcissique : l’enfant, cet autre soi-même, est aussi la glorieuse image d’une humanité qui ne cesse de s’admirer dans le miroir de son néant.

    Car au-delà de tout ce qu’on peut invoquer, qu’est-ce qui nous pousse à nous reproduire, sinon l’invincible désir de nous perpétuer, autrement dit, d’être immortels ?

    L’anthropolâtrie fait des ravages.

    La religion de l’humanisme a pris le pas sur la religion proprement dite, et au XXIe siècle, c’est toujours le « croissez et multipliez » biblique qui fait loi, au détriment des autres sentients avec qui nous partageons la planète, et à qui nous refusons jusqu’au droit d’exister : sur une terre que nous colonisons chaque jour un peu plus, quelle place pour les animaux ?

    Chaque année, plus de cinquante milliards d’entre eux périssent dans les abattoirs : combien seront-ils demain ?

    A surpeupler le monde, ce n’est pas la vie qui triomphe, mais la mort.

    L’enfant, aujourd’hui, n’est plus un homme en devenir, mais un apprenti- consommateur.

    Ainsi voit-on, dans les supermarchés d’Occident, des caddies minuscules qui leur sont spécialement consacrés.

    De loin, l’image est éloquente : une mère de famille poussant son chariot débordant de victuailles industrielles, produit de la souffrance animale et de l’exploitation terrestre enveloppé dans des couches de plastique, et, trottant à ses côtés, son exact reflet miniature : l’enfant, appelé à devenir à son tour le « client-roi », courant dans les rayons labyrinthiques du grand magasin, où il se perd corps et âme.

    L’absurdité de la condition humaine n’est pas une absurdité de fait.

    Nous fabriquons nous-mêmes l’absurdité en refusant, par notre folie, de donner un sens au monde.

    Nous nous reproduisons alors même que la planète ne nous supporte plus.

    Nous vivons sur une terre qui, par notre faute, est en train de mourir, mais nous continuons d’engendrer, confiants dans le génie d’une espèce qui, pourtant, sème la destruction partout où elle advient, jusqu’à se condamner elle-même.

    Nous sommes en 2010 et bientôt nous serons sept milliards.

    Sept milliards d’hommes et de femmes qui, tous à des degrés divers, exterminent le vivant, saccagent la nature, confisquent la terre aux animaux et ambitionnent de vivre à l’occidentale quand ils n’y sont pas encore parvenus.

    A la fin du siècle, nous serons douze milliards, quand la terre ne peut supporter que 550 millions d’entre nous. Si nous vivions tous comme des Américains, cinq planètes seraient nécessaires.

    Dans une modernité où tout se vend et se jette, parfois sans avoir été consommé, nous ne sommes plus à un monde près : bienvenue dans l’ère kleenex !

    Nous creusons notre tombe avec quel féroce enthousiasme, indifférents aux ravages que nous perpétrons.

    Si nous faisions des enfants pour eux-mêmes et non pour nous, nous n’en ferions pas.

    Si nous désirions réellement le bonheur des « générations futures », pour reprendre la litanie consacrée, nous nous souviendrions de la prophétie de Cousteau : un enfant qui naît aujourd’hui en condamne dix à mourir demain.

    Nous sommes demain.

    A l’heure actuelle, plus d’un milliard de gens souffrent de la faim dans le monde, et plus de trois milliards de problèmes d’approvisionnement en eau potable.

    Le squelette du Sud versus l’obèse du Nord.

    « L’augmentation de la production de nourriture par hectare de terre ne va pas de pair avec l’augmentation de la population, et la planète n’a virtuellement plus de terres arables ou d’eau douce en réserve[1] », nous prévient-on.

    Las !

    Aucune politique antinataliste n’est à l’ordre du jour, et le véganisme, seul mode de vie réellement respectueux des animaux et des humains, n’est adopté que par un nombre dérisoire d’entre nous.

    Pendant ce temps, les signaux d’alerte se multiplient.

    Tous les feux, désormais, sont au rouge.

    Disparition de la biosphère, réchauffement climatique, déforestation, famines, conflits mondiaux… : dans le triste néant qui s’avance, l’explosion démographique a la responsabilité capitale.

    La surpopulation est le danger numéro un qui menace la survie planétaire.

    Pourtant, nous sommes loin d’une prise de conscience : en ce domaine, le tabou est roi.

    Lorsque le désastre aura lieu, il ne faudra pas invoquer la fatalité, ou alors reconnaître qu’elle a notre visage.

    Un monde globalisé caractérisé par la poursuite du profit et l’irresponsabilité dans tous les domaines ne pourra connaître de happy end : nous périrons de notre vanité.

    Méryl Pinque

     


    [1] « Population mondiale, agriculture et malnutrition », David Pimentel, Anne Wilson (trad. World Watch) : http://www.delaplanete.org/Population-mondiale-agriculture-et.html.

    ____

    Article paru dans le magazine Vegmag n° 32 (mai/juin 2010), "Crise, réchauffement, surpopulation... : faut-il encore faire des enfants ?" - http://vegmag.fr/accueil/

    Critique sur le site Démographie Responsable : "Véganisme et démographie" http://www.demographie-responsable.org/surpopulation/demographie/veganisme-demographie-713942.html

  • Marée noire en Louisiane : l'humanité coupable

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    Mardi 11 mai, les dirigeants de BP et des autres sociétés responsables de la plate-forme Deepwater Horizon sont convoqués devant le Congrès américain. Ils se rejettent la responsabilité de cette catastrophe. Par Cyriel Martin © mv2 / MAXPPP

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    Mardi 25 mai. À en croire une note diffusée par deux parlementaires américains, le groupe pétrolier BP aurait reconnu une " erreur fondamentale " commise lors de tests menés sur la conduite de forage quelques heures avant l'explosion à l'origine de la marée noire.

    http://www.lepoint.fr/actualites/2010-05-26/maree-noire-un-mois-deja/914/2/1564/33/#newdiapo

    Oil reaches Louisiana shores

    Over one month after the initial explosion and sinking of the Deepwater Horizon oil rig, crude oil continues to flow into the Gulf of Mexico, and oil slicks have slowly reached as far as 12 miles into Louisiana's marshes.

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    According to Louisiana Governor Bobby Jindal, more than 65 miles of Louisiana's shoreline has now been oiled.

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    BP said it will be at least Wednesday before they will try using heavy mud and cement to plug the leak, a maneuver called a "top kill" that represents their best hope of stopping the oil after several failed attempts.

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    Based on low estimates, at least 6 million gallons of crude have spewed into the Gulf so far - though some scientists have said they believe the spill already surpasses the 11 million-gallon 1989 Exxon Valdez oil spill off Alaska as the worst in U.S. history. (39 photos total)


  • 23 mai : les antispécistes s'invitent à la fête des bouchers d'Ile de France !

    http://img.over-blog.com/300x278/1/39/66/04/CLEDA-2/P1010413.JPG

    Compte-rendu + photos + vidéo : http://cleda.over-blog.com/article-dimanche-23-mai-50954058.html

    Aujourd'hui avait lieu sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Paris un barbecue géant et gratuit organisé par les fédérations des boucheries d’Ile-de-France et sponsorisé (entre autres) par la Ville de Paris, la région Ile de France, le Centre d’Information des Viandes (le CIV) qui depuis la rentrée mène sans vergogne une campagne pro-viande en s’introduisant directement dans les établissements scolaires.

    Ce dimanche, le parvis de l’Hôtel de ville avait donc été transformé en boucherie géante.

    Au programme, le sacrifice de trois bœufs, un veau et dix agneaux rôtis sur place, une grande dégustation de cadavres, des stands de propagande niant l’exploitation et la souffrance engendrées par la consommation de viande.

    Un bel endoctrinement pro-viande qu'une dizaine d'antispécistes ne pouvaient pas laisser passer sans réaction.

    Pendant 45 minutes nous avons occupé le terrain, nous postant au beau milieu du parvis avec nos panneaux "Viande = meurtre", "Abolition de la viande", "Non à la peine de mort" et des centaines de tracts "Pourquoi refuser de manger la viande ?", "La place accordée aux animaux" du réseau antispéciste et "Abolissons la viande".

    Aussitôt arrivé-e-s, nous nous sommes placé-e-s entre la rôtisserie géante et la tonnelle de dégustation.

    Nous avons eu la chance d’arriver juste au moment de la cérémonie de remise des diplômes d’artisans bouchers et de la séance photos, détournant aussitôt une nuée de photographes vers nos panneaux.

    Le timing était parfait !

    Malgré plusieurs provocations verbales proches du ridicule, des discussions constructives ont eu lieu.

    Après 45 minutes de présence, la police, appelée à la rescousse par les organisateurs nous a gentiment demandé de partir avant d'être convié-e-s au commissariat.

    Nous avons préféré obtempérer.

    Bref, une action courte mais loin d’être inutile : nos panneaux ont été vus par des centaines d'individus, notamment par les apprentis bouchers qui posaient pour les photographes (!), par leur famille et par le nombreux public qui se trouvait là.

    Merci aux antispécistes qui ont « participé » à la fête.

    Nous pensons qu’il est important  de montrer notre mécontentement lors de telles occasions.

    Article sur cet événement : http://laterredabord.fr/?p=4841

    L'équipe de CLEDA
    http://cleda.over-blog.com

  • Parution de "La Raison des plus forts" (Collectif)

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    LA RAISON DES PLUS FORTS
    La conscience déniée aux animaux

    Collectif
    Sortie : 21 mai 2010
    Prix : 15 euros
    Collection Radicaux libres
    Format : 15 X 21 cm, 248 pages
    Distribution / Diffusion : Belles Lettres
    ISBN : 978-2-915517-52-1 / EAN : 9782915517521

    LE LIVRE

    Les avancées de la science contredisent radicalement la conception cartésienne de « l’animal-machine » ou le statut actuel de « res nullius » ou de « bien meuble ».

    Mais tandis que les preuves d’une continuité cognitive entre l’humain et l’animal s’accumulent, le sens commun continue de tenir les animaux pour des êtres sans conscience.

    Il est vrai que ce négationnisme sert de nombreux intérêts économiques, agricoles ou même ludiques.

    Sommes-nous prêts à élargir aux animaux notre considération ?

    Tel était le sujet du colloque organisé le 14 novembre 2009 à l’université Paris V René Descartes, à l’initiative des associations Droits des Animaux et Tribune pour l’animal.

    Sous un titre emprunté à La Fontaine et souvent repris depuis, les onze essais réunis dans ce volume abordent principalement la notion de conscience animale, objet d’une controverse ininterrompue depuis l’Antiquité : à partir de quand peut-on parler de conscience ?

    Quels ajustements la reconnaissance de facultés mentales aux animaux rendrait-elle nécessaires ?

    Autant de questions auxquelles les auteurs, des chercheurs issus de différents horizons : philosophes, éthologues, juristes, économistes, historiens, et des antispécistes, français et étrangers, ont cherché à répondre, offrant une réflexion particulièrement riche et poussée sur la conscience animale.

    LES AUTEURS

    La Raison des plus forts a été réalisé sous la direction de Pierre Jouventin, David Chauvet et Enrique Utria, en collaboration avec Marc Bekoff, Yves Bonnardel, Fabienne Delfour, Élisabeth Hardouin-Fugier, Olivier Le Bot, Irene Pepperberg, Estiva Reus, Maxine Sheets-Johnstone et Jean-Claude Wolf.

    Irene Pepperberg (professeur de psychologie et enseignante de cognition animale) et Marc Bekoff (professeur de biologie et confondateur avec Jane Goodall de Ethologists for the Ethical Treatment of Animals) sont deux spécialistes mondialement reconnus du comportement animal.

    LA COLLECTION

    Dirigée par Armand Farrachi, la collection Radicaux libres se propose de donner une voix à l’écologie radicale.

    Déjà parus :

    Plainte contre la France pour défaut de protection de l’ours des Pyrénées, Collectif ours et Stéphan Carbonnaux, 2010.
    Face au monstre mécanique. Une histoire des résistances à la technique, François Jarrige, 2009.
    Notre patience est à bout 1792-1793, les écrits des Enragé(e)s, Claude Guillon, 2009.
    Pour en finir avec la chasse. La mort-loisir, un mal français, Gérard Charollois, 2009.

    Éditions IMHO, 145, rue de Belleville 75019 Paris, Tél : + 33 1 47 00 75 91, presse : presse@imho.fr www.imho.fr

    « La rationalité animale ne peut se voir disqualifiée par le fait qu’elle ne recouvre pas exactement l étendue de la raison humaine. »

    http://droitsdesanimaux.net/upload/livre_raison_fort.pdf

  • Paul Watson : Campagne de sauvetage du Golfe du Mexique

    http://audubonoffloridanews.org/wp-content/uploads/2009/11/cleaning-oil-spill-2.jpg

    http://www.seashepherd.fr/images/stories/gulf-rescue/Gulf-Rescue-Campaign-logo-150.png Sea Shepherd annonce la création d'un plan d'urgence pour sauver la biodiversité marine dans le golfe du Mexique.

    oil covered birdLa fuite de pétrole, dont est responsable la société BP, est à l'origine de la pollution maritime la plus importante et la plus destructrice de l'histoire.

    L'état d'urgence est décrété, les dommages sur l'écosystème marin sont incomensurables.

    Si la société BP est moralement et légalement responsable de ce désastre, il est totalement déraisonnable et improductif de laisser à une compagnie privée la tâche de secourir la biodiversité marine victime d'une telle catastrophe.

    Sea Shepherd Conservation Society lance un appel à toutes les organisations ayant la possibilité de se rendre dans le golfe du Mexique : envoyez un navire avec un équipage entraîné pour soutenir les efforts d'envergure déjà mis en place pour sauver les oiseaux, les tortues et les autres créatures marines mazoutées.

    Ensemble, nous avons les ressources, les compétences, l'expérience et la passion nécessaire pour augmenter considérablement le nombre de rescapés de ce désastre.

    Nous pouvons fournir l'équipement nécessaire en mer pour assister le travail de sauvetage à terre, notamment en aidant à la capture, au transport et aux soins des animaux.

    D'après le Capitaine Paul Watson, ''Sea Shepherd et Greenpeace possèdent des bateaux.

    Les autres organisations, gouvernements et corporations ont les ressources financières.

    Aujourd'hui, nous devons mobiliser toutes nos ressources.

    Ce sera un travail long, ingrat et épuisant mais nous devons agir et nous devons agir maintenant !''

    Notre navire amiral, le Steve Irwin, est actuellement en route pour la Méditerranée où nous allons débuter une campagne de défense du thon rouge.

    Notre second navire, le Bob Barker, est en réparation en Tasmanie.

    Nous sommes donc sur le point de mobiliser un troisième navire pour lutter contre ce désastre.

    Notre équipage sera entraîné au port de combinaisons de protection et aux opérations de nettoyage à terre et en mer.

    Nous aurons toute l'expertise et le matériel nécessaire pour permettre la capture et le sauvetage d'animaux marins mazoutés dans le golfe.

    Nous travaillerons en collaboration avec la société BP, le gouvernement des Etats-Unis, les pêcheurs locaux, les ONG présentes et tous les bénévoles qualifiés pour cette mission.

    Des dons de carburant, de fournitures, de dispersants, de détergents, de serviettes, de couvertures seront nécessaires.

    Nous aurons également besoin d'un équipage de volontaires expérimentés dans le sauvetage et le nettoyage d'animaux mazoutés (gulfrescue@seashepherd.org).

    Sea Shepherd crewSea Shepherd Conservation Society a une solide expérience de lutte contre les marées noires et le sauvetage de la faune marine.

    Nous avons en effet participé au nettoyage de la baie de Prince William, en mars 1989, après que l'Exxon Valdez se soit échoué et ait répandu plusieurs milliers de tonnes de pétrole brut.

    Notre opération Oil Storm a été initiée en décembre 1999 sur les côtes bretonnes après que l'Erika ait coulé.

    La rupture du pipeline de la société Petrobras Oil Col à Rio De Janeiro en janvier 2000 a vu des volontaires de Sea Shepherd œuvrer pour le sauvetage de la faune marine locale.

    En janvier 2001, le navire de patrouille de Sea Shepherd, le Sirenian, a été le premier navire sur les lieux de la marée noire du Jessica et nos volontaires ont sauvé et nettoyé des oiseaux, des phoques et des iguanes marins aux Galápagos.

    En septembre 2005, l'équipage du Farley Mowat a sauvé et nettoyé des oiseaux, des iguanes et d'autres espèces marines, coordonné les opérations de nettoyage des côtes, récupéré les débris flottants et confisqué les dangereuses amarres de l'épave après la marée noire dans les Îles Galápagos.

    Nos membres d'équipage et volontaires à terre ont accompli un travail remarquable ces dernières années mais, seuls, ils ne seront pas en mesure d'éradiquer ce désastre.

    Sea Shepherd Conservation Society en appelle à la coopération des différentes organisations non gouvernementales, des gouvernements, des corporations et au soutien de tous les individus qui se sentent concernés.

    Nous allons demander au gouvernement américain et à la société BP de coordonner à terre l'ensemble des moyens et des personnels pour faciliter le travail en mer.

    Nous leur demanderons également un accès libre pour que chaque organisation puisse apporter son savoir-faire et ses équipements.

    Par ailleurs, Sea Shepherd a chargé l'ONG française "Ecologie Sans Frontiere", spécialisée dans le droit de l'environnement et membre du comité du grenelle de l'environnement d'étudier toutes les options juridiques pour rapidement entammer les procédures aux USA visant a établir les responsabilité de BP et ses complices dans le désastre écologique annoncé.

    Sea Shepherd Conservation Society souhaiterait s'allier à Greenpeace, WWF, Oceana, IFAW et toutes les organisations intéressées afin d'établir un fond commun pour la campagne de protection du golfe du Mexique.

    L'argent récolté sera utilisé pour le carburant des navires, les opérations de terrain et les projets de nettoyage locaux.

    En aucune sorte, les dons ne seront utilisés pour l'administration, la collecte de fonds et la rémunération de personnel.

    Article traduit bénévolement par Lamya

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-100517-1.html

  • La liberté humaine : un concept philosophique vain

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    "D’abord il y eut les dieux et les rois, et ils se prosternèrent.

    Puis il y eut les stars, et ils se prosternèrent de nouveau."

    Méryl Pinque

  • L’Équateur voudrait voir l’avenir en vert

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    Refuser d’exploiter les gisements de pétrole en Amazonie pour respecter l’environnement ?

    C’est le choix de l’Équateur, qui souhaite instaurer en échange une compensation financière internationale.

    Les Taromenani et Tagaeri, deux peuples volontairement isolés en Amazonie équatorienne sont sûrement loin d’imaginer qu’ils sont cités dans les journaux, et que l’on parle autant d’eux dans les sphères du pouvoir, en Équateur et dans le monde entier.

    Ce qu’ils savent en revanche mieux que les journalistes et les hommes politiques, c’est qu’ils vivent dans un endroit unique au monde, le parc Yasuni.

    L’une des réserves de biosphère de la planète, un paradis vert au cœur de l’Amazonie, à 300 kilomètres et 12 heures de pirogue de Quito, la capitale du pays.

    On raconte que l’on trouve autant d’espèces d’arbres dans un seul hectare de cette partie de la jungle que dans toute l’Amérique du Nord.

    1500 espèces d’arbres, 500 espèces d’oiseaux, 40% des mammifères de toute l’Amazonie…

    Un véritable or vert qui dissimule une autre richesse, bien plus convoitée : l’or noir, le pétrole.

    Près de 850 millions de barils reposent dans cette région que l’Unesco a classée « réserve mondiale de la biosphère » en 1989.

    Une aubaine pour le plus petit des pays andins dont la moitié des revenus provient de l’exportation du brut.

    Le pétrole du Yasuni, qui constitue 20% des réserves nationales de brut, pourrait rapporter près de 7 milliards de dollars au pays.

    Pourtant le brut est toujours sous terre.

    L’Equateur a dit non.

    Non à l’exploitation, non aux bénéfices mais aussi non à la pollution et à la probable disparition de deux tribus isolées, les Taromenani et les Taegari ainsi que leurs voisins Waorani.

    Provocations et démissions

    Non, à une condition.

    Une compensation financière, une participation mondiale, un effort des pays développés pour protéger un bien commun à l’humanité, l’Amazonie.

    L’Equateur demande donc aux pays riches de verser de l’argent pour alimenter un fonds qui permettra aux Equatoriens de se passer de l’argent du pétrole.

    Grâce à ce fonds, des projets d’éducation, de santé, de protection de l’environnement pourront être menés en Amazonie et dans tout le pays.

    C’est le projet phare du gouvernement Correa , le projet « Yasuni ITT », un sigle pour le nom des trois forages d’exploration se trouvant dans la zone  : Ishpingo-Tambococha-Tiputini.

    Ne restait qu’à transformer ces mots en action.

    Le sommet de Copenhague, en décembre 2009 constitue une occasion en or pour mettre en avant les idées d’un petit pays sud-américain.

    Les pays européens commencent à faire des promesses de contribution, le projet s’affiche peu à peu dans les médias.

    C’est sans compter sur le goût du rebondissement du président équatorien.

    Rafael Correa refuse que l’ONU mette les pieds dans son pays pour surveiller la mise en place du « Yasuni ITT ».

    C’était pourtant la condition des pays donateurs.

    Pour le président équatorien, ce serait une perte de souveraineté nationale.

    L’équipe « Yasuni ITT » démissionne, en désaccord avec le président.

    Février 2009.

    Nouvelle équipe.

    La protection du sous-sol amazonien est toujours au programme.

    Pour Matthieu le Quang, chercheur en sciences sociales à l’Institut d’études politiques d’Aix en Provence, collaborateur de l’équipe Yasuni ITT, “il y a désormais plusieurs défis”.

    A Quito, le nouveau « fideicomiso » qui définit les conditions d’application du projet vient d’être approuvé par le président.

    Après l’accord du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), la feuille de route devrait être signée le 22 avril à Cochabamba en Bolivie à la Conférence Mondiale des peuples sur le changement climatique.

    Tout un symbole…

    Le projet devrait repartir de l’avant.

    Des doutes subsistent, cependant.

    En Equateur, un des anciens membres de l’équipe, Roque Sevilla a fait une sortie médiatique fracassante en annonçant que le gouvernement est en train de renoncer.

    Correa voudrait exploiter le pétrole.

    Il aurait accordé une licence d’exploitation à Petroecuador, l’entreprise pétrolière nationale, et serait en train d’adopter le plan B, c’est à dire l’exploitation des gisements du Yasuni.

    Autre condition primordiale à la réussite du projet : les contributions financières des pays développés.

    Car il y a peu de promesses concrètes pour le moment.

    L’Allemagne serait prête à donner, la Belgique aussi.

    L’Espagne et la France proposent, en revanche une annulation de la dette, ce qui, selon Matthieu le Quang, serait une fausse bonne idée.

    Certains enfin, bien que défenseurs de l’environnement, jugent le projet insuffisant.

    Le « Yasuni ITT » attire l’attention internationale sur une partie minoritaire de la forêt sans s’intéresser aux destructions déjà perpétrées par les compagnies déjà présentes dans la jungle.

    Pour eux, ce projet n’est qu’un alibi, l’arbre qui cache les dégradations massives de la forêt amazonienne.

    Julie Banos

    http://www.americagora.com/lequateur-voudrait-voir-l%E2%80%99avenir-en-vert/1393

  • Capitaine Paul Watson dans le Var, à Monaco et Paris en mai et juin !

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    Le Steve Irwin sera à Cannes du 16 au 25 mai !

    Le Steve Irwin, navire amiral de Sea Shepherd, sera dans la baie de Cannes au moment du Festival, du 16 au 25 mai prochain.

    Après le succès de sa dernière campagne dans l’Océan Austral – 528 baleines sauvées des harpons japonais – Sea Shepherd débarque en Mer Méditerranée et organise sa toute première campagne de défense du thon rouge: l'Opération Blue Rage.

    • 14 au 16 mai : Salon de la Pêche et des Loisirs Aquatiques à Cagnes-Sur-Mer :

    • Projection du documentaire de Sea Shepherd "At the Edge of the World" le 15 mai à 15h30
    • Conférence du Capitaine Paul Watson le 15 mai à 17h

    • 1er au 5 juin : Festival Monacology à Monaco

    • 4 au 6 juin : Festival Courant d'Ere à St-Jean-Cap-Ferrat:

    • Conférence du Capitaine Paul Watson
    • Projections des documentaires de Sea Shepherd "At the Edge of the World" & "Pirate for the Sea"

    • 10 juin de 18h30 à 1h30 : Soirée Musicale Alter Eco au Cabaret Sauvage à Paris

    Sea Shepherd tiendra un stand au Cabaret Sauvage le 10 juin 2010, lors d'une soirée musicale organisée par Alter Eco.

    L'objectif de cet événement est de promouvoir d'une façon positive, ludique et originale les causes écologiques.

    Alter Eco soutient Sea Shepherd et a donné de nombreux produits végétaliens pour les campagnes et autres évènements.

  • Les oiseaux du golfe du Mexique menacées par la marée noire (L'Express)

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    Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment.

    A Gulfport, dans le Mississippi. Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment. (Reuters/Rick Wilking)

    Quelque 3.000 pélicans marrons, emblèmes de la Louisiane, sont nichés et se reproduisent dans les îles de la Chandeleur (Chandeleur Islands), une série d'îles au large des côtes de l'Etat.

    "L'éclosion des oeufs est à mi-chemin et les oiseaux nourrissent actuellement leurs oisillons", a indiqué Michael Fry, un expert des oiseaux à l'American Bird Conservancy, une organisation qui a conseillé le gouvernement américain au moment du naufrage de l'Exxon Valdez en 1989 en Alaska.

    La dizaine de parcs nationaux et régionaux et les réserves naturelles qui bordent les côtes de la Louisiane, du Mississippi, de la Floride et de l'Alabama sont essentiels à la survie de centaines d'espèces d'oiseaux qui y vivent ou qui viennent s'y reposer pendant les migrations.

    Les oiseaux mazoutés par la nappe pourraient être accueillis à Fort Jackson au centre de soins de l'International Bird Rescue Research et du Tri-State Bird Rescue and Research.

    Une petite équipe de bénévoles et d'employés de protection de la nature ont déployé des bouées sur l'eau pour protéger les 322 km des d'habitats d'oiseaux en Louisiane et au Mississippi, selon Fry.

    Mais même si la nappe n'atteint pas le rivage, les oiseaux qui survolent la mer pour attraper des poissons seront inévitablement souillés, a-t-il ajouté.

    Jusqu'à présent, un seul oiseau, un fou de Bassan, a reçu des soins à Fort Jackson et selon Erica Miller, une vétérinaire de Tri State, le processus de retrait du mazout est très délicat.

    Pélicans marrons, aigrettes, hérons, ibis sont les oiseaux les plus exposés au mazout, le pétrole pénétrant dans leur habitat pour y rester pendant des années, a indiqué Fry.

    La nappe de pétrole, une fois immiscée dans les marais et les marécages, contamine les huîtres, palourdes et crevettes qui

    seront mangées par les oiseaux.

    "Le mazout restera là pendant des années", a prévenu Fry.

    Kathy Finn; Marine Pennetier pour le service français

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-oiseaux-du-golfe-du-mexique-menacees-par-la-maree-noire_889788.html