L'imposture du concept moral d'humanité
Une vache dans le couloir de la mort.
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Une vache dans le couloir de la mort.
"Des viols sans violeurs" (Encore Féministes)
L’annonce hier du verdict très peu sévère de la cour d'assises de Créteil dans un procès pour viols collectifs suscite l’indignation.
« Encore féministes ! » se joint au Collectif national pour les droits des femmes et à l’association Osez le féminisme !, qui appellent à un rassemblement lundi 15 octobre à 18h30 à Paris devant le Ministère de la Justice, place Vendôme.
Les associations demanderont un rendez-vous à Mme Taubira, ministre de la Justice.
Retrouvons-nous derrière la banderole « Encore féministes ! », près de l’angle Nord-Est de la place.
Je vous invite aussi à signer la pétition suivante : http://www.change.org/fr/pétitions/après-le-verdict-de-créteil-nous-exigeons-une-réponse-politique-contreleviol
et à lire le blog de Sandrine Goldschmidt pour d’autres informations et réflexions, notamment les remarquables analyses de la médecin Muriel Salmona : http://sandrine70.wordpress.com/2012/10/12/creteil-viols-collectifs-sans-violeurs/
Ci-dessous le communiqué de presse du Collectif national pour les droits des femmes appelant au rassemblement :
<< Le verdict de la cour d'Assises de Créteil soulève une vague de révolte et d'indignation.
Parce qu'il a montré que la justice est incapable de comprendre et d'entendre les victimes de viol,
Parce qu'il leur dénie le droit de déposer plainte des années après, alors qu'elles disposent de 10 ans pour le faire,
Parce que même si le viol est reconnu, il n'est pas cher payé, du sursis en majorité,
Parce qu'il envoie un message très clair aux victimes : continuez à ne pas déposer plainte car sinon vous risquez gros,
Parce qu'il envoie un message très clair aux violeurs : en fait, vous ne risquez pas grand chose !
Le monde à l'envers !
Cela fait plus de 40 ans que les féministes se battent contre les violences faites aux femmes, est-ce pour en arriver là ?
Quand la société française sera-t-elle capable de prendre au sérieux les violences faites aux femmes ?
Les lois votées doivent être appliquées.
Les professionnels doivent être formés.
Les victimes, toutes les victimes, doivent être soutenues, hébergées, protégées, entendues.
Les associations doivent avoir les moyens de fonctionner.
Les jeunes scolarisés doivent être informés, éduqués, entendus aussi quand ils sont eux- mêmes victimes.
Enfin la loi doit être modifiée pour être à la hauteur du défit ainsi posé : éradiquer les violences faites aux femmes.
C'est une nécessité pour une société qui se veut démocratique. >>
*******
Je vous rappelle la dernière action de notre réseau, destinée aux hommes qui disent NON à la prostitution.
Si vous êtes un homme, j’espère que vous vous joindrez au réseau Zéromacho en signant le manifeste « Nous n’irons pas au bois » sur le site http://www.zeromacho.eu/
Si vous êtes une femme, prière de proposer à des hommes de votre entourage de signer ce manifeste !
Merci à tous de diffuser cette information autour de vous !
Adelphiquement*,
Florence Montreynaud
*Adelphiquement dérive de « adelphité », notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents.
Le mot « adelphité » est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.
Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/
Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/
Voilà ce que c'est que de regarder le journal télévisé sur internet quand, comme moi, on n'a plus de télévision : on replonge en humaine obscénité.
Ainsi, voilà ce que l'on pouvait voir au programme de cette édition du 11 octobre à 20 h, sur France 2 :
- explosion de l'exploitation des gaz de schiste aux USA ;
- violeurs en bande qui n'écopent que de 1 an de prison ;
- investissement dans la torture et l'esclavage d'êtres sentients (vaches) ;
- multiplication des battues aux sangliers, car la facture des mairies augmente : ils détruisent les terrains de golf, pensez donc !
Ne nous civilisons surtout pas : ce serait dommage.
Le conseil constitutionnel vient d’autoriser la poursuite des spectacles de traitements inhumains et dégradants… de l’homme.
Car assister à une corrida, c’est s’installer dans ce qu’il y a de moins humain dans l’homme : le plaisir pris à la souffrance et à la mise à mort d’un être vivant.
On a beau envelopper ce rite barbare de fanfreluches culturelles, citer Goya, renvoyer à Picasso, en appeler à Hemingway ou Leiris, les ritournelles culturelles de cette pauvre caste, il n’y a pas de bonnes raisons pour un cortex normalement constitué de travailler en faveur du cerveau reptilien.
Toute la civilisation est effort d’arrachement de la barbarie pour aller vers la culture : disons-le moins prosaïquement, pour aller du talion à la loi, du viol à sa condamnation, de l’exploitation des enfants à leur éducation – de la corrida à son abolition.
Il cohabite en chacun de nous un cerveau de l’intelligence et un cerveau de serpent : on doit au premier les artistes, les écrivains, les bâtisseurs, les philosophes, les musiciens, les inventeurs, les pacifistes, les instituteurs ; au second, les tortionnaires, les tueurs, les guerriers, les inquisiteurs, les guillotineurs, et autres gens qui font couler le sang – dont les toreros.
Sade est le maître à penser des amateurs de corrida : il fut avant les Lumières le dernier penseur féodal pour qui son bon plaisir justifiait le sang versé.
Il faut en effet un formidable potentiel sadique pour payer son entrée dans une arène où le spectacle consiste à torturer un animal, le faire souffrir, le blesser avec cruauté, raffiner les actes barbares, les codifier, (comme un inquisiteur ou un tortionnaire qui sait jusqu’où il faut aller pour garder en vie le plus longtemps possible celui qu’on va de toute façon mettre à mort…) et jouir de façon hystérique quand le taureau s’effondre parce qu’il n’y a pas d’autre issue pour lui.
Dans leur cynisme, les aficionados récusent cette idée de l’impasse dans la mort et renvoient pour ce faire aux rares taureaux graciés - exactement comme le partisan de la peine de mort justifie cette autre barbarie par la possibilité pour un chef d’Etat d’exercer son droit de grâce…
La preuve que le taureau ne meurt pas toujours, c’est que, selon le caprice des hommes, on décide parfois d’en épargner un sous prétexte de bravoure !
Qu’un être qui jouisse de l’exercice codifié de la barbarie puisse en appeler à la vertu fait sourire…
Dans l’arène, il y a tout ce qu’on veut, sauf de la vertu : du sadisme, des passions tristes, de la joie mauvaise, de la cruauté, de la férocité, de la méchanceté.
J’évite, à dessein, la bestialité, car la bête tue pour se nourrir, pour défendre son territoire, protéger ses petits, vivre et survivre.
Je ne sache pas qu’il existe dans le règne animal ce spectacle dégradant qui consiste à tuer lentement, pour le plaisir de mettre à mort et de jouir de ce spectacle pour lui-même, avant abandon du cadavre à son néant.
La mise en scène, l’exhibition de la cruauté, le sang versé pour s’en rassasier, voilà ce qui caractérise l’homme – pas la bête.
On voudrait également que celui qui n’aime pas la corrida devienne végétarien : c’est ne pas vouloir comprendre que le problème dans la corrida n’est pas la mise à mort, encore que, mais son spectacle à des fins de jouissance.
Quand le boucher tue pour nourrir la population, il ne jouit pas d’abattre – du moins, il n’entre pas dans sa fonction qu’il en soit ainsi…
Notre époque sent le sang.
Quelques-uns s’honorent en ne communiant pas dans cette barbarie défendue par son ancienneté : mais il est dans l’ordre des choses que toute barbarie s’enracine dans la tradition et l’ancienneté.
L’argument de la tradition devrait être définitivement dirimant.
Depuis les temps les plus anciens, le mâle viole la femelle, le fort égorge le faible, le loup dévore l’agneau : est-ce une un argument pour que les choses continuent toujours ainsi ?
Il y a plus d’humanité dans le regard de mes chats que dans celui d’un être qui hurle de joie quand le taureau vacille et s’effondre, l’oeil rempli de larmes et bientôt de néant.
Michel Onfray©
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Mes commentaires sur ce texte :
1) Bon point : en finir avec Sade
"Sade est le maître à penser des amateurs de corrida : il fut avant les
Lumières le dernier penseur féodal pour qui son bon plaisir justifiait
le sang versé. "
Onfray n'aime pas Sade et il le dit.
Qu'il en soit remercié.
La dénonciation de cet écrivain... sadique (affaire Rose Keller), surfait (son oeuvre repose sur la violence, le droit du plus fort et une misogynie pathologique), très couru par une intelligentsia blasée en perte singulière de repères, est trop rare pour ne pas être soulignée.
Je renvoie à : http://www.lepoint.fr/culture/2009-07-23/interview-michel-onfray-sade-est-le-dernier-philosophe-feodal/249/0/363796
Rappelons d'ailleurs ce que disaient Camus et Steiner à propos de Sade :
"Le succès de Sade à notre époque s’explique par un rêve qui lui est commun avec la sensibilité contemporaine : la revendication de la liberté totale, et la déshumanisation opérée à froid par l’intelligence […]. Deux siècles à l’avance, sur une échelle réduite, Sade a exalté les sociétés totalitaires au nom de la liberté frénétique."
Camus, L’Homme révolté
2) Mauvais point : Onfray ou l'hypocrisie ordinaire
Dont acte.
Mais je veux croire pourtant dans son "encore que", qui contient, en germe, une (r)évolution.
Michel Onfray, encore un effort si vous voulez être cohérent.
Une fois de plus, le petit monde de la "protection animale" démontre le mépris qu'il a de ceux dont il prétend défendre les droits.
Martin Luther King aurait-il remporté la lutte pour les droits civiques s'il avait organisé aux Etats-Unis des manifestations caractérisées par la vulgarité, où chacun eût exposé un postérieur peinturluré ?
Certainement pas.
Il n'aurait fait que perdre, et montrer le peu de respect qu'il portait aux victimes du racisme.
De la même façon, les "amis des animaux" démontrent par leur comportement le peu de respect qu'ils vouent en réalité à ceux qu'ils affirment défendre.
Les animaux sont des personnes nonhumaines : voilà le seul message qu'il importe de faire passer, dans la plus stricte dignité.
Là, non seulement l'on s'exhibe dévêtu, ce qui ruine déjà le "message" que l'on s'efforce péniblement de transmettre (non que la nudité soit choquante en soi - elle ne l'est pas -, mais elle est toujours hors de propos dans le cadre militant, a fortiori lorsqu'elle est mise en scène de façon triviale), mais encore oublie-t-on de dire ce qui est important.
Dire que les animaux sont des personnes : voilà une déclaration qui, en vertu de sa justice morale intrinsèque, attirerait enfin l'attention des journalistes.
En outre, le bon message serait dispensé au grand public, ce qui n'est pas le cas ici : aucun appel au véganisme et à l'abolition de l'exploitation animale ne figure en effet sur les pancartes.
Seule l'abolition d'une pratique est exigée : celle de la corrida.
Ce qui ne veut rien dire et ne sert à rien.
Mais ces "militants" sont-ils seulement persuadés que les animaux sont des personnes ?
A l'évidence non, puisque pour eux militer est prétexte à mascarade et festivités, ce qui montre le peu de valeur morale qu'ils accordent en fin de compte à ceux dont ils prétendent défendre les "droits".
Sont-ils végans ?
Parions que la réponse est non, pour tout ou partie d'entre eux.
Malgré le pic d'abandons l'été, de nombreuses cages restent vides à la SPA de Pau. (Ascencion Torrent)
Les Français aiment les animaux domestiques.
D'ailleurs, nous vivons dans le pays où l'on recense le plus d'adoptions, mais également le plus d'abandons.
"Les Français prennent un animal pour Noël, mais pas pour toujours", s'insurge Paulette Cassou, de la SPA de Tarbes.
Ce constat, sous forme de boutade, masque pourtant une réalité : le nombre d'abandons d'animaux ne cesse de croître.
Et cette tendance s'accentue l'été.
Les Pays de l'Adour ne démentent pas le mouvement.
"Nous remarquons une recrudescence d'animaux abandonnés l'été à Tarbes, surtout des chats", regrette Paulette Cassou.
"Il y a toujours un pic à cette période, même si la différence est moins sensible qu'auparavant car les abandons ont augmenté toute l'année" rajoute Joëlle Turcat, la présidente du refuge de Bachefores à Bayonne.
A Pau, l'Association de défense animale pyrénéenne (ADAP) ressent également la différence durant la période des vacances.
"Nous récupérons environ 50 % d'animaux en plus, dans la grande majorité des chats et des chiens, et parfois quelques rongeurs comme des lapins", constate Amélie Crapeau, bénévole à l'ADAP.
Le long de l'année, les animaux sont rejetés à cause d'une grossesse ou de l'avancement de leur âge.
Dans l'autre sens, un divorce, l'hospitalisation ou le placement en maison de retraite du propriétaire les poussent souvent sur la touche.
A ces causes classiques s'ajoute l'été le lot des vacanciers qui ne savent que faire de leur bête pendant leur voyage.
Les conséquences de ces abandons s'avèrent prévisibles.
Les animaux se retrouvent obligés d'errer dans la ville ou les campagnes s'ils ne trouvent pas refuge dans une structure habilitée à les garder.
"Certaines personnes nous contactent directement mais nous repérons souvent des animaux dans la rue et parfois pire. Nous avons déjà retrouvé des chats dans des containers", s'émeut Amélie Crapeau.
Pourtant, des solutions existent pour lutter contre l'abandon des animaux pendant les vacances d'été.
En premier lieu, des distributeurs de croquettes pour éviter la fuite ou la sous-alimentation de l'animal.
Plus sûr pour les compagnons poilus, les propriétaires peuvent les placer dans une pension.
Et s'ils souhaitent éviter les coûts supplémentaires, pourquoi ne pas solliciter un voisin ou un ami ?
En tout cas, les estivants disposent de bien des alternatives à l'abandon de leur animal de compagnie.
Amélie Crapeau ne mâche pas ses mots :
"Un animal abandonné, c'est un animal mort".
Pour lutter contre ce fléau, elle préconise la prévention en amont plutôt que les thérapies a posteriori.
Et pour l'ADAP, un réflexe de stérilisation réduirait fortement le nombre de gestations non souhaitées par les propriétaires.
En conséquence, il y aurait beaucoup moins d'animaux abandonnés ou alimentant un marché déjà saturé.
"Même si ce n'est pas toujours facile financièrement, cela éviterait des situations grotesques, explique-t-elle. Ainsi, actuellement nous venons en aide à une dame qui se retrouve submergée par pas moins de... 27 chiens".
>> Renseignements : www.adap64.com - Adoption : 06 52 16 65 13
La moitié des cages de la SPA de Pau inoccupées
Contrairement à ses voisins, la SPA de Pau ne paraît pas submergée : une soixantaine d'animaux pour une capacité d'accueil de 130.
Les membres de l'ADAP le clament avec insistance : ils sont submergés par les abandons de chiens et de chats, en particulier pendant l'été.
Mais à la SPA de Pau, où l'on a préféré nous répondre sous couvert d'anonymat, on repère seulement une "légère hausse l'été".
La SPA paloise ne fournit pas de chiffres.
Elle reconnaît toutefois accueillir au moins un animal tous les jours, et cinq la veille de notre passage.
Pourtant, aux animaux enfermés à l'entrée du chenil succèdent rapidement des cages et une cour vides.
Environ 50 chiens et dix chats résidaient le jour du reportage dans le refuge pour une capacité d'accueil de 130 bêtes. Paradoxal.
En comparaison, la SPA de Tarbes se dit en surpopulation tout le long de l'année, malgré 8 000 m² de terrain d'accueil.
"C'est le tonneau des Danaïdes. On donne d'un côté, on récupère de l'autre", déplore Paulette Cassou, de la SPA de Tarbes.
Le son de cloche ne change guère au refuge de Bachefores à Bayonne.
"Nous, nous sommes pleins tout le temps", constate Joëlle Turcat, la présidente du refuge.
Comment se fait-il que la SPA de Pau ne soit pas remplie à moitié quand les refuges alentours sont dépassés par les animaux abandonnés ?
Un mot revient sans cesse dans la bouche des défenseurs des animaux : l'euthanasie.
La SPA de Pau nous explique que ce mot est tabou dans leur structure en général, même si cette pratique existe parfois.
L'explication manque, la question persiste : pourquoi les cages de Pau sont-elles vides, alors que les abandons ne diminuent pas ?
Guillaume Bur
http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/08/21/animaux-toujours-plus-d-abandons,1094850.php
One of the most dramatic, vivid, and gruesome reminders of the intimate connection between violence to animals and to humans, a widely known sociological fact, yet which society continues to not take seriously enough.
Speciesists who care only about human life better soon realize than they must also care for animals’ lives (even if for the wrong reasons), for humanism is a fallacious and inconsistent philosophy built on sand unless it is also anti-speciesism.
What we do to the animals we do to ourselves.
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Ottawa Citizen, May 31, 2012
When the dust settles, police are going to have to answer some questions about why they didn't respond to warnings from animal rights activists about Luka Rocco Magnotta, now wanted in connection with a ghastly mutilation murder.
This body-parts story is a thoroughly horrible business, but it is somewhat cheering to see how many people worked long and hard — though unsuccessfully — to try to prevent the tragedy from happening.
As soon as a kitten-killing video was posted to YouTube, in December of 2010, people around the world started to work together on websites, sharing information and trying to track down the guy who killed the cats.
By Wednesday, when police announced that Luka Magnotta was the suspect in the body-parts homicide, animal lovers around the world had been on his trail for two years.
They notified humane societies and police departments in Toronto and Montreal, posted rewards, spent countless hours poring over videos and photos for clues, established a thick dossier on Magnotta, and identified fake Internet personas that seemed to be leaving false trails to confuse the people pursuing him.
They were motivated by four horrible videos in which a young man gleefully kills kittens. In the first one, in 2010, a young man alleged to be Magnotta suffocates two kittens in a plastic bag. A few weeks later, he posted a related video.
By January of 2011, after frantic online searching, animal lovers tentatively had identified Magnotta as the suspect. They meticulously compared photos that Magnotta posted of himself, identifying jewelry and furnishings that appeared in both, until they were certain they had found the right guy.
They then focused on finding him, something which was made more difficult by the many apparently fake photos Magnotta seems to have posted — using a host of false online identities — showing him in cities around the world.
Volunteers analyzed the digital fingerprints of the photographs and identified the camera used to make the videos, linking it to photos of Magnotta.
They tracked down products in the background of his pictures, tried to figure out when and where they were sold.
They tried to place him in particular places at particular times, using film posters and landmarks in the backgrounds, analyzed accidental reflections of his camera, and established that he was in the Toronto area.
In December 2011, he posted two more videos, in which kittens were killed in horrible ways.
On the Facebook group where they shared photos, member after member fretted that he would move on to human victims.
“He might end up killing human beings one day though,” wrote one member in December 2011. “He might just not stop with animals. He needs to be caught ASAP.”
They posted images of him around the Internet, and on bulletin boards in the real world.
By January, they thought he was in Montreal.
“Its possible that he has a part time residence in Montreal,” one Facebook user wrote. “We have verified the info, but we do not know where exactly in Montreal.”
In February, a British national involved in the hunt for Magnotta wrote to a Canadian involved in the animal rights movement, looking for help.
“We are currently searching his current location and have pinpointed two addresses in Montreal,” he wrote. “We had one sighting (to be confirmed) as recent as yesterday. The net is closing in. However, animal rights laws in Montreal are almost non-existent.
“In essence we need police help but the police won’t act upon anything, that we are aware of, until we can determine where the videos were created and/or where the videos were uploaded from. YouTube won’t release IP information until notified by the police.”
In a statement released Thursday, the Ontario Society for the Prevention of Cruelty to Animals reported that after being informed of the allegations in February, 2011, they reached out to Toronto Police, the FBI, the RCMP, the Quebec Society for the Prevention of Cruelty to Animals and the Montreal police.
Montreal police are dealing with a Mafia war, various corruption investigations and, more recently, a mass student protest, and may not have had time to track down a kitten killer.
They are running a manhunt now, surely working desperately, around the clock, to track Magnotta down before someone else is killed. They need to focus on that, but they will have questions to answer eventually.
Commander Ian Lafrenière, of the Montreal Police Service, told me Thursday that he doesn’t know yet what kind of information the force received about Magnotta and the kittens, but animal protection law is not as strong in Quebec as it is in other jurisdictions.
“The question is, when this is over, can we backtrack and check this out? You know what, we’ve been there for more than 130 years and we’re still improving. So if something could have been done better we’re more than happy to do so.”
His police force and others should ask themselves these questions. Well-meaning people around the world were ringing alarm bells about Magnotta, and the police seem not to have heard.
UPDATES
“You will be hearing from me again. This time, however, the victims won’t be small animals.” Porn star/sociopath Luka Magnotta to British media after posting on the Internet a film showing a live kitten being fed to a snake.
“Compassionate animal advocates Sia and Shane Barbi, known as the Barbi Twins, are attempting to track down a sadist who mutilated and killed a little cat named Panda.
They have stated their concerns are that this is another monster in the making, like Luka Magnotta, who achieved world infamy this week after the grisly discovery of a dismembered human body occurred in Montreal, Canada.
A reward fund has been set up to try and track down this latest sadistic cat killer, before this person also takes that next step to torturing and murdering humans.”
Prônant l’individualisme au sens philosophique du terme, je m’insurge contre le culte des idoles, que ces idoles soit divines ou humaines.
Sacrifier au culte des stars me semble aussi triste, pathétique et dangereux que sacrifier au culte des dieux.
Les stars sont des êtres humains que d’autres êtres humains divinisent jusqu’à aliéner leur identité, épouser les idées de l’idole et ramper.
En cela le culte des stars a beaucoup à voir avec la servitude volontaire des peuples qui acclamaient hier Hitler ou Staline.
Les conséquences sont certes moins désastreuses, mais le même processus est à l'oeuvre : hystérie, imitation, dissolution du moi, etc.
L'idole détient ainsi un pouvoir quasi absolu sur des foules magnétisées.
Le festival de Cannes en offre chaque année un exemple saisissant, et l’on est en droit de se poser la question, à considérer le comportement hystérique des "fans" ("fan" dérivant sans hasard de "fanatique"), si l’être humain lambda aspire réellement à la liberté, ou s’il n’y a pas en lui quelque fatalité qui fait qu’il a besoin de se créer des dieux à imiter (ce qui fait qu'il n'est jamais lui-même) et devant qui s’accroupir (ce qui fait qu'il n'est jamais libre).
Ma critique de la société du spectacle est donc à mettre sur le même plan que le reste : à savoir ma défense de l’individu contre tout ce qui, en lui et hors de lui, contribue à son aliénation.