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Avis de recherche - Page 4

  • C'est perdu ou l'ère des survivances

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    Pardon de cet accès de pessimisme au coeur de l'été, mais il faut parfois donner sa place à la vérité : c’est perdu !

    Le combat pour la sauvegarde de la nature et pour la construction d’une coexistence harmonieuse et durable (ou même durable parce qu’harmonieuse) entre l’homme et  le reste du monde vivant est un combat perdu.  

    Des solutions se feront jour, bien sûr, le temps résout tout, mais  elles seront subies quand elles auraient pu être voulues et c’est là, me semble-t-il, une juste définition de l’échec.

    Ces solutions feront suite à un anéantissement durable des équilibres naturels.

    Les espèces disparues mettront plusieurs millions d’années avant d’être remplacées par leurs équivalents.

    Depuis le début du 20e siècle nous avons multiplié nos effectifs par 4, avons rasé, - les estimations varient - plus de la moitié des forêts et avons éliminé 97 % des prédateurs que sont les lions et les tigres, les poissons rapetissent et disparaissent, beaucoup d’espèces ont vu leurs effectifs baisser de 90 %.

    Les sols sont détruits et l’atmosphère voit évoluer sa composition à travers la rapide augmentation de la proportion de gaz carbonique.

    Les faits sont graves, ils sont catastrophiques, mais plus terrible encore, aucun retournement de notre attitude n’est en vue.

    Tendances lourdes et volonté mal dirigée… que pouvons-nous faire ? 

    Il y a maintenant quatre ans, l'analyste Jean-Marc Jancovici nous en donnait trois pour sauver le monde et rien n'a changé, ni dans les faits ni dans les aspirations des humains comme de leurs dirigeants qui n'ont en rien pris la mesure de l'enjeu :  notre survie et celle de la vie évoluée sur la planète. 

    Les économistes ne parlent que de croissance sans comprendre que nous nous heurtons aux limites physiques de notre monde, les écologistes s’attachent à cet oxymore qu’est le développement durable et ils refusent dans leur grande majorité toute mise en cause de notre démographie.

    En France, le débat sur les allocations familiales tourne autour de l’idée de ne surtout pas défavoriser les familles nombreuses alors que le monde croule sous nos effectifs.    

    Bref, nous refusons toute remise en cause sérieuse et laissons les choses suivrent leur cours cataclysmique. 

    Ne soyons pas naïfs ;  ni la Nature ni l’Histoire ne seront tendres avec nous, qui d’ailleurs ne l’avons pas mérité. Notre omniprésence bien réelle et notre omnipuissance bien provisoire ont désenchanté le monde, elles le détruisent aujourd’hui.

    Le biologiste Frank Fenner  l’avait très clairement exprimé en 2010 en prévoyant un écroulement de nos sociétés avant la fin du siècle.

    Il n’est pas le seul et je ne peux, hélas, que faire miens les propos de François Cavanna qui répondit un jour à l’association Démographie Responsable qui lui demandait son soutien :

    « Une certaine association, Démographie Responsable, se propose de lutter par tous les moyens contre le peuplement anarchique - et criminel - de la planète.

    Ces vaillants militants me demandent mon concours.

    Je dois dire tout de suite quelle est mon opinion.

    La voici : il n’y a rien à faire.

    Il est trop tard, beaucoup trop tard.

    Je n’ai pas le loisir d’entrer dans les chiffres.

    Nous sommes déjà entrés dans l’ère des survivances.

    L’économie planifiée, les progrès techniques, les privations, ne peuvent plus faire face à la monstrueuse vague humaine qui submerge la Terre.

    Le fameux et terrible facteur 2 (doublement de plus en plus rapide du contingent) est un adversaire implacable.

    Nous sommes en démocratie, chacun a le droit de pondre, fût-ce des crève-la-faim.

    Les nations ayant employé des mesures persuasives ou coercitives ont échoué.

    La sélection naturelle va dans le sens de l’aggravation en favorisant l’avènement des plus doués pour survivre, puis, fin du scénario, en les tuant tous d’un coup.

    La « nature » n’est pas notre amie.

    L’homme non plus.

    L’ambition, la rapacité, l’emporteront toujours sur la « froide » raison.

    Je regrette : il est trop tard.

    On va dans le mur.

    Allons-y gaiement.

    Ceci est mon message.»

    http://economiedurable.over-blog.com/article-c-est-perdu-ou-l-ere-des-survivances-118371599.html

  • L'Italie vient de vivre une révolution, passée inaperçue !

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    L'Italie vient de vivre une révolution qui est totalement, je dis bien totalement, passée inaperçue en France.

    Aucun média, à ma connaissance, n'a pris la peine de s'intéresser à cette grande avancée éthique...

    Aucun article de presse écrite n'a eu l'intelligence de rendre compte de cette révolution silencieuse qui vient d'avoir lieu dans ce pays voisin qui servira dorénavant de modèle...

    Quelle révolution ?

    Celle qui a consisté, en cet été 2013n à limiter considérablement la pratique de l'expérimentation animale et donc celle de la vivisection.

    Le parlement italien vient en effet tout juste de voter une série de lois qui limitent l'expérimentation sur de nombreux animaux et encadre la recherche médicale qui ne sera plus désormais livrée au bon vouloir des scientifiques qui ont trop souvent, et cela dure depuis trop longtemps, mis entre parenthèses toute éthique digne de ce nom.

    Tant qu'une loi en France ne permettra pas de limiter et de contrôler la pratique de l'expérimentation animale, les mêmes dérives et excès scientistes perdureront au détriment des animaux sacrifiés sur l'autel d'une raison scientifique devenue indigne et peu respectable.

    Revenons à l'Italie où il se passe des choses fondamentales qui n'intéressent personne : ce qu'il y a d'impressionnant et de courageux dans cette décision politique consistant à enfin contrôler la toute puissance aveugle de la science, c'est que dorénavant tout élevage d'animaux destinés à cette infamie qu'est l'expérimentation est définitivement interdit sur le territoire italien !

    Aucun pays européen ne peut se prévaloir d'une telle avancée de civilisation et de respect pour les animaux.

    Surtout pas en France où existent de nombreux élevages de chiens qui sont la honte de notre pays, la honte de nos institutions scientifiques (CNRS, INSERM et INRA...) et celle des savants, ou prétendus tels, qui sacrifient les animaux pour exprimer leur pseudo-savoir.

    Pensons au plus important élevage français de chiens, celui qui se trouve à Mézilles, près de la ville d'Auxerre, où des centaines d'animaux sont élevés dans les pires conditions et vendus clandestinement à des laboratoires européens mafieux qui n'ont que mépris pour les animaux.

    L'Italie nous indique donc le chemin à suivre : il faut définitivement fermer tout élevage d'animaux destinés à la vivisection et mettre fin à l'expérimentation animale qui n'est ni défendable d'un point de vue scientifique ni d'un point de vue éthique, cela est maintenant prouvé par tout scientifique honnête et libéré des contraintes de son administration qui l'oblige à se taire devant la violence infligée aux animaux, dans le meilleur des cas.

    Amis Italiens, merci pour cette révolution culturelle qui honore et les activistes et les politiques qui ont reconnu que les militants de la cause animale avaient, une fois de plus raison.

    Les activistes de la cause animale auront toujours raison car ils sont en avance sur leur société.

    Maintenant, cela est incontestable.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jaquis/180813/litalie-vient-de-vivre-une-revolution-passee-inapercue

  • L'humanité n'est qu'un mythe

    Orang Outan - jardin des Plantes - Paris / Flickr CC / http://www.flickr.com/photos/iota_fr/6957191109/

    Orang Outan - jardin des Plantes - Paris / Flickr CC  

    Des femelles orang-outans prostituées : jusqu’où va la maltraitance animale ?



    LE PLUS. Il semble que les mauvais traitements infligés aux animaux n'aient plus aucune limite.

    Exploités et maltraités avec une créativité extrêmement malsaine, de nombreuses espèces sont victimes d'une forme de commerce qui a de quoi laisser pantois.

    Notre chroniqueuse Eve Gratien revient sur des exemples effrayants.

    Édité par Gaëlle-Marie Zimmermann 

    La liste des maltraitances et cruautés infligées aux animaux est bien longue et, que nous le voulions ou non, leur exploitation est une réalité qui rythme notre quotidien sans sembler, pour autant, nous perturber outre-mesure.

    Spécisme : sommes-nous des nazis à l’égard des animaux ?

    Nazisme, un mot qui fait froid dans le dos mais que n’hésitent pas à utiliser les défenseurs de la cause animale dès lors qu’il est question de définir les rapports de force et de domination qu’entretient le genre humain à l’égard des animaux.

    Un terme violent auquel fait notamment allusion Shaun Monson en introduction de son film Earthlings (Terriens) (1), citant l’écrivain et prix Nobel Isaac Bashevis Singer :

    "Dans leur comportement envers les créatures, tous les hommes [sont] des nazis."

    Dans ce documentaire paru en 2005, Monson s’efforce de décrire l’asservissement du monde animal par les hommes et les différentes formes que cette exploitation revêt.

    Partant du postulat que nous – êtres humains et animaux – sommes tous des Terriens, le fait de voir certains Terriens en dominer d’autres en les traitant comme de simples objets, transformables en produits industriels et exploitables à souhait, constituerait une forme de violence comparable au racisme ou au sexisme, fonctionnant selon un schéma identique : privilégier les intérêts des individus d’un groupe au détriment de ceux d’un autre groupe, considérés comme moins puissants et traités comme des objets.

    Ce spécisme ainsi dénoncé revêt des formes toujours plus nombreuses dont certaines ont été citées plus haut.

    Mais alors que l’on pensait peut-être avoir fait le tour de la question en matière d’horreur et de cruautés communément infligées aux animaux, nous voilà en droit de nous poser sincèrement la question suivante : jusqu’où l’homme ira-t-il ?

    Y a-t-il des limites à la cruauté et à l’exploitation que la condition humaine fait subir aux animaux ?

    Toujours plus absurde, toujours plus cruel

    Si nous sommes tous en mesure de pointer du doigt ces pratiques qui heurtent nos sensibilités voire nous révulsent (corridas, élevage industriel, animaux de laboratoires, business de la fourrure…), nous serions bien naïfs de considérer que les diverses maltraitances animales connues à ce jour aient atteint leur paroxysme ou de sous-estimer l’inventivité dont fait preuve le genre humain en matière d’exploitation des animaux.

    Des faits divers sont régulièrement dénoncés, alimentant des groupes de protestation et des pétitions sur les réseaux sociaux et sites de défense des droits des animaux.

    Surenchères dans les prestations de massacres de chatons sur les sites de partage de vidéos, souvenir du scandale de Vargas qui, lors de la Biennale d’Amérique centrale d’Arts visuels en 2007, captura un chien errant et le laissa attaché à une courte corde pendant plusieurs jours au nom de l’art (et que la rumeur accuse d’avoir laissé mourir l’animal dans le cadre de son œuvre), les prétextes censés justifier la maltraitance des animaux sont toujours plus absurdes et les dérives qui en découlent semblent sans limite aucune.

    Il y a quelques mois, c’était au tour des porte-clés "vivants" (2) de faire le buzz : principalement vendus en Chine, ces porte-clés en plastique renferment un petit animal (lézard, tortue ou poisson) ayant la particularité d’être vivant, car s’il se contentait d’être mort et figé dans de la résine, ce ne serait ni assez drôle ni assez cruel.

    Avec ce nouveau must have, les touristes peuvent désormais se réjouir de posséder un porte clés "vivant" mais malheureusement éphémère, avec lequel ils pourront frimer quelques jours jusqu’à ce que le cadavre d’une tortue ou d’un poisson rouge flottant dans de l’eau saumâtre ne les conduise à se mettre en quête d’une nouvelle excentricité du genre.

    A-t-on atteint les limites de la cruauté et de la maltraitance animale avec cet exemple d’animaux réduits à l’état d’objets jetables ?

    Ce serait trop beau.

    Les faits nous prouvent hélas qu’en la matière, l’imagination des hommes est sans borne et n’a d’égal que l’intérêt du profit.

    Des femelles orang-outans prostituées dans des bordels

    Les faits remontent à 2007 mais l’information a été massivement diffusée il y a quelques semaines seulement.

    A Bornéo, une fondation en faveur de la protection des oran-outang a organisé la libération d’une jeune femelle de la race qui venait de passer plusieurs années en captivité, prostituée dans un bordel de campagne.

    La femelle orang-outan a ainsi été victime de sévices sexuels pendant plusieurs années avant d’être finalement libérée, une libération qui aura mis un an à voir le jour et qui aura nécessité l’artillerie lourde (35 policiers armés) tant sa proxénète était peu encline à perdre sa poule aux œufs d’or et ses habitués récalcitrants à l’idée de devoir renoncer à leur bien docile Pony.

    Dans cette affaire où le mot sordide prend tout son sens, l’on apprend comment l’animal vivait enchaîné et était quotidiennement rasé afin de revêtir une apparence plus à même de convenir à sa clientèle et aussi proche que possible de celle d’une femme.

    Maquillée, parée de bijoux et autres artifices censés la rendre plus "humaine", la pauvre femelle orang-outan ainsi séquestrée et prostituée a enchaîné les "passes" quotidiennes pendant des années avant de pouvoir enfin être libérée et prise en charge par l’association indonésienne Borneo Orangoutan Survival Foundation (3).

    Ce fait divers laisse imaginer qu’il est peu probable que le cas de Pony soit isolé et de telles pratiques seraient toujours d’actualité en Indonésie ainsi que dans d’autres pays tels que la Thaïlande où, vraisemblablement, la prostitution infantile semble ne pas suffire.

    Quand j’ai vu Earthlings pour la première fois, j’ai cru perdre définitivement foi en l’humanité et passé trois jours à pleurer et à errer en pyjama (exactement comme la foi où, en classe de 3ème, la prof d’histoire a tiré les rideaux et, dans une salle obscure, nous a diffusé Nuit et Brouillard).

    Quand je suis tombée sur une de ces vidéos de porte-clés poissons, je m’en suis voulu d’avoir eu un poisson en bocal ou d’avoir laissé mourir mes tétards en laissant le bocal en plein soleil (j’avais 9 ans, ça va hein).

    Et puis là, en découvrant cette triste histoire qui bat des records en matière de cruauté et de sordide, autant vous dire que je suis à deux doigts de claquer ma paie sur le site de la fondation de protection des Orang Outans de Borneo, en parrainant des dizaines de bébés singes.

    Il y a des jours où j’aimerais bien avoir encore foi en l’humanité.

    Mais j’ai du mal.

    (1)   Earthlings (2005) : http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220

    (2)   http://ibuzzyou.fr/des-poissons-lezards-et-tortues-vivants-en-guise-de-porte-cles.html

    (3)   http://www.orangutanprotectionfoundation.org/

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/542964-des-femelles-orang-outans-prostituees-jusqu-ou-va-la-maltraitance-animale.html

  • La mort des Abeilles

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  • Pourquoi R. Enthoven est-il appelé « philosophe » ? (Cristi Barbulescu)

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    Il m’est arrivé d’écouter ou de regarder Raphaël Enthoven qui, il faut le dire, est plutôt doué dans ce qu’il fait, parler.

    Aujourd’hui, je viens de le lire et je remarque qu’il est, à cet exercice, bien en dessous de ses capacités intellectuelles.

    Mais cela ne serait pas très grave si cette défaillance n’était d’abord morale.

    Dans un article que vous pouvez lire et télécharger ici, le vulgarisateur de philosophie se victimise et victimise les pro-corrida qui, d’après ses dires, subissent les attaques violentes des anti-corrida.

    A la question du titre, « Pourquoi les anti-corrida sont-ils si violents ? » l’auteur n’apporte aucune réponse.

    Mais ce n’est pas grave, sont rôle c’est de vulgariser la pensée des autres.

    Passons à l’article lui-même.

    R. Enthoven reconnaît que la cause des anti-corrida est noble.

    Nous le remercions, c’est vraiment gentil de sa part.

    Mais, car il y a toujours un « mais » quand on commence comme ça, cette cause a des mauvais défenseurs.

    Certes, ce n’est pas parce qu’on a raison qu’on le dit de manière correcte, respectueuse ou plaisante.

    Cela, R. Enthoven l’a compris.

    Et il est vrai aussi que certains d’entre nous devraient le comprendre.

    Les malhonnêtes et les faux nous attaqueront toujours sur ce côté-là.

    Oui, nous devons être irréprochables, ce n’est pas juste mais c’est comme ça.

    R. Enthoven cite F. Wolff, le « philosophe » des entreprises de la corrida.

    « […] la corrida est un art, pathétique et sublime, de « tromper sans mentir ».

    Évidemment, on évite de raconter tous les « trafics » que les taureaux subissent avant d’entrer dans l’arène : modification des cornes, affaiblissement, solitude.

    « Tromper sans mentir » dit-il.

    C’est bien une phrase de sophiste ça et non de philosophe.

    Cet art demande « courage, maîtrise de soi et sens de l’honneur ».

    Selon les calculs d’Élisabeth Hardouin-Fugier, entre 1950 et 2005, en Europe, il y a eu un matador tué pour 45.000 taureaux, ce qui fait 0,002 % de chances pour un humain de mourir au combat.

    Tu parles d’un courage !

    Sur la « maîtrise de soi » il suffit de voir leurs mimiques aux tueurs de taureaux pour comprendre qu’il y a là plutôt de la colère, de la haine, du mépris, de la violence que de la maîtrise.

    Quant à l’honneur, tuer un innocent qui n’a rien demandé et prendre l’argent à la fin ressemble plutôt à un crime prémédité qu’à de l’honneur.

    « Les taureaux sont traités comme des individus » : sélectionnés, élevés et tués dans le seul but de satisfaire les désirs humains, c’est ainsi que d’après F. Wolff on devrait traiter les « individus ».

    Quid de la définition d’individu ?

    Allez, vous êtes philosophe bon sang !

    Et de plus, vous êtes vous-même un individu.

    Mais vous n’aimeriez surtout pas être traité de la même manière que l’individu taureau car vous, vous avez plus de valeur, certainement.

    « […] qu’à tout prendre, il vaut mieux mourir dans l’arène en défendant sa liberté que dans un abattoir ».

    A tout prendre, il vaut mieux ne pas être obligé de risquer sa vie pour gagner sa vie.

    Le taureau a été placé de force dans cette situation, il a été de force rendu esclave.

    Dans les deux cas, l’abattoir et l’arène, la « noblesse » n’est que dans la tête des humains assoiffés de sang et déficients moralement.

    Et, à tout prendre, ni l’abattoir ni l’arène.

    Ce serait encore mieux si on respecte les animaux comme disent le faire les pro-corrida, n’est-ce pas ?

    « […] la vraie barbarie serait que l’homme et le taureau courent le même risque. »

    Déjà, payer et organiser un spectacle où un être humain, être de notre espèce, des fois de notre famille, risque de mourir (même si, encore une fois, le risque est minime) est un acte barbare, immoral et relevant plus de la psychiatrie que de l’art.

    Mais, en plus de cela, applaudir et se réjouir de la mort et de la souffrance d’un innocent, fût-il d’une autre espèce, ne fait que rajouter du poids aux trois qualificatifs précédents.

    En tout cas, cette phrase montre aussi le fond de la pensée de R. Enthoven : un humain a plus de valeur morale qu’un taureau, et c’est déjà un présupposé anthropocentrique, et c’est déjà une arrogance injustifiée : c’est ce que l’on appelle spécisme.

    Je crois qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’écouter Wolff pour connaître ses arguments : ce sont les mêmes que ceux de n’importe quelle personne fortement alcoolisée assistant au crime d’un taureau.

    Sauf, peut-être, que le langage n’est pas le même.

    Mais le fond, lui, est identique et l’acte final, art ou soif de sang, est un : la mort d’un innocent.

    J’aimerais bien que R. Enthoven définisse les termes «barbarie, terreur, horreur, décadence humaine, boucherie satanique, abrutissement collectif, tortionnaires, psychopathes, tueurs à gages, sadisme jouissif, apologie du sang » mais aussi leur contraire pour voir si le crime d’un taureau et sa préméditation peuvent en être synonymes ou antonymes.

    Généralement, un lobby a des intérêts financiers ou idéologiques.

    Traiter les opposants aux crimes prémédités de lobbyistes c’est non seulement rater la définition du « lobby » mais aussi perdre une occasion de taire son ignorance du sujet.

    Derrière les manières parfois sanguines des défenseurs des taureaux, il y a la cruelle réalité qui n’est l’affaire d’aucun lobby : et la réalité c’est que, quels que soient les mots et l’idéologie exprimés, le taureau est tué à force de blessures.

    Vous pouvez appeler cela art ou torture, ce qui compte c’est le vécu du taureau et son vécu, pour peu que l’on soit objectif, ne peut pas être dit enviable : il meurt à se faire transpercer de tous les côtés.

    Une autre preuve du spécisme criant de R. Enthoven c’est le terme « bêtes » qu’il utilise pour définir certains des anti-corrida.

    Premièrement, je m’étonne qu’une revue assez connue (non pas pour sa qualité, mais bon) accepte la publication d’un terme qui pourrait être ressenti comme l’insulte qu’il est.

    Deuxièmement, je m’étonne (à moitié) qu’un prétendu connaisseur de la philosophie soit aussi enclin à utiliser des mots qu’il serait dans l’incapacité de définir.

    En effet, la « bêtise » n’est qu’un mot qui ne recouvre que l’incapacité de l’observateur à voir l’étendue d’un acte.

    Troisièmement, le terme « bête » ne devrait pas être utilisé comme une insulte dans le sens où il pourrait être synonyme d’animal.

    Or, jusqu’à la preuve du contraire, et dans une vision non-anthropocentrique, c’est à dire dans une vision intellectuellement ouverte et objective, être un « animal » n’est pas un défaut mais un état que beaucoup d’êtres, y compris R. Enthoven, partagent.

    Il n’y a pas de désapprobation « imaginaire » de la corrida, sauf pour ceux qui contestent aux sondages toute légitimité et à la démocratie toute valeur.

    Oui, bon, le fin philosophe a cru déceler une incohérence psychologique entre ce que les anti-corrida dénoncent et ce qu’ils font.

    En même temps, je voudrais bien vous voir, vous, dénoncer un acte sans forcément le montrer ou le qualifier.

    De plus, si mes yeux ne me trompent pas, la photo de votre plaidoirie même montre un taureau ensanglanté.

    Comment expliquez-vous cela ?

    Dans l’ensemble, cet article n’a aucune teneur philosophique et morale.

    Normal, me diriez-vous, chers lecteurs avisés, il est publié dans L’Express.

    Mais permettez-moi de vous contredire : je crois que vous vous trompez : ce n’est pas parce qu’il est publié dans L’Express qu’il n’a aucune teneur philosophique et morale, mais c’est seulement parce que son auteur n’en a pas sur ce sujet.

    Il a bien voulu se défendre mais il s’est enfoncé car clairement il ne voit pas puisqu’il ne regarde que ce qui l’intéresse.

    J’aimerais dire que vous avez entaché la philosophie, R. Enthoven, mais il ne me semble pas logiquement possible de l’affirmer car on ne peut entacher ce qu’on n’atteint pas.

    Pour finir, une dernière petite incohérence dans votre article trouble et confus : « […] la cause qu’ils ont peut-être raison de défendre ».

    Au début, c’était une cause noble, maintenant elle est « peut-être » défendable ?

    Décidez-vous car il me semble que c’est contradictoire.

    Mais vous n’êtes sûrement pas à ça près, n’est-ce pas ?

    https://mouvementvegan.wordpress.com/2013/02/01/pourquoi-r-enthoven-est-il-appele-philosophe/

  • L'animal crédule (Gérard Charollois)

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    Parce qu’il souffre d’une vertigineuse angoisse face à ses faiblesses, sa finitude, son inéluctable déclin, l’humain s’invente des mythes, des contes d’enfants, des superstitions burlesques et consolatrices.


    L’observateur quasi-entomologiste qui contemplerait une société humaine, en s’abstrayant de son formatage, pourrait s’amuser des rites, croyances, obscurantismes accompagnant la vie de cet animal vaniteux qui se prend pour le centre de quelque chose.


    Devant nombre de ces crédulités farfelues, il m’est souvent arrivé de me distraire de la gravité du monde.


    Aussi longtemps que ces billevesées, ces histoires à dormir debout  servent  de béquilles à ceux qui en ont besoin, il convient de les considérer avec la même bienveillance que le déambulateur permettant à la personne handicapée de marcher.


    Mais lorsque l’ignorance, la stupide crédulité, la superstition conduisent aux sacrifices du vivant, elles deviennent abjectes et doivent être combattues sans pusillanimité et au risque de déplaire.


    Que d’aucuns recherchent un effet placebo dans des thérapeutiques irrationnelles n’a rien de condamnable, mais que des populations fassent massacrer les derniers rhinocéros pour se procurer leurs cornes dispensatrices de vertus aphrodisiaques, vertus que d’autres prêtent aux ailerons de requins ou aux os broyés de tigres n’est plus admissible.


    Bref, sourions gentiment devant la sottise et la naïveté, mais dénonçons l’arriération coupable de ceux qui tuent pour des chimères.


    Car, bien sûr, la corne de Rhinocéros n’a pas plus d’effets sur l’érection des asiatiques que ne l’aurait la consommation de leurs ongles ou cheveux !


    Quant à nos concitoyens, étrangers à ces médecines charlatanesques, ils font preuve du même irrationnel lorsqu’ils parlent de diverses espèces animales.


    Ainsi, le rat, sympathique rongeur doué d’une noble intelligence, demeure parer des peurs médiévales de la peste et des famines.


    La peur et haine du rat, ennemi multi-séculaire de l’homme, participent de ces préjugés obscurantistes sans le moindre fondement objectif.


    Car, notre recycleur de déchets organiques ne propage  aucune maladie pour peu que les conditions d’hygiène personnelle soient respectées.


    Le loup porte les craintes légendaires des populations arriérées, sous-informées, inaccessibles à un raisonnement à la fois scientifique et compatissant.


    Que les cinq cents loups Italiens, les deux mille loups Espagnols et ceux encore plus nombreux peuplant l’Amérique du Nord n’aient jamais dévoré quiconque n’ébranle nullement les convictions des ennemis de la nature qui perdurent à vouloir exterminer le démoniaque prédateur.


    Lorsque la nature n’est pas jardinée, domestiquée, aseptisée, les humains y voient un danger, une insupportable insécurité, appréhensions parfaitement débiles, car il est infiniment plus périlleux de séjourner dans une ville étasunienne peuplée de « beaufs » armés que de marcher, de nuit, dans une forêt avec sangliers.


    Au fond, ces croyances révèlent que l’espèce vaniteuse obéit essentiellement à son cerveau reptilien, à son inconscient, bien davantage qu’à sa raison.


    La chose ne serait pas grave si l’humain le sachant acceptait de prendre suffisamment de recul par rapport à ses préjugés pour les soumettre à l’aune de l’empathie.


    Mais, l’animal crédule est tout aussi arrogant et grégaire qu’il est sot.


    Sot, non pas à « manger du son », hélas, mais à manger du foie gras et du chapon !


    Bien à l’abri derrière ses mythes qui le justifient dans tous ses crimes contre le vivant, l’homme digère toutes les agonies.


    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    www.ecologie-radicale.org


    La lettre de Gérard CHAROLLOIS    

    Dimanche 16 décembre 2012

  • Pourquoi les animaux

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    Si on me demandait pourquoi j'aime les animaux, sans l'ombre d'un doute, je répondrais : "Parce qu'ils n'ont pas trahi l'enfance."

    Nous l'avons trahie.

  • Pourquoi l'abolitionnisme mobilise-t-il si peu ? Parce que la plupart des "amis des animaux" exploitent les animaux

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    Dominique et Nathalie, abolitionnistes, seuls avec leur cause, comme tous les abolitionnistes, puisque nous sommes si peu à être végans.

    Militer pour l'abolition de l'exploitation animale dans son ensemble (et non pas contre une ou deux formes d'exploitation largement impopulaires comme la corrida ou le foie gras), suppose d'être végan, ou à tout le moins de s'engager à le devenir le plus tôt possible.

    Or, la presque totalité des "animalistes" ne sont pas végans, ni même végétariens.

    Il était par conséquent utopique d'imaginer rassembler du monde ne serait-ce que pour une seule manifestation abolitionniste.

    Evidemment que le véganisme dérange.

    Et pour cause : il ne fait pas de compromis avec l'exploitation.

    On respecte les animaux ou on ne les respecte pas.

    Les respecter, cela signifie nécessairement ne pas les utiliser, sous quelque forme que ce soit.

    Les "bonnes consciences" pas nettes à ce niveau n'aiment pas qu'on leur tende un miroir.

    Or c'est ce que, précisément, le véganisme éthique leur tend : un miroir.

    Le véganisme éthique ne s'accorde pas avec l'hypocrisie.

    Il ne transige pas avec la torture, la mort et l'exploitation des animaux, que les "militants" non-végans prétendent, honteusement, défendre.

    C'est là qu'intervient l'opposition entre les welfaristes/réformistes et les abolitionnistes.

    Il faut que les "amis des animaux" deviennent végans avant de pouvoir et vouloir participer à des manifestations pour la libération animale.

    Or, Dominique et Nathalie ont fait l'inverse : ils ont appelé à les rejoindre des gens qui majoritairement ne partageaient pas la cause abolitionniste, puisque les animalistes ne sont majoritairement pas végans, ni même végétariens.

    La plupart des "amis des animaux" consomment les animaux.

    Comment par conséquent pourraient-ils militer pour l'abolition de leur exploitation, puisqu'ils y participent directement ?

    Comment espérer mobiliser du monde, puisque personne ou presque n'est végan dans le "mouvement" (qui n'en est donc pas un) ?

    Il faut d'abord sensibiliser les gens au véganisme, ne pas leur faire croire, comme le font les welfaristes, qu'être végétarien est "déjà bien" ou même "suffisant", et que certaines formes d'exploitation sont moins graves que d'autres.

    Il ne faut pas leur faire croire que la viande est pire qu'un bout de fromage, un oeuf ou un verre de lait.

    Il ne faut pas leur faire croire que la fourrure est horrible, mais que le cuir l'est moins.

    Il faut leur dire que tout produit de l'exploitation produisant l'exploitation, il faut cesser de consommer les produits d'origine animale dans leur intégralité.

    Il faut leur dire que le problème n'est pas seulement le traitement des animaux, mais leur utilisation.

    Bref, il faut leur envoyer le bon message d'emblée : c'est à cette condition que le mouvement des droits des animaux pourra un jour exister.

    Les welfaristes/réformistes, partout à l'oeuvre, n'envoient pas le bon message.

    Les welfaristes/réformistes flattent l'animaliste lambda (forcément exploiteur puisque non-végan) dans le sens du poil, en n'exigeant rien de lui sinon un investissement éthique dérisoire se bornant aux limites qu'il donne à son respect des animaux, et sa cotisation bien sûr.

    Telle est ma réponse à l'article empreint de tristesse de Dominique J. et Nathalie B., organisateurs des "Manifestations pour la Libération Animale" qui s'arrêtent faute de participants, retranscrit ci-dessous in extenso.

    M. P.

    P. S. : les grandes causes meurent du "festif", maladie de notre époque.

    Ce n'est effectivement pas en exhibant son postérieur comme PETA aime à le faire qu'on respecte ceux pour qui l'on manifeste ni qu'on leur vient en aide, mais en étant végan.

    L'affligeante festivité des "manifs" animalistes welfaristes ne montre qu'une seule chose : on ne prend pas les victimes au sérieux.

    ***

    Après Lodève, le 3 novembre, nous avons déployé notre banderole sur la place des Carmes de Limoges en ce samedi 17 novembre.

    A deux, comme nous en avons  l’habitude depuis bientôt un an que nous avons commencé cette action.

    Malheureusement ce n’est pas une habitude que de notre région, Cristi à Orléans, Sarah à St-Etienne, et d’autres personnes  sont confrontées à cette pénurie de militants.

    Pourtant, me diriez-vous, des actions pour telle ou telle cause animaliste arrivent à rassembler des dizaines voire parfois des centaines de personnes.

    Certains militants sont même prêts à faire des centaines de kilomètres pour être présents, alors que là, nous proposions des manifs locales.

    Pourquoi donc une telle différence, pourquoi donc un réel boycott de la part du mouvement animaliste face à ce projet de manifs mensuelles pour la libération animale ?  

    Une opposition entre welfarisme et abolitionnisme ?

    Je ne le pense pas.

    Les personnes manifestant un jour contre la corrida, un autre jour contre l’expérimentation animale et encore un autre contre la fourrure, ne demandent pas un aménagement moins cruel de ces pratiques mais bel et bien leur abolition.

    Alors pourquoi boudent-elles le fait de manifester tous les mois près de chez elles contre toutes les formes d’exploitation animale ?

    Sans doute que notre demande d’intégrité est la conséquence d’un résultat aussi catastrophique (voir notre charte).

    Le paysage animaliste français est bien à l’image de la France.

    Le Front National est le premier parti ouvrier de France et ils font mieux que les Verts et l’Extrême-Gauche réunis quant au nombre de votants (20 %), et nous retrouvons probablement ce pourcentage dans le mouvement animaliste.

    S’ajoute à ce nombre, celles et ceux qui disent ne pas faire de politique – alors que précisément vouloir une amélioration de la condition animale est bien faire de la politique !  -  et acceptent de militer avec des gens aux idées discriminatoires.

    La tolérance est de rigueur même chez des collectifs comme le CLEDA (membre des Al-Halmarks, sic !), Animô Toulouse qui affichent pourtant être opposés à toutes les formes de discrimination mais qui acceptent les gens d’extrême-droite ou leurs sympathisants, pour faire du nombre !!

    Nous avons aussi été très étonnés que non seulement la question d’être vegan ou du moins en passe de l’être fasse débat mais pire encore provoque des clashes ici ou là.

    Nous n’exigions pas la « pureté vegane » mais que l’on y vienne à brève échéance.

    Quoi de plus normal quand on revendique la libération animale, et il faudra bien que l’on m’explique comment trouver à manger un morceau de cadavre si  d’aventure nous obtenions la libération animale ?

    Oui, comment et pourquoi  manifester pour une chose dont au fond de soi-même, on n’a  pas envie qu’elle se réalise ?

    Peut-être parce qu’aujourd’hui, nous sommes passés  dans l’ère du militantisme-divertissement à fort renfort de musique, saynettes (plus ou moins pitoyables). 

    On m’a même rapporté que sans ces mises en scènes, les manifestants ne viendraient pas et j’en conclus donc qu’elles ne sont pas là pour sensibiliser les passants mais pour « occuper » les manifestants.

    C’est d’une tristesse !...

    Au final de cette hécatombe, nous sommes en droit de penser que le concept de libération animale, de vouloir affirmer, revendiquer son opposition à toutes les formes de maltraitance et de cruauté envers tous les animaux n’est pas, encore, à l’ordre du jour chez les militants.

    Bien sûr, comme il nous fut dit, il existe bien d’autres façons de militer ; écrire un livre, produire un film, tenir des stands mais nous restons dans ces cas encore et toujours dans l’information mais jamais dans la revendication, dans l’affirmation que de la violence envers les animaux nous n’en voulons plus.

    Imaginez un instant  si des centaines de personnes  ici ou là, à travers la France et dans le monde s’étaient élevées, chaque mois, pour affirmer sa volonté de ne plus voir les animaux souffrir et mourir de notre égoïsme, de notre lâcheté et de notre cupidité.

    Imaginez un instant que le refus du spécisme devienne une force irrésistible pour le détruire et que nos frères animaux rejoignent la communauté des terriens et que nous prenions aussi en compte leurs intérêts.

    Imaginez !

    Ce projet n’aura donc vécu qu’un an !

    Le blog sera laissé en veilleuse.

    Celles et ceux en accord et avec cette démarche et avec notre charte peuvent nous contacter si elles comptent être réellement actives.

    Nous les en remercions comme nous remercions celles et ceux qui nous ont suivi dans cette aventure Lausanimaliste, Genèvanimaliste, Front d’Action Animaux, Mouvement Vegan ou qui nous ont rejoint au cours des derniers mois comme le MAS ou Olga.

    Ce n’est qu’un au revoir, dans l’espoir qu’il soit de courte durée !

    Libération Animale Totale et Absolue.

    http://leurvienenousappartientpas.over-blog.com/article-ce-n-est-qu-un-au-revoir-112582826-comments.html#anchorComment

  • Retour sur un massacre (Le Hors Humain)

    http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_oxcsfutura/comprendre/d/images/677/mouche_012.jpg

    ETAT D’URGENCE : EXTERMINATION PROGRAMMEE DANS LA COMMUNAUTE EUROPEENNE.

    Ce ne sont pas les mouches qui ont brulé vifs 80000 chiens errants afin d'assainir la Coupe d'Europe de Football 2012.

    La propreté était de mise autour d'un ballon.

    A quand la grande épuration des SDF errants ces sportifs du macadam ?

    Alors Humain, ça ne vous rappelle rien ?

    Attention danger, l’armée fantôme existe bel et bien et sa vengeance sera terrible pour les responsables de ce carnage.

    © Le Hors Humain.

    http://www.horshumain.org/blog/horshumain/365/#les-commentaires