Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Avis de recherche - Page 3

  • "Un Mai 68 de la sensibilité ", Jacques Julliard (Le Monde)

    A Paris le 11 janvier.

    Par Jacques Julliard

    Wolinski se serait largement esclaffé si on lui avait dit que les cloches de Notre-Dame sonneraient le glas à l’annonce de sa mort.

    Cabu se serait étranglé de rire à l’idée que tous les beaufs de France s’apprêtaient à lui rendre un hommage éploré.

    Charb aurait crié au fou si on lui avait annoncé que le président de la République viendrait saluer sa dépouille mortelle.

    Tignous aurait cligné des deux yeux s’il avait appris que Le Figaro allait lui consacrer sa « une ».

    Et Bernard Maris serait demeuré ahuri de voir son ami Michel Houellebecq traîné au banc d’infamie d’« islamophobie », comme hier Charlie Hebdo, pour des raisons semblables.

    Tous auraient pris pour une blague de potache l’unanimité qui se fait aujourd’hui autour d’eux chez les bien-pensants de tous bords. Autrement dit, il faut saluer ces martyrs du journalisme, dans l’esprit qui fut toujours le leur, jusque dans la mort, et se rappeler que l’humour est le nom de presse de la liberté.

    Que s’est-il donc passé ? Une chose toute simple, mais à la vérité fort inattendue : tout d’un coup, les Français en ont eu assez de se déprécier et de se mépriser. Ils n’en pouvaient plus de cette autodérision qui depuis quelque temps leur tenait lieu de lucidité et les dispensait de courage. Le hasard, ou si l’on veut le destin, qui, lui, ne manque jamais d’humour, leur offrit, pour célébrer leur bonne conscience retrouvée, l’holocauste de l’équipe qui depuis si longtemps symbolisait la mauvaise ; et, pour en finir avec l’autodérision qui les minait, d’exalter le journal satirique dont c’était la raison d’être. Oui, c’est l’actualité elle-même qui depuis mercredi a pris la forme d’une « une » de Charlie Hebdo et transformé le « bal tragique à Colombey » en un Grand-Guignol sanglant dans le 11e arrondissement.

    Dans une nasse hermétique

    Il n’est pas jusqu’à la valse-hésitation autour de Marine Le Pen, invitée à l’Elysée, mais non au cortège, qui ne souligne l’ambiguïté essentielle de l’événement : pour dénoncer dimanche 11 janvier le djihadisme et le terrorisme, c’est-à-dire l’intolérance, on se voit acculé à en exclure celle et ceux qui s’en font chaque jour les dénonciateurs professionnels et intéressés. Les partis politiques se sont mis, à leur corps défendant, dans une nasse hermétique : ou bien, en acceptant Marine Le Pen, ils lui confèrent la respectabilité républicaine qui lui manque ; ou bien, en la récusant, ils font d’elle la victime de l’intolérance.

    Qu’est-ce à dire ? Que les partis, tous les partis, du Front national au Front de gauche en passant par l’arc gouvernemental en entier, sont rigoureusement incapables de percevoir, de véhiculer ou de gérer tout changement brusque dans la sensibilité populaire. La France avait déjà connu cela en Mai 68, où, du jour au lendemain, les plus grands des partis se trouvèrent moins influents que le plus petit des groupuscules, et se trouvèrent soudain dépossédés de toute autorité sociale. A la question piège de la participation ou non-participation du Front national, il n’y a qu’une réponse républicaine : c’est le peuple qui défile, et non pas les partis : ceux-ci ne sont pas chargés d’encarter les émotions.

    J’ai parlé de Mai 68. Au vu et au su de ce qui se passe depuis quelques jours, c’est bien à quelque chose d’analogue que nous assistons : des inconnus se parlent, se prennent par la main, se donnent rendez-vous, se rassemblent spontanément. Des gens réputés indifférents aux affaires publiques prennent la parole… et la gardent. La parole politique échappe à ses professionnels et envahit la rue, charriant avec elle la bassesse et le sublime, l’ineptie et l’intelligence, le sursaut du courage et les infiltrations de la trouille.

    Carnavals de la parole

    La France est une grande abonnée à ces carnavals de la parole, à ces saturnales de la politique, où tous les signes, tous les symboles se trouvent inversés pour un temps limité. On a connu cela en Mai 68, en mai 1936, en février 1848, en mai 1789, et auparavant dans ces mouvements de foule que l’Ancien Régime appelait justement « les émotions populaires ». La France est l’ennemie des progressions uniformes et la championne des mutations brusques. Qu’en subsistera-t-il à plus long terme, quand se produira le reflux de la parole ? Sans doute une prise plus directe sur les problèmes que la classe politique met toute son étude à escamoter.

    D’abord, au-delà des émotions, du sang-froid, un refus de l’amalgame. Faire porter sur la communauté musulmane le poids de la responsabilité collective du terrorisme serait une grande erreur et un grand crime : il semble que presque tout le monde l’ait compris. Ensuite une approche plus directe du problème que les politiciens s’efforcent de dissimuler comme les réalités du sexe à l’ère victorienne. Car enfin, c’est parmi les musulmans que se recrutent les islamistes. De sorte qu’il n’y a pas de solution à la question du terrorisme sans une participation active de l’ensemble des musulmans. Nous sommes engagés dans une lutte de longue haleine, que les djihadistes conçoivent comme une guerre inexpiable à l’Occident et à ses valeurs. Ne disons pas trop vite « plus jamais ça » ! Il y aura, hélas, d’autres « ça ». Nous l’avons vu dans cet autre épisode tragique où une policière et des otages ont péri, victimes d’une rage meurtrière qui décourage toute interprétation rationnelle. Chaque mois, chaque semaine, la police déjoue des projets d’attentat de plus ou moins grande ampleur. Sans la collaboration active de l’ensemble des musulmans français, la démocratie française sera exposée demain à des risques considérables.

    Il y faudra aussi du courage. Les journalistes de Charlie Hebdo étaient non seulement des hommes de l’humour, mais des hommes du courage. L’intolérance islamiste, ils l’ont appelée par son nom. Faute de l’avoir fait assez clairement, nous portons tous une part de responsabilité dans leur mort. Ils se sont battus seuls. Ils sont morts seuls. La France réussit très bien les grands enterrements en forme de repentance tardive. S’il est une tradition qu’on voudrait voir abandonnée, c’est bien celle-là.

    Journaliste et écrivain, Jacques Julliard a notamment publié La Gauche et le Peuple, avec Jean-Claude Michéa, Flammarion, 2014

    En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/01/10/un-mai-68-de-la-sensibilite_4553567_3232.html#BBGkI6fCv9me4pll.99
  • Lé 7 janvier 2015, la cause animale a perdu quelques-uns de ses plus fidèles défenseurs

    10888520_781523095272529_2633183291008490582_n.jpg

    10523558_10152989102954291_1752054434592551719_n.jpg

    10891447_10152989103704291_382934344932560644_n.jpg

    10891566_10152989104544291_9046727163267860304_n.jpg

    10897022_10152989104619291_9051781596626186532_n.jpg

    10897113_10152989103369291_4773974517504957932_n.jpg

    10919036_10152989103054291_6988583604284733754_n.jpg

    10922629_10152989103274291_276637503580787337_n.jpg

    10933894_10152955392257557_8140330231155745761_n.jpg

    10896830_802793833127778_6673742961012791505_n.jpg

  • Gloire à nos illustres pionniers !

    o-CHARLIE-HEBDO-facebook.jpg

    Charlie Hebdo est mort parce qu'il incarnait cet esprit de résistance, cet esprit de fronde qui fait tant défaut aux médias actuels, tous soumis à la loi du spectacle et du politiquement correct.
     
    Charlie est mort de ne pas avoir été soutenu par bon nombre de politiques et de journalistes français, il y a deux ans, au moment des caricatures.
     
    Charlie est mort pour avoir osé être libre dans sa parole et sa pensée, pour avoir osé se foutre publiquement des culs-bénis mahométans, les frères jumeaux de nos propres réactionnaires catho-fachos si haïs par la gauche - cette gauche qui a soutenu pourtant les réactionnaires islamo-fachos au nom de l'Autre sacralisé et de l'antiracisme dévoyé.
     
    Nous payons aujourd'hui, et paierons demain, le prix d'un tel soutien naïf et aveugle au pire, à très large échelle.
     
    Charlie est mort.
     
    Vive Charlie !
     
    Méryl Pinque
     
  • Où l'humanité passe, le monde trépasse

    As Many As 690 Species Went Extinct This Week

    690 espèces animales viennent de disparaître cette semaine !

    Selon la revue Nature, les menaces qui pèsent sur la faune du monde entier sont bien pires que ce que nous pensions ! Entre 500 et 36 000 espèces pourraient disparaître chaque année (ou 10 à 690 par semaine).

    Jusqu'à 26 % des espèces de mammifères, 13% des espèces d'oiseaux et 41% des espèces d'amphibiens sont classées comme «menacées» d'extinction par l'Union internationale pour la conservation de la nature.

    Et ici, on ne tient pas compte des espèces que nous n'avons pas encore découvertes.

    La planète a déjà connu 5 extinctions de masse (ce qui correspondait à l'extinction de 75% des espèces existantes à ces moments). Au taux auquel les espèces disparaissent à l'heure actuelle, nous pourrions enregistrer une sixième extinction de masse d'ici 2100.

    Étonnamment, le changement climatique n'est pas la menace majeure. La disparition des espèces est due pour 37% à la surexploitation (chasse et pêche), pour 31% à la dégradation des habitats, et seulement pour 13% à la perte d'habitat. Le changement climatique ne représente que 7 % des menaces totales, mais pourrait jouer un rôle plus important s'il continue à s'aggraver. Au cours des 40 dernières années, nous avons tué la moitié de toutes les espèces sauvages.

    Si nous voulons inverser cette tendance, ce ne seront pas des demi-mesures qui nous sauveront de cette situation de quasi non-retour.

    IL EST PLUS QUE TEMPS D'AGIR.

    Written by Brittany Greenquist

    The journal Nature just published an in-depth look at the threats faced by wildlife around the globe. It seems what we thought was bad is even worse. Estimates suggest that somewhere between 500 and 36,000 species could disappear each year (or 10 to 690 a week).

    While that number spans a large gap, even at the lowest end of the spectrum it’s an ugly picture. It’s further complicated by the fact that the information covers 1.7 million species — so assessing individual threats is virtually impossible.

    1

    What is made clear is that up to 26 percent of mammal species, 13 percent of bird species and 41 percent of amphibian species are listed as “threatened” with extinction by the International Union for Conservation of Nature.

    And that doesn’t even take into account the creatures we haven’t yet discovered. It’s predicted that anywhere from two million to 11 million animals species exist undetected. This is likely the reason for the large gap in estimated extinctions.

    Nature reports that mass extinctions, or the loss of 75 percent of existing species, have happened five times in our planet’s history. At the rate species are currently disappearing, we could potentially experience a sixth mass extinction by the year 2200.

    Surprisingly, climate change isn’t the number one threat towards animals. According to the report, the average decline is a result of about 37 percent exploitation — things like hunting and fishing — 31 percent is from habitat degradation and change, and just 13 percent is from habitat loss.

    Climate change accounts for just seven percent of Nature’s estimation, although it plays a role — along with human use — in habitat changes. However, as climate change gets worse, it could start to play a larger role. In the last 40 years alone, we have killed half of all wildlife — making conservation efforts difficult.

    It will take more than just minor human efforts to reverse or at least slow these estimates, but that shouldn’t stop us from trying.

    This post originally appeared on RYOT.


    Read more: http://www.care2.com/causes/as-many-as-690-species-went-extinct-this-week.html#ixzz3M53hOclv

  • Economie, littérature, même invisibilité des femmes

    lire

    Comment les femmes voient-elles le monde ? Peu nous chaut, semblent dire des magazines économiques et littéraires.


    Sur « les 20 livres qui ont changé votre vie » seulement deux sont écrits par des femmes : le Journal d'Anne Franck et Harry Potter. Voilà la réponse à la question posée par l’émission « La grande librairie » de France 5 à ses téléspectateurs et téléspectatrices (voir le palmarès ici). Bien sûr c’est un vote du public. Mais si les femmes qui écrivent étaient plus visibles, plus facilement éditées et moins caricaturées, les fidèles de l’émission auraient découvert leur talent, les auraient aimées avant ce vote…

    Cache-sexe contre l’oubli

    N’oublions pas que George Sand a préféré prendre un nom d’homme pour éviter que son œuvre ne tombe dans les oubliettes de la littérature et que l’éditeur de Harry Potter a conseillé en un premier temps à son auteure, JK Rowling, de n’inscrire que les initiales de son prénom sur le livre et de rester discrète jusqu’au succès de ses romans. A ce moment-là les fans ont découvert qu’elle était une femme. Il a fallu cacher son sexe pour que les critiques la prennent au sérieux.

    Même invisibilité dans le magazine « Lire ». La rédaction a organisé le prix des 20 meilleurs livres de l’année… et n’a choisi qu’un seul ouvrage écrit par une femme : « Réparer les vivants » de Maylis de Kerangal.

    challenges

    Héritières, compassionnelles ou décoratives

    Côté presse économique, c’est le magazine Challenges qui atteint des sommets cette semaine avec une couverture consacrée à 15 patrons auxquels le magazine a demandé de faire des propositions contre le chômage. Sur les 15, une seule femme… et 14 hommes parmi lesquels certains ont quelques casseroles et autres retraites chapeau. Et cette désagréable impression de mépris se confirme au fil des pages où les femmes sont d’une discrétion à toute épreuve. On y voit ici ou là une héritière, une femme primée pour son action compassionnelle, une DRH en photo format timbre-poste et une PDG qui a l’air d’être là par accident.

    Et à la fin du journal, nouveau club de vieux garçons : un sujet sur « les vrais pilotes de la croissance ». Comme le classement est fait sur les patrons des entreprises du CAC 40, aucune chance d’y voir une femme. Et le magazine se referme sur une page de publicité pour un parfum avec une belle femme habillée en sirène. Sirène oui, dirigeante non.

    Sur son site cependant, Challenges met en vedette Martine Aubry et Anne Hidalgo respectivement maire de Lille et maire de Paris. Elles s'opposent à la loi Macron. Mais le magazine ne peut s'empêcher de faire remarquer qu'elles sont des femmes avant d'être des responsables politiques. Le titre : "Hidalgo et Aubry jouent les Dames de pique" et, en photo d'appel : "les pétroleuses du dimanche soir"... Autant de symboles qui les ramènent à leur sexe. Le point de vue des femmes sur le monde n’intéresse pas ceux qui dirigent les journaux, l’économie, l’édition...

    Lire aussi dans les Nouvelles NEWS

    Pourquoi les femmes journalistes prennent la une

    Notre Editorial

    DOSSIER - Stéréotypes dans les médias, à l'école, dans les jouets, le sport...

    Dossier - Cherche femmes à l'antenne

    http://www.lesnouvellesnews.fr/index.php/cafouillage/66-sexisme-ordinaire/4101-economie-litterature-meme-invisibilite-des-femmes

  • La moitié des animaux sauvages ont disparu en 40 ans à cause de l'homme (L'Express)

    La moitié des animaux sauvages ont disparu en 40 ans à cause de l'Homme

    Par L'EXPRESS.fr, publié le 30/09/2014 à 07:52

    La population de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons a chuté de 52% en 40 ans, selon un rapport du WWF publié ce mardi. Les humains en sont les premiers responsables. 

    Le WWF lance une nouvelle alerte sur le déclin des espèces animales dans le monde.

    REUTERS/Radu Sigheti

    Plus de la moitié des animaux sauvages ont disparu de la surface de la Terre en 40 ans. Tout ça par la faute de l'espèce humaine. Ce constat brutal est au coeur du rapport Planète Vivante 2014 de l'ONG WWF, dernier état des lieux d'une Terre surexploitée. L'édition précédente de cette étude, publiée en 2012, était déjà alarmante. Le constat est cette fois encore plus sombre. 

    "Les différentes formes du vivant sont à la fois la matrice des écosystèmes permettant la vie sur terre, et le baromètre de ce que nous faisons vivre à notre planète", écrit le directeur général du Fonds mondial pour la nature (WWF International), Marco Lambertini. "Et en nous désintéressant de leur sort, nous courons à notre perte", alerte-t-il. 

    Entre 1970 et 2010, l'Indice Planète Vivante -qui mesure l'évolution de 10.380 populations de 3.038 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles, amphibiens et poissons -a chuté de 52 %. "Cette tendance lourde ne donne aucun signe de ralentissement", selon la 10e édition du rapport, pour qui il est encore possible d'agir pour renverser ce déclin et combiner développement et sauvegarde de l'environnement. 

    Les raisons du déclin

    Les zones les plus touchées sont l'Amérique Latine (-83%), suivie de près par la région Asie-Pacifique, et ce sont les espèces d'eau douce qui ont payé le prix fort (-76%) quand les espèces terrestres et marines ont diminué de 39%. 

    Les principales causes de ce déclin sont :  

    • la perte et dégradation des habitats (en raison de l'agriculture),
    • l'urbanisation,
    • déforestation,
    • l'irrigation,
    • les barrages hydroélectriques...),
    • la chasse et la surpêche (y compris les prises accidentelles comme pour les tortues marines),
    • le changement climatique.

    >> Lire aussi: en 240 jours, nous avons consommé ce que la Terre peut produire en 2014 

    Les pays riches, premiers coupables

    A qui la faute? Les pays les plus riches sont globalement ceux dont l'empreinte écologique par habitant est la plus élevée. En 2010, le Koweit arrivait en tête, suivi du Qatar, Emirats arabes unis, Danemark, Belgique, Trinidad et Tobago, Singapour, Etats-Unis, Barheïn et Suède.  

    La France arrivait en 23e position, et en avant-dernière position figurait la Chine, qui détient néanmoins la première place pour son empreinte totale, devant les Etats-Unis et l'Inde. 

    "L'utilisation des ressources et des services écologiques des pays à hauts revenus est cinq fois plus élevée par tête que dans les pays à bas revenus" et donc, pour maintenir leur niveau de vie, les pays riches ont largement recours à la biocapacité des autres, explique le WWF.  

    Si nous vivions tous comme les Qataris, il faudrait 4,8 planètes, 3,9 si nous étions tous Américains, et 1,4 si nous étions tous Sud-Africains, estime l'ONG.

    Glaçant. 

    Avec

    http://www.lexpress.fr/actualite/societe/environnement/la-moitie-des-animaux-sauvages-ont-disparu-en-40-ans-a-cause-de-l-homme_1603025.html?xtor=EPR-181-[20140930083741_40_nl_lexpress_quotidienne_8186_000S17]-20140930-[______________________La_moitie_des_animaux_sauvages_ont_disparu_en_40_ans_a_cause_de_l_Homme___________________002DZBF]-[RB2D106H0014XURQ]-20140930064200
  • Retour sur les actions devant le Salon de l'Agriculture : et la dignité des victimes dans tout ça ?

    94096618_o.jpg

    Intéressant article décidément que celui de JP Géné paru dans M le Magazine du Monde du 7/3/2014, qui met en lumière à son corps défendant les conséquences désastreuses d'un certain "militantisme" spectaculaire en vogue, aux antipodes du respect des animaux nonhumains, et dont le dernier Salon de l'Agriculture fournit un exemple saisissant.

    Il appelle les deux réflexions suivantes :

    1) Voilà ce que c'est que de ne pas présenter le véganisme comme principe intangible et d'accepter n'importe qui dans ses rangs (des végétariens par exemple, qui par leur régime alimentaire nuisent gravement aux animaux qu'ils prétendent défendre) : les journalistes - parmi lesquels JP Géné qui confond allégrement ce qu'il appelle et orthographie les "vegan" (n'a-t-il pas encore compris que le mouvement avait enfin gagné la France ?...) avec des "végétariens militants" - se perdent ensuite dans les définitions  et ce n'est pas leur faute : L214 et consorts auront tout fait pour.

    2) Certaines "actions" déplorables (voir photo) menées par les groupes de "droits des animaux" (!) susmentionnés portent gravement atteinte à la dignité des animaux.

    Brandiraient-ils en effet, ces fiers militants, de vraies têtes humaines dans des rassemblements pour les droits humains ?...

    Ne cherchez plus l'erreur : vous venez de la trouver... avec JP Géné lui-même, un comble !

    Conclusion : il y a d'un côté les végans abolitionnistes dont nous faisons partie, qui condamnent ce genre de mascarades macabres et voyeuristes, et tous les autres qui usurpent le nom de "végans", qui ne condamnent pas de telles actions, mais les mettent sur pied et les encouragent.

    Voici le paragraphe de l'article en question :
     

    "Les vegan (végétariens militants) n'y étaient pas conviés.

    Début février ils avaient organisé place de la Bastille un "banquet troublant", avec de vraies têtes de veau, d'agneau ou de porc pour dénoncer le meurtre des animaux.

    Devant le hall 3, ils ont renoncé au "banquet" - les éleveurs auraient pu se fâcher  -, se contentant de brandir têtes de bétail et pancartes proclamant : "Aujourd'hui les caresses, demain l'abattoir".

    A noter un débat passionnant au sein du mouvement à propos de l'utilisation d'animaux morts dans ces happenings.

    Comment peut-on être veganet congeler une tête ?

    Comment peut-on être vegan, ouvrir la porte d'un congélateur et y placer une partie d'un être assassiné ?

    Que sont devenues ces têtes ?

    Ont-elles été enterrées dignement ou bien simplement jetées à la poubelle ?, s'interrogent certains amis des bêtes qui voient dans cette théâtralisation une insulte fondamentale à la dignité animale.

    Graves questions, à méditer au moment du pot-au-feu."

    ... et ma lettre à JP Géné :

    Monsieur,
     
    Je prends aujourd'hui connaissance de votre article "Label et les bêtes".
     
    Vous écrivez que les "vegan" sont des "végétariens militants" : absolument pas.
     
    Les végans (le terme s'est francisé, dérivant de l'anglais "vegan"/"veganism") sont des personnes dont le mode de vie exclut l'ensemble des produits d'origine animale. Cela recouvre tous les aspects de l'existence, de l'alimentation à l'habillement en passant par les loisirs, etc.
     
    Le végétalisme, lui, ne fait référence qu'à l'alimentation. Un végétalien peut ainsi porter, par exemple, du cuir ou de la soie, ce qui ne fait pas de lui un végan.
     
    Un végétarien, pour sa part, n'est pas un végétalien (moins encore un végan...) puisqu'il consomme des oeufs et/ou des produits laitiers.
     
    Un végan, enfin, n'est pas forcément militant...
     
    Bref, je vous renvoie au site de l'association Vegan.fr : http://vegan.fr/ qui explique ce qu'est le véganisme. [...]
     
    Pour nous autres végans abolitionnistes ou éthiques (expressions synonymes), les actions pratiquées par certains groupes dits de "droits des animaux" et comportant des mises en scène macabres avec cadavres ou têtes d'animaux véritables sont révoltantes.
     
    Permettez-moi à ce titre de vous remercier pour avoir mentionné à la fin de votre article l'opposition radicale d'une partie du mouvement animaliste (des végans abolitionnistes en premier lieu) à ce type de manifestations qui sont, en effet, "une insulte fondamentale à la dignité animale".
     
    Cordialement,
     
    Méryl Pinque
  • La corrida fait débat au Parlement : les députés prennent enfin la mesure de cette cruauté (Nouvel Obs)

    Etre contre la corrida, c'est comme être contre la chasse : ça ne mange pas de pain.
     
    C'est facile, dans le vent, non contraignant.
     
    Ca permet de se sentir bon, dans l'air du temps, progressiste, à peu de frais.
     
    A quand la cohérence (y compris dans les rangs de la "protection animale") et une mobilisation contre TOUTES les formes d'exploitation animale ?...
     
    Car ce qui se passe dans les arènes à ciel ouvert, se passe aussi derrière les murs des abattoirs.
     
    Mais reconnaître cette vérité implique de devenir végan.
     
    Voilà pourquoi ça traîne des pieds.
     
    Et Messere Gaster est toujours roi.
     
    M. P.
     
    ***
     
    Publié le 12-12-2013 à 12h10 - Modifié à 12h10
    Par 
    Juriste

    LE PLUS. Les dernières corridas de la saison 2013 n'auront pas eu lieu. Elles ont été annulées suite à des manifestations de militants anti-tauromachie, alors que, dans le même temps, plusieurs propositions de loi pour son abolition ont été défendues au Parlement. Assiste-t-on à un revirement de situation sur cette question ? C'est en tout cas synonyme d'espoir pour Muriel Fusi, juriste et militante pour les droits des animaux.

    Édité par Rozenn Le Carboulec  Auteur parrainé par Christophe Marie

     

    Le torero espagnol David Mora lors des fêtes de Bayonne, le 31/08/2013 (F.DUPUY/SIPA)

    Après un été riche en manifestations, avec notamment une action "d'interposition" le 24 août 2013 à Rion des Landes et qui s’est terminé par trois annulations de corridas (les samedis 23 novembre et 30 novembre 2013 à Lunel et à St Laurent d’Aigouze), les parlementaires semblent avoir pris la mesure de l'impatience ressentie par les Français et de leur saine colère face à l'indifférence morale à l'égard des taureaux dits de combat.

    Une déferlante parlementaire contre la corrida

    Pas moins de quatre propositions de loi pour l’abolition de la corrida ont donc été enregistrées cet automne à l’Assemblée nationale et au Sénat à l’initiative :

    - des sénateurs Roland Povinelli et Roger Madec (PS) le 7 octobre 2013,

    - de la députée Laurence Abeille (EELV) le 10 octobre 2013,

    - du député Damien Meslot (UMP) le 6 novembre 2013,

    - de la députée Geneviève Gaillard (SRC – Parti socialiste, républicain et citoyen) le 5 décembre 2013.

    On assiste en quelques mois à une déferlante parlementaire favorable à l'unification du régime juridique de la corrida dans le code pénal. L’article 521-1 du même code qui punit les sévices graves et actes de cruauté sur animaux de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 euros d’amende, établit en effet en son alinéa 7 une exception au profit de la corrida et des combats de coqs "lorsqu’existe une tradition locale ininterrompue".

    Alors que leur souffrance est démontrée par tous les scientifiques, les taureaux peuvent donc être torturés en toute impunité dans le tiers sud de la France uniquement, au prix d’une exception juridique inédite dans le code pénal.

    La question de la protection de l'enfance

    La Question prioritaire de constitutionnalité, tranchée le 21 septembre 2012 par le Conseil constitutionnel, a permis de mettre en évidence aux yeux du public le malaise qui entoure cette exception pénale, véritable ovni juridique qui justifie "l'exception corrida" par la tradition, alors qu'on ne compte plus les traditions cruelles qui n'ont pas résisté à l’épreuve du progrès moral.

    Outre la question du martyr des taureaux, le débat autour de la corrida soulève la question de la protection de l’enfance. Comment en effet ne pas s’inquiéter pour ces enfants parfois très jeunes (nous en avons été témoins à Rodilhan le 8 octobre 2011 et à Rion des Landes le 24 aout dernier) qui assistent aux corridas dans les gradins des arènes alors que pour le CSA la diffusion de telles images à la télévision nécessite une signalétique de catégorie II (déconseillé aux moins de 10 ans) ?

    Cette inquiétude est partagée par de nombreux spécialistes de l’enfance comme Hubert Montagner, ancien directeur de recherche à l’INSERM, qui estime que "Les blessures portées au taureau avec les banderilles puis l’épée, le sang qui coule, les conduites désespérées du taureau pour échapper aux souffrances menant à la mort de l’animal perturbent de très nombreux enfants" et "peuvent être ressenties comme un véritable traumatisme".

    Plus grave, en France une demi-douzaine d’écoles taurines (soutenues financièrement par les mairies) enseignent à des enfants de moins de 10 ans les secrets de la torture tauromachique sur de jeunes veaux.

    Ce débat dépasse le cadre du droit des animaux

    Les français ont également de quoi être scandalisés par les subventions offertes par les collectivités locales à la tauromachie. Ainsi en 2010, le Conseil général des Bouches du Rhône aurait acheté pour 63 255,00 euros de places pour assister aux corridas de la féria d’Arles. Et en décembre 2011 à Bayonne, la saison taurine qui s’achevait révélait un déficit de 400.000 euros, portant à près d’un million d’euros sur cinq ans le coût public de la temporada. Mais ce n’est pas tout puisque des centaines de millions d'euros émanent également de toute l’Union Européenne pour être versés à trois États (France, Portugal, Espagne) et soutenir une activité illégale dans la totalité des vingt-quatre autres.

    Le débat dépasse donc le cadre de la protection animale en touchant à la protection de l’enfance et à la gestion de l’argent public. Ce sont autant de raisons d’abolir la barbarie des arènes.

    Aujourd’hui, chacun d’entre nous peut agir en prenant rendez-vous avec son député (quelle que soit son étiquette politique, ces différentes propositions de loi d’origines politiques diverses ayant ouvert un champ très large) et en invoquant ces arguments auprès de lui pour tenter de briser le verrou mis par certains aficionados au gouvernement (quelques jours avant la décision du Conseil constitutionnel, Manuel Valls déclarait vouloir préserver la culture de la tauromachie).

    C'est à cette condition que l'abolition de la corrida, devenue enjeu électoral, fera progresser la dignité humaine, car il est inconcevable au XXIe siècle que l’humain se délecte encore de la torture et de la mise à mort publiques d'un animal.

     http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1053990-la-corrida-fait-debat-au-parlement-les-deputes-prennent-enfin-la-mesure-de-cette-cruaute.html

  • Tristes salops

    http://343connards.fr/images/thumbs/8.jpg

    Des têtes connues, de près ou de loin...

    Je m'étonne que certains, dans le lot, aient signé ce lamentable, honteux et grotesque torchon.

    J'ai choisi de mettre Caubère l'aficionado en photo : se délecter de la torture des uns et de l'esclavage des autres, rien que de très "normâle" décidément.

    Tristes salops.

    Tou-te-s derrière l'initiative http://343connards.fr/ !

    "Réponds à ton connard ! Alors clique !

    Nous offrons la possibilité d'une sorte de droit de réponse à ce qui entend s'instituer comme une offense permanente à la dignité des femmes, prostituées ou non.

    Nous nous révoltons de voir que des hommes usent de leur stature publique pour faire parler d'eux contre la cause des femmes et nous entendons leur montrer que, nous aussi, citoyens, citoyennes, nous avons le droit d'être entendus.

    Enfin, nous défendons le fait de pouvoir appeler connards ceux qui se sont eux-mêmes érigés en "salauds" sans pour autant faire appel à la haine.

    Lassés du machisme ordinaire chronique, nous avons décidé de ne plus le laisser passer.

    Dans les médias, dans la publicité, en politique.

    Ce site est une nouvelle pierre, il y en aura d'autres."

    http://www.huffingtonpost.fr/2013/10/31/manifeste-343-salauds-connards-repondre_n_4180491.html

  • "Va faire chauffer la marmite dans la grotte" (Michel Guerrin pour Le Monde)

    http://s1.lemde.fr/image/2013/10/25/534x267/3503013_3_f916_la-chef-d-orchestre-laurence-equilbey-a-paris_ca01277293bffbf003c488837195bead.jpg

    La chef d'orchestre Laurence Equilbey à Paris, le 1er octobre 2013. | AFP/JOËL SAGET

    Dean Snow est un anthropologue audacieux. Pour lui, les auteurs des peintures ornant les grottes préhistoriques seraient des femmes. Le chercheur américain, qui a étudié huit sites en France et en Espagne, se fonde sur la taille des doigts et des mains imprimés dans la pierre. Les détails sont à lire dans Le Journal du dimanche du 20 octobre.

    Peut-être est-ce farfelu. Mais ce qui compte, c'est que pas grand monde n'a envisagé l'hypothèse. En tout cas, pas le préhistorien Jean Clottes, qui répondait ceci, en 2011, déjà dans Le Journal du dimanche : « Ce n'est pas impensable. Mais pour ma part, je ne vois pas des femmes peindre des grands tableaux de chasse. La grande chasse est une affaire d'hommes… »

    La chasse, une affaire d'hommes, et la cuisine une affaire de femmes. Les préjugés ont la vie dure. Notamment dans la culture. Imagine-t-on une femme chef d'orchestre, metteur en scène d'opéra, peintre ? Pas vraiment, puisque les statistiques montrent qu'on est loin de la parité dans la création. Plus loin encore que dans la politique ou le monde de l'entreprise.

    Deux premiers rapports sur la question ont été rendus au ministère de la culture en 2006 et 2009 par Reine Prat, chargée de mission sur la question. Quelques chiffres ont fait l'effet d'une bombe : « 84 % des théâtres cofinancés par l'Etat sont dirigés par des hommes ; 97 % des musiques que nous entendons dans nos institutions ont été composées par des hommes ; 94 % des orchestres sont dirigés par des hommes. 78 % des spectacles que nous voyons ont été mis en scène par des hommes. » Et ainsi de suite.

    De son côté, la chef d'orchestre Laurence Equilbey a piloté un master mené en 2012 par deux étudiants de l'université d'Evry sur les femmes aux postes de responsabilité dans le spectacle. Sa lecture l'a édifiée : « Je ne pensais pas à un tel désastre. »

    La Société des auteurs et compositeurs dramatiques vient pour sa part de compter le nombre de femmes programmées en France, de septembre 2013 à l'été 2014, dans des spectacles : 17 femmes chefs d'orchestre sur 574, 42 femmes solistes instrumentistes sur 271, 181 metteuses en scène sur 730… Dans certains festivals où vous irez, il n'y en aura aucune. La SACD ajoute : « 81,5 % des dirigeants de l'administration culturelle sont des hommes. »

    Ce sont les arts plastiques qui s'en sortent le mieux. Plus de 30 % des artistes exposés en France sont des femmes. Ce n'est pas glorieux, mais moins piteux que dans le théâtre et surtout dans la musique. Ce qui fait sourire Laurence Equilbey : « Je me sens souvent mieux dans une exposition d'art contemporain qu'au concert. » Chargeons un peu la barque en rappelant que, dans le rapport sur les « pratiques culturelles des Français à l'ère numérique » (ministère de la culture, 2009), on apprend que les deux tiers des romans publiés sont lus par des femmes. Autrement dit, les femmes ont de l'appétit pour se cultiver, pas pour créer.

    LE PROBLÈME DE « LA MATERNITÉ »

    Le vent n'est-il pas en train de tourner ? « Les mentalités bougent, et le sujet ne fait plus rire comme avant », dit Laurence Equilbey. Le Sénat a publié en juin un rapport dans lequel il note une « véritable discrimination » culturelle. Le Mouvement HF se fait de plus en plus pressant, avec son manifeste qui entend « démocratiser la culture par la parité ». Il y a quelques jours, le Syndicat national des entreprises artistiques et culturelles a montré la voie en nommant une femme à sa tête, Madeleine Louarn, directrice du Théâtre de l'Entresort, à Morlaix (Finistère).

    Et puis Aurélie Filippetti fait de la parité un cheval de bataille. La ministre de la culture exige la parité dans les jurys visant à nommer des dirigeants culturels. Et elle vient de rééquilibrer le paysage en nommant Frédérique Bredin à la présidence du Centre national du cinéma, Sophie Makariou à la tête du Musée Guimet, Irina Brook au Théâtre de Nice…

    Ces nominations ont fait grincer. Notamment l'acteur Philippe Caubère, sur le thème : la parité « n'a plus aucun sens dès qu'il s'agit d'art » (Libération daté 15 juillet). Cette réflexion ouvre une question délicate. Il y a plus de 50 % de femmes dans les conservatoires (musique ou théâtre) et plus de 60 % dans les écoles d'art. Pourquoi disparaissent-elles ensuite ? Pourquoi, ajoute Laurence Equilbey, « les filles représentent entre 25 % à 30 % des classes de chefs d'orchestre, mais sont seulement 3 % ensuite à exercer » ?

    Pour le gouvernement, la réponse est claire : les femmes sont discriminées, d'où sa politique de « discrimination positive ». Une autre réponse ouvre un terrain glissant, qui a fait déraper le compositeur en vogue Bruno Mantovani, 39 ans, patron du Conservatoire national de musique, à Paris. Le 3 octobre, sur France Musique, il a listé les raisons qui expliquent le décalage entre apprentissage et vie active pour les chefs d'orchestre : un métier « éprouvant physiquement », qui n'intéresse « pas forcément » les femmes, qui pose le problème de « la maternité ». Ne manquent plus que « l'autorité et la crédibilité » des femmes, et on tient tous les poncifs.

    Mais l'argument le plus souvent entendu chez les décideurs culturels est le suivant : je prends le meilleur, et le meilleur est un homme. Logique, ils sont plus nombreux en place. Laurence Equilbey est favorable à l'excellence, mais elle ajoute : « Pour que les femmes s'aguerrissent, il faut leur donner leur chance. On ne le fait pas. » Elle ne souhaite pas tant une discrimination positive que des « actions positives » envers les femmes. « Sinon, nous resterons dans une culture verrouillée, ce qui donnera un reflet catastrophique de notre société. »

    guerrin@lemonde.fr

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2013/10/25/va-faire-chauffer-la-marmite-dans-la-grotte_3502979_3232.html