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Go vegan! - Page 5

  • Le "lapsus" d'Aymeric Caron

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    Aymeric Caron est devenu abolitionniste, paraît-il. C'est, du moins, ce qu'il prétend.

    Mais Aymeric Caron est-il végan - puisque, faut-il le rappeler (oui, il le faut, plus que jamais !), l'un ne va pas sans l'autre ?...

    Nul ne le sait vraiment. Le mystère demeure et tous les doutes sont permis.

    Il est arrivé, dernièrement, une chose étrange : une interview a miraculeusement été retouchée par les soins de l'intéressé.

    En effet, l'"abolitionniste" Caron, qui vient de sortir un nouveau livre au nom tonitruant, a fait prestement effacer de l'article (mais pas assez vite pour qu'on ne les retienne pas) ces mots qu'il avait pourtant prononcés :

    "Personnellement, je ne suis pas un 'végétarien philosophique' qui refuse la mort. Je suis prêt à manger un poulet rôti si je sais qu’il a été élevé sans souffrance, a pu profiter de son existence de poulet et a été abattu dans des conditions dignes. Dans l’état actuel de la production agricole, même bio, ces conditions n’étant pas réunies, je m’abstiens."

    Alors, végan abolitionniste, Caron ?

    Que nenni !

    Mais un "veggie" pur jus, un "singerien" bon teint, un "flexitarien", un "omnivore compatissant" à l'occasion, bien plus certainement.

  • Il y a trois ans, j'ai tué un veau

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    "Il y a trois ans, j’ai tué un veau.

     

    Juste après sa naissance, je l’ai traîné loin de sa mère qui pleurait et l’ai enfermé dans un caisson en bois. Il avait peur… il était perdu... il tremblait. Mais je l’ai mis dans ce caisson pour être sûr qu’il ne boirait pas le lait de sa maman… Le lait dont j’ai besoin pour MON fromage, MON yaourt, MA crème glacée.

     

    Je l’ai laissé dans cette boîte pendant huit semaines, en le nourrissant avec une formule de remplacement pas chère. Il vivait dans sa propre crasse et pleurait après sa mère jour et nuit. Alors je l’ai sorti du caisson et charrié dans une pièce. Bien que je l’aie traîné sans ménagement dans ce lieu sordide, il a essayé de téter mes doigts. Il s’est tendu vers moi dans une sorte d’élan d’amour, faisant tout ce qui était en son pouvoir pour combler le vide créé par l’absence de sa maman. C’était pitoyable. Lorsque nous sommes arrivés dans la pièce en question, je l’ai suspendu par la patte arrière et j’ai mis un terme à sa misère. Il a donné des coups de pied pendant une minute ou deux, alors qu’il perdait son sang. Quelques heures plus tard, il a été découpé en morceaux et conditionné en petits paquets bien propres, puis expédié. Le veau. Mmmmm. Tendre veau.

     

    Il y a trois ans, j’ai vu la vidéo me montrant ce veau que j’ai tué. Le fait que ce ne soit pas moi qui l’aie traîné par terre ni qui aie manié le couteau n’a pas d’importance. Je suis celui qui a exigé le fromage, le yaourt et la crème glacée. Et comme par hasard, il y avait quelqu’un, là-bas, qui était plus qu’heureux de me les fournir.

     

    Il y a trois ans, je suis tombé à genoux, j’ai maudit le ciel et l’humanité tout entière, et j’ai hurlé comme je ne l’avais encore jamais fait auparavant. J’ai crié pour ce veau. J’ai crié pour obtenir le pardon, mais personne ne m’a répondu.

     

    Toute ma vie j’avais cru que j’aimais les animaux, et j’avais passé les vingt dernières années à m’abstenir de manger leur chair en raison de cette croyance. Mais jusqu’à il y a trois ans, je ne savais pas que je faisais souffrir encore tant d’entre eux. Je ne faisais pas que leur nuire : je les torturais, je les mutilais, je les privais de la mère dont CHAQUE bébé sur cette planète a besoin. Je les privais de tout semblant de confort ou de joie. Je ne pouvais pas être plus cruel.

     

    Il y a trois ans, lorsque mes hurlements ont cessé, lorsque la haine soudaine, écrasante, que j’éprouvais envers l’humanité a commencé à se calmer, j’ai juré à chaque veau, à chaque poulet, à chaque cochon, à chaque dinde, à chaque poisson, à chaque crevette, et à tous les autres animaux que j’avais consommés dans ma vie, que, cette fois, j’en avais terminé. J’en avais TERMINÉ. La vérité m’avait été cachée depuis si longtemps. Mais maintenant, je savais. Bon Dieu. Maintenant, je savais.

     

    Il y a trois ans, de végétarien je suis devenu végan. Je ne peux pas changer le passé. Mais je peux apprendre de lui. Je peux apprendre comment et pourquoi cette horrible vérité m’a été dissimulée pendant si longtemps. Je peux faire en sorte que ces menteurs paient pour m’avoir contraint à être si cruel, si longtemps. Je peux le leur faire payer en disant aux autres la vérité… D’autres que je connais, et dont je sais qu’ils se soucient des animaux autant que moi... D’autres que je connais, et dont je sais qu’ils ne veulent pas tuer ce veau. Je suis végan, maintenant et pour toujours. Pour le reste de ma vie, je parlerai au nom de ce veau. Je passerai mon existence à expier mes fautes envers lui, à faire en sorte que sa vie ait un sens. Je n’ai jamais voulu te faire de mal. Je ne pourrai jamais te nuire à nouveau."

     

    Texte de Jeff Rosenberg.

    Partagé sur Let The Animals Live, Israël.

    Site web : http://www.letlive.org.il/eng/

  • Abattoirs : pourquoi finissent-ils toujours par rouvrir ?

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    L214 révèle régulièrement, depuis un an, la réalité des abattoirs. Ceux-ci ferment quelque temps, puis finissent par rouvrir.

     

    Pourquoi ?

     

    Parce que ce sont les consommateurs les responsables : pas de demande en produits d'origine animale (viande mais aussi lait, oeufs, cuir, laine, fourrure, etc.), pas d'offre.

     

    Tant que la consommation ne baissera pas, aucun abattoir ne fermera, car toujours il faudra alimenter la demande.

     

    Il est facile de montrer du doigt les bourreaux. Il l'est moins de se dire que si les bourreaux existent, c'est par sa faute.

    Le véganisme est le seul mode de vie garantissant aux animaux leurs droits fondamentaux : droit à la vie, à la liberté, à la dignité, à ne pas être torturé.

     

    Malheureusement, en dépit de tout ce que les gens savent désormais grâce aux associations et aux médias qui relaient les scandales les uns après les autres, rares seront ceux qui ne se montreront plus lâches devant un yaourt ou un morceau de fromage, ou de beaux mocassins en cuir.

     

    L'être humain est un être ancré dans la toute-puissance et le désir de jouissance. Aucune horreur perpétrée sur les animaux qu'on lui exposera ne l'empêchera, semble-t-il, de continuer à les faire souffrir et mourir pour lui.

     

    L'espoir ne subsiste, comme toujours, que dans la prise de conscience d'une minorité éclairée.

  • Et pourtant, l'humanité persiste et signe...

  • Comment signaler une publicité sexiste (Florence Montreynaud)

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    À vos stylos, contre, par exemple, Côté Viande, qui allie le sexisme au spécisme le plus immonde !

    COMMENT SIGNALER UNE PUBLICITÉ SEXISTE (par Florence Montreynaud​) :

    1) Je vous prie d’écrire aux Chiennes de garde, via le site http://chiennesdegarde.com/. C'est la responsable du blog http://humourdedogue.blogspot.com/ qui relaie désormais les commentaires de publicités sexistes.

    2) Je vous invite à écrire à l’annonceur, car les réactions négatives de la clientèle éventuelle sont prises très au sérieux par le service commercial et la direction. Ils savent que peu de gens écrivent : on considère qu'un message de colère correspond à mille personnes furieuses mais n'ayant pas écrit.

    3) Vous pouvez aussi adresser une plainte à l’Autorité de Régulation Professionnelle de la Publicité (ARPP) 23 rue Auguste Vacquerie 75116 Paris.
    Courriel : contact@arpp-pub.org
    L'ARPP affirme recevoir très peu de plaintes concernant la publicité sexiste : à nous de la démentir !

    4) Il existe aussi un Jury de déontologie publicitaire (JDP), composé de personnalités indépendantes, auprès duquel vous pouvez déposer une plainte, sur le site : http://www.jdp-pub.org/ . Je vous encourage à écrire au JDP, et à transmettre la réponse aux Chiennes de garde.

  • COP21 : l'hypocrisie humaine à son comble

    Afficher l'image d'origine

    MARRE de voir tous ces hypocrites à la télévision et dans la société parler au nom d'une planète qui meurt par leur faute.

    CAR : combien de végans parmi eux (rappelons que l'élevage est l'une des principales causes du réchauffement climatique) ?

    Combien parmi eux ont pris la décision de ne PAS faire d'enfants (7,5 milliards de pollueurs et d'assassins d'animaux, combien demain ?) ?...

    ENGAGEZ-VOUS VRAIMENT, arrêtez de blablater.

  • COP21 : sans un véganisme généralisé, la planète n'a pas d'avenir (mais le direz-vous ?)

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  • Hommage à Mrs Coby

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    Hommage à Mrs Coby, dont la famille a caché des juifs à Amsterdam pendant l'holocauste.

     

    Elle a 88 ans sur cette photo. Elle est végétarienne depuis sa naissance et végétalienne depuis 35 ans.

    Être omnivore, cela signifie participer directement au meurtre de 65 milliards d'animaux terrestres et de 1000 milliards d'animaux marins par an, sans aucune nécessité puisque nous savons désormais que la consommation de produits d'origine animale n' est pas nécessaire à notre survie.

     

    Pire, ces mêmes produits d'origine animale sont responsables d'une grande partie des maladies dites "de civilisation".

    Photo prise le 4 mai 2013. Manifestation devant le plus grand abattoir de la côte ouest des États-Unis.

  • La citation du jour : Catherine B., militante végane abolitionniste

    "La plupart des végans que je connais disent regretter de ne pas l'avoir été plus tôt.

    Alors pourquoi certaines personnes veulent-elles prendre du temps pour le devenir ?

    Parce qu'on devient végan quand on a compris que c'est inacceptable de ne pas l'être."

    Catherine B.