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Humeurs - Page 30

  • Ne faites plus d'enfants et passez aux laits végétaux

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    "Chaque année, la planète consomme 20 milliards de litres de lait supplémentaires.

    « Ce qui signifie qu'il faudrait une France laitière de plus par an », explique l'Atla.

    L'Union européenne dans son ensemble, selon la Rabobank, devrait réussir à augmenter sa production de 7 milliards de litres au cours des cinq prochaines années.

    On est donc bien loin du compte.

    Qui peut alors combler l'écart ?

    Les Etats-Unis en bonne partie.

    Ceux-ci ont considérablement accru leurs capacités à l'export depuis dix ans.

    Une montée en puissance liée à la forte hausse de la demande de la Chine et du Mexique voisin."

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202865933419-lait-les-etats-unis-mieux-places-que-l-europe-pour-repondre-a-la-hausse-de-la-demande-582468.php

    Conclusion :

    Et qui c'est qui trinque ?

    Ne faites plus d'enfants et passez aux laits végétaux (http://www.consoglobe.com/laits-vegetaux-alternatives-laits-animaux-3893-cg).

  • Théophile de Giraud, "L'Art de guillotiner les procréateurs", ou la philanthropie véritable

    http://ecx.images-amazon.com/images/I/51cU2Mno0aL.jpg

    Avons-nous le droit de mettre des enfants au monde ?

    Et si oui, sous quelles conditions ?

    Voici les deux questions que Théophile de Giraud s'attache à élucider au fil de ce livre que certains trouveront scandaleux, mais que d'autres jugeront sans doute salutaire dans la radicalité de son questionnement non dépourvu d'humour.

    Il reste à souhaiter qu'après avoir lu ce pamphlet jubilatoire, qui est aussi un redoutable précis de pessimisme, tous prendront enfin au sérieux son exigence d'un surcroît d'éthique dans le geste de donner vie à un enfant.

    Voici donc un ouvrage paradoxal où l'on découvre que l'anti-natalisme est un humanisme...

    http://www.amazon.fr/Lart-guillotiner-procr%C3%A9ateurs-Manifeste-anti-nataliste/dp/2916502009/ref=cm_cr_pr_product_top

    https://www.facebook.com/events/466373600062462/

  • L'humanité n'est qu'un mythe

    Orang Outan - jardin des Plantes - Paris / Flickr CC / http://www.flickr.com/photos/iota_fr/6957191109/

    Orang Outan - jardin des Plantes - Paris / Flickr CC  

    Des femelles orang-outans prostituées : jusqu’où va la maltraitance animale ?



    LE PLUS. Il semble que les mauvais traitements infligés aux animaux n'aient plus aucune limite.

    Exploités et maltraités avec une créativité extrêmement malsaine, de nombreuses espèces sont victimes d'une forme de commerce qui a de quoi laisser pantois.

    Notre chroniqueuse Eve Gratien revient sur des exemples effrayants.

    Édité par Gaëlle-Marie Zimmermann 

    La liste des maltraitances et cruautés infligées aux animaux est bien longue et, que nous le voulions ou non, leur exploitation est une réalité qui rythme notre quotidien sans sembler, pour autant, nous perturber outre-mesure.

    Spécisme : sommes-nous des nazis à l’égard des animaux ?

    Nazisme, un mot qui fait froid dans le dos mais que n’hésitent pas à utiliser les défenseurs de la cause animale dès lors qu’il est question de définir les rapports de force et de domination qu’entretient le genre humain à l’égard des animaux.

    Un terme violent auquel fait notamment allusion Shaun Monson en introduction de son film Earthlings (Terriens) (1), citant l’écrivain et prix Nobel Isaac Bashevis Singer :

    "Dans leur comportement envers les créatures, tous les hommes [sont] des nazis."

    Dans ce documentaire paru en 2005, Monson s’efforce de décrire l’asservissement du monde animal par les hommes et les différentes formes que cette exploitation revêt.

    Partant du postulat que nous – êtres humains et animaux – sommes tous des Terriens, le fait de voir certains Terriens en dominer d’autres en les traitant comme de simples objets, transformables en produits industriels et exploitables à souhait, constituerait une forme de violence comparable au racisme ou au sexisme, fonctionnant selon un schéma identique : privilégier les intérêts des individus d’un groupe au détriment de ceux d’un autre groupe, considérés comme moins puissants et traités comme des objets.

    Ce spécisme ainsi dénoncé revêt des formes toujours plus nombreuses dont certaines ont été citées plus haut.

    Mais alors que l’on pensait peut-être avoir fait le tour de la question en matière d’horreur et de cruautés communément infligées aux animaux, nous voilà en droit de nous poser sincèrement la question suivante : jusqu’où l’homme ira-t-il ?

    Y a-t-il des limites à la cruauté et à l’exploitation que la condition humaine fait subir aux animaux ?

    Toujours plus absurde, toujours plus cruel

    Si nous sommes tous en mesure de pointer du doigt ces pratiques qui heurtent nos sensibilités voire nous révulsent (corridas, élevage industriel, animaux de laboratoires, business de la fourrure…), nous serions bien naïfs de considérer que les diverses maltraitances animales connues à ce jour aient atteint leur paroxysme ou de sous-estimer l’inventivité dont fait preuve le genre humain en matière d’exploitation des animaux.

    Des faits divers sont régulièrement dénoncés, alimentant des groupes de protestation et des pétitions sur les réseaux sociaux et sites de défense des droits des animaux.

    Surenchères dans les prestations de massacres de chatons sur les sites de partage de vidéos, souvenir du scandale de Vargas qui, lors de la Biennale d’Amérique centrale d’Arts visuels en 2007, captura un chien errant et le laissa attaché à une courte corde pendant plusieurs jours au nom de l’art (et que la rumeur accuse d’avoir laissé mourir l’animal dans le cadre de son œuvre), les prétextes censés justifier la maltraitance des animaux sont toujours plus absurdes et les dérives qui en découlent semblent sans limite aucune.

    Il y a quelques mois, c’était au tour des porte-clés "vivants" (2) de faire le buzz : principalement vendus en Chine, ces porte-clés en plastique renferment un petit animal (lézard, tortue ou poisson) ayant la particularité d’être vivant, car s’il se contentait d’être mort et figé dans de la résine, ce ne serait ni assez drôle ni assez cruel.

    Avec ce nouveau must have, les touristes peuvent désormais se réjouir de posséder un porte clés "vivant" mais malheureusement éphémère, avec lequel ils pourront frimer quelques jours jusqu’à ce que le cadavre d’une tortue ou d’un poisson rouge flottant dans de l’eau saumâtre ne les conduise à se mettre en quête d’une nouvelle excentricité du genre.

    A-t-on atteint les limites de la cruauté et de la maltraitance animale avec cet exemple d’animaux réduits à l’état d’objets jetables ?

    Ce serait trop beau.

    Les faits nous prouvent hélas qu’en la matière, l’imagination des hommes est sans borne et n’a d’égal que l’intérêt du profit.

    Des femelles orang-outans prostituées dans des bordels

    Les faits remontent à 2007 mais l’information a été massivement diffusée il y a quelques semaines seulement.

    A Bornéo, une fondation en faveur de la protection des oran-outang a organisé la libération d’une jeune femelle de la race qui venait de passer plusieurs années en captivité, prostituée dans un bordel de campagne.

    La femelle orang-outan a ainsi été victime de sévices sexuels pendant plusieurs années avant d’être finalement libérée, une libération qui aura mis un an à voir le jour et qui aura nécessité l’artillerie lourde (35 policiers armés) tant sa proxénète était peu encline à perdre sa poule aux œufs d’or et ses habitués récalcitrants à l’idée de devoir renoncer à leur bien docile Pony.

    Dans cette affaire où le mot sordide prend tout son sens, l’on apprend comment l’animal vivait enchaîné et était quotidiennement rasé afin de revêtir une apparence plus à même de convenir à sa clientèle et aussi proche que possible de celle d’une femme.

    Maquillée, parée de bijoux et autres artifices censés la rendre plus "humaine", la pauvre femelle orang-outan ainsi séquestrée et prostituée a enchaîné les "passes" quotidiennes pendant des années avant de pouvoir enfin être libérée et prise en charge par l’association indonésienne Borneo Orangoutan Survival Foundation (3).

    Ce fait divers laisse imaginer qu’il est peu probable que le cas de Pony soit isolé et de telles pratiques seraient toujours d’actualité en Indonésie ainsi que dans d’autres pays tels que la Thaïlande où, vraisemblablement, la prostitution infantile semble ne pas suffire.

    Quand j’ai vu Earthlings pour la première fois, j’ai cru perdre définitivement foi en l’humanité et passé trois jours à pleurer et à errer en pyjama (exactement comme la foi où, en classe de 3ème, la prof d’histoire a tiré les rideaux et, dans une salle obscure, nous a diffusé Nuit et Brouillard).

    Quand je suis tombée sur une de ces vidéos de porte-clés poissons, je m’en suis voulu d’avoir eu un poisson en bocal ou d’avoir laissé mourir mes tétards en laissant le bocal en plein soleil (j’avais 9 ans, ça va hein).

    Et puis là, en découvrant cette triste histoire qui bat des records en matière de cruauté et de sordide, autant vous dire que je suis à deux doigts de claquer ma paie sur le site de la fondation de protection des Orang Outans de Borneo, en parrainant des dizaines de bébés singes.

    Il y a des jours où j’aimerais bien avoir encore foi en l’humanité.

    Mais j’ai du mal.

    (1)   Earthlings (2005) : http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220

    (2)   http://ibuzzyou.fr/des-poissons-lezards-et-tortues-vivants-en-guise-de-porte-cles.html

    (3)   http://www.orangutanprotectionfoundation.org/

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/542964-des-femelles-orang-outans-prostituees-jusqu-ou-va-la-maltraitance-animale.html

  • Printemps arabe, hiver des femmes

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    Les droits des femmes ont régressé dans le sillage des révolutions arabes.

    C’est le constat dressé par le Forum international des femmes méditerranéennes.

    Co-organisée par le centre marocain Isis et par la fondation allemande Konrad Adenauer, la sixième édition réunissait une palette d’experts à Fès au Maroc.

    “Se pose maintenant la question de ce qui va venir après, surtout concernant les droits et les libertés des femmes.

    On s’est surtout focalisé sur les sujets politiques et économiques, mais à la fin, il faut aussi s’intéresser à l’avenir des femmes,” rappelle Ellinor Zeino-Mahmalat, de la fondation Konrad Adenauer.

    Les femmes font valoir qu’elles ont fait la révolution au même titre que les hommes.

    Or depuis, les nouvelles constitutions tunisiennes et égyptiennes notamment restent vagues sur leurs droits.

    L’Egypte, par exemple, envisage d’abaisser à neuf ans l‘âge légal du mariage pour les petites filles, de lever l’interdiction de l’excision et de légaliser la polygamie.

    L’Egypte, où les femmes sont de plus en plus souvent l’objet de violences physiques : viols, arrestations, torture et tests de virginité pour les activistes politiques.

    Copyright © 2013 euronews

    (Vidéo sur la page)

    http://fr.news-republic.com/Web/ArticleWeb.aspx?regionid=2&articleid=10319192

  • Inde : la prostitution et la pornographie en cause dans la violence contre les femmes

    http://s2.lemde.fr/image/2013/01/09/534x0/1814576_5_be82_des-etudiants-indiens-manifestent-a-new-delhi_1e1abfdf20f9dea85233e63e34067e4e.jpg

    De Ruchira Gupta

    (Traduit par Martin Dufresne, samedi 5 janvier 2013, 19:23)

    Une notion aussi cruelle que grotesque a fait surface depuis le viol de l'étudiante de 23 ans à Delhi le 20 décembre 2012 - celle que la prostitution devrait être légalisée parce que 'les hommes seront toujours des hommes' et que s'il existe des prostituées, les filles de 'bonnes' familles ne seront pas violées.

    Outre la suggestion très élitiste que des femmes pauvres devraient être sexuellement disponibles pour protéger les femmes des classes moyennes, cette notion constitue une insulte envers la plupart des hommes, qui ne souffrent pas d’un désir sexuel débridé.

    La plupart des hommes ne violeront pas de femmes, s’ils ne peuvent y avoir accès autrement.

    La plupart des hommes, comme la plupart des femmes, savent qu’il existe un temps et un lieu opportuns pour les rapports sexuels et bâtissent des relations en fonction de cela.

    Ils ne voient pas le viol comme du sexe, mais comme de la violence.

    Cependant, la masculinité de la minorité d'hommes qui violent des femmes n'est pas remise en question par leurs semblables.

    Les hommes se taisent, même lorsqu’ils n’endossent pas les actes de violence et de domination sexuelle commis par d'autres hommes.

    Ils s'en tiennent au code d'honneur tacite qui règne entre hommes en dénonçant et en signalant les comportements de violence et de harcèlement sexuel.

    Cette politique masculine a pour effet de donner libre cours au culte de la masculinité qui crée des crimes de suprématie.

    Damini (un pseudonyme) n'a pas seulement été violée mais monstrueusement pénétrée avec plusieurs objets, la mutilant et provoquant en fin de compte son décès, ce qui démontre que les actions des violeurs étaient fondées sur une volonté de domination et de transgression.

    Toute légitimation de la prostitution et de la traite n’aura pour effet que de valider le mythe de la suprématie masculine, multipliant de tels crimes.

    Il ne manque pas de femmes en prostitution.

    Le Central Bureau of Investigation (CBI) reconnaît l’existence de trois millions de femmes prostituées dans notre pays.

    Pourtant les données recueillies par notre Bureau national des statistiques de crimes montrent que les cas de viol ont augmenté de 873 pour cent de 1953 à 2011.

    Il est donc évident que la cause profonde du viol n'est pas un manque d'accès à des rapports sexuels mais une haine pour les femmes et un désir de faire violence à leurs parties génitales.

    En fait, ces données indiquent peut-être que l'existence de la prostitution normalise une culture du viol.

    Les cultures de viol sont nourries par les normes, les attitudes et les pratiques qui banalisent, tolèrent ou même endossent la violence infligée aux femmes.

    Ces cultures sont d’autant plus normalisées lorsque les auteurs d’agressions bénéficient d’une impunité, soit en raison d'un manque de mécanismes juridiques efficaces soit à cause d’une apathie à intenter des poursuites pour les crimes commis contre des femmes.

    Le rôle de la pornographie

    Ces normes misogynes sont même promues par l'industrie du sexe qui en tire des profits énormes.

    L'Inde est devenue le troisième principal consommateur de pornographie dans le monde.

    Des films et des CD pornos sont vendus à tous les coins de rue, ainsi bien sûr que sous formes d’applications de téléphonie et d'Internet.

    Pour beaucoup d’enfants de 12 ans, leur première vision de la sexualité est un personnage de femme qui apparaît sur écran LCD, pénétrée par tous ses orifices, le visage inondé de larmes, mais en réclamant encore plus.

    Ce message socialise beaucoup de garçons à croire que la sexualité est nécessairement affaire de violence et de domination et que, lorsqu’une femme dit non, elle veut dire oui.

    Je serais curieuse de savoir si les enquêteurs ont pensé à demander aux violeurs de Damini si ceux-ci ont déjà visionné de la pornographie et en quelle quantité.

    La réponse à cette question appellera sans doute des mesures correctrices, en plus d’une punition des coupables individuels.

    Elle exigera peut-être un examen attentif d’une industrie du sexe multimilliardaire qui crée certaines notions de masculinité de plus en plus dominantes, plutôt que de servir à contrer la violence et le viol dans notre culture.
    ________________________________________

    Ruchira Gupta est fondatrice de l'organisation Apne Aap Women Worldwide (http://www.apneaap.org/ ), qui travaille à soutenir des femmes en prostitution.

    Liz Ford a consacré une entrevue à son travail abolitionniste le 4 décembre dernier dans The Guardian : "Sex work activist takes aim at 'pimps and johns' of the prostitution trade" - http://www.guardian.co.uk/global-development/2012/dec/04/sex-work-pimps-johns-prostitution

  • Taslima Nasreen : "Je me sens la responsabilité de dénoncer l'islam"

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    Par Monique Atlan et (L'Express), publié le 10/04/2003

    Ses mots sont directs, durs, éprouvants.

    Taslima Nasreen n'aime pas les fioritures.

    Menacée de mort par une fatwa lancée par les fondamentalistes de son pays, l'écrivain bangladaise, qui vit en exil depuis huit ans, dénonce la condition des femmes musulmanes, considérées comme des « êtres de seconde classe » dans les pays où la charia fait office de droit.

    Pour elle, ce n'est pas seulement le fondamentalisme qu'il faut incriminer, mais bien l'islam, le « vrai », et le Coran tout entier...

    On pourra trouver ces propos choquants, objecter que seule une certaine interprétation du Coran est responsable des souffrances infligées aux femmes...

    Mais une chose est avérée: ces souffrances sont bien réelles.

    Et on ne peut pas les ignorer.

    Elle vit désormais en exilée, dans une petite maison près de Stockholm, où trône en bonne place un buste de Voltaire.

    Née en 1962 dans une famille musulmane de Mymensingh, au Bangladesh, Taslima Nasreen a d'abord été gynécologue, avant de se consacrer définitivement à l'écriture, en tant que poète, romancière, essayiste, éditorialiste.

    Son premier roman, Lajja (La Honte), publié en 1994, lui a valu une condamnation à mort par une fatwa qui l'a obligée à quitter son pays.

    La parution, à Dacca, de Rafale de vent, deuxième tome de son autobiographie (à paraître en France fin 2003 aux éditions Philippe Rey), vient d'ajouter une nouvelle condamnation à la prison par contumace.

    Mais rien ne semble entamer sa tranquille et farouche détermination à lutter pour une prise de conscience des femmes dans les pays musulmans.

    Pourquoi est-il important pour vous d'évoquer à nouveau la condition des femmes musulmanes ?

    Partout dans le monde, les femmes sont opprimées par les religions, les coutumes, les traditions.

    Mais là où elles souffrent le plus de nos jours, c'est dans les pays islamiques.

    L'Occident a instauré la laïcité, la séparation des Eglises et de l'Etat, alors que dans la plupart des pays musulmans les femmes sont toujours sous le joug de sept cents ans de charia.

    Des millions de femmes endurent de terribles souffrances.

    Elles sont enfermées, brûlées, lapidées à mort...

    Venant d'une famille musulmane, je me sens la responsabilité de dénoncer l'islam, car les femmes qui y sont soumises n'ont ni les droits ni la liberté qu'elles devraient avoir.

    On leur a inculqué depuis des siècles qu'elles étaient des esclaves pour l'homme, qu'elles devaient suivre le système que les hommes ou Dieu ont créé.

    Sous la charia, les femmes sont considérées non pas comme des êtres humains, mais comme des objets sexuels, des êtres de seconde classe.

    Nous n'avons pas besoin de cette loi, il faut la combattre! 

    De quelle façon votre propre vie illustre-t-elle cette condition féminine ? En êtes-vous un bon exemple ?

    Je le suis.

    J'ai vécu dans une société dominée par les hommes.

    Toute mon enfance, j'ai beaucoup souffert, surtout parce que la tradition m'interdisait de sortir.

    Je devais rester à la maison, pour aider ma mère.

    Celle-ci n'était pas la seule à être opprimée.

    Toutes les femmes l'étaient : mes tantes, mes voisines...

    A l'époque, je ne voyais pas cela comme de l'oppression, mais comme le fruit de la tradition.

    Je ne comprenais pas que l'islam était l'outil du système patriarcal.

    Je vivais dans une société musulmane, dans une famille musulmane, et j'avais l'habitude de voir les femmes enveloppées dans leur burqa de la tête aux pieds, se faire battre par leur mari, qui pouvait être polygame ou qui divorçait quand il le voulait.

    Je pensais alors que, peut-être, ces hommes agissaient mal, que sûrement l'islam ne permettait pas de telles choses. 

    C'est en lisant le Coran que vous avez vu les choses différemment ?

    Oui.

    C'est ma mère qui m'a enseigné le Coran.

    J'avais aussi un maître qui venait à la maison m'apprendre l'arabe pour que je puisse déchiffrer le texte, sans que je le comprenne vraiment.

    Souvent, les femmes ne savent pas ce que dit le Coran, car le texte est écrit en arabe, et dans beaucoup de pays non arabophones on déchiffre l'arabe sans comprendre le sens des versets...

    Mais, à 14 ans, je suis tombée sur un Coran traduit en bengali, et j'ai comparé plus de 12 traductions bengalies différentes...

    A ma grande surprise, j'ai compris que c'était bien Allah qui déclarait les femmes inférieures, qui prônait la polygamie, le divorce uniquement pour les hommes, le droit de battre leurs épouses, l'interdiction faite aux femmes de porter témoignage en justice, l'inégalité en matière d'héritage, le port du voile...

    Oui, Allah permettait tout cela.

    J'ai compris que la condition des femmes musulmanes n'était donc pas un problème spécifique à la société bengalie, mais bien le fait de la loi d'Allah, une loi terrifiante, ou plus précisément de la loi que Mahomet avait faite au nom d'Allah...

    Lorsque j'ai tenté de critiquer l'islam au nom des femmes et de la justice, les fondamentalistes sont devenus fous ; ils n'ont pas accepté de débattre, ils n'ont pas argumenté, ils ont seulement voulu me faire taire et me tuer.

    Ils ont décrété une fatwa que le gouvernement a cautionnée au lieu de les sanctionner.

    Ce n'était pas illégal, puisque le Coran dit que l'incroyant doit être tué : Allah le permet.

    Pour sauver ma vie, j'ai été forcée de me cacher et de quitter mon pays, sachant que beaucoup de gens me soutenaient mais ne pouvaient le dire publiquement. 


    Est-ce vraiment le Coran qui est responsable, ou les fondamentalistes qui l'interprètent à leur manière ?

    Beaucoup de musulmans modernes disent que les fondamentalistes ont tort, que ces derniers ne représentent pas le vrai islam, et que celui-ci n'a jamais prescrit d'assassiner les incroyants.

    C'est faux !

    C'est bien l'islam, le vrai islam, l'authentique islam, qui prescrit de tuer les apostats et les incroyants.

    Cela est explicite dans le Coran.

    Le Coran dit même que l'on peut tuer les juifs et les chrétiens et que, si on se lie d'amitié avec eux, Allah promet l'enfer. 

    Ne serait-il pas plus juste de dire qu'on y trouve des versets contradictoires ?

    Oui, mais c'est uniquement parce que, lorsque Mahomet n'avait pas le pouvoir, il recherchait des alliances politiques avec les non-musulmans.

    Il se voulait tolérant.

    Mais, dès qu'il eut le pouvoir, il changea radicalement et commença à parler de massacrer les non-musulmans...

    Si les fondamentalistes ont voulu me tuer, c'est parce qu'ils veulent vraiment appliquer le vrai islam.

    Ils sont l'islam authentique.

    Les musulmans qui souhaiteraient voir les femmes libérées sont en contradiction avec leur doctrine : Allah ne les aurait pas acceptés.

    Le Coran le dit clairement, et ce sont les paroles d'Allah lui-même :

    "Les hommes ont autorité sur les femmes du fait que Dieu a préféré certains d'entre vous à certains autres, et du fait que les hommes font dépense, sur leurs biens, en faveur de leurs femmes.

    Les femmes vertueuses sont obéissantes... celles dont vous craignez l'indocilité, avertissez-les !

    Reléguez-les dans les lieux où elles couchent !

    Frappez-les... (4.34)." 

    Que dit-il de la vie sexuelle des femmes ?

    L'islam considère la femme uniquement comme un objet sexuel, un objet sale comme de la merde, car le Coran dit textuellement :

    " Ô vous qui croyez, si vous êtes malade ou en voyage, si vous avez été en contact avec vos excréments ou que vous ayez touché une femme et que vous n'ayez pas d'eau, recourez à du sable [avant de prier] (4.43)."

    Il dit aussi :

    " Vos femmes sont un champ de labour pour vous.

    Venez-y comme vous voulez."

    Donc, quand les hommes veulent et comme ils veulent !

    Que la femme veuille ou non, la question n'est jamais posée !

    Les hadith précisent que deux catégories de prières n'atteignent jamais les cieux : celles de l'esclave en fuite et celles de la femme qui se refuse la nuit à son mari... 

    Et le voile ?

    Il faut savoir que le voile existe uniquement parce que Mahomet était très jaloux de ses amis qui venaient lui rendre visite et regardaient Aïcha, sa femme.

    Il ne pouvait tolérer cela.

    C'est alors qu'il dit avoir reçu une révélation d'Allah lui disant que les femmes devaient se couvrir face au regard des hommes.

    Il imposa donc le voile à Aïcha, et par extension à toutes les femmes.

    Réalisez aussi que Mahomet a pris Aïcha pour femme quand elle avait 6 ans !

    Ce qui est, bien sûr, un abus d'enfant.

    Oui, je pourrais qualifier Mahomet d'abuseur d'enfant.

    Et le voile est, pour moi, le signe de la plus profonde oppression. 

    Réalisez-vous que vos propos peuvent être considérés comme choquants, voire insultants, pour l'islam ?

    Si c'est insulter l'islam que d'affirmer que le Coran est un texte oppressif, alors je peux insulter l'islam.

    Ce qui compte pour moi, c'est l'être humain, et non le texte.

    L'islam n'est pas une personne avec un coeur et des sentiments.

    Ce n'est qu'une création humaine qui date de très longtemps.

    Je pense réellement que l'islam est une torture contre les femmes, une torture que nous devons combattre.

    Mon stylo est ma seule arme.

    Je ne me trouve pas spécialement radicale.

    Je dis seulement la vérité.

    Tout est écrit dans le Coran.

    C'est moi qui ai été choquée quand je l'ai lu pour la première fois, quand j'ai vu que des millions de gens croyaient encore à ce livre horrible.

    Comment est-ce possible si l'on croit aussi à l'humanisme ?

    Je pense que toute personne consciente serait choquée comme moi. 

    Vous n'avez pas peur de parler ainsi ?

    Pourquoi aurais-je peur, puisque je dis la vérité ?

    Même au Bangladesh, je parlais de cette manière, et je n'avais pas peur.

    Le Coran ne dit rien sur la réalité du monde, il ne permet pas la mise en oeuvre des droits de l'homme, de la démocratie, de la liberté d'expression.

    Il est plein d'idées fausses sur l'Univers. 

    Plutôt que la cause de l'oppression, le Coran ne serait-il pas un prétexte dont les hommes se servent pour conserver leur pouvoir sur les femmes ?

    C'est parce que le texte existe qu'ils peuvent s'en servir.

    Si ce texte n'était pas considéré comme provenant d'Allah, intangible pour tous les temps passés et à venir, alors le Coran ne serait pas important.

    En réalité, les fondamentalistes peuvent justifier leurs crimes du seul fait que ce texte est considéré comme saint. 

    Il n'y a donc rien à garder du Coran ?

    Non, parce que maintenant nous connaissons la modernité et les droits de l'homme.

    J'ajoute que, pour moi, il n'y a pas de conflit entre l'Islam et l'Occident, entre la chrétienté et l'islam ; il existe plutôt un conflit entre sécularisation et fondamentalisme, entre pensée logique et pensée irrationnelle, entre innovation et tradition, passé et présent, modernité et antimodernité, entre ceux qui valorisent la liberté et ceux qui ne la recherchent pas.

    Je défends les musulmans partout où ils sont opprimés, en Inde ou ailleurs quand ils sont en minorité.

    Je suis contre la violence.

    La violence n'est jamais une solution.

    Je sais que la plupart croient en l'islam d'abord par ignorance et parce que les politiciens se servent de la religion pour les maintenir dans l'ignorance.

    Ce dont nous avons besoin, c'est d'une éducation éclairée.

    Il y a des siècles, des hommes ont créé l'islam.

    Le Coran peut être considéré comme un document historique.

    Je n'ai jamais dit qu'il fallait le détruire, pas plus qu'il ne faut détruire les hadith !

    On doit le prendre comme un élément de notre histoire passée, mais ne pas chercher à l'appliquer de nos jours. 

    Vous ne pouvez pas nier une certaine évolution de la condition des femmes. On n'est quand même plus au temps du Prophète !

    Bien sûr.

    Mais l'essentiel ne change pas.

    Un exemple: au Bangladesh, avant 1962, un homme qui voulait divorcer devait simplement prononcer trois fois le mot "divorce" pour l'obtenir.

    Depuis la réforme de la loi islamique, il lui suffit d'écrire une simple lettre à l'autorité locale, et le divorce est prononcé.

    Où est la différence ?

    Autre exemple : si un homme veut se marier une seconde fois, il doit demander la permission à sa première femme.

    En réalité, comme celle-ci continue à dépendre économiquement de son mari, elle n'a pas d'autre choix que d'accepter...

    De même, lapider une femme n'est plus légal au Bangladesh.

    Pourtant, cela arrive quotidiennement dans les villages, et les autorités laissent faire: les fondamentalistes répondent simplement qu'ils ne font que suivre la loi d'Allah.

    Pour moi, ces réformes n'ont aucun sens.

    Je veux une révolution. 

    Tout dépend des pays. Au Maghreb, par exemple, les jeunes femmes semblent plus libres que leurs mères.

    Dans certains pays musulmans, il arrive que des femmes aient plus de liberté sexuelle, mais ce n'est pas grâce à l'islam.

    Si elles ont plus de liberté, c'est parce qu'elles l'ont prise !

    Aucune société ne la leur a accordée.

    Il reste que la majorité des femmes musulmanes a toujours peur et ne peut rejeter le système si facilement. 

    Que souhaitez-vous dire à toutes ces femmes ?

    Je voudrais leur faire comprendre qu'elles doivent lire le Coran avec un esprit clairvoyant pour y chercher une quelconque justice.

    Si elles ne la trouvent pas dans le texte (et elles ne la trouveront pas), elles devront cesser de suivre ces règles et commencer à se battre.

    A chacune de trouver la manière de le faire.

    La mienne, c'est l'écriture.

    Je veux simplement les encourager, leur dire que, si nous voulons être plus civilisés, nous ne pouvons plus suivre ces livres qui prescrivent l'inégalité.

    Je veux leur faire prendre conscience que, si elles n'entament pas leur propre libération, alors leurs filles souffriront, elles aussi.

    Peut-être que les femmes d'aujourd'hui ne verront pas l'avènement d'une société laïque de leur vivant, mais il est de leur devoir de la préparer pour les futures générations.

    A celles qui ne se battent pas pour faire cesser l'oppression de ce système patriarcal et religieux, je dis : honte à vous !

    Honte à vous de ne pas protester, honte à vous de conforter un tel système !

    C'est difficile, car il existe une sorte de conspiration qui maintient les femmes dispersées et isolées (dans de nombreux pays musulmans, elles n'ont pas même le droit d'entrer dans les mosquées) et il est difficile pour elles de se rassembler...

    Mais, dorénavant, les femmes doivent conquérir leur indépendance économique.

    Elles doivent se battre pour vivre dans la dignité, en êtres humains.

    Nous avons besoin maintenant d'une éducation laïque, nous avons besoin des Lumières.

    http://www.lexpress.fr/culture/livre/je-me-sens-la-responsabilite-de-denoncer-l-islam_818721.html

  • "Le natalisme contre la nature" par Gérard Charollois (CVN)

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    Toute société souffre de tabous.

    Lorsque nous combattons la chasse, la corrida, certaines infrastructures lucratives pour les oligarques, nous exprimons, trop confortablement pour une avant-garde digne de ce nom, l’opinion de la majorité de nos contemporains.

    Nous ne faisons pas preuve d’audace conceptuelle et notre parole n’est censurée qu’en raison d’une confiscation de l’Etat et des médias par des féodalités malfaisantes.

    En revanche, nous devenons iconoclastes, choquants, violeurs de tabous en affirmant, contre la propagande nataliste, que la croissance démographique est un mal pour la nature et à terme pour l’humain.

    Plus les hommes seront nombreux, plus il faudra urbaniser, artificialiser, plus croîtront les besoins en énergie et moins les autres formes de vies conserveront une place sur la terre.

    Quant aux hommes, la qualité de la vie s’altérera, lorsque l’Europe ne sera plus qu’une vaste mégapole sillonnée d’axes de transports, transformant ce que la mode appelle « l’environnement » en un permanent enfer urbain.

    La biodiversité aura disparu et ce d’autant que trop d’humains se révèlent intolérants à toute autre forme de vie.

    Observez l’attitude irrationnelle et haineuse de trop de gens envers les deux ou trois espèces parvenant à survivre dans les villes hostiles à la nature.

    Nos contemporains aiment les jardins bien rangés, les parcs aseptisés, la belle nature à la télévision ou sur les photos de vacances.

    Mais ils ont peur des maladies véhiculées par les pigeons (pur fantasme), des redoutables sangliers (phobie grotesque de l’animal sauvage), et de tous ces êtres de la forêt (menaces imaginaires).

    Malgré quelques velléités de bien faire, malgré les colloques scientifiques et les déclarations pontifiantes des dirigeants de la planète, l’homme se comporte encore en ennemi de la terre.

    La France se glorifie stupidement de son taux de natalité supérieur à celui de tous ses voisins.

    La propagande officielle s’en réjouit sur le thème : « pour payer les retraites de demain ».

    En fait, cela pourrait bien être : pour surcharger les statistiques de pôle emploi.

    Juste avant la dernière guerre mondiale, ce pays s’engagea dans une politique d’accroissement de population avec pour objectif avoué d’augmenter le nombre des poitrines Françaises à opposer aux canons allemands.

    Cette considération fut à l’origine des allocations familiales et du quotient familial.

    Alors que le premier enfant d’une famille est celui qui génère le plus de dépenses, l’Etat ne lui apporte aucune aide.

    En revanche il incite ouvertement au troisième enfant par une majoration des prestations et en offrant une part entière de quotient fiscal.

    Les premiers enfants n’ouvrent droit qu’à une demi-part.

    Le temps des canons révolu reste une culture anthropocentrique poussant à multiplier sans fin l’espèce, jusqu’à un terme que les tenants de cette idéologie seraient bien en peine de définir.

    Que veulent-ils ?

    Une France de cent millions d’habitants, de deux cents millions ?!...

    Pour eux, croître est une finalité qui se suffit à elle-même.

    Les incitations financières ne représentent sans doute pas la cause déterminante de ce taux de natalité trop élevé.

    Le problème est culturel.

    La prise de conscience écologique tarde à éclairer les esprits ici davantage que dans les autres pays européens.

    Quelle place laisserons-nous aux ours, aux loups, aux oiseaux, aux amphibiens ?

    Voilà une question qui n’effleure même pas l’esprit étriqué des natalistes poursuivant leur course folle au toujours plus, leur logique de cellule cancéreuse de la terre.

    Le gouvernement « centriste » n’a pas osé remettre en cause la politique contre-nature en substituant une aide à la personne à un financement de la prolifération.

    La réforme fiscale annoncée est bien une réforme, dans l’acception perverse que les « libéraux » ont su donner à ce mot depuis trente ans.

    Ces publicitaires du Marché corrompent tout, y compris les mots.

    Autrefois, une réforme annonçait plus de droits, plus de protection sociale, un progrès de la justice et de la liberté.

    Un Réformateur, homme de progrès, voulait élever la condition humaine.

    Désormais, quand vous entendrez le mot réforme, tremblez car cela signifie pour vous une régression.

    Donc, le plafonnement du quotient familial n’est qu’une mesurette financière visant à ponctionner des citoyens, nullement oligarques, en se gardant bien de toucher aux incitations au troisième enfant.

    Il fallait instaurer une dégressivité des allocations familiales et leur suppression pour un couple percevant plus de dix mille euros par mois.

    J’entends nos détracteurs me reprocher d’être un misanthrope voulant sacrifier l’humain au reste du vivant.

    Actuellement, c’est l’humain qui sacrifie le vivant.

    Un biocentriste, en condamnant l’anthropocentrisme, fait œuvre de philanthrope.

    Car nous voulons des humains heureux, prospères, hédonistes mais réconciliés avec les autres espèces et sachant partager la planète avec elles.

    Pour sauver la nature et donc pour sauver l’humain, deux conditions cumulatives doivent être réalisées :

    D’une part, l’homme doit aimer le vivant et cesser de l’anéantir.

    D’autre part, la population humaine ne doit plus croître au point d’occuper tout l’espace et de dégrader son propre cadre de vie.

    En modifiant la composition physico-chimique de l’atmosphère, en colonisant la surface de la planète, en exploitant les ressources au point de les épuiser, en générant des pollutions immenses, l’homme crée une ère nouvelle que les scientifiques appellent « anthropocène ».

    Cette situation inédite exige une mutation de responsabilité incompatible avec les vieilles billevesées du « croître et multiplier ».

    Disons :

    Oui, à l’amélioration

    Constante de la vie, aux vrais progrès, ceux qui font reculer la souffrance, l’angoisse, la mort.

    Non, à la croissance sans autre but que le quantitatif et le profit !

    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE
    MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
    POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.
    www.ecologie-radicale.or

  • Retour sur la mort de Clément Méric

    Red and Brown - Mark Rothko

    Rothko, Red and Brown, 1957

    Globalement d'accord avec l'article http://www.vegactu.com/actualite/la-mort-de-clement-meric-un-seisme-dans-le-milieu-animaliste-7764/ même s'il méconnaît naïvement et dangereusement la violence de l'extrême-gauche pour ne voir que celle de l'extrême-droite (je parle là d'un point de vue général et non particulier).

    Il est donc urgent de relire, par exemple, Soljenitsyne et son Archipel du goulag, ou encore Bronislaw Geremek, pour voir de quoi il retourne et ne plus assimiler systématiquement l'extrême-gauche au bien et l'extrême-droite au mal, alors que, dans les faits, ces deux extrêmes se rejoignent et ont provoqué la mort de millions de personnes.

    Par ailleurs, et même si je condamne absolument les idées, le racisme et l'antisémitisme des JNR, de Troisième Voie et des groupes apparentés, il est évident qu'une critique de l'islam est permise et nécessaire dans un cadre progressiste : critiquer une religion, quelle que soit cette religion, est un devoir.

    La religion n'est pas une race, et sa critique n'est donc en rien du racisme.

    Tous les Arabes ne sont pas des musulmans.

    Certains sont agnostiques ou athées.

    Assimiler la critique de la religion à du racisme, c'est nier la liberté d'expression, et c'est faire de tous les Arabes des musulmans "par essence", ce qu'ils ne sont évidemment pas.

    Enfin, au nom des droits des animaux, la condamnation du halal et du casher, non évidemment dans une visée raciste, mais bien dans une vision antispéciste et progressiste, est un devoir moral.

    Ces pratiques doivent être combattues au même titre que les autres types d'exploitation.

    Ce n'est pas parce qu'elles sont le fait des musulmans ou des juifs qu'elles en deviendraient miraculeusement acceptables au nom d'un politiquement correct veule, coupable et complice du pire.

  • PETITION / Encore plus de 92000 signatures nécessaires pour abolir la zoophilie dans tous les Etats américains

    http://d22r54gnmuhwmk.cloudfront.net/photos/6/hb/yy/DlhBYYttNWmbHKf-556x313-noPad.jpg

    Diffusez et partagez en masse SVP.

    Merci au nom des victimes.