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Humeurs - Page 28

  • La citation du jour : Milan Kundera

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    "Il n’y a aucun mérite à bien se conduire avec ses semblables. [...]

    La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l'égard de ceux qui ne représentent aucune force.

    Le véritable test moral de l'humanité (le plus radical, qui se situe à un niveau si profond qu’il échappe à notre regard), ce sont les relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux.

    Et c’est ici que s’est produite la faillite fondamentale de l’homme, si fondamentale que toutes les autres en découlent."

    Milan Kundera, L’insoutenable légèreté de l’être, Paris, Gallimard, coll. Folio, 1984, p. 420-421.

  • Le saviez-vous ?

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    Préparation des taureaux pour la corrida :

    - Les yeux : enduits de vaseline pour désorienter l’animal.

    - Les membres : enduits d’essence de térébenthine qui lui procure des brûlures insupportables, dans le but de l’empêcher de rester tranquille.

    - Les testicules : dans lesquels on insère des aiguilles cassées dans le but de l’empêcher de s’asseoir ou de s’affaler.

    - Les naseaux : dans lesquels du coton est enfoncé et descend jusque dans la gorge dans le but de rendre plus difficile la respiration de l’animal.

    - L’échine, les reins : auxquels sont infligés des coups de pieds et de planches. Ces coups ne laissent aucune traces. Juste avant de rentrer dans l’arène, il peut arriver que l’on laisse tomber une trentaine de fois sur l’animal immobilisé des sacs de sable de 100 kg.

    L’usage en dose massive de tranquillisants, d’hypnotisants, voire même de sprays paralysants (identique à ceux utilisés par les forces de l’ordre et altérant la vue) a également déjà été constatée.

    Maintenant… le « spectacle » peut enfin commencer.

    QUELLE MASCARADE !

    Des infos, des images, des chiffres pour informer...

  • Interview de Patric Jean, porte-parole du réseau ZéroMacho, à propos des "sexboxes" de Zürich

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    Eric Delvaux : (…) alors que s’ouvrent aujourd’hui à Zürich en Suisse les premières sex-boxes, on dit aussi sex-drive, où le client vient chercher une prostituée sans sortir de sa voiture. (…)

    Comment définir ce concept de sex-drive ?

    Patric Jean : Oh, c’est très simple, c’est comme quand vous allez avec votre voiture acheter un hamburger.

    C’est un drive-in.

    A part que là, dans un petit box dans lequel vous garez votre véhicule, au lieu de recevoir un hamburger, vous recevez une femme (…).

    C'est l'Etat qui reconnaît la possibilité qu'on puisse louer des femmes pour son plaisir, c'est d'une violence inouïe évidemment. (...)

    Ce n'est pas une mafia qui l'organise dans un coin (...)"

    Eric Delvaux : (...) les autorités suisses le disent (...)avec ces sex-drives elles veulent mieux encadrer le secteur, comme mieux sécuriser le secteur. L'argument est connu, que vaut-il dans le fond ?

    Patric Jean : Rien du tout, on sait très bien que dans les bordels des Pays-Bas, d'Allemagne ou d'Espagne, c'est l'enfer, les femmes qui en sortent et qui témoignent racontent simplement l'enfer, la torture, la violence, la brutalité extrême et évidemment un certain nombre de femmes qui sont là absolument contre leur volonté physique, je ne parle pas de leur volonté psychologique, (...) elles sont là forcées avec un chantage qui est exercé sur leur famille et leurs enfants au pays (...).

    Eric Delvaux : La prostitution sans danger, ça n'existe pas ?

    Patric Jean : Mais la prostitution en soi est un danger (...).

    Imaginez (...) c'est d'une violence extrême.

    Si ça, c'est pas de la torture, qu'est-ce que c'est ? (...)

    Aujourd'hui, c'est l'explosion de la prostitution partout avec des sociétés cotées en bourse. (...)

    Le sentiment que la prostitution, ça ramène du pouvoir aux hommes, c'est l'idée qu'on vit dans une société où au coin de la rue on puisse louer une femme, louer le sexe d'une femme. (...)

    On vit toujours dans une société où les femmes prostituées sont des femmes qui sont sacrifiées, qui sont le bas du bas du bas de l'échelle et évidemment ça retombe sur l'ensemble des rapports entre les femmes et les hommes, et encore une fois pas dans un sens égalitaire."

    http://www.franceinter.fr/emission-grand-angle-le-succes-des-stages-de-pre-rentree

  • L'ombre tenace de Peter Singer, philosophe spéciste

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    Il est grand temps de déconstruire Peter Singer et certains pans libertaro-fascistes de sa pensée qui inspire tant de groupes néowelfaristes tels L214.

    Le soi-disant "père des droits des animaux " fait preuve d’un spécisme coupable qu’il importe de dénoncer quand il défend par exemple la zoophilie "douce" ("Heavy Petting", http://www.utilitarianism.net/singer/by/2001—-.htm) ou le droit de manger "occasionnellement" des produits d’origine animale pour peu qu’ils proviennent d’animaux élevés et abattus "humainement" : http://fr.abolitionistapproach.com/2007/03/14/le-luxe-de-la-mort/

    Je laisse  la parole à Cristi Barbelescu :

    Pétition : http://www.avaaz.org/fr/petition/Demandons_a_L214_de_se_positionner_clairement_et_publiquement_contre_la_zoophilie/?ttBojdb

    Zoophilie : à L214 et ses défenseurs – précisions

    Je sens que mon dernier article (lien 1) mérite quelques mises au point. Cela non pas parce que l’argumentation des contradicteurs est pertinente, mais parce que cela suffit de jouer avec l’objectivité et l’honnêteté intellectuelle comme bon nous semble !

    1. Le 8 janvier 2013 quelqu’un publie un message sur le mur Facebook de L214 (lien 2) en leur demandant de se positionner contre la zoophilie. Il s’en suit un long débat (dont voici la copie pdf : lien 3) dans lequel L214 intervient deux fois pour dire :

    « Nous avons la même position qu’Ingrid Newkirk, présidente de PETA :
    "« Peter Singer est un intellectuel, par conséquent il ne raisonne pas en noir et blanc. Il regarde les zones grises entre les deux. »

    Ingrid Newkirk souligne qu’aussi bien Singer qu’elle-même condamnent absolument et sans la moindre équivoque toute recherche de plaisir sexuel avec les animaux impliquant la violence, la contrainte ou la peur." » et

    « L214 s’oppose évidemment à toute violence sur les animaux (qu’ils soient humains ou non humains). Le viol est un acte violent par définition.
    Nous ne souhaitons pas perdre davantage de temps avec des personnes qui ne cherchent que la polémique. 
    »

    Il ne faut pas être expert en communication pour comprendre que condamner « sans la moindre équivoque toute recherche de plaisir sexuel avec les animaux impliquant la violence, la contrainte ou la peur » veut, à l’inverse, dire que la recherche de plaisir sexuel qui n’implique pas la violence, la contrainte ou la peur est acceptable ou tolérable. Osez lire autre chose. Pour voir l’énormité du propos, je vous propose une expérience de pensée : remplacez « animaux » avec « enfants » et dites-moi si la phrase n’est pas inadmissible. Et si elle est inadmissible avec « enfants » elle doit l’être avec « animaux ». Dans ses deux intervention L214 condamne les relations sexuelles avec des animaux seulement s’il y a violence, contrainte ou peur. C’est clair, c’est limpide.

    2. Le lundi 19 août 2013 j’écris à L214 et je leur fais comprendre que je connais leurs propos sur la zoophilie. Je leur demande de prendre les choses en main et de dire publiquement qu’ils sont contre car il faut de la clarté. L214 ne daigne pas me répondre, jusqu’à ce que je publie, le 25 août 2013, son nom. Et là je reçois le mail que je vous copie : 

    « Cristi,
    Vos accusations sont délirantes. L214 est bien sur opposé à la zoophilie.
    L214 le précise par deux fois dans le fil de discussion Facebook dont vous avez soigneusement sélectionné les copies d’écran.
    Prétendez-vous aider les animaux en cherchant à empêcher L214 de travailler? Nous vous demandons de retirer toutes vos publications diffamatoires. Ne nous obligez pas à confier cette affaire à notre avocat, les animaux n’ont absolument pas besoin de cette perte de temps.»

    2. Je réponds que la menace du procès c’est de l’intimidation et que cela ne marchera pas, on ne fait pas taire les « rumeurs » en menaçant. Je leur redemande de prendre publiquement et sans ambiguïté position contre la zoophilie (avec ou sans violence). Pas de réponse à mon mail mais depuis ils copient partout la même faible réponse : « L214 s’oppose évidemment à la zoophilie. Nous vous demandons de retirer toutes vos publications diffamatoires. Ne nous obligez pas à confier cette affaire à notre avocat, les animaux n’ont absolument pas besoin de cette perte de temps. Pour L214. » Donc, toujours pas de communiqué public dénonçant la zoophilie (même sans violence).

    3. Je remarque que dans leur réponse vouloir se positionner contre la zoophilie ou demander à ce qu’on se positionne sur le sujet « est une perte de temps » dont les animaux n’ont pas besoin. Mais, jeunes gens, la zoophilie concerne les animaux puisque beaucoup sont victimes d’abus sexuels ! Une association aussi connue et aimée que L214 ne peut laisser subsister le doute et ne peut surtout pas faire croire que ce sujet ne concerne pas les animaux. Il faut accepter la critique. Ainsi, tout ce que je demande c’est une prise de position publique contre la zoophilie. Cette prise de position je la demande au nom des droits des animaux car personnellement, je n’ai rien à gagner. Mais j’observe que L214 et tous les gens qui m’insultent ont perdu de vue l’objectif qui est, je le répète, les droits des animaux. A lire certains, on se demande si c’est les animaux qu’ils défendent ou une association. Se positionner contre la zoophilie c’est défendre les animaux. C’est ce que j’attends de L214. L’association ne sortira que grandie de ce positionnement public, mais son service de communication est tellement amateur qu’ils préfèrent menacer au lieu de s’exprimer et faire cesser la polémique. S’exprimer publiquement contre la zoophilie rend service aux animaux. M’insulter parce que je demande cela (enfin, parce que je force, puisque je l’ai déjà demandé sans réponse…) c’est défendre autre chose que les animaux, c’est défendre une structure. Chers gens, là, en ce moment, vous faites comme n’importe quel fanatique qui oublie son but mais qui est prêt à tout pour défendre son parti, sa religion, sa secte etc. Si votre but c’est la défense et les droits des animaux, la seule chose à faire c’est de demander à L214 de s’exprimer publiquement contre la zoophilie avec ou sans violence ! N’oubliez pas la cause pour des querelles provoquées par votre attachement irrationnel à une association. Personne n’est intouchable et sur ce sujet L214 a fauté. Soit vous prenez sa défense (au nom de quoi ?) soit vous vous placez du côté des animaux (je parle bien du sujet « zoophilie » et pas d’autre chose).

    3. Je reçois plein de messages d’insulte et je me fais supprimer de certains groupes Facebook dont « Végétariens, végétaliens et omnis en conversion ». Non pas que cela me touche personnellement, mais je suis quand même inquiet de l’état de la réflexion de certains et de leur capacité à regarder les choses avec objectivité. J’ai même reçu des insultes zoophiles, c’est pour dire…

    Pour combattre le spécisme nous devons être objectifs et non pas réagir avec autant d’émotivité irrationnelle. Il faut analyser les sujets et y réfléchir sans parti pris. Et il faut aussi regarder qui dit quoi, cela pourrait éviter qu’on me traite moi, président d’une des rares associations véganes abolitionnistes de France (ce n’est pas une fierté, c’est un fait) de je ne sais quoi et qu’on me soupçonne de toute sorte de choses. Mon association se bat depuis plus de trois ans contre toutes les discriminations (humaines ou animales) et en particulier le spécisme. Si je trouve qu’il est nécessaire qu’une autre association prenne position contre la zoophilie c’est au nom des animaux que je le fais. Si vous comprenez autre chose, je crois que le problème ne vient plus de moi !

    4. Que certains ne profitent pas de leur lecture partisane de mon article pour faire encore une fois la chasse aux anti-fascistes de la cause animale. J’ai parlé en mon nom, je suis assez grand pour l’assumer (contrairement à tous ceux qui m’insultent sans me laisser leur nom) et non pas au nom de l’anti-fascisme végan. L’anti-fascisme, en tout cas, n’est pas une tare, mais une position morale et politique respectable car libératrice.

    5. Je suis surpris de l’ampleur de la mauvaise foi de certains. Mais pas tant que ça finalement. Quand certains sont capables d’excuser le racisme de Bardot parce qu’elle défend les bébés phoques, on comprend qu’ils puissent insulter les gens sans même tenter de comprendre de quoi il s’agit. Mais ce de quoi je suis le plus surpris c’est du silence assourdissant de certains qui, généralement, sont en première ligne quand il s’agit de lutter contre toutes les discriminations. Sur ce coup, pas grand-monde pour oser se lever contre L214. Que dis-je « se lever contre » ? Car je m’en fiche de L214, ce que je veux c’est que les animaux soient respectés. Donc, pas grand-monde pour prendre parti pour les animaux si cela implique de critiquer L214. Ça, c’est plus grave. Et c’est aussi la preuve que là-dedans, mon intérêt est quasi nul vu l’absence de soutien que j’ai. Mais je persiste puisque le but c’est les droits des animaux et pas les droits de Cristi Barbulescu ou les droits de L214 !

    Ainsi j’aimerais bien que tout le monde voie le vrai problème qui n’est pas mon attaque (elle n’a rien de personnel) mais l’ambiguïté inacceptable de L214 sur un sujet très important et qui concerne les animaux !

    6. Pour finir, je le redis, je demande une nouvelle fois à L214 de prendre publiquement et clairement parti contre la zoophilie (fusse-t-elle violente ou pas) sous toutes ses formes possibles et imaginables. Si ce n’est pas fait, je ne fais aucun correctif à ma prise de position. Je laisse, malgré tout, vos commentaires sous mes publications comme des sortes de « droit de réponse ». Mais ils ne sont pas suffisants. Rien ne vaut une mise au point publique. Si cela ne vous va pas et que vous souhaitez rentrer dans des poursuites judiciaires parce que j’ai osé pointer votre incohérence et votre ambiguïté et, qu’au lieu de payer pour combattre le spécisme vous utilisez l’argent de vos militants pour combattre une personne végane antispéciste, on se voit au tribunal les amis. Je pense qu’on pourra bien s’amuser.

    Merci à tous ceux qui soutiennent ma démarche et qui ont compris que l’intérêt des animaux doit être au dessus des intérêts personnels ou associatifs.

    http://mouvementvegan.wordpress.com/2013/08/26/zoophilie-a-l214-et-ses-defenseurs-precisions/comment-page-1/#comment-1113

  • Rion-des-Landes : violences délictuelles le 24 août contre des anticorridas pacifistes

    http://annagaloreleblog.blogs-de-voyage.fr/wp-content/blogs.dir/1538/files/2011/09/49409017.jpg

    La CONVENTION VIE ET NATURE constate que des violences délictuelles ont été commises le samedi 24 août, à RION-DES-LANDES, lors d'un spectacle de corrida, à l'encontre de citoyens pacifiques qui protestaient contre cette infamie.

    Deux militants ont été blessés dont l'un très gravement.

    Ces faits, quels qu'en soient les auteurs, devront être sanctionnés par les tribunaux indépendants des mafias locales.
     
    Que les lâches, ceux qui renvoient toujours dos à dos les agresseurs et leurs victimes, constatent que systématiquement, les blessés sont dans le camp des défenseurs du vivant, des opposants à la cruauté et à la mort spectacle.

    En Europe, d'une part, en France, d'autre part, la majorité des citoyens condamne les actes de cruauté à l'encontre des taureaux et souhaite l'abolition des corridas.

    Ces spectacles dégradants conservent un public très minoritaire, mais il faut rappeler que jusqu'en 1938 les décapitations publiques attiraient des amateurs.

    Ce qui met obstacle à l'abolition des corridas réside nullement dans le nombre des tasts mort, mais dans l'influence des réseaux  entourant ces spectacles. 

    La CONVENTION VIE ET NATURE appelle les parlementaires et le gouvernement à prendre leurs responsabilités en mettant fin à ces séances de tortures animales.

    A défaut, les citoyens mobilisés accentueront la protestation des consciences.

    Gérard  CHAROLLOIS
    CONVENTION VIE ET NATURE

  • La pornographie : une violence bien réelle vendue comme du fantasme

    Stoltenberg pornography

    Avec les moyens technologiques actuels, il serait aisé de réaliser des films pornographiques en images de synthèse.

    Alors pourquoi, aujourd’hui encore, l’industrie pornographique continue-t-elle à utiliser de vraies femmes pour tourner ses films ?

    Pour la simple raison que les consommateurs de pornographie ont besoin de savoir que ce sont de vraies femmes qui ont été humiliées et violentées pour fantasmer.

    Voici la traduction d’une interview dans laquelle Andrea Dworkin parle de l’artifice qu’utilise l’industrie pornographique pour faire passer la pornographie pour du fantasme :

    « (…) la pornographie comme une forme de fantasme.

    En réalité, ils parlent de la prostitution comme s’il s’agissait d’un entraînement au fantasme.

    Et cela fait partie de l’effort des pornographes pour cacher ce qu’ils font en réalité, d’encourager l’usage du mot « fantasme » à la place des véritables comportements qui se passent vraiment dans la vraie vie.

    Un fantasme est quelque chose qui se passe dans votre tête, ça ne sort pas de votre tête.

    Une fois que vous avez quelqu’un qui le réalise, même s’il s’agit d’une zone qui peut être dans votre tête, il s’agit bien d’un acte dans la réalité.

    C’est réel, c’est un comportement réel, avec de réelles conséquences sur des personnes réelles.

    Et cela a été une idée brillante de la campagne de propagande des pornographes pour protéger la pornographie de définir cette industrie comme une industrie de fantasme.

    Alors qu’en réalité, quand vous avez cette femme asiatique suspendue à un arbre, vous avez une vraie femme asiatique et elle est vraiment suspendue à un vrai arbre.

    Et ça n’a absolument rien à voir avec du fantasme.

    Cela a à voir avec des êtres humains à qui il arrive vraiment ce que nous voyons qu'il leur arriver.

    Et je pense que, vous voyez, c’est simplement l’insulte la plus extraordinaire à la conscience humaine que de continuer à définir ces actes réels qui sont faits à des gens réels comme s’ils n’existaient que dans la tête du consommateur masculin.

    Et ce que cela signifie, c’est que sa tête (his head), sa psychologie (his psychology) est plus importante que sa vie (her life). »

    http://rememberresistdonotcomply.wordpress.com/2013/08/20/la-pornographie-une-violence-bien-reelle-vendue-comme-du-fantasme/

  • "Jeune & Jolie" : Ozon la propagande (sexiste)

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    JosephinedeB

    "Pour gagner beaucoup d'argent, il y a des hommes qui mettent des femmes sur les trottoirs (prostitution), puis il y a des metteurs en scène qui embauchent de jolies jeunes filles et qui les font se déshabiller devant la caméra et ça rapporte beaucoup, beaucoup d'argent et tant pis pour l'image de la femme."

    Marushka B.

    "J'ai bien ri en lisant cette critique d'un ou une spectateur-trice : "Je mets 5 étoiles pour cette sublime apologie du vulgaire et de la prostitution infantile, ce merveilleux film va ravir tous les pervers malsains les plus avérés, DSK a dû lui même apprécier ce film".

    Je suis tout à fait d'accord, sauf que je le note à sa juste valeur.

    Un autre critique en herbe a dit : les macs mettent leurs prostituées sur le trottoir, Ozon met une mannequin nue à l'écran.

    Un autre très bon résumé !

    D'autant plus qu'Ozon ne cache pas le fond de sa pensée, souvenez-vous : selon lui, toutes les femmes rêvent de se prostituer...

    A vomir."

    Motilili :

    "Ne faites pas l'erreur comme moi d'aller voir ce film en plein après-midi, vous vous rendriez vite compte de la catégorie ou plutôt de la population attirée par ce film...

    L'histoire est infâme, quelle manière naïve de dédramatiser la prostitution ?

    Si les plans sont parfois jolis et l'actrice jolie...

    Ce film n'a d'intérêt que pour les voyeurs que j'ai pu voir en salle.

    J'ai eu honte et même peur d'être assimilé à certains spectateurs.

    Ce film m'a dérangé profondément, au delà des images c'est le message : se prostituer pour jouer, pour s'exciter, pour sortir d'un train train...

    Je n'ai pas aimé, j'en suis sorti malade et dérangé mais pas comme j'aime l'être."

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm-209525/critiques/spectateurs/star-0/

  • L'Italie vient de vivre une révolution, passée inaperçue !

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    L'Italie vient de vivre une révolution qui est totalement, je dis bien totalement, passée inaperçue en France.

    Aucun média, à ma connaissance, n'a pris la peine de s'intéresser à cette grande avancée éthique...

    Aucun article de presse écrite n'a eu l'intelligence de rendre compte de cette révolution silencieuse qui vient d'avoir lieu dans ce pays voisin qui servira dorénavant de modèle...

    Quelle révolution ?

    Celle qui a consisté, en cet été 2013n à limiter considérablement la pratique de l'expérimentation animale et donc celle de la vivisection.

    Le parlement italien vient en effet tout juste de voter une série de lois qui limitent l'expérimentation sur de nombreux animaux et encadre la recherche médicale qui ne sera plus désormais livrée au bon vouloir des scientifiques qui ont trop souvent, et cela dure depuis trop longtemps, mis entre parenthèses toute éthique digne de ce nom.

    Tant qu'une loi en France ne permettra pas de limiter et de contrôler la pratique de l'expérimentation animale, les mêmes dérives et excès scientistes perdureront au détriment des animaux sacrifiés sur l'autel d'une raison scientifique devenue indigne et peu respectable.

    Revenons à l'Italie où il se passe des choses fondamentales qui n'intéressent personne : ce qu'il y a d'impressionnant et de courageux dans cette décision politique consistant à enfin contrôler la toute puissance aveugle de la science, c'est que dorénavant tout élevage d'animaux destinés à cette infamie qu'est l'expérimentation est définitivement interdit sur le territoire italien !

    Aucun pays européen ne peut se prévaloir d'une telle avancée de civilisation et de respect pour les animaux.

    Surtout pas en France où existent de nombreux élevages de chiens qui sont la honte de notre pays, la honte de nos institutions scientifiques (CNRS, INSERM et INRA...) et celle des savants, ou prétendus tels, qui sacrifient les animaux pour exprimer leur pseudo-savoir.

    Pensons au plus important élevage français de chiens, celui qui se trouve à Mézilles, près de la ville d'Auxerre, où des centaines d'animaux sont élevés dans les pires conditions et vendus clandestinement à des laboratoires européens mafieux qui n'ont que mépris pour les animaux.

    L'Italie nous indique donc le chemin à suivre : il faut définitivement fermer tout élevage d'animaux destinés à la vivisection et mettre fin à l'expérimentation animale qui n'est ni défendable d'un point de vue scientifique ni d'un point de vue éthique, cela est maintenant prouvé par tout scientifique honnête et libéré des contraintes de son administration qui l'oblige à se taire devant la violence infligée aux animaux, dans le meilleur des cas.

    Amis Italiens, merci pour cette révolution culturelle qui honore et les activistes et les politiques qui ont reconnu que les militants de la cause animale avaient, une fois de plus raison.

    Les activistes de la cause animale auront toujours raison car ils sont en avance sur leur société.

    Maintenant, cela est incontestable.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jaquis/180813/litalie-vient-de-vivre-une-revolution-passee-inapercue

  • L'Equateur renonce à sanctuariser le parc Yasuni pour en exploiter le pétrole (Le Monde)

    La biodiversité du parc national Yasuni en Equateur est riche de quelque 4000 espèces végétales et plus de 1000 espèces animales.

    "Que le gouvernement, qui se dit démocratique, organise une consultation populaire sur l'exploitation du pétrole, pour que le peuple décide seul du futur de Yasuni, une réserve naturelle unique dans le monde."

    Le mouvement d'Indiens Ecuarunari – qui regroupe douze communautés indigènes – a vivement réagi à la décision du président équatorien Rafael Correa (gauche), annoncée jeudi 15 août, d'autoriser l'extraction de l'or noir dans le parc national Yasuni, dans l'est du pays.

    Si le Congrès donne son feu vert, "la mobilisation commencera et ça ne sera qu'un échauffement", prévient le président d'Ecuarunari, Carlos Pérez.

    Jeudi, des dizaines de militants écologistes ont manifesté devant le palais du gouvernement, exigeant eux aussi une consultation populaire.

    L'exploitation du pétrole du Yasuni sonnera le glas d'une initiative écologique emblématique, saluée comme un exemple de coopération internationale en faveur du développement durable.

    4 000 ESPÈCES VÉGÉTALES ET PLUS DE 1 000 ESPÈCES ANIMALES

    En 2007, devant les Nations unies, M. Correa avait fait sensation en lançant le projet Yasuni-ITT – initiales de trois champs pétroliers (Ishpingo, Tambococha et Tiputini) –, dans lequel il s'engageait à interdire les forages moyennant une compensation financière internationale.

    Renoncer à exploiter ce gisement de 850 millions de barils – 20 % des réserves du pays – éviterait, plaidait-il, l'émission de 400 millions de tonnes de CO2.

    Et préserverait ce territoire amazonien d'environ 10 000 km2.

    Déclaré, en 1989, "réserve de biosphère" par l'Unesco, le parc Yasuni, où vivent des communautés indigènes isolées, est couvert d'une forêt tropicale dont la biodiversité est une des plus riches au monde, avec 4 000 espèces végétales et plus d'un millier d'espèces animales.

    En contrepartie, l'Equateur demandait à la communauté internationale de lui allouer, sur treize ans, la moitié des recettes pétrolières attendues, soit 3,6 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros).

    Cet argent devait être réinvesti dans les énergies renouvelables, le soutien aux populations locales et la protection des parcs naturels.

    LE FONDS N'AURAIT REÇU QUE 0,37 % DE L'AIDE ESCOMPTÉE

    En 2010, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) signait avec Quito un accord créant un fonds d'affectation spécial pour le projet Yasuni-ITT.

    "Un bon exemple de l'efficacité des idées innovantes, combinées à des partenariats solides, pour faire avancer le développement durable", saluait Helen Clark, administratrice du PNUD.

    Mais, selon le président équatorien, le fonds n'aurait reçu que 13,3 millions de dollars – 0,37 % de l'aide escomptée –, versés par des entreprises privées et plusieurs pays (Belgique, Chili, Espagne, France, Italie ou Indonésie).

    S'y ajouteraient 116 millions de promesses, loin du compte donc.

    "Le monde nous a laissés tomber", a déclaré à la télévision M. Correa, dénonçant "la grande hypocrisie" des nations les plus émettrices de gaz à effet de serre.

    "Ce n'est pas la charité que nous demandions à la communauté internationale, mais une coresponsabilité face au changement climatique."

    En Equateur, certains mettent en doute la sincérité de l'engagement écologique du chef de l'Etat, réélu dès le premier tour en février 2013.

    "En 2006, Rafael Correa est arrivé au pouvoir avec un programme progressiste, largement inspiré des propositions du mouvement social, des Indiens et des écologistes.

    Mais il a fait marche arrière sur un certain nombre de points essentiels, jugeait, au lendemain de l'élection, Luis Saavedra, de l'organisation non gouvernementale de défense des droits de l'homme Inredh.

    Le projet Yasuni est de la propagande à l'intention de la communauté internationale."

    UNE DES PRINCIPALES RESSOURCES DU PAYS

    Le pétrole est l'une des principales ressources du pays, qui en produit 500 000 barils par jour.

    Les forages du Yasuni ne concerneront qu'un millième de la superficie du parc national, fait valoir M. Correa.

    Sa ministre de l'environnement, Lorena Tapia, promet que "le gouvernement exercera un contrôle environnemental" et que le Yasuni "restera plus intact que jamais".

    En dépit de ces assurances, Humberto Cholango, président de la Conaie, une des plus importantes organisations indiennes du pays, a lancé, vendredi, un appel à "tous les Equatoriens, qui doivent défendre Yasuni et les peuples indiens isolés".

    http://abonnes.lemonde.fr/planete/article/2013/08/17/l-equateur-renonce-a-sanctuariser-le-parc-yasuni-pour-en-exploiter-le-petrole_3462776_3244.html

  • Il faut d'urgence parler du genre à l'école (Le Monde)

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    Les contempteurs français des études sur le genre craignent par-dessus tout que les découvertes de ce champ de recherche ne trouvent une traduction à l'école.

    C'est un paradoxe.

    En effet, si les normes de masculinité et de féminité sont si naturelles, pourquoi craindre à ce point que la différence des sexes ne soit plus systématiquement inculquée aux esprits jeunes et influençables ?

    N'est-ce pas de toute façon encore le cas dans les manuels d'école primaire ?

    Si la division des rôles sociaux entre hommes et femmes, par exemple dans la famille contemporaine, découle des gènes, des hormones ou d'un décret divin, cet arsenal de représentations par lesquelles on contraint les enfants à leur future place dans la division des sexes ne se révèle-t-il pas bien inutile ?

    En réalité, les conservateurs "pour tous" en sont tout à fait conscients : on enseigne déjà le genre aux enfants.

    Et si on ne le leur apprenait pas, sans doute ces derniers ne l'inventeraient-ils pas.

    La peur que suscite chez les opposants à l'imaginaire "théorie du genre" l'étude des mécanismes de production des normes de comportement et des inégalités entre les sexes ne repose donc pas sur un désaccord empirique : ils savent bien que ces mécanismes existent, puisqu'ils cherchent à les défendre.

    Ils préféreraient juste qu'on n'en parle pas et surtout qu'on ne les étudie pas.

    Les "antigenre" sont donc les meilleurs défenseurs du "genre", non en tant que champ scientifique, mais en tant que rapport de pouvoir.

    Sur le plan des idées, pourtant, leur combat est perdu d'avance, puisqu'il leur faut faire parler du genre pour dire qu'il ne faut pas en parler.

    Les approches en termes de genre plongent leurs racines dans les réflexions pionnières de l'anthropologue Margaret Mead dans les années 1930, puis de la philosophe Simone de Beauvoir à la fin des années 1940, bien que ni l'une ni l'autre n'aient eu recours au concept.

    C'est dans les années 1960 que le sexologue John Money et le psychanalyste Robert Stoller, qui travaillent respectivement sur l'hermaphrodisme et la transsexualité, théorisent la distinction entre "sexe" et "genre".

    Le "sexe" est anatomiquement déterminé, alors que le "genre" désigne l'expérience contingente de soi comme homme ou femme.

    Il faut toutefois attendre le début des années 1970 pour que s'opère la jonction entre la distinction sexe/genre et la critique féministe.

    La sociologue britannique Ann Oakley se réapproprie cette distinction dans une perspective de remise en question de la hiérarchie hommes/femmes : le sexe renvoie à la partition biologique mâle/femelle, alors que le genre désigne la distinction culturelle entre les rôles, les attributs et les identités des hommes et des femmes.

    Le concept de genre devient un nouvel instrument pour révéler les multiples opérations sociales par lesquelles les différences et inégalités entre les sexes sont produites et reproduites.

    En France, la distinction sexe/genre est pourtant elle-même remise en cause dès la fin des années 1980.

    La sociologue Christine Delphy reconnaît ainsi que l'opposition entre sexe (biologique) et genre (social) a permis de rompre avec l'idée que le genre serait déterminé par le sexe.

    Mais cette manière de penser reste empêtrée, selon elle, dans la croyance que le sexe est une évidence naturelle, donnée a priori.

    Il n'est pas question de nier, bien évidemment, l'existence matérielle des corps et des attributs anatomiques statistiquement corrélés au groupe des femmes et à celui des hommes. Mais ces différences multiples sont toujours perçues à travers un filtre social qui interprète, classe et transforme.

    D'une part, dans le contexte d'une hiérarchisation entre des groupes (le genre), le sexe dit "biologique" fonctionne comme un marqueur social, conférant à cette hiérarchie un fondement qui apparaît comme naturel et antérieur à elle.

    D'autre part, le corps lui-même fait l'objet de modifications en fonction des contraintes du genre.

    C'est le cas avec les personnes intersexuées dont le sexe anatomique "ambigu" à la naissance est perçu comme une anomalie à réparer.

    Comme la biologiste Anne Fausto-Sterling l'a montré, il existe une pluralité de critères de détermination du sexe (chromosomiques, hormonaux et anatomiques) et, dans les cas de naissances intersexuées, ceux-ci ne concordent pas.

    Puisqu'il est impossible de s'en remettre à un seul de ces critères, des indicateurs tels que la taille des organes sexuels (un même organe pouvant être associé à un clitoris, donc féminin, ou à un pénis, organe masculin, selon sa taille) ou la capacité reproductive (présence/absence d'un utérus) seront utilisés pour déterminer le sexe de l'individu, par la suite "fabriqué" par des traitements chirurgicaux ou hormonaux souvent lourds et douloureux.

    Bien au-delà de ces cas rares, nous sommes tous tenus d'apprendre et de réaliser notre rôle dans l'ordre du genre, tout au long de notre vie, dans les sphères sociales où nous nous inscrivons (famille, école, couple, lieu de travail, etc.).

    Or, cette socialisation de genre passe par un travail sur le corps et des modifications physiques (pour les femmes, par exemple, l'épilation de parties du corps et l'usage d'accessoires modelant une silhouette pour qu'elle soit "féminine") qui participent à la reproduction des différences entre les sexes.

    Les études décrivant la production sociale des différences de genre sont désormais innombrables.

    Pour autant, la conscience individuelle de ces processus ne suffit nullement à mettre à bas un système solidement ancré dans les structures sociales, les corps et les esprits.

    En souhaitant en finir avec "le genre", les conservateurs de tout poil rejoignent paradoxalement le discours révolutionnaire du féminisme des années 1970 qui militait pour l'abolition d'une hiérarchie arbitraire entre les sexes.

    En parler à l'école serait un bon début.

    Signataires

    Cette tribune a été signée par Laure Bereni, sociologue, chercheuse au CNRS et codirectrice du master "genre, politique et sexualité" de l'Ecole des hautes études en sciences sociales ; Sébastien Chauvin, sociologue, maître de conférences à l'université d'Amsterdam et directeur du Amsterdam Research Center for Gender and Sexuality ; Alexandre Jaunait, politiste, maître de conférences à l'université de Poitiers et membre du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes ; Anne Revillard, sociologue, professeure associée à Sciences Po Paris.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/08/13/il-faut-d-urgence-parler-du-genre-a-l-ecole_3461044_3232.html