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Libération animale - Page 56

  • 10 octobre à Lausanne : manifestation pour la libération des animaux de cirque

    http://s1.e-monsite.com/2009/02/20/01/27077047elephant-cirque-jpg.jpg

    Pauvre éléphant !

    MANIFESTATION POUR LA LIBERATION DES ANIMAUX DE CIRQUE
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    La campagne suisse AZOT (Action cirque sans animaux) vous invite à participer à la manifestation pour des cirques SANS animaux à Lausanne ce samedi 10 octobre 2009 de 14h à 15h précises devant le cirque Knie à Bellerive.

    Manifestation statique, avec panneaux, banderoles, slogans, et distribution de tracts au public.

    (Manifestation en attente d’autorisation.)

    Jusqu’à ce que toutes les cages soient vides !

    http://www.azot.ch/

  • Zoom sur la maltraitance des animaux à l’université

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    Charlotte Evans

    Selon une chercheuse affiliée à PETA, les professeurs de l’Université de New York ne peuvent arguer du progrès scientifique pour justifier la déshydratation des singes ou la dépendance des rats à la cocaïne.

    Hier, dans le Hall Vanderbilt, l’Université de New York Sans-Cruauté et peta2 (la PETA des étudiants) ont accueilli la chercheuse Alka Chandna de PETA dans le cadre d’un débat sur la maltraitance des animaux dans les laboratoires états-uniens, et spécifiquement au sein du propre laboratoire de l’université.

    Chandna, au cours de sa conférence, s’est focalisée sur trois professeurs de l’Université de New York :

    - le professeur de psychiatrie Kenneth Carr, qui pendant vingt ans a provoqué chez des rats des addictions à la cocaïne et observé si celles-ci augmentaient lorsque les animaux étaient privés de nourriture ;

    - le professeur de science neurologique Lynne Kiorpes, qui déshydratait des singes pour obtenir une réponse, utilisant l’eau comme traitement ;

    - et le professeur de science neurale J. Anthony Movshon, qui gardait des singes dans des sièges de contention durant quatre jours afin d’observer la connexion entre le cerveau et les mouvements oculaires.

    Au cours de la discussion, Chandna a projeté des photos de chacun des professeurs ainsi que des clichés explicites des expérimentations faites sur les animaux.

    « L’histoire de l’Université de New York est émaillée de violations flagrantes de l’Animal Welfare Act », a déclaré la jeune femme.

    Mais Chandna a également souligné que l’Université de New York comptait dans ses rangs plusieurs personnes très motivées faisant office de pionniers dans la lutte contre la maltraitance animale.

    Olivia Pomann, présidente de l’Université de New York Sans-Cruauté, a co-sponsorisé l’événement avec l’espoir que la prise de conscience à propos de la maltraitance animale grandisse au sein de l’université.

    « Voilà ce qui se passe dans les bâtiments dont vous financez le loyer avec vos frais de scolarité », a déclaré Pomann.

    « De nombreuses expériences sont obsolètes ou conduites à seule fin que les docteurs puissent publier des articles. S’ils doivent briser le crâne d’un singe pour y parvenir, ils le feront », a-t-elle ajouté.

    Kevin Satter, étudiant en droit de troisième année et membre du Student Animal League Defense Fund, considère l’événement comme une « sorte de révélation ».

    « C’est du genre ni vu ni connu, et pourtant ça se passe à quelques buildings d’ici », a-t-il déclaré.

    Charlotte Evans est journaliste salariée.

    http://nyunews.com/news/2009/oct/07/peta/

    Traduction Méryl Pinque pour International Campaigns

  • L’Europe doit trancher sur la question de l’expérimentation animale

    http://3.bp.blogspot.com/_I74KIeOHK_s/SbE2ew0Q2uI/AAAAAAAAFBw/uiVOa3gZAh8/s400/Carte_d_engagement_experimentation_animale.jpg

    Actuellement en révision, la Directive européenne sur la protection des animaux utilisés dans le cadre d’expérimentations en laboratoires ne cesse de relancer le débat sur cette épineuse question.

    Dernièrement, la présidence de l’Union européenne aurait fait parvenir un document officiel au groupe de vétérinaires experts européens, dans lequel est abordé le droit des chercheurs à infliger des souffrances aux animaux cobayes.

    Le document en question donnerait, par ailleurs, des exemples d’expériences menées telles que l’administration de toxiques ou de radiations jusqu’à une dose mortelle ou encore la nage forcée jusqu’à la noyade.

    Celles-ci ne donnent pourtant qu’un court aperçu des préjudices que subissent ces animaux : chocs électriques, traumatismes provoquant des lésions organiques, greffes d’organes entre différentes espèces…

    La circulation de ce document laisse craindre un cruel revirement de situation, la révision de la dite Directive ayant justement été demandée par la Commission européenne dans l’optique d’interdire les expériences causant des souffrances prolongées aux animaux, comme le souligne l’association One Voice.

    Reconnaissant que les travaux de recherche occasionnaient des souffrances extrêmes chez les sujets testés, les industriels et les chercheurs auraient, toutefois, fait valoir que celles-ci étaient de courte durée.

    Un argument bien peu soutenable.

    En outre, le point de vue des citoyens européens semble se positionner contre le maintien de l’expérimentation animale.

    Si l’on en croit un sondage réalisé auprès de 7 000 personnes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Suède et en République tchèque, 84 % des personnes interrogées estiment que les expériences sur animaux causant des souffrances importantes, à court comme à long terme, doivent être interdites.

    En l’état actuel des choses, 80 % des interrogés réclament davantage de transparence quant aux travaux d’expérimentation animale.

    Si l’expérimentation animale indigne par son concept même, elle est d’autant moins tolérable qu’il existe aujourd’hui des alternatives à cette méthode.

    En effet, la toxicogénomique, qui repose notamment sur la culture de cellules humaines, a démontré son efficacité.

    Elle serait même plus pertinente que l’expérimentation animale, cette dernière n’apportant pas toujours des conclusions transposables à l’homme.

    Pour l’heure, la réunion des experts vétérinaires européens, prévue pour le 12 octobre prochain, devrait apporter des éléments nouveaux au débat européen.

    Il est à espérer que les discussions rejoignent ce qui a été fait en matière de recherche cosmétique, le délai accordé par l’Union européenne à l’industrie cosmétique pour bannir les tests sur animaux étant arrivé à échéance le 11 mars 2009.

    Cécile Cassier

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3936

  • Dispute autour des règlements de l’Union Européenne sur l’expérimentation animale (Times)

    http://www.international-campaigns.org/images/photos/vivisection/album_3/57.jpg

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    Du Sunday Times

    Le 4 octobre 2009

    Marie Woolf Whitehall

    Les fonctionnaires britanniques ont été choqués du degré de souffrance permis par les règlements sur l’expérimentation animale proposés par l’Union Européenne.

    L’ébauche de la directive de l’UE « sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques » permettrait que les singes, les chiens, les chats et les poulains soient utilisés lors d’expérimentations générant des souffrances violentes et durables.

    Les animaux pourraient avoir les os brisés, subir des chocs électriques paralysants, endurer des traumas conduisant à la perte de multiples organes, être confinés afin de restreindre leurs mouvements et gardés isolément pour des périodes de temps prolongées.

    Les normes permettraient en outre de transplanter des organes entre espèces même si cela doit engendrer chez les animaux des « douleurs violentes ».

    Le règlement indique clairement que les expérimentations ne se limiteraient pas aux petites races comme les beagles mais incluraient de gros chiens comme les saint-bernard. Les chevaux et les poneys élevés en écuries pourraient également être utilisés par les laboratoires européens.

    Les directives autoriseraient des pratiques bannies en Grande-Bretagne, laquelle peut continuer d’imposer ses propres règles. Le Home Office a déclaré qu’il ne voulait pas voir s’affaiblir les critères britanniques.

    La BUAV, qui milite contre l’expérimentation animale, a accusé l’Union Européenne de ne tenir aucun compte des inquiétudes du public.

    Tom Holder, de Pro-Test, qui soutient la recherche sur les animaux, a déclaré que celle-ci « peut être menée seulement quand les bénéfices pour les humains l’emportent sur la souffrance des animaux. »

    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/politics/article6860177.ece

    Traduction Méryl Pinque pour International Campaigns

  • Horreur et inutilité de l'expérimentation animale

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    Bref document d'information sur l'expérimentation animale

    Une recherche humaine et efficace

    Actuellement, entre 115 et 127 millions d’animaux sont utilisés chaque année à travers le monde dans la recherche expérimentale - encore ces chiffres sont-ils à considérer comme des estimations modestes (1, 2).

    Entre-temps, des enquêtes d’opinion indépendantes ont montré que le soutien du public à l’expérimentation animale a décru significativement au cours des 50 dernières années, et que la population accueillerait d’un bon œil le remplacement des animaux dans la recherche (3-5).

    Le fait que l’expérimentation entraîne chez les animaux de graves effets contraires, à la fois physiques et comportementaux, n’est plus sujet à débat (6), et il est de plus en plus reconnu par la communauté scientifique qu’une « recherche sur animaux humaine » est impossible.

    En outre, l’opinion selon laquelle l’expérimentation animale est scientifiquement défectueuse pour des raisons physiologiques, génétiques et procédurales est de plus en plus répandue parmi les scientifiques.

    De nombreuses méthodes de substitution scientifiquement et éthiquement supérieures à l’utilisation des animaux ont déjà été développées, et plus encore sont en cours de développement.

    Par conséquent, le remplacement rapide de l’expérimentation animale par des méthodes non animales et basées sur l’homme représente un impératif éthique et scientifique.

    Faible extrapolation aux maladies humaines et à leur traitement

    En raison des larges disparités anatomiques, physiologiques et génétiques entre les animaux humains et nonhumains, les résultats des expériences sur les animaux sont souvent non pertinentes pour la santé humaine.

    Les maladies spécifiques différant presque toujours parmi les espèces en termes de généralités, de manifestations, d’histoire naturelle et de réponses aux traitements, les chercheurs se voient sans cesse dans l’obligation de créer des maladies dans les animaux « modèles » qui tentent de se rapprocher de certains aspects des maladies humaines, mais qui se transposent mal d’espèce à espèce.

    C’est-à-dire que la même « maladie » - qu’elle soit naturelle ou recréée – se manifeste différemment et de manière typique parmi les animaux communément expérimentés comme les souris, les rats, les chiens et les singes, mais aussi entre espèces relativement proches comme les souris et les rats, et même à l’intérieur des mêmes espèces.

    Il n’est donc guère étonnant que le passage aux humains soit incertain et potentiellement hasardeux.

    Comme l’affirme le Dr Irwin Bross, retiré depuis 24 ans de son poste de directeur du Roswell Park Memorial Institute for Cancer Research, « parmi les employés expérimentés de la santé publique, il est bien connu que vous pouvez ‘prouver’ n’importe quoi à partir des études animales, pour la bonne raison qu’il existe énormément de systèmes de modèle animal et que chaque système donne des résultats différents. » (7)

    L’expérimentation animale pour l’étude des maladies humaines

    De nombreux rapports démontrent le manque de fiabilité de l’expérimentation animale pour la prédiction de résultats humains cliniques et l’aptitude des méthodes non animales à la remplacer (8-14).

    La croyance persistante, de la part de nombreux scientifiques, dans le paradigme de l’expérimentation animale, ainsi que leur résistance au changement ont été attribuées à un « verrou technologique et institutionnel » (schémas rigides) (15).

    Méconnus de la majorité du public, des champs entiers de la découverte médicale n’ont engendré que peu ou pas de bénéfices pour l’homme depuis des décennies d’expérimentation animale.

    Bien qu’au moins 85 vaccins HIV/SIDA aient été testés avec succès au cours d’études sur des primates nonhumains, dès 2008 les 200 essais de vaccins préventifs et thérapeutiques ont démontré leur inefficacité sur l’homme (16).

    De même, les vingt-quatre remèdes anti-diabète qui fonctionnaient sur l’animal se sont révélés inopérants sur l’homme, et le modèle traditionnel de la souris diabétique est désormais discrédité (17).

    La recherche immunologique sur les souris a été entièrement ruinée par la récente découverte que, contrairement aux humains, les souris disposent d’un second thymus (18).

    L’utilisation de modèles animaux pour la recherche sur les blessures traumatiques du cerveau (19) et la recherche régénérative dans les maladies neurologiques (20) n’a pas donné naissance à des traitements efficaces et a été discréditée.

    Un dixième des essais aléatoires et beaucoup d’autres essais cliniques de traitements pour les blessures graves de la moelle épinière testés avec succès sur l’animal ne sont pas arrivés à confirmer d’éventuels bénéfices pour l’homme (21).

    De même, plus de 150 traitements contre les attaques cardiaques expérimentés avec succès dans le cadre d’études animales ont échoué lorsqu’ils ont été testés sur des humains (22).

    La même histoire se répète pour pratiquement toutes les maladies chroniques neurologiques et auto-immunes, notamment et de manière non exhaustive : la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les dystrophies musculaires, l’arthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux et d’autres maladies du tissu conjonctif.

    Des années de recherche sur la vision des chatons tendant à montrer que la cécité congénitale ne pouvait être guérie a récemment été invalidée en ce qui concernait les humains, suggérant que de nombreuses personnes n’ont pu recouvrer la vue à cause de l’inefficacité de l’expérimentation animale (23).

    Les causes du Syndrome de la mort subite du nourrisson (SMSN) sont restées indéterminées en dépit d’années de recherche animale, mais ont fini par être identifiées à partir de l’autopsie du tronc cérébral des enfants victimes de cette maladie (24).

    L’une des erreurs les plus flagrantes et les plus dangereuses engendrées par la recherche sur animaux résida dans l’accueil général favorable réservé à la thérapie de l’hormone de remplacement œstrogène-progestine (THR : thérapie d’hormone de remplacement) pour les femmes post-ménopausées comme mesure préventive des maladies cardiovasculaires, basée sur la recherche utilisant des primates nonhumains.

    La Women’s Health Initiative a rapporté ultérieurement que si la THR réduit les risques d’attaques cardiaques et d’athérosclérose chez les singes, elle les augmente chez les femmes (25).

    Des décennies d’expérimentation animale se sont révélées impuissantes à guérir ou améliorer substantiellement un très haut pourcentage de maladies chroniques, dont le cancer.

    Le directeur de la guerre nationale des Etats-Unis contre le cancer a déclaré en 1997 qu’aucun progrès réel n’avait été accompli après un quart de siècle d’efforts centrés sur le développement de médicaments à partir de l’animal-modèle (26).

    Les modèles traditionnels de souris pour le cancer ont été largement discrédités (27-30), ainsi que le champ entier de la vaccination anticancer (31).

    Les lignées humaines de cellules cancéreuses sont plus précises que les modèles animaux pour mettre au point des médicaments anticancer efficaces ; en fait, le modèle traditionnel de souris allogreffe n’est pas prédictif du tout (30).

    Le U.S. National Cancer Institute (NCI) a développé le « DTP Human Tumor Cell Line Screen » (Ecran de lignées humaines de cellules cancéreuses), un échantillon de 60 lignée humaines de cellules cancéreuses pour remplacer les tests animaux peu fiables pour l’identification de composants à effets anti-tumoraux (32).

    Selon l’ancien Directeur du NCI, le Dr Richard Klausner :

    « Nous avons guéri des souris du cancer pendant des dizaines d’années, mais sur les humains ça ne fonctionnait tout simplement pas. » (33)

    Finalement, le renouveau annoncé de la science médicale via l’utilisation d’animaux génétiquement modifiés (GM), des rongeurs en majorité, n’a pas eu lieu.

    Au contraire, cela a servi à démontrer que les liens supposés entre le gène et les maladies ne sont souvent pas valides (34), que les influences épigénétiques spécifiques aux espèces priment les associations de gènes, et que des gènes identiques fonctionnent souvent différemment chez les souris et les humains (35), sapant la prémisse même sur laquelle la science de l’animal GM est basée.

    En outre, les tentatives embrouillantes d’extrapolation inter-espèces (et même intra-espèces) permettent de conclure que des rats génétiquement identiques peuvent donner des résultats de recherche différents (36), que l’expression génétique des vrais jumeaux humains peut varier et que ces différences augmentent avec l’âge (37).

    Ainsi doit-on s’attendre à ce que l’utilisation des animaux nonhumains à des fins d’étude et de traitement des maladies humaines soit destinée à échouer pour ces raisons et d’autres déterminants génétiques immuables.

    Souffrance animale

    Il est deux sources de souffrance pour les animaux vivant en laboratoire : les procédures expérimentales d’une part, et le confinement dans l’environnement du laboratoire de l’autre.

    De plus, les animaux souffrent d’une séparation maternelle précoce, de l’absence ou du manque de liens sociaux, de l’impossibilité d’exprimer des comportements naturels ainsi que du stress associé au transport et à l’abattage sélectif.

    Dans les laboratoires, les animaux sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses et invasives, incluant l’exposition à des substances toxiques et à des produits chimiques, le gavage, les chirurgies invasives, les brûlures, les blessures traumatiques, les injections, les saignées, les biopsies, les contraintes prolongées, les privations d’eau et de nourriture, la sédation par fusil à injection (« takedowns ») et les manipulations psychologiques.

    Quand ils ne sont pas soumis à des procédures expérimentales, les animaux, enfermés dans des cages exiguës et stériles à l’intérieur de pièces sans fenêtres, souffrent fréquemment d’une privation de rapports sociaux.

    Quelques procédures de laboratoire inhumaines auxquelles les animaux sont soumis :

    - La création d’attaques cardiaques, d’arrêts du cœur, de rythmes cardiaques anormaux, de coups de sang et autres traumatismes cardiovasculaires chez les singes, les chiens, les cochons et d’autres animaux.

    - Le largage de poids sur des rongeurs pour produire des blessures de la moelle épinière et des paralysies.

    - La création de brûlures souvent fatales chez les chiens pour étudier des traitements anti-brûlures.

    - L’utilisation de cochons, de chèvres et de singes dans la recherche et la formation sur les traumatismes dans les domaines civil et militaire ; les blessures comprennent les blessures par balle, les traumas contondants et les traumas perforants, les brûlures, les amputations, les procédures de chirurgie d’urgence et l’administration de drogues toxiques.

    - La création d’un état de « résignation acquise » ou « impuissance apprise » (« learned helplessness ») chez les rongeurs, les chiens, les primates et d’autres animaux en les soumettant à des sources inévitables de peur et de frustration tels que : chocs électriques, nage forcée jusqu’à épuisement, suspensions par la queue, jusqu’à ce que les animaux désespèrent et cessent de résister aux irritants.

    - L’implantation d’électrodes dans le cerveau et les yeux des singes et des chats à des fins d’expérimentations neurologiques et de vision.

    - L’implantation d’électrodes dans l’intestin des chiens pour provoquer une cinétose et des vomissements.

    - La création de symptômes migraineux chez les chats et les primates par la stimulation du cerveau et la manipulation de produits chimiques.

    Il est en outre parfaitement évident que les caractéristiques ordinaires de la vie dans l’enceinte d’un laboratoire sont sources de douleur et d’angoisse.

    Par exemple, les procédures de routine telles que la manipulation, la collecte de sang ou le dosage des médicaments font que les animaux éprouvent de manière marquée et prolongée un stress physiologique (6).

    Les cages de laboratoire forment un environnement contre-nature et ne permettent pas de répondre aux besoins psychologiques, sociaux ou comportementaux complexes des animaux.

    Les primates nonhumains sont régulièrement confinés dans des cages exiguës et isolées, ce qui les conduit à se blesser et se mutiler eux-mêmes.

    Une étude d’une colonie de macaques rhésus montre que 89 % d’entre eux ont des comportements anormaux incluant l’autodestruction, l’automutilation et la stéréotypie (conduites répétitives et sans objet qui sont signes d’angoisse) (38).

    D’autres animaux manifestent également des signes de douleur et de détresse résultant des conditions ordinaires de vie du laboratoire : par exemple, 50 % des souris font montre de comportements stéréotypés.

    Méthodes de substitution à l’utilisation des animaux

    De grands progrès ont déjà été accomplis dans le développement de méthodes de recherche n’ayant pas recours à l’animal, parmi lesquelles les modèles computationnels, la bio-informatique, la biologie des systèmes, les techniques in vitro, l’ingénierie des tissus, les microfluides, les méthodes de cellules souches, l’épidémiologie, les études de tissus humains, les méthodes génétiques, les technologies avancées d’imagerie et d’autres approches.

    L’épidémiologie (étude des rapports existant entre les maladies et divers facteurs susceptibles d’exercer une influence sur leur fréquence, leur distribution ou leur évolution) a contribué à de nombreuses avancées dans notre compréhension des risques pour la santé humaine.

    Par exemple, les études épidémiologiques ont conduit à la découverte des dangers de la cigarette, de l’exposition aux toxiques environnementaux et industriels, de la pollution ou d’une mauvaise hygiène publique, ainsi qu’à l’identification des facteurs de risques majeurs des maladies du cœur et des attaques, des cancers, des maladies infectieuses et de beaucoup d’autres maladies humaines.

    La culture in vitro de cellules et de tissus humains ont prouvé leur supériorité au test animal dans une multitude de champs d’investigation, dont le tri des traitements potentiels contre le cancer, le test des médicaments à l’aide de biopuces (40, 41) et la reproduction de peau humaine pour la recherche (42, 43).

    Les banques de tissu humain rendent maintenant ce champ de recherches prolifique et cliniquement pertinent.

    Les méthodes informatiques fournissent des modèles computationnels de maladies et de traitements, collectent et gèrent des millions de données sur la recherche humaine, et effectuent des essais cliniques humains virtuels.

    Les méthodes génétiques non seulement identifient et caractérisent les réseaux vertigineux de facteurs influençant l’expression génétique (l’homologie des gènes et le nombre d’exemplaires, les facteurs épigénétiques, l’interférence RNA), mais encore contribuent au développement des profils à risques de maladies et des traitements basés sur les déterminants génétiques individuels.

    Les technologies d’imagerie comme la tomographie calculée (TC), l’imagerie par résonance magnétique (IRM et IRMf), la magnétoencéphalographie (MEG), l’imagerie du tenseur de diffusion (ITD), la spectrométrie de masse par accélérateur (SMA), l’ultrasonographie et les diverses techniques d’imagerie nucléaire allient les bénéfices du remplacement des études peu fiables sur l’animal et la production de résultats humains spécifiques.

    Les méthodes substitutives à l’utilisation de l’animal dans la recherche sont de plus en plus disponibles, et, plus important encore, elles remplaceront toutes les sortes d’utilisations de l’animal pendant que l'accent de la recherche et son financement se déplaceront du paradigme inopérant de la recherche animale vers le développement et l’implantation de meilleures méthodes de recherche.

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    Références :

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    2. Knight A., « 127 millions de vertébrés nonhumains utilisés en 2005 à travers le monde à des intentions scientifiques », ATLA, 2008, 36 : 494-6.

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    26. Bailar J.C. III, Gornick H.L., « Le cancer invaincu », N Engl J Med, 1997, 336 : 1569-74.

    27. Garber K., « Des rongeurs réalistes ? La contestation grossit à propos des nouveaux modèles de souris cancéreuses », J Natl Cancer Inst, 2006, 98 : 1176-8.

    28. Editorial, « La fin du commencement ? », Nat Rev Drug Discov, 2006, 5 : 705.

    29. Sausville E.A., Burger A.M., « Contributions des xénogreffes tumorales humaines pour le développement des médicaments anticancer », Cancer Res, 2006, 66 : 3351-4.

    30. Voskoglou-Nomikos T., Pater J.L., Seymour L., « La valeur prédictive des lignées de cellules in vitro, de la xénogreffe humaine et des modèles de cancer préclinique de la souris allogreffe », Clin Cancer Res, 2003, 9 : 4227-39.

    31. Rosenberg S.A., Yang J.C., Restifo N.P., « Immunothérapie du cancer : aller au-delà des vaccins actuels », Nat Med, 2004, 10 : 909-15.

    32. Shoemaker R.H., « Ecran du NCI de 60 lignées humaines de cellules tumorales pour un  médicament anticancer », Nat Rev Cancer, 2006, 6 : 813-23. Voir aussi la page d’accueil du NCI DTP Human Tumor Cell Line Screen sur : http://dtp.nci.nih.gov/branches/btb/ivclsp.html.

    33. Cimons M., Getlin J., Maugh T.H. III, « Médicaments anticancer : il y a loin des souris aux hommes – Remèdes : les médecins mettent un bémol. Les questions se multiplient à propos de la manière dont les médias traitent de telles avancées », Los Angeles Times, 6 mai 1998, page A1.

    34. Morgan T.M., Krumholz H.M., Lifton R.P., Spertus J.A., « Non validation des facteurs de risques génétiques signalés pour le syndrome coronaire aigu dans une étude de confirmation à grande échelle », JAMA, 2007, 297 : 1551-61.

    35. Liao B.-Y., Zhang J., « Les mutations nulles chez les orthologues humains et de souris génèrent souvent des phénotypes différents », Proc Natl Acad Sci, 2008, 105 : 6987-92.

    36. Rohde C.M., Wells D.F., Robosky L.C., et al., « Evaluation métabonomique des rats à microflore altérée de Schaedler », Chem Res Toxicol, 2007, 20 : 1388-92.

    37. Fraga M.F., Ballestar E., Paz M.F., et al., « Des différences épigénétiques apparaissent au cours de la vie des jumeaux monozygotes », Proc Natl Acad Sci, 2005, 102 : 10604-9.

    38. Lutz C., Well A., Novak M., « Comportement stéréotypé et conduite autodestructive des macaques rhésus : enquête, analyse rétrospective de l’environnement et premières expériences », Am J Primatol, 2003, 60 : 1-15.

    39. Mason G.J., Latham N.R., « Répétition et compulsion de répétition : la stéréotypie est-elle un indicateur fiable du bien-être animal ? », Animal Welfare, 2004, 13 : 57-69.

    40. Lee M.-Y., Park C.B., Dordick J.S., Clark D.S., « Une biopuce d'évaluation de la toxicité des enzymes métabolisantes (MetaChip) permettant des analyses de toxicité à échelle microscopique et à haut débit », Proc Natl Acad Sci, 2005, 102 : 983-7.

    41. Lee M.-Y., Kumar R.A., Sukumaran S.M., Hogg M.G., Clark D.S., Dordick J.S., « Un micro-réseau cellulaire tridimensionnel pour des évaluations toxicologiques haut-débit », Proc Natl Acad Sci, 2008, 105 : 59-63.

    42. Merali Z., « La peau humaine pour remplacer les tests sur les animaux », New Scientist (25 juillet 2007). Mis en ligne le 12 juin 2009 sur : http://www.newscientist.com/article/mg19526144.100-human-skin-to-replace-animal-tests.html.

    43. CORROSITEX, EPISKIN, EpiDerm et essais SkinEthic (voir les études de validation à la page : http://ecvam.jrc.it).

    J.J.P. (14 juin 2009)

    Traduction de Méryl Pinque pour International Campaigns

  • Non à l'abattage rituel à Clermont-Ferrand

    http://img62.imageshack.us/img62/5952/oneoice42vf.jpg

    Pétition contre la création d'un abattoir rituel à Clermont-Ferrand

    Lors de la session du 25 juin 2009, le conseil municipal de la ville de Clermont-Ferrand a décidé d’octroyer, selon des modalités définies par convention, un terrain de 5.000 m2, situé dans le secteur des Gravanches, aux associations musulmanes locales afin qu’elles puissent y procéder à des abattages rituels d’ovins, sans étourdissement préalable.

    Même lorsque toutes les règlementations sont respectées, l’abattage rituel sans étourdissement préalable génère chez les animaux plus encore de terreur et de souffrance que l’abattage classique.

    En conséquence, nous demandons que le conseil municipal de Clermont-Ferrand renonce à son projet.

    Par ailleurs, nous entendons lutter pour que soit respectée par tous, sans distinction d’origine ou de religion, la loi de 1964 qui exige qu’un animal dit « de consommation » soit étourdi avant d’être abattu, et que soit mis fin à la dérogation qui permet aux tenants des cultes juifs et musulmans de passer outre cette interdiction.

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

    http://www.lapetition.be/en-ligne/non-labattage-rituel-clermont-fd-5094.html

  • Chasse : les chasseurs sèment la mort

    http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/0/04/59/82/margerin/manu/manu-chasseur-margerin.jpg


    Lourd bilan d'un week-end de chasse


    Tous les lundis, c'est pareil, la presse locale répercute les conséquences d'un "certain manque de professionnalisme" des chasseurs français.

    Le week-end du 3 et 4 octobre a été lourd : pendant que les plus extrémistes braillaient dans les rue de Foix avec à leur tête Augustin Bonrepaux et ses poulains de l'ASPAP et du CPNT, d'autres remplissaient les colonnes des faits divers. au moins 6 accidents de chasse et trois morts en 2 jours :

    • un rabatteur abattu en Corse.
    • Dans le Jura, un chasseur tue en même temps un chasseur et son teckel, à cause du poil parait-il, on confond car ces petits chiens de sang on du poil de sanglier !
    • La collection d'anecdotes n'a pas de fin : après un cheval, un cochon, un chat, un teckel. Ne sortez pas le week-end avec votre cochon d'Inde ou votre hamster, c'est trop risqué!
    • Un grand père de 70 ans tue son petit-fils en Eure-et-Loire.
    • Un chasseur blessé à l'épaule,
    • Un autre perd 3 orteils,
    • Le troisième est touché au bras et au thorax.
    • On a appris aussi qu'un chasseur à l'arc s'est embroché la cuisse en chutant.
    Un week-end "traditionnel" en quelque sorte. De quoi être en colère.

    Les condoléances vont fuser bon train sur les forums plombés.

    Baudouin de Menten sur 05 octobre 2009

    La Buvette des Alpages: Lourd bilan d'un week-end de chasse

  • Bilan du Festival "Coeur de faune" de la défense animale du 3 au 5 octobre à Mers-les-Bains

    http://www.animaux-nature.info/IMG/jpg/mers-grand.jpg

    40 associations étaient présentes, dont L214, le RAC, DDA, Respectons, le sanctuaire des hérissons, Sea Sheperd, Green Peace, One Voice, Ethique Animale, Pour les cirques sans animaux, anti-vivisection, des représentants de la Fondation Brigitte Bardot, des groupes végétariens, végétaliens, végans, antispécistes...

    Les gens pouvaient venir sur chacun de nos stands, signer les pétitions, prendre des tracts...

    Des conférences se sont succédées, dont l'intervention du président de Antidote Europe.

    Environ 2 à 300 visiteurs sont venus, les samedi et dimanche toute la journée.

    Ce festival était le premier du genre, organisé par un groupe issus d'une mouvement de protection des oiseaux des trois villes Eu, Le Tréport et Mers-les-Bains.

    Ce festival va recommencer l'an prochain.

    Les festivaliers ont été bien accueilli, café et repas offert.

  • Chasse : un drame de plus, à Pontarlier

    http://humour.cote.azur.fr/image/chasseur219.jpg

    La chasse tue : les chasseurs massacrent les animaux, dégomment quelques promeneurs et se trucident entre eux. Triste refrain. QUAND cette abomination cessera-t-elle ? (MP)

    ***

    Un chasseur tué avec son chien dans les bras

    Un terrible accident de chasse s'est produit dimanche matin à Pontarlier.

    Un chasseur et son teckel ont été tués par la même balle.

    Le pelage du chien, porté par son maître, a induit en erreur un autre chasseur qui a tiré.

    Le coup de feu a été fatal.

    En fait, le chasseur âgé de 86 ans, bien connu dans la cité pontissalienne, venait de récupérer son chien en difficulté.

    Il l'a pris dans ses bras pour l'extirper d'un buisson.

    Un autre chasseur, âgé de 62 ans, trompé par le pelage de l'animal, a tiré.

    La balle a tué le teckel et mortellement blessé son maître.

    (Source : L'Est Républicain)

  • 4 octobre : Journée Mondiale des Animaux

    Animaux regards.jpg

    La Journée mondiale des animaux est le 4 octobre.

    Les défenseurs des animaux du monde entier célèbrent la Journée mondiale des animaux le 4 octobre, jour de la Saint-François-d'Assise.

    Le fondateur de l'ordre des Franciscains et Saint Patron des animaux considérait en effet les animaux comme des créations vivantes de Dieu, les élevant au rang de frère de l'homme.

    Pour Saint-François d'Assise, même un ver de terre répondait à la volonté divine et était digne de protection.

    Ce n'est donc pas un hasard s'il est généralement considéré comme le premier défenseur des animaux.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_mondiale_des_animaux

    Giotto - Legend of St Francis - Sermon to the Birds.jpg

    Giotto - Legend of St Francis - Sermon to the Birds