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Libération animale - Page 58

  • Vente d’animaux à la sauvette dans Paris : la Fondation Bardot et l'association Stéphane Lamart reçues à la Mairie de Paris

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    Le jeudi 1er octobre dernier, l'association Stéphane Lamart était reçue à la Mairie de Paris, ainsi que la Fondation Brigitte Bardot pour assister à une réunion concernant le problème de la mendicité et de la vente d’animaux à la sauvette sur les trottoirs de la capitale.

    Fort de son expérience de « terrain », des rapports écrits des inspecteurs de l’association et des nombreux témoignages des citadins, notre président a insisté sur un point précis : la sensibilisation des parisiens, notamment par plusieurs campagnes d’affichage, des articles réguliers dans les différents journaux de la capitale rappelant l’importance de ne pas acheter les animaux sur la voie publique.

    Interrogé à la sortie de cette réunion, Stéphane Lamart semble optimiste.

    Il a rappelé aux journalistes l’importance qu’il attache à la création d’une cellule spécialisée dans le domaine des animaux et de son système juridique, au sein de la police nationale.

    Il a néanmoins demandé à Maître Patrice Grillon, avocat de l’association d’adresser un courrier adressé à M. Alain Gardère, Directeur de la police nationale, afin d’obtenir un entretien pour lui rappeler l’urgence de la situation.

    D’autres actions sont d’ors et déjà prévues pour tenter d’enrayer ce trafic.


  • VEGnord fait peau neuve

    http://www.facebook.com/profile/pic.php?uid=AAAAAQAQBVXZ6IHVHyM2mZr9j4w1bQAAAAoBtoL5dbtgPzRJObRxhq8q

    Forte de cinq années d'existence, l'association VEGnord (les végétariens et les végétaliens du Nord) fait peau neuve. Actuellement engagée dans une démarche de restructuration, afin d'améliorer le fonctionnement et de diversifier les actions organisées, toute l'équipe est heureuse de vous inviter à découvrir la toute nouvelle version de notre site internet, que nous espérons plus complet, plus interactif et plus fonctionnel.

    VEGnord aujourd'hui c'est minimum un stand par mois, souvent 2 ou 3, des actions visuelles, des expos, des conférences et énormément de projets, pour nous tous les médias sont bons pour diffuser l'information sur le végétarisme.

    Notre site internet est notre principale vitrine, c'est pourquoi il nous paraissait logique de lui donner une nouvelle jeunesse et de faire évoluer ce support à ce que nous sommes aujourd'hui.

    Nous l'avons voulu plus clair et plus moderne, c'est à vous de nous dire si le résultat est au niveau de nos attentes et de vos besoins.

    L'accès à l'information a été rendu plus simple et plus rapide.

    Nous avons décidé d'ouvrir dorénavant tous les articles du site aux commentaires.

    Les photos de nos actions sont maintenant accessibles directement sur le site dans des diaporamas ergonomiques et, espérons le, intuitifs.

    Un bloc d'actualités par onglets permet d'accéder maintenant à nos comptes rendus, communiqués à la presse, à nos dates à venir, etc. d'un seul clic.

    Un agenda vous indique les événements susceptibles d'intéresser un végétarien lillois.

    Vous pouvez proposer vous mêmes les dates de vos évènements, par le biais d'un formulaire prévu à cet effet.

    Une boutique en ligne a été ouverte, dans laquelle vous pourrez adhérer à l'association ou commander l'un des objets que nous proposons à la vente.

    Le magasin « Au bon groin » a pour vocation de fournir des supports au développement du végétarisme, du merchandising militant et des oeuvres de référence y trouveront petit à petit leur place.

    La webradio est de retour et ne demande qu'à grandir jour après jour, n'hésitez pas à proposer de nouveaux titres qui traitent de la condition animale, la langue et le style musical n'ont pas d'importance, seul le message compte !

    En règle général, tout le contenu du site a été revu; corrigé et augmenté.

    Evidemment, il restera de ci de là un bug, une omission, une inexactitude, merci de nous en tenir informé.

    Le nouveau site est truffé de petites améliorations techniques que je vous propose de découvrir par vous-même.

    En règle général, et si vous ne le saviez pas encore, vous pourrez vous rendre compte que VEGnord a fait le choix de s'élargir, aussi bien dans sa présence sur le net (nous sommes maintenant présents sur Facebook, Myspace et Youtube) que dans les partenariats que nous sommes en train d'installer.

    Nous proposons ainsi un tarif promotionnel d'adhésion à VEGnord couplé à un abonnement à Végétariens magazines, nous relayons également, en tant qu'antenne nordiste, les campagnes de L214 et de One Voice.

    Le forum sera, lui, réorganisé en un deuxième temps, mais n'hésitez pas à venir vous inscrire et à transmettre l'information autour de vous.

    Si par malheur, vous avez oublié ou perdu vos identifiants, n'hésitez pas à nous contacter.

    Toute l'équipe Vegnord vous remercie par avance.

    le site : http://www.vegnord.fr
    le forum : http://www.vegnord.fr/forum/

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  • "The Cove - La Baie de la Honte" : le massacre des dauphins au Japon

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    Après s'être fait connaître dans les années 60 par la série Flipper, l'ex-dresseur de dauphins Ric O'Barry entreprend de révéler, avec l'équipe de l'Oceanic Preservation Society, comment sont massacrés plus de 23 000 dauphins chaque année à Taiji, au Japon.

    The Cove, la Baie de la Honte sort au cinéma le 30 septembre prochain.

    Le film traite d'une baie d'une petite ville japonaise de Taiji où a lieu une sanglante pêche aux dauphins.

    Chaque année, pendant six mois, les plus beaux d'entre eux sont récupérés et revendu aux delphinariums pour 150 000 $.

    Quant aux autres, ils sont tués, dépecés, leur chair revendu aux restaurants...

    Un dauphin tué pour sa viande rapporte environ 600 $.

    Environ 23 000 dauphins sont ainsi massacrés chaque année en toute légalité.

    En effet, la chasse aux dauphins reste autorisée (la chasse à la baleine est interdite depuis 1986) car, bien que les dauphins et les baleines soient issues de la même famille animale, la Commission Baleinière Internationale refuse de protéger les "cétacés de petite taille".

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    Découvrez la bande annonce de The Cove

    " Avec The Cove, on passe la barrière de l'inaccessible, si Le Grand Bleu était une fable, The Cove est un cauchemar...

    Les Japonais seront toujours mes amis mais les assassins toujours mes ennemis.

    La mer est meurtrie sur toute la surface du globe, le vivant souffre.

    Les espèces s'éteignent dans l'indifférence. [...]

    On ne peut plus fermer les yeux.

    Quelques ignobles font couler le sang des dauphins et c'est la nation nippone tout entière qui est salie.

    Plus que politique, The Cove est un film nécessaire, dans le sens où le monde doit savoir ", écrit Luc Besson sur le site français du film.

    En attendant de voir The Cove sur grand écran le 30 septembre prochain, n'hésitez pas à vous engager pour la cause des dauphins : http://www.takepart.com/thecove

    Pour plus d'informations sur le sujet et le film, rendez-vous sur le site officiel (en anglais).

    Sensibiliser le monde au terrible sort de ses animaux

    C'est la démarche du film pour lequel Ric O'Barry s'est heurté à l'hostilité de la police locale et des pêcheurs.

    Mais avec son équipe de choc composée de cadreurs et preneurs de sons sous-marins, océanographes et plongeurs en apnée, ils ont réussi à mener leur opération secrète et à rapporter des images interdites de la petite baie isolée...

    The Cove n'est pas un documentaire classique, c'est d'abord un film d'investigation journalistique.

    The Cove a remporté le Prix du Public au Festival de Sundance en 2009 puis le Prix du Public au Hot Docs Canadian International Documentary Festival, au Newport Beach Film Festival et au Seattle Internationnal Film Festival.

    Il a également été sélectionné pour le 35e Festival du cinéma américain de Deauville qui se déroule actuellement.

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    Elle sert non seulement pour la capture d'animaux vivants destinés aux parcs d'attraction marins et aquariums, mais aussi à la consommation de viande.

    Or cette viande contient de nombreux produits toxiques comme le mercure et des produits chimiques chlorés dangereux pour la santé.

    Dans les zones côtières, les dauphins sont capturés à l'aide de filets dérivants.

    Ils sont attirés dans des cages grâce à des explosions qui pertubent leur sonar et les font paniquer.

    Une fois piégés dans les filets, les vétérinaires et les dresseurs choisissent ceux qui peuvent être achetés (plus de la moitié des dauphins en captivité meurent avant deux ans).

    Les autres sont tués avec des lances, des couteaux et des crochets. Au large, on les tue plutôt avec des harpons.

    On trouve plusieurs espèces à Taiji ; les Tursiops, le dauphin bleu et blanc, le dauphin tacheté et le dauphin de Risso.

    On trouve aussi de fausses orques et des baleines pilotes.

    Nombreuses de ces espèces sont considérées en voie d'extinction.

    Une viande empoisonnée au mercure

    Certains échantillons de viande de dauphins ont montré des taux de mercure 1 000 fois supérieurs au maximum autorisé.

    Néanmoins, aucun cas d'empoisonnement lié à l'ingestion de viande dauphin n'a donné suite à une étude médicale.

    Dans The Cove on apprend que la viande de dauphin a été abusivement étiquetée comme de la viande de baleine, induisant le consommateur en erreur.

    En octobre 2208, suite au tournage de The Cove, la municipalité a retiré la viande de dauphin des repas destinés aux écoliers de Taiji.

    Les dauphins retrouvés morts en Australie l'année dernière ont subi de graves troubles neurologiques liés à l'empoissonnement au mercure.

    75 % de la présence de mercure chez l'être humain proviennent de la consommation de produits de la mer.

    Des échantillons d'eau prélevés en 2006 démontraient que la pollution des océans au mercure a augmenté de 30 % par rapport aux années 90.

    Une études des Nations Unies de 2003 démontre qu'en raison de l'utilisation d'énergies fossiles, comme le charbon, l'émission de mercure dans l'atmosphère augmente de 1,5 à 3 % par an.

    Emilie Villeneuve

    http://www.bioaddict.fr/article/the-cove-la-baie-de-la-honte-le-massacre-des-dauphins-presente-par-luc-besson-a212p1.html

  • "Léa, la forêt sans toi pleure" (RAC)

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    L’association La Forêt de Léa recueille des sangliers orphelins et des cochons maltraités.

    Il y a cinq ans, Valérie, la présidente, avait récupéré Léa (à laquelle le nom de l’association rend hommage) ; une jeune laie dont la mère venait d’être abattue par des chasseurs.

    Depuis plusieurs années, ce sont des dizaines de cochons malmenés et de marcassins orphelins que Valérie a recueillis, soignés et sauvés. Ces animaux vivent maintenant paisiblement dans un grand enclos.

    Mais, nous le savions déjà, il existe dans notre pays des personnes qui s’acharnent à retirer la vie, blesser, torturer, faire souffrir des animaux.

    Quoi de plus énervant pour ce genre d’individus que de savoir que des sangliers vivent pacifiquement dans l’enclos de cette association ?

    Non, un sanglier qui est à l’abri de leurs actes, ce n’est vraiment pas acceptable !

    Alors, un voire plusieurs énergumènes n’ont pas hésité.

    Ils n’ont pas non plus voulu perdre de temps : avant-hier, le 27 septembre, jour de l’ouverture de la chasse dans ce département, ils sont passés à l’acte.

    Ces derniers ont découpé le grillage du parc de l’association, ont visiblement tué la laie Léa et l’auraient emportée !

    3 infractions ont été commises, dont la première fut constatée par l’ONCFS et la gendarmerie, pour satisfaire leurs pulsions meurtrières : acte de malveillance (découpage du grillage), violation de domicile (introduction dans une propriété privée), meurtre d'un animal apprivoisé.

    Quel argument pourraient-ils faire valoir ?

    Aucun, et pas celui de la « difficulté du tir », car la laie, confiante, se laissait approcher.

    Il est vraiment inquiétant de constater que leurs instincts meurtriers l’emportent sur la raison.

    Comment peut-on en arriver à un tel irrespect, une telle méchanceté, une telle lâcheté ?

    Ces individus sont-ils normalement constitués pour agir ainsi ?

    Lorsqu’on se livre à de ce genre d’actes envers les animaux, de quoi serait-on capable envers les humains ?

    Ces infractions et délits constatés doivent être sévèrement condamnés comme la loi et la justice l’exigent.

    Nous attendons de l’Autorité Publique, de Monsieur le Préfet ainsi que du Procureur de la République une réaction à la hauteur de la répugnance que nous ressentons face à de tels actes.

    Le Rassemblement Anti Chasse espère très vivement que le ou les auteurs seront retrouvés et sanctionnés, bien que le chagrin n’ait pas de prix et que la perte de cet animal soit irrémédiable.

    Nous ne cessons de le répéter ; la chasse représente une nuisance pour la population, accentuée par le fait que certains chasseurs sont extrêmement dangereux et font régulièrement preuve d’une cruauté et d’un irrespect inacceptables.

    Il serait grand temps d’agir !

    Ce loisir consistant à tuer des animaux reconnus comme des êtres sensibles doit être interdit.

    Une pétition va être lancée dans les plus brefs délais dont le lien sera présent sur notre site www.antichasse.com

    Le RAC a d'ores et déjà écrit au Préfet dont les coordonnées sont les suivantes :

    mail@sarthe.pref.gouv.fr  -  Monsieur le Préfet, Emmanuel Berthier – Place Aristide Briand – 72041 Le Mans cedex 9

    http://www.antichasse.com/rac_communiques.htm#29092009
  • Aujourd'hui, Brigitte Bardot a 75 ans

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    Brigitte Bardot : le courage et la grâce

    Aujourd'hui, Brigitte Bardot a 75 ans.

    L’ancienne actrice, parce qu’elle eut le mérite de délaisser, à quarante ans, le vain monde du spectacle pour embrasser la cause des animaux, mérite déjà, rien que pour cet acte de noblesse, un profond respect.

    Contrairement au reste du show-biz, bouffi de gloire à peu de frais, récoltant tous les suffrages grâce à son consensualisme veule et ses navrants silences (songeons seulement à la lâche et pathétique débâcle de Francis Cabrel, qui, auteur d’une belle chanson contre la tauromachie, n’osa pas affirmer davantage ses convictions, par soumission à sa maison de disques et par peur de perdre fans et millions), cette femme eut le courage de tourner le dos à son statut de star pour empoigner son bâton de pèlerin et parler, contre vents et marées, au nom des plus faibles d’entre les faibles : ses frères nonhumains lâchement exploités, torturés et massacrés par le seul animal au monde capable de commettre le mal pour l’amour du mal : l’homme.

    L’homme ou la femme capable de se détourner de lui-même pour se tourner vers les autres fait déjà preuve de supériorité.

    Lorsqu’en plus la cause qu’il embrasse est la plus décriée, autrement dit lorsqu’elle est la plus juste, s’ajoute à cela une autre qualité : le courage.

    Bardot a eu le courage de parler quand tout le monde se taisait, quitte à passer pour une emmerdeuse et une salope : on ne pardonne pas aux femmes d’être femmes.

    Lorsque sa jeunesse fut derrière elle, on se mit à la traiter de folle et de névrosée : on ne pardonne pas aux femmes de vieillir.

    Mais plus que tout, Bardot devint fasciste, cette insulte ultime brandie à tous vents, et qui ne dénonce plus rien sinon la bêtise de celui qui la prononce (sur le sens exact du mot, nous renvoyons aux dictionnaires et aux livres d’histoire, qui seuls savent de quoi il retourne).

    Ce que Bardot aura fait pour les animaux depuis un demi-siècle est immense, à commencer par le réveil des consciences qu’elle a provoqué dans l’hexagone.

    Un grand nombre de militants de la cause animale, aveuglés par un progressisme intransigeant qui n’est autre que la fameuse political correctness, se font un devoir de la renier hargneusement, la plupart du temps sans finesse, oubliant qu’elle est à la base de leur engagement : qui, né en France entre 1955 et 1985, a pu ne pas être imprégné, consciemment ou inconsciemment, par son aura militante ?

    Plus que tout, elle a préparé le terrain sur lequel ils se battent aujourd’hui avec intelligence, courage et détermination.

    Certes, Bardot n’est pas antispéciste. Bardot n’est pas végane.

    Elle n’est que végétarienne, ce qui n’est pas suffisant si l’on entend abolir l’esclavage animal.

    Mais elle est d’une génération pour laquelle le mot même de végétarisme était exotique, ce qui fait d’elle, qu’on le veuille ou non, une précurseuse, dans un monde alors parfaitement indifférent à la misère animale.

    Si Victor Hugo, Lamartine et d’autres grands esprits avaient, en leur temps, fermement élevé la voix contre l’ignominie, le cri de Bardot était puissant et la modernité lui permit de pénétrer profondément le tissu social : après elle, plus personne ne put ignorer, en France, le calvaire des animaux massacrés pour leur fourrure, leur chair, leurs tripes.

    Bardot, parce qu’elle a pris le parti des sans-voix, de ces milliards de consciences journellement massacrées par ses pareils, ne pouvait qu’être haïe par ceux-ci : l’homme n’aime guère apprendre qu’il est criminel.

    Bardot, parce qu’elle ose dénoncer ce que tout le monde passe honteusement sous silence, y compris et surtout dans le monde de la protection animale, qui préfère se taire plutôt que d’essuyer les foudres des censeurs, à savoir les atrocités de l’abattage rituel, ne pouvait qu’être taxée de racisme.

    Mais Bardot est-elle raciste ?

    La question se pose, et la réponse est clairement non.

    Bardot n’est pas raciste : elle s’oppose seulement aux tortionnaires, qu’ils soient blancs, noirs ou jaunes, qu’ils soient de confession chrétienne, juive ou musulmane.

    Contrairement aux lâches pléthoriques, elle refuse de plier devant les diktats d’une bien-pensance coupable, elle refuse de taire le meurtre des animaux sous prétexte que leurs bourreaux ne seraient ni blancs ni chrétiens.

    Du musulman qui renoncerait à sacrifier le mouton de l’Aïd, qui prendrait le parti de la vie contre la mort, de l’amour contre la haine, de la compassion contre la cruauté, Bardot ferait son allié.

    De celui qui préfère égorger cet animal sans défense, au nom d’un Dieu qui n’exige même pas cet holocauste (et quand bien même, dirait Isaac Bashevis Singer, quand bien même Dieu serait du côté des assassins, alors il faudrait être contre Dieu, de toutes ses forces), Bardot fait son ennemi, et n’aura de cesse de dénoncer sa cruauté et sa bêtise.

    A trop côtoyer l’horreur, essentiellement humaine, on court le risque de devenir misanthrope.

    Aux humanistes, aux démagogues, aux philanthropes impénitents, quel meilleur argument opposer sinon l’Histoire elle-même, cette fresque de démence et de sang parachevée de génération en génération ?

    Quelle plus belle preuve de l’iniquité du genre humain que sa propre chronique millénaire, ce tissu d’atrocités dépourvu de gloire et de sens ?

    Quel plus beau symbole enfin de son indignité fondamentale que l’abattoir, cette industrie de mort soigneusement élaborée, qui assassine sans répit, vingt-quatre heures sur vingt-quatre, trois-cent-soixante-cinq jours pas an, des êtres sentients, des consciences, par centaines de milliards chaque année, à seule fin de flatter son palais ?

    Que vaut enfin une créature qui a réduit le vivant en esclavage et poussé le vice jusqu’à justifier sa tyrannie en en faisant un commandement de Dieu ?

    Car il n’est pas jusqu’au poète des sphères qu’elle n’a confisqué à son profit, façonné à son goût, décrété à son image, et de même que l’imbécile se reconnaît à sa conviction d’être grand, de même l’humanité, victime de sa mentaphobie, n’a eu de cesse de se proclamer supérieure, quand c’est elle qui, méthodiquement et malgré tout son génie dérisoire, est en train de conduire le monde à sa perte.

    Qui, œuvrant pour les droits des animaux, n’a pas vu l’enfer ?

    Qui, travaillant à abolir leur exploitation, n’a pas été confronté à la barbarie radicale ?

    Alors, oui, Bardot est misanthrope, non par nature, mais par fatalité.

    « On ne naît pas misanthrope, on le devient », pourrait-on dire, paraphrasant Simone de Beauvoir.

    Bardot est misanthrope, et nous n’aurons garde de lui reprocher ce que nous sommes nous-mêmes devenue.

    Contrairement à l’homme-Narcisse, Bardot est lucide et dénonce la cruelle nature humaine. Bardot est courageuse : elle n’est pas de ceux qui prennent lâchement le parti du silence pour éviter de s’exposer à la vindicte universelle.

    Cette femme affronte courageusement l’adversaire, et, à 75 ans, continue de monter bravement au créneau, harcelant les pitoyables individus qui nous dirigent et qui, parce qu’ils oublient l’essentiel : le droit à la vie des vivants, ne méritent pas la place qu’ils occupent, laquelle devrait être cédée à des êtres éclairés, sages et supérieurs.

    Mais fait-on de la politique lorsqu’on réunit de telles vertus cardinales ?...

    Nombreux sont ceux qui, usant de la reductio ad hitlerum, se font un devoir de traîner le nom de Bardot dans la boue.

    S’attaquer à une vieille dame est non seulement lâche, mais indigne. Et, dans le cas qui nous occupe, injustifié.

    A entendre ces faux preux, on devine qu’ils se sentent investis d’une mission « citoyenne », affichant un air de supériorité en soi-même tendancieux tant il respire la complaisance.

    Qu’il est facile de s’en prendre à une femme déjà si unanimement détestée… Qu’il est facile de hurler avec les hommes, contre la louve.

    Or qui sont-ils, ces prétendus défenseurs de la Justice, ces apôtres de la Fraternité, sinon des spécistes assassins, qui tuent ou font tuer chaque jour de leur vie des êtres sensibles qu’ils consomment sans remords, quand on sait pertinemment qu’Homo sapiens peut se passer de produits animaux pour vivre, puisqu’il n’est physiologiquement pas un carnivore ?

    C’est ainsi que les fascistes sont ceux-là mêmes qui se complaisent à traiter Bardot de ce nom.

    Quant à Hitler, auquel on l’a si souvent comparée, qu’on apprenne qu’il n’était pas végétarien (nous renvoyons le lecteur qui ne serait pas encore convaincu, malgré la multiplicité des preuves, aux travaux de l’historienne Elisabeth Hardouin-Fugier[1]), qu’il a fait euthanasier les animaux des Juifs et n’aimait, parmi les chiens, que les bergers allemands, n’ayant eu par exemple que mépris pour les bichons d’Eva Braun.

    Et quand bien même Hitler eût-il été végétarien, cela ne prouverait rien. C’était aussi un homme : est-ce à dire que tous les hommes sont des nazis ?

    Avec les animaux, c’est certain : tous les hommes (et les femmes) le sont, et la non-vie qu’ils leur imposent est, pour reprendre le titre du bel essai de Charles Patterson, lui-même inspiré d’une phrase de I. B. Singer, un éternel Treblinka[2].

    Mais les uns pour les autres, les hommes ne le sont pas toujours, et Bardot, elle, ne l’est certainement pas.

    Cette stupidité ne pourra donc plus être dite sans que celui qui la profère passe lui-même pour un imbécile.

    Bon anniversaire, Brigitte Bardot : vous êtes une grande dame, et nous vous aimons.

    Méryl Pinque

    Militante végane, porte-parole de Vegan.fr[3]


    [1] Elisabeth Hardouin-Fugier, « La protection de l'animale sous le nazisme », in Luc Ferry ou le rétablissement de l'ordre, éditions Tahin Party, 2002, p. 129-151.

    [2] Charles Patterson, Un éternel Treblinka, éditions Calmann-Lévy, Paris, 2008.

    [3] Cet article n’engage que l’auteure et non l’association qu’elle représente.

  • Un désordre vaut mieux qu’une injustice (Gérard Condorcet)

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    Par inclinaison, trop d’hommes suivent le cortège des vainqueurs, cachent dans leurs armoires des drapeaux de toutes les couleurs et pour tous les camps, composent avec les lobbies, les puissants du jour, les pouvoirs et émargent davantage à l’épuration d’après guerre  qu’à la résistance de la première heure.

    Sans doute, faut-il un minimum de courage pour braver les conformismes, combattre les intérêts établis, déranger les dormeurs assoupis qui s’accommodent  au présent de ce qui les révulsera demain.

    En 1832, le bon Victor HUGO, auteur entre autres de cette réflexion ("Le gai chasseur armant son fusil et son piège confine à l’assassin et touche au sacrilège") publiait le Dernier Jour d’un condamné à Mort pour dénoncer l’assassinat judiciaire.


    Il fallut 150 ans pour que cette conscience, servie par une forte plume, concrétise en loi une éthique ampathique.

    Rares sont ces hommes phares qui se lèvent dans le troupeau grégaire pour montrer une route nouvelle et déboulonner des préjugés hérités.

    Le pusillanime demeurera toujours attentiste, prudent, pondéré, consentant cinq minutes d’expression au génocideur et cinq minutes à sa victime.

    Le pusillanime aime le « juste milieu », là où l’on est sûr de se tromper mais de ne rien risquer.

    Même dans nos démocraties imparfaites, ces prudents veillent à ne pas s’exposer, à ne pas déplaire et à observer constamment une « obligation de réserve » qu’ils s’assignent comme  devoir de lâcheté.

    Ils savent que l’injustice, la cruauté, le mépris sévissent dans la société mais l’instinct de conservation de leurs petits intérêts les poussent inexorablement à la complicité silencieuse.

    Or, nous ne sommes  pas sortis de l’Histoire puisque la violence est faite quotidiennement à tant d’humains sur la planète et aux autres animaux, êtres sensibles qui doivent accéder à notre compassion.

    Cette violence est intolérable, qu’elle affecte le prisonnier français réduit à la promiscuité dégradante, le courageux blasphémateur des téhocraties, la femme insoumise des régimes médiévaux, le libertaire chinois ou l’ours pyrénéen.

    Ne pas crier sa révolte et son refus, admettre l’ordre établi en ce qu’il comporte d’inique et de criminel confinent à la complicité morale.

    Pour construire une société hédoniste altruiste, fondée sur la quête du plaisir pour soi-même à condition qu’il passe par le plaisir d’autrui, il faut adopter un comportement radicalement révolutionnaire, non pas  dans l’acception du 19ème siècle avec barricades de pavés glorieux, non pas en attendant que les masses anesthésiées et abruties par « leur télévision » se dressent en un grand soir lumineux, mais immédiatement, en vivant en hédoniste altruiste.

    Refusons sans délai, sans faiblesse, la société du mépris du vivant.

    Refusons toute complaisance envers ce qui tue, détruit, enlaidit, endolorit le monde.

    Refusons de voir l’écologie, éthique nouvelle du respect du vivant, s’avachir en un environnementalisme de pacotille, fioriture pour discours politicien.

    Refusons notre concours à la capitulation du cœur et de la raison au profit d’une ignorance confortable des crimes de notre temps.

    Gérard  CONDORCET
    CONVENTION VIE ET NATURE POUR UNE ECOLOGIE RADICALE

    www.ecologie-radicale.org

  • Meurtre de Lea : "Adieu mon bébé !"

     

    27 septembre 2009


    Ce matin je donne leur petit déjeuner aux cochons et sangliers, je ne vois pas Léa dans son parc.


    Je ne m'inquiète pas, il fait chaud, elle doit être dans un bosquet au frais.


    Midi : je leur donne à manger.


    Pas de Léa.


    J'entre dans le parc, je l'appelle.


    Rien.


    Je fouille partout, je l'appelle et l'appelle encore.


    Je fais le tour du parc : je vois un trou... j'ai compris et je m'effondre


    14h30 : coup de fil d'un garde chasse : "Je crois que votre sanglier n'est plus de ce monde."


    J'appelle l'ONCFS et la gendarmerie : ils constatent que le grillage du parc  a bien été coupé.


    L'ONCFS a découvert des traces de sang et du poil de sanglier pas loin du parc...


    Léa est décédée.


    Il y a enquête.


    Les ou le chasseur ont donc commis 3 infractions :

     

    - acte de malveillance (découpage du grillage)

     

    - violation de domicile (ils se sont introduits sur une propriété privée)

     

    - meurtre d'un animal apprivoisé, domestique


    Léa, ma petite Léa, celle  qui a donné son nom à l'association, a été abattue par les chasseurs, les viandards, ces meurtriers en puissance !!!!


    Léa est partie dans les mêmes conditions que sa pauvre mère.


    Léa doit sans doute "reposer" dans un frigo et va être servie en repas de famille...


    JE HURLE DE DOULEUR !


    Alors aujourd'hui, j'espère que les associations qui ont protesté contre le meurtre de Canelle vont aussi se manifester pour venger Léa...

     


    http://www.laforetdelea.org/adieu_lea.htm

     

    Aidons la maîtresse de Léa à rechercher les coupables de ce meurtre odieux : protestons auprès de la Mairie de Savigné-sous-le-Lude et de la Préfecture de la Sarthe :

     

    Mairie SAVIGNE SOUS LE LUDE 72800
    1 pl Mairie
    72800 SAVIGNE SOUS LE LUDE
    Telephone : 0243456260

    Préfecture de la Sarthe
    Place Aristide Briand
    72041 Le Mans Cedex 9
    Tél. 02.43.39.72.72 Fax : 02.43.28.24.09
    Courriel : mail@sarthe.pref.gouv.fr

    http://www.cg72.fr/institution.asp

     

    Modèle de lettre :

     

    Bonjour,

    C'est avec effroi que je viens d'apprendre qu'une gentille petite laie de 5 ans prénommée Léa a été volée et tuée dans un domaine privé, "La forêt de Léa ", situé sur la commune de Savigné-sous-le-Lude, lieu dit "La Vergère", se trouvant dans votre circonscription.

    3 infractions ont été commises :

    • découpage d'un grillage ;
    • violation de domicile ;
    • assassinat d'un animal apprivoisé (sang et poils retrouvés sur place).

    Comment peut-on tolérer de tels agissements ?

    Ces informations tournent dans le monde de la protection animale, et surtout sur internet, à un niveau national.

    Je suis persuadé(e) que vous allez très rapidement intervenir, afin d'élucider et punir les coupables d'une telle atrocité.

    Veuillez agréer, Madame ou Monsieur le préfet, mes remerciements anticipés.

    Nom + prénom + adresse

  • 3 et 4 octobre 2009 : Conférence "Pourquoi et comment abolir la vivisection ?" (festival Coeur de faune, Salle Louis Aragon, à Mers-les-Bains dans la Somme)

    http://8d.img.v4.skyrock.net/8da/nusk8210/pics/192025916_small.jpg

    Bonjour,

    Nous avons le plaisir de vous communiquer l'information suivante :

    Samedi 3 et dimanche 4 octobre 2009 à 14h

    Conférence : "Pourquoi et comment abolir la vivisection ?"

    Intervenants :


    - Eric, du collectif International Campaigns
    (http://www.international-campaigns.org)


    - André Ménache, docteur vétérinaire, directeur d'Antidote Europe

    Lieu : dans le cadre du festival Coeur de faune, Salle Louis Aragon, à Mers-les-Bains dans la Somme.

    Entrée libre.

    Contact : vivre_ethique@yahoo.fr


    L'association Vivre Ethique tiendra un stand d'information pendant toute la durée du festival (du 1er au 4 octobre).

    Merci de faire circuler cette information autour de vous et de venir nombreux !

    Bien cordialement,

    Hélène Sarraseca
    http://www.antidote-europe.org
    04 68 80 53 32

  • Brigitte Bardot demande au président Nicolas Sarkozy d’instaurer une journée végétarienne dans tous les établissements publics pour lutter contre le réchauffement climatique

    http://www.veganmonth.com/cow.png

     

    (Pourquoi Brigitte Bardot n'est-elle pas encore végane ? Le véganisme est le seul choix qui s'impose pour mettre fin à l'exploitation animale et rendre vraiment service à la planète. MP)

    *

    Après le sommet sur le climat qui vient de se tenir à New-York et avant la mise en place, en France, d’une taxe « carbone » sur les carburants, la Fondation Brigitte Bardot est intervenue auprès du Président Nicolas Sarkozy pour demander la remise en cause de l’élevage dont les répercussions environnementales sont des plus préoccupantes.

    En effet, dans son rapport « l’élevage aussi est une menace pour l’environnement », l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique que le secteur de l’élevage émet des gaz à effet de serre qui sont plus élevés que ceux produits par les transports (toutes catégories confondues).

    De son côté, la Banque mondiale a démontré que, depuis 1970, 90% de la déforestation en Amazonie est liée aux besoins de l’industrie de la viande, accentuant d’autant les effets du réchauffement climatique qui nous préoccupe tant aujourd’hui.

    Le secteur représente, en outre, respectivement 37 % de tout le méthane dû aux activités humaines (agissant sur le réchauffement 23 fois plus que le CO2), en grande partie produit par le système digestif des ruminants, et 64 % de l’ammoniac qui contribue aux pluies acides.

    L’élevage est aussi responsable de l’appauvrissement des sols et de la mise en péril des réserves naturelles d’eau puisque la production d’un seul kilo de bœuf nécessite 323 m² de pâturages, 7 à 16 kilos de grains ou fèves de soja et jusqu’à 15 500 litres d’eau !

    Le secteur de l’élevage a donc une incidence directe sur le réchauffement climatique, la pollution des sols, des nappes phréatiques, et représente un terrible gaspillage puisque près d’un tiers des céréales produites mondialement est destiné à nourrir les animaux pour la production de viande.

    Si les pays « développés » diminuaient leur consommation de viande, il serait possible d’éradiquer la famine qui tue près de six millions d’enfants chaque année.

    C’est pourquoi, dans une lettre adressée le 25 septembre au Chef de l’Etat, Brigitte Bardot demande au Président de « donner un sens aux déclarations du sommet sur le climat et être en cohérence avec la mise en place d’une taxe carbone », en instaurant une journée végétarienne dans tous les établissements publics et en invitant les établissements privés à faire de même, dans une démarche citoyenne et responsable.

    Pour Brigitte Bardot :

    « Outre ces préoccupations environnementales et humanitaires, refuser la consommation de viande est aussi le meilleur moyen de protester contre l’inhumanité et la barbarie partout présentes dans les élevages, durant les transports ou lors de l’abattage des milliards d’animaux sacrifiés et consommés chaque année. »

    Et de conclure :

    « Il y a déjà la « journée sans voiture », la « journée sans tabac », mais instaurer une journée végétarienne aurait des répercussions bien plus fortes que toutes les taxes « carbones » réunies et la planète s’en porterait infiniment mieux (elle se porterait encore bien mieux si cette démarche végétarienne était suivie 365 jours par an)… »

    Source: Fondation Brigitte Bardot