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Santé - Page 13

  • Pesticides : présence aggravée dans les fruits, légumes, céréales de l'UE - Conclusion : mangez bio !

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    La présence de pesticides a été décelée dans 49,5% des fruits, légumes et céréales produits dans l'UE en 2006, le plus haut niveau de contamination jamais enregistré en Europe, selon une ONG française qui s'est procurée le rapport de Bruxelles à paraître la semaine prochaine.

    Le rapport officiel 2008 de l'UE sur les pesticides porte sur les données de 2006.

    Dans un communiqué mercredi, le Mouvement pour les droits et le respect des générations futures (MDRGF) qui diffuse les conclusions du rapport en avant-première, note que ces données représentent "une augmentation de 20% sur les cinq dernières années".

    "Les céréales sont de plus en plus contaminées avec 27,2% de contamination en 2006 contre 21% en 2005", note le mouvement.

    Plus d'un quart des échantillons testés - 27,7% - contenaient deux résidus ou plus, et plus de 10% en contenaient quatre résidus ou plus.

    Selon le MDRGF, 23 pesticides ont été détectés à des niveaux suffisamment élevés pour représenter un risque sanitaire et cinq des produits les plus fréquemment décelés dans les aliments vendus dans l'UE sont considérés comme "cancérogènes, mutagènes, toxiques pour la reproduction ou perturbateurs du système hormonal".

    "Au total, 4,7% des fruits et légumes testés contiennent des pesticides à des concentrations supérieures au maximum des limites légales (LMR)", assure l'association qui se demande si "la Commission européenne compte sur les nouvelles normes artificiellement relevées en 2008 pour résoudre artificiellement le problème".

    Un règlement européen a relevé en septembre les plafonds autorisés pour la présence de résidus de pesticides dans les aliments afin d'harmoniser les normes au sein de l'Union, mais avec pour effet d'augmenter singulièrement les limites existantes.

    Les ONG avaient alors estimé que le relèvement de plusieurs centaines de seuils atteignait des limites dangereuses pour les consommateurs.

    http://fr.news.yahoo.com/2/20081016/tsc-pesticides-presence-aggravee-dans-le-c2ff8aa.html

  • Tibits, les restaurants zurichois végétariens en libre-service, s'exportent même à Londres (Le Temps)

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    Faut-il risquer le tartare de quinoa aux petits légumes, avec sauce douce au chili ? Malgré les vertus nutritives infinies de cette plante cultivée dans la cordillère des Andes, les grains bruns boursouflés font hésiter. A côté, la salade de riz rouge de Camargue avec courgettes et petits poivrons, dont la consonance est plus familière, inspire davantage confiance.

    Osons allègrement des deux, nous sommes dans un self-service végétarien. Enfin, pas dans n'importe lequel. Chez Tibits, un haut lieu du sans-viande à Zurich, mais qui n'en est pas pour autant un temple du tofu triste. D'ailleurs, la pâte de soja, valeur épouvantail par excellence, n'apparaît que dans quelques plats, par exemple en cubes discrets dans la salade de pommes au gingembre et figues séchées.

    Le buffet ressemble à une barque, la clientèle, en majorité des femmes, glisse le long des flancs, une assiette ou une barquette en polyéthylène à la main. Les tranches de poivrons en antipasti lancent des touches de couleur.

    La salade de pois chiches aux carottes et curry est aussi du plus bel effet. L'exotisme est maîtrisé, inspiration méditerranéenne ou indienne: dal de lentilles rouges, samosa - petit pâté indien chaud fourré aux pommes de terre et feuilles de curry -, falafel, purée de pois chiches ou jalapeno, piment farci à la crème aigre et passé à la friture.

    Longtemps, les restaurants végétariens ont traîné une réputation de tristesse et de monotonie, hantés par des figures blafardes à qui manquait une bonne tranche de viande rouge. Ouvert en 2000, le premier Tibits dément tous ces préjugés. Le restaurant, à l'angle d'une rue très animée à deux pas de Bellevue, est vite devenu une institution à Zurich. Mieux, un art de vivre.

    Le choix on ne peut plus individualisé correspond à notre époque, et le système fonctionne avec flexibilité et rapidité: on remplit son assiette ou sa barquette à emporter, on la pèse à la caisse, et le tour est joué. A midi, le peuple travailleur envahit le local, l'après-midi, touristes et mères de famille s'attardent volontiers aux longues tablées ou dans le coin aménagé tout exprès pour les enfants.

    Le buffet reste impeccable même pendant la ruée de midi. Le personnel circule pour débarrasser les tables. La tapisserie aux motifs tarabiscotés qui orne les murs, les poufs et canapés dans les violet et noir, l'éclairage qui change de couleur au plafond, le parquet en bois non traité: tout concourt à un mélange subtil entre le douillet chic et l'efficacité pour jeunes loups pressés.

    La formule a tellement de succès qu'après Berne, Winterthour et Bâle, les trois frères Daniel, Reto et Andreas Frei qui sont à l'origine du concept ont fait le saut à l'étranger. Ils ont ouvert la semaine dernière un libre-service végétarien de 150 places en plein cœur de Londres, dans une rue parallèle à Regent Street.

    Un deuxième va suivre dans le quartier de West End. Un retour aux sources pour Tibits, dont le nom est emprunté à l'anglais «titbits», qui signifie un petit quelque chose de bon.

    « Nous offrons plus qu'un buffet de salades », dit Daniel Frei, le directeur opérationnel. « Le plaisir de manger doit être au centre, le fait que l'offre soit végétarienne ne vient qu'en deuxième position, précise-t-il dans sa base zurichoise. La composition de tous les mets est strictement déclarée, et convient aussi pour certains aux végétaliens."

    L'aventure Tibits commence en 1998. Reto Frei, qui étudie à l'EPFZ, et ses deux frères Christian et Daniel, gagnent le concours de création d'entreprise organisé par l'EPFZ et McKinsey. Végétariens tous les trois, ils présentent ce qu'ils aimeraient bien trouver dans leur ville, un projet de restaurant fast-food végétarien. La chance leur sourit. Ils n'ont même pas besoin de chercher un partenaire dans la branche.

    Rolf et Marielle Hiltl, les héritiers de la maison zurichoise centenaire Hiltl, le premier restaurant végétarien d'Europe, leur proposent de s'associer. « Au début, nous avons tout repris de Hiltl, maintenant nous développons aussi nos propres recettes, mais nos concepts sont très proches. » Les frères Frei, avant tout Daniel et Reto, mènent l'entreprise Tibits, Rolf Hiltl son restaurant.

    Avec 200 employés et un chiffre d'affaires estimé à 20 millions de francs, les quatre Tibits en Suisse volent de succès en succès. Avec leur concept, primé cette année par Gastrosuisse, ils ont su trouver une niche dans le paysage pourtant fort encombré de la gastronomie.

    « Nous ne voulons pas être à la mode », lance avec un brin de fausse modestie Daniel Frei. Les prix ne sont pas donnés pour ce fast-food haut de gamme. Mais la fraîcheur à toute épreuve des produits se paie. « Nous ne nous reposons pas sur nos lauriers. Nous avons lancé de nouveaux produits, le quinoa et la saucisse à base de tofu. »

    Pour les vrais amateurs de «Wurstsalat», qui se fait avec de la saucisse de Lyon ou du cervelat, le goût est assez éloigné. Mais chez Tibits, chaque plat du buffet a ses inconditionnels. « J'étais à deux doigts de la crise nerveuse. Je voulais prendre une portion de ma salade favorite aux haricots séchés avec noix, et elle n'était pas là... Vous ne l'avez quand même pas retirée de votre assortiment ? » demande un client inquiet sur le site des restaurants.

    Après Londres, la Suisse romande ? Daniel Frei est diplomatique : « Si nous trouvons le local idéal, j'aimerais beaucoup. » Il ne cache pas toutefois qu'il n'est pas sûr qu'un restaurant végétarien en libre-service trouve son public tout au long de la journée à Genève ou Lausanne. Les Romands, c'est vrai, aiment leur assiette du jour entre collègues à midi.

    Et les préjugés envers les petites graines restent peut-être plus tenaces.

    http://www.letemps.ch/template/societe.asp?page=8&article=241469

  • Contre le cancer, évitez la viande rouge

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    On savait déjà que les grands consommateurs de viande rouge avaient davantage de probabilités d'être victimes d'un cancer du colon que leurs amis végétariens.

    Mais ce qu'une étude américaine révèle à présent, c'est qu'ils ne sont pas exposés à un mais bien huit cancers différents !

    Ainsi, dès l'instant où la ration quotidienne de viande ou de charcuterie atteint 110g, le carnivore risque huit types de cancers, peu importe le sexe.

    La viande rouge favoriserait le cancer du colon, de l'oesophage, du poumon du pancréas, de la prostate et du foie. La charcuterie, celui des os et de la vessie.

    (7sur7)

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1518/Sante/article/detail/284234/2008/05/21/Contre-le-cancer-evitez-la-viande-rouge.dhtml

  • Claude Aubert prône le végétarisme : "Notre assiette, c’est 1/3 des émissions de gaz à effet de serre"

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    Claude Aubert, ingénieur agronome, est un des pionniers de l’agriculture biologique dont il fut, dans les années 70, une des grandes figures internationales. Il a été le coordinateur scientifique du colloque « Agriculture biologique et changement climatique ».

    Claude Aubert fait le point sur le lien entre agriculture et réchauffement climatique quelques jours après un colloque international qui s’est tenu à Clermont-Ferrand.

    Claude Aubert, ingénieur agronome, est un des pionniers de l’agriculture biologique dont il fut, dans les années 70, une des grandes figures internationales. Il a été le coordinateur scientifique du colloque « Agriculture biologique et changement climatique ».

    Claude Aubert a co-écrit avec Nicolas Le Berre Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Ed. Terre Vivante, 14,25 euros.

    Comment est-il possible que notre alimentation soit responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre que les voitures particulières ?

    A elle seule, l’agriculture est responsable de 20 à 24% des émissions de gaz à effet de serre. Les émissions totales de GES sont composées à 70% de gaz carbonique, l’essentiel du reste est du méthane et du protoxyde d’azote. Les ¾ de ces deux gaz sont émis par l’agriculture et l’élevage.

    L’élevage est notamment responsable de ¾ des émissions de méthane à cause de la fermentation entérique et les gaz rotés par les ruminants et les déjections animales en générale.

    L’émission de protoxyde d’azote par le sol est un phénomène naturel provoqué par les bactéries qu’y travaillent, mais l’utilisation d’engrais azotés chimique augmente fortement leur impact.

    A cela il faut ajouter les 10% d’émissions de l’industrie, de la distribution et du stockage, jusqu’au congélateur familiale. Le contenu de notre assiette, c’est 1/3 des émissions de gaz à effet de serre, soit presque 3 fois les émissions des voitures particulières.

    Il ne faut pas oublier que l’industrie agroalimentaire est la première industrie de France, avant le BTP et l’automobile.

    L’agriculture biologique représenterait, selon vous, la solution pour réduire ces émissions. Comment

    D’abord, les émissions de CO2 sont réduites en raison de la non utilisation d’engrais de synthèse, dont la fabrication représente, dans les exploitations intensives, environ la moitié des émissions de CO2.

    Ensuite, les émissions de protoxyde d’azote (N2O) sont réduites en raison d’apports d’azote plus faibles et d’émissions plus faibles lorsque l’azote provient de moyens de fertilisation naturels comme la fixation par les légumineuses et les fertilisants minéraux ou organiques.

    De plus, l’agriculture biologique séquestre du carbone dans le sol alors qu’en agriculture conventionnelle on assiste souvent au phénomène inverse à cause de l’appauvrissement des sols.

    Enfin l’agriculture biologique séquestre davantage de carbone que l’agriculture conventionnelle qui a tendance à appauvrir les terres.

    La généralisation de l’agriculture biologique peut contribuer à réduire les émissions de GES, mais est-ce qu’elle peut répondre à une demande croissante de nourriture ?

    On a tendance à penser que l’agriculture biologique est une agriculture pour les riches, alors qu’en réalité c’est justement dans les pays pauvres qu’elle peut permettre d’incrémenter les rendements avec peu d’investissements.

    Si l’on regarde ce qui se passe dans les pays du Sud, où les rendements sont beaucoup plus faibles, on s’aperçoit que la pratique de l’agriculture biologique permet d’augmenter les rendements, parfois dans des proportions très importantes.

    C’est même souvent la seule manière d’y parvenir, les paysans pauvres n’ayant pas les moyens de mettre des engrais et des pesticides sur les cultures vivrières. Les investissements se concentrent en effet sur les cultures destinées à l’exportation.

    Selon des études récentes, une généralisation de l’agriculture biologique conduirait à une augmentation de la production mondiale de plus de 50%, sans augmenter les surfaces cultivées, largement de quoi nourrir les 9 milliards d’habitants de la planète attendus vers 2050.

    Est-ce que c’est envisageable ?

    D’abord il faudrait veiller à une vulgarisation des techniques utilisées par l’agriculture biologique. Aujourd’hui elles sont méconnues par beaucoup de paysans pauvres alors que la rotation des cultures avec des légumineuses et le compostage ne coûtent rien et peuvent apporter des rendements deux, voire trois fois supérieures.

    Le problème est que souvent la formation sur le terrain, même en France, est assurée par les firmes chimiques qui ont tout intérêt à vendre leurs produits. 

    Il y a deux autres conditions pour que l’agriculture bio puisse subvenir aux besoins alimentaires de l’humanité : qu’on limite les cultures consacrées aux agrocarburants et que notre mode de consommation ne se généralise pas.

    Si tous les habitants de la planète souhaitaient manger autant de viande que nous, il serait mathématiquement impossible d’y subvenir.

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    Claude Aubert a co-écrit avec Nicolas Le Berre Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Ed. Terre Vivante, 14,25 euros.

    Il faut donc consommer moins de viande ?

    En France chaque habitant consomme environ 100 kg de viande par an. Dans les pays pauvres, ce sont moins de 10kg. Les chinois ont multiplié par trois leur consommation en 20 ans et atteignent aujourd’hui les 50kg.

    Les projections de la FAO sont terrifiantes. Notre apport de protéines est aujourd’hui à ¾ d’origine animale e ¼ d’origine végétale : il y a un siècle, c’était l’envers. Il faut revenir à une alimentation à base de légumes, de céréales et de légumineuses.

    Les légumes secs (haricots, pois chiches, pois cassés…) contiennent autant de protéines que la viande et le poisson. Non seulement c’est bon pour la planète, mais aussi pour notre propre santé.

    Or, des recherches ont conclu que la famille d’aliments qui permettrait d’augmenter son espérance de vie est celle des légumineuses.

    Nadia Loddo

    http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/29/v1RglIponagMs/index.xml

  • Le soja bon pour les dents

     
     
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    Le soja semble également être bénéfique pour la santé dentaire. C'est ce qu'indique une étude japonaise à laquelle près de 4.000 étudiantes ont participé.

    L'étude a été publiée dans la revue scientifique BioMed Central Public Health.

    Le soja et les isoflavones qu'il contient protègent selon toute vraisemblance contre certaines affections des gencives et de la mâchoire.

    V. Li

    http://www.dhnet.be/dhjournal/archives_det.phtml?id=820237