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Santé - Page 11

  • Le comité scientifique Antidote Europe réagit défavorablement au nouveau programme de recherches PharmaCOG

    http://www.freewebs.com/queenofpandas/save1.gif

    Perpignan (France), 29 juin 2009 - Le comité scientifique Antidote Europe réagit défavorablement à l'annonce d'un nouveau programme de recherches - PharmaCOG - qui doit faire appel à l'utilisation de lémuriens pour la recherche sur la maladie d'Alzheimer.

    Situé à Marseille, ce projet dirigé par le Pr Olivier Blin, a reçu un financement de la Commission européenne.

    "Nous souhaiterions que l'entreprise du laboratoire du Pr Blin et des autres équipes européennes collaborant au projet Alzheimer réussisse, déclare Claude Reiss, président d'Antidote Europe et ancien directeur de recherche au CNRS. Nous devons malheureusement mettre en garde et ces scientifiques et les patients qui attendent toujours un médicament efficace pour stopper l'évolution de la maladie, sur leur peu de chances de succès en étudiant des modèles animaux comme "le lémurien qui en vieillissant présente des lésions cérébrales similaires à celles de l'homme" souffrant d'Alzheimer. "

    Depuis plus d'un siècle, des milliers de projets de recherche de ce genre ont été lancés. I

    ls se sont tous toujours soldés par des échecs cuisants, que l'espèce "modèle" soit une souris ou le chimpanzé, pour
    la simple raison qu'aucune espèce animale n'est un modèle biologique fiable pour une autre, notamment pour des maladies neurodégénératives.

    Avec plus de 800 000 malades en France et les méthodes non invasives (IRM fonctionnelle, tomographie à positrons, etc.), les données humaines sont abondantes.

    Alzheimer est une des nombreuses maladies conformationnelles (due au mauvais repliement de protéines qui de ce fait s'accumulent dans ou autour de la cellule), c'est donc une maladie d'origine cellulaire.

    C'est donc au niveau de cellules humaines qu'il faut en chercher le mécanisme, très probablement lié à une déficience durant ou suivant l'étape de synthèse de ces protéines.

    Il n'y a aucune raison que ce mécanisme soit le même chez le microcèbe, la souris ou toute autre espèce.

    Il faudrait de même comprendre comment ce mécanisme est enclenché, notamment sous l'effet de facteurs chimiques environnementaux capables de déclencher certaines maladies conformationnelles chez des personnes prédisposées.

    Antidote Europe est une association à but non lucratif, créée par des chercheurs issus du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), oeuvrant pour la sécurité sanitaire humaine en agissant pour une prévention plus rigoureuse des risques et des traitements plus spécifiques des affections.

    Contact médias : Claude Reiss (33 (0)4 7... ou 33 (0)4 6...)
    http://www.antidote -europe.org
    Retrouvez ce communiqué sur :
    http://www.antidote -europe.org/ cp29jun09_ fr.htm

  • "Prendre soin de notre maison" (à propos de "Home") (Francione)

    http://lorenjy.files.wordpress.com/2009/06/home-film.jpg

    Chères collègues et chers collègues,

    Le vendredi 5 juin - le jour de l’environnement - un documentaire remarquable appelé HOME a été diffusé dans les salles de cinéma et à la télévision de plus de 50 pays, ainsi que sur internet.

    HOME est l’histoire de la Terre et de l’évolution de la vie sensible, sur la manière dont les êtres humains ont, dans une période de temps relativement courte, amené la planète au bord du désastre.

    Je vous recommande fortement de visionner ce documentaire, qui sera disponible jusqu’au 14 juin à l’adresse YouTube.

    Encouragez vos ami(e)s et votre famille à le voir.

    C’est gratuit et chaque seconde des 93 minutes que dure le film vaut la peine.

    La narration est intelligente et ceux qui en connaissent peu à propos de l’écologie en sortirons riches d’une expertise considérable.

    Ceux qui sont déjà instruits en sauront encore davantage.

    La photographie est absolument sensationnelle.

    Chaque plan représente une photo qui pourrait facilement être affichée sur l’un de vos murs.

    Et à l’égard de la question animale, HOME est largement meilleur que le documentaire de Al Gore, An Inconvenient Truth, ce qui était surprenant, considérant que les commanditaires de HOME produisent des produits animaux.

    Le film contient une critique explicite de l’agriculture intensive et une discussion à propos de l’inefficacité de notre utilisation des ressources (céréales, eau) pour la production de la viande.

    Bien que le film ne défende pas le véganisme en tant que tel, il s’agit pourtant là de la conclusion logique vers laquelle mène son message.

    Tel que je le soutiens depuis plus longtemps que ce dont je souhaite me souvenir, quiconque se soucie le moindrement de l’environnement doit devenir végan même s’il ou si elle ne se soucie pas des problèmes éthiques entourant l’exploitation animale.

    HOME est un signal d’alerte dont nous avons désespérément besoin.

    Nous, êtres humains, - spécialement ceux qui, parmi nous, vivent dans les nations riches et industrialisées - devons comprendre la pure insanité du style de vie que nous considérons comme « normal ».

    Regardez HOME.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/06/08/prendre-soin-de-notre-maison/

  • Manger de la viande, c'est participer à grande échelle à la déforestation de l'Amazonie - Photos (The Gardian)

    Amazon deforestation: Cattle farm at 'Estancia Bahia', Agua Boa, Mato Grosso, Brazil

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    A cattle farm in Mato Grosso, Brazil. A new report from Greenpeace names a series of high-profile companies that it says profit from products supplied by Brazilian farms set up on illegally deforested land

    Photograph: Daniel Beltra/Greenpeace

    Environment

  • Antidote Europe : Europeennes 2009 : la santé au programme

    http://lesjeunesaveccorinnelepage.files.wordpress.com/2009/01/drapeau-europeen.jpg

    Européennes 2009 : la santé au programme !

    Perpignan (France), 26 mai 2009 - En vue des élections du 7 juin 2009 pour élire les membres du Parlement européen, Antidote Europe a demandé que la santé publique soit prise en compte dans les programmes des candidats.

    Créée par des chercheurs issus du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) et oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine, Antidote Europe a proposé deux thèmes de campagne :

    - que la Commission européenne soit préservée des lobbies industriels, et

    - que des méthodes fiables d'évaluation de la toxicité des substances chimiques soient adoptées.

    Ces deux mesures permettraient de réduire le nombre de cas de maladies dues à notre environnement toxique.

    Jean Marc Governatori, tête de liste en Ile-de-France pour l'Alliance écologiste indépendante (AEI) avait spontanément consulté Antidote Europe et sollicité son avis sur les thèmes de santé qu'il serait important d'inclure dans le programme de ce parti.

    Antidote Europe étant une association à but non politique et considérant que la santé est un thème qui dépasse tous les clivages, a envoyé la lettre ci-dessous à tous les "grands" partis qui présentent des candidats aux prochaines élections européennes.

    Vous pouvez retrouver ce communiqué sur : http://www.antidote -europe.org/ cp26mai09_ fr.htm

    Contact médias : Claude Reiss (33 (0)4 76 36 35 87 ou 33(0)4 68 80 53 32)

    Monsieur ou Madame le/la candidat(e) aux élections européennes,

    Antidote Europe est une association à but non lucratif, créée par des chercheurs issus du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), oeuvrant pour une meilleure prévention en matière de santé humaine et, à ce titre, nous souhaitons attirer votre attention sur les préoccupations de santé que nous vous suggérons d'aborder lors de votre campagne et de prendre en compte dans votre mandat de député(e) européen(ne) si vous êtes élu(e).

    Votre programme électoral pourrait s'emparer de deux thèmes.

    Le premier concerne la Commission européenne (CE).

    Il s'agit d'en faire :

    1) Une institution démocratique : commissaires et président élus par le PE et non désignés selon les souhaits des responsables politiques des Etats membres ;

    2) Une institution pouvant être mise en cause juridiquement par les citoyens de l'UE, au moins par une "class action" devant la juridiction européenne ; cette dernière pour l'instant sert de bouclier juridique à la CE ;

    3) Une institution qui soit isolée des lobbies industriels : il devrait être interdit à tout secteur de l'industrie ou économique qui souhaite attirer l'attention sur un sujet donné d’agir dans les coulisses des institutions européennes : dîners de luxe, "séminaires" dans quelque paradis touristique avec des membres de la CE, des cabinets, conseillers.

    Le secteur concerné doit en être informé, invité à exposer son problème en pleine lumière, notamment pour être porté à la connaissance ou rappelé aux membres du PE. Le citoyen de l'Union européenne (UE) doit, lui aussi, en être informé au moyen des nombreuses voies médiatiques dont s’est dotée l’UE.

    En cas de nouvelle tentative d'agir "en coulisses" le secteur doit être mis à l’index.

    A titre d'illustration, un évènement dont Antidote Europe peut témoigner : l’étrange autisme de la CE, qui, en faisant l’impasse sur les développements scientifiques majeurs qu’elle ne pouvait ignorer et en contrevenant à ses propres directives, refuse l’assistance à des millions de personnes en danger de mort, s’expose à l’accusation de mise en danger d’autrui par violation manifestement délibérée d’obligations de sécurité et de prudence, et de gaspillage de ressources financières de l’UE (*).

    Le second thème, qui concerne tout citoyen de l’UE au premier chef, est celui de sa santé (environnementale en particulier) donc de la sécurité sanitaire dans l'UE.

    Depuis plusieurs décennies, on constate une inflation anormalement forte des chiffres de morbidité et de mortalité de pathologies lourdes comme le cancer, les maladies neurodégénératives, de maladies et dysfonctionnements menaçant l’avenir de l’espèce humaine (affections de l’enfance, fertilité).

    Le PE a voté et le Conseil des ministres européens a adopté le règlement REACH dont la mise en place devrait contribuer à la sécurité sanitaire par l’évaluation des (et la prévention contre les)
    risques toxiques des substances chimiques.

    Cette évaluation doit bénéficier sans délai des méthodes scientifiques de toxicologie les
    plus performantes, notamment celles issues de la biologie, comme la toxicogénomique qui a été retenue comme telle par le PE et connaît un grand succès, aux Etats-Unis par exemple.

    Or, tout au contraire, la CE persiste à imposer dans REACH des méthodes d’évaluation de toxicité sur des "modèles animaux".

    Ces méthodes antédiluviennes sont inutiles, voire dangereuses, et violent la directive 86/609/CEE.

    Contrairement à l'opinion exprimée par nombre de députés sortants, aucune espèce animale n'est un modèle biologique fiable pour une autre, car le patrimoine génétique d'une espèce (donc ses gènes) est unique, et qu'en conséquence elle va répondre à un test avec ses gènes, qui ne sont pas ceux d'une autre, de l'homme en ce qui nous concerne.

    Vous remerciant de l'attention que vous voudrez bien porter aux éléments ci-dessus,

    Bien respectueusement,

    Claude Reiss
    Président d'Antidote Europe
    Ancien directeur de recherche au Centre national de la recherche scientifique (CNRS)

    (*) Dès 2005, nous avons informé la CE qu'une méthode d'évaluation des risques toxiques, la toxicogénomique (TXG) sur des cellules humaines en culture, existe, qu'elle est fiable pour l'homme, 100 fois plus rapide et moins onéreuse que les tests sur des "modèles" animaux (dont le transfert à l'homme est très aléatoire), et que cette méthode a déjà été adoptée par des pays (Etats-Unis, Japon...) qui refuseront à terme d'importer des substances non testées scientifiquement.

    Nous en avons informé le PE, lui suggérant d’introduire un amendement recommandant l'utilisation de la TXG dans le dispositif REACH, considérant que cette méthode réduirait la facture de REACH de 11 milliards d'euros à 1,5 milliard d'euros, et le délai pour tester les 100 000 substances chimiques circulant dans l'UE d'un siècle au moins à 3 ans, en sus bien entendu de tests fiables pour l'homme et n'impliquant aucun animal.

    Au cours du vote en première lecture de REACH, cet amendement a été approuvé par le PE (session plénière du 17 novembre 2005).

    Cet amendement ayant été mystérieusement escamoté dans le texte issu du Conseil des ministres européens, la commission Environnement du PE (vote du 10 octobre 2006) l’a réintroduit dans REACH en deuxième lecture.

    Le texte final de REACH, résultat d'une négociation entre le PE et le Conseil des ministres et adopté le 18 décembre 2006, cite explicitement la TXG dans son préambule.

    REACH ne rend pas obligatoire l'utilisation de la toxicogénomique et, malgré cette mention dans le préambule, la CE n'encourage pas concrètement son utilisation.

    Pourtant, dès le 10 juillet 2006, nous remettions une lettre à la CE, signée par 140 associations dans 11 pays et représentant plus de 1 million de citoyens européens, demandant l'application de la clause de la directive européenne 86/609/CEE qui stipule que les tests ne doivent pas être faits sur des animaux s'il existe une autre méthode (la TXG) permettant d'obtenir le même résultat.

    Notre lettre était adressée à M. Barroso, président de la CE, mais après plusieurs demandes de rendez-vous, c'est finalement une personne de la commission Environnement qui nous reçoit.

    Quelques mois plus tard, la CE lance le 1er novembre 2006 un programme de "carcinogénomique" pour "le développement de méthodes de crible par génomique", devant durer 5 ans pour un coût de plus de 10 millions d'euros.

    Puisque ces méthodes sont parfaitement au point depuis 2000 et que nous avions montré notre savoir-faire dans le domaine, cette initiative nous apparaît comme un simple écran de fumée pour retarder de 5 ans au moins la validation de la TXG (donc son application dans REACH).

    Nous étions particulièrement amers de prévoir que, durant ce temps, près de 20 millions de citoyens de l'UE allaient être diagnostiqués avec un cancer, dont bon nombre -nous estimons la moitié- pourraient être épargnés si on voulait bien mettre en oeuvre la TXG.

    Nous avons donc cherché à engager une procédure juridique contre la CE, entre autres parce qu’elle s'autorise à ignorer ses propres directives, en l'occurrence la 86/609/CEE qui interdit de recourir aux expériences sur des animaux quand une méthode alternative existe.

    Nous avons dû constater que c'est impossible, notre seul recours ne pouvant se faire que devant le Médiateur européen.

    Nous avons donc chargé notre avocate, Me Koering, d'introduire ce recours.

    C'est chose faite le 20 janvier 2008 avec, là encore, le soutien de 124 associations de 12 pays représentant plus d'un million de citoyens.

    L'avis de la CE, notifié fin 2008, fait simplement l'impasse sur les preuves abondantes fournies par le recours et se retranche derrière l'allégation qu'il "n'existe pas de méthode fondé sur la TXG qui puisse être validée et utilisée immédiatement" .

    L'affirmation qu'il n'existe pas de méthode fondée sur la TXG est une contre-vérité.

    En effet, la méthode est parfaitement établie : aux Etats-Unis, par exemple, la FDA a créé un Institut de toxicogénomique, l'Académie des Sciences de ce pays a rappelé l'importance de la TXG dans son rapport "Tests de toxicité au 21ème siècle : une vision et une stratégie" (2007) et le gouvernement états-unien a établi un "Memorandum of Understanding" (janvier 2008) demandant aux agences publiques en charge de l'évaluation de la toxicité de se coordonner et d'adopter la génomique à cette fin.

    Quant à l'affirmation que la TXG ne peut être appliquée immédiatement car elle n'est pas "validée", il faut remarquer que la CE dispose d'un centre scientifique, ECVAM, dédié à la validation des méthodes alternatives, mais qu'elle ne s'est pas adressée à ECVAM à ce sujet depuis plus de trois ans, bien que l'un de ses récents directeurs (Pr Thomas Hartung) ait attiré l'attention de la CE sur l'intérêt de la TXG et ait déclaré (interview à Nature) que l'évaluation de la toxicité sur des animaux est "tout simplement de la mauvaise science".

    Bien entendu, les industries de la chimie n'ont pas envie qu'on regarde de trop près leurs produits et sont très probablement intervenues auprès de la CE pour retarder le plus longtemps possible la mise en oeuvre de la TXG dans REACH.

    http://www.antidote-europe.org/

  • "Les solutions à la crise de l'eau ne manquent pas" (Le Monde)

    http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_oxcsfutura/comprendre/d/images/645/sel_072.jpg

    Grande consommatrice, l'agriculture pourrait être plus frugale mais la volonté politique fait souvent défaut.

    Aurons-nous assez d'eau, en 2050, pour nourrir les 9 milliards d'habitants de la planète ?

    L'agriculture en est, de loin, la plus grande consommatrice, avec 70 % des volumes.

    Le message de la communauté scientifique et des praticiens du secteur est aujourd'hui clair : c'est le secteur agricole qui doit en priorité économiser l'eau si le monde veut éviter une crise des ressources hydriques, liée à la fois à l'augmentation des besoins et aux effets du réchauffement climatique.

    "Il faut doubler la production agricole d'ici quarante ans et, si rien ne change, les besoins en eau pour l'agriculture doubleront aussi, explique David Molden, directeur de recherche à l'International Water Management Institute (IMWI). Nous devons impérativement produire plus avec moins d'eau."

    Des solutions techniques existent.

    D'abord, mieux capter et utiliser l'eau de pluie.

    Mais pas forcément en construisant de nouveaux grands barrages :

    "En développant de petites infrastructures de stockage, et en apportant de petites quantités d'eau au moment où la plante en a le plus besoin, on peut passer d'un rendement de dix quintaux de céréales à l'hectare à trente", explique Sami Bouarfa, spécialiste du Maghreb à l'Institut de recherche pour l'ingénierie de l'agriculture et de l'environnement (Cemagref).

    De petits aménagements (cordons de pierre, par exemple) ou l'amélioration du travail du sol permettent aussi, en retenant l'humidité, d'améliorer les rendements, parfois de manière spectaculaire.

    RÉGIME SANS VIANDE

    L'autre grand défi est de diminuer les quantités prélevées dans les fleuves et les nappes souterraines pour l'irrigation.

    "On peut gagner beaucoup en entretenant les réseaux de distribution et en utilisant le goutte-à-goutte", constate Mostafa Errahj, professeur à l'Ecole nationale d'agriculture de Meknès, au Maroc.

    Cette technologie permet d'économiser environ 50 % d'eau par rapport au système traditionnel d'irrigation.

    Toute la difficulté consiste à diffuser ces techniques sur le terrain.

    "Quel intérêt ont les agriculteurs à utiliser moins d'eau, s'ils ne reçoivent aucune compensation ?", interroge M. Molden.

    Augmenter le prix de l'eau est une option politiquement dangereuse. D'autant que les équipements d'économie en eau sont souvent coûteux.

    De plus, si les subventions apparaissent indispensables, elles ne suffisent pas.

    "Le changement ne peut pas se faire en un claquement de doigts, commente M. Bouarfa. On s'adresse à des millions de gens, pour la plupart de petits agriculteurs, qui risquent leur revenu. Un accompagnement est indispensable."

    Pour de nombreux experts, la clé du succès réside dans l'émergence d'un secteur agricole structuré par des coopératives et des associations d'usagers de l'eau.

    "Il n'y a pas de meilleur formateur, pour un agriculteur, qu'un autre agriculteur", affirme M. Bouarfa.

    Au Maroc, un programme de formation, soutenu par la Fondation pour l'agriculture et la ruralité dans le monde (FARM), met ainsi en lien des agriculteurs de tout le pays.

    "On sort du cadre classique où le formateur est un fonctionnaire, cela a beaucoup plus d'impact", explique M. Errahj.

    Trop peu de pays font des économies d'eau en agriculture une priorité.

    La pénurie menace pourtant de nombreuses régions du monde : pourtour méditerranéen, Sahel, Moyen-Orient, Asie centrale, Inde, nord de la Chine, Australie, ouest des Etats-Unis, Amérique centrale...

    La crise s'y fait déjà sentir.

    Les écosystèmes, surexploités, se dégradent.

    De nombreux participants au Forum mondial de l'eau, qui s'est tenu en mars à Istanbul, ont appelé les Etats à sortir de l'immobilisme.

    "Une meilleure gestion de l'eau en agriculture est une priorité en Inde ou en Chine aujourd'hui", relève M. Molden.

    Le Maroc a mis en place un plan d'économies.

    La Tunisie a réussi à stabiliser sa consommation d'eau agricole.

    Reste à savoir si ce mouvement s'amplifiera et donnera des résultats rapidement pour éviter des crises aiguës.

    Si les politiques strictement agricoles échouent, d'autres pourraient prendre le relais, en agissant sur les régimes alimentaires, par exemple.

    Un régime sans viande ne requiert que 2 000 litres d'eau par jour par individu, contre 5 000 pour une alimentation carnée.

    Une croissance des échanges de denrées alimentaires entre régions pauvres et riches en eau permettrait aussi de pallier les déficits.

    Ces ajustements ont déjà lieu (des régions en déficit hydrique importent des céréales), mais sont limités, les Etats restant très attachés à leur indépendance alimentaire.

    Gaëlle Dupont

    Article paru dans l'édition du 23.05.09.

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2009/05/22/les-solutions-a-la-crise-de-l-eau-ne-manquent-pas_1196635_3244.html

  • Londres, 21 juin : journée spéciale "Parents vegans"

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    Le dimanche 21 Juin, je vais à une journée spéciale "parents vegans", qui va avoir lieu a Londres, avec une nutritionniste vegan, ainsi qu'un docteur, une pédiatre, une sage-femme, et une éducatrice, tous vegans.

    Il y aura également une démonstration culinaire.

    C'est une journée-rencontre avec plusieurs ateliers et conférences, sur comment élever son enfant (de la naissance à l'âge adulte) avec une alimentation végétalienne.

    Sandra Hood sera présente.

    Elle est nutritionniste et a écrit le livre Feeding Your Vegan Infant With Confidence, publié par la Vegan Society.

    Cette journée est gratuite mais il faut s'inscrire à l'avance.

    Si cela vous intéresse de venir y assister, contactez moi et je vous transmettrais l'email de la personne qui organise cette évènement.

    Posted by noemie

    http://www.noemieventura.com/blog/archives/2009/05/the_vegan_food.php

  • La grippe porcine, les fermes Smithfield et l’ALENA (Gary Francione)

    http://www.au-jardin.fr/images/200802/cochon-lait-blanc.jpg

    Chères collègues et chers collègues :

    Selon cet article, l’origine de l’apparition de la grippe porcine se trouve aux Ranchs Carroll, un élevage porcins du Mexique où 800 000 porcs sont tués chaque années.

    Les Ranchs Carroll ont été mis sur pied par les fermes Smithfield en 1994, l’année où l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) est entré en vigueur.

    L’article prétend que les Ranchs Carroll ne disposent d’aucun plan de traitement des eaux usées et que la pandémie imminente est le résultat de ce traité de « libre-échange » autorisant les corporations étasuniennes à contourner les lois environnementale en re-localisant leurs opérations dans des pays qui n’ont pas de règlements concernant l’environnement ou dans ceux où ces règlements ne sont pas renforcés.

    Cet article conclut :

    Le vrai nom de cette infirmité est « la grippe ALENA », la première de toute une série de nouvelles maladies qui pourraient bien émerger internationalement, en raison de ces accords de « libre-échange », qui permettent aux compagnies comme les fermes Smithfield de contourner les lois protégeant la santé, la sécurité et l’environnement.

    Les commentateurs réactionnaires prétendent que la cause de la grippe porcine est l’immigration illégale. Mais si le rapport portant sur les Ranchs Carroll dit vrai, le problème n’est pas que les Mexicains (légalement ou non) infectent d’innocents Américains, mais que les corporations américaines se soient installées au Mexique et ont créé des conditions ayant facilité l’apparition du virus.

    Le lobby du porc ne souhaite pas que le virus actuel soit appelé « grippe porcine » parce que cela suggère que le porc n’est pas sécuritaire.

    Mais la très claire vérité est que, en plus d’être moralement injustifié, l’élevage animal est très dangereux.

    Gary L. Francione
    © 2009 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/04/30/la-grippe-porcine-les-fermes-smithfield-et-lalena/

  • Semaine Mondiale pour la libération des "Animaux de Laboratoire" (SMAL) : 18-26 avril

    Bienvenue sur ce site militant animé par International Campaigns et dédié à la Semaine Mondiale pour la libération des "Animaux de Laboratoire" (SMAL), version francophone des campagnes anglo-saxonnes World Week for Animals In Laboratories et World Laboratory Animal Liberation Week aux États-Unis et Lab Animal Week au Royaume-Uni.

    « Sans votre voix, la torture continuera - Les animaux dans les laboratoires ont besoin de votre aide »  (IDA)

    EDITION SMAL 2009 : du 18 au 26 AVRIL

    ENGAGEZ-VOUS !

    Actions 2009 déjà annoncées

     Lancée en 1986 et se déroulant généralement la deuxième quinzaine chaque mois d'avril et dans tous les cas autour du 24 avril, Journée Mondiale des Animaux de Laboratoire reconnue par les Nations Unies, l'édition 2009 de la SMAL se déroulera, comme les éditions précédentes, dans le courant de la DEUXIÈME QUINZAINE D'AVRIL (dates précises fournies ultérieurement).

    Chaque année à cette période des centaines de groupes locaux, groupements et associations qui luttent à travers le monde contre l’expérimentation sur les animaux organisent des actions tout au long de la Semaine.

    L’objectif de cette campagne est double :

    • Dénoncer sans compromis l’expérimentation et la dissection et

    • Informer le grand public des sévices que supportent les animaux dans les laboratoires et de l’inutilité et de la nocivité de ces pratiques barbares et dangereuses.

    Le principe de la SMAL est la multiplication d’actions organisées par des groupes locaux de militants, des groupements ou des associations animalistes de toute taille.

    Aller à la rencontre du public, l’informer sur ce qui se passe dans les laboratoires de recherche et de tests locaux ou nationaux, dénoncer la cruauté, l’inutilité ainsi que les méfaits et dangers de l’expérimentation animale, proposer des produits non testés et informer sur les alternatives sont autant de moyens d’agir concrètement contre l’utilisation et la souffrance des animaux dans les laboratoires.

    Voici quelques idées d’actions pour la SMAL, en fonction de votre capacité de mobilisation :

    • Stand d’information, avec autorisation, avec des posters et autres supports graphiques montrant le vrai visage de l’expérimentation animale. Outre la distribution du tract SMAL, tous les documents abolitionnistes dénonçant la vivisection sont les bienvenus pour renseigner plus précisément le public soucieux de s’informer. Il vous suffit de regrouper quelques amis pour la tenue de ce stand. La présence d’un militant en costume d’«animal de laboratoire» (lapin, rongeur, chien, chat, primate, grenouille,…) et distribuant des tracts est vivement encouragée pour attirer davantage l’attention sur votre stand.

    • Manifestation mobile (défilé) ou statique (rassemblement), toujours avec autorisation. Devant ou à proximité d’un établissement pratiquant la vivisection (laboratoire d’expérimentation privé ou public, faculté, CHU, élevage et/ou pourvoyeur d’« animaux de laboratoire »), en vous assurant que le lieu est passant. Pensez à un service d'ordre, le cas échéant.

    • Veillée silencieuse (et médiatisée), avec autorisation, devant ou à proximité d’un laboratoire ou autre établissement pratiquant l’expérimentation sur les animaux dont vous auriez connaissance. Munissez-vous de bougies dans un récipient paravent.

    • Invitation des passants à signer les pétitions contre l’expérimentation animale (voir la rubrique « supports militants »)

    Plus le grand public sera informé et sensibilisé, plus il y aura d’opposants à ces cruelles pratiques et plus la pression augmentera sur les pouvoirs publics et les décideurs.

    L’information des médias locaux/régionaux est également une démarche essentielle pour diffuser le message abolitionniste international auprès du public et attirer davantage l’attention sur le sort des animaux de laboratoire victimes de pratiques cruelles et inutiles.

    Pas de quoi s'endormir ou rester les bras croisés quand, rien qu'en France, plus de 7000 animaux réduits à l'état de matériel de laboratoire, et traités comme tel, souffrent systématiquement (physiquement et/ou psychologiquement), agonisent souvent et meurent à coup sûr chaque jour dans les laboratoires français.

    L'expérimentation sur les animaux ne va ni régresser ni cesser si les personnes sensibles au sort des animaux ne s'organisent pas pour sensibiliser, informer et protester.

    http://www.semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/

  • Gaia s'attaque au gavage

    Pour le bien-être des animaux, il y a d'autres pistes à explorer

    Vidéo : la campagne "Faux gras"

    BRUXELLES - En cette période où le foie gras va s'inviter massivement sur les tables de réveillon, Gaia lance une nouvelle campagne contre le gavage des canards et plus particulièrement contre "les méthodes les plus cruelles utilisées dans les salles de gavage intensif" , indique Michel Vandenbosch.

    La campagne est appuyée par une vidéo tournée dans des salles de gavage d'un grand groupe industriel français dont les produits sont notamment vendus en grandes surfaces chez nous.

    Des centaines de canards rangés dans des cages de 20 cm de large, incapables de bouger et soumis pendant douze jours à un gavage intensif qui va voir leur foie décupler de volume.

    "La taille du foie écrase les autres organes et empêche les canards de respirer."

    Gaia veut mettre fin à cette souffrance atroce mais pas nécessairement au foie gras.

    "Il existe d'autres pistes, d'autres méthodes, qui sont moins cruelles. Que vous soyez amateur de foie gras ou non, il y a un seuil de l'inadmissible et il faut faire la part des choses" , conclut Michel Vandenbosch.

    De manière toujours originale, Gaia propose cette année son faux gras dans une série de magasins bio.

    Un paté végétal qui ressemble au foie gras et dont le goût peut faire illusion sur un petit toast.

    En savoir plus

    http://www.fauxgras.be

    http://www.dhnet.be/infos/faits-divers/article/238456/gaia-s-attaque-au-gavage.html

  • Des fêtes sans souffrance : recettes foie gras vegan + bûche végane + gâteau anniversaire vegan

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    1) FOIE GRAS VEGAN

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    http://www.animauzi ne.net/L- Imperial- de-Foie-gras- vegetal.html

    "L’Impérial de Foie gras végétal"

    - 500g de tofu tendre ;
    - 2 échalotes hachées ;
    - 20g de margarine végétale ;
    - 1 bouteille de vin liquoreux ;
    - 2 sachets d’agar agar (8g) ;
    - 1 c. à s. de miso ;
    - 30g de levure maltée en paillettes ;
    - sel et poivre ;
    - curcuma (pour la couleur) ;
    - pain.

    Faire fondre la margarine dans une poêle et y faire cuire à feu doux les échalotes pendant 20 minutes.

    Chauffer 1/2 litre de vin, y dissoudre l’agar agar et le curcuma puis porter à ébullition en fouettant.

    Mixer finement le tofu, le miso et les échalotes, ajouter la levure et l’assaisonnement puis mélanger la préparation au vin.

    Tasser dans un moule à cake huilé et placer au réfrigérateur pendant 3 ou 4 heures.

    Couper en tranches et servir frais, sur du pain, avec le reste de la bouteille de vin.

     

    2) BÛCHE DE NOËL

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    http://www.animauzi ne.net/Buche- de-Noel,605. html

    Pâte :

    - 150g de pâte à tartiner au chocolat noir ;
    - 4 c. à s. de farine ;
    - 70g de poudre d’amandes ;
    - 1 yaourt au soja nature ;
    - 50g de sucre ;
    - 1/3 de c. à c. de bicarbonate ;
    - un peu de café fort.

    Garniture :

    - 70g de margarine végétale ;
    - 70g de poudre de noisettes ;
    - 70g de sucre glace ;
    - des feuilles en chocolat.

    Dans une terrine, mélanger soigneusement la pâte à tartiner avec la poudre d’amandes et la farine.

    Ajouter un peu de café, le yaourt au soja, le sucre et le bicarbonate et mélanger jusqu’à obtenir une
    pâte lisse et brillante.

    Ajouter un peu de café si c’est trop sec.

    Verser la préparation dans un moule à cake huilé et cuire au four pendant 40 minutes à 180°.

    Contrairement à l’habitude, quand une aiguille piquée dans la pâte en ressort un rien collante
    encore, sortir le gâteau du four et le laisser refroidir complètement.

    Ecraser la margarine avec le sucre, puis ajouter à cette crème la poudre de noisette, et en garnir les côtés et le sommet du gâteau.

    Coller sur les bords des feuilles en chocolat.

    Réfrigérer le gâteau quelques heures (le mieux est de le préparer la veille).

     

    3) GÂTEAU D'ANNIVERSAIRE

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    http://www.veggiebu lle.fr/recettes- vegan/mon- gateau-dannivers aire-vegan/

    (Recette issue de Sinfully Vegan).

    Ingrédients :

    - 2 1/4 tasses de farine

    - 1 3/4 tasses sucre
    - 3/4 tasse cacao
    - 1 1/2 cuil. à café de levure
    - 1 1/4 cuil. à café de bicarbonate de soude
    - 1/2 cuil. à café de sel
    - 1 cuil. à café de vanille
    - 2 tasses de lait de soja
    - 1/4 tasse de mayonnaise vegan ou de crème épaisse vegan
    - 1/2 tasse de sirop d’agave ou de sirop d’érable

    Glaçage :

    - 2 briques de Soyatoo
    - un paquet de tofu
    - 1 1/2 tasses de chocolat fondu

    Préchauffez votre four à 190°C.

    Graissez 2 moules à gâteaux d’environ 20cm.

    Dans un saladier, mélangez la farine, le sucre, le cacao, la levure, le bicarbonate de soude et le sel.

    Dans un autre saladier, mélangez le lait de soja, la vanille, la mayonnaise vegan et le sirop d’agave.

    Versez petit à petit le mélange humide sur le mélange sec tout en remuant constamment.

    Répartissez la préparation dans les deux moules et mettez à cuire pendant 35 minutes ou jusqu’à ce que la pointe d’un couteau ressorte propre.

    Laissez refroidir complètement avant d’étaler le glaçage.

    Pour le glaçage : il est préférable de le préparer la veille.

    Autrement, faites le pendant que le gâteau est en train de cuire.

    Mélangez intimement tous les ingrédients du glaçage dans un
    blender ou un mixer et mettez à refroidir au réfrigérateur.

    Pour assembler le gâteau : coupez chaque gâteau en deux dans le sens de la longueur afin de former 4 morceaux.

    Placez le morceau du bas sur le plat de service et recouvrez de glaçage, ajoutez un autre morceau puis du glaçage, etc., le dernier morceau doit être placé à l’envers afin d’être parfaitement plat.

    Recouvrez le dessus puis l’ensemble du gâteau de glaçage au chocolat.

    Vous pouvez aussi saupoudrer le gâteau de copeaux de chocolat.

    Placez au réfrigérateur jusqu’au moment de servir.