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Science - Page 9

  • Le Laos joue un rôle croissant dans le trafic de macaques pour l’expérimentation (One Voice)

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    Avril 2010 : une enquête montre qu’au Laos, la capture et le commerce de singes pour l’expérimentation sont en pleine expansion.

    Des milliers d’entre eux sont exportés chaque année pour approvisionner l’industrie internationale de la recherche.

    One Voice demande que cesse ce trafic et que le statut des espèces menacées soit respecté.

    Les terribles révélations d’une enquête

    La BUAV (British Union for the Abolition of Vivisection) demande aux responsables de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées) de réagir après les révélations de son enquête, qui montre le trafic croissant de primates du Laos vers la Chine et le Vietnam pour l’industrie de la recherche, qui les utilise pour des expériences.

    Ses enquêteurs ont filmé en caméra cachée dans les locaux de la plus grande ferme d’élevage de primates du Laos, la Vannaseng Trading Company.

    Ils ont aussi découvert une nouvelle ferme en construction, qui devait ouvrir en mars 2010.

    Cette enquête révèle à la fois des maltraitances sur des animaux et le non respect du statut d’espèce protégée du macaque à longue queue (Macaca fascicularis) en Asie du Sud-Est.

    Elle met en évidence le rôle des fermes de primates en Chine, qui réexportent les singes du Laos vers des laboratoires de recherche aux Etats-Unis et en Europe.

    Des singes enfermés, stressés et malades

    Le Laos a adhéré à la CITES en 2004.

    Pourtant, entre 2004 et 2008 - selon les données de la CITES - plus de 20 000 macaques à longue queue ont été exportés du Laos vers la Chine et le Vietnam.

    De 2003 à 2006, la Chine a importé du Vietnam des milliers de macaques originaires du Laos.

    La Vannaseng Trading Company héberge plus de 10 000 singes, des macaques rhésus et des macaques à longue queue.

    Chaque année, des milliers d’entre eux sont vendus - 600 dollars chacun - au Vietnam et en Chine.

    Les singes sont transportés par lots de 1 000 ou davantage par avion ou en camion.

    Les conditions d’hébergement des singes chez Vannaseng ne respectent pas les recommandations de la Société international de primatologie.

    Ils sont enfermés dans de petites cages, dans un environnement non enrichi.

    Les singes sont si stressés qu’ils se battent entre eux.

    Les responsables de la ferme ont dit aux enquêteurs de la BUAV que les blessures dues à ces combats étaient l’une des principales causes motivant des soins.

    Les diarrhées sont également fréquentes, liées au stress des conditions de vie des singes.

    Singes du Laos en cage (photo 3)Singes du Laos en cage (photo 2)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aucune donnée scientifique fiable

    Un représentant du département des forêts du Laos a déclaré, lors d’une rencontre avec les enquêteurs de la BUAV, qu’aucun recensement de la population de macaques n’avait été effectué dans le pays.

    Depuis au moins 2003, plusieurs milliers d’entre eux ont été capturés dans leur milieu naturel au Laos puis envoyés à l’étranger ou enfermés dans des fermes d’élevage.

    Selon les données de la CITES, 8 000 macaques à longue queue ont ainsi été exportés du Laos au Vietnam de 2004 à 2005.

    Cette enquête montre que le Laos ne respecte pas les obligations liées à la CITES.

    En outre, le Laos n’a remis aucun rapport annuel depuis 2004, ce qui est pourtant demandé par la CITES.

    Les primates de la ferme Vannaseng ne sont pas identifiés individuellement par tatouage ou puce électronique, à la demande de la Chine et du Vietnam selon les responsables de la ferme.

    L’absence de méthode d’identification fiable des singes remet en question la crédibilité de toutes les données biologiques les concernant.

    Vannaseng a expliqué aux enquêteurs que les singes étaient vendus à des fermes d’élevage en Chine ou exportés de la Chine vers l’Europe et les Etats-Unis.

    Les gouvernements locaux doivent réagir

    One Voice soutient la BUAV, qui demande que soit mis un terme à ce commerce cruel et qu’une enquête officielle soit menée.

    La CITES et les gouvernements des pays concernés par ce trafic en pleine expansion doivent réagir : les forêts d’Asie du Sud-Est se vident de leurs macaques, capturés et vendus à l’industrie internationale de la recherche.

    One Voice et la BUAV ont déjà mené des enquêtes en Asie du Sud-Est.

    A chaque fois les associations ont découvert une exploitation croissante des populations locales de macaques à longue queue.

    Les singes sauvages sont capturés dans la nature pour approvisionner les nombreuses fermes d’élevage de la région pendant que la CITES ne fait pas appliquer ses propres règlements et que les gouvernements n’agissent pas pour protéger leurs populations de primates.


    Agir :

    Vous pouvez écrire courtoisement à l’ambassadeur du Laos en France pour demander que son pays protège ses primates, respecte le statut des espèces protégées et ne cautionne pas l’expérimentation animale, contestée par un nombre croissant de scientifiques et de citoyens à travers le monde.

    M. L’ambassadeur du Laos
    Son Excellence Monsieur Soutsakhone PATHAMMAVONG
    Ambassade de la République démocratique populaire du Laos
    74, avenue Raymond Poincaré
    75116 Paris

    http://www.one-voice.fr/fr/article/le-laos-joue-un-role-croissant-dans-le-trafic-de-macaques-pour-l-experimentation

  • Vivisection : objection de conscience / appel à témoins (International Campaigns)


    http://53.img.v4.skyrock.net/530/cathykaczka/pics/605561009.jpg

    Objection de conscience - Appel à témoins

    A l'heure où une question écrite sur l'objection de conscience en matière d'expérimentation animale a été posée au gouvernement, International Campaigns, entre autres structures, essaie de collecter les témoignages d'étudiant(e)s de toute filière et de tout niveau en France qui refusent de pratiquer la dissection ou la vivisection dans le cadre de leurs études ou de leur formation et qui se retrouvent sanctionné(e)s pour leur opinion.

    Pour nous écrire et nous raconter : info@international-campaigns.org

  • Leuven (Belgique), 17 avril 2010 : marche contre les expériences sur les animaux

    http://www.nj-ara.org/Monkey%20-%20Vivisection.jpg

    Nous exigeons la justice pour les animaux !

    En Belgique, plus de 725.000 animaux sont utilisés annuellement pour les tests dans des laboratoires.

    Au niveau européen la Belgique est avec ce chiffre un des premiers du peloton en ce qui concerne le nombre des animaux de laboratoire par habitant.

    La Coalition Anti Vivisection ne s'oppose pas à la recherche scientifique, mais estime qu'elle doit se faire d’une façon moderne, respectueuse et éthique.

    Pour ces raisons, nous exigeons à court terme la cessation de toutes les expériences sur animaux et l’arrêt immédiat des expériences avec les singes.

    Le Katholieke Universiteit de Leuven (KUL) et son collègue l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) ensemble sont le plus grand utilisateur de singes en Belgique.

    Ils utilisent les singes pour des tests complètement inutiles, insensés et dépassés !

    Après plusieurs années d’emprisonnement et de tests neurologiques, les singes sont abattus en récompense pour les services rendus.

    C’est malheureusement le triste sort de la plupart des animaux de laboratoire.

    Samedi, le 17 avril 2010, nous manifesterons, paisibles mais déterminés, contre les expériences sur animaux et pour l’interdiction immédiate de l’utilisation des singes dans des laboratoires !

    Ensemble nous pouvons faire la différence pour les animaux !

    Date : le 17 avril 2010 à 14 h.

    Rendez-vous : Martelarenplein à Leuven, en face de la gare à partir de 12 h.

    Que prendre : clairons, affiches, sifflets, tambours…

    Animation : il y aura des stands d’information et de nourriture, et pendant la démonstration plusieurs locuteurs défileront.

    Cliquez ici pour des bannières.

    Site officiel

    Pour un reportage de notre démonstration réussie de 2009, cliquez ici

    http://www.contrevivisection.org/actualites/2010/janvier/03_01_marche.html

  • Pétition contre l'expérimentation animale et POUR LE DROIT A L'OBJECTION DE CONSCIENCE

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    Pétition initiée par la Fondation Brigitte Bardot

    La Commission européenne vient de rendre public son dernier rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales dans les Etats membres de l’Union Européenne.

    Une fois encore, la France détient le triste record avec… 2 325 398 animaux sacrifiés sur la seule année 2004 (qui sert de référence) pour un total de 12 117 583 animaux expérimentés dans les 25 Etats-membres (avant l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie).

    Ces chiffres sont, une nouvelle fois, en augmentation par rapport aux dernières statistiques rendues publiques alors que nos ministres successifs tentent de faire croire que l’expérimentation animale est, à terme, vouée à disparaître au profit de méthodes substitutives, plus fiables et éthiquement recevables.

    La Fondation Brigitte Bardot travaille actuellement à un projet d’objection de conscience à l’expérimentation animale qui, à l’instar de la réglementation italienne (où, et à l’inverse de la France, les statistiques sont en baisse pour atteindre 896 966 animaux expérimentés), autoriserait les citoyens à ne plus être complices de cette « science » sans conscience.

    Nous, soussignés, demandons au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de défendre ce droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale soutenu par la Fondation Brigitte Bardot.

    Vous ètes déjà 8409 à avoir signé cette pétition, merci à tous.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/petition.php?Id=351

  • Antivivisection : compte rendu de la conférence tenue à Limoges le 27 mars 2010

    http://i536.photobucket.com/albums/ff324/HATERHUNTER2008/antivivisection999999999999.jpg

    Quelques semaines avant l'édition 2010 de la SMAL et à l'invitation de l'association limousine pour les droits des animaux CLAMA, une conférence a été organisée samedi 27 mars 2010 à Limoges dans la salle Blanqui derrière la mairie sur l’expérimentation animale (alias vivisection) avec Hélène Sarraseca, co-fondatrice d'Antidote Europe et un animateur du collectif militant pour les droits des animaux International Campaigns (IC).

    Faisant suite aux récentes conférences données par Antidote Europe et IC dans la Somme, à Dijon, à Toulouse et à Caen dans le cadre de la campagne abolitionniste Vivisection = S.A.L.E. ! (Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation !) et annoncée par Le Populaire'Echo du Centre, cette conférence s'est déroulée de 19h30 à plus de 22h30 devant une bonne quarantaine de personnes qui se sont déplacées, et non pas 30 personnes comme l'indiquait le journaliste, parti avant que tout le monde n'arrive.

    A l'entrée de la salle se trouvait une table d’information avec différents documents et supports contre la vivisection dont des autocollants et des badges sur les droits des animaux en général et sur la vivisection en particulier des 3 associations impliquées : CLAMA, Antidote Europe et International Campaigns.

    Pour illustrer le propos, une banderole Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation avait été déployée sur un mur de la salle.

    Sur une autre table placée devant les conférenciers étaient exposés des produits de soins et d'entretien non testés sur les animaux et des échantillons de ces produits éthiques étaient à disposition du public.

    Après une brève présentation du collectif abolitionniste IC et de sa double mission (développer un réseau militant à travers la France et sensibiliser le plus grand nombre au sort que la société humaine réserve aux animaux non humains), l’animateur d’IC a abordé les principaux aspects de la vivisection à l'aide d’un support multimédia, dont de brèves séquences vidéos de scènes d’animaux tourmentés dans les laboratoires, scènes notamment extraites de récentes enquêtes en caméra cachée dans des laboratoires en Israël et au Royaume-Uni, afin de révéler ce que les laboratoires ne veulent pas montrer.
    • la genèse et l'histoire des expériences sur les êtres vivants (humains et non-humains),
    • la définition et l'interprétation des termes vivisection et expérimentation animale,
    • les victimes directes (quasiment toutes les espèces animales) de ces pratiques barbares et inefficaces,
    • les souffrances physiques et psychologiques et les procédures expérimentales et les tests endurés par les animaux dans les laboratoires en France et dans le monde,
    • la cadence de l'hécatombe animale dans les laboratoires sachant que, comme l’a rappelé l’animateur d’IC, pour chaque animal utilisé et sacrifié dans les laboratoires, en moyenne deux autres auront été reproduits et éliminés car non adaptés ou seront morts pour différentes raisons avant-même d’avoir été expérimentés. Ce qui porte à environ 10 millions le total d'animaux victimes chaque année en France de l’industrie de l’expérimentation animale, à un stade ou un autre,
    • les acteurs de l’industrie de la vivisection en France et dans le monde,
    • les domaines et les secteurs qui utilisent des animaux,
    • des lueurs d'espoir aussi, avec des victoires et évolutions spécifiques et le rappel d'une opposition et d'une mobilisation croissantes contre la vivisection à travers le monde,
    • un passage en revue rapide de l’abondante actualité de la vivisection, notamment la farce de la directive européenne sur l’encadrement des expériences sur les animaux en Europe en cours de révision, la réglementation hypocrite déjà en vigueur en matière d’expérimentation sur les animaux et aussi l’incendie à la faculté de médecine de Limoges du 22 novembre 2009 où des milliers de souris ont péri carbonisées,
    • l'ampleur et le développement actuels de la vivisection dans le monde et en France en énumérant  rapidement quelques projets et centres de recherche en France qui font actuellement l’objet de campagnes de protestation ciblée.
    Ont ensuite été abordés par l'animateur d'IC des moyens concrets de faire régresser ces pratiques, par exemple en tant que consomm’acteur en déviant la consommation vers des produits de consommation courante éthiques (produits de soin, cosmétiques, d'entretien aucunement testés sur les animaux) et vers les médicaments génériques lorsque la prévention ne peut pas ou plus suffire vu l’urgence de la situation.

    S'en est suivi un appel à diffuser au maximum l’information autour de soi à l’aide des moyens électroniques contemporains et aussi à s’engager comme militant en adoptant le modèle proposé par IC à travers des actions locales d'information et de sensibilisation du public.

    L'animateur d’IC a également rappelé que quelques bonnes volontés suffisent pour organiser des actions de sensibilisation du public au niveau local.

    En effet, une logistique de base ainsi que la lecture de conseils et de l’argumentaire disponibles sur les sites IC, de la bonne volonté et de la constance permettront de donner davantage de visibilité au message abolitionniste en France et de contrecarrer notamment l'ampleur de la désinformation et de la sous-information en matière d’expérimentation animale.

    Pour démythifier la difficulté de s’organiser localement et montrer comment se déroulent les actions de sensibilisation du public selon le modèle International Campaigns, la vidéo d'un stand qui s’est tenu à paris durant l’été 2009 a été diffusée.

    De son côté, pendant son intervention riche en informations pertinentes d’une heure, Hélène Sarraseca d’Antidote Europe a rappelé la fraude et l'aberration scientifiques (« mauvaise science ») que constituent les expériences, tests et travaux sur les animaux qui sont réalisés ou commandités par les industriels et les autorités pour la recherche fondamentale, biomédicale et les tests de toxicité.

    La représentante d’Antidote Europe a exposé l'approche scientifique, notamment basée sur la toxicogénomique et sans recours à l'animal adoptée par Antidote Europe et d'autres associations de scientifiques européens notamment italiens (Equivita) travaillant avec Antidote et rappelé qu’un nombre croissant de chercheurs et de praticiens à travers le monde dénoncent la supercherie de l’expérimentation tout en soulignant l’intimidation exercée par les établissements de recherche traditionnels contre les chercheurs remettant en cause le « modèle » animal.

    Elle a illustré son propos de nombreux exemples de problèmes et de tragédies liés à l’utilisation d'animaux pour valider les médicaments, dont le cas de six participants à un essai thérapeutique utilisant l’anticorps TGN 1412 de la société pharmaceutique allemande TeGenero.

    Hélène Sarraseca s’est également appuyée sur de nombreux extraits de compte-rendus de la presse scientifique pour démontrer l'ineptie [ou l'inutilité] du soi-disant "modèle animal".

    Antidote Europe soutient le message « Stop aux Animaux dans les Laboratoires d’Expérimentation ! » pour des questions scientifiques et se définit donc comme une association abolitionniste.

    L'intervenante d'Antidote Europe a aussi invité tout un chacun à visionner le film Safer Medicines désormais sous-titré en français dont le CD avec sous-titrage en français ainsi que l'ouvrage Animaux cobayes et victimes humaines étaient en vente pendant la conférence et peuvent être commandés auprès dAntidote Europe.

    Un appel à rejoindre le CLAMA sur Limoges et à soutenir Antidote Europe a aussi été lancé et le public a été invité à changer sans tarder ses habitudes de consommation et de soutien de certaines oeuvres caritatives et à diffuser l'information à son entourage pour le sensibiliser.

    La session débat/questions-réponses a été plus animée que lors des précédentes conférences et les questions ont fusé.

    Ces échanges ont permis de préciser certains points, notamment la stratégie de mobilisation et de sensibilisation d'IC qui s'inscrit dans le cadre d'un mouvement international aux approches multiples, la Directive sur les cosmétiques  et sa prochaine échéance plus radicale de 2013 et le fait qu'elle ne concerne pas les produits d'entretien, lesquels tombent sous la coupe de la réglementation REACH.

    Des questions et des suggestions pour militer plus efficacement ont également abordées.

    Une personne voulait que nous fassions une manifestation et trouvait que la réunion était trop gentille.

    En effet, comme à chaque fois, les échanges en région avec d’autres personnes désireuses de s’impliquer ou déjà impliquées permettent de rompre l’isolement et d’échanger sur les actions et les campagnes.

    Ainsi, des militants sur Châteauroux ont fait le déplacement pour assister à la conférence et prendre contact.

    Ce fut l’occasion de leur remettre ainsi qu'aux autres personnes intéressées de la documentation et des supports pour la campagne Vivisection : SALE ! et pour la SMAL 2010.

    Les suggestions et les questions et de nombreux échanges ayant fusé vers la fin et plusieurs contacts ayant été pris, la salle n'a été libérée que vers 23 heures.

    Un bilan très positif et prometteur donc pour une prochaine conférence à Limoges sur le sujet et un grand intérêt  pour les deux exposés.

    Le stand à remporté un franc succès, les badges se vendant comme des petits pains tandis que les pétitions étaient signés en masse.

    Tous les participants, des deux côtés, ont trouvé ce moment très riche et fort.

    Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter :

    • Antidote Europe : info@antidote-europe.org
    • International Campaigns : info@international-campaigns.org

    Sur Limoges, contacter le CLAMA : animal-87@hotmail.fr

    http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/rapports-dactions/s.a.l.e.-et-autres-actions/limoges---27-mars---conference.html

  • SMAL 2010 (Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire)

    http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/components/com_datsogallery/img_pictures/vivisectionabolition1_20100402_1879913793.jpg

    SMAL 2010 : du 17 au 24 avril

    MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE LA VIVISECTION

    De nombreuses actions sont prévues à travers l'Hexagone pour dénoncer la vivisection

    Actions prévues en France pour l'édition 2010 (d'autres sont prévues ; revenez régulièrement sur cette page) :

    • Aix-en-Provence : samedi 17 avril, stand contre l'expérimentation animale. Lieu et heure à préciser. Contact pour plus d'informations : terreetgestes[at]gmail.com
    • Albi : action prévue par Animal Libre. Contact : animal.libre[at]yahoo.fr
    • Amiens : stands de sensibilisation les samedis 17 et 24 avril. Contact pour plus d'informations : martial.mouqueron[at]yahoo.fr ou 06 76 88 51 50
    • Annemasse : vendredi 23 avril, de 10h à 12h, dans le passage Bleu,  côté parking Libération, table d'information et signature de pétitions organisée par OIKOS KAÏ BIOS. Contact pour plus d'informations : oikos.kai.bios[at] orange.fr
    • Argenteuil (95) : samedi 17 avril, stand d'information contre la vivisection de 14h à 18h organisé par l'association Paloma . Contact pour plus de renseignements : celine.domingo[at]hotmail.fr et  06.14.89.44.64.
    • Besançon : action prévue par LEST. Contact pour plus d'informations : 03.63.08.30.57 / lest.asso[at]neuf.fr
    • Bordeaux : action prévue par ACTA. Contact pour plus d'informations : vanessanimo33[at]gmail.com et budybulle[at]yahoo.fr
    • Clermont-Ferrand : samedi 24 avril : distribution de tracts SMAL Place de Jaude à Clermont-Ferrand. Contact : vacaroja[at]hotmail.fr
    • Collonges-sous-Salève (74) : dimanche 18 avril, de 10h30 à 12h au marché : action d'information et de signature de pétitions organisée par OIKOS KAÏ BIOS. Contact pour plus d'informations : oikos.kai.bios[at]orange.fr
    • Dijon : action prévue par Combactive. Contact pour plus d'informations : combactive[at]laposte.net
    • Epinal : samedi 17 avril, stand d'information, de 13h30 à 19h, à l'angle de la rue des Minimes et rue Bourg-Léopold. Action organisée par VegLorraine. Contact pour plus d'informations : veglorraine [at] yahoo.fr
    • Gaillard (74) : samedi 24 avril, de 10h à 12h, au marché. Action d'information et de signature de pétitions organisée par OIKOS KAÏ BIOS. Contact pour plus d'informations : oikos.kai.bios [at] orange.fr
    • Grenoble : samedi 24 avril, de 13h à 17h au 12, Place Grenette. Action prévue par International Campaigns Rhône-Alpes. Contact pour plus d'informations: info[at]international-campaigns.org
    • Limoges : action prévue par le  Clama. Contact pour plus d'informations : japissou2000[at]yahoo.fr
    • Metz : samedi 17 avril, stand d'information avec événements (mise en scène expérimentateur/animal en cage), de 11h à 17h, à l'angle de la rue du Petit Paris et rue de Ladoucette, devant le magasin Eurodiff. Organisée par action VegLorraine. Contact pour plus d'informations : veglorraine[at]yahoo.fr
    • Montpellier (programme sous réserve) :
      Samedi 17 avril
      : stand d'information de 9 h à 13 h au marché des Arceaux. 
      Vendredi 23 avril
      : conférence avec un naturopathe à 20h à la librairie "Le Scrupule", bd Figuerolle
      Samedi 24 avril : stand d'information de 10h à 18h,  place Paul Bec. Actions organisées par le CLAM. Contact pour plus d'informations : dom[at]clam34.org
    • Nancy : samedi 24 avril, stand d'information avec événements (mise en scène expérimentateur / animal en cage), de 14h à 19h. Lieu à venir. Action organisée par VegLorraine. Contact pour plus d'informations:  veglorraine[at] yahoo.fr
    • Normandie (Caen, Vire et/ou Le Havre): actions prévues Vivre Ethique. Contact pour plus d'informations: vivre_ethique[at]yahoo.fr
    • Paris : samedi 24 avril, journée d'information et de sensibilisation de 13h00 à 19h avec des tables d'information et vidéoprojection sur le sort réservé aux animaux dans les laboratoires et sur les méthodes de substitution. Organisée par International Campaigns IDF. Contact : droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org
    • Paris : samedi 24 avril, stand d'information d 'Antidote Europe pour dénoncer l'expérimentation animale sur des bases scientifiques. Fontaine des innocents, Paris 1er, de 14h30 à 17h30. Contact : angela.tandura[at]tin.it
    • Perpignan : relais de la SMAL 2010 dans le magasin Bonsaï Perpignan. Documentation et autocollants contre la vivisection à disposition. Affichage de posters sur le calvaire des animaux dans les laboratoires. Contact Bonsaï Perpignan: 04 68 35 51 82
    • Rouen : stand d'information prévu pour fin avril. Contact pour plus d'informations: grugrufanta[at]laposte.net
    • Saintes : samedis 17 et 24 avril, stands d'information rue Victor Hugo de 14h00 à 18h00. Actions prévues par ARDA. Contact pour plus d'informations : infoarda[at]yahoo.fr
    • Strasbourg : vendredi 23 avril et samedi 24 avril, stands de 10h à 18h devant l'immeuble de la Maison Rouge, Place Kléber. Information du grand public sur la dangerosité de l'expérimentation animale et sur les nouvelles méthodes de recherche respectueuses de tout le vivant au service de notre santé. Actions organisées par le Comité Scientifique Pro Anima. Contact : Tél. 03 88 27 12 36 - e-mail: pro.anima67[at]orange.fr
    • Thonon-les-Bains : jeudi 22 avril, de 10h à 12h, au marché : action d'information et de signature de pétitions organisée par OIKOS KAÏ BIOS. Contact pour plus d'informations : oikos.kai.bios[at]orange.fr
    • Toulouse : samedi 24 avril, table d'information avec distribution de tracts, signatures de pétitions et saynète médiatique, de 14h à 19h,  devant le magasin Virgin. Action organisée par AnimalAmnistie. Contact animalamnistie [at] free.fr
    • Tours : samedi 17 avril, stand d'information de 11h00 à 17h30, à l'angle de la rue de Bordeaux et de la rue Nationale. Contact pour en savoir plus:  06-35-43-81-19 et / ou annette.philippe[at]irsa.asso.fr
    Si vous aussi vous êtes motivé (s) pour relayer une action SMAL en avril 2010 dans votre ville, contactez-nous.

    RAPPEL :

    Toutes les actions listées sur ce site sont strictement légales et doivent toujours se dérouler sans incident et dans le calme.

    Pour plus d'informations, voir la charte International Campaigns.

    Avant de rejoindre un groupe participant, prendre toujours contact au prélable pour savoir si l'action est confirmée et obtenir plus de détails.

  • Samedi 27 mars 2010 : conférence scientifique à Limoges contre la vivisection (organisée par le CLAMA)

    conférence(2).jpg
    Demain, le Collectif Limousin d’Action Militante pour les Animaux (CLAMA) organise une conférence-débat sur la vivisection.

    Chaque année en Europe, plus de 12 millions d’animaux sont utilisés par les laboratoires pour tester des médicaments, mais aussi des produits cosmétiques, ménagers et chimiques.


    L'association juge ces tests "cruels" pour les animaux et "dangereux" pour la santé humaine.

    Ses membres militent pour des méthodes de substitution modernes.

    Conférenciers : Hélène Sarraseca d’Antidote Europe et un animateur du Collectif International Campaigns

    Renseignements :  samedi, salle Blanqui 2 de 19h30 à et 22h.


    Voir un livre de Hélène Sarraseca
    , cliquez ici.

    Les liens :

    http://www.international-campaigns.org/
    http://www.antidote-europe.org/
    http://collectiflimousinanimaux.hautetfort.com/

  • Singer approuve une fois de plus l’exploitation animale / Drayson à propos de la vivisection au Royaume-Uni (Gary Francione)

    petersinger.jpg
    Chers Collègues,

    Deux informations sont tombées sur mon bureau ces jours-ci.

    La première, c’est ce que Peter Singer, le « père du mouvement des droits des animaux », a déclaré lors d’une interview :

    PROFESSEUR PETER SINGER : Si nous sommes sur le point de consommer des produits d’origine animale, alors je pense que nous avons la lourde responsabilité de nous assurer que les animaux n’ont pas souffert.

    Et cela implique au minimum d’aller sur les marchés locaux, ou à tout le moins d’acheter des produits écologiquement certifiés, eu égard au système actuel.

    Ce sera définitivement mieux que de recourir à la production des fermes industrielles.

    Il s’agit là de choix.

    De toute façon, je ne pense pas que nous devrions consommer autant de viande et de produits animaux que nous le faisons.

    Ainsi, en consommant de la viande et des produits animaux fabriqués localement, ou encore « écologiquement certifiés », nous nous déchargerions de la « lourde responsabilité… de nous assurer que les animaux n’ont pas souffert. »

    C’est absurde.

    La viande et les produits animaux, qu’ils soient écologiques ou fabriqués localement, proviennent d’animaux qui ont été torturés.

    Le commentaire de Singer ne diffère en rien de celui-ci :

    Si nous sommes sur le point de molester des enfants, alors je pense que nous avons la lourde responsabilité de nous assurer qu’ils n’ont pas souffert.

    Et cela implique de leur donner un morceau de chocolat.

    Et Singer d’ajouter que nous ne devrions pas consommer « autant de viande et de produits animaux que nous le faisons. »

    Peter, la quantité de viande et de produits animaux que nous devrions consommer est de zéro.

    Grâce soit rendue à Notre Père d’avoir une fois de plus renforcé l’idée que l’exploitation animale serait moralement acceptable.

    http://www.independent.co.uk/multimedia/archive/00083/drayson_83892t.jpg

    La seconde, c’est que le Ministre des Sciences britannique, Lord Drayson, a noté qu’en dépit des actions directes de militants visant des vivisecteurs, le nombre d’expérimentations animales au Royaume-Uni a augmenté de 14% par rapport à l’année dernière, et qu’une étude

    montre que seulement un tiers des adultes britanniques sont favorables à une interdiction de l’expérimentation animale, cependant que le nombre de gens qui l’acceptent désormais de manière inconditionnelle eu égard aux besoins de la recherche a augmenté de 28% depuis 1999.

    Manifestement, l’approche actuelle ne fonctionne pas.

    Au-delà de la question de la moralité de la violence, l’action directe militante ne fait rien d’autre qu’intensifier le préjugé selon lequel les droits des animaux ne sont qu’une question marginale promue par des fous qui ne devraient pas être pris au sérieux.

    Mais cela ne doit pas nous surprendre.

    Dans un monde où une majorité écrasante de gens pense qu’il est moralement acceptable d’infliger douleur, souffrance et mort à 56 milliards d’animaux par an sans d’autre raison que celle de leur bon goût, le public n’est pas prêt à considérer ceux qui embrassent la violence pour lutter contre l’exploitation d’animaux qui leur sont vendus comme nécessaires à leur santé comme autre chose que des fous.

    Cet état de choses fait échouer toute discussion sérieuse à propos de la moralité de l’exploitation animale.

    Il nous faut déplacer le paradigme du statut de propriété vers celui de personne morale.

    Et la seule manière d’y parvenir passe par une éducation au véganisme créative et non-violente.

    http://photos2.meetupstatic.com/photos/event/3/9/c/9/highres_1994793.jpeg

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/03/26/singer-approuve-une-fois-de-plus-l%E2%80%99exploitation-animale-drayson-a-propos-de-la-vivisection-au-royaume-uni/

  • L'animal, matériel pédagogique ? (Gérard Charollois/CVN)

    grenouille verte.jpg

    La CONVENTION VIE ET NATURE rappelle que la loi du 10 juillet 1976 en France, les constitutions de nombre de pays membres de l'Union Européenne, les traités d'AMSTERDAM puis de LISBONNE, proclament que l'animal est un être sensible.

    Cette rupture éthique avec les approches traditionnelles de l'animal peine à se traduire concrètement dans tous les secteurs de la vie sociale.


    Des étudiants en biologie et en médecine sont ainsi confrontés, en violation de leurs convictions, à des épreuves pédagogiques consistant soit à disséquer, soit à soumettre à des expériences de toxicologie, divers animaux rabaissés au rang de matériel non pas de recherches mais de pur apprentissage.

    Naguère, ces expériences étaient imposés aux lycéens sommés de détruire la moelle épinière d'une grenouille pour constater le rôle de ce tissu nerveux et à soumettre amphibiens, poissons ou petits rongeurs à des chocs électriques générant une contraction musculaire.

    Si ces supplices infligés à des millions d'animaux ont été abandonnés dans l'enseignement secondaire, ils perdurent dans l'enseignement supérieur.

    Trois questions se posent à l'égard de cette pédagogie :

    - Ces expériences sont-elles utiles ?

    - Sont-elles légitimes d'un point de vue éthique ?

    - Sont-elles obligatoires pour un étudiant d'un point de vue légal ?

    De leur inutilité :

    I
    mposer à des étudiants de disséquer, d'intoxiquer des animaux vivants ne fait en rien avancer la recherche fondamentale, ni l'instruction de l'expérimentateur qui peut obtenir autrement l'information.

    Une simple explication des mécanismes physiologiques, pathogénétiques, pharmacologiques apporte à l'étudiant en médecine et en biologie le contenu pédagogique que l'enseignant veut lui transmettre.

    L'autopsie sur cadavre pourvoit à l'apprentissage concret des manipulations anatomiques sans qu'il y ait lieu de recourir au vivant.

    De l'illégitimité de ces pratiques :

    Pour l'éthique, l'animal n'est pas une chose, du matériel, une machine, mais bien un être sensible, doté d'un système nerveux suffisamment élaboré pour lui faire éprouver la douleur et le stress.

    Dès lors, il devient inacceptable d'un point de vue moral d'infliger des souffrances et la mort à des animaux, souffrance sans réel bénéfice supérieur pour d'autres êtres sensibles.

    Le coût éthique d'une expérimentation pédagogique est totalement négatif puisqu'il occasionne un mal à l'être, objet de l'expérience, sans bénéfice pour l'étudiant qui pourrait acquérir autrement la même connaissance.

    Dans une acception utilitariste de l'éthique, sous l'angle de l'équivalence des conditions, l'emploi d'animaux vivants dans l'enseignement de la biologie et de la médecine ne se justifie pas.

    De la légalité d'une objection de conscience :

    L
    es universités devraient en conséquence renoncer à faire exécuter à leurs étudiants ces expériences sur le vivant, faisant produire effet au principe désormais admis du caractère sensible de l'animal.

    En attendant cette évolution, toujours retardé par des esprits fossilisés sévissant dans toutes les strates de la société, il convient de répondre à cette question :

    Un étudiant peut-il refuser de disséquer, de maltraiter un animal vivant ?

    En droit, la réponse doit être recherchée dans les termes de l'article 9 de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES, texte précisant que « toute personne a la liberté de pensée. Cette liberté impliquant celle de manifester des convictions ».

    L'Etat ne peut déroger à cette norme que par des lois prises pour assurer des intérêts supérieurs, à savoir la sécurité publique, la santé publique et la liberté d'autrui.

    Or, rien de supérieur, de fondamental, impose qu'un étudiant soit privé de sa liberté de respecter le vivant et de refuser de faire souffrir.

    L'allégation d'une nécessité pédagogique serait sans portée au regard d'un principe fondamental, d'une liberté essentielle.

    Il me semble acquis que soumise à la COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME cette objection de conscience serait consacrée et prévaudrait sur les injonctions pédagogiques.

    Gérard Charollois

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D'ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ËTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1449