SMAL 2010 : du 17 au 24 avril 2010


En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Les terribles révélations d’une enquête
La BUAV (British Union for the Abolition of Vivisection) demande aux responsables de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées) de réagir après les révélations de son enquête, qui montre le trafic croissant de primates du Laos vers la Chine et le Vietnam pour l’industrie de la recherche, qui les utilise pour des expériences.
Ses enquêteurs ont filmé en caméra cachée dans les locaux de la plus grande ferme d’élevage de primates du Laos, la Vannaseng Trading Company.
Ils ont aussi découvert une nouvelle ferme en construction, qui devait ouvrir en mars 2010.
Cette enquête révèle à la fois des maltraitances sur des animaux et le non respect du statut d’espèce protégée du macaque à longue queue (Macaca fascicularis) en Asie du Sud-Est.
Elle met en évidence le rôle des fermes de primates en Chine, qui réexportent les singes du Laos vers des laboratoires de recherche aux Etats-Unis et en Europe.
Des singes enfermés, stressés et malades
Le Laos a adhéré à la CITES en 2004.
Pourtant, entre 2004 et 2008 - selon les données de la CITES - plus de 20 000 macaques à longue queue ont été exportés du Laos vers la Chine et le Vietnam.
De 2003 à 2006, la Chine a importé du Vietnam des milliers de macaques originaires du Laos.
La Vannaseng Trading Company héberge plus de 10 000 singes, des macaques rhésus et des macaques à longue queue.
Chaque année, des milliers d’entre eux sont vendus - 600 dollars chacun - au Vietnam et en Chine.
Les singes sont transportés par lots de 1 000 ou davantage par avion ou en camion.
Les conditions d’hébergement des singes chez Vannaseng ne respectent pas les recommandations de la Société international de primatologie.
Ils sont enfermés dans de petites cages, dans un environnement non enrichi.
Les singes sont si stressés qu’ils se battent entre eux.
Les responsables de la ferme ont dit aux enquêteurs de la BUAV que les blessures dues à ces combats étaient l’une des principales causes motivant des soins.
Les diarrhées sont également fréquentes, liées au stress des conditions de vie des singes.
Aucune donnée scientifique fiable
Un représentant du département des forêts du Laos a déclaré, lors d’une rencontre avec les enquêteurs de la BUAV, qu’aucun recensement de la population de macaques n’avait été effectué dans le pays.
Depuis au moins 2003, plusieurs milliers d’entre eux ont été capturés dans leur milieu naturel au Laos puis envoyés à l’étranger ou enfermés dans des fermes d’élevage.
Selon les données de la CITES, 8 000 macaques à longue queue ont ainsi été exportés du Laos au Vietnam de 2004 à 2005.
Cette enquête montre que le Laos ne respecte pas les obligations liées à la CITES.
En outre, le Laos n’a remis aucun rapport annuel depuis 2004, ce qui est pourtant demandé par la CITES.
Les primates de la ferme Vannaseng ne sont pas identifiés individuellement par tatouage ou puce électronique, à la demande de la Chine et du Vietnam selon les responsables de la ferme.
L’absence de méthode d’identification fiable des singes remet en question la crédibilité de toutes les données biologiques les concernant.
Vannaseng a expliqué aux enquêteurs que les singes étaient vendus à des fermes d’élevage en Chine ou exportés de la Chine vers l’Europe et les Etats-Unis.
Les gouvernements locaux doivent réagir
One Voice soutient la BUAV, qui demande que soit mis un terme à ce commerce cruel et qu’une enquête officielle soit menée.
La CITES et les gouvernements des pays concernés par ce trafic en pleine expansion doivent réagir : les forêts d’Asie du Sud-Est se vident de leurs macaques, capturés et vendus à l’industrie internationale de la recherche.
One Voice et la BUAV ont déjà mené des enquêtes en Asie du Sud-Est.
A chaque fois les associations ont découvert une exploitation croissante des populations locales de macaques à longue queue.
Les singes sauvages sont capturés dans la nature pour approvisionner les nombreuses fermes d’élevage de la région pendant que la CITES ne fait pas appliquer ses propres règlements et que les gouvernements n’agissent pas pour protéger leurs populations de primates.
Agir :
Vous pouvez écrire courtoisement à l’ambassadeur du Laos en France pour demander que son pays protège ses primates, respecte le statut des espèces protégées et ne cautionne pas l’expérimentation animale, contestée par un nombre croissant de scientifiques et de citoyens à travers le monde.
M. L’ambassadeur du Laos
Son Excellence Monsieur Soutsakhone PATHAMMAVONG
Ambassade de la République démocratique populaire du Laos
74, avenue Raymond Poincaré
75116 Paris
Nous exigeons la justice pour les animaux !
En Belgique, plus de 725.000 animaux sont utilisés annuellement pour les tests dans des laboratoires.
Au niveau européen la Belgique est avec ce chiffre un des premiers du peloton en ce qui concerne le nombre des animaux de laboratoire par habitant.
La Coalition Anti Vivisection ne s'oppose pas à la recherche scientifique, mais estime qu'elle doit se faire d’une façon moderne, respectueuse et éthique.
Pour ces raisons, nous exigeons à court terme la cessation de toutes les expériences sur animaux et l’arrêt immédiat des expériences avec les singes.
Le Katholieke Universiteit de Leuven (KUL) et son collègue l’Université Catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) ensemble sont le plus grand utilisateur de singes en Belgique.
Ils utilisent les singes pour des tests complètement inutiles, insensés et dépassés !
Après plusieurs années d’emprisonnement et de tests neurologiques, les singes sont abattus en récompense pour les services rendus.
C’est malheureusement le triste sort de la plupart des animaux de laboratoire.
Samedi, le 17 avril 2010, nous manifesterons, paisibles mais déterminés, contre les expériences sur animaux et pour l’interdiction immédiate de l’utilisation des singes dans des laboratoires !
Ensemble nous pouvons faire la différence pour les animaux !
Date : le 17 avril 2010 à 14 h.
Rendez-vous : Martelarenplein à Leuven, en face de la gare à partir de 12 h.
Que prendre : clairons, affiches, sifflets, tambours…
Animation : il y aura des stands d’information et de nourriture, et pendant la démonstration plusieurs locuteurs défileront.
Cliquez ici pour des bannières.
Pour un reportage de notre démonstration réussie de 2009, cliquez ici
http://www.contrevivisection.org/actualites/2010/janvier/03_01_marche.html
Pétition initiée par la Fondation Brigitte Bardot
La Commission européenne vient de rendre public son dernier rapport sur les statistiques concernant le nombre d’animaux utilisés à des fins expérimentales dans les Etats membres de l’Union Européenne.
Une fois encore, la France détient le triste record avec… 2 325 398 animaux sacrifiés sur la seule année 2004 (qui sert de référence) pour un total de 12 117 583 animaux expérimentés dans les 25 Etats-membres (avant l’entrée de la Roumanie et la Bulgarie).
Ces chiffres sont, une nouvelle fois, en augmentation par rapport aux dernières statistiques rendues publiques alors que nos ministres successifs tentent de faire croire que l’expérimentation animale est, à terme, vouée à disparaître au profit de méthodes substitutives, plus fiables et éthiquement recevables.
La Fondation Brigitte Bardot travaille actuellement à un projet d’objection de conscience à l’expérimentation animale qui, à l’instar de la réglementation italienne (où, et à l’inverse de la France, les statistiques sont en baisse pour atteindre 896 966 animaux expérimentés), autoriserait les citoyens à ne plus être complices de cette « science » sans conscience.
Nous, soussignés, demandons au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de défendre ce droit d’objection de conscience à l’expérimentation animale soutenu par la Fondation Brigitte Bardot.
Vous ètes déjà 8409 à avoir signé cette pétition, merci à tous.
http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/petition.php?Id=351
Quelques semaines avant l'édition 2010 de la SMAL et à l'invitation de l'association limousine pour les droits des animaux CLAMA, une conférence a été organisée samedi 27 mars 2010 à Limoges dans la salle Blanqui derrière la mairie sur l’expérimentation animale (alias vivisection) avec Hélène Sarraseca, co-fondatrice d'Antidote Europe et un animateur du collectif militant pour les droits des animaux International Campaigns (IC).
Sur une autre table placée devant les conférenciers étaient exposés des produits de soins et d'entretien non testés sur les animaux et des échantillons de ces produits éthiques étaient à disposition du public.
En effet, comme à chaque fois, les échanges en région avec d’autres personnes désireuses de s’impliquer ou déjà impliquées permettent de rompre l’isolement et d’échanger sur les actions et les campagnes.
Ainsi, des militants sur Châteauroux ont fait le déplacement pour assister à la conférence et prendre contact.
Ce fut l’occasion de leur remettre ainsi qu'aux autres personnes intéressées de la documentation et des supports pour la campagne Vivisection : SALE ! et pour la SMAL 2010.
Les suggestions et les questions et de nombreux échanges ayant fusé vers la fin et plusieurs contacts ayant été pris, la salle n'a été libérée que vers 23 heures.
Un bilan très positif et prometteur donc pour une prochaine conférence à Limoges sur le sujet et un grand intérêt pour les deux exposés.
Le stand à remporté un franc succès, les badges se vendant comme des petits pains tandis que les pétitions étaient signés en masse.
Tous les participants, des deux côtés, ont trouvé ce moment très riche et fort.
Pour de plus amples renseignements, vous pouvez contacter :
Sur Limoges, contacter le CLAMA : animal-87@hotmail.fr
MOBILISATION GÉNÉRALE CONTRE LA VIVISECTION
De nombreuses actions sont prévues à travers l'Hexagone pour dénoncer la vivisection
Toutes les actions listées sur ce site sont strictement légales et doivent toujours se dérouler sans incident et dans le calme.
Pour plus d'informations, voir la charte International Campaigns.
Deux informations sont tombées sur mon bureau ces jours-ci.
La première, c’est ce que Peter Singer, le « père du mouvement des droits des animaux », a déclaré lors d’une interview :
PROFESSEUR PETER SINGER : Si nous sommes sur le point de consommer des produits d’origine animale, alors je pense que nous avons la lourde responsabilité de nous assurer que les animaux n’ont pas souffert.
Et cela implique au minimum d’aller sur les marchés locaux, ou à tout le moins d’acheter des produits écologiquement certifiés, eu égard au système actuel.
Ce sera définitivement mieux que de recourir à la production des fermes industrielles.
Il s’agit là de choix.
De toute façon, je ne pense pas que nous devrions consommer autant de viande et de produits animaux que nous le faisons.
Ainsi, en consommant de la viande et des produits animaux fabriqués localement, ou encore « écologiquement certifiés », nous nous déchargerions de la « lourde responsabilité… de nous assurer que les animaux n’ont pas souffert. »
C’est absurde.
La viande et les produits animaux, qu’ils soient écologiques ou fabriqués localement, proviennent d’animaux qui ont été torturés.
Le commentaire de Singer ne diffère en rien de celui-ci :
Si nous sommes sur le point de molester des enfants, alors je pense que nous avons la lourde responsabilité de nous assurer qu’ils n’ont pas souffert.
Et cela implique de leur donner un morceau de chocolat.
Et Singer d’ajouter que nous ne devrions pas consommer « autant de viande et de produits animaux que nous le faisons. »
Peter, la quantité de viande et de produits animaux que nous devrions consommer est de zéro.
Grâce soit rendue à Notre Père d’avoir une fois de plus renforcé l’idée que l’exploitation animale serait moralement acceptable.
La seconde, c’est que le Ministre des Sciences britannique, Lord Drayson, a noté qu’en dépit des actions directes de militants visant des vivisecteurs, le nombre d’expérimentations animales au Royaume-Uni a augmenté de 14% par rapport à l’année dernière, et qu’une étude
montre que seulement un tiers des adultes britanniques sont favorables à une interdiction de l’expérimentation animale, cependant que le nombre de gens qui l’acceptent désormais de manière inconditionnelle eu égard aux besoins de la recherche a augmenté de 28% depuis 1999.
Manifestement, l’approche actuelle ne fonctionne pas.
Au-delà de la question de la moralité de la violence, l’action directe militante ne fait rien d’autre qu’intensifier le préjugé selon lequel les droits des animaux ne sont qu’une question marginale promue par des fous qui ne devraient pas être pris au sérieux.
Mais cela ne doit pas nous surprendre.
Dans un monde où une majorité écrasante de gens pense qu’il est moralement acceptable d’infliger douleur, souffrance et mort à 56 milliards d’animaux par an sans d’autre raison que celle de leur bon goût, le public n’est pas prêt à considérer ceux qui embrassent la violence pour lutter contre l’exploitation d’animaux qui leur sont vendus comme nécessaires à leur santé comme autre chose que des fous.
Cet état de choses fait échouer toute discussion sérieuse à propos de la moralité de l’exploitation animale.
Il nous faut déplacer le paradigme du statut de propriété vers celui de personne morale.
Et la seule manière d’y parvenir passe par une éducation au véganisme créative et non-violente.
Gary L. Francione
©2010 Gary L. Francione
La CONVENTION VIE ET NATURE rappelle que la loi du 10 juillet 1976 en France, les constitutions de nombre de pays membres de l'Union Européenne, les traités d'AMSTERDAM puis de LISBONNE, proclament que l'animal est un être sensible.
Cette rupture éthique avec les approches traditionnelles de l'animal peine à se traduire concrètement dans tous les secteurs de la vie sociale.
Des étudiants en biologie et en médecine sont ainsi confrontés, en violation de leurs convictions, à des épreuves pédagogiques consistant soit à disséquer, soit à soumettre à des expériences de toxicologie, divers animaux rabaissés au rang de matériel non pas de recherches mais de pur apprentissage.
Naguère, ces expériences étaient imposés aux lycéens sommés de détruire la moelle épinière d'une grenouille pour constater le rôle de ce tissu nerveux et à soumettre amphibiens, poissons ou petits rongeurs à des chocs électriques générant une contraction musculaire.
Si ces supplices infligés à des millions d'animaux ont été abandonnés dans l'enseignement secondaire, ils perdurent dans l'enseignement supérieur.
Trois questions se posent à l'égard de cette pédagogie :
- Ces expériences sont-elles utiles ?
- Sont-elles légitimes d'un point de vue éthique ?
- Sont-elles obligatoires pour un étudiant d'un point de vue légal ?
De leur inutilité :
Imposer à des étudiants de disséquer, d'intoxiquer des animaux vivants ne fait en rien avancer la recherche fondamentale, ni l'instruction de l'expérimentateur qui peut obtenir autrement l'information.
Une simple explication des mécanismes physiologiques, pathogénétiques, pharmacologiques apporte à l'étudiant en médecine et en biologie le contenu pédagogique que l'enseignant veut lui transmettre.
L'autopsie sur cadavre pourvoit à l'apprentissage concret des manipulations anatomiques sans qu'il y ait lieu de recourir au vivant.
De l'illégitimité de ces pratiques :
Pour l'éthique, l'animal n'est pas une chose, du matériel, une machine, mais bien un être sensible, doté d'un système nerveux suffisamment élaboré pour lui faire éprouver la douleur et le stress.
Dès lors, il devient inacceptable d'un point de vue moral d'infliger des souffrances et la mort à des animaux, souffrance sans réel bénéfice supérieur pour d'autres êtres sensibles.
Le coût éthique d'une expérimentation pédagogique est totalement négatif puisqu'il occasionne un mal à l'être, objet de l'expérience, sans bénéfice pour l'étudiant qui pourrait acquérir autrement la même connaissance.
Dans une acception utilitariste de l'éthique, sous l'angle de l'équivalence des conditions, l'emploi d'animaux vivants dans l'enseignement de la biologie et de la médecine ne se justifie pas.
De la légalité d'une objection de conscience :
Les universités devraient en conséquence renoncer à faire exécuter à leurs étudiants ces expériences sur le vivant, faisant produire effet au principe désormais admis du caractère sensible de l'animal.
En attendant cette évolution, toujours retardé par des esprits fossilisés sévissant dans toutes les strates de la société, il convient de répondre à cette question :
Un étudiant peut-il refuser de disséquer, de maltraiter un animal vivant ?
En droit, la réponse doit être recherchée dans les termes de l'article 9 de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES, texte précisant que « toute personne a la liberté de pensée. Cette liberté impliquant celle de manifester des convictions ».
L'Etat ne peut déroger à cette norme que par des lois prises pour assurer des intérêts supérieurs, à savoir la sécurité publique, la santé publique et la liberté d'autrui.
Or, rien de supérieur, de fondamental, impose qu'un étudiant soit privé de sa liberté de respecter le vivant et de refuser de faire souffrir.
L'allégation d'une nécessité pédagogique serait sans portée au regard d'un principe fondamental, d'une liberté essentielle.
Il me semble acquis que soumise à la COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME cette objection de conscience serait consacrée et prévaudrait sur les injonctions pédagogiques.
Gérard Charollois
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D'ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ËTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS.
http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1449