Sommet de Copenhague : le véganisme EST la (seule) solution (le végétarisme ne suffit pas)
Go Vegan For Planet Earth
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+ Signez en ligne l'appel de Copenhague : http://www.copenhague-2009.com/confirmation_appel
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Evénement organisé à l’occasion du Téléthon 2009.
Diffusion de vidéos, signature de pétitions.
L'association Antidote Europe a reçu hier le Prix Pietro Croce* pour sa contribution à la prévention des maladies et à la santé humaine.
La cérémonie se déroulait à Rome, au Palazzo dei Conservatori, sous les auspices du maire de Rome et du ministère de la Santé italien, avec la participation de plusieurs chercheurs et professeurs d'universités italiennes.
Il s'agissait de la troisième édition de ce prix, décerné par le comité scientifique Equivita et le Movimento Ecologico Nazionale UNA.
Antidote Europe oeuvre depuis sa création pour l'évaluation scientifique des risques des substances chimiques, notamment en développant une approche de la toxicogénomique et en obtenant dès 2005 l'introduction de cette méthode dans le règlement REACH (Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques).
Cette méthode vient de faire l'objet d'une session spéciale lors de la réunion la semaine dernière à Bruxelles des responsables des comités scientifiques de l'UE en charge de l'évaluation des risques.
Antidote Europe mène depuis plus d'un an une campagne d'information internationale sur le bisphénol A.
Cette substance, produite à raison de 3 milliards de kilos par an, est relâchée dans nos aliments par la plupart des emballages plastiques en contact.
Nos études de toxicogénomique sur des cellules humaines ont mis en évidence sa dangerosité, notamment par sa capacité à mimer les effets d'hormones (voir www.danger-bisphenol.com).
C'est sans doute l'un des principaux responsables de l'explosion du nombre des cancers du sein et de la prostate depuis deux décennies.
Dans cette même perspective, Antidote Europe mène actuellement sur des cellules humaines des études sur les effets de pesticides et de leurs combinaisons telles que présentes dans notre organisme, afin d'en apprécier enfin les effets cumulatifs ou synergiques.
Antidote Europe est une association à but non lucratif créée par des chercheurs issus du Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) oeuvrant pour une science moderne et responsable.
Contact médias :
André Ménache 44 7906 446 889 (portable, Royaume Uni)
Claude Reiss 33 (0)4 76 36 35 87 (fixe, France)
Retrouvez ce communiqué en anglais sur : www.antidote-europe.org/cp26nov09_gb.htm
* Le Professeur Pietro Croce, aujourd'hui décédé, était membre du Collège américain de pathologistes et l'un des plus célèbres critiques italiens de l'expérimentation animale.
Ecrivain prolifique et conférencier, il a été le fer de lance du mouvement international pour abolir l'expérimentation animale et pour instaurer, à la place, des méthodes modernes de recherche scientifique.
Mieux vaut finir à l'abattoir ?
(regardez jusqu'au bout)
Conférence (et débat) sur la vivisection : Stop aux Animaux dans les Laboratoires d'Expérimentation !
Avec Hélène Sarraseca d'Antidote Europe et un animateur d'International Campaigns
Salle de Canal Sud - 40 , rue Alfred Duméril - Toulouse - De 16 h à 19h
Conférence organisée par l'association pour les droits des animaux A.V.I.S.
http://www.international-campaigns.org/ic/action/programme-actions.htm#TOULOUSE
Mon courrier à M. Patrice Herreyre en réponse à son article paru dans La Montagne le 22/11/2009
Monsieur,
Je prends connaissance de votre article sur l'incendie qui a récemment eu lieu à la faculté de médecine de Limoges.
Vous écrivez : "Aucune victime, mais le préjudice scientifique est énorme", avant de remarquer plus loin : "les animaux de laboratoire n’ont pas survécu à l’incendie".
Il y a donc bien eu des victimes : les martyrs torturés par les vivisecteurs de ladite faculté.
Les animaux non humains sont des êtres sensibles.
Ceux qui étaient enfermés pour subir des expériences dans les locaux limousins incendiés en sont morts, et je trouve particulièrement scandaleux de voir qu'un journaliste, en 2009, continue à considérer les animaux comme des "choses" au point de ne pas les voir comme des victimes - ici doubles, puisqu'avant de périr par le feu, elles ont été torturées par des "chercheurs" sans âme, qui gagneraient à se tourner vers l'avenir en se détournant du modèle animal pour embrasser les méthodes substitutives à la vivisection, cruelle et scientifiquement non pertinente (voir le site d'Antidote ici : http://www.antidote-europe.org/equipe_fr.htm qui ne manquera pas d'intéresser le journaliste que vous êtes).
En espérant que, sur les animaux, votre regard changera, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes salutations distinguées.
M. P.
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L'article incriminé :
D'importants moyens ont été déployés, hier, à la faculté de médecine de Limoges, pour lutter contre un incendie qui a détruit l'animalerie.
Aucune victime, mais le préjudice scientifique est énorme.
Une tolérance inadmissible
La Coalition européenne pour mettre fin à l’expérimentation animale, dont One Voice est le représentant en France, a condamné, le 5 octobre, l’attitude de l’Union européenne (UE) : elle ne tient pas compte de l’opinion publique sur l’expérimentation animale.
Ceci intervient après la diffusion d’un document montrant que le Conseil des Ministres européen souhaite que les chercheurs aient le droit de causer des souffrances importantes et prolongées aux animaux utilisés dans les laboratoire.
Cette tolérance est envisagée dans le cadre de la révision de la directive européenne sur la protection des animaux utilisés en expérimentation.
Le document de la présidence de l’UE, envoyé au groupe des vétérinaires experts européens, sera discuté lors d’une réunion, le 12 octobre.
Il donne des exemples d’expériences que les chercheurs pourraient continuer à mener sur des animaux : administration de toxiques ou de radiations jusqu’à la mort, nage forcée jusqu’à la noyade,…
Des millions d’animaux continueraient à souffrir
Des millions de singes, chiens, chats, rongeurs, lapins, chevaux,… pourraient ainsi continuer à avoir les os brisés, recevoir des chocs électriques, subir des traumatismes provoquant des lésions organiques, vivre confinés dans des espaces inadaptés à leurs besoins.
Les greffes d’organes entre espèces animales différentes seraient autorisées, en dépit des souffrances qu’elles occasionnent aux animaux et des risques sanitaires potentiels de diffusion d’agents infectieux d’une espèce à une autre.
Les industries et les chercheurs qui recourent à l’expérimentation animale reconnaissent que ces expériences provoquent des souffrances extrêmes mais affirment qu’elles sont de courte durée et ne nécessitent donc pas d’autorisation particulière.
Un récent sondage effectué auprès de 7 000 personnes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Suède et en République tchèque montre que 84 % des répondants estiment que les expériences causant des douleurs et des souffrances importantes – à court ou long terme – doivent être interdites sur tous les animaux.
Les députés doivent écouter les citoyens
81 % des personnes interrogées veulent que la nouvelle directive interdise toute expérience causant de la souffrance et de la douleur aux primates et 79 %, qu’elle interdise toute expérience sur des animaux non liée à une menace pour la santé humaine.
73 % souhaitent que la directive interdise les expériences douloureuses sur les chats. Enfin, 80 % des répondants demandent davantage de transparence sur l’expérimentation animale.
Il est temps que les députés européens écoutent les citoyens et s’ouvrent aux avancées technologique et éthique de la société.
One Voice rappelle qu’avec la nouvelle directive, le but de la Commission européenne était d’interdire les expériences causant des souffrances et de la douleur de façon prolongée. Le Parlement européen a renoncé à cette mesure lors de la première lecture du projet de directive. La réunion du 12 octobre lui offre une nouvelle chance de revoir sa position.
Agir
Il est encore temps d’écrire à votre député européen, avant le 12 octobre 2009. Un courrier en anglais est disponible et peut être envoyé à partir de ce lien : http://www.eceae.org/lobby/mpsearch.php?issueid=1 [2]
Liens : [1] http://www.one-voice.fr/fr/node/100395
[2] http://www.eceae.org/lobby/mpsearch.php?issueid=1
Charlotte Evans
Selon une chercheuse affiliée à PETA, les professeurs de l’Université de New York ne peuvent arguer du progrès scientifique pour justifier la déshydratation des singes ou la dépendance des rats à la cocaïne.
Hier, dans le Hall Vanderbilt, l’Université de New York Sans-Cruauté et peta2 (la PETA des étudiants) ont accueilli la chercheuse Alka Chandna de PETA dans le cadre d’un débat sur la maltraitance des animaux dans les laboratoires états-uniens, et spécifiquement au sein du propre laboratoire de l’université.
Chandna, au cours de sa conférence, s’est focalisée sur trois professeurs de l’Université de New York :
- le professeur de psychiatrie Kenneth Carr, qui pendant vingt ans a provoqué chez des rats des addictions à la cocaïne et observé si celles-ci augmentaient lorsque les animaux étaient privés de nourriture ;
- le professeur de science neurologique Lynne Kiorpes, qui déshydratait des singes pour obtenir une réponse, utilisant l’eau comme traitement ;
- et le professeur de science neurale J. Anthony Movshon, qui gardait des singes dans des sièges de contention durant quatre jours afin d’observer la connexion entre le cerveau et les mouvements oculaires.
Au cours de la discussion, Chandna a projeté des photos de chacun des professeurs ainsi que des clichés explicites des expérimentations faites sur les animaux.
« L’histoire de l’Université de New York est émaillée de violations flagrantes de l’Animal Welfare Act », a déclaré la jeune femme.
Mais Chandna a également souligné que l’Université de New York comptait dans ses rangs plusieurs personnes très motivées faisant office de pionniers dans la lutte contre la maltraitance animale.
Olivia Pomann, présidente de l’Université de New York Sans-Cruauté, a co-sponsorisé l’événement avec l’espoir que la prise de conscience à propos de la maltraitance animale grandisse au sein de l’université.
« Voilà ce qui se passe dans les bâtiments dont vous financez le loyer avec vos frais de scolarité », a déclaré Pomann.
« De nombreuses expériences sont obsolètes ou conduites à seule fin que les docteurs puissent publier des articles. S’ils doivent briser le crâne d’un singe pour y parvenir, ils le feront », a-t-elle ajouté.
Kevin Satter, étudiant en droit de troisième année et membre du Student Animal League Defense Fund, considère l’événement comme une « sorte de révélation ».
« C’est du genre ni vu ni connu, et pourtant ça se passe à quelques buildings d’ici », a-t-il déclaré.
Charlotte Evans est journaliste salariée.
http://nyunews.com/news/2009/oct/07/peta/
Traduction Méryl Pinque pour International Campaigns
Actuellement en révision, la Directive européenne sur la protection des animaux utilisés dans le cadre d’expérimentations en laboratoires ne cesse de relancer le débat sur cette épineuse question.
Dernièrement, la présidence de l’Union européenne aurait fait parvenir un document officiel au groupe de vétérinaires experts européens, dans lequel est abordé le droit des chercheurs à infliger des souffrances aux animaux cobayes.
Le document en question donnerait, par ailleurs, des exemples d’expériences menées telles que l’administration de toxiques ou de radiations jusqu’à une dose mortelle ou encore la nage forcée jusqu’à la noyade.
Celles-ci ne donnent pourtant qu’un court aperçu des préjudices que subissent ces animaux : chocs électriques, traumatismes provoquant des lésions organiques, greffes d’organes entre différentes espèces…
La circulation de ce document laisse craindre un cruel revirement de situation, la révision de la dite Directive ayant justement été demandée par la Commission européenne dans l’optique d’interdire les expériences causant des souffrances prolongées aux animaux, comme le souligne l’association One Voice.
Reconnaissant que les travaux de recherche occasionnaient des souffrances extrêmes chez les sujets testés, les industriels et les chercheurs auraient, toutefois, fait valoir que celles-ci étaient de courte durée.
Un argument bien peu soutenable.
En outre, le point de vue des citoyens européens semble se positionner contre le maintien de l’expérimentation animale.
Si l’on en croit un sondage réalisé auprès de 7 000 personnes en France, au Royaume-Uni, en Allemagne, en Italie, en Suède et en République tchèque, 84 % des personnes interrogées estiment que les expériences sur animaux causant des souffrances importantes, à court comme à long terme, doivent être interdites.
En l’état actuel des choses, 80 % des interrogés réclament davantage de transparence quant aux travaux d’expérimentation animale.
Si l’expérimentation animale indigne par son concept même, elle est d’autant moins tolérable qu’il existe aujourd’hui des alternatives à cette méthode.
En effet, la toxicogénomique, qui repose notamment sur la culture de cellules humaines, a démontré son efficacité.
Elle serait même plus pertinente que l’expérimentation animale, cette dernière n’apportant pas toujours des conclusions transposables à l’homme.
Pour l’heure, la réunion des experts vétérinaires européens, prévue pour le 12 octobre prochain, devrait apporter des éléments nouveaux au débat européen.
Il est à espérer que les discussions rejoignent ce qui a été fait en matière de recherche cosmétique, le délai accordé par l’Union européenne à l’industrie cosmétique pour bannir les tests sur animaux étant arrivé à échéance le 11 mars 2009.
Cécile Cassier
http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3936