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Société - Page 60

  • 7 bonnes résolutions pour célébrer Earth Day (Terra Eco)

    http://i204.photobucket.com/albums/bb191/mdlele/earth-day2009.jpg

    A l’approche de la Journée de la Terre qui sera fêtée à travers le monde le 22 avril prochain, l’influent blog Huffington Post épargne à ses lecteurs les éternelles leçons sur la nécessité de planter des arbres et d’acheter des ampoules vertes et leur livre 7 conseils jugés plus pertinents pour sauver la planète.

    1- N’achetez plus jamais de choses en plastique : les Américains jettent chaque année 10,5 millions de tonnes de plastique or, on le sait, le plastique c’est tout sauf fantastique.

    2-Faites carburer votre habitation et/ou bureau aux énergies vertes : vivez donc de manière éconergétique…

    3-Ne prenez jamais l’avion : pour ceux qui ne peuvent pas s’en passer, le Huffington Post conseille un site baptisé Climate Counts qui publie un classement des compagnies aériennes les plus vertes.

    4- Devenez végétalien : on l’a expliqué dans Terra eco, le steak bien saignant dont on est friand est un 4X4 alimentaire.

    5- Débarrassez-vous de votre voiture : dans un pays qui voue un véritable culte à l’automobile et où les transports publics laissent à désirer, ça ressemble à une mission impossible

    6-Ne faites pas d’enfants : on l’a lu aussi dans Terra eco, il faut arrêter de procréer sans compter, surpopulation oblige.

    7-Achetez local : Et le Huffington Post de rappeler que les aliments vendus dans les supermarchés américains effectuent en moyenne 2 414 kilomètres avant d’atterrir dans les assiettes.

    Anne Sengès
    Terra Eco

    A lire aussi sur terraeco.net :

    - Faut-il encore faire des enfants  ?
    - 65 millions de carnivores

    - Faut-il acheter français pour être écolo  ?

  • SMAL 2010 : 21 actions en France samedi 24 avril, Journée Mondiale des animaux suppliciés dans les labos du monde entier !

    http://www.international-campaigns.org/pdf/afficheSMAL_small.jpg

    Vague d'actions et mobilisation massive contre les expériences sur les animaux (vivisection) en France samedi 24 avril à l'occasion de la SMAL 2010 !

    21 actions de sensibilisation à travers l'Hexagone : http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/les-actions.html

    Merci de diffuser massivement.

    Un grand MERCI à tous les groupes et associations participants.
    • AMIENS : samedi avril, stands de sensibilisation. Contact pour plus d'informations : martial.mouqueron[at]yahoo.fr ou 06 76 88 51 50
    • ANNEMASSE : vendredi 23 avril, de 10h à 12h, dans le passage Bleu,  côté parking Libération, table d'information et signature de pétitions organisée par OIKOS KAÏ BIOS. Contact : oikos.kai.bios[at] orange.fr
    • BESANÇON : samedi 24 avril, dès 15 h, Place du 8 septembre, stand d'information sur la vivisection. Action organisée par LEST. Contact : 03.63.08.30.57 / lest.asso[at]neuf.fr
    • CLERMONT-FERRAND : samedi 24 avril : distribution de tracts SMAL Place de Jaude à Clermont-Ferrand. Contact : vacaroja[at]hotmail.fr
    • DIJON : samedi 24 avril, de 14h à 19h, Place François Rude, stand contre l'expérimentation animale avec mise à dispo d'échantillons de produits non testés sur animaux. Action prévue par Combactive. Contact : contact[at]combactive.org
    • GAILLARD (74) : samedi 24 avril, de 10h à 12h, au marché. Action d'information et de signature de pétitions organisée par OIKOS KAÏ BIOS. Contact : oikos.kai.bios [at] orange.fr
    • GRENOBLE : samedi 24 avril, de 13h à 17h au 12, Place Grenette. Action prévue par International Campaigns Rhône-Alpes. Contact  : info[at]international-campaigns.org
    • LIMOGES : samedi 24 avril, stand contre la vivisection, Place de la République (prés des Galeries Lafayettes), de 14 h à 17h30. Action organisée par le  Clama. Contact : japissou2000[at]yahoo.fr
    • LORIENT: samedi 24 avril, stand contre la vivisection. Contact pour plus d'informations : M.L.A. :  mlabzh[at]gmail.com
    • MONTPELLIER : samedi 24 avril : stand d'information de 10h à 18h,  place Paul Bec. Actions organisées par le CLAM. Contact : dom[at]clam34.org
    • NANCY : samedi 24 avril, stand d'information avec événements (mise en scène expérimentateur / animal en cage), de 14h à 19h. Lieu à venir. Action organisée par VegLorraine. Contact pour plus d'informations:  veglorraine[at] yahoo.fr
    • PARIS : samedi 24 avril, journée d'information et de sensibilisation de 13h00 à 19h, rue Caumartin, Paris 9ème, avec des tables d'information et vidéoprojection sur le sort réservé aux animaux dans les laboratoires et sur les méthodes de substitution. Organisée par International Campaigns IDF. Contact : droitsdesanimaux[at]international-campaigns.org
    • PARIS : samedi 24 avril, stand d'information d 'Antidote Europe pour dénoncer l'expérimentation animale sur des bases scientifiques. Place Saint Michel, prés de la rue Saint André, Paris 6ème, de 14h30 à 17h30. Contact : angela.tandura[at]tin.it
    • PARIS : samedi 24 avril : stand d'information sur l'expérimentation animale de 14h30 à 19h, Place Armand Carrel, Paris 19ème (place entre la mairie du 19ème et le Parc des Buttes Chaumont. Action organisée par la CAV. Contact pour en savoir plus :  libby[at]cav.asso.fr
    • PERPIGNAN : samedi 24 avril, un stand d'information avec signature de pétitions Place de la Résistance (devant les anciens  Ets Verges), de 10 h à 18 h. Action organisée par Animal-Cross . Contact : info[at]animal-cross.org
    • REDON : samedi 24 avril, stand d'information sur la vivisection organisé par l'association NEA . Contact pour plus d'informations :  nea[at]veganmail.com
    • ROUEN : samedi 24 avril, passage voûte rue du Gros Horloge/rue de la Champmeslé, de 14h à 19h, stand information-sensibilisation sur les méfaits de la vivisection, listes de produits non testés, distributions d'échantillons, pétitions. Contact : grugrufanta[at]laposte.net
    • SAINTES : samedi 24 avril, stand d'information rue Victor Hugo de 14h00 à 18h00. Actions prévues par ARDA. Contact : infoarda[at]yahoo.fr
    • STRASBOURG : samedi 24 avril, stand de 10h à 18h devant l'immeuble de la Maison Rouge, Place Kléber. Information du grand public sur la dangerosité de l'expérimentation animale et sur les nouvelles méthodes de recherche respectueuses de tout le vivant au service de notre santé. Actions organisées par le Comité Scientifique Pro Anima. Contact : Tél. 03 88 27 12 36 - e-mail: pro.anima67[at]orange.fr
    • TOULOUSE : samedi 24 avril, table d'information avec distribution de tracts, signatures de pétitions et saynète médiatique, de 14h à 19h,  devant le magasin Virgin. Action organisée par AnimalAmnistie. Contact : animalamnistie [at] free.fr
    • VIRE (NORMANDIE) : samedi 24 avril, stand d'information SMAL dans le hall du magasin Intermarché de Vire de 10h à 19h. Au programme : mise à disposition d'une large documentation sur la vivisection ; supports de sensibilisation au format A3 ; diffusion en boucle du teaser S.A.LE. ! ; exposition de produits d'entretien artisanaux. Action organisée par l'association Vivre Ethique. Contact : vivre_ethique(at]yahoo.fr
    Vivisection : pas des cages plus grandes ; pas des caresses ; pas des jouets ;  pas du bien-être : juste des cages VIDES !
    www.international-campaigns.org pour les droits des animaux
    info[at]semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org

  • FAO : Nouvelle évaluation des émissions de gaz à effet de serre du secteur laitier

    http://blog.top.academie.charte-privilege.fr/images/vaches_laitieres_gaec_sainte_therese.jpg

    Le défi environnemental est à relever aussi dans le secteur laitier

    20 avril 2010, Rome - Le secteur laitier représente environ 4 pour cent de toutes les émissions de gaz à effet de serre (GES) d'origine anthropique, selon un nouveau rapport de la FAO.

    Ce chiffre comprend à la fois les émissions liées à la production, à la transformation et au transport des produits laitiers ainsi que les émissions liées à la production de viande d'animaux provenant de la filière lait.

    Si l'on ne prend en compte que la production, la transformation et le transport (à l'exclusion de la production de viande), le secteur est responsable de 2,7 pour cent des émissions de GES mondiales.


    En 2007, le secteur laitier a émis 1 969 millions de tonnes d'équivalent dioxyde de carbone (CO2), dont 1 328 millions de tonnes imputables au lait, 151 millions de tonnes à la viande d'animaux laitiers abattus, et 490 millions de tonnes aux chevreaux du secteur laitier élevés pour leur viande.

    L'émission d'équivalent CO2 est une mesure standard pour la comparaison des émissions de différents gaz à effet de serre.

    La moyenne mondiale des émissions de GES par kilo de lait et autres produits laitiers est estimée à 2,4 kg d'équivalent carbone.


    C'est le méthane qui, au sein du secteur laitier, a le plus fort impact sur le réchauffement global avec 52 pour cent environ des émissions de GES, tant dans les pays en développement que dans les pays développés.


    Les émissions de protoxyde d'azote représentent 27 pour cent des GES dans les pays développés et 38 pour cent dans les pays en développement.

    Le dioxyde de carbone représente 21 pour cent des émissions dans les pays développés, contre 10 pour cent dans les pays en développement.

    Le rapport de la FAO, Greenhouse gas emissions from the dairy sector, couvre tous les grands systèmes de production laitière, depuis les troupeaux nomades jusqu'à la production laitière industrielle.


    Il porte sur toute la filière lait, prenant en compte la production et le transport d'intrants (engrais, pesticides et fourrage), les émissions des fermes et celles associées à la transformation et au conditionnement du lait, ainsi que l'acheminement des produits laitiers aux détaillants, avec une marge d'erreur de ±26 pour cent.


    "Ce rapport est un outil fondamental pour comprendre et recenser les opportunités de réduction de l'impact sur l'environnement du secteur laitier en continuant à offrir des aliments sûrs et nutritifs", explique Samuel Jutzi, Directeur de la Division de production et de santé animales à la FAO.


    L'évaluation fait partie d'un programme d'analyse et de recommandations d'options pour l'atténuation du changement climatique.

    La phase suivante consistera à utiliser une approche similaire pour quantifier les émissions de GES liées aux autres principales espèces d'élevage, notamment le buffle, la volaille, les petits ruminants et les porcins.

    Les incidences sur l'efficacité, le bien-être et le commerce international des options de politique seront ensuite évaluées par le biais de modèles économiques et un rapport final sera publié en 2011...


    http://www.fao.org/news/story/fr/item/41348/icode/

  • Brigitte Bardot : "Mon combat est utile, même s’il m’a valu tribunaux et insultes" (Riposte Laïque)

    Quick Bardot.jpg
    Riposte Laïque : Nos lecteurs et nos rédacteurs apprécient votre combat pour la cause animale. Or le problème de la viande halal est aujourd’hui au centre de nombreuses polémiques. Quelle est exactement la position de votre fondation sur l’abattage rituel musulman ?

    Brigitte Bardot : Le premier combat que j’ai mené en faveur des animaux, en 1962 donc bien avant la création de ma Fondation, était contre l’horreur de l’abattage des animaux sans étourdissement (1).

    Aujourd’hui, je me bats toujours contre ce type d’abattage car, lors d’un abattage rituel, la perte de conscience des bovins après l’égorgement peut durer jusqu’à 14 minutes (2).

    C’est une épouvante pour toutes ces bêtes qui souffrent le martyre dans une longue agonie et nous ne devons absolument pas accepter cette barbarie au nom d’une religion, qu’elle soit musulmane ou juive.

    Riposte Laïque : Vous menez donc un combat contre l’égorgement sans étourdissement des animaux, c’est-à-dire sur la souffrance des animaux sacrifiés. Pourtant, les lois françaises et européennes obligent depuis 1974 l’étourdissement des animaux avant abattage. Pourquoi ne saisissez-vous pas les tribunaux contre les contrevenants à ces lois ?

    Brigitte Bardot : Les lois françaises et européennes font bénéficier l’abattage rituel d’une exception à l’obligation d’étourdissement, nous ne pouvons donc pas porter plainte en considérant que la réglementation n’est pas respectée mais c’est la réglementation, elle-même, que nous attaquons et plus précisément cette scandaleuse dérogation.

    Riposte Laïque : Vous avez rencontré en 1999 Monsieur Dalil Boubakeur, recteur de la Grande Mosquée de Paris. Il vous avait alors assuré que « rien [dans l’islam] ne s’opposait à l’étourdissement préalable de l’animal ». Avez-vous avancé avec lui ou d’autres autorités musulmanes de France sur le sujet ?

    Brigitte Bardot : J’ai un immense respect pour Dalil Boubakeur qui m’a toujours apporté son soutien.

    Lorsqu’il m’a reçue, en 2004, à la Grande Mosquée de Paris il m’a effectivement assuré que rien dans l’islam ne s’oppose à ce que l’animal soit insensibilisé au moment de sa mise à mort avant de déclarer, devant la presse, qu’il revient aux autorités publiques de légiférer dans ce domaine.

    La Grande Mosquée d’Evry a également publié un cahier des charges « halal » qui autorise le recours à l’électronarcose.

    Mais si les autorités musulmanes m’apportent leur soutien, les autorités françaises affichent leur mépris.

    Riposte Laïque : Et du côté des pouvoirs publics, où en sont vos requêtes aux présidents de la République et aux différents ministres de l’Agriculture ?

    Brigitte Bardot : Nicolas Sarkozy m’a reçue à deux reprises, place Beauvau puis à l’Elysée, chaque fois il m’a fait la promesse qu’il trancherait et que les animaux seraient étourdis avant d’être tués.

    Rien n’a été fait à ce jour.

    Mes collaborateurs travaillent avec le ministère de l’Agriculture mais c’est le ministère de l’Intérieur qui fait blocage dans cette affaire.

    Même si Brice Hortefeux ne vaut pas mieux, Michèle Alliot-Marie a été très loin dans la provocation en déclarant :

    « l’Etat doit protéger les traditions cultuelles : je pense à l’abattage rituel que rien ne doit pouvoir remettre en question, même au nom de droits reconnus à la protection animale ».

    Elle est même intervenue, l’année dernière auprès des instances européennes, dans le cadre de la révision de la réglementation sur les conditions d’abattage des animaux, pour repousser tout principe d’étourdissement des animaux avant leur saignée, ajoutant même :

    « Je suis convaincue qu’une simple posture de neutralité passive ne peut suffire, ma conviction en matière de liberté religieuse c’est qu’il faut un engagement positif de l’Etat et de ses institutions pour garantir concrètement cet exercice ».

    Ces propos sont scandaleux et notre actuelle ministre de la Justice semble oublier le principe de laïcité cher à notre pays.

    Riposte Laïque : Au niveau de l’Europe, y a-t-il différentes résolutions gouvernementales sur l’abattage rituel, ou retrouvons-nous les mêmes problèmes qu’en France ?

    Brigitte Bardot : Très peu de pays ont pris des dispositions nationales, la Suède et la Lettonie interdisent l’abattage rituel sans étourdissement mais la situation que nous connaissons en France se retrouve partout ailleurs, à commencer par la Belgique.

    Riposte Laïque : Avez-vous entrepris des démarches auprès des autorités européennes ?

    Brigitte Bardot : Bien sûr et à de multiples reprises (3). Le 25 février dernier encore ma Fondation a saisi la Commission européenne pour qu’elle sanctionne la France qui généralise l’abattage sans étourdissement préalable, faisant de « l’exception » la règle générale.

    D’après un sondage IFOP (4), les Français sont seulement 24 % à accepter de consommer de la viande issue d’un animal abattu sans étourdissement préalable alors qu’on estime que près de 80 % des ovins sont égorgés, en France, sans étourdissement préalable.

    C’est aussi le cas, selon le secteur des abattoirs, de 92 % des ovins abattus en Belgique.

    Le ministère français de l’Agriculture tente de minimiser ces chiffres en les ramenant à 48 %, il n’en demeure pas moins vrai que la généralisation de l’abattage rituel et sa distribution dans le circuit classique, sans aucune indication, est inacceptable et constitue une tromperie pour le consommateur mais aussi un détournement de la législation.

    Riposte Laïque : Vous vous êtes également prise à l’Aïd-el-Kebir, en diffusant particulièrement des images d’animaux sacrifiés en dehors des abattoirs réglementaires. A Roubaix par exemple, la municipalité organise la récolte des carcasses jetées par les particuliers dans les poubelles. Avez-vous progressé avec les élus et les forces de l’ordre sur ces atteintes à la loi ?

    Brigitte Bardot : Chaque année, ma Fondation est présente sur différents sites d’abattage et, chaque année, nous tirons la sonnette d’alarme.

    Ce sacrifice hors la loi, pratiqué n’importe où et par n’importe qui, dans des conditions abjectes, est une honte.

    Je ne comprends pas la lâcheté de nos dirigeants qui laissent faire des pratiques barbares qui ne devraient pas être tolérées sur notre territoire.

    Vous ne pouvez pas imaginer la violence à laquelle nous sommes confrontés durant ces sacrifices rituels, mes collaborateurs reviennent chaque fois bouleversés mais nous saisissons plusieurs dizaines de moutons retirés de caves, de cabanes de chantier ou autres lieux sordides.

    Mais le pire de tout est que nous devons ensuite nous battre contre l’administration française pour pouvoir protéger ces animaux alors que les services vétérinaires et le ministère de l’Agriculture mettent tout en œuvre pour que ces malheureux rescapés soient abattus et envoyés à l’équarrissage.

    C’est dégueulasse.

    Riposte Laïque : Les restes d’animaux abattus « halal » sont recyclés dans la grande distribution et se retrouvent dans les assiettes de consommateurs non-musulmans qui ignorent même qu’ils mangent « halal ». Que peut-on faire contre cette atteinte à leurs convictions religieuses ou philosophiques ?

    Brigitte Bardot : Nous avons demandé un étiquetage pour le consommateur, nous avons également saisi la Direction générale de la consommation et de la répression des fraudes mais sans résultat.

    De toute façon, pour ne porter atteinte à aucune conviction religieuse ou philosophique, le mieux est encore de ne consommer aucun produit d’origine animale, c’est ce que je conseille à tous car je n’accepte plus d’entendre parler, comme me l’a écrit le ministre de l’Agriculture il y a quelques jours encore, de « protection » des animaux d’abattoirs, c’est ridicule et même ignoble quand on connaît le traitement des bêtes dans ces lieux de mort et de souffrance.

    Riposte Laïque : Que pensez-vous de l’expérimentation des « Quick halal » ?

    Brigitte Bardot : J’ai honte pour Quick et pour son Président avec lequel j’ai eu des échanges très vifs (5).

    Cette chaîne de malbouffe s’approvisionne à l’abattoir SOCOPA de Cherré et le Président de Quick a choisi la politique de l’autruche en refusant d’entendre nos arguments.

    Pourtant, comme nous l’a précisé le ministère de l’Agriculture, des contrôles ont été faits dans cet abattoir et tous les constats, qu’ils proviennent des services vétérinaires, de la mission d’inspection sanitaire ou de l’Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs, dénoncent de nombreuses irrégularités et des comportements intolérables.

    Dans cet abattoir, les vaches laitières de réforme, épuisées d’avoir donné leur lait pendant des années, sont égorgées sans étourdissement.

    Des électrodes sont placées au niveau de leur mâchoire, non pas pour les insensibiliser mais pour provoquer un spasme qui, en raidissant leurs pattes, facilite leur suspension…

    Ces bêtes sont donc toujours conscientes, sensibles à la douleur, alors qu’elles sont déjà sur la chaîne de découpe !

    Riposte Laïque : Par votre carrière cinématographie, vous êtes l’icône d’une France généreuse, émancipée et féministe, surtout à l’étranger. Pourtant votre combat contre l’abattage rituel que vous qualifiez de « barbare » vous vaut les qualificatifs de « xénophobe » et « raciste ». Comment assumez-vous cette double image et comment y répondez-vous ?

    Brigitte Bardot : L’image que je renvoie, je m’en fiche car je sais, par expérience, que quoi qu’on fasse on fait toujours l’objet de critiques et de diffamation.

    L’important est d’agir et de ne pas rester insensible devant la souffrance et l’exploitation animale.

    On peut me traiter de xénophobe, de raciste, peu importe, mes actes prouvent que je ne suis ni l’un ni l’autre comme je ne suis pas non plus féministe.

    Je mène une guerre qui n’est pas une guerre de religion mais une guerre contre la cruauté exercée sur les animaux, j’ai été traînée devant les tribunaux, condamnée et insultée, ont m’a craché au visage mais tout cela n’a aucune importance car mon combat est utile, indispensable même, alors peut-être que le monde n’est pas encore prêt à changer son regard sur l’animal mais ça finira forcément par arriver.

    Alors si ma vie a pu contribuer à ce changement, elle n’aura pas été totalement inutile…

    Propos recueillis par Roger Heurtebise

    http://www.ripostelaique.com/Brigitte-Bardot-Mon-combat-est.html

    Le site de la Fondation Brigitte Bardot :

    http://www.fondationbrigittebardot.fr

    (1) http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/fondation.php ?IdPere=&Id=115

    (2) http://videos.dhnet.be/video/iLyROoafImlf.html

    (3) http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php ?id=40237&IdCat

    (4) http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/pdf/Sondage-ifop-abattage-rituel.pdf

    (5) http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/tele/rep1/2009/Quick.PDF http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/tele/rep1/2010/quick-halal-bardot.jpg

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/tele/rep1/2010/quick-halal-bardot-scandale-abattoir-socopa.PDF

  • "Contre l'expérimentation animale" (Info Magazine)

    http://blog.peta.org.uk/wp-content/uploads/2011/12/image0031.jpg

    De plus en plus d'animaux sont utilisés dans toujours plus de laboratoires et de centres d'essais à travers le monde, notamment en Asie.

    En France, plus de 7000 animaux sont chaque jour sacrifiés dans des laboratoires publics et privés.

    La Semaine Mondiale de la libération des Animaux de Laboratoire (SMAL) se déroulera entre le 17 et le 24 avril pour exiger l'abolition de ces pratiques cruelles envers les animaux et scientifiquement contestables.

    Le samedi 24 avril, l'association " Les Vaches Rouges " sera présente dans la place de Jaude de 14 heures à 18 heures pour sensibiliser le public aux souffrances de plus d'un milliard d'animaux chaque année à travers le monde lors d'expériences cruelles et pour demander un financement et un développement sérieux des méthodes scientifiques de substitution à l'expérimentation animale.

    Les membres des " Vaches Rouges " vont également distribuer des tracts pour informer le public de la campagne pour la libération des singes de la faculté de médecine de Clermont.

    http://singesdeclermont.over-blog.com

    http://www.infomagazine.com/article/sujet-14852,contre-l-experimentation-animale.html

  • Victoire : Lufthansa arrête les expéditions de chiens et de chats vers les laboratoires

    http://kennywg.files.wordpress.com/2010/02/lufthansa-flightstoireland.jpg

    Diaporama : http://www.flickr.com/photos/petaeurope/sets/72157623853262248/show

    Source : http://prime.peta.org/2010/04/victory-lufthansa-stops-shipping-dogs-and-cats-to-laboratories

    Une victoire rapide !

    En effet, moins d’une journée après que PETA a diffusé des photos abominables et déclenché une alerte sur son site Web en attirant l’attention sur le sort de plus de 50 chiens transporté en avion cargo Lufthansa depuis les Etats-Unis vers un centre de tests sur animaux de la sinistre multinationale Charles River Laboratories en Écosse, Lufthansa a annoncé une nouvelle politique interdisant le transport de chiens et de chats vers les laboratoires.

    Un grand merci à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés dans le cadre de notre appel à l’action !

    Il s’agit d’une première étape majeure et d’une victoire importante pour les chats et les chiens.

    Nous sommes ravis de la réaction aussi rapide de Lufthansa.

    Mais des animaux continuent de souffrir dans les laboratoires et voici donc la Phase II : demandons à Lufthansa d’étendre sa nouvelle politique à toutes les espèces animales utilisées dans les laboratoires.

    Cliquez ici pour remercier Lufthansa de protéger les chiens et les chats et invitez la compagnie à faire plus !

    http://stopauxanimauxdansleslabos.blogspot.com/2010/04/lufthansa-arrete-les-expeditions-de.html

  • "Des souris et des salopes. De la misogynie en milieu animaliste" : parution du livre de Michelle Julien

    sourissalopes.jpg

    Des souris et des salopes. De la misogynie en milieu animaliste

    Résumé :

    Ce livre entend démontrer comment l'industrie de la publicité et la culture populaire animalisent les femmes et féminisent les animaux pour mieux banaliser leur exploitation.

    L'auteure dénonce les codes pornographiques utilisés dans certaines campagnes publicitaires de défense des droits des animaux qui encouragent la domination sexuelle et l'infériorisation des femmes.

    Sommaire :

    Remerciements

    Avant-propos

    La plus belle conquête de l’Homme

    Le lâcher de salopes

    Les PéTAsses des médias

    Porno Animalo

    Mi-Putes Mi-Soumises

    Le poids des maux…

    Shooting bitches


    Texte de quatrième de couverture :

    Une augmentation des adhésions.

    La Société Protectrice des Animaux (SPA) revendique aujourd’hui près de 80 000 adhérents.

    Ils étaient moins de 20 000 en 2001.

    La tendance est générale pour toutes les grandes associations de protection animale occidentales.

    Une majorité de femmes, dirigeantes, salariées, bénévoles et donatrices, alors que les théoriciens animalistes sont principalement masculins.

    Un discours qui se politise : les animaux sont nos égaux, il faut leur donner des droits, en calquant la « libération animale » sur celle des femmes.

    Pourtant, la protection animale reste foncièrement ancrée dans une vision conservatrice et conformiste du rôle de la femme dans notre société : de la chair fraîche, bonne à servir de défouloir, marchandisée, autochosifiée, culpabilisée, victimisée…

    Si les animalistes affirment l’égalité entre les humains et le reste des animaux, ils traitent la femme comme inférieure à l’homme et se complaisent à la « rabaisser » à la condition de l’animal.

    Reproduire les stéréotypes misogynes véhiculés par les codes publicitaires, religieux, et pornographiques.

    Renforcer les inégalités entre les hommes et les femmes.

    Le sexisme n’est pas un problème, mais la solution pour médiatiser son organisation animaliste.

    Le cynisme économique a supplanté toute revendication progressiste.

    Les associations sont converties en agences d’autopromotion qui markettent la cause animale comme « n’importe quel produit ».

    À travers la façon de communiquer des associations, le discours des militants et des acteurs de cette cause, l'auteure a pris conscience d’une dérive vers toujours plus de stigmatisation et de violence contre les femmes.

    Phénomène sociétal ?

    À moins que la misogynie soit indissociable de la protection animale...

    Depuis vingt ans, Michelle Julien est une observatrice avertie du milieu de la cause animale.

    Elle a une formation diplômante en production de documentaires (MA/PGDip Television Documentary Production, Université de Salford, UK).

    Fervente opposante à l'expérimentation animale, son précédent livre fut une immersion dans l'univers de l'expérimentation humaine : Le mondé ignoré des testeurs de médicaments.Témoignage et Enquête dans l'univers de l'expérimentation humaine (2008).

    (Enfin !) disponible chez toutes les bons libraires canadiens, et tous les autres francophones - à la commande en indiquant le numéro d'ISBN : 978-2-89239-324-8 (DG diffusion) - Dans certaines boutiques Internet, comme EsoBoutic.

    Le livre sera très prochainement  référencé, avec frais de port gratuit, sur Amazon Canada, Amazon France et Amazon UK

  • Le Laos joue un rôle croissant dans le trafic de macaques pour l’expérimentation (One Voice)

    http://4.bp.blogspot.com/_8WWeGrDVp_Q/SqAGTkjX9gI/AAAAAAAAACY/qNqoMrEiuOg/s320/covance_008.jpg

    Avril 2010 : une enquête montre qu’au Laos, la capture et le commerce de singes pour l’expérimentation sont en pleine expansion.

    Des milliers d’entre eux sont exportés chaque année pour approvisionner l’industrie internationale de la recherche.

    One Voice demande que cesse ce trafic et que le statut des espèces menacées soit respecté.

    Les terribles révélations d’une enquête

    La BUAV (British Union for the Abolition of Vivisection) demande aux responsables de la CITES (Convention sur le commerce international des espèces menacées) de réagir après les révélations de son enquête, qui montre le trafic croissant de primates du Laos vers la Chine et le Vietnam pour l’industrie de la recherche, qui les utilise pour des expériences.

    Ses enquêteurs ont filmé en caméra cachée dans les locaux de la plus grande ferme d’élevage de primates du Laos, la Vannaseng Trading Company.

    Ils ont aussi découvert une nouvelle ferme en construction, qui devait ouvrir en mars 2010.

    Cette enquête révèle à la fois des maltraitances sur des animaux et le non respect du statut d’espèce protégée du macaque à longue queue (Macaca fascicularis) en Asie du Sud-Est.

    Elle met en évidence le rôle des fermes de primates en Chine, qui réexportent les singes du Laos vers des laboratoires de recherche aux Etats-Unis et en Europe.

    Des singes enfermés, stressés et malades

    Le Laos a adhéré à la CITES en 2004.

    Pourtant, entre 2004 et 2008 - selon les données de la CITES - plus de 20 000 macaques à longue queue ont été exportés du Laos vers la Chine et le Vietnam.

    De 2003 à 2006, la Chine a importé du Vietnam des milliers de macaques originaires du Laos.

    La Vannaseng Trading Company héberge plus de 10 000 singes, des macaques rhésus et des macaques à longue queue.

    Chaque année, des milliers d’entre eux sont vendus - 600 dollars chacun - au Vietnam et en Chine.

    Les singes sont transportés par lots de 1 000 ou davantage par avion ou en camion.

    Les conditions d’hébergement des singes chez Vannaseng ne respectent pas les recommandations de la Société international de primatologie.

    Ils sont enfermés dans de petites cages, dans un environnement non enrichi.

    Les singes sont si stressés qu’ils se battent entre eux.

    Les responsables de la ferme ont dit aux enquêteurs de la BUAV que les blessures dues à ces combats étaient l’une des principales causes motivant des soins.

    Les diarrhées sont également fréquentes, liées au stress des conditions de vie des singes.

    Singes du Laos en cage (photo 3)Singes du Laos en cage (photo 2)

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aucune donnée scientifique fiable

    Un représentant du département des forêts du Laos a déclaré, lors d’une rencontre avec les enquêteurs de la BUAV, qu’aucun recensement de la population de macaques n’avait été effectué dans le pays.

    Depuis au moins 2003, plusieurs milliers d’entre eux ont été capturés dans leur milieu naturel au Laos puis envoyés à l’étranger ou enfermés dans des fermes d’élevage.

    Selon les données de la CITES, 8 000 macaques à longue queue ont ainsi été exportés du Laos au Vietnam de 2004 à 2005.

    Cette enquête montre que le Laos ne respecte pas les obligations liées à la CITES.

    En outre, le Laos n’a remis aucun rapport annuel depuis 2004, ce qui est pourtant demandé par la CITES.

    Les primates de la ferme Vannaseng ne sont pas identifiés individuellement par tatouage ou puce électronique, à la demande de la Chine et du Vietnam selon les responsables de la ferme.

    L’absence de méthode d’identification fiable des singes remet en question la crédibilité de toutes les données biologiques les concernant.

    Vannaseng a expliqué aux enquêteurs que les singes étaient vendus à des fermes d’élevage en Chine ou exportés de la Chine vers l’Europe et les Etats-Unis.

    Les gouvernements locaux doivent réagir

    One Voice soutient la BUAV, qui demande que soit mis un terme à ce commerce cruel et qu’une enquête officielle soit menée.

    La CITES et les gouvernements des pays concernés par ce trafic en pleine expansion doivent réagir : les forêts d’Asie du Sud-Est se vident de leurs macaques, capturés et vendus à l’industrie internationale de la recherche.

    One Voice et la BUAV ont déjà mené des enquêtes en Asie du Sud-Est.

    A chaque fois les associations ont découvert une exploitation croissante des populations locales de macaques à longue queue.

    Les singes sauvages sont capturés dans la nature pour approvisionner les nombreuses fermes d’élevage de la région pendant que la CITES ne fait pas appliquer ses propres règlements et que les gouvernements n’agissent pas pour protéger leurs populations de primates.


    Agir :

    Vous pouvez écrire courtoisement à l’ambassadeur du Laos en France pour demander que son pays protège ses primates, respecte le statut des espèces protégées et ne cautionne pas l’expérimentation animale, contestée par un nombre croissant de scientifiques et de citoyens à travers le monde.

    M. L’ambassadeur du Laos
    Son Excellence Monsieur Soutsakhone PATHAMMAVONG
    Ambassade de la République démocratique populaire du Laos
    74, avenue Raymond Poincaré
    75116 Paris

    http://www.one-voice.fr/fr/article/le-laos-joue-un-role-croissant-dans-le-trafic-de-macaques-pour-l-experimentation

  • « Les animaux ne sont pas des clowns. » Jacques Perrin, si (Les Puces / Charlie Hebdo)

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    Quelle farceuse, cette Sonia !

    Elle a, à plusieurs reprises, fait exprès — du moins, on l’imagine ainsi, sans toutefois vraiment comprendre si c’est « un gag » ou non — de ne pas obéir, de ne pas se mettre là où on lui ordonnait de se poser.

    Et pourtant, pauvre tigresse a finalement obtempéré, elle n’a pas eu le choix, les animaux sauvages, durement contraints, comme ils le sont, ne l’ont jamais dans les cirques.

    Parfois, ils se révoltent, attaquent, griffent, piétinent.

    Très récemment, aux États-Unis, en Pennsylvanie, un éléphant a ainsi écrasé son soigneur, et, il y a quelque temps, en Floride, une dresseuse, attaquée par son orque, n’a pas survécu.

    Mais c’est très rare.

    À croire que ces « sauvages » sont bien plus civilisés que nous…

    La plupart des animaux dits « de cirque » — comme les taurins nomment les taureaux de corrida « de combat » — subissent cette vie d’esclaves, triste à souffrir, triste à devoir la vivre ainsi prisonniers.

    Un léger doute nous fait cependant nous interroger.

    Est-ce que, par moments, elle n’a pas eu un tout petit peu envie de le boulotter, son dompteur ?

    Elle montrait de ces crocs…

    Quoi qu’il en soit, cette coquine de Sonia nous a bien fait rire.

    Quel scénario !

    Comme c’était drôle de la voir gentiment réprimandée par son dompteur !

    Et lui, seul parmi quatre tigres du Bengale, quel courage !

    Enfin, seul, presque…

    Parce que ces bêtes-là, quand même, c’est dangereux, ça garde toujours un fond sauvage, et un accident est bien vite arrivé.

    Alors monsieur dompteur en chef Grüss l’accompagnait, le collait même littéralement, il n’était pas rassuré, ça se ressentait — imaginez, ç’aurait été du plus mauvais effet si Bernard Lavilliers s’était fait bouffer pendant son numéro, là, devant tout ce beau monde.

    Ah, monsieur Lavilliers, que vous sachiez, pour le moins, combien de fans vous avez déçus.

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    Mais à quoi assistons-nous donc ?

    Au 49e gala de l’Union des artistes, absent depuis vingt-huit ans, et dont on se serait bien passé du « grand retour », depuis le Cirque d’Hiver, à Paris, retransmis sur France 2.

    Quel jour ?

    Mardi 13 avril 2010.

    Un autre jour, celui-là, précisément le 20 juillet 2007, le BVP (Bureau de vérification de la publicité) a refusé de donner un avis favorable à la vidéo réalisée par Jacques Perrin pour la SPA, dénonçant l’exploitation des animaux dans les cirques et destinée à être diffusée sur M6.

    Il était pourtant parfait, ce spot, avec, en (belle) voix off, celle de Jacques Perrin lui-même :

    « Pour amuser les enfants, sachez que les animaux souffrent.

    Les animaux ne sont pas des clowns.

    Ne participons pas à ce spectacle. »

    Le mot « cirque » ni prononcé ni même écrit, juste, au tout début, la petite musique bien caractéristique, trompette et grosse caisse, qui annonce habituellement la représentation.

    Eh bien, voilà, justement.

    « Ce projet utilisant quelques notes classiques de musique de cirque permettant l’identification de cet univers ainsi que la citation du métier de “clown” […] sont de nature à porter préjudices […] aux personnes vivant […] du métier du cirque […]. »

    Faux procès.

    De plus en plus de cirques (Plume, du Soleil, des Nouveaux Nez …) vivent, et bien, aujourd’hui sans utiliser d’animaux.

    Qu’est-ce qui dérangeait donc le BVP ?

    La vérité, tout simplement.

    Mais les enfants aiment le cirque, pourquoi les priver de ces spectacles ?

    Les enfants ne méritent pas les mensonges des adultes, qui leur font accroire que c’est tout naturellement et par pur plaisir qu’un ours se maintient en équilibre sur une seule patte sur un tabouret ridicule ou qu’un lion s’éclate à sauter dans un cercle de feu, numéros contre nature et dangereux pour eux.

    Les enfants aiment avant tout les animaux.

    Chez eux, c’est naturel.

    Et ils ne veulent sûrement pas qu’on leur fasse du mal.

    Il suffit juste de leur expliquer, honnêtement, en quoi le cirque leur est mauvais.

    Ils sont de bien meilleure foi que nous…

    Quand les enfants connaissent le sort de ces bêtes, ils refusent tout simplement les cirques avec animaux.

    Des animaux sauvages qui ne quittent leur camion-cage que pour aller sur la piste, pour y subir un dressage fondé sur la peur et la contrainte, et qui n’ont aucune chance de courir un jour dans la savane.

    « Des éléphants, des hippopotames, des primates et des fauves, des ours devenus fous parcourant de long en large leur cage de quelques mètres carrés. »

    Jacques Perrin avait gracieusement réalisé ce spot afin de « permettre une prise de conscience du grand public […] sur le mode de vie infligé à des espèces animales […] qu’il est inconcevable de maintenir ainsi détenues ».

    Il disait souhaiter « voir évoluer le cirque sans animaux sauvages comme l’ont fait […] l’Autriche, l’Inde, la Finlande, le Brésil, la Suède, Israël, la Norvège... ».

    Au Cirque d’Hiver, à Paris, mardi 13 avril 2010, le 49e gala de l’Union des artistes, retransmis sur France 2, qui comportait des numéros avec des animaux, avait pour président Jacques Perrin.

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    Luce Lapin
    14 avril 2010
    lucelapin@charliehebdo.fr


    • LE SPOT ! Efficace, percutant, émouvant. Sur http://www.dailymotion.com/video/x2iq04_spa
    http://www.code-animal.com/campagne/gala_union_artiste.htm, profitez-en pour visiter le site : www.code-animal.com
    • Photos : Code Animal. Un grand merci à Franck pour sa collaboration.
    www.spa.asso.fr

    • À lire articles (entre autres, une interview de Caroline Lanty, présidente de la SPA, sur les cirques) dans «La Puce», rubrique «Cirques/zoos» : www.charliehebdo.fr/la_puce/cirques et aussi, de Jo Benchetrit : http://psychanalyse-et-animaux.over-blog.com/article-gala-de-l-union-des-artistes-2010-le-retour-du-pire-48585697.html

    http://www.charliehebdo.fr/la_puce/cirques