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Société - Page 63

  • Les pays africains sont divisés sur la question de la vente de stocks d'ivoire (Le Monde)

    http://www.aucsa.org/wp-content/uploads/2009/06/elephant-1.jpg

    Johannesburg Correspondance

    Après la signature, en 2007, d'un moratoire interdisant toute nouvelle vente d'ivoire jusqu'en 2018, les pays africains ne pensaient pas devoir à nouveau s'écharper sur cette question lors de la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées (Cites), qui se déroule jusqu'au 25 mars à Doha (Qatar).

    Mais, en décembre 2009, la Tanzanie et la Zambie ont relancé le débat en réclamant de pouvoir mettre sur le marché respectivement 90 et 21,6 tonnes d'ivoire.

    "Notre entrepôt de Dar es-Salaam est plein, et nous devons nous débarrasser d'une partie des défenses pour faire de la place à un nouveau stock", a plaidé, le 6 mars, la ministre tanzanienne des ressources naturelles et du tourisme, Shamsa Mwangunga, tout en assurant que les 8 millions d'euros de recettes attendues iraient au financement d'opérations anti-braconnage.

    "Vendre de l'ivoire, même légalement, c'est tuer des éléphants, car cela contribue à relancer le marché et donc à favoriser le braconnage dans la région", a réagi Noah Wekesa, le ministre kenyan de la forêt et de la faune, qui est à la tête d'une coalition de vingt-trois pays africains opposés à ces deux requêtes.

    "SITUATION INCONTRÔLABLE"

    Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), les actes de braconnage se sont multipliés depuis 2008 en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale : 232 éléphants ont ainsi été tués en 2009 au Kenya, pays voisin de la Tanzanie, contre seulement 47 en 2007, d'après l'organisation.

    "La situation devient incontrôlable : le Tchad a perdu 70 % de ses éléphants en six ans, constate Jason Bell-Leask, directeur de l'IFAW en Afrique australe.

    Il faut respecter le moratoire, ce qui nous laissera du temps pour prouver scientifiquement qu'il y a bien un lien de cause à effet entre les ventes autorisées de défenses d'éléphant et une recrudescence du braconnage."

    Dans un avis, le secrétariat de la Cites a recommandé aux 175 pays membres de rejeter la requête de la Tanzanie, en raison des efforts insuffisants de ce pays en matière de lutte contre le braconnage : 43 % de l'ivoire qu'elle souhaite mettre en vente serait d'origine inconnue.

    Il a, en revanche, donné un avis favorable à la vente d'ivoire par la Zambie.

    "Nous sommes en accord avec la position du secrétariat, annonce Richard Thomas, porte-parole de l'organisation Traffic International, qui lutte contre le commerce des espèces menacées.

    La réduction du braconnage passe avant tout par un contrôle plus strict, par chaque pays, des ventes illégales d'ivoire sur son territoire." Le vote devrait avoir lieu lundi 22 mars.

  • L'ours polaire lâché par l'Europe (Métro)

    http://www.metrofrance.com/_internal/gxml!0/4dntvuhh2yeo4npyb3igdet73odaolf$2fymfh4m327uoi97toy7bszr1vpxjip.jpeg

    L’interdiction du commerce international de l’ours polaire n’a pas été obtenue à Doha.

    L’Europe et le Canada l’ont refusée.

    Très affecté par les conséquences du réchauffement climatique, l’ours polaire ne sera pas protégé davantage par la convention sur les espèces menacées (Cites).

    Son inscription à l’annexe I, qui interdit tout commerce international a été rejetée hier par une majorité des 175 Etats réunis en conférence à Doha, notamment l’Union européenne.

    Population en baisse de 30%

    L’ours blanc était déjà inscrit depuis 1975 à l’annexe II de la Cites, qui autorise un commerce réglementé.

    L’espèce est menacée par la perte de son habitat en raison de la fonte des glaces arctiques.

    Les ours s’épuisent à nager des kilomètres entre les fragments de banquise pour trouver de la nourriture.

    La population d’ours polaires a diminué de 30% en 45 ans.

    Entre 20 000 et 25 000 individus vivent actuellement dans les zones arctiques, répartis entre les Etats-Unis, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Russie.

    Polémique sur le commerce illégal

    Ce sont les Etats-Unis qui ont demandé une interdiction totale du commerce à la Cites.

    L’animal est surtout chassé pour sa peau, ses os et ses dents.

    Le Canada a refusé, arguant que seuls 2% des ours font l’objet d’un commerce chaque année, soit 300 bêtes, la plupart vendues par les communautés inuits.

    Selon la délégation américaine, 700 ours seraient tués illégalement.

    "Marchandage indigne"

    L’Union européenne a voté contre l’inscription de l’ours polaire à l’annexe I, en s’appuyant sur la "bonne gestion" du commerce.

    La Fondation Brigitte Bardot accuse l’Europe d’avoir soutenu le Canada après la fermeture du marché européen aux produits issus de la chasse au phoques.

    Elle dénonce un "marchandage indigne et profondément choquant".

    http://www.metrofrance.com/info/l-ours-polaire-lache-par-l-europe/mjcr!cYoTOzEfLHktI/

  • L'ours polaire restera une espèce menacée (Le Monde)

    Ours blanc.jpg
    AFP/PAUL J. RICHARDS

    Pour la majorité des intervenants, la principale menace pesant sur les 20 000 à 25 000 ours blancs, répartis entre l'Alaska, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Fédération de Russie, est le changement climatique et la fonte des glaces arctiques, qui réduit son habitat.

    La conférence de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore menacées d'extinction (Cites) sur les espèces sauvages menacées, réunie à Doha, refuse d'interdire le commerce international des ours polaires, rejetant une proposition des Etats-Unis.

    Pour la majorité des intervenants, la principale menace pèsant sur les 20 000 à 25 000 ours blancs, répartis entre l'Alaska, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Fédération de Russie, est le changement climatique et la fonte des glaces arctiques qui réduit son habitat.

    Les Etats-Unis de leur côté prônaient une "démarche de précaution", rappelant que l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) avait classé cette espèce parmi les "vulnérables" en 2008 et que son nombre avait déjà diminué de 30 % en trois générations, c'est-à-dire en 45 ans.

    Jane Lyder, la chef de délégation, fait valoir que jusqu'à 700 ours sont tués illégalement chaque année, notamment en Russie.

    Le Canada soutient au contraire qu'à peine 2 % des ours polaires "entrent dans le commerce chaque année" et que ce chiffre n'augmente pas.

    L'ours est chassé principalement pour sa peau, ses dents et ses os utilisés dans l'artisanat.

    Il devient également un trophée de chasse.

    Environ 300 ours font l'objet d'un commerce international chaque année, principalement géré par les populations autochtones, dont 210 par les Inuits du Canada.

    Le Groenland a totalement banni l'exportation de l'ours en 2008.

    L'ours polaire est déjà inscrit depuis 1975 à l'annexe II de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées d'extinction, qui autorise un commerce contrôlé.

    L'inscription à l'annexe I, demandée par les Etats-Unis, en aurait totalement interdit les exportations.

    "C'est une occasion manquée, une ultime chance de répondre aux menaces" qui pèsent sur l'ours, a regretté Jeff Flocken, directeur du Fonds mondial de protection des animaux (IFAW).

    http://www.lemonde.fr/planete/article/2010/03/18/l-ours-polaire-restera-une-espece-menacee_1320776_3244.html#ens_id=1308281

  • Au "jeu de la mort", les animaux préfèrent l'empathie (One Voice)

    Macaque.jpg
    Dans le jeu « La zone Xtrême », des humains choisissent d’infliger un choc électrique à l’un d’entre eux.

    Chez les animaux, des expériences similaires révèlent un choix différent.

    Le 17 mars 2010, les téléspectateurs de France 2 ont pu suivre la première partie d’un documentaire sur le thème « jusqu’où va la télé ».

    Sous le prétexte d’un jeu télévisé, « La zone Xtrême », des candidats, soutenus par le public, se sont montrés capables de mettre en péril la vie d’un être humain.

    Sous le contrôle d’une animatrice autoritaire, ils ont cru lui administrer des châtiments sous forme de décharges électriques, lorsqu’il était incapable de répondre aux questions posées.

    Si la victime était en réalité un acteur, chargé de mimer une douleur croissante, les résultats n’en sont pas moins inquiétants.

    Pour reprendre les propos de Christophe Nick, auteur et réalisateur du documentaire : « la télé peut faire faire n’importe quoi à n’importe qui ».

    L’humanité en question

    Ce premier épisode du reportage, encadré par une équipe scientifique, s’inspire d’une expérience de psychologie sociale plus ancienne, réalisée en 1963.

    L’étude d’alors révélait que face à l’autorité d’hommes en « blouses blanches », 60 % des êtres humains acceptaient d’administrer un choc électrique à un autre humain, au prétexte qu’un homme de science le leur avait demandé.

    En 2010, d’après les résultats obtenus, ce sont 81 % des participants à la « Zone Xtrême » qui sont prêts à se transformer en bourreau si une animatrice le leur ordonne...

    Les bourreaux d’un instant ont tout de même bénéficié d’un soutien psychologique à l’issue des expériences.

    Châtier n’est pas un acte anodin.

    Ce résultat bouscule la notion « d’humanité ».

    Qualité suprême d’après les humains - car servant à les définir - que devient-elle une fois soumise à l’autorité ?

    L’autorité, qu’elle soit incarnée par des scientifiques ou par un média, nous conduit-elle à perdre notre libre arbitre, à oublier notre conscience et notre capacité de compassion ?

    Le contrepoint des animaux

    Des expériences similaires ont été réalisées avec des animaux mais leurs conclusions sont largement différentes.

    Les animaux préfèrent ne pas recevoir de nourriture plutôt que d’infliger un choc électrique à autrui (à noter que dans « Zone Xtrême » il n’y avait rien à gagner).

    Il en va ainsi des singes rhésus par exemple.

    Dans une expérience réalisée en 1964, 80% des singes ont arrêté d’actionner la chaîne qui leur délivrait de la nourriture quand ils se sont aperçus que cela infligeait une décharge à l’un de leurs compagnons.

    Ils ont préféré avoir faim plusieurs jours durant…

    La même expérience, réalisée avec des rats, a eu les mêmes conclusions : les rats ont préféré cesser de s’alimenter plutôt que de faire souffrir un de leurs congénères.

    De l’empathie à l’altruisme

    Le dernier livre de Frans de Wall, paru récemment (Éditions Les Liens qui Libèrent), rapporte également d’autres cas.

    Dans « L’âge de l’empathie, leçons de la nature pour une société solidaire », l’éthologue relate des expériences où les animaux souffrent de voir l’un des leurs souffrir…

    Il décrit notamment comment le cœur d’une oie femelle s’accélère lorsque son mâle est pris à partie par une autre oie.

    Il reprend aussi une expérience réalisée avec des souris, qui montre que lorsque deux souris ont passé du temps ensemble, un stimulus douloureux appliquée à l’une rend l’autre plus sensible à la douleur.

    Ou encore : lorsqu’un singe capucin a le choix entre un jeton qui lui donne droit à de la nourriture, et un autre jeton qui fait également gagner de la nourriture pour son compagnon, il choisit systématiquement celui qui permet de récompenser les deux…

    Développer la compassion au quotidien

    Tandis que la notion de sentience  animale s’installe peu à peu, la diffusion du premier volet du documentaire de Christophe Nick et la publication du livre de Frans de Wall, poussent à s’interroger sur la nature humaine.

    Que devenons-nous face à l’autorité ?

    Comment se réapproprier l’humanité que – finalement (sic) – nous semblons partager avec d’autres membres du règne animal ?

    Pour retrouver notre libre arbitre, ne devrions-nous pas réapprendre à écouter notre conscience ?

    Car en développant la place de la compassion dans nos vies, en apprenant que le respect de toute vie, c’est aussi le respect de soi, nul doute que l’humanité – justement – en sortirait grandie…

    http://www.one-voice.fr/fr/article/au-jeu-de-la-mort-les-animaux-preferent-l-empathie

  • Animaux dans les cirques

    http://a31.idata.over-blog.com/2/58/60/28/elephant-de-cirque.jpg

    Le 6 novembre 2009, la Commission Européenne rejette la demande des circassiens.

    L'Européan Circus Association demandait la condamnation des pays européens qui interdisaient les animaux dans les cirques, arguant que cela était contraire au traité européen concernant la liberté de circulation des entreprises.

    La Commission Européenne a jugé la plainte irrecevable.

    PAYS et VILLES qui ont interdit les animaux sauvages et domestiques dans les cirques
    :

    Autriche (2005) (sauf lions et tigres)

    Norvège

    Israël

    Inde

    Singapour

    Costa Rica

    Danemark (1991) (sauf lamas - chameaux - éléphants d'Asie)

    Finlande (sauf otaries)

    Suède 1988 (sauf otaries - crocodiles - kangourous - girafes - rhinoceros - rennes - autruches - emeux)

    Portugal (2009)

    Bolivie (2009)

    Grande-Bretagne (dans 220 municipalités et 8 juridictions)

    Croatie : ville de Mursko

    FRANCE : villes de : Montreuil et Bagnolet (Seine Saint Denis) - Illkirch (Bas Rhin) - Bessancourt (Val d'Oise) - Fontenay sous Bois (Val de Marne) - Villeneuve-les-Avignon (Gard)


    A G I S S E Z :


    Choisissez des spectacles qui n'exploitent pas les animaux.
    Refusez d'assister à toute exhibition d'animaux terrestres ou marins.

  • Limoges, 27 mars 2010 : conférence et débat sur l'expérimentation animale

    http://www.international-campaigns.org/pdf/limoges1000.jpg

    Dans le cadre de la campagne VIVISECTION : S.A.L.E. !, nouvelle conférence et débat sur l’expérimentation animale et les méthodes substitutives avec Hélène Sarraseca (Antidote Europe) et un animateur du collectif International Campaigns.

    Salle Blanqui 2 (derrière la mairie) - de 19h30 à 22h

    Organisateur local : CLAMA (animal-87@hotmail.fr)

    Autres contacts : info@antidote-europe.org et info@international-campaigns.org

    http://www.international-campaigns.org/ic/action/programme-actions.htm

  • Halal : le coup de gueule de Bardot

    mouton.jpg

    Alors que le scandale de la viande halal défraie la chronique, les responsables politiques n'interviennent pas.

    Brigitte Bardot somme Bruno Le Maire de faire appliquer la loi française !

    ***

    Paris, le 11 mars 2010

    Monsieur Bruno Le Maire
    Ministre de l’Alimentation de l’Agriculture et de la Pêche

    Monsieur le Ministre,

    Que faites-vous ? A quoi servez-vous ?

    Vous êtes aussi nul et inutile que votre prédécesseur !

    Depuis des semaines, le scandale de la viande halal défraie les chroniques, crée une polémique auprès de la population et est dénoncé par les associations de protection animale : l’OABA et ma Fondation, qui ont été reçues par votre conseiller afin de mettre un terme immédiat aux pratiques interdites par la loi française que vous représentez.

    Or rien n’a changé et les animaux abattus dans d’infâmes conditions continuent de mourir dans des souffrances indignes et inhumaines dans les abattoirs de la SOCOPA.


    Votre lâcheté n’a d’égale que votre inutilité !

    Parce que ce sont des animaux, vous vous en foutez comme de l’an 40 !

    Ils ne peuvent revendiquer aucun traitement moins cruel et aucun syndicat ne les représente… sauf nous !

    Vous êtes grassement payé pour réagir, alors qu’attendez-vous ?

    La loi française impose l’étourdissement préalable à toute mise à mort par saignée dans les abattoirs agréés, or cette loi n’est plus respectée et, souffrance supplémentaire, on leur pose des électrodes pour provoquer une tétanisation afin d’éviter que l’animal ne se débatte au moment de l’égorgement.

    C’est absolument monstrueux !

    C’est un retour à la barbarie qui n’est qu’une épouvante industrialisée et touche quotidiennement des milliers d’animaux en France.

    Après les promesses réitérées et non tenues de votre Président et les réactions frileuses de poules mouillées de tous ses ministres, je n’attends plus rien de ce gouvernement mais je vous somme d’assurer ce pourquoi vous avez été élu même si vous n’avez jamais eu le courage d’aller sur place voir l’enfer des abattoirs.

    Brigitte Bardot
    Présidente

    Fondation Brigitte Bardot

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40246

  • 20 mars 2010 : Journée Sans Viande (JSV)

    http://image3.examiner.com/images/blog/wysiwyg/image/meatout.JPG

    Bienvenue sur le site de la campagne Journée Sans Viande, animée et relayée par International Campaigns en France.

    La Journée Sans Viande est la version francophone de la campagne internationale MeatOut Day

    une initiative lancée en 1985 par l'association américaine pour les droits des animaux FARM  qui milite pour une alimentation sans produits d'origine animale par respect des animaux, pour la préservation de la planète et pour l'amélioration de la santé. 2009 est la 25ème édition de cette campagne.

    L'objectif du site Journée Sans Viande est double :

    • Inviter, à l'occasion de la Journée Sans Viande (le 20 mars chaque année ou alentour du 20 mars) le public à s'informer sur le mode de vie sans viande et sur les raisons qui motivent ce choix éthique pour épargner les animaux, la planète et ses habitants. Pour ce faire, une sélection de sites d'information sur le végétarisme, le végétalisme et le véganisme est proposée.
    • Inciter les végétariens, les végétaliens et les vegans à s'investir dans la campagne Journée Sans Viande pour aider la population à se débarrasser de la viande et lui faire découvrir, en toute simplicité et à travers des dégustations de produits et plats vegan par exemple, ce mode de vie éthique au plus grand nombre.
    • Les vegans s'investissent aussi, entre autres, dans la Journée Mondiale Vegan, le véganisme étant un mode de vie parfaitement viable et qui exclut toute utilisation et cosommation de produit d'origine animale par respect des animaux, 365 jours par an.

    Le saviez-vous ?

    Vendredi 20 mars 2009 aura lieu l'édition 2009 de la Journée Sans Viande (campagne Meatout) aux États-Unis... et dans le monde entier !

    En France, de nombreux groupements se mobiliseront les week-ends du 14 mars et du 21 mars 2009 pour plus de visibilité auprès du grand public.

    Qu’est-ce que la Journée Sans Viande ?

    Avec l’arrivée du printemps, des milliers de personnes qui ne consomment aucune chair animale (dont le poisson) et pour beaucoup aucun produit d'origine animale organiseront à travers le monde à l'occasion de la Journée Sans Viande, le 20 mars ou alentour du 20 mars, des actions de sensibilisation à un mode de vie et d'alimentation sans viande.
    A l'occasion de cette journée de sensibilisation, à caractère totalement laïque, des conférences, des actions de rue, des repas en public, des cours de cuisine, des dégustations de délicieuse nourriture végétarienne/végétalienne, des distributions de tracts ainsi que des stands d’information/sensibilisation et de dégustation seront organisés partout dans le monde pour faire découvrir ce mode d'alimentation - et de vie - motivé par la compassion.
    La Journée Sans Viande est une campagne internationale destinée à aider la population à évoluer vers un régime non violent et équilibré à base de fruits, de légumes et de céréales.

    L’objectif est de communiquer au public les joies et vertus d’une alimentation végétale tout en faisant la promotion du large choix d'alternatives à la viande et aux produits laitiers disponibles.

    Pas encore végétarien(ne) ?

    Découvrez un mode de vie basé sur le respect des animaux en parcourant la sélection de liens que nous vous proposons ici.

    A l'occasion de cette campagne, faites le geste qui sauvera de la souffrance et de la mort de très nombreux animaux chaque année.
    Besoin de plus d'arguments ? Cliquez ici.

    Déjà végétarien/végétalien ou vegan ?

    À l'occasion de la prochaine Edition de la Journée Sans Viande, nous vous invitons à vous joindre à cette campagne de sensibilisation qui permettra de sauver beaucoup d'animaux destinés à la boucherie.

    Au nom des animaux, merci de consacrer quelques heures de votre précieux temps alentour du 20 mars prochain, ou le week-end juste avant ou après le 20 mars pour plus de vivsbilité afin d'organiser une action ou un événement qui permettra à votre entourage d'abandonner son alimentation carnée, source d'une immense misère animale.

    Ecrivez-nous pour nous signaler votre action Journée Sans Viande dès aujourd’hui ! Elle sera mentionnée avec tous les détails sur une page Agenda des actions JSV.

    Pour réfléchir à et préparer dès maintenant la Journée Sans Viande, nous vous invitons à :

    http://journee-sans-viande.info/

  • Le véganisme : seulement un moyen parmi d’autres de réduire la souffrance, ou un principe fondamental de justice et de non-violence ? (Gary Francione)

    vegan_peace.jpg

    Chers Collègues,

    Il est primordial de comprendre qu’il existe des différences significatives parmi ceux qui se considèrent végans.

    Il y a une différence entre ceux qui maintiennent que le véganisme est simplement un moyen pour réduire la souffrance et ceux qui maintiennent que c’est un engagement fondamental pour la justice, la non-violence et la reconnaissance de la personnalité morale des animaux non-humains.

    La différence entre ces deux groupes n’est pas seulement un problème théorique abstrait – cela a de profondes conséquences pratiques.

    La position dominante parmi les nouveaux réformateurs est que le véganisme est un moyen, parmi d’autres, pour réduire la souffrance.

    Veuillez bien comprendre que dans cette optique, le véganisme n’est en rien différent des élevages de poules hors-cage ou bien de la viande produite au sein d’abattoirs conçus par Temple Grandin, récompensée par la PETA.

    Ce sont, disent les néo-réformistes, seulement des méthodes pour réduire la souffrance.

    Si X choisit de réduire la souffrance en devenant végan, c’est bien ; si Y choisit de réduire la souffrance en mangeant des oeufs de poule élevées hors-cage, c’est bien ; si X décide de réduire la souffrance en mangeant végétarien le lundi et en mangeant de la viande bio le mardi, c’est bien aussi.

    Maintenir que X, pour des raisons morales, devrait être végan le lundi, le mardi et tous les autres jours de la semaine serait en revanche “absolutiste”, “fondamentaliste” ou “fanatique”.

    Des gens comme Peter Singer et des groupes comme “Vegan” Outreach ou la PETA maintiennent cette position.

    Par exemple, Singer maintient qu’être un “omnivore consciencieux” est une “position éthique défendable”.

    Il prétend qu’être un vegan en toute circonstance est “fanatique”.

    Singer se décrit lui même comme un “végan flexible” qui est non-végan quand ça l’arrange.

    Il mentionne manger des oeufs et du lait bio.

    Il parle du “luxe” de manger de la viande et autres produits provenant d’animaux qui ont été bien traités, selon lui, et tués “humainement”.

    La PETA affirme qu’adhérer au véganisme par principe est seulement une question de “pureté personnelle”, de “zèle culturel narcissique” et d’”obsession fanatique”.

    “Vegan” Outreach insiste clairement sur la souffrance et minimise l’exploitation des animaux en prétendant que le véganisme

    n’est pas une fin en soi. Ce n’est pas un dogme ou une religion ni une liste d’ingrédients interdits ou de lois immuables – c’est seulement un outil pour s’opposer à la cruauté et réduire la souffrance.

    Les néo-réformistes font l’hypothèse fondamentale que tuer les animaux, en soi, ne leur inflige aucun dommage intrinsèque.

    Les animaux se moqueraient que nous les exploitions et tuons.

    Ils se préoccuperaient seulement de la façon dont nous les traitons et tuons.

    Dans la mesure où ils ne souffrent pas trop, les animaux seraient indifférents à notre exploitation.

    Ils n’auraient pas d’intérêt à vivre une longue vie.

    C’est ce courant de pensée qui est à l’origine du mouvement “Viande Heureuse”, qui constitue le plus grave retour en arrière depuis plusieurs décennies dans la lutte pour la justice envers les non-humains.

    C’est ce courant de pensée qui incite la PETA et Singer à maintenir que nous aurions l’obligation de ne pas être végan dans les situations où cela pourrait déranger les autres.

    Je rejette ce point de vue.

    Je crois que c’est spéciste de maintenir que les non-humains doivent avoir un esprit similaire à l’esprit humain pour avoir un intérêt à une existence continue.

    Tout être conscient a un intérêt à une existence continue dans la mesure où il préfère, veut et désire rester en vie.

    Nous ne pouvons pas plus justifier l’utilisation de non-humains comme ressources pour les humains que nous pouvons justifier l’esclavage.

    L’exploitation animale et l’esclavage ont au moins un point commun important : les deux institutions traitent des êtres conscients exclusivement comme des ressources pour les autres.

    Cela ne peut être justifié à l’égard des humains, cela ne peut être justifié à l’égard des non-humains non plus – quelque soit la façon dont nous les traitons.

    L’approche abolitionniste voit le véganisme comme l’application du principe d’abolition à la vie de l’individu.

    C’est notre façon personnelle d’affirmer la personne morale de tous les êtres conscients et de rejeter le statut de simple bétail des non-humains.

    Le véganisme est une partie essentielle de notre engagement pour la non-violence.

    Le véganisme n’est pas seulement un moyen de réduire la souffrance ; c’est le strict minimum pour faire justice aux non-humains.

    Ce n’est pas la dernière étape dans notre quête pour rejeter la schizophrénie morale qui caractérise la relation entre humains et non-humains.

    C’est la première étape.

    Si les animaux ont une quelconque importance morale, alors on ne peut pas les manger, les exploiter, ou se vêtir de leur peau.

    Un végan n’est pas végan seulement le lundi ou quand ça l’arrange.

    Un végan est végan en permanence.

    Je ne choisirais pas plus de ne pas être végan pour faire plaisir à quelqu’un que je ne resterais silencieux par peur d’offenser si quelqu’un faisait une blague raciste ou harcelait une femme.

    Ce n’est pas plus fanatique ou absolutiste d’être végan en toute circonstance que de rejeter la pédophilie ou le viol en toute circonstance.

    En effet, caractériser un véganisme permanent comme étant “absolutiste” est en soi spéciste précisément parce que nous ne décririons jamais de cette manière notre rejet total de toutes les autres formes fondamentales d’exploitation humaine.

    Si vous n’êtes pas végan, devenez-le.

    C’est vraiment facile.

    C’est meilleur pour notre santé et cela réduit la violence que nous nous infligeons.

    C’est meilleur pour la planète et réduit le mal que nous faisons a la maison de tous les êtres vivants et aux écosystèmes qui supportent toutes les formes de vie.

    Mais, et c’est le plus important, c’est la chose juste à faire.

    Nous disons tous que nous rejetons la violence.

    Alors prenons au sérieux ce que nous disons.

    Faisons un pas important pour réduire la violence dans le monde en commençant par ce que nous mettons dans nos bouches et nos corps.

    Et souvenez-vous, ce n’est pas impossible : LE MONDE EST VEGAN! si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/03/07/le-veganisme-seulement-un-moyen-parmi-dautres-pour-reduire-la-souffrance-ou-un-principe-fondamental-pour-la-justice-et-la-non-violence/

  • Le véganisme : seulement un moyen parmi d’autres de réduire la souffrance, ou un principe fondamental de justice et de non-violence ? (Gary Francione)

    world-is-vegan-4.jpg

    Chers collègues,

    Il est primordial de comprendre qu’il existe des différences significatives parmi ceux qui se considèrent végans.

    Il y a une différence entre ceux qui maintiennent que le véganisme est simplement un moyen de réduire la souffrance, et ceux qui maintiennent que c’est un engagement fondamental en faveur de la justice, de la non-violence et de la reconnaissance de la personnalité morale des animaux non-humains.

    La différence entre ces deux groupes n’est pas seulement un problème théorique abstrait – cela a de profondes conséquences pratiques.

    La position dominante parmi les nouveaux réformateurs est que le véganisme est un moyen, parmi d’autres, de réduire la souffrance.

    Veuillez bien comprendre que dans cette optique, le véganisme n’est en rien différent des élevages de poules hors-cage ou bien de la viande produite au sein d’abattoirs conçus par Temple Grandin, récompensée par la PETA.

    Ce sont, disent les néo-réformistes, seulement des méthodes pour réduire la souffrance.

    Si X choisit de réduire la souffrance en devenant vegan, c’est bien.

    Si Y choisit de réduire la souffrance en mangeant des oeufs de poule élevées hors-cage, c’est bien.

    Si X décide de réduire la souffrance en mangeant végétarien le lundi et en mangeant de la viande bio le mardi, c’est bien aussi.

    Maintenir que X, pour des raisons morales, devrait être végan le lundi, le mardi et tous les autres jours de la semaine serait en revanche “absolutiste”, “fondamentaliste” ou “fanatique”.

    Des gens comme Peter Singer et des groupes comme “Vegan” Outreach ou la PETA maintiennent cette position.

    Par exemple, Singer maintient qu’être un “omnivore consciencieux” est une “position éthique défendable”.

    Il prétend qu’être vegan en toute circonstance est “fanatique”.

    Singer se décrit lui-même comme un “végan flexible”, qui est non-vegan quand ça l’arrange.

    Il mentionne manger des oeufs et du lait bio.

    Il parle du “luxe” de manger de la viande et autres produits provenant d’animaux qui ont été bien traités, selon lui, et tués “humainement”.

    La PETA affirme qu’adhérer au véganisme par principe est seulement une question de “pureté personnelle”, de “zèle culturel narcissique” et d’”obsession fanatique”.

    “Vegan” Outreach insiste clairement sur la souffrance et minimise l’exploitation des animaux en prétendant que le véganisme n’est pas une fin en soi.

    Ce n’est pas un dogme ou une religion ni une liste d’ingrédients interdits ou de lois immuables – c’est seulement un outil pour s’opposer à la cruauté et réduire la souffrance.

    Les néo-réformistes font l’hypothèse fondamentale que tuer les animaux, en soi, ne leur inflige aucun dommage intrinsèque.

    Les animaux se moquent que nous les exploitions et tuions.

    Ils se préoccupent seulement de la façon dont nous les traitons et tuons.

    Dans la mesure où ils ne souffrent pas trop, les animaux seraient indifférents à notre exploitation.

    Ils n’auraient pas d’intérêt à vivre une longue vie.

    C’est ce courant de pensée qui est à l’origine du mouvement “Viande Heureuse”, qui constitue le plus grave retour en arrière depuis plusieurs décennies dans la lutte pour la justice envers les non-humains.

    C’est ce courant de pensée qui incite la PETA et Singer à maintenir que nous aurions l’obligation de ne pas être vegans dans les situations où cela pourrait déranger les autres.

    Je rejette ce point de vue.

    Je crois que c’est spéciste de maintenir que les non-humains doivent avoir un esprit similaire à l’esprit humain pour avoir un intérêt à une existence continue.

    Tout être conscient a un intérêt à une existence continue dans la mesure où il préfère, veut et désire rester en vie.

    Nous ne pouvons pas plus justifier l’utilisation de non-humains comme ressources pour les humains que nous pouvons justifier l’esclavage.

    L’exploitation animale et l’esclavage ont au moins un point commun important : les deux institutions traitent des êtres conscients exclusivement comme des ressources pour les autres.

    Cela ne peut être justifié à l’égard des humains, cela ne peut être justifié à l’égard des non-humains non plus – quelle que soit la façon dont nous les traitons.

    L’approche abolitionniste voit le véganisme comme l’application du principe d’abolition à la vie de l’individu.

    C’est notre façon personnelle d’affirmer la personne morale de tous les êtres conscients et de rejeter le statut de simple bétail des non-humains.

    Le véganisme est une partie essentielle de notre engagement pour la non-violence.

    Le véganisme n’est pas seulement un moyen de réduire la souffrance : c’est le strict minimum pour faire justice aux non-humains.

    Ce n’est pas la dernière étape dans notre quête pour rejeter la schizophrénie morale qui caractérise la relation entre humains et non-humains.

    C’est la première étape.

    Si les animaux ont une quelconque importance morale, alors on ne peut pas les manger, les exploiter, ou se vêtir de leur peau.

    Un vegan n’est pas vegan seulement le lundi ou quand ça l’arrange.

    Un vegan est vegan en permanence.

    Je ne choisirais pas plus de ne pas être vegan pour faire plaisir à quelqu’un que je ne resterais silencieux par peur d’offenser si quelqu’un faisait une blague raciste ou harcelait une femme.

    Ce n’est pas plus fanatique ou absolutiste d’être vegan en toute circonstance que de rejeter la pédophilie ou le viol en toute circonstance.

    En effet, qualifier un véganisme permanent d'“absolutiste” est en soi spéciste, précisément parce que nous ne décririons jamais de cette manière notre rejet total de toutes les autres formes fondamentales d’exploitation humaine.

    Si vous n’êtes pas vegan, devenez-le.

    C’est vraiment facile.

    C’est meilleur pour notre santé et cela réduit la violence que nous nous infligeons.

    C’est meilleur pour la planète et réduit le mal que nous faisons à la maison de tous les êtres vivants et aux écosystèmes qui supportent toutes les formes de vie.

    Mais, et c’est le plus important, c’est la chose juste à faire.

    Nous disons tous que nous rejetons la violence.

    Alors prenons au sérieux ce que nous disons.

    Faisons un pas important pour réduire la violence dans le monde en commençant par ce que nous mettons dans nos bouches et nos corps.

    Et souvenez-vous, ce n’est pas impossible : LE MONDE EST VEGAN ! si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    Publié par Gary L. Francione dans Blog

    Traduit de l'anglais. Texte original : http://www.abolitionistapproach.com/veganism-just-another-way-of-reducing-suffering-or-a-fundamental-principle-of-justice-nonviolence/