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Société - Page 59

  • Parution de "La Raison des plus forts" (Collectif)

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    LA RAISON DES PLUS FORTS
    La conscience déniée aux animaux

    Collectif
    Sortie : 21 mai 2010
    Prix : 15 euros
    Collection Radicaux libres
    Format : 15 X 21 cm, 248 pages
    Distribution / Diffusion : Belles Lettres
    ISBN : 978-2-915517-52-1 / EAN : 9782915517521

    LE LIVRE

    Les avancées de la science contredisent radicalement la conception cartésienne de « l’animal-machine » ou le statut actuel de « res nullius » ou de « bien meuble ».

    Mais tandis que les preuves d’une continuité cognitive entre l’humain et l’animal s’accumulent, le sens commun continue de tenir les animaux pour des êtres sans conscience.

    Il est vrai que ce négationnisme sert de nombreux intérêts économiques, agricoles ou même ludiques.

    Sommes-nous prêts à élargir aux animaux notre considération ?

    Tel était le sujet du colloque organisé le 14 novembre 2009 à l’université Paris V René Descartes, à l’initiative des associations Droits des Animaux et Tribune pour l’animal.

    Sous un titre emprunté à La Fontaine et souvent repris depuis, les onze essais réunis dans ce volume abordent principalement la notion de conscience animale, objet d’une controverse ininterrompue depuis l’Antiquité : à partir de quand peut-on parler de conscience ?

    Quels ajustements la reconnaissance de facultés mentales aux animaux rendrait-elle nécessaires ?

    Autant de questions auxquelles les auteurs, des chercheurs issus de différents horizons : philosophes, éthologues, juristes, économistes, historiens, et des antispécistes, français et étrangers, ont cherché à répondre, offrant une réflexion particulièrement riche et poussée sur la conscience animale.

    LES AUTEURS

    La Raison des plus forts a été réalisé sous la direction de Pierre Jouventin, David Chauvet et Enrique Utria, en collaboration avec Marc Bekoff, Yves Bonnardel, Fabienne Delfour, Élisabeth Hardouin-Fugier, Olivier Le Bot, Irene Pepperberg, Estiva Reus, Maxine Sheets-Johnstone et Jean-Claude Wolf.

    Irene Pepperberg (professeur de psychologie et enseignante de cognition animale) et Marc Bekoff (professeur de biologie et confondateur avec Jane Goodall de Ethologists for the Ethical Treatment of Animals) sont deux spécialistes mondialement reconnus du comportement animal.

    LA COLLECTION

    Dirigée par Armand Farrachi, la collection Radicaux libres se propose de donner une voix à l’écologie radicale.

    Déjà parus :

    Plainte contre la France pour défaut de protection de l’ours des Pyrénées, Collectif ours et Stéphan Carbonnaux, 2010.
    Face au monstre mécanique. Une histoire des résistances à la technique, François Jarrige, 2009.
    Notre patience est à bout 1792-1793, les écrits des Enragé(e)s, Claude Guillon, 2009.
    Pour en finir avec la chasse. La mort-loisir, un mal français, Gérard Charollois, 2009.

    Éditions IMHO, 145, rue de Belleville 75019 Paris, Tél : + 33 1 47 00 75 91, presse : presse@imho.fr www.imho.fr

    « La rationalité animale ne peut se voir disqualifiée par le fait qu’elle ne recouvre pas exactement l étendue de la raison humaine. »

    http://droitsdesanimaux.net/upload/livre_raison_fort.pdf

  • Paul Watson : Campagne de sauvetage du Golfe du Mexique

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    http://www.seashepherd.fr/images/stories/gulf-rescue/Gulf-Rescue-Campaign-logo-150.png Sea Shepherd annonce la création d'un plan d'urgence pour sauver la biodiversité marine dans le golfe du Mexique.

    oil covered birdLa fuite de pétrole, dont est responsable la société BP, est à l'origine de la pollution maritime la plus importante et la plus destructrice de l'histoire.

    L'état d'urgence est décrété, les dommages sur l'écosystème marin sont incomensurables.

    Si la société BP est moralement et légalement responsable de ce désastre, il est totalement déraisonnable et improductif de laisser à une compagnie privée la tâche de secourir la biodiversité marine victime d'une telle catastrophe.

    Sea Shepherd Conservation Society lance un appel à toutes les organisations ayant la possibilité de se rendre dans le golfe du Mexique : envoyez un navire avec un équipage entraîné pour soutenir les efforts d'envergure déjà mis en place pour sauver les oiseaux, les tortues et les autres créatures marines mazoutées.

    Ensemble, nous avons les ressources, les compétences, l'expérience et la passion nécessaire pour augmenter considérablement le nombre de rescapés de ce désastre.

    Nous pouvons fournir l'équipement nécessaire en mer pour assister le travail de sauvetage à terre, notamment en aidant à la capture, au transport et aux soins des animaux.

    D'après le Capitaine Paul Watson, ''Sea Shepherd et Greenpeace possèdent des bateaux.

    Les autres organisations, gouvernements et corporations ont les ressources financières.

    Aujourd'hui, nous devons mobiliser toutes nos ressources.

    Ce sera un travail long, ingrat et épuisant mais nous devons agir et nous devons agir maintenant !''

    Notre navire amiral, le Steve Irwin, est actuellement en route pour la Méditerranée où nous allons débuter une campagne de défense du thon rouge.

    Notre second navire, le Bob Barker, est en réparation en Tasmanie.

    Nous sommes donc sur le point de mobiliser un troisième navire pour lutter contre ce désastre.

    Notre équipage sera entraîné au port de combinaisons de protection et aux opérations de nettoyage à terre et en mer.

    Nous aurons toute l'expertise et le matériel nécessaire pour permettre la capture et le sauvetage d'animaux marins mazoutés dans le golfe.

    Nous travaillerons en collaboration avec la société BP, le gouvernement des Etats-Unis, les pêcheurs locaux, les ONG présentes et tous les bénévoles qualifiés pour cette mission.

    Des dons de carburant, de fournitures, de dispersants, de détergents, de serviettes, de couvertures seront nécessaires.

    Nous aurons également besoin d'un équipage de volontaires expérimentés dans le sauvetage et le nettoyage d'animaux mazoutés (gulfrescue@seashepherd.org).

    Sea Shepherd crewSea Shepherd Conservation Society a une solide expérience de lutte contre les marées noires et le sauvetage de la faune marine.

    Nous avons en effet participé au nettoyage de la baie de Prince William, en mars 1989, après que l'Exxon Valdez se soit échoué et ait répandu plusieurs milliers de tonnes de pétrole brut.

    Notre opération Oil Storm a été initiée en décembre 1999 sur les côtes bretonnes après que l'Erika ait coulé.

    La rupture du pipeline de la société Petrobras Oil Col à Rio De Janeiro en janvier 2000 a vu des volontaires de Sea Shepherd œuvrer pour le sauvetage de la faune marine locale.

    En janvier 2001, le navire de patrouille de Sea Shepherd, le Sirenian, a été le premier navire sur les lieux de la marée noire du Jessica et nos volontaires ont sauvé et nettoyé des oiseaux, des phoques et des iguanes marins aux Galápagos.

    En septembre 2005, l'équipage du Farley Mowat a sauvé et nettoyé des oiseaux, des iguanes et d'autres espèces marines, coordonné les opérations de nettoyage des côtes, récupéré les débris flottants et confisqué les dangereuses amarres de l'épave après la marée noire dans les Îles Galápagos.

    Nos membres d'équipage et volontaires à terre ont accompli un travail remarquable ces dernières années mais, seuls, ils ne seront pas en mesure d'éradiquer ce désastre.

    Sea Shepherd Conservation Society en appelle à la coopération des différentes organisations non gouvernementales, des gouvernements, des corporations et au soutien de tous les individus qui se sentent concernés.

    Nous allons demander au gouvernement américain et à la société BP de coordonner à terre l'ensemble des moyens et des personnels pour faciliter le travail en mer.

    Nous leur demanderons également un accès libre pour que chaque organisation puisse apporter son savoir-faire et ses équipements.

    Par ailleurs, Sea Shepherd a chargé l'ONG française "Ecologie Sans Frontiere", spécialisée dans le droit de l'environnement et membre du comité du grenelle de l'environnement d'étudier toutes les options juridiques pour rapidement entammer les procédures aux USA visant a établir les responsabilité de BP et ses complices dans le désastre écologique annoncé.

    Sea Shepherd Conservation Society souhaiterait s'allier à Greenpeace, WWF, Oceana, IFAW et toutes les organisations intéressées afin d'établir un fond commun pour la campagne de protection du golfe du Mexique.

    L'argent récolté sera utilisé pour le carburant des navires, les opérations de terrain et les projets de nettoyage locaux.

    En aucune sorte, les dons ne seront utilisés pour l'administration, la collecte de fonds et la rémunération de personnel.

    Article traduit bénévolement par Lamya

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-100517-1.html

  • La liberté humaine : un concept philosophique vain

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    "D’abord il y eut les dieux et les rois, et ils se prosternèrent.

    Puis il y eut les stars, et ils se prosternèrent de nouveau."

    Méryl Pinque

  • L’Équateur voudrait voir l’avenir en vert

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    Refuser d’exploiter les gisements de pétrole en Amazonie pour respecter l’environnement ?

    C’est le choix de l’Équateur, qui souhaite instaurer en échange une compensation financière internationale.

    Les Taromenani et Tagaeri, deux peuples volontairement isolés en Amazonie équatorienne sont sûrement loin d’imaginer qu’ils sont cités dans les journaux, et que l’on parle autant d’eux dans les sphères du pouvoir, en Équateur et dans le monde entier.

    Ce qu’ils savent en revanche mieux que les journalistes et les hommes politiques, c’est qu’ils vivent dans un endroit unique au monde, le parc Yasuni.

    L’une des réserves de biosphère de la planète, un paradis vert au cœur de l’Amazonie, à 300 kilomètres et 12 heures de pirogue de Quito, la capitale du pays.

    On raconte que l’on trouve autant d’espèces d’arbres dans un seul hectare de cette partie de la jungle que dans toute l’Amérique du Nord.

    1500 espèces d’arbres, 500 espèces d’oiseaux, 40% des mammifères de toute l’Amazonie…

    Un véritable or vert qui dissimule une autre richesse, bien plus convoitée : l’or noir, le pétrole.

    Près de 850 millions de barils reposent dans cette région que l’Unesco a classée « réserve mondiale de la biosphère » en 1989.

    Une aubaine pour le plus petit des pays andins dont la moitié des revenus provient de l’exportation du brut.

    Le pétrole du Yasuni, qui constitue 20% des réserves nationales de brut, pourrait rapporter près de 7 milliards de dollars au pays.

    Pourtant le brut est toujours sous terre.

    L’Equateur a dit non.

    Non à l’exploitation, non aux bénéfices mais aussi non à la pollution et à la probable disparition de deux tribus isolées, les Taromenani et les Taegari ainsi que leurs voisins Waorani.

    Provocations et démissions

    Non, à une condition.

    Une compensation financière, une participation mondiale, un effort des pays développés pour protéger un bien commun à l’humanité, l’Amazonie.

    L’Equateur demande donc aux pays riches de verser de l’argent pour alimenter un fonds qui permettra aux Equatoriens de se passer de l’argent du pétrole.

    Grâce à ce fonds, des projets d’éducation, de santé, de protection de l’environnement pourront être menés en Amazonie et dans tout le pays.

    C’est le projet phare du gouvernement Correa , le projet « Yasuni ITT », un sigle pour le nom des trois forages d’exploration se trouvant dans la zone  : Ishpingo-Tambococha-Tiputini.

    Ne restait qu’à transformer ces mots en action.

    Le sommet de Copenhague, en décembre 2009 constitue une occasion en or pour mettre en avant les idées d’un petit pays sud-américain.

    Les pays européens commencent à faire des promesses de contribution, le projet s’affiche peu à peu dans les médias.

    C’est sans compter sur le goût du rebondissement du président équatorien.

    Rafael Correa refuse que l’ONU mette les pieds dans son pays pour surveiller la mise en place du « Yasuni ITT ».

    C’était pourtant la condition des pays donateurs.

    Pour le président équatorien, ce serait une perte de souveraineté nationale.

    L’équipe « Yasuni ITT » démissionne, en désaccord avec le président.

    Février 2009.

    Nouvelle équipe.

    La protection du sous-sol amazonien est toujours au programme.

    Pour Matthieu le Quang, chercheur en sciences sociales à l’Institut d’études politiques d’Aix en Provence, collaborateur de l’équipe Yasuni ITT, “il y a désormais plusieurs défis”.

    A Quito, le nouveau « fideicomiso » qui définit les conditions d’application du projet vient d’être approuvé par le président.

    Après l’accord du PNUD (Programme des Nations Unies pour le Développement), la feuille de route devrait être signée le 22 avril à Cochabamba en Bolivie à la Conférence Mondiale des peuples sur le changement climatique.

    Tout un symbole…

    Le projet devrait repartir de l’avant.

    Des doutes subsistent, cependant.

    En Equateur, un des anciens membres de l’équipe, Roque Sevilla a fait une sortie médiatique fracassante en annonçant que le gouvernement est en train de renoncer.

    Correa voudrait exploiter le pétrole.

    Il aurait accordé une licence d’exploitation à Petroecuador, l’entreprise pétrolière nationale, et serait en train d’adopter le plan B, c’est à dire l’exploitation des gisements du Yasuni.

    Autre condition primordiale à la réussite du projet : les contributions financières des pays développés.

    Car il y a peu de promesses concrètes pour le moment.

    L’Allemagne serait prête à donner, la Belgique aussi.

    L’Espagne et la France proposent, en revanche une annulation de la dette, ce qui, selon Matthieu le Quang, serait une fausse bonne idée.

    Certains enfin, bien que défenseurs de l’environnement, jugent le projet insuffisant.

    Le « Yasuni ITT » attire l’attention internationale sur une partie minoritaire de la forêt sans s’intéresser aux destructions déjà perpétrées par les compagnies déjà présentes dans la jungle.

    Pour eux, ce projet n’est qu’un alibi, l’arbre qui cache les dégradations massives de la forêt amazonienne.

    Julie Banos

    http://www.americagora.com/lequateur-voudrait-voir-l%E2%80%99avenir-en-vert/1393

  • Les oiseaux du golfe du Mexique menacées par la marée noire (L'Express)

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    Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment.

    A Gulfport, dans le Mississippi. Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment. (Reuters/Rick Wilking)

    Quelque 3.000 pélicans marrons, emblèmes de la Louisiane, sont nichés et se reproduisent dans les îles de la Chandeleur (Chandeleur Islands), une série d'îles au large des côtes de l'Etat.

    "L'éclosion des oeufs est à mi-chemin et les oiseaux nourrissent actuellement leurs oisillons", a indiqué Michael Fry, un expert des oiseaux à l'American Bird Conservancy, une organisation qui a conseillé le gouvernement américain au moment du naufrage de l'Exxon Valdez en 1989 en Alaska.

    La dizaine de parcs nationaux et régionaux et les réserves naturelles qui bordent les côtes de la Louisiane, du Mississippi, de la Floride et de l'Alabama sont essentiels à la survie de centaines d'espèces d'oiseaux qui y vivent ou qui viennent s'y reposer pendant les migrations.

    Les oiseaux mazoutés par la nappe pourraient être accueillis à Fort Jackson au centre de soins de l'International Bird Rescue Research et du Tri-State Bird Rescue and Research.

    Une petite équipe de bénévoles et d'employés de protection de la nature ont déployé des bouées sur l'eau pour protéger les 322 km des d'habitats d'oiseaux en Louisiane et au Mississippi, selon Fry.

    Mais même si la nappe n'atteint pas le rivage, les oiseaux qui survolent la mer pour attraper des poissons seront inévitablement souillés, a-t-il ajouté.

    Jusqu'à présent, un seul oiseau, un fou de Bassan, a reçu des soins à Fort Jackson et selon Erica Miller, une vétérinaire de Tri State, le processus de retrait du mazout est très délicat.

    Pélicans marrons, aigrettes, hérons, ibis sont les oiseaux les plus exposés au mazout, le pétrole pénétrant dans leur habitat pour y rester pendant des années, a indiqué Fry.

    La nappe de pétrole, une fois immiscée dans les marais et les marécages, contamine les huîtres, palourdes et crevettes qui

    seront mangées par les oiseaux.

    "Le mazout restera là pendant des années", a prévenu Fry.

    Kathy Finn; Marine Pennetier pour le service français

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-oiseaux-du-golfe-du-mexique-menacees-par-la-maree-noire_889788.html

  • A quand un Nuremberg de l'environnement ? Humanité = coupable !

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    Marée noire : vers la pire catastrophe écologique aux USA ?

    La catastrophe pourrait bientôt dépasser celle de l'Exxon Valdez en 1989 au large de l'Alaska.

    Actuellement, la superficie de la nappe est évaluée à plus de 1.500 km2, comparable à la taille de l'agglomération de Londres.

    En Louisiane, des barrières ont été déployées pour tenter de stopper la marée noire. (AFP)

    En Louisiane, des barrières ont été déployées pour tenter de stopper la marée noire. (AFP)

    La marée noire du Golfe du Mexique qui souille samedi 1er mai les côtes de Louisiane, menace de provoquer la pire catastrophe écologique aux Etats-Unis.

    Les garde-côtes redoutent le déversement de millions de litres de brut alors que deux nouvelles fuites ont été découvertes.

    Tandis que les vents poussent les premières nappes de pétrole sur les marécages côtiers, les autorité locales ont averti British Petroleum (BP) que la mobilisation de ses moyens semblait insuffisante pour lutter contre la pollution.

    "Je suis préoccupé du fait que les moyens de BP ne sont pas adéquats", a déclaré le gouverneur de l'Etat, Bobby Jindal.

    Vers une aggravation de la fuite de brut

    De leur côté, les garde-côtes craignent que la fuite de pétrole s'aggrave considérablement, déversant des millions de litres de brut chaque jour, rapporte ce samedi le journal The Mobile Press-Register.

    Citant un rapport confidentiel de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), le journal indique que deux nouvelles fuites ont été découvertes dans la colonne montante endommagée de la plate-forme située à 70km des côtes.

    "Si la colonne montante se détériore encore plus, le flot (de pétrole) pourrait devenir incontrôlé et libérer un volume d'une magnitude supérieure à ce que l'on pensait auparavant", souligne le rapport.

    Le volume de pétrole déversé pourrait être multiplié par dix par rapport aux 800.000 litres actuels par jour.

    Une catastrophe sans précédent

    La catastrophe pourrait bientôt dépasser celle de l'Exxon Valdez, la pire de l'histoire américaine, en 1989 au large de l'Alaska.

    Actuellement, la superficie de la nappe est évaluée à plus de 1.500 km2, comparable à la taille de l'agglomération de Londres.

    Poussées par de forts vents de sud-est, les premières plaques de pétrole libérées par le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon ont touché dès jeudi soir des marais proches de l'embouchure du Mississippi.

    Afin de repousser la marée noire, une partie des eaux du fleuve a été détournée en direction des marais.

    Wilma Subra, d'une organisation environnementale de Louisiane, a jugé que c'était "une très bonne mesure" alors que des centaines de kilomètres de côtes sont menacés dans une région qui représente 40% des marécages fragiles du pays.

    Mobilisation générale

    Afin d'éviter le pire, toutes les autorités se sont mobilisées. A la demande du président Barack Obama, une réunion s'est tenue entre les principaux ministres et responsables de l'environnement, "pour faire en sorte que les ressources fédérales soient complètement intégrées à la réponse" à la catastrophe.

    Par ailleurs, le Pentagone a autorisé vendredi soir le déploiement de la garde nationale de Louisiane suite à la demande du gouverneur qui avait réclamé l'envoi de 6.000 réservistes.

    Selon le président américain, 1.900 fonctionnaires fédéraux dotés de 300 bateaux et aéronefs se trouvent dans la région.

    En outre, le gouvernement a décrété la marée noire "catastrophe nationale", ce qui permet le recours aux moyens venant de tout le pays.

    La Louisiane, l'Alabama, le Mississippi et la Floride ont décrété l'état d'urgence suite à la menace de marée noire.

    Le groupe pétrolier BP, accusé de négligence, a assuré qu'il assumera "toute la responsabilité de la marée noire et la nettoiera", précisant qu'il paiera des dommages et intérêts.

    (Nouvelobs.com avec AFP)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100501.OBS3290/maree-noire-vers-la-pire-catastrophe-ecologique-aux-usa.html

    Sur le même sujet :
  • Philip Morris ferme un labo de tests sur animaux

    http://blog.vcu.edu/yaoc/img_pr_logo1.jpg

    Le fabricant de tabac Philip Morris prévoit de fermer son laboratoire de tests sur animaux.

    Il s'agit, selon un communiqué de la direction, d' "une conséquence directe de la décision des autorités belges d'interdire les tests sur animaux pour des produits de tabac à partir du 1er janvier 2011".

    Cette fermeture du Philip Morris Research Laboratories, où 63 personnes travaillent, a été annoncée vendredi.

    Malgré des discussions avec les autorités et une étude sur d'autres possibilités pour l'unité, aucune alternative n'a été trouvée.

    La direction a lancé la phase d'information et de consultation prévue dans le cadre de la procédure Renault.

    Dans ce laboratoire, des tests sont notamment pratiqués sur des rongeurs pour comprendre comment le tabac cause des maladies chez les gens.

    Selon Philip Morris, ces recherches doivent permettre de rendre les produits de tabac moins nocifs.

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economie/article/detail/1100216/2010/04/30/Philip-Morris-ferme-un-labo-de-tests-sur-animaux.dhtml

  • "L'expérimentation animale, c'est de la cruauté gratuite" (La Dépêche)

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    À l'occasion de la semaine mondiale pour la libération des animaux de laboratoire, Animal Amnistie reste mobilisée.

    Hier, des militants et sympathisants ont tenu une table d'information contre les expérimentations sur les animaux en plein cœur de Toulouse, rue Alsace-Lorraine, à une heure de grande affluence.

    Toujours prompts à réveiller les consciences, au risque de choquer pour défendre leur cause, cette poignée de militants a mis en scène un corps humain torturé pour la science.

    Parmi eux, Béatrice, Martine, des militantes de la première heure.

    Est-il vrai que les laboratoires utilisent des animaux pour tester leurs produits ?

    Béatrice : Ce qui est sûr, c'est que tous les jours, les laboratoires utilisent ce qu'ils appellent de la « matière première pas chère » pour se livrer à la recherche scientifique.

    Ne pourrait-on pas utiliser des méthodes différentes ?

    Martine : Aujourd'hui, sur modèle informatique, on sait créer les cellules. L'expérimentation animale, c'est de la cruauté gratuite, pourquoi continuer avec des méthodes archaïques, alors que l'on est capable de s'éviter cette cruauté gratuite.

    C'est ce que nous défendons durant toute cette semaine.

    Quelles sont les solutions pour lutter contre ces pratiques ?

    Béatrice : Par le biais de ma société, je m'attaque à la distribution des produits de beauté en passant par des tests bio- substitutifs.

    Pas vraiment de quoi fouetter un chat, au sens propre, comme au sens figuré, mais aussi efficace.

    Martine : Il y a six ans, de mon côté, j'ai créé ma propre entreprise grâce à laquelle je distribue des produits testés par informatique.

    C'est une manière de dénoncer l'expérimentation animale.

    Quelle est la réaction des passants lorsque vous les interpellez avec vos méthodes chocs dans la rue ?

    Béatrice : Les Toulousains se sentent concernés par notre appel.

    Ils nous ont écoutés, ont pris de la documentation.

    On leur a remis des échantillons de produits de beauté testés et réalisés sans ces méthodes cruelles avec des animaux cobayes.

    http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/25/823229-L-experimentation-animale-c-est-de-la-cruaute-gratuite.html

  • Corrida : "Jose Tomas dans un état très grave" (20 minutes)

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    Le célèbre torero espagnol Jose Tomas, encorné par un taureau samedi au Mexique, est dans un état « très grave », selon les médecins qui l’ont opéré samedi soir à l'hôpital d'Aguascalientes, dans le centre du Mexique.

    Leur pronostic est « très réservé ».

    Mais les médecins ont signalé dimanche « une amélioration modérée ».

    Jose Tomas, « maintenu en soins intensifs » et en « observation rigoureuse pour 72 heures », a eu le haut de la jambe gauche lacéré sur 17 cm de profondeur par la corne qui a perforé l'artère et la veine fémorale, selon le Dr Geronimo Aguayo, directeur de l'hôpital Miguel Hidalgo d'Aguascalientes.

    Il n'est pas question pour l'instant de pouvoir le transporter dans un hôpital de Mexico ou vers une autre destination, a ajouté le Dr Aguayo.

    Un bulletin médical publié plus tôt dans la matinée était plus inquiétant.

    « Il a perdu plus de la moitié du sang que tout être humain a dans son corps »

    « En raison de la quantité de sang qu'il a perdue, son état est très grave » et « le pronostic est très réservé », disaient les médecins.

    Jose Tomas avait été spectaculairement jeté en l'air par son deuxième taureau de cette corrida de la Feria de San Marcos.

    « Un rude coup de corne », a déclaré à l'AFP l'organisateur de la corrida, Ricardo Sanchez, joint au téléphone.

    « Il a perdu plus de la moitié du sang que tout être humain a dans son corps », a souligné le chirurgien cardiologue Alfredo Ruiz Romero.

    Il a précisé avoir refermé la plaie d'urgence, « sans anesthésie », quand le torero a été transporté hors de l'arène.

    « Ce sont des décisions chirurgicales qu'il faut prendre sur-le-champ », a-t-il expliqué.

    « Avec une telle blessure, l'homme peut se vider de son sang avant d'avoir parcouru 10 mètres », a commenté un des plus anciens spécialistes mexicains de la corrida, Don Neto, 93 ans.

    C'est la blessure la plus grave de la carrière de Jose Tomas, 34 ans, qui torée devant des arènes combles depuis son retour en 2007 après une retraite prématurée en 2002.

    Il avait déjà été sérieusement blessé lors d'une corrida au Mexique, à Autlan de la Grana en 1996, ont rappelé les milieux taurins locaux.

    Samedi, il avait obtenu une oreille de son premier taureau après une prestation très applaudie.

    http://www.20minutes.fr/article/400065/Monde-Un-torero-dans-un-etat-tres-grave.php

  • SMAL : Minute de Silence - Samedi 24 avril 2010

    http://4.bp.blogspot.com/_JsdnzvIBL9E/Sc9Iyv24e2I/AAAAAAAAAgA/y_epLg5HwrE/s400/stop+vivisection.jpg
     
    Samedi 24 avril 2010 sera la Journée Mondiale des animaux de Laboratoire (JMAL)

    Le mouvement international pour les droits des animaux profite de la reconnaissance officielle de cette Journée par les Nations Unies pour organiser la campagne militante abolitionniste SMAL (WWAIL en anglais) ainsi que, le 24 avril, une minute de silence à 12h (ou au plus près de 12h).

    Cette minute de silence est dédiée à la mémoire de tous les animaux tourmentés et sacrifiés dans les laboratoires du monde entier au nom de la science, de la recherche, mais aussi et surtout du profit et du carriérisme.

    Aussi, merci d’observer et de faire observer à votre entourage et vos connaissances une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs de la vivisection, pudiquement appelée "expérimentation animale", notamment en réacheminant cet appel à tout votre carnet d’adresses et/ou en envoyant des SMS avec le message suivant :

    "12h, auj. 1 Minute Silence pr Animaux dans les Labos. Merci."

    Le succès de cette opération dépend de chacun d'entre vous pour dénoncer la barbarie dans les labos.

    Merci de mettre info@semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org en copie CC de vos courriers et échanges électroniques qui mentionneront le lien vers la vidéo de sensibilisation SMAL.
     
    Ceci nous permettra de savoir combien de personnes ont participé à cette opération "Minute de Silence".