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Société - Page 66

  • "Les Coulisses du trafic des animaux cobayes" (Direct 8)

    http://www.prijatelji-zivotinja.hr/data/image_2_2151.jpg

    http://www.youtube.com/watch?v=ptv2zmsLLBs&feature=player_embedded

    Chaque année, 12 millions d’animaux sont utilisés comme cobayes en Europe.

    Et la France est en tête pour les essais sur les animaux.

    C’est que des centaines de produits doivent être testés avant d’être mis sur le marché.

    Médicaments, mais aussi shampooings, dentifrices ou produits d’entretien, tous doivent être essayés sur des lapins, des souris ou des singes.

    Aujourd’hui, des militants se battent contre les tests sur les animaux qui peuvent virer au sombre trafic.

    Plongée dans les étranges secrets des tests sur les animaux.

    ***
    Commentaire d'une militante :
     
    "J'ai regardé l'émission et j'ai failli m'évanouir d'horreur et par les images et par les propos de ces SADIQUES ! Il y a une école dans laquelle on apprend à "expérimenter avec amour" textuellement !
    Un étudiant : "Oui, parfois on est mal, et on pense que ça pourrait être un humain."
    Une étudiante : "C'est important pour sauver les humains."
    Cette image de ce petit beagle qui recule au fond de sa cage,avec un regard terrorisé.
    Les lapins brûlés.
    Les souris brûlées.
    Le cochon expérimenté pour sauver les bouffeurs de graisse animale victimes de mauvais cholestérol et qui après avoir été torturé pendant des semaines sera tué et broyé .
    Les expérimentations pour les médicaments, pour les produits cosmétiques et autres.
    Donner la souffrance à quelqu'un pour l'enlever à quelqu'un d'autre est ignoble.
    Une ignominie de plus..."
  • Sarkozy et les chasses présidentielles : retour d'une honteuse "tradition"

    http://asset.rue89.com/files/imagecache/asset_wizard_width/files/LucileSourds/2010_02_09_chambord_chateau_president_inside.jpg

    Photo : le domaine du château de Chambord (Panoramas/Flickr)

    Par Augustin Scalbert

    Si les grands patrons et les politiques ne venaient pas tuer les sangliers de Chambord, ce serait aux gardes du domaine de le faire…

    Autant inviter le gratin à jouer du fusil.

    C'est, en résumé, l'argument de Pierre Charon pour justifier la reprise des chasses présidentielles.

    La tradition désuète des chasses présidentielles avait disparu sous Jacques Chirac.

    L'Élysée l'a remise au goût du jour au domaine national de Chambord.

    Sur France Inter lundi, l'éditorialiste Thomas Legrand s'indignait de la reprise d'une institution « coûteuse, obscure et anachronique ».

    Politiques, patrons et autres gens d'influence s'y côtoient.

    Lesquels ?

    Impossible de savoir.

    « Quand on invite des gens à un anniversaire, on ne donne pas les noms des invités », a expliqué Pierre Charon, mardi matin sur France Inter. (Ecouter le son)

     

    A Rue89, l'ami du Président et responsable des chasses affirme que le choix des invités se fait en toute transparence :

    « Il n'y a pas d'opacité. Je demande aux deux présidents des groupes chasse au Parlement de trouver des députés et sénateurs intéressés. »

    Et la présence de magistrats parmi les invités ?

    « Mais [Yves] Bot est un grand chasseur », nous répond-il. Or, avocat général à la Cour de justice des communautés européennes, Yves Bot peut être amené à prendre position dans des affaires impliquant la France.

    Comme le directeur général de la police nationale Frédéric Péchenard, les milliardaires Albert Frère et Martin Bouygues, le sénateur ex-socialiste Michel Charasse ou le membre du Conseil constitutionnel Pierre Joxe (cités par Le Monde et par L'Express), Yves Bot n'est là, à écouter Pierre Charon, que par amour de la chasse.

    Budget annuel des chasses présidentielles : 12 000 euros. Vraiment ?

    Selon le président du domaine (depuis le mois de décembre), ces prestigieux invités rendent en plus un service de régulation cynégétique :

    « Il s'agit simplement de tuer des sangliers et quelques cerfs. Si j'ai un quota de 500 sangliers à Chambord et qu'il y en a 600 sur le domaine, qui est clos de murs, il faut faire des battues de régulation. Si on ne le fait pas sous forme d'invitation, ce sont les gardes qui le feront. »

    Autant joindre l'utile à l'agréable, donc.

    Surtout que « ça ne coûte rien du tout » :

    « L'établissement public à caractère industriel et commercial de Chambord s'autofinance à 78%. Le reste, c'est des subventions. Il y a quatorze chasses par an, dont quatre battues présidentielles. Ce ne sont pas des chasses extraordinaires, c'est très différent des très belles chasses que j'ai pu voir. »

    Selon Pierre Charon, ce coût de « rien du tout » se limite au prix des collations pour les 30 invités à chacune des battues, qui durent une journée.

    Soit « 100 euros » de traiteur par tête, qu'il négocie. 12 000 euros (4 x 30 x 100 euros), voilà donc le budget annuel des chasses présidentielles ?

    « Oui, c'est exactement ça. Vérifiez le prix du traiteur auprès de Jean d'Haussonville. »

    Ce diplomate, très utile selon Charon pour inviter de riches princes étrangers (« éventuels mécènes pour Chambord »), est le directeur général du domaine.

    Le budget cadre mal avec l'organisation de cérémonies de « tableau de chasse » avec tout l'apparât que décrit L'Express (gardes républicains tenant flambeaux, illumination du château…)

    Lundi soir, un ministre suédois invité pour une chasse individuelle

    En découvrant que le ministre des Finances suédois Anders Borg était allé chasser à Chambord, lundi soir et ce mardi matin (ce que ne mentionnait pas son emploi du temps), le correspondant du quotidien suédois Aftonbladet lui a demandé ce qu'il allait payer.

    Le ministre a donc demandé à ses hôtes de Chambord ce qu'il devait… 200 euros, lui a-t-on répondu à son insistance.

    Jean d'Haussonville, qui confirme que le Suédois « a tenu à payer son écôt » (d'un montant de 120 euros selon lui), me précise que le ministre était venu pour un « tir de sélection ».

    Une invitation différente des battues présidentielles, donc.

    Accompagné d'un garde-chasse, un invité tire un cervidé en fin d'après-midi, dort sur place, et en tire un autre à l'aube :

    « C'est un cadeau de la République française à un ministre européen. Nous estimons que ça peut être utile pour la France. »

    « Au fil de l'année », 80 personnes viendraient ainsi individuellement à Chambord pour des tirs de sélection.

    Sur invitation du président de la République, mais pas uniquement.

    Auprès de l'Express, Pierre Charon assume le côté « réseau » des battues présidentielles :

    « Je rapporte à Nicolas Sarkozy ce que je picore à Chambord. »

    Toujours sur France Inter ce mardi, Pierre Charon a trouvé la parade pour banaliser ces festivités :

    « Est-ce que vous dites à [Jean-Jacques] Aillagon [président du domaine de Versailles, ndlr] qu'il organise des parties fines à Versailles dans les bosquets ? Non. Et pourtant le parc s'y prête. »

  • "La forêt ne gagne plus de terrain en France" (Le Monde)

    http://sanssat.net/images/batiments/lotissement.jpg

    C'est la rupture d'une tendance historique de plus d'un siècle : en 2008, la forêt a cessé de gagner du terrain en France, après une progression continue pendant plus de cent cinquante ans.

    Ce tournant majeur dans l'occupation du territoire a été observé par les statisticiens du ministère de l'agriculture, dont l'enquête Teruti sur l'utilisation du territoire a été publiée fin 2009 (Agreste, Chiffres et données, n° 208).

    Menée chaque année depuis les années 1960, l'enquête observe l'occupation des terrains sur plus de 300 000 points du territoire.

    En 2008, il est apparu que les sols boisés reculaient (16,946 millions d'hectares) par rapport au relevé précédent (16,974).

    Ce tournant s'inscrit dans un phénomène général et continu de conversion des terres agricoles vers d'autres usages : jusqu'à présent, ce mouvement s'opérait partie par boisement, partie par urbanisation.

    C'est maintenant l'urbanisation, ou "artificialisation des sols", qui absorbe les terres agricoles abandonnées.

    Les chiffres montrent aussi que l'urbanisation des sols s'accélère : de 54 000 hectares par an dans la décennie 1982-1992 à 74 000 hectares par an sur les années 2006-2008.

    Ce rythme dépasse largement la croissance de la population.

    Le sujet est pris au sérieux au plus haut niveau : le 25 janvier, lors de l'émission télévisée "Paroles de Français", Nicolas Sarkozy a ainsi dit : "Nous avons besoin de protéger les terres agricoles, parce que les terres agricoles, c'est l'équivalent d'un département qui disparaît par an, c'est une catastrophe."

    C'est en fait en dix ans que l'équivalent d'un département est absorbé par l'artificialisation, mais le danger est réel.

    "Le gaspillage des terres agricoles continue inexorablement, écrit André Thévenot, président de la fédération des Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural (Safer). L'étalement urbain ne cesse de s'amplifier au détriment des espaces agricoles, forestiers et naturels périurbains, au risque de perturber les équilibres écologiques et territoriaux."

    Un spécialiste du cabinet d'études Solagro, Philippe Pointereau, s'inquiète même pour l'autonomie du pays :

    "Au rythme actuel de perte des terres agricoles, la France pourrait devenir franchement importatrice de denrées agricoles en 2050, et perdre son indépendance alimentaire."

    La cause essentielle du gaspillage de l'espace est le décalage entre le revenu agricole et le prix du foncier : il est toujours plus intéressant de vendre une terre à la construction que de la conserver en culture.

    Ainsi, le prix national des terres et prés libres est d'environ 5 170 euros l'hectare en 2008, selon les Safer.

    Mais si le terrain devient constructible, sa valeur est d'un coup multipliée par quatorze dans la Creuse, par cinquante dans la région toulousaine et même par... trois cents en région parisienne.

    Rares sont d'ailleurs les agriculteurs à tirer profit de cette culbute, puisque plus des deux tiers des exploitations sont en fermage.

    Taxer les plus-values

    Quelles solutions envisager ?

    Des offices fonciers achetant les terres pour la collectivité, comme le recommandait Edgard Pisani dans son ouvrage Utopie foncière, qui vient d'être réédité (Ed. du Linteau, 23 euros) ?

    Ou "un zonage pérenne et généralisé des terres agricoles", comme le souhaite M. Thévenot ?

    Quoi qu'il en soit, le facteur-clé sera une volonté politique de maîtriser cette surconsommation d'espace.

    Les élus locaux sont toujours tentés d'urbaniser, ce qui génère de nouvelles recettes fiscales.

    Le législateur a déjà essayé de freiner cette érosion des terres agricoles, mais en vain.

    La loi SRU de 2000 conférait aux schémas de cohérence territoriale (SCOT) - un document d'urbanisme créé par ce texte - l'obligation de prendre en compte la préservation des terres agricoles.

    "Les SCOT montent en puissance, mais leur couverture nationale n'est pas très forte", note cependant un agent de l'Etat.

    En 2005, les départements ont aussi été dotés de la compétence de protection des espaces périurbains avec un nouvel instrument, les PAEN, leur permettant d'acheter des terres agricoles et de jouer le rôle de bailleur.

    Mais sans succès jusqu'à présent.

    La loi de modernisation agricole, qui doit être discutée au Parlement après les élections régionales des 14 et 21 mars, va également tenter de réduire la consommation de terres agricoles.

    L'objectif en serait, selon le ministre Bruno Le Maire, de réduire de moitié ce gaspillage d'ici à 2020 à travers, notamment, la taxation des plus-values excessives.

  • Chine : peut-être bientôt plus de chat ni de chien dans les assiettes

    Drapeau chinois

    PEKIN — Les Chinois pourraient se voir privés prochainement de viande de chat ou de chien si les députés votent un projet de loi contre les mauvais traitements aux animaux, a annoncé mardi un quotidien régional.

    La consommation de viande de chat ou de chien, répandue dans le pays [...], pourrait valoir aux Chinois une amende de 5.000 yuans (500 euros) et jusqu'à 15 jours de prison, a rapporté le Chongqing Evening News.

    Les "organisations" impliquées dans cette pratique ancestrale pourraient se voir infliger des amendes de 10.000 à 50.000 yuans, aux termes du projet de loi à l'étude depuis un an.

    La cruauté envers les animaux et la consommation de chats et chiens restent largement répandues en Chine en dépit de l'arrivée de plus en plus d'animaux domestiques dans les foyers.

    Des restaurants proposent de la "viande parfumée", autrement dit du chien, dans tout le pays et le chat est largement consommé dans le sud de la Chine.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gnenQ3uSzfz8aFYD54T8qXwfhW5A

  • "Exploiter l'exploitation" (Gary Francione)

    http://farm1.static.flickr.com/6/68456965_cf2810f7fd.jpg

    Chers collègues,

    En 2007, j’ai écrit un article en réponse au PETA’s State of the Union Undress de 2008.

    PETA a maintenant réalisé le PETA’s State of the Union Undress de 2010, présentant cette fois-ci la nudité totale d’une femme de couleur - tout ceci “pour les animaux”, bien sûr.

    La vidéo de PETA conclut sur une citation de Martin Luther King Jr.

    Quelqu’un pense-t-il vraiment que ceci a un quelconque intérêt “pour les animaux” ?

    Aucun mouvement pour un changement social qui veut des partisans intelligents et progressifs ferait quelque chose de la sorte.

    Je ne vais pas davantage commenter car si vous ne voyez pas le PETA State of the Union Undress (et son sexisme en général) comme terriblement mauvais à différents niveaux, alors il n’y a réellement rien que je ne pourrais dire pour vous convaincre.

    Espérons qu’en 2010, nous ferons des progrès pour convaincre le public que les droits des animaux soulèvent des questions graves et que cela n’est pas juste une excuse pour les comportements juvéniles de ceux qui en profitent pour exploiter l’exploitation des humains et non-humains.

    LE MONDE EST VEGAN! Si vous le voulez.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/01/22/exploiter-lexploitation/

  • Elevage de porcs en Europe : les défenseurs des animaux portent plainte

    http://q.liberation.fr/photo/id/104319/r/03/02/w/459/m/1264092272

    Une majorité des élevages sont en infraction avec la loi de 2003, selon une enquête conduite en 2008 et 2009 dans six pays d'Europe (hors France).

    Des associations de défense des animaux ont porté plainte jeudi auprès de la Commission Européenne à l’encontre de six pays d’Europe pour « violation de la loi de 2003 » sur l’amélioration du bien-être des porcs d’élevage, a annoncé dans un communiqué le Groupe d’action dans l’intérêt des animaux (GAIA).

    Compassion in World Farming et La Coalition européenne pour les animaux de ferme (ECFA) ont mené une enquête de 18 mois (en 2008 et 2009) dans 74 élevages de six pays de l’Union Européenne (Danemark, Hongrie, Allemagne, Espagne, Pays-Bas et Royaume-Uni) qui révèlent que « la vaste majorité des élevages visités étaient en infraction ».

    Selon eux, plus de 90% des animaux étaient amputés de la queue et 67% étaient détenus entassés dans des élevages industriels sur des sols en caillebotis (dalles de bois) sans aucune litière.

    Selon la législation européenne, la loi destinée à améliorer le bien-être des porcs en élevage entrée en vigueur en 2003, impose que les porcs d’élevage aient accès à un matériau manipulable (paille, sciure de bois…) nécessaire à l’expression de leurs comportements naturels d’exploration et de fouille et interdit la coupe systématique des queues.

    « Il est scandaleux que 7 ans après son entrée en vigueur, la loi soit ignorée par tant d’éleveurs à travers l’Europe.

    Les porcs sont des animaux intelligents et explorateurs (…) nous appelons les Etats membres à appliquer la loi qui impose l’accès à une litière et interdit la coupe systématique des queues», a déclaré Peter Stevenson, Conseiller politique pour Compassion in world farming.

    Pour Ann de Greef, directrice de GAIA, « il est inadmissible que la Belgique n’ait pas pris les mesures qui s’imposent pour remédier à cette situation lamentable ».

    (Source AFP)

    http://www.liberation.fr/terre/0101614943-elevage-de-porcs-en-europe-les-defenseurs-des-animaux-portent-plainte

  • Un refuge porte plainte pour maltraitances sur un golden retriever

    Grâce aux bons soins prodigués par Corinne notamment, Doumia se refait une santé.

    Photo : Nathalie Bourreau

    Pendant que Doumia se remet, le refuge se bat pour que les violences subies « ne restent pas impunies ».

    Sa petite gueule est déformée.

    Sous son poil couleur sable, la peau est brûlée par les cigarettes.

    Son train arrière est affaissé et sa patte fracturée.

    Les deux vétérinaires qui ont eu à ausculter Doumia, très beau golden retriever de sept mois, n'ont pas manqué de le relever.

    Entre autres signes.

    « Fractures de la mandibule gauche, du bassin, nombreuses lésions cutanées de brûlures sur le thorax et l'abdomen, oedème et hématome sous cutané... »

    Ce mercredi, dans les locaux du refuge Des animaux et des hommes, à Bouguenais, Doumia passe la plupart de son temps allongée.

    À la caresser, on mesure les souffrances endurées.

    Et pourtant, Corinne estime qu'elle s'est déjà requinquée.

    C'est dire dans quel état elle l'a trouvée...

    Prostrée, amaigrie

    C'était il y a une semaine.

    « On avait reçu un appel anonyme dénonçant des maltraitances sur un chien », se souvient cette salariée du refuge.

    Corinne s'est présentée à l'adresse indiquée.

    « Mon chien ? Mais il va très bien mon chien ! », lui a répondu le jeune propriétaire bien mis.

    Elle a vite observé le contraire.

    Prostré, l'animal ne pesait que douze kilos.

    « Il fallait l'emmener au plus vite », se souvient-elle.

    « Elle était tellement mal en point qu'on n'était même pas sûr de la sauver... »

    Par chance, le jeune homme accepte de signer l'attestation d'abandon.

    Corinne ravale sa colère et file chez le premier vétérinaire.

    « On ne pouvait pas laisser passer ça ! »

    Aujourd'hui, le jeune golden n'est plus sous morphine, mais toujours sous anti-inflammatoires.

    Il se remet doucement d'un long mois de violences.

    En attendant qu'il subisse plusieurs opérations lourdes, Corinne, elle, se bagarre.

    Dès lundi, une plainte a été déposée en gendarmerie.

    « On ne pouvait pas laisser passer ça ! », estime aussi la présidente du refuge, Dominique Bacot.

    « Malheureusement, on le sait, la justice ne suit pas quand il s'agit de violences ordinaires subies par les animaux.

    Mais là, c'est du sadisme, de l'acharnement !

    Il a fallu la jeter contre les murs pour la mettre dans cet état ! »

    Depuis le temps qu'elles recueillent 300 chiens et chats par an, dans un sale état parfois, Corinne et Dominique n'ont jamais vu une procédure aboutir à une condamnation.

    Mais ces deux-là ne sont pas du genre à baisser les bras.

    Pour donner « plus de poids » à cette action, elles entendent d'ailleurs solliciter le soutien de 30 Millions d'Amis, de la fondation Bardot et de la SPA.

    Les courriers sont déjà prêts.

    Anne-Hélène Dorison
    anne-helene.dorison@presse-ocean.com

    Pour aider le refuge, contactez le 02 40 26 90 00.

    http://www.presseocean.fr/actu/actu_detail_-Un-chien-brule-a-la-cigarette-_9179-1234270_actu.Htm

    Pétition : http://lapetition.be/en-ligne/petition-6122.html

  • Donnons aux baleines un vrai sanctuaire : soutenons Sea Shepherd (pétition)

    http://www.7sur7.be/static/FOTO/pe/0/9/6/large_329061.jpg

    Le 6 janvier 2010, l’Ady Gil, trimaran ultra-rapide de l’organisation de protection de la vie marine Sea Shepherd a été volontairement éperonné par un des navires de la flotte baleinière nippone qui massacre illégalement et en toute impunité depuis plus de 20 ans, des baleines en voie de disparition – en plein sanctuaire baleinier- en violation du moratoire international sur le commerce de viande de baleine et du traité de l’Antarctique.

    Sur les trois dernières années, les activistes de Sea Shepherd ont sauvé plus de 1500 baleines au sein du sanctuaire et ont causé plusieurs dizaines de millions d’euros de pertes à l’industrie baleinière.

    L’Ady Gil devait, du fait de sa vitesse exceptionnelle, encore augmenter l’efficacité des actions anti-chasse.

    Les braconniers conscients de ce fait, n’ont pas hésité à le percuter de plein fouet alors qu’il était à l’arrêt, le sectionnant en deux et manquant de peu de tuer son équipage.

    Alors que les activistes de Sea Shepherd tentaient désespérément de se maintenir en équilibre sur ce qu’il restait de leur embarcation, les baleiniers les aspergeait de jets d’eau à haute pression.

    Au mépris des lois maritimes, ils ont ensuite ignoré leurs appels de détresse et ne leur ont apporté aucune assistance.

    L’Ady Gil gît désormais au fond de l’océan et les braconniers se croient plus intouchables que jamais.

    « …Our vessel the Ady Gil sunk in a vicious and unprovoked attacked by a Japanese whaling harpoon vessel many times its size. The crew barely escaped with their lives and were rescued by our newest vessel the Bob Barker.” déclare le Capitaine Paul Watson, Président -Fondateur de Sea Shepherd.

    Alors que les gouvernements mondiaux affichent une volonté de façade de préserver les baleines et la biodiversité marine en instaurant des lois et que l’opinion publique croit les baleines protégées, les derniers grands cétacés continuent de mourir sous les coups de harpons explosifs.

    Pour donner une chance aux baleines d’échapper à des braconniers suréquipés et massivement subventionnés par leur gouvernement, chaque été austral, les activistes de Sea Shepherd risquent leur vie, seuls, en Antarctique, tentant de faire appliquer les lois internationales.

    Nous demandons par la présente au gouvernement français – à l’origine de ce sanctuaire baleinier - de fermement condamner cet éperonage volontaire et de plaider en faveur du respect du moratoire international sur le commerce de viande de baleine instauré en 1986.

    En signant cet appel pour une protection effective des baleines, vous contribuez à lui donner plus de poids. Merci pour elles.

    Lamya Essemlali
    Présidente Sea Shepherd France

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

    http://www.lapetition.be/en-ligne/soutenons-sea-shepherd-6038.html

  • Cirque : l'erreur de Stéphanie de Monaco (Code Animal)

    http://a21.idata.over-blog.com/2/58/60/28//elephant-de-cirque.jpg

    L'erreur de la Princesse

    La princesse Stéphanie de Monaco, avec l'European Circus Association, entreprend actuellement une propagande pour le maintien des animaux dans les cirques.

    Les affirmations avancées ne sont appuyées d'aucune démonstration et visent à présenter les détracteurs comme des « fanatiques ».

    Aussi, notre association, qui intervient tant lors de débats publics que lors de tables rondes dans les ministères tient à réaffirmer sur des bases argumentées les raisons pour lesquelles l'utilisation d'animaux sauvages est remise en question dans plusieurs pays.

    En aucun cas, les associations et fondations ne souhaitent la mort du cirque, mais préconisent une évolution du cirque traditionnel vers un cirque sans animaux.

    Nous rappelons à cet égard, que la présence d'animaux sauvages n'est pas une composante historique du cirque traditionnel, mais un apport issu des conquêtes coloniales du 19è siècle.

    http://www.animauzine.net/IMG/jpg/aff4.jpg

    Stéphanie de Monaco affirme que les animaux sont traités « avec égard, voir avec amour » et qu' « ils ne peuvent pas souffrir de vivre en cage, puisqu'ils y sont nés, certains depuis dix générations ».

    Ces affirmations sont subjectives et ne correspondent en rien à une réalité.

    En effet, chaque animal a un besoin inné d'exprimer des comportements qui lui sont propres (besoins locomoteurs, sociaux, alimentaires...).

    Ces besoins sont programmés génétiquement, aussi, une naissance en captivité ne modifie pas ces besoins, elle rend simplement inapte ces espèces captives à s'adapter à une éventuelle remise en liberté.

    Ne pouvant exprimer son répertoire comportemental, l'animal va «tourner à vide », dans un comportement de stress et/ou d'apathie.

    Franck Schrafstetter, président de Code animal déclare :

    « A l'issue de plusieurs années d'enquêtes dans une centaine de cirques français, nous pouvons affirmer que la majeure partie des animaux détenus dans les cirques présentent des déviances du comportement, de type stéréotypique, ceci corroboré par l'avis de nombreux zoologues et éthologues à travers le monde.

    Ces troubles sont la preuve d'une inadaptation de l'espèce1 à la captivité, voire d'une souffrance chronique 2 ».

    Les interdictions d'exhibitions d'animaux sauvages dans de nombreux pays reposent sur ce décalage entre les besoins de l'espèce et la vie en captivité, principalement accru par le caractère itinérant des cirques.

    ***

    Notes :

    1 BRIDE Mc, GLEN & CRAIG, J.V., « Environmental design and its evaluation for intensively housed animals

    2 WEMELSFELDER, F., "The concept of animal boredom and its relationship to stereotyped behaviour" in : Lawrence, A.B. & Rushen, J. (Éds).
    Stereotypic Animal Behaviour. Fundamentals and Applications to Welfare. CAB International, U. K.,1993.

    http://www.code-animal.com/CP/ErreurdelaPrincesse.pdf

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  • Une vingtaine d'ours sauvés d'un trafic de bile au Vietnam

    http://www.reseaulibre.net/rage/ursojaula.gif

    HANOI — Une organisation de défense des animaux a affirmé lundi avoir sauvé 19 ours détenus dans des conteneurs dans une ferme du sud du Vietnam qui récupérait illégalement leur bile.

    Les animaux, transportés près de Hanoï au nord, ont été découverts dans des conteneurs de 12 mètres, dans la province de Binh Duong, près de Ho Chi Minh-Ville (ex-Saïgon), a indiqué l'organisation Animals Asia Foundation.

    Les conteneurs étaient "divisés en sept compartiments avec un ours par compartiment", a expliqué Tuan Bendixsen, responsable pour le Vietnam de l'organisation basée à Hong Kong, dans un communiqué. "

    C'est la première fois que nous voyons des ours détenus dans de telles conditions".

    Un homme d'affaires taïwanais propriétaire des animaux les auraient placés dans ces conteneurs il y a deux mois quand les autorités vietnamiennes l'ont mis en garde contre le caractère illégal des "cellules" en béton dans lesquels il les avaient maintenus pendant plusieurs années, selon Animals Asia.

    Les départements central et provincial de la protection de la forêt auraient eux-mêmes demandé son aide à la fondation il y a quelques semaines pour fermer l'établissement, a poursuivi Animals Asia.

    Les trafiquants extraient la bile d'ours à l'aide d'aiguilles dans un procédé qui met en danger les animaux, affirment leurs défenseurs.

    La bile, extrêmement prisée, est vendue pour ses vertus anti-inflammatoires, comme traitement pour des maladies du coeur et du foie, comme aphrodisiaque.

    Elle est aussi parfois ajoutée dans les shampooings, dentifrices et certaines boissons non-alcoolisées.

    Les fermes spécialisées dans l'extraction de la bile sont interdites au Vietnam depuis plusieurs années, mais les propriétaires sont autorisés à conserver les ours qu'ils possédaient avant l'interdiction.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gN_qzQ890apV2yF5xSbpF2kyU6VQ