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Société - Page 69

  • Notre panneau virtuel : "LE MONDE EST VEGAN ! Si vous le voulez."

    http://www.jcolv.com/images/wiv/french/wiv_bumper_500x137.png

    Chers collègues,

    En 1969, au plus fort de la guerre du Vietnam, John Lennon et Yoko Ono avaient placé un panneau d’affichage dans Times Square.

    On pouvait y lire :

    LA GUERRE EST FINIE !

    Si vous le voulez.

    Joyeux Noël de la part de John et Yoko.”

    Je propose la chose suivante : que nous inondions le monde avec un message ; que nous créions un panneau d’affichage virtuel :

    LE MONDE EST VEGAN ! Si vous le voulez.

    Envoyez ce message à tous vos réseaux sociaux et demandez à vos amis de l’envoyer à leurs amis.

    Envoyez des emails à vos amis et demandez-leur d’en faire autant.

    Ajoutez ce message à la signature de vos emails/forums.

    Démarrons une sympathique vague d’éducation créative et non-violente au véganisme.

    Quarante ans après que John et Yoko ont fait cette simple déclaration que la fin de la guerre du Vietnam était la nôtre si nous le voulions, ayons un panneau d’affichage électronique qui ne sera pas uniquement dans Time Square, mais dans le monde entier !

    Diffusons le message selon lequel la non-violence envers nos frères et sœurs non-humains est possible - si nous le voulons.

    Je ferai un commentaire là-dessus dans les jours prochains.

    S’il vous plaît, devenez végan.

    C’est incroyablement facile.

    C’est la meilleure chose à faire pour vous et la planète.

    Et, le plus important : c’est la meilleure chose à faire d’un point de vue moral.

    Nous ne pouvons justifier le fait de tuer des animaux non-humains pour nos fins triviales, peu importe le degré "d'humanité" de nos injustices.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/12/15/notre-panneau-virtuel-%E2%80%9Cle-monde-est-vegan-si-vous-le-voulez%E2%80%9D/

  • Corrida : 180 000 signatures recueillies pour interdire les corridas en Catalogne

    corrida catalogne.jpg

    Le parlement votera vendredi sur les suites données à une initiative populaire qui a recueilli 180 000 signatures.

    Les abolitionnistes y croient.

    La corrida du 27 septembre dernier, lors de laquelle José Tomas enthousiasma une nouvelle fois les 19 000 spectateurs de la Monumental, restera-t-elle dans l’histoire comme la dernière célébrée à Barcelone ?

    L’hypothèse, qui effraie les aficionados des deux côtés de la frontière, prend du poids alors que le parlement catalan étudiera la question vendredi matin.

    Réunis sous l’étendard de la plateforme Prou ("Assez"), les défenseurs des animaux ont utilisé un dispositif démocratique, l’initiative législative populaire (ILP), qui permet à un groupe de citoyens de présenter une proposition
    de loi si elle est accompagnée par plus de 50 000 signatures.

    Paraphée par 180 000 Catalans, l’ILP de Prou réclame la modification d’une loi qui interdit les mauvais traitements aux animaux en faisant exception du sort réservé aux taureaux.

    C’est cette exception, décidée au nom du patrimoine culturel, que les anti-taurins veulent abolir, signifiant de facto la disparition des corridas en Catalogne.

    Au moment où les Catalans débattent du statut de la région (un référendum "privé" vient de totaliser 94,71 % de "oui" à l’indépendance), la corrida, dont Franco fit un étendard patriotique, pourrait être sacrifiée sur l’autel du symbole politique.

    Au parlement, les partis se déchirent sur la question.

    Le parti indépendantiste ERC (21 sièges) et la coalition Verts et gauche alternative ICV-EUiA (12) soutiennent l’ILP à laquelle s’opposent les conservateurs du Parti populaire catalan (14) et le groupe mixte Ciutadans (3).

    Enfin, le parti de centre-droit CiU (48) et le Parti socialiste catalan (37) laisseront la liberté de vote à leurs parlementaires.

    Au dernier pointage, les enquêtes estiment que l’ILP obtiendrait une majorité de votes favorables au terme du débat vendredi matin.

    Ça ne signifierait toutefois pas l’adoption de la modification de la loi : conformément à la procédure, deux votes suivront ces prochains mois. Mais ce serait un signal fort en faveur de l’abolition.

    Une affaire évidemment suivie de très près de notre côté de la frontière.

    Alors que Brigitte Bardot a écrit la semaine dernière au Parti socialiste catalan (au pouvoir) pour lui demander de ne pas s’opposer à l’ILP, 50 députés, 44 maires et 21 sénateurs français (dont Christian Bourquin, président du conseil général des Pyrénées-Orientales) ont adressé une lettre aux parlementaires catalans les incitant à « refuser cette prohibition ».

    Chacun ayant compris que l’enjeu dépasse de beaucoup l’enceinte de la Monumental.

    Eric DELHAYE

    http://www.midilibre.com/articles/2009/12/15/A-LA-UNE-Les-corridas-sur-la-voie-de-l-interdiction-en-Catalogne-1037182.php5

  • Horreur dans l'Ain (Revermont) : le sanglier adopté par une jument abattu

    Lussie, la petite laie adoptée par une jument comtoise, a été tuée jeudi après-midi par un chasseur / Photo Henri Barth

    La belle histoire qui avait commencé en 2007 à Neuville-sur-Ain a pris fin cette semaine.

    Lussie, la femelle sanglier adoptée par une jument, a été abattue jeudi par un chasseur

    Coup de fusil malheureux ou bêtise, la belle histoire entre une jument comtoise et une petite femelle sanglier s'est terminée, jeudi, du côté de Résignel, sur la commune de Neuville-sur-Ain, de façon tragique.

    Nombreux sont les habitants à pester, contre ce coup de fusil, qui a mis fin à une bien belle histoire d'amour… sauvage !

    Rappelez-vous, c'était le 18 mai 2007, et l'édition du Progrès faisait l'écho d'une bien belle histoire entre une femelle sanglier et une jument comtoise.

    Cette dernière avait pris soin d'allaiter le sanglier, vraisemblablement orphelin.

    Le propriétaire de la Comtoise, Bernard Monnet, avait été le premier à apercevoir cette belle scène d'amour.

    Matin et soir, la femelle sanglier baptisée Lussie par les habitants avait pris ses habitudes.

    Tous les jours, c'était le même manège pour Lussie : elle arrivait vers sa mère jument, tout en grognant, et venait profiter de la couche à côté de cette belle Comtoise qui s'occupait comme une bonne mère de cette bête sauvage adoptée.

    La télévision est même venue sur place, pour révéler cette belle histoire à travers le petit écran.

    C'était un peu l'attraction au village.

    Encore dernièrement, Lussie venait, le soir, voir sa mère jument, en se faisant discrète.

    Elle avait jusqu'à présent été préservée.

    Mais jeudi après-midi, la belle histoire s'est terminée puisque la femelle sanglier a été abattue.

    Bernard, le nemrod de Résignel, ne décolère pas de cette fin tragique.

    « Étant chasseur moi-même [J'espère que cette tragédie, M. Bernard Monnet, vous fera  réfléchir et définitivement renoncer au meurtre des animaux, qui sont des êtres sensibles comme vous et moi, qui ont donc, comme vous et moi,  des droits inaliénables : le droit de vivre, le droit de ne pas être massacrés, le droit de ne pas être exploités, et le droit d'être libres. M. P.], j'avais pris soin de prévenir qu'il fallait préserver cette belle laie et je suis vraiment en colère contre ce coup de fusil idiot ! ».

    http://www.leprogres.fr/fr/permalien/article/2461435,179/Revermont+%3a+le+sanglier+adopt%C3%A9+par+une+jument+abattu.html?xtor=EPR-2-[Le+Progr%C3%A8s+-+L%27actualit%C3%A9+de+l%27Ain]-20091213-[Revermont+%3a+le+sanglier+adopt%C3%A9+par+une+jument+abattu]-51008-20091213082230

  • Ont-ils oublié les Evangiles ?...

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    L'ACCA de Bonnac-la-Côte en Haute Vienne a fait bénir le départ d'une chasse à courre dirigée par Raymond Précigout, ce week-end.

    Le prêtre compromis est Bernard VIGNERAS.

    Si vous voulez lui dire ce que vous en pensez.....

    PAROISSE SAINT AUGUSTIN

    42, rue des Sagnes 87280 LIMOGES
    Tél. 05 55 35 45 45
    paroisse.staugustin 1@wanadoo. fr

  • Copenhague : action symbolique "Don't nuke the climate"

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    Communiqué de presse du Réseau « Sortir du nucléaire »

     

     

    ACTION SYMBOLIQUE "DON'T NUKE THE CLIMATE"

    A COPENHAGUE SUR LA PETITE SIRENE

    Le nucléaire masque les vraies solutions à la crise climatique

    Copenhague, le 10 décembre 2009

    Le Réseau « Sortir du nucléaire » et ses partenaires internationaux (italien, russe, américain, allemand, danois, hollandais…) [1] de la campagne « Don’t Nuke the Climate ! » ont mené une action symbolique ce midi pour dénoncer la tentative du nucléaire d’utiliser la crise climatique pour assurer sa survie.

    Les représentants des associations ont « masqué » la Petite Sirène, monument national danois, pour dénoncer le danger de cette industrie, mais aussi pour rappeler qu’en réalité le nucléaire entrave la lutte contre le changement climatique en masquant les vraies solutions.

    Recourir à l’atome dans cette lutte serait donc parfaitement contreproductif en plus d’être dangereux.

    Lors du Sommet de Copenhague, les décideurs ont non seulement le devoir de parvenir à un accord ambitieux sur le climat, mais aussi de refuser les « fausses bonnes solutions ».

    Or, lors de la session de négociations à Bangkok au mois d’octobre 2009, le nucléaire, pourtant exclu à juste titre des mécanismes du Protocole de Kyoto, a refait surface.

    De nombreux pays, dont la France, souhaitent en effet que cette source d’énergie puisse être reconnue à Copenhague comme une solution au changement climatique.

    Si le prochain accord climatique accorde une place au nucléaire, certains Etats pourraient « s'acquitter » de leurs objectifs de réduction d'émission en vendant des réacteurs aux pays en développement ; ils éviteraient ainsi la remise en question de leurs modes de production et de consommation, pourtant à l'origine du problème climatique.

    Par ailleurs, si le nucléaire devenait éligible aux financements par ce biais, l’industrie nucléaire trouverait ainsi une source majeure de subventions publiques.

    L’action de ce matin, quelques jours après le déploiement d’une grande banderole à 100 m du lieu du Sommet sur le climat, s’inscrit dans le cadre de la campagne citoyenne internationale « Don’t Nuke the Climate ! » coordonnée par le Réseau « Sortir du nucléaire ».

    Cette campagne rassemble aujourd’hui plus de 350 organisations dans 45 pays, qui refusent le nucléaire comme « solution » au changement climatique.

    Le nucléaire est trop dangereux (déchets, accidents, prolifération…), trop lent face à l'urgence climatique (10 ans pour construire un réacteur), trop coûteux et inapproprié pour le développement du Sud.

    Si cette technologie était incluse dans le nouvel accord climatique, elle priverait de financement les vraies solutions que sont notamment l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables.

    Recourir au nucléaire, c’est donc condamner à l’échec la lutte contre le changement climatique.

    Les citoyens de tous les pays sont appelés à signer la pétition « Don’t Nuke the Climate ! », traduite en dix langues.

    Déjà 50 000 personnes ont signé l’appel.

    ----------------------------------------------

    Pour plus d’information : www.dont-nuke-the-climate.org


    Photos disponible sur : ftpperso.free.fr – login : sdnphotos – public09

    et www.flickr.com/photos/43160621@N08/sets


    Contact :

    - Charlotte Mijeon, Réseau "Sortir du nucléaire" (France): + 33 6 75 36 20 20 ; charlotte.mijeon@sortirdunucleaire.fr

    - Peer De Rijk, WISE: + 31 6 20 000 626 ; wiseamster@antenna.nl

    - Vladimir Slivyak, Ecodefense (Russia): +45 51 40 05 27 ; ecodefense@gmail.com

    - Claire Greensfelder, International Forum on Globalization: +1 510 917 5468 or + 45 53 99 59 77 (Danish mobile); cgreensfelder@ifg.org

    - Andrea Cocco, Legambiente (Italy): +45 53 99 74 25 ; a.cocco@legambiente.eu

    - Sabine Bock, WECF: +49 176 22 82 74 69; sabine.bock@wecf.eu


    [1] Wise (Pays-Bas/International), Women in Europe for a Common Future (Europe), Umweltinstitut München (Allemagne), Ecodefense (Russie), NOAH (Les Amis de la Terre Danemark), Legambiente (Italie), Inforse (Europe), International Forum on Globalization (Etats-Unis/International), NOAH (Friends of the Earth Danemark), EcoForum (Kazakhstan), The Planet of Hopes (Russie), Open Asia (Tajikistan) et WILPF (Women's International League for Peace and Freedom).

  • "Parodie au bord du gouffre " (Michel Tarrier)

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    Deux oiseaux symboles de notre mode de vie.

    Ça, on sait faire.

    L’humain au plus loin de la Nature, challenge réussi.

    Et maintenant : étonnons-nous !

    Parce qu’au pied du mur par la loi du système, on marche dans la combine mais on n’est pas dupes.

    Le pouvoir croit le peuple né de la dernière pluie parce que conditionné par la manufacture du comportement.

    Pris pour des cons depuis toujours, les braves gens n’ont absolument rien choisi en leur âme et conscience.

    Qui plus est les premiers donneurs d’alerte, ceux qui eurent raison trop tôt, furent toujours moqués, invectivés ou poursuivis par les gardiens du système, y compris les écologistes pionniers qui n’eurent pas les honneurs des Al-Gore et autres pharisiens du jour.

    2040 : il y aura autant de gens à mourir de faim que d’enfants à naître !

    Ne parlons surtout pas de surpopulation au sommet de Copenhague !

    LE CAPITALISME NOUS BALLADE

    Écogitations de derrière les fagots…

    Il y a ceux qui trient leurs déchets, et ceux qui les mangent.

    Au bout du rouleau, sur une planète en déliquescence, juste pour jouer les prolongations avec force d’éco-lubrifiants, l’ultralibéralisme nous promène par le bout du nez sur le chemin de ses propres repentances.

    Il nous mène en bateau en nous exhortant à faire amende honorable en son nom.

    Il nous met la tête dans le bain de son cloaque et nous devons nettoyer pour lui les écuries d’Augias.

    Et voici que nous avons pour mission nouvelle de rafraîchir l'atmosphère qu'il a réchauffée pour s'en mettre plein les fouilles.

    Et nous sentons venir l'entourloupe : le chèque qui sera émis par les plus gros pollueurs des pays nantis ira directement aux plus riches des pays pauvres.

    Voici quelques étapes initiatiques au nouveau chemin pour éco-pèlerins de bonne volonté.

    Cette grande ballade d'une récupe de justesse pour un capitalisme en sursis et repeint de vert passe notamment par :

    Le développement durable pour absoudre l’ultralibéralisme.

    L’économie verte pour justifier la mondialisation.

    Le commerce équitable en contrition de l’OMC.

    L’agriculture bio et celle raisonnée (!) pour mieux cacher le productivisme agrochimique.

    Le sacro-saint tri des déchets pour esquiver la surabondance d'emballages inutiles.

    L’écotourisme pour se dédouaner du tourisme de masse.

    L’habitat écolo-bobo comme repentance élitiste aux cités dortoirs.

    1% de moulins donquichottesques pour expier les marées noires, l'extraction des sables bitumineux et les 14 milliards de bénéfices d’une seule compagnie.

    Le Grenelle et autres pantomimes aux vœux pieux comme livre des recettes cosmétiques.

    Et bien sûr, l’overdose convenue du réchauffement climatique pour brouiller les pistes du flambeau pétrolier.

    Complétez vous-même la liste des subterfuges au consumérisme et de la bonne conscience du marché en découpant selon les pointillés démagogiques et en collectionnant les belles images du greenwashing.

    Fins stratèges, les plus gros pollueurs ont tous leurs fondations environnementalistes et financent les grands tribuns héliportés de l’écologisme poudre aux yeux, fées Carabosse d'un libéralisme décomplexé.

    Et bien d’autres plans dans l’art de décevoir pour faire des dividendes, comme en parquant des paysages pour les faire visiter, en protégeant les espèces une fois éradiquées, en reboisant de plants centimétriques des forêts séculaires abattues…, et autres rustines pour une planète exsangue.

    Il y a incompatibilité entre une société globalisée dirigée par le marché et la préservation de la biosphère.

    Je me tue à le répéter et l’on me dit pessimiste parce que lucide.

    Un univers mental ne renonce jamais à lui-même si des forces extérieures ne l'y contraignent pas.

    Le système a saturé tout l'espace disponible et est à l'origine de tensions de plus en plus fortes.

    Pour les masquer, ceux qui nous gouvernent pratiquent la politique des réalités contradictoires, nouvelle philosophie cynique de l’oxymore, totalement déroutante pour l’esprit.


    NOUS, PEUPLE DERNIER

    Les fruits de l’homme sont empoisonnés et détruisent la Terre.

    Un livre qui donne raison à ceux qui ont toujours eu tort.

    Michel Tarrier, 448 pages, chez L'Harmattan.

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  • Belgique : la Ministre Onkelinx veut que tous les animaux soient étourdis avant l'abattage (GAIA)

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    Au cours d'une session parlementaire hier à la Chambre des députés, la Vice Premier Ministre et ministre du bien-être animal s'est déclarée opposée à l'abattage des animaux sans étourdissement, dont la cruauté et la violence a été révélée fin novembre par GAIA, et s'est engagée à "prendre ses responsabilités".

    "Mon objectif est de généraliser l'étourdissement."

    Laurette Onkelinx s'est déclarée particulièrement choquée par les images dévoilées par GAIA et a ajouté* :

    "Sur le plan scientifique, il est indéniable que l'étourdissement avant l'abattage contribue à réduire la souffrance des animaux.

    Mon objectif est dès lors de généraliser cette pratique à tous les abattages, comme c'est déjà le cas dans d'autres pays, tant au sein de l'Union européenne qu'en dehors.

    Si les travaux du Conseil du bien-être animal ne permettent pas d'aboutir à un avis unanime auquel adhèrent les deux communautés religieuses, je prendrai mes responsabilités sur base des études scientifiques."

    En ces termes, la Vice-Premier ministre et Ministre des affaires sociales et de la santé publique répondait à pas moins de 8 questions parlementaires posées par Xavier Baeselen (MR), Koen Bultinck (Vlaams Belang), Wouter De Vriendt (Groen) , Magda Ramaekers (sp.a), Flor Van Noppen (N-VA) et Mark Verhaegen (CD & V) sur la souffrance des animaux abattus sans étourdissement dans les abattoirs de Belgique.

    Chez GAIA, ces déclarations franches et engagées ont été accueillies avec enthousiasme.

    Pour le président de GAIA Michel Vandenbosch :

    "Par ces propos clairs et sans détour, la ministre reconnaît ce que la science a suffisamment démontré et souscrit à la volonté de la majorité des citoyens belges : épargner des souffrances aux animaux abattus pour leur viande en rendant l'étourdissement avant l'abattage obligatoire sans exception."

    Bientôt l'interdiction d'abattre sans étourdissement ?

    "Que la ministre ait manifesté sa volonté de 'prendre ses responsabilités' constitue un signal politique très fort." ajoute Michel Vandenbosch.

    Les députés Xavier Baeselen (MR) et Flor Van Noppen (N-VA) ont tous deux annoncé soumettre un projet de loi visant à exiger l'étourdissement de tous les animaux, y compris dans le cadre de l'abattage rituel.


    * http://www.lachambre.be/doc/ccra/pdf/52/ac718.pdf

    Les initiatives citoyennes fleurissent quant à elles sur la toile : un groupe Facebook "contre l'abattage sans étourdissement" créé par un membre du réseau social suite aux images révélées par GAIA le 25 novembre dernier, regroupe déjà près de 37 000 internautes.

    http://www.gaia.be/fra/control.php?&topgroupname=&groupname=cp194

  • Commentaire : discussion avec le Pr. Gary Steiner

    Gary Steiner.jpg

    Pr. Gary Steiner

    Chers collègues,

    Dans ce commentaire n° 11, j’ai une discussion avec Gary Steiner, Professeur de Philosophie et Responsable du Département Philosophie à l’Université de Bucknell.

    Gary a récemment écrit un éditorial dans le New York Times à propos du véganisme et nous parlons, dans ce podcast, des réactions qu’il a eues suite à cet éditorial, en particulier les critiques venant des welfaristes:  beaucoup d’entre eux couvrent de louanges Temple Grandin, architecte d’abattoirs, et d’autres supporters de l’exploitation animale.

    Nous discutons aussi du refus des welfaristes de débattre avec des abolitionnistes, étant donné qu'ils n’ont rien à dire en réponse à l’argument selon lequel les réformes de bien-être animal ne font qu’augmenter l’efficacité de production de l’exploitation animale.

    Gary L. Francione

    Standard Podcast: Hide Player | Play in Popup | Download

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/12/06/commentaire-discussion-avec-le-professor-gary-steiner/

  • Sommet de Copenhague : pourquoi je ne ratifie pas la "grève de la viande"

    http://www.vegansoapbox.com/wordpress/wp-content/uploads/2009/10/vegan-planet-good.jpg

    Bonjour,

    Je ne signerai pas votre pétition http://www.viande.info/

    Pourquoi ?

    Parce que j'en ai assez des lâchetés et des pantalonnades, et que j'attends une parole vraie.

    Il ne faut pas appeler l'humanité à manger moins de viande, ni même à devenir végétarienne : cela n'est pas suffisant, ni pour la planète, encore moins pour les animaux.

    Cela est incohérent.

    La seule cohérence, pour les animaux et la planète, est de devenir vegan, et vous le savez pertinemment.

    Les acrobaties mentales, la lâcheté, ça suffit, et votre initiative ne paraît bonne qu'à ceux qui n'ont encore réfléchi à rien.

    Le combat pour la libération animale n'admet pas la tiédeur, ni les compromissions, ni les demi-mesures.

    Voilà pourquoi il passe nécessairement par un engagement cohérent d'un bout à l'autre, et cet engagement, c'est le véganisme.

    Ce n'est qu'en devenant vegans que nous parviendrons à l'abolition de l'exploitation animale, de cette violence fondatrice qui scelle nos cultures humaines depuis l'origine.

    Ce n'est qu'en devenant vegans que nous préserverons cette planète, car alors les élevages et les pollutions diverses induites par l'industrie viandiste et laitière cesseront définitivement.

    Cordialement,

    Méryl Pinque

    Posté sur : http://www.viande.info/contact

  • Eric Zemmour exige l'arrêt de la diffusion du film de Patrick Jean, "La Domination masculine"

    http://www.grazia.fr/storage/images/in-the-city/culture/la-domination-masculine-le-film-choc-20983/304825-1-fre-FR/La-domination-masculine-le-film-choc.jpg

    Ainsi, Eric Zemmour a entrepris de faire interdire mon film La Domination masculine, nous adressant, par voie d’huissier, ses exigences de déprogrammation immédiate des cinémas, sous peine d’être attaqués par ses soins.

    Eric Zemmour est le chroniqueur présent tous les samedis soir dans l’émission de Ruquier sur France 2 (« On n’est pas couchés »).

    Il apparaît furtivement dans mon film, dans une archive de la télévision suisse où il décrit sa vision de la sexualité des hommes pour le moins surprenante.

    C’est lui aussi qui m’a traité de « Voyou, escroc, terroriste médiatique » chez Tadéi sur France 3 (en mon absence évidemment).

    Passé le premier fou rire, il nous faut analyser sa demande.

    Les réponses à ses arguments, nous les gardons évidemment pour le tribunal au cas où Zemmour déciderait d’ester en justice puisque nous avons décidé de ne pas lui répondre.

    Mais pour le reste…

    Tout d’abord, mes amis diront que je suis incorrigible, je voudrais lui trouver des circonstances atténuantes.

    Zemmour s’exprime évidemment dans la souffrance.

    On ne peut exprimer tant de haine et de colère sans qu’il en soit ainsi.

    En ce qui concerne les femmes, sa blessure narcissique fondatrice ressemble à celles des nombreux masculinistes que j’ai rencontrés.

    Un sentiment de ne pas occuper la place qu’ils méritent.

    En l’occurrence, Zemmour aurait rêvé d’être un grand intellectuel et il est chroniquer à la télé, envoyé spécial du Figaro dans le VIIIe arrondissement.

    Il se voyait énarque et a échoué à plusieurs reprises au concours d’entrée de l’ENA, se voyant doublé par bon nombre de femmes.

    Et comme toujours dans ces cas-là, l'observation est simple: dans une situation non mixte de pouvoir, chaque fois que des femmes prennent enfin des positions, les hommes qui les suivent reculent d’autant.

    Il faut accepter ce fait comme étant juste, nécessaire et souhaitable.

    Ce que Zemmour n’a pas encore réussi à faire, préférant, plutôt que de s’en prendre à ses limites, voire à sa médiocrité, chercher un bouc émissaire : les femmes qui feraient mieux de garder leur place.

    Il théorise ainsi à souhait ce qui lui sert à justifier sa haine des femmes qui réussissent, surtout en politique.

    Son livre Le premier sexe (sic) se conclut par une déclaration très claire à ce sujet :

    « L’équilibre subtil entre hommes et femmes, entre virilité dominante et féminité influente, a été brisé par l’abdication des hommes blancs du XXe siècle qui ont mis à terre leur sceptre patriarcal. »

    Ou bien (page 95) :

    « Dans le monde d’autrefois, les règles étaient clairement définies : la femme a droit au respect, mais souvent aussi à la frustration ; l’homme a droit au plaisir, mais il a des devoirs envers la jeune fille qu’il séduit (…) Globalement, ces règles sont à peu près respectées jusqu’aux années 1950. Elles sont à la fois inhibitrices et rassurantes. Ce monde est mort et enterré. (…) Les hommes n’ont plus le pouvoir sur rien dans la famille et ils se défaussent des responsabilités qui allaient avec. »

    Il est nécessaire de préciser à la lecture de l’ouvrage, que Zemmour ne s’exprime pas au second degré.

    Il défend vraiment le principe d’une « virilité dominante » et d’une « féminité influente ».

    On sait ce que tout cela veut dire.

    Le bon temps d’avant 1950, où les femmes n’avaient pas le droit de vote (sauf sur l’oreiller)…

    Pour ne prendre qu’un exemple dans le même opuscule, il explique comment les femmes ne peuvent réussir en politique que par la promotion canapé.

    Penser qu’elles gravissent les échelons par leur talent ne lui est pas venu à l’esprit .

    « Les femmes devaient passer par le lit du roi pour avoir de l’influence. On pourrait compter sur les doigts d’une main les femmes politiques, de stature nationale, qui ne soient pas passées dans les bras de Giscard, Mitterrand, Chirac. » (p81)

    Celles-ci doivent apprécier…

    Sa vision de la sexualité et du désir est plutôt surprenante, il nous assène ainsi (p 67 à 69) :

    « C’est l’inégalité qui était le moteur traditionnel du désir. La machine séculaire du désir entre l’homme et la femme reposait sur l’admiration de la femme pour celui qui a ce qu’elle n’a pas entre les jambes.

    (…)

    La prostitution (est) devenue un des moyens qu’ont trouvé les hommes pour retrouver une supériorité – et donc leur désir - dans la société du respect et de l’égalité. Pour la même raison, d’autres vont en Thaïlande ou à Cuba. Ces hommes occidentaux, beaucoup d’Allemands et d’Américains qui viennent de contrées où les féministes ont été particulièrement virulentes, fuient les femmes blanches, leurs égales, trop respectables, qu’ils n’osent pas désirer.

    (…)

    Exactement comme les hommes du XIXè siècle se rendaient au bordel, baiser des putains ou des courtisanes, tandis qu’ils « respectaient » leur femme sanctifiée par la religion catholique. »

    La norme masculine archaïque est donc en permanence réaffirmée par Zemmour de façon caricaturale, quitte à faire rire de lui. (p 82 et 86)

    « Si Capet (Louis XVI) est condamné à mort, c’est parce qu’il a subi l’influence de l’Autrichienne et des émigrés efféminés, qu’il n’a pas été le père que l’on attendait, qu’il n’a pas été l’homme viril que l’on espérait.

    Les baby-boomers (…), cette génération veut abandonner la pulsion de mort qui est le propre de la virilité depuis des millénaires. Ils veulent être du côté de la vie, du côté des femmes. Mais c’est cette pulsion de mort qui depuis toujours structure la loi et les interdits. »

    [...]

    Les blessures de Zemmour devraient donc se soigner ailleurs que sous les projecteurs.

    Mais comme elles provoquent de bons scores d’audience, des producteurs de télévision continueront sans doute de les valoriser longtemps. En se pinçant le nez.

    En attendant, La Domination masculine reste à l’affiche à moins qu’une décision de justice ne vienne le déprogrammer.

    Note : pour ceux qui veulent vérifier ces citations que l’on a peine à croire, les numéros des pages correspondent à l’édition en poche, chez « J’ai lu ».

    Patrick Jean

    http://patricjean.blogspot.com/