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Société - Page 71

  • Aïd : l'ignoble lâcheté de Nicolas Sarkozy

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    Sacrifice de moutons : la Fondation Bardot dénonce "l'immobilisme de l'Etat"

    A l'occasion du premier jour de l'Aïd al Adha, la fondation Bardot a dénoncé "l'immobilisme de l'Etat", reprochant au président Nicolas Sarkozy de ne pas être intervenu pour rendre obligatoire l'étourdissement des moutons avant l'abattage rituel.

    "Le président Nicolas Sarkozy avait promis de +trancher+ si aucune décision significative rapide n'était prise et pour l'heure, aucun engagement concret de l'Elysée n'est parvenu à la fondation Brigitte Bardot mais de simples nouvelles promesses", indique le communiqué

    Dénonçant "l'immobilisme de l'Etat" la fondation critique la "désinvolture des autorités face à la souffrance des bêtes et des infractions constatées".

    Des membres de la fondation qui, chaque année, se rendent sur certains sites d'abattage, ont jugé "la situation bien plus préoccupante aujourd'hui qu'elle ne l'était l'année dernière encore".

    "En 48h, 200.000 moutons seront abattus pour l'Aïd al Adha, dont plus de 70.000 illégalement selon le ministère de l'Agriculture", affirme l'association de défense des animaux.

    Selon elle, le Conseil français du Culte Musulman avait déclaré ne voir aucun obstacle à l'application de l'étourdissement par électronarcose (choc électronique) conformément à la réglementation européenne de 1974.

    http://www.la-croix.com/afp.static/pages/091127175620.eu4mj1jm.htm

  • Aïd al Adha : la Fondation Brigitte Bardot dénonce la barbarie de l’abattage rituel et la désinvolture des autorités

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    A l’occasion de l’Aïd al Adha la Fondation Brigitte Bardot dénonce la barbarie de l’abattage rituel et la désinvolture des autorités face à la souffrance des bêtes et aux infractions constatées.


    200 000 moutons égorgés en toute conscience en 48h

    A l’occasion du premier jour de l’Aïd al Adha (ou Aïd-el-Kebir), la Fondation Brigitte Bardot dénonce  l’immobilisme de l’Etat qui s’oppose à rendre obligatoire l’étourdissement des animaux avant un abattage rituel comme l’impose, depuis 1974, la réglementation européenne pour tout autre type d’abattage.

    Cette allégeance faite à un rite entraîne de très nombreuses dérives.

    En 48h, 200 000 moutons seront abattus pour l’Aïd al Adha, dont plus de 70 000 illégalement selon le Ministère de l’Agriculture.

    D’ores et déjà, de nombreux témoignages attestent de l’augmentation du nombre d’abattages clandestins.

    M. Sarkozy ne respecte pas ses engagements !

    Interrogé par la Fondation sur la question lorsqu’il était Ministre de l’intérieur,  puis Président de la République, M Sarkozy avait promis « de trancher » si aucune décision significative rapide n’était prise.

    Pour l’heure, aucun engagement concret de l’Elysée n’est parvenu à la Fondation Brigitte Bardot mais de simples nouvelles promesses.

    La Fondation Brigitte Bardot présente sur des sites d’abattage

    Ce matin, la Fondation Brigitte Bardot était, comme chaque année, présente sur des sites d’abattage.

    D’après Christophe Marie, Directeur du Bureau de Protection Animale à la Fondation :

    « La situation est bien plus préoccupante aujourd’hui qu’elle ne l’était l’année dernière encore.

    Les appels se multiplient pour nous informer de sites clandestins où des moutons sont immobilisés dans des baraques de chantier, les pattes ligotées avec des cordes… » .

    A Dreux (28), de nombreuses infractions ont été relevées dans le site d’abattage temporaire visité ; les animaux étaient mis sur le dos, les uns derrière les autres, sur un restrainer* qui conduit l’animal jusqu’au sacrificateur (et non à un piège de contention comme l’impose la réglementation) qui tranche la gorge du mouton et le suspend simultanément.

    « C’est très grave car à défaut de piège de contention, l’immobilisation obligatoire de l’animal durant la saignée n’est pas respectée et j’ai pu constater plusieurs bêtes suspendues, la gorge tranchée, alors qu’elles étaient manifestement encore conscientes.

    Une bête, dans un dernier effort, a relevé sa tête pendant une dizaine de secondes avant de mourir dans son sang.

    Chaque bête est laissée agonisante, la tête dans une flaque de sang, c’est indigne, profondément cruel mais se pratique dans l’indifférence coupable des agents vétérinaires présents ».

    Pour mémoire, Le Conseil Français du Culte Musulman a déclaré ne voir aucun obstacle à l’application de l’électronarcose*

    Alors que plus de quatre années se sont écoulées depuis cette avancée majeure entre les autorités musulmanes françaises et les défenseurs de la cause animale, les pouvoirs publics français n’ont toujours pas modifié la réglementation.

    Pourtant, en rendant obligatoire l’étourdissement de tous les animaux avant leur abattage, rituel ou non, les pouvoirs publics permettraient d’utiliser n’importe quel abattoir puisque l’équipement spécifique pour le rituel (piège de contention) ne serait plus nécessaire, avantageusement remplacé par l’électronarcose.

    La Fondation Brigitte Bardot demande à Bruno Le Maire, Ministre de l'Agriculture, d'intervenir immédiatement afin que les méthodes d'abattage constatées ce jour ne se reproduisent pas dans les jours prochains.

    En effet si la ligne d'abattage ne dispose pas de piège de contention il est impératif de recourrir à l'étourdissement préalable des animaux avant leur saignée.

    * Le restrainer (ou convoyeur en V) est une sorte de tapis roulant amenant l’animal vers le piège de contention où se pratique la saignée.

    * L’électronarcose permet d’étourdir l’animal par choc électrique.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40217

  • "Aïd : le jour d’avant" (Mustapha Hammouche)

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    Dans une ambiance de kermesse, les montreurs de moutons peuplent de leurs ouailles les espaces nus dans et autour des cités.

    Les abords des routes et des autoroutes, près des villes, sont ponctués de parcs à moutons improvisés.

    Des terrains vagues, et parfois des placettes, sont transformés en bergeries pour les besoins du commerce ovin de l’Aïd.

    Les jours qui précèdent la fête du sacrifice submerge ce qui fait office de milieu urbain de leur lot de bêtes et de fourrages et de déjections. Les gens n’ont de commentaires que sur la qualité de leurs acquisitions respectives.

    Entre les lamentations sur la cherté du bétail, ils jubilent du poids de viande qu’ils comptent obtenir de leur “sacrifice”, se régalant d’avance des mets qu’ils pourront tirer des grasses bêtes.

    Dans un parfait consensus que toutes sortes d’usages nous imposent désormais, nul ne commente le spectacle d’un bouchon routier au niveau d’un marché improvisé, celui d’un troupeau arpentant les rues de quartiers résidentiels ou le concert de bêlements fusant de l’immeuble.

    Blasphème que de s’irriter des dommages collatéraux d’une piété en progrès !

    C’est tout bénédiction pour nous, même si c’est surtout tout bénéfice pour les maquignons.

    Il se trouve que le regain de dévotion s’accompagne de l’éclosion de multiples commerces qui se justifient par leur statut de sous-traitance religieuse.

    Pas besoin de se soumettre à quelque réglementation, à quelque convention d’évolution sur la voie publique ou quelque norme d’hygiène quand le business consiste à satisfaire les besoins des fidèles.

    Et les besoins les plus impérieux semblent correspondre aux deux périodes de l’Aïd et du Ramadhan !

    Ces moments réputés dédiés au sacrifice et à l’endurance se transforment en opportunités d’accomplissement de nos fantasmes alimentaires.

    Autour de ces repères de dévotion, s’est élevée toute une gastronomie de l’abondance.

    Les repas qu’on y conçoit feraient rougir d’envie les plus impies des épicuriens !

    Des agents se contentent de régler une circulation volontairement déréglée par la tolérance des corrals le long des routes.

    On ne sévit pas contre la religion — puisque c’est elle qui endosse beaucoup de nos travers —, d’autant plus que l’État a pris le parti de tolérer ces débordements au lieu de contenir les activités et comportements débridés qui se développent autour du culte.

    Dans deux jours, des trottoirs, des places et des parkings seront barbouillés de sang de moutons qu’on aura égorgés à même le sol, comme de vénérables actes de dévotion.

    Avant le carnage, beaucoup de pères ahuris inviteront leurs enfants qui, depuis quelques jours, ont affectivement investi dans l’agneau, devenu pour eux animal de compagnie, à assister à la tuerie.

    Et comme il faut célébrer les fêtes de la religion d’État, l’ENTV sera là pour filmer et transmettre le “bonheur” des gosses sans se soucier de leur possible traumatisme et la communion du peuple algérien qui, après avoir éclaboussé tout son environnement, s’apprête à vivre quelques jours de bombance parfaitement justifiés par la religion.

    Mustapha Hammouche

    http://www.liberte- algerie.com/ edit.php? id=50594

  • "Le scandale du combat de moutons" (Mustapha Hammouche)

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    Comme s’il ne suffisait pas de les égorger, il fallait les obliger à s’encorner.

    À Boumerdès, à El-Achour et sûrement un peu partout dans le pays, les moutons dédiés au sacrifice de l’Aïd ont été forcés à se combattre, les jours précédant la saignée.

    Des après-midi durant, des béliers sont opposés dans des combats parfois sanglants, mais toujours douloureux pour ces bêtes que des humains obligent à s’affronter, jour après jour, pour le plaisir de quelques ahuris et l’intérêt de quelques écervelés attirés par l’odeur du gain.

    Ce combat de moutons cornus, probablement organisés par quelques spéculateurs qui ont senti la bonne affaire dans ce jeu qui, lui aussi, semble réunir les deux carburants qui semblent faire mouvoir notre société : l’argent et la violence.

    Ainsi, une foule de jeunes se réunit, chaque soir, sur un terrain vague, pour suivre des duels de bêtes, encourageant leur favori, hurlant de ravissement et vociférant de colère.

    Les mises reprennent après chaque pause, faisant du symbole sacré du sacrifice d’Abraham le prétexte à une entreprise de jeu.

    Là, l’appât du gain paraît faire bon ménage avec la ferveur religieuse, sous le regard complaisant d’une société et d’autorités qui ont pris l’habitude de ne voir que ce qui les éclabousse.

    On passe son chemin, tant que le scandale est étouffé. 

    Que des badauds se rassemblent pour se distraire de n’importe quoi pour compenser la désertification récréative, cela se comprend.

    Que la tartuferie arrive toujours à concilier l’avidité et la piété, cela se sait.

    Mais qui se développe, dans l’insouciance générale, une mode qui consiste à se divertir et à parier sur la souffrance d’innocentes créatures, déjà promises à l’abattage qui de plus est, est révélateur d’un inquiétant déclin culturel.

    Bien sûr, l’on peut parader en criant les chiffres de la rédemption : des dizaines de milliers de hadjs et des millions de moutons sacrifiés !

    Mais à qui peut-on faire croire que l’ostentation et le zèle de dévotion puisse contrebalancer la descente aux enfers spectaculaire, aux plans politique et culturel ?

    À la fin, c’est soit sa santé morale, soit ses maux sociaux qui marquent le mouvement profond d’une société et le destin d’un peuple.

    Dans la pratique, l’Aïd, une fois passée la prière, tourne au scandale hygiénique et écologique, tant les égorgements sont exécutés presque en tout lieu, y compris sur la voie publique, pour deux ou trois jours voués aux agapes largement commentées au quatrième jour.

    Aujourd’hui, et pour le bonheur de quelques désœuvrés et de quelques parieurs, il faudrait que la bête condamnée soit préalablement et publiquement suppliciée !

    La barbarie ordinaire, celle qui s’attaque à la nature, à la flore et la faune non humaines, avance tranquillement dans cette société qui n’ose plus réagir à ses propres frasques.

    Elle a commis, contre toute raison, la faute irrémédiable de dépénaliser le crime terroriste.

    Aujourd’hui, toutes les infamies revendiquent, devant un tel renoncement, le pardon que mérite un crime mineur dans un système où le crime absolu peut être absout. 

    C’est que la violence est une pulsion entière ; si elle s’exprime contre nous depuis quinze ans, c’est parce que nous l’avions tolérée quand nous nous croyions hors de portée de ses effets.

    Mustapha Hammouche

    http://www.liberte- algerie.com/ edit.php? id=104862

  • Népal/Festival Gadimai : protestons contre le massacre de 200.000 animaux

    Tous les 5 ans au Népal, des hommes ivres décapitent des centaines de milliers d'animaux, plus de 200.000 dont 50.000 jeunes buffles.

    Ce massacre est appelé le festival Gadimai et est perpétré au nom de la "tradition" en  hommage à une déesse.

    Nous ne pouvons pas rester sans réagir, agissez dés aujourd'hui en envoyant cette lettre de protestation à l'ambassade népalaise en France

    Merci d'envoyer à l'adresse mail ci-dessous:

    AAN : nepalinparis@noos.fr

    Voici la lettre type à envoyer :

    __________________________________

    Très honorable Président,

    Comme tant de français et de citoyens à travers la planète, permettez-moi de vous faire part de mon immense déception et de ma tristesse quant à la tenue du festival de Gadimai où des milliers d’animaux sont sacrifiés.

    Ce « festival » entache l’image de paix qui émane de votre merveilleux pays et pour cette raison je me refuse à visiter le Népal tant que de telles traditions perdurent.

    Je ne peux imaginer que votre cœur soit insensible à cette effusion de sang et de souffrance.

    La violence engendre la violence.

    En tant que Président, vous avez le pouvoir et les moyens de montrer le chemin de l’harmonie et de la paix à vos citoyens.

    Vous pouvez renforcer vos lois pour que d’une part de telles traditions n’horrifient plus le monde entier et que d’autre part les animaux soient considérés comme des êtres sensibles.

    Un nombre de plus en plus important de vos citoyens vous soutiendront en ce sens.

    Je vous supplie de considérer le sort des animaux comme une de vos priorités.

    Avec tout mon respect,

    NOM, PRENOM
    VILLE, PAYS

    ________________________________

    Merci pour tous ces animaux innocents massacrés

    Par P - Publié dans : NOUVEAUX MAILINGS URGENTS A DIFFUSER - Communauté : Pour les Droits des Animaux

    http://blogaction-animaux.over-blog.fr/article-protestation-par-email-contre-le-massacre-de-200-000-animaux-au-nepal--40145219.html

  • Antivivisection : l'oeuvre scientifique d'Antidote Europe récompensée

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    L'association Antidote Europe a reçu hier le Prix Pietro Croce* pour sa contribution à la prévention des maladies et à la santé humaine.

    La cérémonie se déroulait à Rome, au Palazzo dei Conservatori, sous les auspices du maire de Rome et du ministère de la Santé italien, avec la participation de plusieurs chercheurs et professeurs d'universités italiennes.

    Il s'agissait de la troisième édition de ce prix, décerné par le comité scientifique Equivita et le Movimento Ecologico Nazionale UNA.

    Antidote Europe oeuvre depuis sa création pour l'évaluation scientifique des risques des substances chimiques, notamment en développant une approche de la toxicogénomique et en obtenant dès 2005 l'introduction de cette méthode dans le règlement REACH (Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction des substances chimiques).

    Cette méthode vient de faire l'objet d'une session spéciale lors de la réunion la semaine dernière à Bruxelles des responsables des comités scientifiques de l'UE en charge de l'évaluation des risques.

    Antidote Europe mène depuis plus d'un an une campagne d'information internationale sur le bisphénol A.

    Cette substance, produite à raison de 3 milliards de kilos par an, est relâchée dans nos aliments par la plupart des emballages plastiques en contact.

    Nos études de toxicogénomique sur des cellules humaines ont mis en évidence sa dangerosité, notamment par sa capacité à mimer les effets d'hormones (voir www.danger-bisphenol.com).

    C'est sans doute l'un des principaux responsables de l'explosion du nombre des cancers du sein et de la prostate depuis deux décennies.

    Dans cette même perspective, Antidote Europe mène actuellement sur des cellules humaines des études sur les effets de pesticides et de leurs combinaisons telles que présentes dans notre organisme, afin d'en apprécier enfin les effets cumulatifs ou synergiques.

    Antidote Europe est une association à but non lucratif créée par des chercheurs issus du Centre national de la recherche scientifique (CNRS, France) oeuvrant pour une science moderne et responsable.

    Contact médias :
    André Ménache 44 7906 446 889 (portable, Royaume Uni)
    Claude Reiss 33 (0)4 76 36 35 87 (fixe, France)

    Retrouvez ce communiqué en anglais sur : www.antidote-europe.org/cp26nov09_gb.htm

    * Le Professeur Pietro Croce, aujourd'hui décédé, était membre du Collège américain de pathologistes et l'un des plus célèbres critiques italiens de l'expérimentation animale.

    Ecrivain prolifique et conférencier, il a été le fer de lance du mouvement international pour abolir l'expérimentation animale et pour instaurer, à la place, des méthodes modernes de recherche scientifique.

     

    http://www.antidote-europe.org/cp26nov09_fr.htm

  • Affaires Polanski/Mitterrand : merci, Michel Onfray

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    Enfin un homme qui PARLE... Michel Onfray : merci. M.P.

    *******************************************************************************************************

    Je vomis sur les amis de Polanski

    Les télévisions ayant levé le siège, les intellectuels de Saint-Germain-des-Prés sont repartis ailleurs distribuer leurs bons points, professer en chaire cathodique et donner des leçons au monde.

    Personne ne sait désormais ce qu’il advient du réalisateur de films présumé coupable d’avoir violé une jeune fille de 13 ans après l’avoir alcoolisée, puis grassement indemnisée pour acheter son renoncement aux poursuites.

    Chacun sait en revanche qu’un ministre ayant payé des jeunes garçons thaïlandais pour jouir enfin, continue à officier dans les palais lambrissés en prenant soin de ne plus intervenir sur rien.

    Ce panier de crabes s’est calmé.

    On va donc pouvoir enfin pouvoir penser un peu sur la question pédophile.

    Peut-on alors renvoyer  les éternels beuglants de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen qui pérorent depuis si longtemps sur la Bosnie, la Palestine, le Rwanda, la Tchétchénie, Israël, et défendent Roman Polanski, lire la Déclaration des droits de l’enfant du 20 novembre 1959 ?

    Ces compagnons de route de leurs amis pédophiles (j’ai souvenir d’avoir lu et entendu BHL, Finkielkraut, Bruckner, pour les plus visibles, défendre la prescription du crime pédophilique) y apprendraient que les Nations unies, il y a cinquante ans, tout juste, ont signé ce texte concernant les enfants, il est vrai des faibles par nature, le contraire des puissants utiles pour une carrière.

    Cette déclaration méconnue proclame la nécessité d’une protection particulière et celle de soins spéciaux pour les enfants à cause de leur manque de maturité physique et intellectuelle ; elle proclame l’intérêt supérieur de l’enfant ; elle demande qu’il puisse se développer d’une façon saine avec de l’attention, de l’éducation et des soins ; elle invite à tout mettre en œuvre pour qu’il développe ses facultés et trouve sa place dans la société de façon digne ; elle affirme qu’il doit être le premier à recevoir protection et secours ; elle décide que « l’enfant doit être protégé contre toute forme de négligence, de cruauté et d’exploitation, il ne doit pas être soumis à la traite, sous quelque forme que ce soit » (art. 8) ; elle réprouve toute activité qui nuirait à son développement moral, mental, psychique…

    Voilà, me semble-t-il, un programme intéressant : comme les enfants sont [, à l'instar des animaux,] des victimes désignées dans ce monde de prédateurs impunis, des proies silencieuses, incapables de s’organiser en groupe de pression, nullement à même de faire entendre leur voix dans les médias ou de façon publique, encore moins aux prochaines consultations électorales, quelle aubaine pour les marquis de Sade à la petite semaine, les pédophiles du Net, les parents déglingués et autres délinquants relationnels, sinon les violeurs mondains – académiciens, écrivains, cinéastes, membres de jurys littéraires prestigieux, ministres et autres abonnés au Who’s Who !

    Une société ne vaut que par le statut qu’elle accorde à ses marges, à ses minorités.

    Avant-hier, le Prolétariat, les Juifs, les Tziganes ; hier, les Handicapés, les Homosexuels ; aujourd’hui, les Sans-papiers, les Sans logement, les Sans travail, les Sans domicile fixe, les Précaires, les Chômeurs, les Fins de droit ; demain, les Prisonniers ?

    Peut-être, c’est d’ailleurs souhaitable.

    Mais quand les Enfants ?

    Je vomis sur les amis de Polanski…

    Michel Onfray

    Siné Hebdo, 25 novembre 2009

  • La fondation Bardot fait campagne contre la consommation de viande de cheval

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    par Isabelle TOUSSAINT (AFP)

    PARIS — La Fondation Bardot vient de lancer une campagne contre la consommation de viande de cheval et annoncé une proposition de loi pour modifier le statut juridique de la plus noble conquête de l'homme afin qu'elle ne finisse plus dans les assiettes.

    L'objet de cette proposition de loi, qui doit être déposée par Lionnel Luca, député (UMP) des Alpes-Maritimes, est de modifier la classification juridique de l'équidé (cheval, âne, poney...) pour que d' "animal de rente", il soit désormais classifié comme "animal de compagnie".

    "Il semble légitime de reconnaître déjà le statut particulier du cheval, ami de l'homme. L'objet de cette proposition de loi est de mettre en concordance l'opinion de nos compatriotes et le statut juridique qui lui est réservé", précise le texte.

    Il rappelle que "le gouvernement a déjà pris en compte cette relation particulière qui unit l'homme au cheval" en autorisant l'incinération des chevaux.

    Ainsi, depuis 1992, les chevaux de la garde républicaine ne sont plus envoyés à l'abattoir en fin de carrière, mais peuvent être rachetés par les cavaliers ou confiés, à titre gracieux, à une association de protection animale.

    L'abattage des chevaux est similaire à celui des bovins.

    Ils reçoivent dans le cerveau une balle attachée à une tige métallique tirée par un pistolet.

    Ensuite, ils sont accrochés par une jambe à une chaîne et tués par saignée, en leur coupant la veine jugulaire et l'artère carotide.

    La fondation Bardot a présenté à la presse à Paris un film de six minutes, difficilement soutenable, sur les chevaux de boucherie.

    L'association a réalisé son enquête de terrain en France et en Pologne, en caméra cachée, au cours des mois de septembre et octobre 2009.

    On y voit notamment des animaux blessés qui sont transportés en camion pendant 48 heures sans être nourris ni abreuvés.

    Certains sont suspendus encore vivants à un crochet par une jambe avant d'être égorgés.

    Jointe au téléphone par la fondation, Brigitte Bardot s'est dite "scandalisée" par les conditions de transport et d'abattages des chevaux.

    "J'ai le coeur retourné, je ne comprends pas cette déshumanisation", a-t-elle déclaré.

    "Je suis très choquée par ses images. J'avais l'impression que l'on ne mangeait plus de cheval", a dit l'actrice Mathilde Seigner, marraine de la campagne contre la consommation de viande à l'issue de la projection.

    "J'ai deux chevaux et je n'imagine pas une seconde que l'on puisse manger du cheval, du chien ou du chat. Je suis en colère", a-t-elle ajouté.

    De son côté, Lionel Luca a dit qu'il faisait "confiance" à Bruno Le Maire, ministre de l'Agriculture, dans ce dossier.

    En 2008, 15.820 chevaux ont été abattus pour leur viande en France, dont 7.220 importés vivants depuis la Pologne, l'Argentine et l'Espagne, selon la fondation Bardot.

    Aujourd'hui, la consommation de viande chevaline "connaît une tendance baissière comme toutes les viandes de boucherie", a indiqué pour sa part Célia Pasquet, chargée de mission de l'interprofession Interbev-Equin (producteurs et vendeurs de viande de cheval).

    La consommation de viande chevaline en France a atteint 20.830 tonnes en 2008.

    http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gt9r7RhRRlQhZnLpg85h0izcN16w

  • Massacre de Gadhimai : halte au relativisme culturel

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    Mass sacrifice of animals is a tradition that belongs in the past

    Two stories in today’s news represent opposite extremes in global attitudes to animal welfare.

    In Australia, the world’s oldest sheep, Lucky, has died at the age of twenty three in her home in Australia.

    She lived in an air-conditioned shed, was hand-fed with crushed grain (having lost her teeth, she was unable to graze normally), and she was allowed into the family home to watch television.

    Meanwhile, over the next two days, up to a million Hindu worshippers are gathering in a village in Nepal near the Indian border, where nearly 300000 rats, pigeons, poultry, pigs, sheep and buffalo will be slaughtered in the world’s biggest animal sacrifice.

    It happens every five years, in a traditional religious ceremony.

    Participants expect that if they want anything over the next five years, all they need to do is bring along a live animal, sacrifice it to the goddess Gadhimai.

    The sacrifices are not carried out humanely: the animals have their throats slit with traditional blades, and then they’re decapitated.

    It’s gory, the animals suffer as they die, and the ritual has raised protests from thousands of animal welfare activists both locally and around the world.

    They say that it’s tradition, it’s been done for hundreds of years, and in the name of cultural relativism, we should all shut up and let them get on with it.

    Where should a line be drawn?

    If humans were being treated savagely, would we tolerate it out of respect for a different culture?

    I know that our world in the West is far from pure: for every over-pampered sheep like Lucky there are tens of thousands of sheep, pigs, poultry and cattle, being crammed into slaughterhouses and killed.

    But at least our killing is done humanely, as far as we can judge.

    Regulations ensure that animals are stunned prior to the cut of a knife, so that they do not suffer pain at the end.

    And yes, slaughter may sometimes be done in an inadequate way so that animals do suffer, but this should be the exception rather than the rule.

    Science has taught us how to recognise pain in our fellow sentient beings, and how we can prevent it.

    The deliberate infliction of pain on animals can, and should, be stopped, whether it’s in Manchester, New York or Nepal.

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    http://blogs.telegraph.co.uk/news/peterwedderburn/100017781/mass-sacrifice-of-animals-is-a-tradition-that-belongs-in-the-past/

  • Anti-vivisection : concert de soutien à International Campaigns le 6 décembre à Paris

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