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Voyage - Page 2

  • Le capitaine Paul Watson promet la guerre à outrance contre les pêcheurs de thon en Méditerranée (Le Point)

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    Paul Watson sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs dans les prochains mois © AFP PHOTO / FRANCOIS GUILLOT

    Paul Watson, fondateur de Greenpeace, est considéré comme un héros par les uns, comme un pirate par les autres (lire notre article : Le pirate de l'Antarctique ).

    Désormais à la tête de son organisation Sea Shepherd, ce Canadien est le seul qui ose défier la flotte baleinière japonaise en plein Antarctique.

    En mai, il sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs.

    Jeudi, le Captain Watson était de passage à Paris pour annoncer sa campagne.

    Entouré de sa garde prétorienne de jeunes gens arborant la tête de mort des pirates sur leur tee-shirt noir, le justicier des mers est apparu plus remonté que jamais contre les fossoyeurs des océans.

    Le grand chelem du Japon à la Cites lui a une fois de plus démontré que la seule façon de pouvoir faire mordre l'écume de mer à l'armada nippone, c'est de la défier en mer.

    Son discours séduit de plus en plus les jeunes militants de la cause verte, écoeurés par l'incapacité des ONG institutionnelles comme WWF ou encore Greenpeace d'obtenir des résultats.

    Comme les pêcheurs qui raflent les thons pour le compte des Japonais ne sont pas non plus des poules mouillées, il faut s'attendre à d'homériques batailles navales. *

    Et ce ne sera pas du cinéma, même si le Captain Watson sera présent au Festival de Cannes pour la présentation d'un film consacré à la mer.

    Le bouillonnant Captain Watson accorde une interview musclée au point.fr où il règle ses comptes avec la mer entière.

    Tremblez bachibouzouk, le pirate Watson débarque en Méditerranée !

    Lepoint.fr : Captain, comment s'est déroulé votre 6e campagne antarctique contre les baleiniers japonais ?

    Captain Watson : C'est la plus réussie de toutes.

    Face à nos attaques, les Japonais n'ont pu rapporter que la moitié de leur quota.

    Nous leur avons occasionné ainsi 80 millions de dollars de perte.

    Mais cette campagne a été la plus périlleuse, nous y avons perdu un bateau éperonné par un baleinier.

    Une défaite en mer pour le Japon, mais une victoire totale à la Cites où il a réussi à éviter toute restriction de commerce sur le thon et les requins..

    À mes yeux, la Cites a perdu toute crédibilité.

    Je suis très déçu.

    Les pays ont rejeté tous les critères scientifiques pour des critères économiques et politiques.

    C'est pour cela que nous serons en Méditerranée en mai et juin pour empêcher la pêche illégale du thon rouge.

    Nous ne resterons pas passifs devant le massacre de l'une des plus belles espèces marines.

    Aujourd'hui, les hommes mangent les océans.

    Si ceux-ci venaient à mourir, alors notre civilisation pourrait s'effondrer, comme celle de l'île de Pâques après la destruction de tous ses arbres par ses habitants.

    Les pêcheurs industriels sont l'espèce la plus destructrice sur Terre.

    Par cupidité !

    Les autres ONG n'apprécient pas tellement vos méthodes plutôt... musclées.

    On n'arrivera à rien en agitant des banderoles et en manifestant.

    Si nous éperonnons les navires ennemis, nous n'avons jamais blessé personne.

    Nous serons en Méditerranée pour énerver les pêcheurs, pour les faire réfléchir.

    En octobre prochain, le Japon organisera une conférence internationale de la biodiversité pour clôturer l'année de la biodiversité, y irez-vous ?

    Certainement pas et j'appelle le WWF et Greenpeace à la boycotter.

    C'est comme si l'industrie de la viande accueillait une conférence végétarienne.

    Le Japon ne recherche rien d'autre qu'une légitimité qu'il ne faut surtout pas lui donner.

    Je dis aux ONG qu'il faut arrêter d'assister aux conférences et prétendre sauver la planète.

    Il faut faire appliquer les lois qui existent déjà et ne pas perdre de temps dans des réunions.

    Les gens y vont pour la bonne bouffe et faire la fête !

    Il faut arrêter de parler.

    Il faut agir !

    Justement, comment comptez-vous le faire en Méditerranée ?

    On a les noms des bateaux pratiquant une pêche illégale.

    On connaît aussi les armateurs de ces navires grâce à des fonctionnaires frustrés de voir la loi non appliquée.

    D'autres ONG nous aident aussi.

    On ciblera ces senneurs.

    Mais je ne peux pas vous en dire davantage.

    Sinon que nous surveillerons spécialement les bateaux libyens, espagnols, français, turcs.

    Et s'il le faut nous pénétrerons dans les eaux libyennes.

    Cela ne sera pas une partie de plaisir.

    Je le sais, mais nous sommes décidés à arrêter le massacre des thons.

    Les politiques ont peur des pêcheurs, pas nous !

    Interview réalisée par Frédéric Lewino

    http://www.lepoint.fr/sciences/2010-03-26/interview-le-cap-tain-paul-watson-promet-la-guerre-a-outrance-contre-les/2091/0/438198

  • Claude Levi-Strauss, in memoriam

    http://www.canalacademie.com/IMG/jpg/claude_levi-strauss_1988_zuritj053.jpg

    (Merci à Claude Levi-Strauss d'avoir désigné et dénoncé le danger majeur qui pèse sur la planète et l'ensemble du vivant : la surpopulation humaine.

    Plus d'humains, cela veut dire de moins en moins d'espaces sauvages, de nature, de poésie.

    Cela veut dire plus de villes, plus de routes, plus d'industries, plus de pollution.

    Cela veut dire des animaux sauvages expropriés, assassinés, des animaux domestiques exploités et massacrés dans les abattoirs en plus grand nombre...

    La surpopulation humaine, cela veut dire la Mort.

    Voici pourquoi, depuis longtemps, je me suis engagée à ne pas faire d'enfant. MP)

    ***

    Une source d’inspiration de ce blog, Arne Naess, est mort au début de cette année 2009.

    Un autre de mes maîtres à penser, Claude Lévi-Strauss, vient de mourir.

    Plutôt que de vaines éloges, je lui laisse la parole, une parole qui à mon avis donnera une colonne vertébrale à notre XXIe siècle :

    « J’ai connu une époque où l’identité nationale était le seul principe concevable des relations entre les Etats.

    On sait quels désastres en résultèrent. (…)

    Puisqu'au cours du dernier siècle j’ai assisté à une catastrophe sans pareille dans l’histoire de l’humanité, on me permettra de l’évoquer sur un ton personnel.

    La population mondiale comptait à ma naissance un milliard et demi d’habitants.

    Quand j’entrai dans la vie active vers 1930, ce nombre s’élevait à deux milliards.

    Il est de six milliards aujourd’hui, et il atteindra neuf milliards dans quelques décennies à croire les prévisions des démographes.

    Ils nous disent certes que ce dernier chiffre représentera un pic et que la population déclinera ensuite, si rapidement, ajoutent certains, qu’à l’échelle de quelques siècles une menace pèsera sur la survie de notre espèce.

    De toute façon, elle aura exercé ses ravages sur la diversité, non pas seulement culturelle, mais aussi biologique en faisant disparaître quantité d’espèces animales et végétales.

    De ces disparitions, l’homme est sans doute l’auteur, mais leurs effets se retournent contre lui.

    Il n’est aucun, peut-être, des grands drames contemporains qui ne trouve son origine directe ou indirecte dans la difficulté croissante de vivre ensemble, inconsciemment ressentie par une humanité en proie à l’explosion démographique et qui - tels ces vers de farine qui s’empoisonnent à distance dans le sac qui les enferme, bien avant que la nourriture commence à leur manquer - se mettrait à se haïr elle-même, parce qu’une prescience secrète l’avertit qu’elle devient trop nombreuse pour que chacun de ses membres puisse librement jouir de ces bien essentiels que sont l’espace libre, l’eau pure, l’air non pollué.

    Aussi la seule chance offerte à l’humanité serait de reconnaître que devenue sa propre victime, cette condition la met sur un pied d’égalité avec toutes les autres formes de vie qu’elle s’est employée et continue de s’employer à détruire.

    Mais si l’homme possède d’abord des droits au titre d’être vivant, il en résulte que ces droits, reconnus à l’humanité en tant qu’espèce, rencontrent leurs limites naturelles dans les droits des autres espèces.

    Les droits de l’humanité cessent au moment où leur exercice met en péril l’existence d’autres espèces.

    Le droit à la vie et au libre développement des espèces vivantes encore représentées sur la terre peut seul être dit imprescriptible, pour la raison très simple que la disparition d’une espèce quelconque creuse un vide, irréparable, à notre échelle, dans le système de la création.

    Seule cette façon de considérer l’homme pourrait recueillir l’assentiment de toutes les civilisations.

    La nôtre d’abord, car la conception que je viens d’esquisser fut celle des jurisconsultes romains, pénétrés d’influences stoïciennes, qui définissaient la loi naturelle comme l’ensemble des rapports généraux établis par la nature entre tous les êtres animés pour leur commune conservation ; celle aussi des grandes civilisations de l’Orient et de l’Extrême-Orient, inspirées par l’hindouisme et le bouddhisme; celle, enfin, des peuples dits sous-développés, et même des plus humbles d’entre eux, les sociétés sans écriture qu’étudient les ethnologues.

    Par de sages coutumes que nous aurions tort de reléguer au rang de superstitions, elles limitent la consommation par l’homme des autres espèces vivantes et lui en imposent le respect moral, associé à des règles très strictes pour assurer leur conservation.

    Si différentes que ces dernières sociétés soient les unes des autres, elles concordent pour faire de l’homme une partie prenante, et non un maître de la création.

    Telle est la leçon que l’ethnologie a apprise auprès d’elles, en souhaitant qu’au moment de rejoindre le concert des nations ces sociétés la conservent intacte et que, par leur exemple, nous sachions nous en inspirer. »

    Source : L’ETHNOLOGUE DEVANT LES IDENTITES NATIONALES

    Discours de Claude Lévi-Strauss à l’occasion de la remise du XVIIe Premi Internacional Catalunya, 2005.

    http://biosphere.blog.lemonde.fr/2009/11/03/levi-strauss-in-memoriam/

  • Hiltl (Suisse) : quand la cuisine végétarienne écrit l'histoire

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    Dirigé par la même famille depuis quatre générations, Hiltl est le plus ancien restaurant végétarien d'Europe.

    Inaugurée il y a 111 ans à Zurich, alors que cette cuisine ne suscitait encore que des sarcasmes, l'enseigne est aujourd'hui une des plus courues de la ville.

    En 1898, un restaurant végétarien ouvre ses portes à la Sihlstrasse, à quelques pas de la Bahnhofstrasse, la plus célèbre artère marchande de Zurich, qui relie la gare aux rives du lac.

    Au cours des premières années, l'établissement n'attire pas les foules.

    A l'époque, les coffres des banques zurichoises ne regorgent pas encore d'or et la population est plutôt pauvre.

    A cela s'ajoute que la culture végétarienne, encore très nouvelle en Europe, suscite plutôt l'incompréhension.

    Se régaler d'un morceau de viande, au moins le dimanche, est un des luxes auquel aspirent les citoyens, surtout dans les villes.

    Les rares végétariens d'alors sont affublés du quolibet de « Grassfresser » (« bouffeurs d'herbe »).

    Avec un chiffre d'affaire qui ne dépasse guère la trentaine de francs par jour, le restaurant tente tant bien que mal de nouer les deux bouts.

    Et son histoire aurait tout aussi bien pu s'arrêter là.

    Mais c'est sans compter avec Ambrosius Hiltl, jeune tailleur d'une vingtaine d'années, arrivé tout droit de Bavière.

    Gravement atteint de la goutte, il ne parvient presque plus à remuer ses doigts ou à tenir le fil et l'aiguille.

    Un médecin lui a même prédit une mort précoce s'il ne renonce pas sur-le-champ à consommer de la viande.

    Et c'est ainsi qu'Ambrosius Hiltl se met à fréquenter le restaurant avec assiduité.

    En 1904, le propriétaire jette l'éponge et l'entreprenant couturier décide de reprendre l'affaire en mains.

    L'année suivante, il épouse la cuisinière et en 1907, le couple rachète le restaurant.



    Le temps des restrictions

    Et c'est ainsi que l'histoire continue.

    Celui qui la raconte aujourd'hui, confortablement installé dans l'élégant et moderne établissement de la Sihlstrasse, est Rolf Hiltl, arrière petit-fils du tailleur.

    Ses yeux bleus et sa chevelure blonde indiquent d'ailleurs bien ses origines bavaroises.

    « Mon arrière grand-père, qui s'est rapidement remis de la goutte, a finalement vécu jusqu'à l'âge de 93 ans », relève avec plaisir le quadragénaire, qui dirige l'établissement depuis 1998.

    Mais avant d'arriver à la quatrième génération de la famille Hiltl, la maison a traversé des périodes particulièrement difficiles, marquées par les crises, la guerre et le rationnement des années 1930-1940.

    « Notre restaurant n'en a que partiellement souffert puisque les mesures de rationnement frappaient surtout la viande, denrée dont notre cuisine n'avait évidemment pas besoin », souligne Rolf Hiltl.

    Renoncer à la viande a aussi obligé les Hiltl à faire preuve d'imagination et à innover en permanence, avec le peu d'ingrédients disponibles, comme les œufs, la farine, les céréales, les pommes de terre et quelque légumineuses.

    Au fil du temps toutefois, l'établissement s'est forgé une bonne réputation, ce qui lui a permis de traverser les décennies de l'après-guerre, notamment lorsque la viande est devenue pratiquement omniprésente dans l'alimentation des Suisses.



    Les avantages de la globalisation

    Longtemps considéré comme un style d'alimentation marginal, le végétarisme est entré dans une nouvelle ère dès les années septante.

    Dès lors, il a suscité davantage d'engouement, notamment auprès des jeunes, sensibilisés à la nature, aux animaux et aux cultures exotiques, dont celle de l'Inde, véritable berceau de la cuisine végétarienne.

    « La globalisation a certainement contribué de manière positive au développement de la cuisine végétarienne. Nous avons découvert d'autres formes de gastronomie, beaucoup plus variées que la nôtre, originaires de l'Inde, de la Chine, de la Malaisie, mais aussi du bassin méditerranéen », confirme Rolf Hiltl.

    Aujourd'hui, le restaurant zurichois poursuit son exploration des saveurs et sa recherche de nouvelles recettes.

    A noter que les collaborateurs de Hiltl proviennent d'une quarantaine de pays différents.

    Gastronomie

    D'un rendez-vous pour végétariens et abstinents, le restaurant s'est désormais transformé en un véritable temple de la gastronomie.

    Et ce n'est pas un hasard si aujourd'hui, l'établissement n'attire pas que des végétariens convaincus.

    Plus de 90% des clients sont plutôt des végétariens occasionnels, comme le propriétaire des lieux lui-même, Rolf Hiltl, qui s'autorise parfois un morceau de viande.

    « Les premiers végétariens étaient souvent des rêveurs ou des utopistes qui aspiraient à recréer un paradis terrestre.

    Aujourd'hui, c'est plutôt la conscience écologique qui prévaut, tout comme le souci de préserver sa santé. I

    l y a quelques années, lorsque les journaux ont commencé à parler de la vache folle, les gens se sont littéralement mis à faire la queue devant l'entrée de notre établissement », se souvient Rolf Hiltl.

    Nouveaux projets

    Ambrosius Hiltl serait sans doute très surpris de revoir son restaurant de la Sihlstrassse, entièrement rénové en 2006.

    Cet endroit très populaire est fréquenté par près de 1500 personnes chaque jour et dispose d'un bar, d'une discothèque et propose même des cours de cuisine.

    Hiltl est devenu l'un des symboles de Zurich.

    L'établissement figure sur tous les guides touristiques et attire des personnages aussi célèbres que Paul McCartney ou Marc Forster.

    Fort de ce succès, Rolf Hiltl en a décidé de fonder, avec les frères Frei, la chaîne de restaurants « tibits by Hiltl », soit quatre enseignes en Suisse et une à Londres, ouvertes en 2000.

    D'autres succursales devraient suivre au cours des prochaines années.

    « Enthousiasmer les clients, sans nuire à un seul animal me réjouit tout particulièrement », confie Rolf Hiltl avec satisfaction.

    « Depuis 1989, nous avons servi près de 40 millions de plats.

    Qui sait combien d'animaux auraient été sacrifiés, si sur chacune de ces assiettes nous n'avions ajouté ne serait-ce que 100 grammes de viande... ? ».

    Swissinfo, Armando Mombelli
    (Traduction de l'italien : Nicole della Pietra)



    TRADITION VEGETARIENNE

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    Les premières traces du végétarisme apparaissent dans les courants philosophiques et religieux de civilisations anciennes, grecques et indiennes, notamment.

    Au cours des siècles, plusieurs grands personnages de l'histoire, comme Léonard de Vinci, Voltaire, Tolstoï ou Einstein ont manifesté une vocation végétarienne.

    La culture végétarienne s'est surtout développée en Europe à partir de la seconde moitié du XIXe siècle, avec l'avènement de diverses sociétés nationales fidèles à ses préceptes.

    En 1980, l'Union végétarienne internationale voit le jour à Dresde, en Allemagne. Aujourd'hui, elle est l'organisation faîtière des associations nationales.

    Selon des sondages de l'Association suisse pour le végétarisme (ASV), entre 2 et 3% des Suisses seraient végétariens.


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    1898, année de l'ouverture

    LE HILTL

    Le « Vegetarierheim und Abstinenz Café » est inauguré en 1898, à la Sihlstrasse 28 à Zurich.

    A en croire le livre Guiness des records, il s'agit du premier restaurant végétarien apparu en Europe.

    En 1904, l'établissement est repris par Ambrosius Hiltl et son épouse Martha Gneupel.

    Depuis, la direction de l'établissement a été transmise de père en fils, jusqu'à la quatrième génération (Ambrosius, Leonhard, Heinz, Rolf).

    Entré au service de l'entreprise familiale en 1998, Rolf Hiltl, accompagné des trois frères Frei, a créé la nouvelle chaîne de restaurant « tibits by Hiltl », qui compte une filiale à Londres et des établissements à Zurich, à Berne et à Bâle.

    *******************************************************************************************************

    Commentaire : bravo à Hitl... jusqu'à un certain point.

    Car Rolf Hitl se trompe lorsqu'il affirme que la cuisine végétarienne ne nuit pas aux animaux : certes, la viande en est absente, mais pour produire des produits laitiers ou des oeufs, il faut exploiter les vaches et les poules, et sacrifier les veaux et les poussins mâles sur l'autel du rendement...

    L'industrie laitière est en effet inextricablement liée à l'industrie viandiste, et les végétariens font souffrir les animaux autant que les carnivores.

    Respecter les animaux et la planète (ainsi que sa santé, car les produits laitiers sont néfastes à la santé, et peuvent à long terme entraîner des cancers du sein et de la prostate) à 100%, cela signifie être végan, pas végétarien.

    Alors à quand un Hitl vegan ?

    GO VEGAN!

    M. P.

  • Nick Brandt : faire le portrait de l'âme des animaux

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    "Ce qui m'intéresse en définitive, ce n'est pas de créer une œuvre purement documentaire ou remplie d'action et de spectacle, comme c'est généralement la règle dans le domaine de la photographie d'animaux.

    Mais de montrer les animaux en train d'être, tout simplement.

    En train d'être avant qu'ils ne soient plus.

    Avant qu'ils cessent d'exister, à l'état sauvage en tout cas."

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    Ces propos sont tenus par Nick Brandt, artiste photographe.

    C'est un photographe animalier reconnu, acclamé par la critique et le public.

    Nick Brandt a fait le choix du noir et blanc.

    Il a laissé les téléobjectifs à la maison.

    Il s'approche ainsi, patiemment, distant de quelques mètres parfois, avec empathie, des sujets qu'il veut photographier.

    kudu-against-sky-laikipia-2003-nick-brandt.jpg

    En réalité, ce sont plus que des photos : ce sont des portraits.

    Portraits d'animaux sauvages :  lions, guépards, éléphants, rhinocéros, girafes, gnous... vivant en Afrique de l'Est, au Kenya ou en Tanzanie.

    Nick Brandt aime les animaux.

    Tous les animaux.

    Il ne les mange pas.

    Il est végan.

    Son premier ouvrage, On this earth, a été préfacé par Jane Goodall.

    Un nouvel ouvrage présentant ses oeuvres vient tout juste de sortir : L'Afrique au crépuscule, Editions La Martinière (35 €).

    Son site : http://www.nickbrandt.com/

    http://taomugaia.canalblog.com/archives/2009/10/29/15604904.html

    nick-brandt6.jpg
  • "Prendre soin de notre maison" (à propos de "Home") (Francione)

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    Chères collègues et chers collègues,

    Le vendredi 5 juin - le jour de l’environnement - un documentaire remarquable appelé HOME a été diffusé dans les salles de cinéma et à la télévision de plus de 50 pays, ainsi que sur internet.

    HOME est l’histoire de la Terre et de l’évolution de la vie sensible, sur la manière dont les êtres humains ont, dans une période de temps relativement courte, amené la planète au bord du désastre.

    Je vous recommande fortement de visionner ce documentaire, qui sera disponible jusqu’au 14 juin à l’adresse YouTube.

    Encouragez vos ami(e)s et votre famille à le voir.

    C’est gratuit et chaque seconde des 93 minutes que dure le film vaut la peine.

    La narration est intelligente et ceux qui en connaissent peu à propos de l’écologie en sortirons riches d’une expertise considérable.

    Ceux qui sont déjà instruits en sauront encore davantage.

    La photographie est absolument sensationnelle.

    Chaque plan représente une photo qui pourrait facilement être affichée sur l’un de vos murs.

    Et à l’égard de la question animale, HOME est largement meilleur que le documentaire de Al Gore, An Inconvenient Truth, ce qui était surprenant, considérant que les commanditaires de HOME produisent des produits animaux.

    Le film contient une critique explicite de l’agriculture intensive et une discussion à propos de l’inefficacité de notre utilisation des ressources (céréales, eau) pour la production de la viande.

    Bien que le film ne défende pas le véganisme en tant que tel, il s’agit pourtant là de la conclusion logique vers laquelle mène son message.

    Tel que je le soutiens depuis plus longtemps que ce dont je souhaite me souvenir, quiconque se soucie le moindrement de l’environnement doit devenir végan même s’il ou si elle ne se soucie pas des problèmes éthiques entourant l’exploitation animale.

    HOME est un signal d’alerte dont nous avons désespérément besoin.

    Nous, êtres humains, - spécialement ceux qui, parmi nous, vivent dans les nations riches et industrialisées - devons comprendre la pure insanité du style de vie que nous considérons comme « normal ».

    Regardez HOME.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/06/08/prendre-soin-de-notre-maison/

  • Espagne : terre de torture / Spain : land of torture

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    CORRIDAS ET "FÊTES POPULAIRES" EN ESPAGNE : l'humanité sous son vrai jour ?...

    I. CORRIDAS :

    ÉCOLES DE TAUROMACHIE – “ L’ART ” DE TORTURER ET DE TUER

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    En Espagne, selon les chiffres du Ministère de l’Interieur, il existe 43 “écoles” taurines.

    Toutes ces écoles qui enseignent "l’art" de torturer et tuer sont subventionnées pour les Comunités Autónomiques, mairies, etc.

    Par exemple, la région d'Andalousie possède 22 "écoles" de tauromachie, et en 2007 le gouvernement andalou a donné 300.000 euros pour ces écoles de torture.

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    Les enfants entament tôt l’apprentissage et l’âge pour fréquenter ces écoles varie : 9 ans à Valence, 12 à Madrid.

    Aux élèves est donné tout le matériel pour toréer. Ils se rendent également chez les éleveurs de taureaux « de combat » pour tientas et participent à des classes pratiques.

    Les classes pratiques consistent à apprendre le maniement des banderilles, l'estocade, etc.

    Si nous ajoutons à la cruauté inhérente au « spectacle » tauromachique, l’exécution de ces pratiques par des enfants ajoute encore à la barbarie de ces classes.

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    L’ âge pour toréer en Espagne est de 16 ans, et beaucoup d’enfants se rendent par conséquent à Mexico avec leurs parents afin de pouvoir participer à de tels « spectacles », puisqu'il n'y a là-bas pas de limite d’âge.

    Etablir une liste de toutes les villes espagnoles concernées par ces horreurs est difficile : il serait plus aisé de dresser celle des villes qui n'organisent pas de corridas.

    Aussi est-il préférable que vous envoyiez vos lettres de protestation au Premier Ministre ainsi qu'au Ministre de l'Intérieur qui sont en charge des corridas en Espagne.

    Presidente del Gobierno
    D.Rodriguez Zapatero
    Complejo de La Moncloa
    28071 Madrid
    Spain
    Email:
    jlrzapatero@presidencia.gob.es

    Ministerio del Interior
    Pº de la Castellana, 5
    28071 Madrid
    Spain
    Fax + 34 915371177
    Email:
    estafeta@mir.es

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    Photo © Associated Press

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    Photo © Associated Press

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    Photo © Associated Press

    II. "FÊTES POPULAIRES"

    L'Espagne a aussi ses « fêtes populaires » (« fiestas populares ») qui sont en réalité autant de tortures et de massacres d'animaux.

    La plupart de ces fêtes sont sanglantes et terribles.

    En voici la description, ainsi que les adresses des autorités locales concernées :

    1) TORDESILLAS -"El toro de la Vega" (Le taureau de la Vega)

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    Un taureau est persécuté dans toute la ville par de nombreux hommes à cheval et à pied qui le chassent avec des lances pareilles à celles utilisées dans les combats médiévaux.

    Le taureau est la cible. Les lances sont jetées sur le pauvre animal jusqu'à ce que mort s'ensuive.

    En général, ses testicules sont coupées alors qu'il est encore vivant.

    Ayuntamiento de Tordesillas
    Plaza Mayor,1 Centralita
    47100 Tordesillas
    Valladolid
    Spain
    Fax: +33 983796076
    Email:
    ayto.tordesillas@dip-valladolid.es

    Turismo
    Casas del Tratado
    47100 Tordesillas
    Valadolid
    España

    Turismo de Castilla y Leon
    C/Alcala, 79
    28009 Madrid
    España
    Fax + 34 917812416

    2) CÓRIA (Caceres) "El Toro de Coria"

    http://www.altarriba.org/2/verguenza/fp/caceres-coria2.jpg

    Le taureau parcourt les rues de la ville pendant des heures, et des centaines de personnes lui jettent des fléchettes.

    Quand il est trop fatigué pour continuer à fuir, la foule assassine le taureau avec un pistolet et lui coupe les testicules.

    Ayuntamiento de Coria
    Email:
    informacion@coria.org

    Turismo
    Avd. Extremadura, 39
    10800 Coria
    Caceres
    España
    Email:
    turismo@coria.org

    Diputacion Provincial de Caceres
    Plaza de Santa Maria, s/n
    10071 Caceres
    España
    Fax + 34 927255471
    Email:
    presidencia@dip-caceres.es
    Email:
    informacion@dip-caceres.es

    3) MEDINACELLI (Soria ) "Toros de Fuego "

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    Cette sauvagerie consiste à placer sur les cornes du taureau des boules de poix, puis d'y mettre le feu, après quoi l'animal est lâché dans les rues.

    Ces boules brûlent pendant des heures, consumant l'intérieur des cornes qui sont extraordinairement sensibles, causant une souffrance indicible au taureau.

    Elles lui brûlent aussi la tête, le corps et les yeux.

    Très souvent, à cause de la terrible douleur qu'ils endurent, les taureaux tentent de se suicider en se jetant contre les murs.


    Mairie de Medinaceli
    Plaza del Ayuntamiento,1
    42240 Medinaceli
    Soria
    Spain
    Fax + 34 975326053

    Sugestions en ligne (s'il vous plaît cliquer "buzón del ciudadano", coté droite de la page):
    http://www.medinaceli.info/
    Cliquer
    ici pour le libre d'or.

    Président de la Diputación Prov. Soria
    C/ Caballeros, 17 Soria
    SORIA 42071
    Tel: +34 975 211089
    Fax: +34 975 101091
    presidencia@dipsoria.es

    Tourisme de Soria
    turismo@dipsoria.com

    Président de la Junta de Castilla y Leon
    Plaza de Castilla y Leon,1
    Spain
    Fax + 34 983411269
    Email:
    presidente.responde@jcyl.es
    Sugestions en ligne pour le Président
    http://www.jcyl.es/

    Tourisme de Castilla y León
    sotur@jcyl.es

    4) BENAVENTE (Zamora) "Toro Enmaromado" (Taureau ligoté)

    http://www.toroenmaromado.com/imagenes/iguales_distintos/allariz/toro_allariz_1.jpg

    Le taureau, ligoté avec des cordes, est traîné dans toute la ville.

    Soit il meurt de fatigue, soit il est égorgé.

    Ayuntamiento de Benavente
    Email:
    prensa@ayto-zamora.org
    Email:
    participa.igualdad@ayto-zamora.org

    Turismo
    Plaza de Viriato, s/n. (Palacio Provincial)
    49001 Zamora
    España
    Fax + 34 980536495
    Email:
    turismo@zamoradipu.es

    Diputacion Provincial de Zamora
    Plaza de Viriato, s/n
    49071 Zamora
    España
    Fax + 34 980533033
    Email:
    diputacion@zamoradipu.es

    Voici quelques exemples des barbaries sans nom commises en Espagne contre les animaux.

    On pourrait en citer beaucoup d'autres : ces fameuses « fêtes populaires » sont légion et existent par douzaines à travers le pays.

    Ici n'ont été citées que les plus connues d'entre elles.

    C'est la SANGLANTE ET HONTEUSE ESPAGNE !

    L'image “http://www.iwab.org/photos/TOROS_web.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Dessiné par Fabien Alexandre Marina

     

    http://www.iwab.org/spainfre.html