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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 34

  • L’autorité de santé australienne approuve le régime végétalien et ses bienfaits

    vegan-australia

    http://www.vegactu.com/actualite/lautorite-de-sante-australienne-approuve-le-regime-vegetalien-et-ses-bienfaits-8920/

    Publié par : Nicolaï Van Lennepkade

    Le Conseil de recherches médicales et de la Santé nationale australienne a reconnu les bienfaits d’un régime végétalien1 .

    C’est comme si en France l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) approuvait publiquement les avantages du végétalisme.

    Le gouvernement australien a donc approuvé le végétalisme dans son nouveau guide nutritionnel à l’intention des australiens.

    L’autorité australienne de santé a constaté que les produits végétaliens, comme les noix, les graines, les légumineuses, les haricots ou le tofu sont des alternatives aux produits dérivés des animaux et qu’ils fournissent aux consommateurs suffisamment de protéines comparé aux produits d’origine animale.

    Le guide recommande aux végétaliens de se complémenter en vitamine B12 et suggère de voir un diététicien agréée pour avoir une santé optimale.

    «  Cela a été un long processus et je suis très heureux que le Conseil de recherches médicales et de la Santé nationale ait examiné toutes les preuves, et ait enfin présenté aux Australiens la possibilité réelle de choisir un régime végétalien », a déclaré Greg McFarlane, le président de Vegan Australia.

    Précisions :

    1. http://www.international.to/index.php?option=com_content&view=article&id=8942:government-recognises-vegan-diet-as-viable-option-for-all-australians&catid=84:health&Itemid=307  []
  • La citation du jour : Jean Baudrillard

    http://www.panopticweb.com/philosophy/philosophers/baudrillard-pic.gif

    « Les grandes épidémies meurtrières ont disparu.

    Elles ont toutes été remplacées par une seule : la prolifération des êtres humains eux-mêmes.

    La surpopulation constitue une sorte d’épidémie lente et irrésistible, inverse de la peste et du choléra.

    On peut seulement espérer qu’elle s’arrêtera d’elle-même, une fois repue de vivants, comme le faisait la peste, une fois repue de cadavres.

    Le même réflexe de régulation jouera-t-il contre l’excès de vie qu’il a joué jadis contre l’excès de mort ?

    Car l’excès de vie est plus mortel encore. »

    Jean Baudrillard

  • La France détient le record de l'euthanasie animale

    http://static.wamiz.fr/images/news/medium/chien-fourriere-euthanasie-spa.jpg

    La France détient le record de l'euthanasie animale :

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/27/612939-la-france-detient-le-record-de-l-euthanasie-animale.html

    On euthanasie notre meilleur ami sous prétexte qu'il est en surpopulation.

    Parler de surpopulation des humains, c'est interdit, mais surpopulation de chiens et chats c'est normal bien sûr...

    La SPA contrôle les refuges de chiens et de chats.

    Si le nombre d'animaux dépasse le nombre de "places" disponibles, elle exige du refuge qu'il pratique l'euthanasie des occupants "en trop".

    Elle tolère une certaine marge tout de même, mais pour les autres, c'est l'euthanasie de masse pour tous.

    (Auteur : Reduce Population
    https://www.facebook.com/reduce.population?hc_location=stream)

    Adieu mes amis (extrait d'Earthlings)!

    https://www.youtube.com/watch?v=6XrvcxjooXc

  • La triste odeur humaine

    "Ce fut l’affaire de quarante-huit heures, et d’une date fatidique : ils sont partis.

    Ils ont fondu comme rosée d’aube, ceux qui étaient venus dans le Midi chercher le plaisir, et le trouver par des moyens mortificatoires. […]

    Dans le calme, revenu si soudain qu’il nous laisse, comme après une déflagration, l’ouïe bourdonnante, nous nous remémorons l’invasion. […]

    Mais les forêts domaniales gardent les déshonorantes traces humaines.

    Dix mille, ils sont venus plus de dix mille, ceux qui ne veulent qu’un toit de toile, et se prétendent d’humeur solitaire.

    Où l’auraient-ils trouvée, la solitude ?

    Ils ne la cherchaient même pas.

    Une berge de route, un bosquet, une haie : ils s’asseyaient, dépliaient la petite tente bonnet de police, dressaient le réchaud et cassaient deux œufs sur le bord du poêlon où fumait l’huile.

    Ils régnaient, peu après, sur une litière de papiers gras, de boîtes de conserves, de pochettes à cigarettes vides, et certaine puanteur – que Georges Duhamel nomme « la triste odeur humaine » - triomphait le soir des résines aromatiques."

    Colette, Belles saisons

  • La citation du jour : Joyce Carol Oates

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    "S'agissant d'un endroit - l'Egypte - où 99,3 % des femmes déclarent avoir été harcelées et où le viol est une épidémie, il est naturel de se poser la question : quelle est la religion prédominante ?"

    "La culture du viol n'a pas de relation avec une quelconque culture religieuse. Comment est-ce possible ? La religion n'a aucune influence sur le comportement ? Comment est-ce possible ?"

    Joyce Carol Oates, 5 juillet 2013
    https://twitter.com/JoyceCarolOates

  • Ne faites plus d'enfants et passez aux laits végétaux

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    "Chaque année, la planète consomme 20 milliards de litres de lait supplémentaires.

    « Ce qui signifie qu'il faudrait une France laitière de plus par an », explique l'Atla.

    L'Union européenne dans son ensemble, selon la Rabobank, devrait réussir à augmenter sa production de 7 milliards de litres au cours des cinq prochaines années.

    On est donc bien loin du compte.

    Qui peut alors combler l'écart ?

    Les Etats-Unis en bonne partie.

    Ceux-ci ont considérablement accru leurs capacités à l'export depuis dix ans.

    Une montée en puissance liée à la forte hausse de la demande de la Chine et du Mexique voisin."

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/grande-consommation/actu/0202865933419-lait-les-etats-unis-mieux-places-que-l-europe-pour-repondre-a-la-hausse-de-la-demande-582468.php

    Conclusion :

    Et qui c'est qui trinque ?

    Ne faites plus d'enfants et passez aux laits végétaux (http://www.consoglobe.com/laits-vegetaux-alternatives-laits-animaux-3893-cg).

  • Théophile de Giraud, "L'Art de guillotiner les procréateurs", ou la philanthropie véritable

    http://ecx.images-amazon.com/images/I/51cU2Mno0aL.jpg

    Avons-nous le droit de mettre des enfants au monde ?

    Et si oui, sous quelles conditions ?

    Voici les deux questions que Théophile de Giraud s'attache à élucider au fil de ce livre que certains trouveront scandaleux, mais que d'autres jugeront sans doute salutaire dans la radicalité de son questionnement non dépourvu d'humour.

    Il reste à souhaiter qu'après avoir lu ce pamphlet jubilatoire, qui est aussi un redoutable précis de pessimisme, tous prendront enfin au sérieux son exigence d'un surcroît d'éthique dans le geste de donner vie à un enfant.

    Voici donc un ouvrage paradoxal où l'on découvre que l'anti-natalisme est un humanisme...

    http://www.amazon.fr/Lart-guillotiner-procr%C3%A9ateurs-Manifeste-anti-nataliste/dp/2916502009/ref=cm_cr_pr_product_top

    https://www.facebook.com/events/466373600062462/

  • L'humanité n'est qu'un mythe

    Orang Outan - jardin des Plantes - Paris / Flickr CC / http://www.flickr.com/photos/iota_fr/6957191109/

    Orang Outan - jardin des Plantes - Paris / Flickr CC  

    Des femelles orang-outans prostituées : jusqu’où va la maltraitance animale ?



    LE PLUS. Il semble que les mauvais traitements infligés aux animaux n'aient plus aucune limite.

    Exploités et maltraités avec une créativité extrêmement malsaine, de nombreuses espèces sont victimes d'une forme de commerce qui a de quoi laisser pantois.

    Notre chroniqueuse Eve Gratien revient sur des exemples effrayants.

    Édité par Gaëlle-Marie Zimmermann 

    La liste des maltraitances et cruautés infligées aux animaux est bien longue et, que nous le voulions ou non, leur exploitation est une réalité qui rythme notre quotidien sans sembler, pour autant, nous perturber outre-mesure.

    Spécisme : sommes-nous des nazis à l’égard des animaux ?

    Nazisme, un mot qui fait froid dans le dos mais que n’hésitent pas à utiliser les défenseurs de la cause animale dès lors qu’il est question de définir les rapports de force et de domination qu’entretient le genre humain à l’égard des animaux.

    Un terme violent auquel fait notamment allusion Shaun Monson en introduction de son film Earthlings (Terriens) (1), citant l’écrivain et prix Nobel Isaac Bashevis Singer :

    "Dans leur comportement envers les créatures, tous les hommes [sont] des nazis."

    Dans ce documentaire paru en 2005, Monson s’efforce de décrire l’asservissement du monde animal par les hommes et les différentes formes que cette exploitation revêt.

    Partant du postulat que nous – êtres humains et animaux – sommes tous des Terriens, le fait de voir certains Terriens en dominer d’autres en les traitant comme de simples objets, transformables en produits industriels et exploitables à souhait, constituerait une forme de violence comparable au racisme ou au sexisme, fonctionnant selon un schéma identique : privilégier les intérêts des individus d’un groupe au détriment de ceux d’un autre groupe, considérés comme moins puissants et traités comme des objets.

    Ce spécisme ainsi dénoncé revêt des formes toujours plus nombreuses dont certaines ont été citées plus haut.

    Mais alors que l’on pensait peut-être avoir fait le tour de la question en matière d’horreur et de cruautés communément infligées aux animaux, nous voilà en droit de nous poser sincèrement la question suivante : jusqu’où l’homme ira-t-il ?

    Y a-t-il des limites à la cruauté et à l’exploitation que la condition humaine fait subir aux animaux ?

    Toujours plus absurde, toujours plus cruel

    Si nous sommes tous en mesure de pointer du doigt ces pratiques qui heurtent nos sensibilités voire nous révulsent (corridas, élevage industriel, animaux de laboratoires, business de la fourrure…), nous serions bien naïfs de considérer que les diverses maltraitances animales connues à ce jour aient atteint leur paroxysme ou de sous-estimer l’inventivité dont fait preuve le genre humain en matière d’exploitation des animaux.

    Des faits divers sont régulièrement dénoncés, alimentant des groupes de protestation et des pétitions sur les réseaux sociaux et sites de défense des droits des animaux.

    Surenchères dans les prestations de massacres de chatons sur les sites de partage de vidéos, souvenir du scandale de Vargas qui, lors de la Biennale d’Amérique centrale d’Arts visuels en 2007, captura un chien errant et le laissa attaché à une courte corde pendant plusieurs jours au nom de l’art (et que la rumeur accuse d’avoir laissé mourir l’animal dans le cadre de son œuvre), les prétextes censés justifier la maltraitance des animaux sont toujours plus absurdes et les dérives qui en découlent semblent sans limite aucune.

    Il y a quelques mois, c’était au tour des porte-clés "vivants" (2) de faire le buzz : principalement vendus en Chine, ces porte-clés en plastique renferment un petit animal (lézard, tortue ou poisson) ayant la particularité d’être vivant, car s’il se contentait d’être mort et figé dans de la résine, ce ne serait ni assez drôle ni assez cruel.

    Avec ce nouveau must have, les touristes peuvent désormais se réjouir de posséder un porte clés "vivant" mais malheureusement éphémère, avec lequel ils pourront frimer quelques jours jusqu’à ce que le cadavre d’une tortue ou d’un poisson rouge flottant dans de l’eau saumâtre ne les conduise à se mettre en quête d’une nouvelle excentricité du genre.

    A-t-on atteint les limites de la cruauté et de la maltraitance animale avec cet exemple d’animaux réduits à l’état d’objets jetables ?

    Ce serait trop beau.

    Les faits nous prouvent hélas qu’en la matière, l’imagination des hommes est sans borne et n’a d’égal que l’intérêt du profit.

    Des femelles orang-outans prostituées dans des bordels

    Les faits remontent à 2007 mais l’information a été massivement diffusée il y a quelques semaines seulement.

    A Bornéo, une fondation en faveur de la protection des oran-outang a organisé la libération d’une jeune femelle de la race qui venait de passer plusieurs années en captivité, prostituée dans un bordel de campagne.

    La femelle orang-outan a ainsi été victime de sévices sexuels pendant plusieurs années avant d’être finalement libérée, une libération qui aura mis un an à voir le jour et qui aura nécessité l’artillerie lourde (35 policiers armés) tant sa proxénète était peu encline à perdre sa poule aux œufs d’or et ses habitués récalcitrants à l’idée de devoir renoncer à leur bien docile Pony.

    Dans cette affaire où le mot sordide prend tout son sens, l’on apprend comment l’animal vivait enchaîné et était quotidiennement rasé afin de revêtir une apparence plus à même de convenir à sa clientèle et aussi proche que possible de celle d’une femme.

    Maquillée, parée de bijoux et autres artifices censés la rendre plus "humaine", la pauvre femelle orang-outan ainsi séquestrée et prostituée a enchaîné les "passes" quotidiennes pendant des années avant de pouvoir enfin être libérée et prise en charge par l’association indonésienne Borneo Orangoutan Survival Foundation (3).

    Ce fait divers laisse imaginer qu’il est peu probable que le cas de Pony soit isolé et de telles pratiques seraient toujours d’actualité en Indonésie ainsi que dans d’autres pays tels que la Thaïlande où, vraisemblablement, la prostitution infantile semble ne pas suffire.

    Quand j’ai vu Earthlings pour la première fois, j’ai cru perdre définitivement foi en l’humanité et passé trois jours à pleurer et à errer en pyjama (exactement comme la foi où, en classe de 3ème, la prof d’histoire a tiré les rideaux et, dans une salle obscure, nous a diffusé Nuit et Brouillard).

    Quand je suis tombée sur une de ces vidéos de porte-clés poissons, je m’en suis voulu d’avoir eu un poisson en bocal ou d’avoir laissé mourir mes tétards en laissant le bocal en plein soleil (j’avais 9 ans, ça va hein).

    Et puis là, en découvrant cette triste histoire qui bat des records en matière de cruauté et de sordide, autant vous dire que je suis à deux doigts de claquer ma paie sur le site de la fondation de protection des Orang Outans de Borneo, en parrainant des dizaines de bébés singes.

    Il y a des jours où j’aimerais bien avoir encore foi en l’humanité.

    Mais j’ai du mal.

    (1)   Earthlings (2005) : http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220

    (2)   http://ibuzzyou.fr/des-poissons-lezards-et-tortues-vivants-en-guise-de-porte-cles.html

    (3)   http://www.orangutanprotectionfoundation.org/

    http://leplus.nouvelobs.com/contribution/542964-des-femelles-orang-outans-prostituees-jusqu-ou-va-la-maltraitance-animale.html