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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 38

  • "Refuser d'être un homme : Pour en finir avec la virilité", par John Stoltenberg (éd. Syllepses)

    par M éditeur

    Communiqué

    John Stoltenberg, Refuser d’être un homme. Pour en finir avec la virilité. Avant-propos de Christine Delphy, Mickaël Merlet, Yeun L-Y, Martin Dufresne, Patric Jean

    • Un manifeste contre l’identité sexuelle masculine dominante.


    • Un livre insurrection qui traduit les idées féministes en une vision du monde et une identité morale que les hommes peuvent revendiquer et incarner sans fausse honte.

    L’identité masculine en tant que rapport social doit être transformée : tel est le postulat de ce livre.

    L’identité sexuelle masculine, la pornographie, la suprématie masculine et le militantisme proféministe, autant de questions qu’aborde cet ouvrage devenu un classique.

    Au-delà des « stéréotypes », il montre l’investissement actif dans le pouvoir sur l’autre instillé dans le rapport aux femmes et aux hommes, dans la sexualité et le contrôle social de la procréation et, en fin de compte, dans l’identité sexuelle masculine elle-même.

    Ce livre interpelle tous les hommes qui s’interrogent sur les rapports de genre dominants dans la société.

    Il ouvre l’espoir d’un changement basé sur le consentement, la réciprocité et le respect dans les relations entre les hommes et les femmes.

    Les hommes ont le choix, nous dit John Stoltenberg, ils peuvent refuser l’identité masculine dominante.

    Au moment où se multiplient les tentatives de restauration de la masculinité (ébranlée par le mouvement des femmes), sous le prétexte de rétablir les droits soi-disant bafoués des hommes, John Stoltenberg témoigne de la construction sociale de la virilité dans ses différentes conséquences : viol, homophobie, chosification sexuelle, pornographie, violence conjugale, militarisme et contrôle masculin de la procréation des femmes.

    Ses coups de sonde trouvent dans le quotidien des hommes – homosexuels comme hétérosexuels – des résistances et des accointances avec le projet radical d’une véritable égalité sexuelle, en validant une identité morale intime, qui place la justice au-dessus du plaisir encore éprouvé à « être un homme ».

    Cet essai traduit les idées féministes dans une vision du monde que les hommes peuvent revendiquer et incarner sans fausse honte.

    Sommaire
    Avant-propos de Christine Delphy, Mickaël Merlet, Yeun L-Y et Martin Dufresne

    Partie 1 : Éthique de l’identité sexuelle masculine
    L’éthique du violeur
    Comment le sexe vient aux hommes
    Objectification sexuelle et suprématie masculine

    Partie 2 : Politique de l’identité sexuelle masculine
    Érotisme et violence dans la relation père-fils
    Désarmement et masculinité
    Du fœtus comme pénis : l’intérêt personnel des hommes et le droit à l’avortement
    Qu’appelle-t-on du « bon sexe » ?

    Partie 3 : Pornographie et suprématie masculine
    Sexe et interdit de langage
    Pornographie et liberté
    Affronter la pornographie comme enjeu de droits civiques

    Partie 4 : Militantisme et identité morale
    Militantisme féministe et identité sexuelle masculine
    Les autres hommes
    Violence conjugale et désir de liberté

    L’auteur

    John Stoltenberg, né en 1945, est un militant proféministe américain.

    Il a publié de nombreux ouvrages sur les rapports sociaux de sexe.

    Cofondateur de Men Against Pornography et de Men Can Stop Rape, militant proféministe et compagnon de feue Andrea Dworkin, John Stoltenberg demeure l’analyste le plus attentif de la masculinité contemporaine.

    Refuser d’être un homme. Pour en finir avec la virilité, par John Stoltenberg. Avant-propos de Christine Delphy, Mickaël Merlet, Yeun L-Y et Martin Dufresne

    Parution : 8 mai 2013
    Prix : 24,95 $
    Pages : 272 ; format : 150 x 210
    ISBN : 978-2-923986-72-2
    Collection : Mobilisations

    L’ouvrage a été traduit de l’anglais (États-Unis) par Martin Dufresne, Yeun L-Y et Mickaël Merlet.

    Mis en ligne sur Sisyphe, le 7 mai 2013

    http://sisyphe.org/spip.php?article4417

  • "Ma patronne, cette féministe" (Le Monde)

    Sheryl Sandberg, directrice générale de Facebook.
    LE MONDE | 06.05.2013 à 13h20 • Mis à jour le 06.05.2013 à 14h53

    Par Sylvie Kauffmann

    Deux hommes ont compris le rôle des femmes dans l'économie : Muhammad Yunus et Warren Buffett.

    Ils ont, respectivement, 72 et 82 ans.

    L'économiste bangladais et Prix Nobel de la paix Muhammad Yunus a créé une banque de microcrédit pour aider les habitants des zones rurales à sortir de la pauvreté.

    Il a choisi de prêter de l'argent aux femmes plutôt qu'aux hommes car, disait-il, il avait la certitude qu'elles en feraient un meilleur usage.

    Aujourd'hui, 96 % des actionnaires de sa banque, qui a accordé plus de 4 milliards d'euros de prêts, sont des femmes.

    Le financier américain Warren Buffett a été un peu plus long à faire son coming-out.

    Mais cela valait la peine d'attendre : le texte qu'il publie dans Fortune est à la fois ébouriffant et touchant.

    M. Buffett, troisième fortune mondiale, s'émerveille des formidables progrès accomplis depuis 1776.

    Pourtant, note-t-il, ce succès a été atteint en n'utilisant "que la moitié du talent du pays".

    C'est ce qui lui donne confiance dans l'avenir des Etats-Unis : au fur et à mesure que tombent les "barrières structurelles" à la participation des femmes aux décisions, la voie s'ouvre à l'autre moitié du talent.

    "LAVAGE DE CERVEAU"

    Enfin, presque.

    Car, se désole le "sage d'Omaha", "un obstacle subsiste : les limites que s'imposent encore les femmes elles-mêmes".

    Regardez sa grande amie Katharine Graham.

    Sa mère et son mari lui avaient infligé un tel "lavage de cerveau" que lorsqu'elle hérita du Washington Post en 1973, cette femme remarquablement intelligente douta de ses capacités.

    Quelques hommes de son entourage enfoncèrent le clou.

    "Les pressions qu'ils exercèrent sur elle étaient une véritable torture", écrit-il.

    Elle tint bon, heureusement.

    Pendant ses dix-huit ans à la tête du groupe, l'action du Washington Post augmenta de 4 000 %.

    En 1998, un Pulitzer couronna son autobiographie, Personal History.

    Pourtant, jusqu'à sa mort en 2001, "Kay continua à douter d'elle-même".

    Sheryl Sandberg n'a pas croisé Katharine Graham, mais le doute elle connaît bien.

    Elle lui a consacré un livre, Lean In, sorti le 2 mai en France sous le titre En avant toutes (JC Lattès, 250 p., 18 €).

    Directrice générale de Facebook après avoir fait ses armes chez Google, Sheryl Sandberg, 43 ans, y expose une théorie qu'elle défend depuis trois ans dans les universités, les grands-messes d'idées de la high tech et jusqu'à Davos : si le monde continue d'être dominé par les hommes, ce n'est pas seulement à cause du plafond de verre imposé par un système masculin conservateur.

    C'est aussi parce que les femmes, par éducation et parfois par confort, doutent de leurs capacités et manquent d'ambition.

    Plus diplômées et qualifiées que jamais, elles stagnent aux niveaux subalternes dans les hiérarchies.

    Le moment est venu, plaide-t-elle, de "foncer dans le tas".

    La féministe qui fonce dans le tas, c'est la posture inverse de la féministe victime.

    Sous ses dehors parfaits d'executive woman à qui tout sourit - carrière, amour, enfants, argent -, Sheryl Sandberg a infléchi le grand débat du moment pour les femmes ; celui du rapport entre travail et famille.

    La passion des Américains pour ce sujet avait déjà été démontrée par l'ampleur des réactions à un article, paru dans The Atlantic en juillet 2012 d'Anne-Marie Slaughter.

    Aujourd'hui professeur à Princeton, elle a choisi en 2011 de renoncer à un poste important auprès de la secrétaire d'Etat d'alors, Hillary Clinton, au bout de deux ans, incapable de concilier de manière satisfaisante les exigences de ce poste et celles de ses enfants adolescents.

    Pourquoi, demandait alors Anne-Marie Slaughter, "les femmes ne peuvent-elles tout avoir" ?

    La réponse de Sheryl Sandberg est, finalement, assez brutale : elles peuvent, si elles veulent.

    En six semaines, 300 000 exemplaires de son livre s'envolent.

    Dans le New York Times, Anne-Marie Slaughter juge "malheureux" que la DG de Facebook mette plus l'accent sur les obstacles internes qu'externes à la promotion des femmes.

    Au même moment, une autre femme de la Silicon Valley, Marissa Mayer, 38 ans, fraîchement nommée, en pleine grossesse, à la tête de Yahoo!, met les pieds dans le plat.

    A peine arrivée, la nouvelle PDG annonce la fin du télétravail dans l'entreprise, au motif que les gens sont plus innovants en équipe : tous au bureau !

    Cette décision, prise par une femme, lui vaut des critiques d'une rare virulence, qui renforcent le "backlash Sandberg".

    Une étude de la Harvard Business Review, constate, en avril, que le trio Slaughter-Sandberg-Mayer suscite un buzz massif sur les réseaux sociaux.

    Séparément, elles n'y seraient pas parvenues mais, à trois, la masse critique impose le débat.

    Pas toujours à leur avantage.

    Sheryl Sandberg, et plus encore la blonde Marissa Mayer, voix du "féminisme patronal", agacent.

    Elles sont "super-intelligentes", mais "terriblement autoritaires".

    C'est une découverte : les femmes dirigeantes sont autoritaires.

    Sandberg et Mayer ont en plus le défaut d'être devenues riches, ce qui leur retire le droit de parler des mères au travail, un peu comme si Bill Gates, philanthrope, ne pouvait se battre contre la malaria puisque sa fortune l'a préservé de la maladie.

    Pour attirer le talent, Mayer a multiplié la durée du congé maternité par deux chez Yahoo! et offre huit semaines de congé paternité.

    En Allemagne, Angela Merkel, plutôt du genre à foncer dans le tas, a dû s'incliner devant sa ministre du travail, Ursula von der Leyen, et accepter des quotas pour imposer les femmes dans les conseils d'administration.

    Le débat continue.

    On l'attend en France.

    kauffmann@lemonde.fr

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/05/06/ma-patronne-cette-feministe_3171663_3232.html

  • Gaucho, Cruiser, Poncho... : des insecticides retirés 10 ans trop tard (Le Monde)

    Les insecticides sont mis en cause par des ONG et la Commission européenne dans l'effondrement des colonies d'abeilles.

    Triomphe pour certains, amère défaite pour d'autres.

    L'annonce par Bruxelles d'une probable suspension, dès le 1er décembre et pour deux ans, de trois insecticides dits néonicotinoïdes, impliqués dans le déclin des abeilles domestiques (Apis mellifera) et des pollinisateurs sauvages (papillons, bourdons, abeilles solitaires, etc.), a été saluée, lundi 29 avril, comme une victoire par le monde apicole et les organisations de défense de l'environnement.

    Mais elle peut aussi, au contraire, être interprétée comme une cuisante défaite.

    Tardive et pusillanime, la décision de la Commission apparaît plutôt comme le symptôme d'une formidable faillite des systèmes d'évaluation des risques.

    Et, plus généralement, d'un grave défaut de vigilance des pouvoirs publics sur les questions de risques environnementaux – ce même travers qui a conduit au scandale du chlordécone (Le Monde du 17 avril) dans les Antilles françaises.

    De fait, les firmes agrochimiques ne sortent nullement perdantes de leur affrontement avec les apiculteurs et les défenseurs de l'environnement.

    Au contraire.

    Les pesticides aujourd'hui sur la sellette auraient, à l'évidence, dû être retirés du marché voilà de nombreuses années.

    Pour comprendre, il faut savoir que les molécules de la famille des néonicotinoïdes sont les insecticides les plus efficaces jamais synthétisés.

    A cette foudroyante efficacité s'ajoute une autre innovation.

    L'un des principaux modes d'application de ces substances consiste à en enrober les semences avant leur mise en terre.

    La plante sécrète alors le toxique tout au long de sa vie.

    Le traitement n'intervient donc pas ponctuellement, en fonction des attaques de ravageurs : il est permanent.

    Il transforme, par défaut, des millions d'hectares de grandes cultures en champs insecticides.

    Le déploiement de ces technologies – dès le milieu des années 1990 en France – a correspondu, dans le temps, à une forte accélération du déclin des abeilles et des insectes pollinisateurs, ces petites bestioles qui fournissent à l'agriculture européenne un service de pollinisation estimé par Bruxelles à environ 22 milliards d'euros par an.

    Ce n'est que début 2013 que l'Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a rendu un avis scientifique très sévère sur les fameux néonicotinoïdes (imidaclopride, clothianidine et thiaméthoxame) ; c'est sur la foi de cet avis que la Commission a proposé la mise en oeuvre du moratoire sur ces produits, commercialisés sous les noms de Gaucho, Cruiser, Poncho, etc.

    UN RISQUE INACCEPTABLE POUR LES ABEILLES

    Un tel avis aurait pourtant pu être formulé par l'EFSA à partir du savoir scientifique disponible il y a déjà dix ans.

    En 2001, le ministre de l'agriculture, Jean Glavany, avait réuni un groupe d'experts (le Comité scientifique et technique de l'étude multifactorielle des troubles des abeilles, ou CST), composé de chercheurs d'universités et d'organismes publics de recherche (CNRS, INRA, etc.).

    Dans son rapport, rendu en septembre 2003, le CST avait déjà fermement conclu que l'imidaclopride (commercialisé sous le nom Gaucho) présentait un risque inacceptable pour les abeilles. Sans, bien sûr, écarter la contribution des pathogènes naturels (virus, varroa).

    Surtout, écrivaient les experts, les scénarios d'exposition des abeilles à l'imidaclopride étaient "en accord avec les observations de terrain rapportées par de nombreux apiculteurs en zones de grande culture, concernant la mortalité des butineuses, leur disparition, leurs troubles comportementaux et certaines mortalités d'hiver".

    Le rapport du CST, s'il a conduit à l'interdiction du Gaucho en France, a été ensuite commodément oublié.

    Et ce bien qu'il eut été simple de l'étendre aux autres néonicotinoïdes.

    Le moratoire proposé en 2013 par Bruxelles a donc une décennie de retard.

    Tardif, ce moratoire fait aussi l'impasse sur des faits scientifiques établis par les agrochimistes eux-mêmes.

    Les trois molécules visées ne seront retirées que deux ans, alors que leur persistance dans l'environnement peut excéder plusieurs années.

    Elles ne seront, en outre, suspendues que pour certains usages : elles demeurent utilisées pour les céréales d'hiver au motif que celles-ci ne sont pas au contact des abeilles.

    Les trois néonicotinoïdes continueront donc à s'accumuler et à se disperser dans l'environnement.

    La Commission n'a donc pas complètement pris acte de l'état des connaissances accumulées sur ces nouvelles générations d'insecticides.

    Mais il est vrai que certaines "expertises" ont entretenu le pouvoir politique dans une ignorance "socialement construite" sur le sujet.

    L'histoire des sciences jugera probablement avec sévérité les divers rapports – comme celui rendu en 2008 par la défunte Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) – reprenant à leur compte, parfois dans des conditions d'intégrité discutables, la vulgate des agrochimistes : les troubles des abeilles étant "multifactoriels", les nouveaux produits phytosanitaires n'y joueraient aucun rôle déterminant.

    Il a ainsi fallu plus d'une décennie pour se convaincre qu'organiser la présence permanente, sur des millions d'hectares, des insecticides les plus puissants jamais inventés pouvait éventuellement avoir un effet sur ces insectes que sont les abeilles.

    Il reste désormais à se convaincre de cet autre truisme : ces produits ne disparaîtront pas du jour au lendemain de l'environnement.

    Il faudra bien plus de deux ans avant que les effets de leur retrait ne se fassent pleinement sentir.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/05/03/les-insecticides-gaucho-cruiser-et-poncho-enfument-la-ruche_3170809_3232.html

  • 3 illustrations de Sue Coe

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    Meat Eater

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    Cruel

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    Global Capitalism Says Eat Dirt

    Sue Coe est une artiste végane britannique :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Sue_Coe

  • Etre non-violent suppose d'être végan

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  • "Les Mémoires de la petite Fox. La voix des animaux" (Brigitte Marquet)

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    Un peu de publicité aujourd'hui pour le joli livre de mon amie Brigitte Marquet, grande défenseuse (végane) de la cause des pigeons et inlassable militante.

    L'auteure nous conte les aventures drôles et émouvantes d'une petite fox narratrice et de sa maîtresse, unies par un indéfectible attachement.

    Ce livre réjouira les amoureux des animaux - pas seulement des chiens, mais aussi des pigeons, ces mal-aimés de nos sociétés technicistes, barbares et sans âme pour qui tout ce qui n'est pas humain doit être éliminé.

    Un beau récit et un appel au respect de tous les êtres sentients à lire et à offrir, pour le bonheur des grands comme des petits.

    http://www.decitre.fr/livres/les-memoires-de-la-petite-fox-9782336004877.html

    Site de l'association de Brigitte : http://www.ambassadedespigeons.com/

  • On leur vole leurs terres

    koala photo

    Ce koala a probablement eu la pire journée de sa vie.

    Le petit animal voulait retourner à son habitat, à New South Wales, en Australie, chose qu'il n'a pu faire puisque des exploitants forestiers avaient tout rasé la semaine dernière.

    Un collaborateur pour WIRES et un employé de NSW National Parks ont affirmé que le jeune koala avait dû passer plus d'une heure à cet endroit, sur cet amoncellement de bois, complètement désorienté.

    Le koala a ensuite été présenté à un vétérinaire local puis, remis en liberté avec d'autres koalas dans un environnement avoisinant.

    La photo démontre bien la triste réalité à laquelle les animaux australiens doivent faire face actuellement.

    Destruction de leur habitat, épidémie de chlamydia mortelle ; l'espérance de vie des koalas diminue, tellement que le gouvernement australien a même annoncé l'an dernier que la survie de l'animal était menacée dans certaines régions.

    http://www.huffingtonpost.fr/2013/05/01/photo-koala-desoriente-habitat-detruit_n_3194355.html?utm_hp_ref=mostpopular

  • Les services secrets prédisent l'enfer pour 2030 (Le Matin)

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    Nous sommes de plus en plus nombreux sur la Terre

    ce qui provoque des conséquences alarmantes. (Image : Keystone)

    Surpopulation, guerre de l'eau, manque de nourriture et épuisement des ressources de la planète, un rapport du National Intelligence Council dresse un constat qui fait froid dans le dos pour les années à venir.

    Par Christine Talos

    A quoi ressemblera la Terre en 2030 ?

    Combien serons-nous ?

    Y aura-t-il assez à manger pour tout le monde ?

    Où devrons-nous vivre ?

    Autant de questions qui peuvent être des facteurs d'instabilité dans le monde et auxquelles le National Intelligence Council (NIC) américain vient de répondre dans le rapport Global Trends 2030 publié récemment.

    Crucial

    La question de la démographie est cruciale pour l'avenir de la planète.

    Et la Terre devrait accueillir 8,3 milliards d'habitants en 2030, rappelle l'étude rapportée par Le Monde, contre 7,1 aujourd'hui.

    Mais surtout contre 2,5 milliards en 1950.

    Autant de chiffres qui ont des conséquences pour l'état de santé de la Terre.

    Des conséquences d'abord alimentaires.

    Car la demande en nourriture devrait augmenter de 35% d'ici 2030.

    Or, les rendements agricoles, même s'ils continuent de s'améliorer, n'arriveront pas à répondre à la demande et nous vivons déjà sur les réserves selon le rapport du NIC, le bras analytique et prospectif des services de renseignement américains.

    On consomme plus que l'on produit

    « Au cours de sept des huit dernières années, le monde a consommé plus de nourriture qu'il n'en a produit.

    Une grande étude internationale estime qu'en 2030, les besoins annuels en eau atteindront 6900 milliards de mètres cubes, soit 40% de plus que les ressources durables actuelles », note l'étude.

    Pire encore : le rapport souligne que presque la moitié de la population mondiale vivra dans des régions touchées par la sécheresse, provoquant ainsi de gros risques de guerre pour l'eau.

    Mad Max n'est décidément pas loin...

    En outre, les pays émergents sont en train de changer leur régime alimentaire et consomment de plus en plus de viande.

    Or, la production de viande exige beaucoup d'eau et de céréales également avides de liquides.

    Le rapport souligne aussi que 60% de la population mondiale vivra en ville en 2030.

    Là aussi, les conséquences seront graves pour l'environnement.

    Car l'urbanisation croissante « a conduit à des réductions drastiques des forêts, des changements négatifs dans le contenu nutritif et la composition microbienne des sols, des altérations dans la diversité des plantes et animaux supérieurs ainsi que des changements dans la disponibilité et la qualité de l'eau douce ».

    Bref : l'avenir ne s'annonce pas franchement rose en terme de sécurité alimentaire.

    Reste à savoir comment les Américains, qui ont refusé de s'engager récemment sur la limitation des gaz à effet de serre lors des négociations de Doha, vont empoigner le problème décrit minutieusement cette fois pour leurs propres services de sécurité.

    (Newsnet)

    http://www.lematin.ch/sante/environnement/Les-services-secrets-predisent-l-enfer-pour-2030/story/20903589

  • "Au fond de ma révolte contre les forts..." (Louise Michel)

    http://www.boursedutravail-paris.fr/sites/default/files/stock/Image_Fiche_Biographie/311/Louise-Michel.png?1335109390

    Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.

    [...] la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.

    Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.

    Des cruautés que l’on voit dans les campagnes commettre sur les animaux, de l’aspect horrible de leur condition, date avec ma pitié pour eux la compréhension des crimes de la force.

    C’est ainsi que ceux qui tiennent les peuples agissent envers eux !

    Cette réflexion ne pouvait manquer de me venir.

    Pardonnez-moi, chers amis des provinces, si je m’appesentis (sic) sur les souffrances endurées chez vous par les animaux.

    Dans le rude labeur qui vous courbe sur la terre marâtre, vous souffrez tant vous-même que le dédain arrive pour toutes les souffrances.

    Cela ne finira-t-il jamais ?

    [...]

    Tout cela se fait sans y songer ; le labeur écrase les parents, le sort les tient comme l’enfant tient la bête.

    Les êtres, d’un bout à l’autre du globe (des globes peut-être !), gémissent dans l’engrenage : partout le fort étrangle le faible.

    Étant enfant, je fis bien des sauvetages d’animaux ; ils étaient nombreux à la maison, peu importait d’ajouter à la ménagerie.

    Les nids d’alouette ou de linotte me vinrent d’abord par échanges, puis les enfants comprirent que j’élevais ces petites bêtes ; cela les amusa eux-mêmes, et on me les donnait de bonne volonté.

    Les enfants sont bien moins cruels qu’on ne pense ; on ne se donne pas la peine de leur faire comprendre, voilà tout.

     http://bibliodroitsanimaux.voila.net/louisemichelaufonddemarevolte.html