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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 6

  • Edouard Philippe, chantre de la chasse (et François Baroin, chasseur)

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    Edouard Philippe, le nouveau premier ministre, chantre de la chasse (on apprend aussi en passant que François Baroin est chasseur) :

     

    "François Baroin, lui, chasse. C’est plus qu’un sport, la chasse. C’est un art de vivre. Une communion avec la terre, avec la nature, un hommage de la civilisation à la loi de la jungle. Une passion sociale, qui se partage avec son chien et ses amis. Pour être un bon chasseur il faut être patient, adroit et discret. A l’affût. Et François Baroin est, dit-on, un bon chasseur."

     

    Source :

    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/15/edouard-philippe-chroniqueur-dans-liberation_1569481

  • Animaux : le bruit des bottes en marche

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    Emmanuel Macron : "La corrida fait partie intégrante de la culture et de l’économie, y compris du tourisme, de la région. Je suis à ce titre opposé à l’interdiction dans les territoires de tradition taurine."
    (Source : La Provence)

  • La citation du jour : Martin Amis

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    "Comment l'homme (cette dangereuse créature, c'est vrai, regardez son casier judiciaire), comment l'homme pourrait-il résister à l'ivresse du Crime Parfait, celui qui détruit toute preuve, toute justice, tous les passés et tous les futurs ?"

     

    Martin Amis, Les Monstres d'Einstein

  • Joyeuses Pâques Véganes !

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    La vie des animaux est plus importante qu'une vieille tradition.

    Joyeuses Pâques sans injustice.

    Joyeuses Pâques véganes.

  • La résistance selon Mélenchon

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    À l'heure où nos contemporains décérébrés, en proie au vieil instinct de génuflexion qui perdure en dépit des révolutions populaires, sont tombés dans l'idolâtrie des "stars" du show-business et des médias, Mélenchon en appelle à l'intelligence de l'individu. 

     

    Une résistance nietzschéenne à saluer.

     

    "Arrêtez ça, je ne veux pas que mon nom soit un slogan. Guérissez-vous de cette manie. Vous n'êtes pas des dévots, vous portez un programme, l'Avenir en commun. Je fais ma part du travail, faites le vôtre !".
    Jean-Luc Mélenchon

     

    http://www.huffingtonpost.fr/2017/04/09/porte-par-un-enthousiasme-nouveau-melenchon-gronde-ses-soutie_a_22032473/

     

    P. S. : ce billet n'a pas valeur de ralliement à Mélenchon, dont le programme (y compris pour les animaux, très insuffisant : cf. corrida par exemple) ne me convient aucunement. Fidèle à moi-même, je voterai blanc ainsi que je l'ai toujours fait depuis ma majorité. Mais cette révolte contre ce que j'appelle l'autovassalité des foules, ce défi lancé à l'individu, me plaisaient trop pour que je les passe ici sous silence.

  • Alice en enfer

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    "Tu as l'air un peu intimidée, permets-moi de te présenter à ce gigot de mouton, dit la Reine Rouge. Alice... Mouton ; Mouton... Alice."

     

    Lewis Carroll, De l'autre côté du miroir.

  • La solution à tous les maux du monde

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    En 2050, l'espèce humaine comptera 9,6 milliards d'individus, quand toutes les autres espèces sauvages frisent l'extinction. À chaque cause sa conséquence.

     

    Plus on est de cons, plus on crève et moins on rit.

     

    Le meilleur moyen de mettre un terme aux problèmes multiples et démesurés auxquels nous devons faire face est de mettre fin à l'espèce qui a généré ces problèmes : la nôtre.

     

    Rendez service aux animaux, à la terre et à l'humanité elle-même : ne faites pas d'enfants.

  • La citation du jour : Robert Bresson

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    "Ce qui m'a poussé à faire cette œuvre, c'est le gâchis qu'on a fait de tout. C'est cette civilisation de masse où bientôt l'individu n'existera plus. Cette agitation folle. Cette immense entreprise de démolition où nous périrons par où nous avons cru vivre. C'est aussi la stupéfiante indifférence des gens sauf de certains jeunes plus lucides."

     

                                                                                                                       Robert Bresson (1977)

  • France Culture censure les végans

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    France Culture censure la parole végane.

    Drame en 3 actes.

     

    France Culture pratique la censure et méprise assez ses auditeurs végan.e.s pour ne pas leur donner d'explications quand ils lui en demandent.

     

    Voici la 3e fois que je poste (en vain) un commentaire ici : https://www.franceculture.fr/emissions/hashtag/comment-notre-consommation-de-viande-est-en-train-de-changer#xtor=EPR-2-[LaLettre03032017]

     

    J'ai été censurée chaque fois. Pourquoi ? Mystère.

     

    Le véganisme dérange-t-il à ce point ? Refuser de consommer les animaux nonhumains est-il révolutionnaire à ce point ?

     

    Il faut croire que oui, décidément. Même pour une radio soi-disant progressiste comme France Culture.

     

    Voici mon commentaire, objet de tant de... haine (trois "raffinages" n'ont pas suffi à le faire accepter) :

     

    1) "Je suis horrifiée par le bas niveau de certaines interventions - à commencer par celle de la dénommée "Carine", qui a le culot de revendiquer le fait de faire passer son estomac avant la vie des êtres conscients et sensibles dont elle mange la chair... Quel bel exemple d'éthique. Nous sommes décidément bel et bien toujours à l'âge de pierre.
    En outre - et je ne félicite pas les journalistes français dans leur ensemble car tous occultent cette réalité, par ignorance ou à dessein -, je rappelle que le végétaRisme contribue à l'exploitation animale. En effet, arrêter simplement de consommer de la viande ne change rien au sort des animaux, lesquels seront toujours exploités, torturés et tués dans les abattoirs pour les produits laitiers. Comme le dit le théoricien abolitionniste Gary L. Francione, "il y a autant de souffrance et de mort dans un verre de lait, un bout de fromage ou une glace que dans un steak." Industrie de la viande et industrie du lait sont inextricablement liées.
    Le véganisme (suppression de TOUS les produits d'origine animale : chair, lait, oeufs, cuir, laine, fourrure, soie, miel, etc.) est le SEUL mode de vie garantissant aux animaux nonhumains leurs droits fondamentaux : droit à la vie, à la liberté, à ne pas être exploité ni maltraité - tous droits qu'ils possèdent par nature en vertu de leur sentience, seul critère pertinent pour faire partie de la communauté morale."

     

    2) "Je suis horrifiée par le bas niveau de certaines interventions - à commencer par celle de la jeune étudiante qui a le culot de revendiquer le fait de faire passer son estomac avant la vie des êtres conscients et sensibles dont elle mange la chair... Quel bel exemple d'éthique. Nous sommes décidément bel et bien toujours à l'âge de pierre.
    En outre - et je ne félicite pas les médias français dans leur ensemble car tous occultent cette réalité, par ignorance ou à dessein -, je rappelle que le végétaRisme contribue à l'exploitation animale. En effet, arrêter simplement de consommer de la viande ne change rien au sort des animaux, lesquels seront toujours exploités, torturés et tués dans les abattoirs pour les produits laitiers. Comme le dit le théoricien abolitionniste Gary L. Francione, "il y a autant de souffrance et de mort dans un verre de lait, un bout de fromage ou une glace que dans un steak." Industrie de la viande et industrie du lait sont inextricablement liées.
    Le véganisme (suppression de TOUS les produits d'origine animale : chair, lait, oeufs, cuir, laine, fourrure, soie, miel, etc.) est le SEUL mode de vie garantissant aux animaux nonhumains leurs droits fondamentaux : droit à la vie, à la liberté, à ne pas être exploité ni maltraité - tous droits qu'ils possèdent par nature en vertu de leur sentience, seul critère pertinent pour faire partie de la communauté morale."

     

    3) "Le végétaRisme contribue à l'exploitation animale. En effet, arrêter simplement de consommer de la viande ne change rien au sort des animaux, lesquels seront toujours exploités, torturés et tués dans les abattoirs pour les produits laitiers. Comme le dit le théoricien abolitionniste Gary L. Francione, "il y a autant de souffrance et de mort dans un verre de lait, un bout de fromage ou une glace que dans un steak." Industrie de la viande et industrie du lait sont inextricablement liées.
    Le véganisme (suppression de TOUS les produits d'origine animale : chair, lait, oeufs, cuir, laine, fourrure, soie, miel, etc.) est le SEUL mode de vie garantissant aux animaux nonhumains leurs droits fondamentaux : droit à la vie, à la liberté, à ne pas être exploité ni maltraité - tous droits qu'ils possèdent par nature en vertu de leur sentience, seul critère pertinent pour faire partie de la communauté morale."

  • "Le scandale de la maltraitance animale" (Cynthia Fleury)

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    Merci à Cynthia Fleury d'avoir parlé dans cet article, paru le 13 janvier 2017 dans L'Humanité, de l'abolitionnisme, de Gary L. Francione et de Bêtes humaines ? Pour une révolution végane, ouvrage paru en 2015 aux éditions Autrement et que j'ai eu l'honneur de diriger. 

    ***

    Décembre 2016, les parlementaires de six groupes politiques avaient déposé une proposition de loi relative au respect de l’animal en abattoir, l’enjeu étant alors de contrôler les pratiques des 960 abattoirs français et de les sanctionner si de la maltraitance animale y était constatée.

     

    D’emblée, la mesure phare de vidéosurveillance des abattoirs avait été supprimée, sous prétexte qu’elle serait trop coûteuse et aux dépens des salariés.

     

    Autre suppression symptomatique de la non-envie du reste des parlementaires de voir la situation évoluer, celle consistant à visiter les établissements de manière inopinée.

     

    Bêtes humaines ? Pour une révolution végane (Autrement, 2015), dirigé par Méryl Pinque, reprend les grands enjeux de la fin de la maltraitance de l’animal, voire même de la domination de l’homme sur celui-ci.

     

    Si la thèse abolitionniste est loin d’être partagée par tous, la thèse « amélioriste » (néowelfarisme) l’est dorénavant.

     

    « C’est une erreur que de concevoir les problèmes de l’exploitation humaine et animale comme mutuellement exclusifs. Au contraire, toutes les formes d’exploitation sont inextricablement liées », écrit Gary L. Francione, un des spécialistes du droit des animaux, qui pour sa part défend une démarche plus radicale qui considère qu’aucun être sensible ne peut être considéré comme la propriété d’autrui.

     

    Ne plus accepter la désensibilisation sur laquelle prolifère l’exploitation animale relève désormais du consensus, comme de cesser de méconnaître les manquements éthiques liés aux pratiques dans les abattoirs, tout bonnement barbares.

     

    En revanche, la thèse abolitionniste continue d’interpeller tant elle n’est pas simple à tenir jusqu’au bout.

     

    Réduire la consommation des animaux à la stricte nécessité est tout à fait envisageable, ne mettre en place aucun système de régulation envers eux, pour respecter leur condition d’égalité morale, est loin d’être aisé tant la disproportion entre les animaux et les humains est réelle, et nullement en faveur des humains.

     

    L’ouvrage défend à l’inverse un véganisme, qui n’est pas un choix mais, au-delà d’un mode de vie et d’une pratique alimentaire excluant tout produit d’origine animale, « une obligation morale, un engagement profond vis-à-vis de ceux dont nous reconnaissons la valeur intrinsèque ».

     

    Il ne s’agit nullement de se contenter de soulager la conscience humaine, en mettant en place plus de compassion envers les animaux, et pour la plupart d’entre nous les devoirs de compassion sont moins exigeants que les devoirs de justice.

     

    Mme Brigitte Gothière, porte-parole de l’association L214, rappelait encore lors de la commission d’enquête (septembre 2016) sur les conditions d’abattage que « Les animaux souffrent toujours de leurs conditions d’abattage, que celui-ci soit fait conformément à la réglementation ou pas. Les lieux d’abattage, par essence, sont des lieux violents et cruels. »

     

    La déclaration de Cambridge (2012) rappelait quant à elle que les humains ne sont pas seuls à posséder les substrats neurologiques de la conscience.

     

    Cynthia Fleury

     

    Lien article : http://www.humanite.fr/le-scandale-de-la-maltraitance-animale-630293