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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 10

  • Festival de Cannes et compagnie : petit précis d'auto-négation des masses

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    L'industrie du spectacle se joue du peuple en lui vendant des idoles à adorer, pour qu'il oublie de se forger une âme et de réaliser son destin.

     

    Mais pour tomber dans ce délire farouche d'auto-négation, il faut souffrir d'un défaut d'être. Si bien que la question se pose de savoir si, même sans l'industrie du spectacle, nos "fans" rampants et hystériques devant les idoles de chair (puisque le show-business est une religion) seraient des hommes et des femmes tels que Nietzsche les a rêvés.

     

    La réponse est non : l'industrie du spectacle ne fait que profiter de la nature vide et servile de la majorité de l'humanité. Incapable d'exister par et pour elle-même, celle-ci vit par procuration. La star, trop humaine à son tour, devient à ses yeux ce surhomme qu'elle est incapable d'incarner. Sa mégalomanie  crée autour de sa personne un mystère qui n'existe pas, mais qui acquiert une réalité du seul fait de l'adoration aveugle de la foule épatée.

     

    Triste constat.

  • RAPEX

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    Le viol est devenu endémique en Afrique du Sud, de sorte qu'une médecin nommée Sonette Ehlers a développé un produit qui a immédiatement retenu l'attention dans son pays.
     
    Ehlers n'avait jamais oublié une victime de viol qui lui disait tristement : "Si seulement j'avais des dents là-dedans."
     
    Quelque temps après, un homme est venu à l'hôpital où Ehlers travaille, souffrant de douleurs atroces parce que son pénis était coincé dans la fermeture-éclair de son pantalon.
     
    Ehlers a fusionné ces images et a inventé un produit qu'elle a appelé RAPEX.
     
    Il ressemble à un tube, avec des barbes à l'intérieur. La femme l'insère comme un tampon, avec un applicateur, et tout homme qui tente de la violer s'empale sur les barbes et doit aller aux urgences d'un hôpital pour pouvoir le retirer.
     
    Quand des voix chagrines se sont élevées en disant qu'il s'agissait d'une punition médiévale, Ehlers a répondu laconiquement : "Un dispositif médiéval pour un acte médiéval."
  • PÉTITION : Pour la reconnaissance des droits fondamentaux et du statut de personne aux animaux nonhumains

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    SIGNEZ : http://www.thepetitionsite.com/fr/728/090/867/pour-la-reconnaissance-du-statut-de-personne-aux-animaux-nonhumains/#sign

     

    Les animaux nonhumains sont des êtres sensibles et conscients, possédant pour cette raison des droits fondamentaux que nous leur nions arbitrairement.

    De même que le racisme et le sexisme sont à combattre, le spécisme (discrimination sur la base de l'espèce) est un fléau qui doit être identifié, dénoncé et éradiqué.

    La reconnaissance des droits fondamentaux des animaux nonhumains (droit à la vie, à la liberté, à ne pas être torturé ni exploité) passe par l'adoption, par les humains, d'un mode de vie végan, c'est-à-dire dénué de tout produit d'origine animale - non seulement dans l'alimentation, mais aussi dans l'habillement et tous les autres aspects de l'existence.

    Les animaux nonhumains ne nous appartiennent pas.

    Nous n'avons pas, et n'avons jamais eu, le droit de nous servir d'eux pour satisfaire nos propres fins et appétits égoïstes.

    L'espèce humaine n'est aucunement supérieure aux autres.

     

    Grandir, devenir meilleur, c'est convenir de cette réalité et évoluer en conséquence.

  • Le "lapsus" d'Aymeric Caron

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    Aymeric Caron est devenu abolitionniste, paraît-il. C'est, du moins, ce qu'il prétend.

    Mais Aymeric Caron est-il végan - puisque, faut-il le rappeler (oui, il le faut, plus que jamais !), l'un ne va pas sans l'autre ?...

    Nul ne le sait vraiment. Le mystère demeure et tous les doutes sont permis.

    Il est arrivé, dernièrement, une chose étrange : une interview a miraculeusement été retouchée par les soins de l'intéressé.

    En effet, l'"abolitionniste" Caron, qui vient de sortir un nouveau livre au nom tonitruant, a fait prestement effacer de l'article (mais pas assez vite pour qu'on ne les retienne pas) ces mots qu'il avait pourtant prononcés :

    "Personnellement, je ne suis pas un 'végétarien philosophique' qui refuse la mort. Je suis prêt à manger un poulet rôti si je sais qu’il a été élevé sans souffrance, a pu profiter de son existence de poulet et a été abattu dans des conditions dignes. Dans l’état actuel de la production agricole, même bio, ces conditions n’étant pas réunies, je m’abstiens."

    Alors, végan abolitionniste, Caron ?

    Que nenni !

    Mais un "veggie" pur jus, un "singerien" bon teint, un "flexitarien", un "omnivore compatissant" à l'occasion, bien plus certainement.

  • 6 avril 2016 : l'esclavage des femmes marque enfin le pas en France

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    COMMUNIQUÉ ZÉROMACHO :

     

    La loi contre le système prostitutionnel a été définitivement votée le 6 avril 2016 par l’Assemblée nationale française [texte ici LIEN À ajouter]. Zéromacho, qui la demandait depuis sa fondation en 2011, s’en félicite.

     

    Pendant la longue période du débat public — le premier vote à l’Assemblée a eu lieu le 4 décembre 2013 —, les médias ont surtout mis l’accent sur l’article pénalisant les clients-prostitueurs : en effet, tout achat d’un acte sexuel est désormais passible d’une amende de 1 500 €. Parmi les autres dispositions : le délit de racolage est abrogé, les mesures de protection et d’accompagnement social des personnes en situation de prostitution sont renforcées et un fonds de soutien est créé, doté de 20 millions d’euros par an.

     

    Et maintenant, tout commence.

     

    Voilà ce qui reste à faire en France, dans deux domaines :

     

    ·      Continuer le travail de pédagogie, car la population est loin d’être acquise à l’esprit de la loi, qui analyse la prostitution comme un système de violences dont les auteurs sont les proxénètes et les prostitueurs. Zéromacho mène ce travail depuis longtemps, notamment par ses réponses aux objections les plus courantes, voir https://zeromacho.wordpress.com/textes/

     

    ·      Veiller à l’application de la loi, à la publication du décret d’application et au vote de la ligne budgétaire sur le fonds. Zéromacho restera vigilant, aux côtés des 59 autres associations qui constituent le collectif Abolition 2012 et mènent des actions de lobbying et d’interpellation des pouvoirs publics.

     

    **

     

    Et hors de France ? Zéromacho est un réseau international.

     

    Rares sont les pays où existe une loi analogue à la nouvelle loi française : la Suède a été pionnière en 1997, puis la Norvège et l’Islande en 2009, l’Irlande du Nord et le Canada en 2014.

     

    Dans chacun de ces pays, la loi est l’aboutissement d’un processus spécifique.

     

    En France, ce vote est dû à la conjonction de plusieurs facteurs :

     

    ·      l’engagement transpartisan de nombreuses femmes politiques (députées, sénatrices, élues locales, ministres), avec le soutien de quelques hommes politiques ;

     

    ·      la volonté du gouvernement ;

     

    ·      l’apport de médecins qui ont décrit et nommé les violences que subissent les personnes dans la prostitution ;

     

    ·      la constitution en 2012 sous l’égide du mouvement du Nid, le plus ancien mouvement engagé contre le système prostitueur, d’un collectif d’associations qui a manifesté dans la rue et interpellé des responsables politiques ;

     

    ·      le témoignage de femmes sorties de la prostitution, notamment Rozenn Hicher, qui a marché pendant 740 km de chez elle jusqu’au Sénat pour demander cette loi ;

     

    ·      les affaires Strauss-Kahn (2011-2015) et le manifeste des « 343 salauds » (qui n’étaient que 19) en 2013, qui ont choqué le grand public par l’impudence de la violence machiste qui s’y exprimait ;

     

    ·      l’engagement de féministes contre le système prostitueur, après des décennies où ce sujet avait été peu abordé par le mouvement.

  • Il y a trois ans, j'ai tué un veau

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    "Il y a trois ans, j’ai tué un veau.

     

    Juste après sa naissance, je l’ai traîné loin de sa mère qui pleurait et l’ai enfermé dans un caisson en bois. Il avait peur… il était perdu... il tremblait. Mais je l’ai mis dans ce caisson pour être sûr qu’il ne boirait pas le lait de sa maman… Le lait dont j’ai besoin pour MON fromage, MON yaourt, MA crème glacée.

     

    Je l’ai laissé dans cette boîte pendant huit semaines, en le nourrissant avec une formule de remplacement pas chère. Il vivait dans sa propre crasse et pleurait après sa mère jour et nuit. Alors je l’ai sorti du caisson et charrié dans une pièce. Bien que je l’aie traîné sans ménagement dans ce lieu sordide, il a essayé de téter mes doigts. Il s’est tendu vers moi dans une sorte d’élan d’amour, faisant tout ce qui était en son pouvoir pour combler le vide créé par l’absence de sa maman. C’était pitoyable. Lorsque nous sommes arrivés dans la pièce en question, je l’ai suspendu par la patte arrière et j’ai mis un terme à sa misère. Il a donné des coups de pied pendant une minute ou deux, alors qu’il perdait son sang. Quelques heures plus tard, il a été découpé en morceaux et conditionné en petits paquets bien propres, puis expédié. Le veau. Mmmmm. Tendre veau.

     

    Il y a trois ans, j’ai vu la vidéo me montrant ce veau que j’ai tué. Le fait que ce ne soit pas moi qui l’aie traîné par terre ni qui aie manié le couteau n’a pas d’importance. Je suis celui qui a exigé le fromage, le yaourt et la crème glacée. Et comme par hasard, il y avait quelqu’un, là-bas, qui était plus qu’heureux de me les fournir.

     

    Il y a trois ans, je suis tombé à genoux, j’ai maudit le ciel et l’humanité tout entière, et j’ai hurlé comme je ne l’avais encore jamais fait auparavant. J’ai crié pour ce veau. J’ai crié pour obtenir le pardon, mais personne ne m’a répondu.

     

    Toute ma vie j’avais cru que j’aimais les animaux, et j’avais passé les vingt dernières années à m’abstenir de manger leur chair en raison de cette croyance. Mais jusqu’à il y a trois ans, je ne savais pas que je faisais souffrir encore tant d’entre eux. Je ne faisais pas que leur nuire : je les torturais, je les mutilais, je les privais de la mère dont CHAQUE bébé sur cette planète a besoin. Je les privais de tout semblant de confort ou de joie. Je ne pouvais pas être plus cruel.

     

    Il y a trois ans, lorsque mes hurlements ont cessé, lorsque la haine soudaine, écrasante, que j’éprouvais envers l’humanité a commencé à se calmer, j’ai juré à chaque veau, à chaque poulet, à chaque cochon, à chaque dinde, à chaque poisson, à chaque crevette, et à tous les autres animaux que j’avais consommés dans ma vie, que, cette fois, j’en avais terminé. J’en avais TERMINÉ. La vérité m’avait été cachée depuis si longtemps. Mais maintenant, je savais. Bon Dieu. Maintenant, je savais.

     

    Il y a trois ans, de végétarien je suis devenu végan. Je ne peux pas changer le passé. Mais je peux apprendre de lui. Je peux apprendre comment et pourquoi cette horrible vérité m’a été dissimulée pendant si longtemps. Je peux faire en sorte que ces menteurs paient pour m’avoir contraint à être si cruel, si longtemps. Je peux le leur faire payer en disant aux autres la vérité… D’autres que je connais, et dont je sais qu’ils se soucient des animaux autant que moi... D’autres que je connais, et dont je sais qu’ils ne veulent pas tuer ce veau. Je suis végan, maintenant et pour toujours. Pour le reste de ma vie, je parlerai au nom de ce veau. Je passerai mon existence à expier mes fautes envers lui, à faire en sorte que sa vie ait un sens. Je n’ai jamais voulu te faire de mal. Je ne pourrai jamais te nuire à nouveau."

     

    Texte de Jeff Rosenberg.

    Partagé sur Let The Animals Live, Israël.

    Site web : http://www.letlive.org.il/eng/

  • Abattoirs : pourquoi finissent-ils toujours par rouvrir ?

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    L214 révèle régulièrement, depuis un an, la réalité des abattoirs. Ceux-ci ferment quelque temps, puis finissent par rouvrir.

     

    Pourquoi ?

     

    Parce que ce sont les consommateurs les responsables : pas de demande en produits d'origine animale (viande mais aussi lait, oeufs, cuir, laine, fourrure, etc.), pas d'offre.

     

    Tant que la consommation ne baissera pas, aucun abattoir ne fermera, car toujours il faudra alimenter la demande.

     

    Il est facile de montrer du doigt les bourreaux. Il l'est moins de se dire que si les bourreaux existent, c'est par sa faute.

    Le véganisme est le seul mode de vie garantissant aux animaux leurs droits fondamentaux : droit à la vie, à la liberté, à la dignité, à ne pas être torturé.

     

    Malheureusement, en dépit de tout ce que les gens savent désormais grâce aux associations et aux médias qui relaient les scandales les uns après les autres, rares seront ceux qui ne se montreront plus lâches devant un yaourt ou un morceau de fromage, ou de beaux mocassins en cuir.

     

    L'être humain est un être ancré dans la toute-puissance et le désir de jouissance. Aucune horreur perpétrée sur les animaux qu'on lui exposera ne l'empêchera, semble-t-il, de continuer à les faire souffrir et mourir pour lui.

     

    L'espoir ne subsiste, comme toujours, que dans la prise de conscience d'une minorité éclairée.

  • Et pourtant, l'humanité persiste et signe...

  • USA : Le FBI considère désormais la maltraitance animale comme un crime

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    Par VICE News

    C'est un changement que des défenseurs de la cause animale accueillent comme une grande victoire. Le FBI considère désormais les actes de cruauté sur des animaux comme des crimes de classe A, la même que les homicides et les incendies criminels. 

    Les actes de cruauté envers les animaux se divisent en quatre catégories : négligence ; torture et maltraitance intentionnelle ; maltraitance organisée (entrent dans cette catégorie les combats de chiens et de coqs); et les violences sexuelles sur animaux. L'agence américaine les traite donc désormais sur le même plan que d'autres crimes graves. Depuis le 1er janvier, les données relatives à ces actes sont entrées dans le système NIBRS (pour National Incident-Based Reporting System) qui sert au FBI pour enregistrer les crimes au niveau national.

    La décision du FBI ne va pas seulement offrir des moyens pour stopper des cas de maltraitance animale, elle devrait aussi permettre d'identifier des personnes qui seraient susceptibles de commettre des actes violents, d'après le Christian Science Monitor. Des études psychologiques montrent que près 70 pour cent des violences criminelles ont commencé par de la maltraitance d'animaux. Avoir des statistiques sur les abus visant les animaux pourrait permettre aux forces de l'ordre d'identifier des zones à fort risque.

    "Qu'ils se préoccupent des animaux ou non, les gens – comme les législateurs et les juges – se préoccupent des hommes, et ils ne peuvent pas nier les données", explique à Associated Press, Natasha Dolezal, directrice des questions légales au Centre pour l'étude des législations animales au Lewis & Clark College, à Portland, dans l'Oregon.

    La maltraitance animale est déjà un crime dans 13 États américains, et dans la capitale du pays. Mais auparavant ces actes étaient classés avec divers autres crimes, ce qui empêchait d'en faire un véritable suivi statistique. 

    Scott Heiser, avocat de la Animal Defense League, a dit auWashington Post que cela représentait un "grand changement de politique et un important pas en avant". 

    Le FBI avait annoncé ce changement en 2014, mais il n'est effectif que depuis le début de ce mois. Les informations récoltées seront rendues publiques dans le courant de l'année a dit l'agence.  

    Source : https://news.vice.com/fr/article/le-fbi-considere-desormais-la-maltraitance-animale-comme-un-crime