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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 78

  • Polanski : lettre ouverte à Kouchner et Mitterrand

    http://www.keyvan.eu/blog/featured-image/kouchner.jpg

    L'association Innocence en danger somme les ministres de s'expliquer sur leurs propos en faveur du cinéaste arrêté en Suisse sur mandat américain pour une affaire de mœurs.

    L'association Innocence en danger a écrit une lettre aux ministres de la Culture et des Affaires étrangères pour leur sommer de s'expliquer sur leurs déclarations en faveur de Roman Polanski , arrêté en Suisse samedi sur mandat de la justice américaine pour une affaire de moeurs vieille de plus de trente ans.

    Dans un courrier diffusé vendredi 2 octobre et envoyé à Frédéric Mitterrand (Culture) et Bernard Kouchner (Affaires étrangères), le mouvement de protection des enfants rappelle notamment la déclaration de Frédéric Mitterrand qualifiant d'"absolument épouvantable" cette arrestation, pour "une affaire ancienne qui n'a pas vraiment de sens".

    "L'opinion que vous avez exprimée traduit-elle une position gouvernementale?", demande l'association.

    "Selon vous, le viol d'une enfant de 13 ans (...) n'a-t-il 'pas vraiment de sens' ?", questionne aussi l'association.

    Appel à "lever les ambiguïtés"

    "Faut-il comprendre qu'une relation sexuelle entre un adulte et un(e) mineur(e) de moins de quinze ans, qualifiée de crime en France comme aux Etats-Unis, doit être dépénalisée ?", se demande encore Innocence en danger.

    Tout en ne se disant pas "dupe ni des conditions choquantes de l'interpellation de Monsieur Polanski en Suisse, ni des raisons pour le moins obscures qui ont conduit les autorités helvétiques à attendre septembre 2009 pour procéder à cette arrestation", l'association demande aux ministres "de lever les ambiguïtés que révèlent (leurs) propos".

    De nombreuses associations de défense des femmes et des enfants maltraités avaient déjà dénoncé la "complaisance" manifestée à l'égard du cinéaste.

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/culture/20091002.OBS3352/polanski__lettre_ouverte_a_kouchner_et_mitterrand.html

  • Dispute autour des règlements de l’Union Européenne sur l’expérimentation animale (Times)

    http://www.international-campaigns.org/images/photos/vivisection/album_3/57.jpg

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    Du Sunday Times

    Le 4 octobre 2009

    Marie Woolf Whitehall

    Les fonctionnaires britanniques ont été choqués du degré de souffrance permis par les règlements sur l’expérimentation animale proposés par l’Union Européenne.

    L’ébauche de la directive de l’UE « sur la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques » permettrait que les singes, les chiens, les chats et les poulains soient utilisés lors d’expérimentations générant des souffrances violentes et durables.

    Les animaux pourraient avoir les os brisés, subir des chocs électriques paralysants, endurer des traumas conduisant à la perte de multiples organes, être confinés afin de restreindre leurs mouvements et gardés isolément pour des périodes de temps prolongées.

    Les normes permettraient en outre de transplanter des organes entre espèces même si cela doit engendrer chez les animaux des « douleurs violentes ».

    Le règlement indique clairement que les expérimentations ne se limiteraient pas aux petites races comme les beagles mais incluraient de gros chiens comme les saint-bernard. Les chevaux et les poneys élevés en écuries pourraient également être utilisés par les laboratoires européens.

    Les directives autoriseraient des pratiques bannies en Grande-Bretagne, laquelle peut continuer d’imposer ses propres règles. Le Home Office a déclaré qu’il ne voulait pas voir s’affaiblir les critères britanniques.

    La BUAV, qui milite contre l’expérimentation animale, a accusé l’Union Européenne de ne tenir aucun compte des inquiétudes du public.

    Tom Holder, de Pro-Test, qui soutient la recherche sur les animaux, a déclaré que celle-ci « peut être menée seulement quand les bénéfices pour les humains l’emportent sur la souffrance des animaux. »

    http://www.timesonline.co.uk/tol/news/politics/article6860177.ece

    Traduction Méryl Pinque pour International Campaigns

  • Horreur et inutilité de l'expérimentation animale

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    Bref document d'information sur l'expérimentation animale

    Une recherche humaine et efficace

    Actuellement, entre 115 et 127 millions d’animaux sont utilisés chaque année à travers le monde dans la recherche expérimentale - encore ces chiffres sont-ils à considérer comme des estimations modestes (1, 2).

    Entre-temps, des enquêtes d’opinion indépendantes ont montré que le soutien du public à l’expérimentation animale a décru significativement au cours des 50 dernières années, et que la population accueillerait d’un bon œil le remplacement des animaux dans la recherche (3-5).

    Le fait que l’expérimentation entraîne chez les animaux de graves effets contraires, à la fois physiques et comportementaux, n’est plus sujet à débat (6), et il est de plus en plus reconnu par la communauté scientifique qu’une « recherche sur animaux humaine » est impossible.

    En outre, l’opinion selon laquelle l’expérimentation animale est scientifiquement défectueuse pour des raisons physiologiques, génétiques et procédurales est de plus en plus répandue parmi les scientifiques.

    De nombreuses méthodes de substitution scientifiquement et éthiquement supérieures à l’utilisation des animaux ont déjà été développées, et plus encore sont en cours de développement.

    Par conséquent, le remplacement rapide de l’expérimentation animale par des méthodes non animales et basées sur l’homme représente un impératif éthique et scientifique.

    Faible extrapolation aux maladies humaines et à leur traitement

    En raison des larges disparités anatomiques, physiologiques et génétiques entre les animaux humains et nonhumains, les résultats des expériences sur les animaux sont souvent non pertinentes pour la santé humaine.

    Les maladies spécifiques différant presque toujours parmi les espèces en termes de généralités, de manifestations, d’histoire naturelle et de réponses aux traitements, les chercheurs se voient sans cesse dans l’obligation de créer des maladies dans les animaux « modèles » qui tentent de se rapprocher de certains aspects des maladies humaines, mais qui se transposent mal d’espèce à espèce.

    C’est-à-dire que la même « maladie » - qu’elle soit naturelle ou recréée – se manifeste différemment et de manière typique parmi les animaux communément expérimentés comme les souris, les rats, les chiens et les singes, mais aussi entre espèces relativement proches comme les souris et les rats, et même à l’intérieur des mêmes espèces.

    Il n’est donc guère étonnant que le passage aux humains soit incertain et potentiellement hasardeux.

    Comme l’affirme le Dr Irwin Bross, retiré depuis 24 ans de son poste de directeur du Roswell Park Memorial Institute for Cancer Research, « parmi les employés expérimentés de la santé publique, il est bien connu que vous pouvez ‘prouver’ n’importe quoi à partir des études animales, pour la bonne raison qu’il existe énormément de systèmes de modèle animal et que chaque système donne des résultats différents. » (7)

    L’expérimentation animale pour l’étude des maladies humaines

    De nombreux rapports démontrent le manque de fiabilité de l’expérimentation animale pour la prédiction de résultats humains cliniques et l’aptitude des méthodes non animales à la remplacer (8-14).

    La croyance persistante, de la part de nombreux scientifiques, dans le paradigme de l’expérimentation animale, ainsi que leur résistance au changement ont été attribuées à un « verrou technologique et institutionnel » (schémas rigides) (15).

    Méconnus de la majorité du public, des champs entiers de la découverte médicale n’ont engendré que peu ou pas de bénéfices pour l’homme depuis des décennies d’expérimentation animale.

    Bien qu’au moins 85 vaccins HIV/SIDA aient été testés avec succès au cours d’études sur des primates nonhumains, dès 2008 les 200 essais de vaccins préventifs et thérapeutiques ont démontré leur inefficacité sur l’homme (16).

    De même, les vingt-quatre remèdes anti-diabète qui fonctionnaient sur l’animal se sont révélés inopérants sur l’homme, et le modèle traditionnel de la souris diabétique est désormais discrédité (17).

    La recherche immunologique sur les souris a été entièrement ruinée par la récente découverte que, contrairement aux humains, les souris disposent d’un second thymus (18).

    L’utilisation de modèles animaux pour la recherche sur les blessures traumatiques du cerveau (19) et la recherche régénérative dans les maladies neurologiques (20) n’a pas donné naissance à des traitements efficaces et a été discréditée.

    Un dixième des essais aléatoires et beaucoup d’autres essais cliniques de traitements pour les blessures graves de la moelle épinière testés avec succès sur l’animal ne sont pas arrivés à confirmer d’éventuels bénéfices pour l’homme (21).

    De même, plus de 150 traitements contre les attaques cardiaques expérimentés avec succès dans le cadre d’études animales ont échoué lorsqu’ils ont été testés sur des humains (22).

    La même histoire se répète pour pratiquement toutes les maladies chroniques neurologiques et auto-immunes, notamment et de manière non exhaustive : la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, les dystrophies musculaires, l’arthrite rhumatoïde, la sclérose en plaques, le lupus érythémateux et d’autres maladies du tissu conjonctif.

    Des années de recherche sur la vision des chatons tendant à montrer que la cécité congénitale ne pouvait être guérie a récemment été invalidée en ce qui concernait les humains, suggérant que de nombreuses personnes n’ont pu recouvrer la vue à cause de l’inefficacité de l’expérimentation animale (23).

    Les causes du Syndrome de la mort subite du nourrisson (SMSN) sont restées indéterminées en dépit d’années de recherche animale, mais ont fini par être identifiées à partir de l’autopsie du tronc cérébral des enfants victimes de cette maladie (24).

    L’une des erreurs les plus flagrantes et les plus dangereuses engendrées par la recherche sur animaux résida dans l’accueil général favorable réservé à la thérapie de l’hormone de remplacement œstrogène-progestine (THR : thérapie d’hormone de remplacement) pour les femmes post-ménopausées comme mesure préventive des maladies cardiovasculaires, basée sur la recherche utilisant des primates nonhumains.

    La Women’s Health Initiative a rapporté ultérieurement que si la THR réduit les risques d’attaques cardiaques et d’athérosclérose chez les singes, elle les augmente chez les femmes (25).

    Des décennies d’expérimentation animale se sont révélées impuissantes à guérir ou améliorer substantiellement un très haut pourcentage de maladies chroniques, dont le cancer.

    Le directeur de la guerre nationale des Etats-Unis contre le cancer a déclaré en 1997 qu’aucun progrès réel n’avait été accompli après un quart de siècle d’efforts centrés sur le développement de médicaments à partir de l’animal-modèle (26).

    Les modèles traditionnels de souris pour le cancer ont été largement discrédités (27-30), ainsi que le champ entier de la vaccination anticancer (31).

    Les lignées humaines de cellules cancéreuses sont plus précises que les modèles animaux pour mettre au point des médicaments anticancer efficaces ; en fait, le modèle traditionnel de souris allogreffe n’est pas prédictif du tout (30).

    Le U.S. National Cancer Institute (NCI) a développé le « DTP Human Tumor Cell Line Screen » (Ecran de lignées humaines de cellules cancéreuses), un échantillon de 60 lignée humaines de cellules cancéreuses pour remplacer les tests animaux peu fiables pour l’identification de composants à effets anti-tumoraux (32).

    Selon l’ancien Directeur du NCI, le Dr Richard Klausner :

    « Nous avons guéri des souris du cancer pendant des dizaines d’années, mais sur les humains ça ne fonctionnait tout simplement pas. » (33)

    Finalement, le renouveau annoncé de la science médicale via l’utilisation d’animaux génétiquement modifiés (GM), des rongeurs en majorité, n’a pas eu lieu.

    Au contraire, cela a servi à démontrer que les liens supposés entre le gène et les maladies ne sont souvent pas valides (34), que les influences épigénétiques spécifiques aux espèces priment les associations de gènes, et que des gènes identiques fonctionnent souvent différemment chez les souris et les humains (35), sapant la prémisse même sur laquelle la science de l’animal GM est basée.

    En outre, les tentatives embrouillantes d’extrapolation inter-espèces (et même intra-espèces) permettent de conclure que des rats génétiquement identiques peuvent donner des résultats de recherche différents (36), que l’expression génétique des vrais jumeaux humains peut varier et que ces différences augmentent avec l’âge (37).

    Ainsi doit-on s’attendre à ce que l’utilisation des animaux nonhumains à des fins d’étude et de traitement des maladies humaines soit destinée à échouer pour ces raisons et d’autres déterminants génétiques immuables.

    Souffrance animale

    Il est deux sources de souffrance pour les animaux vivant en laboratoire : les procédures expérimentales d’une part, et le confinement dans l’environnement du laboratoire de l’autre.

    De plus, les animaux souffrent d’une séparation maternelle précoce, de l’absence ou du manque de liens sociaux, de l’impossibilité d’exprimer des comportements naturels ainsi que du stress associé au transport et à l’abattage sélectif.

    Dans les laboratoires, les animaux sont soumis à de nombreuses procédures douloureuses et invasives, incluant l’exposition à des substances toxiques et à des produits chimiques, le gavage, les chirurgies invasives, les brûlures, les blessures traumatiques, les injections, les saignées, les biopsies, les contraintes prolongées, les privations d’eau et de nourriture, la sédation par fusil à injection (« takedowns ») et les manipulations psychologiques.

    Quand ils ne sont pas soumis à des procédures expérimentales, les animaux, enfermés dans des cages exiguës et stériles à l’intérieur de pièces sans fenêtres, souffrent fréquemment d’une privation de rapports sociaux.

    Quelques procédures de laboratoire inhumaines auxquelles les animaux sont soumis :

    - La création d’attaques cardiaques, d’arrêts du cœur, de rythmes cardiaques anormaux, de coups de sang et autres traumatismes cardiovasculaires chez les singes, les chiens, les cochons et d’autres animaux.

    - Le largage de poids sur des rongeurs pour produire des blessures de la moelle épinière et des paralysies.

    - La création de brûlures souvent fatales chez les chiens pour étudier des traitements anti-brûlures.

    - L’utilisation de cochons, de chèvres et de singes dans la recherche et la formation sur les traumatismes dans les domaines civil et militaire ; les blessures comprennent les blessures par balle, les traumas contondants et les traumas perforants, les brûlures, les amputations, les procédures de chirurgie d’urgence et l’administration de drogues toxiques.

    - La création d’un état de « résignation acquise » ou « impuissance apprise » (« learned helplessness ») chez les rongeurs, les chiens, les primates et d’autres animaux en les soumettant à des sources inévitables de peur et de frustration tels que : chocs électriques, nage forcée jusqu’à épuisement, suspensions par la queue, jusqu’à ce que les animaux désespèrent et cessent de résister aux irritants.

    - L’implantation d’électrodes dans le cerveau et les yeux des singes et des chats à des fins d’expérimentations neurologiques et de vision.

    - L’implantation d’électrodes dans l’intestin des chiens pour provoquer une cinétose et des vomissements.

    - La création de symptômes migraineux chez les chats et les primates par la stimulation du cerveau et la manipulation de produits chimiques.

    Il est en outre parfaitement évident que les caractéristiques ordinaires de la vie dans l’enceinte d’un laboratoire sont sources de douleur et d’angoisse.

    Par exemple, les procédures de routine telles que la manipulation, la collecte de sang ou le dosage des médicaments font que les animaux éprouvent de manière marquée et prolongée un stress physiologique (6).

    Les cages de laboratoire forment un environnement contre-nature et ne permettent pas de répondre aux besoins psychologiques, sociaux ou comportementaux complexes des animaux.

    Les primates nonhumains sont régulièrement confinés dans des cages exiguës et isolées, ce qui les conduit à se blesser et se mutiler eux-mêmes.

    Une étude d’une colonie de macaques rhésus montre que 89 % d’entre eux ont des comportements anormaux incluant l’autodestruction, l’automutilation et la stéréotypie (conduites répétitives et sans objet qui sont signes d’angoisse) (38).

    D’autres animaux manifestent également des signes de douleur et de détresse résultant des conditions ordinaires de vie du laboratoire : par exemple, 50 % des souris font montre de comportements stéréotypés.

    Méthodes de substitution à l’utilisation des animaux

    De grands progrès ont déjà été accomplis dans le développement de méthodes de recherche n’ayant pas recours à l’animal, parmi lesquelles les modèles computationnels, la bio-informatique, la biologie des systèmes, les techniques in vitro, l’ingénierie des tissus, les microfluides, les méthodes de cellules souches, l’épidémiologie, les études de tissus humains, les méthodes génétiques, les technologies avancées d’imagerie et d’autres approches.

    L’épidémiologie (étude des rapports existant entre les maladies et divers facteurs susceptibles d’exercer une influence sur leur fréquence, leur distribution ou leur évolution) a contribué à de nombreuses avancées dans notre compréhension des risques pour la santé humaine.

    Par exemple, les études épidémiologiques ont conduit à la découverte des dangers de la cigarette, de l’exposition aux toxiques environnementaux et industriels, de la pollution ou d’une mauvaise hygiène publique, ainsi qu’à l’identification des facteurs de risques majeurs des maladies du cœur et des attaques, des cancers, des maladies infectieuses et de beaucoup d’autres maladies humaines.

    La culture in vitro de cellules et de tissus humains ont prouvé leur supériorité au test animal dans une multitude de champs d’investigation, dont le tri des traitements potentiels contre le cancer, le test des médicaments à l’aide de biopuces (40, 41) et la reproduction de peau humaine pour la recherche (42, 43).

    Les banques de tissu humain rendent maintenant ce champ de recherches prolifique et cliniquement pertinent.

    Les méthodes informatiques fournissent des modèles computationnels de maladies et de traitements, collectent et gèrent des millions de données sur la recherche humaine, et effectuent des essais cliniques humains virtuels.

    Les méthodes génétiques non seulement identifient et caractérisent les réseaux vertigineux de facteurs influençant l’expression génétique (l’homologie des gènes et le nombre d’exemplaires, les facteurs épigénétiques, l’interférence RNA), mais encore contribuent au développement des profils à risques de maladies et des traitements basés sur les déterminants génétiques individuels.

    Les technologies d’imagerie comme la tomographie calculée (TC), l’imagerie par résonance magnétique (IRM et IRMf), la magnétoencéphalographie (MEG), l’imagerie du tenseur de diffusion (ITD), la spectrométrie de masse par accélérateur (SMA), l’ultrasonographie et les diverses techniques d’imagerie nucléaire allient les bénéfices du remplacement des études peu fiables sur l’animal et la production de résultats humains spécifiques.

    Les méthodes substitutives à l’utilisation de l’animal dans la recherche sont de plus en plus disponibles, et, plus important encore, elles remplaceront toutes les sortes d’utilisations de l’animal pendant que l'accent de la recherche et son financement se déplaceront du paradigme inopérant de la recherche animale vers le développement et l’implantation de meilleures méthodes de recherche.

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    Références :

    1. Taylor K., Gordon N., Langley G., Higgins W., « Estimation du nombre d’animaux de laboratoire utilisés à travers le monde en 2005 », ATLA, 2008, 36 : 327-42.

    2. Knight A., « 127 millions de vertébrés nonhumains utilisés en 2005 à travers le monde à des intentions scientifiques », ATLA, 2008, 36 : 494-6.

    3. Humane Society of the United States (2001). Le vote montre que les Américains désapprouvent la recherche animale quand celle-ci fait souffrir les animaux. Mis en ligne le 11 juin 2008 à : http://www.hsus.org/press_and_publications/press_releases/poll_shows_americans_disapprove_of_animal_research_when_it_causes_the_animals_to_suffer.html

    4. Plous S., « Enquête d’opinion sur l’expérimentation animale : entre soutien et inquiétude ». Mis en ligne le 11 juin 2008 à : http://altweb.jhsph.edu/meetings/pain/plous.htm.

    5. Sky News (2006). Mis en ligne en mai 2006 à : http://news.sky.com/skynews. Le lien n’est plus valide, mais les données du vote sont toujours disponibles.

    6. Balcombe J.P., Barnard N.D., Sandusky C., « La routine du laboratoire stresse les animaux », Contemporary Topics, 2004, 43, 42-51.

    7. Bross I., « Comment la recherche animale peut vous tuer », The AV Magazine, novembre 1983.

    8. Hackam D.G., Redelmeier D.A., « Transposition de l’évidence des recherches des animaux aux humains », JAMA, 2006, 296 : 1731-2.

    9. Horrobin D.F., « La recherche biomédicale moderne : un univers intérieurement auto-cohérent sans rapport avec la réalité médicale ? », Nat Rev Drug Discov, 2003, 2 : 151-4.

    10. Ioannidis J.P.A., « Evolution et application des conclusions de recherche : quid au-delà des bancs du laboratoire ? », PLoS Clin Trials, 2006, 1 : e 36.

    11. Langley G., Evans T., Holgate S.T., Jones A., « Remplacer l’expérimentation animale : choix, défis et possibilités », BioEssays, 2007, 29 : 918-26.

    12. Perel P., Roberts I., Sena E., et al., « Comparaison des effets du traitement lors des expérimentations animales et des essais cliniques : examen systématique », BMJ, 2006, 334, 197 (doi : 10.1136/bmj. 39048.407928. BE).

    13. Pound P., Ebrahim S., Sandercock P., Bracken M.B., Roberts I., « Quelle évidence que la recherche animale profite à l’homme ? », BMJ, 2004, 328 : 514-7.

    14. Watts G., « Alternatives à l’expérimentation animale », BMJ, 2007, 334 : 182-4.

    15. Frank J., « Verrou technologique, réactions institutionnelles positives et recherche sur les animaux de laboratoire », Structural Change and Economic Dynamics, 2005, 16 : 557-75.

    16. Bailey J., « Evaluation du rôle des chimpanzés dans la recherche d’un vaccin antisida », ATLA, 2008, 36 : 381-428.

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    18. Terszowski G., Müller S.M., Bleul C.C., et al., « Mise en évidence d’un second thymus fonctionnel chez les souris », Science, 2006, 312 : 284-7.

    19. Beauchamp K., Mutlak H., Smith W.R., Shohami E., Stahel P.F., « Pharmacologie des blessures traumatiques du cerveau : où est le remède miracle ? », Molecular Medicine, 2008, 14 : 731-40.

    20. Regenberg A., Mathews D.J.H., Blass D.M., et al., « Le rôle des modèles animaux dans l’évaluation raisonnable de la sécurité et de l’efficacité des essais humains d’interventions basées sur les cellules dans les problèmes neurologiques », J Cerebral Blood Flow & Metabolism, 2009, 29 : 1-9.

    21. Tator C.H., « Examen des essais de traitement des blessures de la moelle épinière humaine : résultats, difficultés et  recommandations », Neurosurgery, 2006, 59 : 957-87.

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    23. Ostrovsky Y., Andalman A., Sinha P., « Recouvrer la vision après une cécité congénitale prolongée », Psychological Science, 2006, 17 : 1009-14.

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    25. « Atelier d’écriture des enquêteurs de la Women’s Health Initiative. Risques et bénéfices de la combinaison œstrogène plus progestine pour la santé des femmes post-ménopausées », JAMA, 2002, 288 : 321-33.

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    28. Editorial, « La fin du commencement ? », Nat Rev Drug Discov, 2006, 5 : 705.

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    31. Rosenberg S.A., Yang J.C., Restifo N.P., « Immunothérapie du cancer : aller au-delà des vaccins actuels », Nat Med, 2004, 10 : 909-15.

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    33. Cimons M., Getlin J., Maugh T.H. III, « Médicaments anticancer : il y a loin des souris aux hommes – Remèdes : les médecins mettent un bémol. Les questions se multiplient à propos de la manière dont les médias traitent de telles avancées », Los Angeles Times, 6 mai 1998, page A1.

    34. Morgan T.M., Krumholz H.M., Lifton R.P., Spertus J.A., « Non validation des facteurs de risques génétiques signalés pour le syndrome coronaire aigu dans une étude de confirmation à grande échelle », JAMA, 2007, 297 : 1551-61.

    35. Liao B.-Y., Zhang J., « Les mutations nulles chez les orthologues humains et de souris génèrent souvent des phénotypes différents », Proc Natl Acad Sci, 2008, 105 : 6987-92.

    36. Rohde C.M., Wells D.F., Robosky L.C., et al., « Evaluation métabonomique des rats à microflore altérée de Schaedler », Chem Res Toxicol, 2007, 20 : 1388-92.

    37. Fraga M.F., Ballestar E., Paz M.F., et al., « Des différences épigénétiques apparaissent au cours de la vie des jumeaux monozygotes », Proc Natl Acad Sci, 2005, 102 : 10604-9.

    38. Lutz C., Well A., Novak M., « Comportement stéréotypé et conduite autodestructive des macaques rhésus : enquête, analyse rétrospective de l’environnement et premières expériences », Am J Primatol, 2003, 60 : 1-15.

    39. Mason G.J., Latham N.R., « Répétition et compulsion de répétition : la stéréotypie est-elle un indicateur fiable du bien-être animal ? », Animal Welfare, 2004, 13 : 57-69.

    40. Lee M.-Y., Park C.B., Dordick J.S., Clark D.S., « Une biopuce d'évaluation de la toxicité des enzymes métabolisantes (MetaChip) permettant des analyses de toxicité à échelle microscopique et à haut débit », Proc Natl Acad Sci, 2005, 102 : 983-7.

    41. Lee M.-Y., Kumar R.A., Sukumaran S.M., Hogg M.G., Clark D.S., Dordick J.S., « Un micro-réseau cellulaire tridimensionnel pour des évaluations toxicologiques haut-débit », Proc Natl Acad Sci, 2008, 105 : 59-63.

    42. Merali Z., « La peau humaine pour remplacer les tests sur les animaux », New Scientist (25 juillet 2007). Mis en ligne le 12 juin 2009 sur : http://www.newscientist.com/article/mg19526144.100-human-skin-to-replace-animal-tests.html.

    43. CORROSITEX, EPISKIN, EpiDerm et essais SkinEthic (voir les études de validation à la page : http://ecvam.jrc.it).

    J.J.P. (14 juin 2009)

    Traduction de Méryl Pinque pour International Campaigns

  • Non à l'abattage rituel à Clermont-Ferrand

    http://img62.imageshack.us/img62/5952/oneoice42vf.jpg

    Pétition contre la création d'un abattoir rituel à Clermont-Ferrand

    Lors de la session du 25 juin 2009, le conseil municipal de la ville de Clermont-Ferrand a décidé d’octroyer, selon des modalités définies par convention, un terrain de 5.000 m2, situé dans le secteur des Gravanches, aux associations musulmanes locales afin qu’elles puissent y procéder à des abattages rituels d’ovins, sans étourdissement préalable.

    Même lorsque toutes les règlementations sont respectées, l’abattage rituel sans étourdissement préalable génère chez les animaux plus encore de terreur et de souffrance que l’abattage classique.

    En conséquence, nous demandons que le conseil municipal de Clermont-Ferrand renonce à son projet.

    Par ailleurs, nous entendons lutter pour que soit respectée par tous, sans distinction d’origine ou de religion, la loi de 1964 qui exige qu’un animal dit « de consommation » soit étourdi avant d’être abattu, et que soit mis fin à la dérogation qui permet aux tenants des cultes juifs et musulmans de passer outre cette interdiction.

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

    http://www.lapetition.be/en-ligne/non-labattage-rituel-clermont-fd-5094.html

  • Chasse : les chasseurs sèment la mort

    http://accel21.mettre-put-idata.over-blog.com/0/04/59/82/margerin/manu/manu-chasseur-margerin.jpg


    Lourd bilan d'un week-end de chasse


    Tous les lundis, c'est pareil, la presse locale répercute les conséquences d'un "certain manque de professionnalisme" des chasseurs français.

    Le week-end du 3 et 4 octobre a été lourd : pendant que les plus extrémistes braillaient dans les rue de Foix avec à leur tête Augustin Bonrepaux et ses poulains de l'ASPAP et du CPNT, d'autres remplissaient les colonnes des faits divers. au moins 6 accidents de chasse et trois morts en 2 jours :

    • un rabatteur abattu en Corse.
    • Dans le Jura, un chasseur tue en même temps un chasseur et son teckel, à cause du poil parait-il, on confond car ces petits chiens de sang on du poil de sanglier !
    • La collection d'anecdotes n'a pas de fin : après un cheval, un cochon, un chat, un teckel. Ne sortez pas le week-end avec votre cochon d'Inde ou votre hamster, c'est trop risqué!
    • Un grand père de 70 ans tue son petit-fils en Eure-et-Loire.
    • Un chasseur blessé à l'épaule,
    • Un autre perd 3 orteils,
    • Le troisième est touché au bras et au thorax.
    • On a appris aussi qu'un chasseur à l'arc s'est embroché la cuisse en chutant.
    Un week-end "traditionnel" en quelque sorte. De quoi être en colère.

    Les condoléances vont fuser bon train sur les forums plombés.

    Baudouin de Menten sur 05 octobre 2009

    La Buvette des Alpages: Lourd bilan d'un week-end de chasse

  • Chasse : un drame de plus, à Pontarlier

    http://humour.cote.azur.fr/image/chasseur219.jpg

    La chasse tue : les chasseurs massacrent les animaux, dégomment quelques promeneurs et se trucident entre eux. Triste refrain. QUAND cette abomination cessera-t-elle ? (MP)

    ***

    Un chasseur tué avec son chien dans les bras

    Un terrible accident de chasse s'est produit dimanche matin à Pontarlier.

    Un chasseur et son teckel ont été tués par la même balle.

    Le pelage du chien, porté par son maître, a induit en erreur un autre chasseur qui a tiré.

    Le coup de feu a été fatal.

    En fait, le chasseur âgé de 86 ans, bien connu dans la cité pontissalienne, venait de récupérer son chien en difficulté.

    Il l'a pris dans ses bras pour l'extirper d'un buisson.

    Un autre chasseur, âgé de 62 ans, trompé par le pelage de l'animal, a tiré.

    La balle a tué le teckel et mortellement blessé son maître.

    (Source : L'Est Républicain)

  • Bilan du Festival "Coeur de faune" de la défense animale du 3 au 5 octobre à Mers-les-Bains

    http://www.animaux-nature.info/IMG/jpg/mers-grand.jpg

    40 associations étaient présentes, dont L214, le RAC, DDA, Respectons, le sanctuaire des hérissons, Sea Sheperd, Green Peace, One Voice, Ethique Animale, Pour les cirques sans animaux, anti-vivisection, des représentants de la Fondation Brigitte Bardot, des groupes végétariens, végétaliens, végans, antispécistes...

    Les gens pouvaient venir sur chacun de nos stands, signer les pétitions, prendre des tracts...

    Des conférences se sont succédées, dont l'intervention du président de Antidote Europe.

    Environ 2 à 300 visiteurs sont venus, les samedi et dimanche toute la journée.

    Ce festival était le premier du genre, organisé par un groupe issus d'une mouvement de protection des oiseaux des trois villes Eu, Le Tréport et Mers-les-Bains.

    Ce festival va recommencer l'an prochain.

    Les festivaliers ont été bien accueilli, café et repas offert.

  • 4 octobre : Journée Mondiale des Animaux

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    La Journée mondiale des animaux est le 4 octobre.

    Les défenseurs des animaux du monde entier célèbrent la Journée mondiale des animaux le 4 octobre, jour de la Saint-François-d'Assise.

    Le fondateur de l'ordre des Franciscains et Saint Patron des animaux considérait en effet les animaux comme des créations vivantes de Dieu, les élevant au rang de frère de l'homme.

    Pour Saint-François d'Assise, même un ver de terre répondait à la volonté divine et était digne de protection.

    Ce n'est donc pas un hasard s'il est généralement considéré comme le premier défenseur des animaux.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Journ%C3%A9e_mondiale_des_animaux

    Giotto - Legend of St Francis - Sermon to the Birds.jpg

    Giotto - Legend of St Francis - Sermon to the Birds

  • Belgique : la Province du Brabant flamand s’implique dans le bien-être des animaux - Lecteur de puce pour animaux perdus et trouvés

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    Le 4 octobre est la Journée mondiale des animaux.

    Les amis et les défenseurs des animaux qui se mobilisent pour les droits des animaux dans notre société se rassemblent à cette date depuis 1929.

    A cette occasion ils attirent l’attention sur toute la souffrance infligée aux animaux.

    Notre pays compte environ 1.750.000 chiens et 1.600.000 chats.

    La Province du Brabant flamand se préoccupe du sort de nos chers amis à quatre pattes.

    La Province participe avec des communes, des zones de police et des refuges pour animaux à des initiatives en vue d’améliorer le bien-être des animaux.

    Pour rendre plus efficiente la politique du bien-être des animaux, on a élaboré une déclaration de principe pour une commune respectueuse des animaux.

    Cinq communes ont déjà signé ce programme de base.

    Il existe en outre un nouvel accord de collaboration entre les communes et les refuges.

    Enfin la Province a lancé la campagne « Identification obligatoire de votre animal ».

    « Malgré cette obligation, dit le député Walter Zelderloo chargé du bien-être des animaux, il y a encore énormément de chiens qui n’ont pas de puce électronique, et beaucoup de propriétaires de chevaux ne sont pas encore au courant de la réglementation.

    C’est pourquoi nous profitons de la Journée mondiale des animaux pour inciter les propriétaires à faire enregistrer leurs animaux. »

    « La police locale a aussi un rôle à jouer, dit Daniel Noens, commissaire de la zone de police Asse, Merchtem, Opwijk et Wemmel, et elle est indispensable pour faire respecter les droits des animaux.

    La police locale est également équipée d’un appareil pour lire les puces des animaux perdus et trouvés.

    Pour les amis des animaux il est donc très important que leur animal possède une puce, de manière à ce que leur cher compagnon puisse être retrouvé rapidement en cas de fugue. »

    03 Okt 2009
    Hilda Renders
    Roger Mortelmans

    http://www.editiepa jot.com/regios/ 2/articles/ 8779

  • Appel à l'action contre GNC qui vend du cartilage de requin

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    GNC est une chaine de magasins d'aliments naturels qui vend encore du cartilage de requins.

    Suite à la dernière campagne de protestation du SSS (Sea Shepherd Suporters), la chaîne "Nutrition House" a cessé de vendre tous produits issus ou contenant du requin.

    Merci d'envoyer la lettre ci-dessous par mail à GNC pour leur demander de cesser de vendre des produits de cartilage de requin et de cesser par ce fait de soutenir le massacre de millions de requins chaque année !!

    Merci d'envoyer à l'adresse ci-dessous :

    AAN : customer-service@gnc-hq.com

    Voici la lettre type à envoyer :

    Dear GNC,

    I am concerned to see that you have shark cartilage products on sale, and wondered whether you are aware of the problems facing shark populations worldwide?

    Sharks have been on the planet for around 400 million years, and as top predators they play an important role in marine ecosystems.

    Sharks are slow-growing, late to mature, and do not reproduce often - this means that shark populations are particularly vulnerable to overfishing and recover slowly, if at all.

    Consequently, shark populations are declining rapidly due to the immense fishing pressure exerted on them.

    One third of European shark populations are considered Threatened (Critically Endangered, Endangered or Vulnerable) under IUCN Red List criteria.

    I understand that shark cartilage is commonly procured as a by-product of shark fisheries.

    However, all commercial products provide added incentive for unsustainable shark fisheries, and serve to boost the value of dead sharks rather than encourage the value of live sharks.

    Although the Shark Trust supports full utilisation of sharks landed, unsustainable shark fishing is a threat to shark populations worldwide, and the sale of products from such fisheries threatens to deplete vulnerable species.

    Shark cartilage products are commonly produced using cartilage from the Spiny Dogfish (Squalus acanthias) or Blue Shark (Prionace glauca).

    The Spiny Dogfish is listed in the 2006 IUCN Red List assessment as globally Vulnerable (i.e. facing a high risk of extinction in the wild), with North Atlantic, North Pacific and South American stocks all listed in a threat category (Vulnerable, Endangered or Critically Endangered).

    Until recently this species was among the most abundant shark species in the world, but has been heavily exploited in poorly regulated fisheries that often target pregnant females.

    The 2006 IUCN Red List assessment listed the Northeast Atlantic population of the Blue Shark as Vulnerable.

    This species is highly migratory, and it is likely that the entire Atlantic population of Blue Sharks is under threat.

    Blue Sharks are among the most heavily fished sharks in the world, and are often caught as bycatch.

    Although shark cartilage may be a popular supplement, the market for such products is unsustainable while cartilage is procured from endangered species, and continued sale of these products contributes to the decline of shark populations globally.

    Furthermore, there have to date been no rigorous clinical trials providing evidence of the efficacy of commercial shark cartilage supplements in treating conditions such as arthritis and cancer.

    I strongly urge you to consider removing shark cartilage products from your stores, and to explain to your customers why you are taking this decision, as public awareness of this issue is essential to improving shark conservation worldwide.

    The following is the response from Nutrition House, another nationwide chain of health food outlets, after hundreds of our members contacted them from around the world voicing their strong disapproval of the sales of any shark products.

    Dear Shark Shepherd Supporters

    We are writing in response to your blog posting and subsequent messages regarding Shark Cartilage.

    Nutrition House takes its responsibilities to the environment seriously.

    We have been working with www.SharkWater.com and www.sharktrust.org, as you suggested, to get a better sense of the threats to the shark population and the impact of shark finning.

    PRENOM, NOM
    VILLE, PAYS


    Traduction de cette lettre :

    "GNC,

    Je suis préoccupé de voir que vous avez des produits de cartilage de requin à la vente, et je me demande si vous êtes au courant des problèmes que rencontrent les populations de requins dans le monde ?

    Les requins sont sur la planète depuis environ 400 millions d'années, et en tant que top prédateurs, ils jouent un rôle important dans les écosystèmes marins.

    Les requins ont une croissance lente, sont lents à arriver à maturité, et ne se reproduisent pas souvent - cela signifie que les populations de requins sont particulièrement vulnérables à la surpêche et se redressent lentement, voire pas du tout.

    En conséquence, les populations de requins sont en déclin rapide en raison de l'immense pression de la pêche exercée sur eux.

    Un tiers des populations de requins européennes sont considérées comme menacées (En danger critique d'extinction, en danger ou vulnérable) en vertu des critères de la Liste rouge de l'UICN.

    Je comprends que le cartilage de requin est communément acheté en tant que sous-produit de la pêche au requin.

    Cependant, tous les produits commerciaux fournis ajoutent l'incitation pour les insoutenables pêches au requin, et servent à accroître la valeur des requins morts plutôt que d'encourager la valeur des requins vivants.

    Bien que le Shark Trust soutient la pleine utilisation des requins débarqués, la pêche au requin non durable est une menace pour les populations de requins dans le monde entier, et la vente de produits provenant de ces pêcheries, menace d'épuiser les espèces vulnérables.

    Les produits de cartilage de requin sont généralement produits à partir de cartilage de l'aiguillat commun (Squalus acanthias) ou requin bleu (Prionace glauca).

    L'aiguillat commun est répertorié dans l'évaluation de 2006 de la Liste rouge de l'UICN comme vulnérable au niveau mondial (soit confronté à un risque élevé d'extinction à l'état sauvage), avec les stocks de l'Atlantique Nord, du Pacifique Nord et de l'Amérique du Sud tous listés dans une catégorie menacée (vulnérables, menacés ou gravement en voie de disparition).

    Jusqu'à récemment, cette espèce était parmi les espèces de requin la plus abondante dans le monde, mais a été fortement exploitée dans les pêcheries mal réglementées qui ciblent souvent les femelles enceintes.

    En 2006, la Liste rouge de l'UICN a énuméré les populations du Nord-Est de l'Atlantique de requin bleu comme vulnérables.

    Cette espèce est hautement migratoire, et il est probable que l'ensemble de la population de requins bleus de l'Atlantique est sous la menace.

    Les requins bleus sont parmi les requins les plus fortement exploités dans le monde, et sont souvent capturés comme prises accessoires. 

    Bien que le cartilage de requin puisse être un complément très apprécié, le marché de tels produits n'est pas viable si le cartilage est obtenu à partir d'espèces menacées, et la poursuite de la vente de ces produits contribue à la diminution des populations de requins dans le monde.

    En outre, il y a eu à ce jour aucun essai cliniques rigoureux apportant la preuve de l'efficacité de suppléments commerciaux de cartilage de requin dans le traitement des affections comme l'arthrite et le cancer.

    Je vous invite instamment à envisager de retirer les produits de cartilage de requin de vos magasins, et d'expliquer à vos clients pourquoi vous devez prendre cette décision, comme la sensibilisation du public sur cette question est essentielle pour améliorer la conservation des requins dans le monde entier.

    Ce qui suit est la réponse de Nutrition House, une autre chaîne nationale de magasins d'aliments naturels, après que des centaines de nos membres les aient contacté du monde entier exprimant leur réprobation à la vente de tous produits de requins.

    Chers Shark Shepherd Supporters

    Nous vous écrivons en réponse à votre post sur votre blog et aux messages concernant le cartilage de Requin.

    Nutrition House prend ses responsabilités face à l'environnement au sérieux.

    Nous avons travaillé avec www.SharkWater.com et www.sharktrust.org , comme vous l'avez suggéré, pour obtenir une meilleure idée des dangers qui menacent la population de requins et l'impact de la découpe des nageoires de requin...."

    Merci pour les requins.

    http://blogaction-animaux.over-blog.fr/article-36951365.html