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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 79

  • Florence Burgat : "S’agissant des souffrances endurées par les animaux, il ne tient qu’à nous d’y mettre fin"

    http://www.la-viande.info/images/boeufs/abattoir4_boeufs.jpg

    ... Le 04 octobre est la « journée mondiale des animaux...

    Nous sommes le 04 octobre 2009.

    Parce que c’est le jour de la Saint François d’Assise, le 04 octobre est déclaré « journée mondiale des animaux ».

    Une journée par an.

    Non pas pour nous souvenir de la manière dont l’humanité a, durant des siècles, traité les animaux, et se demander comment cela a pu être possible.

    Mais une journée par an pour parler de ce qu’ils subissent tous les jours, sans répit, partout dans le monde et depuis toujours.

    Quand les choses vont-elles enfin changer ?

    Deux choses ont changé dans l’histoire sombre des animaux.

    La première chose, c’est qu’on n’a jamais autant tué d’animaux qu’aujourd’hui, on n’en a jamais autant exploités.

    Jamais la condition des animaux n’a été aussi dure.

    Ce sont par milliards qu’ils sont enfermés dans les bâtiments d’élevage, abattus à la chaîne, tués par balle, par poison ou par piège à la chasse, pêchés, capturés pour leur fourrure ou leur « exotisme », utilisés dans les laboratoires, dressés et mutilés dans les cirques, abrutis de solitude dans les zoos…

    L’urgence grandit.

    Car nous avons désormais les moyens scientifiques et techniques d’obtenir d’eux toujours plus : plus de viande, plus de lait, plus de connaissances scientifiques, plus de tout…

    Le monde animal est exténué.

    L’homme est en passe d’éradiquer les derniers animaux libres, au profit d’un stock à gérer apte à répondre à tous nos besoins, y compris les plus futiles.

    Le fait est là.

    La seconde chose, c’est qu’un mouvement mondial de protection et de défense des droits des animaux s’est levé, structuré, amplifié.

    Il veille, informe, dépense toute l’énergie possible pour dissiper l’indifférence ou l’inconscience de gens qui, pour la plupart, n’ont aucune idée de ce à quoi ils participent par des achats qui semblent bien anodins : du jambon, un yaourt, une paire de chaussures, un rouge à lèvres.

    Quand les choses vont-elles enfin changer ?

    Souvent, nous déplorons notre impuissance en apprenant que se passent dans le monde des tortures d’humains, des crimes, des enfermements…

    S’agissant des souffrances endurées par les animaux, il ne tient qu’à nous d’y mettre fin : en nous informant et en nous abstenant d’acheter les produits issus de l’exploitation animale.

    Nous avons pratiquement chaque fois le choix.

    L’alternative nous est quasiment toujours offerte.

    Cessons de marcher tête baissée, aveugles et sourds à ce qui – il est vrai – est caché, afin que nul ne voie ni n’entende.

    ===================

    Florence Burgat est directeur de recherche en philosophie à l'Institut national de la recherche agronomique (Paris, France).

    Elle a enseigné durant quatre ans à l'EHESS.

    Elle est actuellement rattachée à l'équipe d'accueil « Philosophies contemporaines » (université de Paris I).

    A travaillé sur la définition de l'animalité dans la philosophie occidentale moderne et contemporaine, et publié sur ce thème, outre de nombreux articles, Animal, mon prochain (Odile Jacob, 1997).

    Elle travaille aussi sur la condition des animaux dans notre société : L'animal dans les pratiques de consommation (Puf, 1995) ; La protection de l'animal (Puf, 1997) ; avec la collaboration de Robert Dantzer, Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ? (éditions de l'Inra, 2001) ; L'animal dans nos sociétés (La Documentation française, revue Problèmes politiques et sociaux, janvier 2004).

    Ses recherches portent actuellement sur les approches phénoménologiques de la vie animale : Liberté et inquiétude de la vie animale (Kimé, 2006).

    Elle a dirigé un ouvrage collectif : Penser le comportement animal. Contribution à une critique du réductionnisme, à paraître en Janvier 2010, aux éditions de la Maison des Sciences de l'Homme (Paris).


    Source : Florence Burgat: Les animaux d'élevage ont-ils droit au bien-être ?

    Link : 4 octobre - journée mondiale des animaux - video

    http://www.evana.org/index.php?id=48817&lang=en

  • Toro de la Vega : pour plus d'humanité

    http://images.animanaturalis.org/posts/med/200909/P15-27904.jpg

    Toro de la Vega

    73 Espagnols entament une démarche de justice demandant une humanisation de la fête du Toro de la Vega.

    Les plaignants considérant que "rien de traditionnel ne se trouve dans la fête sanglante telle qu'elle se réalise au jour d'aujourd'hui."

    C'est un avocat de Malaga qui représente ces 73 citoyens espagnols.

    Ce groupe demande que soit réinstituée la norme de 1966 qui prévoyait qu'"il n'y aurait aucune blessure et que les animaux ne subiraient aucune aggression, pas de  coups ou blessures, le spectacle se réduisant àun encierro."


  • Manifestation antinucléaire à Colmar

    http://www.fsl-nancy.fr/IMG/jpg/noname.jpg

    Belle réussite avec plus de 10 000 manifestants, mais la police perturbe gravement le rassemblement :

    - Beaucoup de manifestants sont bloqués hors de la ville ;
    - Avec plus de 10 000 manifestants, la mobilisation antinucléaire est néanmoins très réussie ;
    - Une fois de plus, les autorités françaises bafouent la démocratie ;
    - La question de la prolongation ou de l'arrêt des réacteurs nucléaires est posée
    .

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" se félicite de la réussite de la mobilisation aninucléaire à Colmar, avec plus de 10 000 manifestants pour la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, la plus vieille et une des plus dangereuses de France.

    Des débats ont lieu ce samedi soir et demain dimanche à propos des différents problèmes causés par l'industrie nucléaire : accidents, déchets radioactifs, fuites d'uranium, prolifération, etc…

    Par contre, le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce avec force les manoeuvres injustifiables des autorités : à 15h30, le rassemblement est scindé en plusieurs tronçons et, pire, de très nombreux manifestants ont été bloqués à l'extérieur de la ville et en particulier aux frontières pour les manifestants allemands et suisses.

    Les autorités (mairie, préfecture) n'ont pas réussi à démobiliser les citoyens qui se sont donc exprimés de façon parfaitement démocratique et pacifique : une fois de plus, ce sont les antinucléaires qui ont fait preuve de responsabilité et les tenants du nucléaire qui tenté de porter tort à la démocratie.

    Pourtant, les raisons de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim sont nombreuses (cf annexe A) et le risque nucléaire est plus élevé que jamais (cf annexe B).

    Qui plus est, alors que la construction du parc nucléaire français a coûté des sommes gigantesques (que EDF n'a pas encore fini de payer !), des dizaines de milliards d'euros sont à nouveau en jeu.

    Prolongation des réacteurs : 20 milliards d'euros… et pas de débat public !

    Il est intolérable que EDF et l'Etat aient décidé sans le moindre débat public d'investir 400 millions d'euros dans chaque réacteur nucléaire français pour lui permettre de continuer à fonctionner… tant bien que mal.

    Cette somme, multipliée par 58 réacteurs, amène à un total de plus de 20 milliards d'euros.

    Alors qu'un débat public est désormais exigé par la loi pour des investissements coûtant parfois moins d'un milliard, aucun débat public n'est prévu pour cet investissement gigantesque.

    Une fois de plus, le lobby nucléaire tente de passer en force… et sans que les citoyens ne soient avertis des enjeux.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" pose la question : quelles que soient leurs positions sur le nucléaire, les citoyens sont-ils vraiment d'accord pour que cet investissement gigantesque soit une fois de plus attribué à l'atome ?

    Ces 20 milliards d'euros seraient assurément plus utiles dans les plans d'économie d'énergie et le développement des énergies renouvelables.

    Le Réseau "Sortir du nucléaire" va saisir la Commission nationale du débat public pour demander que la question de ces 20 milliards d'euros soit mise en débat avec les citoyens.

    ANNEXE A :

     

    Pourquoi il faut fermer la centrale nucléaire de Fessenheim

     

    Une centrale nucléaire est toujours dangereuse, même lorsqu'elle est toute neuve.


    Mais les risques augmentent avec le temps.


    A plusieurs reprises, une catastrophe nucléaire a été frôlée en France.


    Au lieu de continuer à compter sur la chance, il faut profiter de ce que les centrales nucléaires arrivent à 30 ans de fonctionnement pour les fermer au fur et à mesure.


    Les centrales nucléaires subissent tous les dix ans des inspections approfondies (dites "visites décennales") qui sont censées permettre aux inspecteurs de la sûreté nucléaire de décréter si chaque réacteur est apte ou non à continuer à fonctionner.


    Mais le Réseau "Sortir du nucléaire" dénonce des décisions favorables imposées à l'avance par EDF et par les autorités françaises.


    Ainsi :


    - Depuis septembre 2003, EDF publie des comptes d'entreprise basés sur une durée de vie de ses réacteurs nucléaires de 40 ans.


    - Le 13 novembre 2008, le directeur de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN), M André-Claude Lacoste, a déclaré :

     

    "On peut imaginer que Fessenheim ne puisse plus continuer à fonctionner. Ça me paraît très improbable." (L'Alsace, 15 novembre 2008)


    Il est clair que les dés sont pipés et que l'autorisation de continuer à fonctionner sera accordée malgré l'accumulation des incidents à Fessenheim et malgré de graves défauts déjà détectés (voir en annexe B).


    C'est donc aux citoyens de se mobiliser pour assurer leur sécurité, en imposant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim puis de toutes celles qui arriveront à 30 ans de fonctionnement.


    EDF ayant prévu d'investir 400 millions d'euros par réacteur prolongé, il est donc possible d'économiser ces sommes très importantes et de les investir dans les économies d'énergie et le développement des énergies renouvelables.

     


    Annexe B - Risque nucléaire :

     

    - Le vieillissement des installations nucléaires ;

    - De graves situations accidentelles en France ;

    - Le risque sismique : les falsifications d'EDF.

     

     

    - Le vieillissement des installations nucléaires

     

    Le quotidien Les Echos du 8 avril 2009 précise que "lors des dernières visites décennales, vers 1999, les cuves de réacteurs situés au Tricastin et à Fessenheim avaient présenté des défauts de revêtement."

     

    On a vraiment du mal à imaginer que, 10 ans plus tard, les cuves des réacteurs de Fessenheim se portent mieux.

     

    Et pourtant les incidents plus ou moins graves se multiplient dans les centrales nucléaires, à tel point qu'il est impossible de les lister.

     

    Nous nous contenterons donc d'en rappeler quelques uns des plus récents, qui concernent les réacteurs de 900 MW de Fessenheim ou identiques à ceux de Fessenheim :

     

    - "Le 18 février 2008, un tube d’un générateur de vapeur du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fessenheim s’est fissuré à la suite d’une "anomalie de supportage", conduisant à une fuite du circuit primaire vers le circuit secondaire." (Communiqué de l'ASN, Paris, le 21 octobre 2008)

     

    - "Soulagement à EDF : les deux assemblages de combustible nucléaire suspendus depuis un mois et demi au-dessus du coeur du réacteur n° 2 de la centrale du Tricastin (Vaucluse) ont été "sécurisés". I

     

    ls ne risquent plus de tomber et d'occasionner des fuites radioactives dans l'enceinte du site, voire au-delà." (Le Monde, 25 octobre 2008)

     

    - "Un incident technique qualifié par la direction de la centrale de Gravelines d' "exceptionnel et de "délicat", est survenu lors du déchargement du combustible situé au coeur du réacteur n°1 (…)

     

    Une barre d'uranium de plusieurs centaines de kilos est suspendue dans la piscine avec le risque qu'elle se décroche et retombe sur les 156 barres similaires fixées au fond de la cuve du réacteur.

     

    Ce serait le pire des scénarios pour la centrale". (La Voix du Nord, 11 août 2009)

     

    Par ailleurs, vous ne pouvez ignorer la dramatique dégradation des conditions de travail dans les centrales nucléaires EDF, avec en particulier un recours maximal à la sous-traitance, situation qui s'est traduite ces derniers mois par des grèves (pour la première fois dans le nucléaire français), mais aussi des suicides et tentatives de suicides :

     

    - "La production nucléaire reste perturbée depuis six semaines par un conflit sur les salaires et l'embauche de prestataires extérieurs surnommés les "nomades du nucléaire", qui amène EDF à réquisitionner les grévistes, certains syndicats craignant pour la sécurité."' (AFP, 18 juin 2009)

     

    - "Trois salariés du site d'EDF à Chinon (Indre-et-Loire) se sont suicidés depuis août 2006" (Le Monde, 5 avril 2007) ;

     

    - "La fédération CFTC de l'énergie a dénoncé mercredi dans un courrier à EDF un "harcèlement managérial" à l'origine, selon elle, d'une récente tentative de suicide dans la centrale nucléaire de Saint-Alban (Isère) (…)

     

    Ce salarié avait alerté à plusieurs reprises les syndicats pour dénoncer "le manque de moyens mis à sa disposition pour assurer la sécurité du site" (AFP, 1er octobre 2008)"


    - De graves situations accidentelles en France

     

    EDF ne manque jamais de rappeler que, en 40 ans de nucléaire, aucune catastrophe ne s'est produite en France.

     

    Pour notre part, nous n'oublions pas que le pire a été frôlé à plusieurs reprises.

     

    Par exemple :

     

    - deux fusions partielles du cœur à la centrale nucléaire de St-Laurent-les-Eaux (Loir-et-Cher) le 17 octobre 1969 et le 13 mars 1980.

     

    - une catastrophe frôlée à St-Laurent (encore !) le 12 janvier 1987 : EDF n'avait pas pensé que la Loire puisse geler et que de fait la centrale soit… impossible à refroidir.

     

    - un autre catastrophe frôlée le 27 décembre 1999 à la centrale nucléaire du Blayais (Gironde), gravement inondée. Les "responsables" d'EDF avaient calculé que l'eau de la Gironde ne pouvait pas passer par-dessus les digues de la centrale… mais elle est quand même passée.

     

    - Le risque sismique : les falsifications d'EDF

     

    Par ailleurs, le Réseau "Sortir du nucléaire" a révélé que EDF a mis en place des actions de lobbying "au plus haut niveau" pour empêcher la prise en compte de données sismiques qui auraient entraîné de coûteux travaux de remis à niveau des centrales :

     

    - "Ce débat serait sans doute resté confidentiel sans la publication par « Sortir du nucléaire » de courriers internes d'EDF, le 26 mai.

     

    Des ingénieurs d'EDF y formulaient clairement le souhait d'appliquer des références moins sévères que l'IRSN.

     

    Car les travaux de renforcement de certaines centrales pourraient coûter jusqu'à 1,9 milliard d'euros à l'entreprise." (Le Figaro, 27 juin 2003)

     

    - "Sortir du nucléaire accuse EDF d'avoir "falsifié des données sismiques" (AFP, 24 juin 2003).

     

    Nous attendons encore d'être attaqués pour "diffamation"par EDF qui, il est vrai, aurait eu du mal à contester ses propres documents :

     

    "Sortir du nucléaire a mis la main sur des courriers électroniques et des notes internes à EDF qui vilipendent les nouvelles normes sismiques de l'autorité de sûreté, jugées trop sévères et trop coûteuses." (Le Point, 11 juillet 2003)


    Merci beaucoup pour votre soutien financier : http://www.fermons-fessenheim.org/Soutien-Financier

  • Samedi 24 octobre à Paris : grande marche contre la fourrure

    La vérité sur la fourrure-torture : regardons-la en face

    Le commerce de la fourrure représente encore plus de 50 millions d’animaux massacrés chaque année au nom de la vanité et de l’argent !

    Appel à tous les militants, associations et citoyens pour une grande marche unitaire contre la fourrure !

    Venez nombreux !


    PROGRAMME :

    14h30 : Lieu de rendez-vous Place de l'Opéra, à Paris (métro Opéra).

    15h00 : Départ du cortège.

    17h-17h30 : Retour Place de l’Opéra. Discours des représentants des associations.

    18h30 : Fin de la manifestation.

    • Nous demandons à tous les manifestants d’être vêtus de noir afin de témoigner de notre deuil pour tous les animaux massacrés.
    • Des sifflets et pancartes seront à la disposition des manifestants.
    • Nous remercions toutes les associations et participants de se munir uniquement de pancartes et bannières ayant pour sujet la fourrure.
    • Évitez, s'il vous plaît, de porter du cuir (ou de la fourrure ;)) afin de ne pas donner prise à nos contradicteurs.
    UNE AFFICHE À IMPRIMER

    affiche marche.jpg

    Vous pouvez aider en imprimant cette affiche (cliquez dessus pour l'avoir en grand) et en la plaçant dans des endroits stratégiques comme des restaurants végétariens ou des magasins bio !

    Ce ne sont que des suggestions, n'hésitez pas utiliser vos propres astuces.

    Bientôt, nous aurons aussi une jolie affiche en couleur à vous proposer.

    POURQUOI CETTE MARCHE UNITAIRE ?

    L'hiver approche et, avec lui, les tendances de la mode qui font la réputation de la France.

    Mais cette réputation est entachée du sang des pauvres créatures qui auront souffert jusqu'à leur mort atroce...

    Un animal meurt toutes les secondes pour que les humains puissent se pavaner avec de la fourrure.

    Cette année, pour faire entendre nos voix et crier haut et fort qu'il est temps de stopper cette atrocité qu'est la fourrure, rejoignez-nous tous le 24 octobre pour une grande marche unitaire contre la fourrure.

    Il faut que nous soyons le plus nombreux possible, toutes les associations doivent se joindre à nous, chacun pourra apporter ses banderoles et affiches.

    Réservez d'ores et déjà cette date !

    Plus d'infos à venir...

    marchecontrelafourrure2009@live.fr

    http://contrelafourrure.blogspot.com/

    [fourrure.png]

  • Charal torture

    http://i.ytimg.com/vi/M57PhjgNq1k/hqdefault.jpg

    Abattoir Charal de Metz : Le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire se dit « choqué de certaines images diffusées par l’association L214 »


    Dans une lettre, adressée le 28 septembre à Brigitte Bardot, le ministre de l’Agriculture Bruno Le Maire écrit qu’il se soucie de la protection des animaux « à tous les échelons de la production » et qu’il en fait « un axe prioritaire » de son action.

    Le 18 septembre, la Fondation Brigitte Bardot intervenait auprès du ministre pour dénoncer les différentes infractions relevées à l’abattoir Charal de Metz.

    Aujourd’hui, le ministre se dit « choqué » par les images visionnées et rappelle que la suspension d’un animal avant qu’il soit étourdi ou mis à mort est interdite et que, dans le cadre de l’abattage rituel, l’immobilisation des animaux doit être maintenue jusqu’à la fin de la saignée (infractions relevées à l’abattoir Charal de Metz par l’association L214).

    Dans sa lettre, le ministre informe la Présidente de la Fondation Brigitte Bardot qu’il a « demandé à l’inspection générale de ce ministère (Agriculture) de conduire un audit interne dans les établissements d’abattage d’animaux de boucherie ».

    Cet audit devra « analyser les conditions dans lesquelles les contrôles sont réalisés par les services vétérinaires et les suites données aux constats de non-conformité dans le domaine de la protection animale ».

    Brigitte Bardot avait en effet dénoncé « l’attitude coupable des services vétérinaires qui, par leur non-intervention, se rendent complices de pratiques illégales, inacceptables et indignes ».

    D’autres propositions ont été faites par le ministre, notamment en ce qui concerne l’abattage rituel.

    A la lecture de la lettre de Bruno Le Maire, Brigitte Bardot s’est déclarée confiante :

    « Je n’ai jamais caché le peu d’estime que je porte aux ministres de l’Agriculture qui se sont succédés alors j’espère que Bruno Le Maire se démarquera et qu’il fera de la France un pays phare et non plus la lanterne rouge de la protection animale en Europe ».

    La lettre du Ministre :

    logo
    MINISTERE DE L'ALIMENTATION, DE L'AGRICULTURE ET DE LA PECHE
    Le Ministre Paris, le 28 SEPT. 2009

    Madame la Présidente,

    Vous avez appelé mon attention sur les conditions déplorables d'abattage d'animaux de boucherie constatées par l'association L214 dans un abattoir à Metz.

    Je partage pleinement votre souci de protection des animaux à tous les échelons de la production.

    C'est un axe prioritaire de mon action.

    J'ai été choqué, comme vous, de certaines des images diffusées par l'association L214.

    Sur ce point, je rappelle que la suspension d'un animal, avant qu'il soit étourdi efficacement ou mis à mort, est explicitement interdite par l'article R.214-69 du code rural.

    Dans le cas particulier de l'abattage rituel, l'article R214-74 précise que l'immobilisation des animaux doit être maintenue jusqu'à la fin de la saignée.

    Ces mesures doivent être scrupuleusement respectées par les opérateurs qui ont la responsabilité de garantir que le process d'abattage ne suive pas son cours si l'animal n'est pas inconscient, même si des mouvements réflexes peuvent néanmoins survenir après la mort.

    À la suite de cette affaire, j'ai immédiatement demandé à l'inspection générale de ce ministère de conduire un audit interne dans les établissements d'abattage d'animaux de boucherie.

    Outre les conditions d'application de la réglementation par les opérateurs, cet audit devra analyser les conditions dans lesquelles les contrôles sont réalisés par les services vétérinaires et les suites données aux constats de non-conformité dans le domaine de la protection animale.

    Je tiens à cet égard à rappeler que la protection animale fait partie intégrante des préoccupations prises en compte dans l'inspection réalisée par mes services en abattoir.

    Par ailleurs, j'ai demandé à la direction générale de l'Alimentation de RÉUNIR LES professionnels pour préparer la mise en œuvre du nouveau règlement européen fixant les règles relatives à la protection animale lors de l'abattage, adopté par les ministres européens de l'agriculture en juin dernier.

    La mise en œuvre de ce règlement doit notamment permettre : - la définition de modes opératoires intégrant des spécifications techniques plus précises prenant en compte le bien-être animal ; - une obligation de formation renforcée et la création d'un certificat de compétence obligatoire pour tous les opérateurs, ainsi que la présence d'un correspondant protection animale (sur le modèle des responsables qualité) dans chaque abattoir.

    Une réunion spécifique sera par ailleurs organisée pour améliorer l'application de la réglementation existante de l'abattage rituel.

    Je souhaite en particulier que soit établi, en lien avec les professionnels et sur la base de recommandations scientifiques, un critère spécifique de durée minimale où la contention doit être maintenue pendant la phase de saignée.

    Le nouveau dispositif d'audit par des référents nationaux d'abattoirs, tel qu'il se généralise actuellement, montre son efficacité.

    Mais il faut que les actions correctives des dysfonctionnements constatés soient mises en œuvre plus efficacement.

    Je demanderai aux Préfets d'être particulièrement attentifs aux situations qui leur seront signalées.

    Un ordre de service sera également adressé à l'ensemble des services d'inspection en abattoir pour redéfinir et harmoniser les grilles de contrôles.

    Cette méthode d'inspection harmonisée sera également accompagnée - et cela constituera un tournant majeur - d'un cadre précis pour veiller à l'application effective de la réglementation.

    Enfin, je constate que les dispositions réglementaires existantes ne sont pas suffisamment dissuasives face à des comportements incompatibles avec la protection des animaux dans les abattoirs.

    Aussi ai-je demandé à mes services d'examiner la possibilité de donner aux Préfets la base juridique nécessaire pour retirer l'agrément d'un abattoir, en cas de non-respect manifeste du droit, jusqu'à la réalisation des aménagements nécessaires permettant un fonctionnement satisfaisant.

    Comme vous pouvez le constater, ma mobilisation est entière pour que la protection du bien-être animal progresse en France et en Europe.

    Je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l'assurance de ma considération distinguée.

    http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/actu.php?id=40208&IdCat=

  • 2 octobre : Journée internationale de la non-violence - Ce 2 octobre, "One World, One Conscience"(mouvement de défense de la planète) fête son premier anniversaire

    VEGnord relaie sur Lille, cette campagne initiée par notre partenaire, l’association One Voice

    2 octobre : Journée internationale de la non-violence

    Ce 2 octobre, "One World, One Conscience"(mouvement de défense de la planète) fête son premier anniversaire.

    Des graines de lavande, symbole de tendresse, sont offertes au public dans des dizaines de villes, en simultané.

    Chaque citoyen est invité à faire pousser de la lavande dans sa maison ou dans son jardin pour symboliser son engagement à cultiver la tendresse dans sa façon de vivre et de consommer.

    Seul un mode de vie éthique, non violent, est en mesure de bâtir une civilisation de paix, au bénéfice de la Terre, notre "maison" et de tous ses habitants, sans exclusion.

    Participez à l’opération Mains Bleues c’est marquer un engagement écocitoyen pour tous les êtres vivants.

    Et en particulier pour les papillons et les abeilles qui, menacés par nos activités polluantes, apprécieront la lavande de votre maison ou de votre jardin.

    Articles liés : Comptes-rendus

    http://www.vegnord.fr/site/

  • Les Chirac abandonnent leur chien

    Sumo et les Chirac.jpg

    Décryptage : les Chirac ont abandonné leur chien...

    Bel exemple donné aux Français, qui vont se sentir confortés dans leurs mauvaises habitudes. (MP)

    ***

    Le bichon des Chirac n’a pas supporté de perdre l’Elysée

    Le petit bichon maltais blanc a été placé chez des amis de Jacques et Bernadette Chirac, dans une ferme de la région parisienne, selon le Parisien.

    « Il n’a pas supporté le départ de l’Elysée. Il était tout petit, il venait de naître et au bout d’un moment, dans cet appartement, il a eu le cafard. Alors il s’est mis à être agressif », a expliqué Bernadette Chirac au journal.

    Après l’élection de Nicolas Sarkozy en mai 2007, le couple Chirac a quitté le palais de l’Elysée pour un appartement du Quai Voltaire, en bord de Seine, prêté par un membre de la famille libanaise Hariri.

    A deux reprises, l’animal a mordu l’ancien chef d’Etat, âgé de 76 ans, conduisant le vétérinaire à prescrire des antidépresseurs.

    Il y a quelques mois, le chien a récidivé, en sautant sur Jacques Chirac : « Il l’a mordu à l’estomac. J’ai eu très très peur parce qu’il y avait du sang », a raconté l’ancienne Première dame.

    http://www.lesoir.be/sports/sports_mecaniques/2009-10-02/bichon-chirac-supporte-devoir-quitter-elysee-730497.shtml

  • La Chine rédige enfin sa première loi sur la protection animale

    La Chine rédige enfin sa première loi sur la protection animale

    Extrait d'une vidéo sur le commerce de viande de chien en Chine
    Crédit : One Voice

    Plusieurs associations de protection des animaux se félicitent de l'initiative de la Chine qui travaille enfin à l'élaboration d'une loi sur la protection animale alors que le pays cumule les actes de barbarie envers les animaux.

    L'association One Voice rapporte que "des associations de défense animale, des législateurs et des personnalités officielles se sont réunis, le 4 septembre 2009, à Pékin, pour travailler à l'élaboration d'une loi de protection animale, qui fait cruellement défaut en Chine".

    Le projet de cette loi de protection animale qui définit les bases de traitement des animaux est actuellement mis en ligne pour une consultation publique.

    Puis le projet de loi sera soumis à l'Assemblée nationale populaire, l'organe du pouvoir législatif en Chine, cet automne.

    Rappelons qu'en Chine, seuls les animaux sauvages menacés d'extinction sont protégés.

    A ce titre, cette loi devrait concerner les animaux sauvages, les animaux de ferme, les animaux de compagnie, les animaux de laboratoire et les animaux utilisés comme outils de travail.

    Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), cette loi présente les lignes directrices permettant de prévenir les maladies et de prodiguer les soins médicaux adéquats aux animaux.

    Par ailleurs, des recommandations relatives au bien-être des animaux de rente lors de leur transport et de leur abattage ont été incluses.

    De plus, en accompagnement de ce projet de loi, des modifications concernant la Loi Criminelle chinoise ont été suggérées afin de traduire les actes de cruauté envers les animaux en infractions pénales, souligne IFAW.

    L'adoption d'une loi de protection animale bénéficiera aux animaux, participera au développement économique du pays et répondra aux vœux de nombreux Chinois : en 2004, alors qu'un premier projet de loi avait avorté, 77 % approuvaient l'idée d'une loi limitant la souffrance des animaux, note One Voice.

    Le travail d'approfondissement entourant ce projet de loi est mené par une équipe spécialisée regroupant des chercheurs dirigés par le Professeur Chang Jiwen de l'Académie chinoise des Sciences sociales et appuyé par des associations de protection animale comme One Voice.

    IFAW rappelle qu'encore récemment, plusieurs villes chinoises ont privilégié les abattages massifs de chiens sous prétexte de présence du virus de la rage, tuant ainsi brutalement des dizaines de milliers d'animaux.

    De tels massacres ne devraient plus avoir lieu lorsque la loi sera adoptée.

    Pourtant, le peuple chinois ressent profondément la nécessité d'avoir une législation condamnant les actes de cruauté envers les animaux.

    Ainsi, suite au massacre récent de près de 40 000 chiens à Hanzhong, un sondage en ligne a révélé que sur les 63 000 participants, 89% souhaitaient la rédaction d'une loi interdisant les actes de cruauté envers les animaux.

    Des millions d'animaux souffrent horriblement en Chine

    Que ce soit dans les zoos ou les parcs, dans les fermes, sur les marchés ou dans les rues, dans les laboratoires ou lors des transports à destination des abattoirs, la condition animale n'est guère considérée en Chine.

    Souvent ignorants de la souffrance ressentie par les animaux, les hommes les considèrent uniquement comme une “ressource” et leur infligent les pires cruautés selon IFAW.

    Les pratiques barbares des zoos

    Selon l'association One Voice, les zoos chinois sont visités par un public qui humilie les animaux, voire les martyrise.

    Dans certains zoos, des animaux vivants sont jetés en pâture aux fauves.

    D'autres dressent des animaux à exécuter des numéros de cirque, comme des combats de boxe d'ours.

    Aiguillonnés par les piques des dresseurs, les animaux ne peuvent que s'exécuter.

    Les conditions de vie sont désastreuses : cages inadaptées à la taille et aux besoins des animaux, hygiène déplorable, impossibilité de se cacher ou de se reposer.

    De nombreux animaux ont des comportements psychotiques : cent pas ininterrompus, léchage des murs, tête balancée jusqu'à la démence…

    Les chats de Pékin ont été exterminés

    One Voice a attiré l'attention sur l'extermination des chats de Pékin entreprise en 2007 pour « nettoyer la ville » avant les Jeux Olympiques.

    Les chats errants ont été mis en fourrières avant d'être tués.

    La majorité a été abandonnée par leurs propriétaires à la suite de campagnes du gouvernement sur les soi-disant dangers pour la santé qu'ils constituaient.

    IFAW précise également que les chats sont ébouillantés vivants avant d'être consommés.

    Des chiens massacrés pour leur viande

    Les enquêteurs de One Voice ont infiltré le réseau des producteurs de viande de chien en Chine.

    Ils ont filmé des scènes particulièrement violentes.

    Les chiens ne sont pas seulement mangés, ils sont maltraités et mis à mort avec une cruauté invraisemblable.

    Entassés dans des cages, sans eau ni nourriture, ils sont parfois nourris avec la chair de leurs semblables pour renforcer le goût de leur viande.

    Parmi eux se trouvent des chiens abandonnés et d'autres venant d'élevages spécialisés.

    Et ce n'est pas tout comme le souligne IFAW :

    "Les tigres, dont on arrache les dents et les griffes, sont enchaînés à même le sol afin de faciliter les photographies aux côtés des touristes.

    Les renards sont dépecés vivants pour leur fourrure.

    Les ours ont le corps mutilé afin d'en extraire la bile..."

    En savoir plus

    Références :

    Bientôt une loi de protection animale en Chine - One Voice

    La Chine rédige sa première loi de protection animale - IFAW

    Liens :

    Forum de discussions sur la protection des animaux

    Actualités connexes :

    29/02/2008 Enquête sur le commerce de la viande de chien en Chine

    Auteur : Christophe Magdelaine - notre-planete.info (tous droits réservés)

    http://www.notre-planete.info/actualites/lireactus.php?id=2114


  • Chasse en Ariège : le préfet pro-chasse rappelé à l'ordre

    http://humour.cote.azur.fr/image/chasseur219.jpg

    L'affaire a débuté le 10 juin dernier par un arrêté préfectoral visant à définir l'exercice de la chasse en Ariège, pour la saison 2009-2010.

    A l'inverse de la tendance actuelle, qui voit nombre d'arrêtés commencer à prendre en compte les spécificités locales, le préfet de l'Ariège n'avait pas jugé bon d'intégrer des mesures pour préserver les gallinacés sauvages que sont le grand tétras et le lagopède alpin, ainsi que l'ours.

    Pour cette raison, le comité écologique ariégeois a attaqué cette décision au tribunal administratif de Toulouse, lequel a suspendu mi-septembre la chasse des deux gallinacés et demandé au représentant de l'Etat de définir des mesures de protection de l'ours dans le délai d'un mois, sans toutefois suspendre la possibilité de chasse en battue.

    Cette injonction va imposer au préfet de recenser les espaces les plus susceptibles d'être fréquentés régulièrement par les ours, pour les soustraire des zones de battues.

    Par ce biais, le risque de confrontation ours/chasseurs devrait se trouver considérablement réduit et permettre
    d'éviter des accidents comme par le passé.

    Pour les deux gallinacés précités, si le jugement sur le fond reste à venir, la chute de leurs effectifs avec une diminution d'au moins 30 %, entre 1995 et 2009, dans le Piémont central et dans la haute chaîne centrale des Pyrénées, dont relève l'Ariège, a été l'élément déterminant.

    Même si la chasse n'est qu'un des problèmes auxquels doivent faire face ces espèces, leur survie locale étant menacée, la suspension de leur chasse apparaît légitime.

    Si le comité écologique ariégeois peut se féliciter en soulignant qu' "enfin la situation de ces espèces est prise au sérieux. Le juge administratif a pris conscience de l'enjeu au contraire de la préfecture de l'Ariège et de la fédération départementale de la chasse"', les chasseurs locaux ont évidemment un sentiment inverse malgré les efforts de la préfecture.

    En effet, le préfet, Jacques Billant, avait signé le 15 septembre un nouvel arrêté précisant les prélèvements maximaux par chasseur, pour le grand tétras, le lagopède alpin et la perdrix grise de montagne (un coq grand tétras, six lagopèdes alpins, vingt perdrix grises de montagne).

    Suite à la décision de justice, ce nouvel arrêté n'aura été en fait qu'un ultime baroud d'honneur préfectoral, le représentant local de l'Etat prenant acte de la décision du juge et de sa confirmation apportée le 29 septembre.

    De leur côté, les chasseurs ne l'entendent pas ainsi, considérant leur droit à chasser remis en cause, ils le feront savoir en manifestant samedi à Foix, avec l'appui des deux députés ariégeois (1) qui se sont empressés de leur apporter leur soutien.

    Pascal Farcy

    1- Frédérique Massat et Henri Nayrou, respectivement député PS de la première et seconde circonscription d'Ariège.

    http://www.univers-nature.com/inf/inf_actualite1.cgi?id=3928