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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 83

  • L'holocauste REACH : les assassins vivisecteurs-menteurs montent au créneau

    http://www.hereband.com/vivisection_dog.jpg

    Ouf ! on va mieux respirer ! Plus de 90 % des substances chimiques en circulation depuis avant 1981 doivent subir dans les dix années à venir des tests pourdéterminer leur toxicité. Pour l'homme et pour l'environnement.

    C'est l'application du programme européen « Reach » (« Enregistrement, évaluation, autorisation et restriction »).

    Le problème, c'est que ces tests commandés par les industriels doivent obligatoirement être menés sur des animaux.

    L'enjeu est de mesurer la toxicité et l'écotoxicité de tous ces produits, la première pour ses effets sur l'homme, la deuxième pour ses effets sur tous les organismes de l'environnement.

    Alors que la recherche utilise déjà chaque année plus de 12 millions de rongeurs et autres animaux dans les universités, les hôpitaux, les laboratoires, les écoles vétérinaires, dont plus de 2,3 millions seulement pour la France, la mise en application de Reach va grandement augmenter le recours à cette expérimentation.

    Le sacrifice pourrait dépasser les 50 millions d'animaux de laboratoire, d'après Thomas Hartung, un toxicologue dont les prévisions parues fin août dans la revue scientifique « Nature » alertent les militants de la cause animale.

    « 54 millions ? ! Mais 10 millions d'animaux pour le programme Reach, ce serait déjà 10 de trop ! » déplore-t-on à la fondation Brigitte Bardot (lire son interview ci-dessous).

    « Il y a une alternative, c'est la culture de cellules humaines », propose un des porte-parole de l'ancienne actrice pour qui les «années d'insouciance» (thème de l'exposition qui lui est consacrée cet automne à Boulogne-Billancourt) ont fait place aux années de combat.

    Pour Eric Thybaud, à l'établissement public Inéris, on ne peut prévoir le nombre d'animaux utilisés pour Reach, mais la recherche travaille «pour une moindre utilisation des animaux», dont on ne peut néanmoins pas se passer.

    26 établissements en Haute-Garonne

    Par son ampleur, ce programme réactive le débat sur l'utilisation des animaux.

    A l'école vétérinaire de Toulouse, Pierre-Louis Toutain approche le sujet prudemment :

    « C'est un sujet très sensible, prévient-il, mais je pense qu'on ne peut pas se passer des expérimentations… Ce qui est sûr, c'est qu'elles sont aujourd'hui très encadrées, et que nous respectons une éthique : dans nos protocoles menés avec les chats par exemple, ils sont rendus et adoptés par des familles en partenariat avec une association ».

    L'expérimentation ne laisse plus la place aux trafics qui ont marqué la fin des années 80 dans notre région.

    Les directions des services vétérinaires délivrent les autorisations et veillent au bien-être animal…

    « Les locaux sont conçus et aménagés comme des 4 étoiles », a constaté Michel Toulze, chef de la protection des animaux pour la Haute-Garonne, département où 26 établissements publics ou privés mènent des expériences.

    Le programme Reach fera encore parler de lui au chapitre économique puisqu'il pourrait approcher les 10 milliards d'€ supportés par l'industrie.

    Mais il suscite d'ores et déjà une autre question.

    Qui testait jusqu'alors tous les produits chimiques mis en œuvre dans les produits d'entretien, industriels ou agricoles avant 1981 ?

    Personne, ou plutôt tout le monde : animaux et humains, tous cobayes.


    Des souris, des lapins...

    Actuellement en France, l'expérimentation animale est obligatoire pour déterminer la toxicité des substances chimiques, des pesticides, des médicaments humains et vétérinaires.

    Pour tester les substances chimiques et pesticides, les animaux le plus souvent utilisés sont les rongeurs, les rats, souris, cobayes; puis les lapins, poissons et/ou oiseaux.

    Pour les médicaments humains, les primates sont aussi utilisés, ainsi que les chiens (beagles en particulier ; vivant en meute, on évite ainsi de les sociabiliser avec les hommes);  pour les médicaments vétérinaires, en priorité les chiens, les primates, les chats, ces derniers en particulier pour la neurologie.

    A 90%, ce sont les rongeurs qui sont utilisés pour l'expérimentation.

    En cosmétologie, le recours à l'expérimentation est dorénavant interdit sur l'ensemble du territoire européen, toutefois...mais cela n'interdit pas d'expérimenter des substances sur la peau ( en dermatologie ).

    Les Anglais furent les premiers à ne plus utiliser les animaux pour les produits cosmétiques, la marque Body Shop avait fait de cette éthique un argument publicitaire.


    100000 substances chimiques

    Dans notre vie quotidienne, nous sommes entourés par plus de 100000 susbstances chimiques qui peuvent émettre des composants dangereux dans l'atmosphère.

    UFC-Que choisir a mené des études montrant que des produits courants comme des désodorisants, nettoyants, tapis synthétiques, meubles, vernis, et plus récemment colles de moquette, émettent des composés organiques volatils nocifs.


    Au cancéropôle aussi

    Premier département de la région en matière de recherche, et donc d'expérimentation, la Haute-Garonne compte 26 établissements autorisés par l'Etat (direction départementale des services vétérinaires) à pratiquer des expériences « sur animaux vertébrés vivants ».

    La liste n'est pas rendue publique, pour éviter les actions des militants de la cause animale.

    Y figurent notamment l'école vétérinaire, les universités, des laboratoires, le cancéropôle en cours d'achèvement.

    Les expériences ne concernent pas toujours les médicaments.

    « Dans certains cas, il s'agit seulement de faire ingérer des compléments nutritionnels et mesurer l'incidence sur la prise de poids », indique M.Toulze à la DDSV, qui remarque que la plupart des chercheurs « prennent en compte le facteur souffrance animale et mettent en œuvre des techniques pour la diminuer, voire la supprimer. »


    Eric Thybaut, responsable « Danger et impact sur le vivant » à l'Institut national de l'environnement industriel et des risques, l'Inéris.

    DDD. Pourquoi l'expérimentation animale ?

    E.Th. C'est la loi, elle est obligatoire pour déterminer la toxicité des substances chimiques, des pesticides et des médicaments.

    DDD : Qui est concerné par Reach ?

    E.Th. Les substances chimiques « existantes », en circulation avant 1981, soit 90 % du total. Environ 125 000 substances.

    DDD : 10 ou 50 millions d'animaux pour mesurer leur toxicité ?

    E.Th. On a dix ans devant nous, je suis incapable de prédire l'avenir, mais tout est fait pour réduire l'utilisation des animaux, de mieux utiliser les résultats, par d'autres types de calcul, par des cultures in vitro et par analogie.

    On mutualisera les résultats par les familles de produits chimiques.

    Mais il n'est pas possible aujourd'hui de se passer totalement de l'expérimentation animale...Et je préfère sauver un enfant qu'une souris.

    DDD : On n'utilise plus les animaux en cosmétique ?

    E.Th. Sur le territoire européen non, on n'en a plus le droit et les résultats d'expériences menées ailleurs ne sont pas recevables.

    Eric Thybaut


    Brigitte Bardot est effrayée

    La Dépêche du dimanche : « Reach » prévoit une augmentation de l'expérimentation animale pour tester les produits chimiques commercialisés avant 1981. Ces tests qui concerneraient de 10 à 50 millions d'animaux.

    Quelle est votre réaction ?

    Brigitte BARDOT : Je suis effrayée et scandalisée à la fois.

    C'est un coup de poignard dans le dos car ma Fondation avait travaillé, avec la Commission et le Parlement européen, à privilégier le recours aux méthodes substitutives à l'expérimentation animale dans le cadre du programme Reach.

    Or, les 54 millions de victimes estimées sur dix ans s'ajoutent aux plus de 12 millions d'animaux déjà sacrifiés chaque année dans les laboratoires européens.

    Comble de l'horreur, la France est le pays européen où le plus grand nombre d'animaux est sacrifié.

    DDD. Les tests sur les animaux ont été réalisés pour mettre au point des produits cosmétiques, des solutions agricoles, des médicaments. Dans ce dernier cas, ne sont-ils pas justifiés ?

    BB. Non, aucune expérimentation animale ne peut être justifiée.

    D'un point de vue éthique, l'homme n'a pas le droit moral d'exploiter et de considérer les autres espèces animales, l'ensemble des êtres sensibles, comme de simples outils de recherche ou de consommation.

    D'autre part, aucune espèce animale n'est le modèle biologique d'une autre, il est donc totalement fantaisiste, ridicule, d'expérimenter une substance sur une souris, un chat ou même un singe puisque chaque espèce réagit différemment...

    DDD. Quelle alternative ?

    BB. Ma Fondation a cofinancé un test cellulaire, réalisé sur cellules humaines, qui prédit à 82 % les effets toxiques sur l'espèce humaine, contre 65 % lorsque la souris est prise pour « modèle » et 61 % lorsqu'il s'agit du rat.

    Il faut absolument se donner les moyens de développer ces méthodes alternatives et mettre un terme définitif à l'expérimentation animale qui symbolise aujourd'hui la préhistoire de la recherche, une science sans conscience dont nous ne voulons plus.

    DDD. A-t-on atteint des sommets en tuant des souris pour le botox ?

    BB. Les sommets sont atteints depuis bien longtemps mais l'homme peut toujours aller plus loin dans l'ignominie.

    Des milliers de souris sont tuées par injections de toxine botulique.

    Tous ces animaux morts, dans des souffrances ignobles, pour permettre à certains de cacher quelques rides qui finiront par revenir de toute façon…

    DDD. Qu'attendez-vous des citoyens et des pouvoirs publics ?

    BB. Les pouvoirs publics doivent remettre en cause le principe de l'expérimentation animale en soutenant les chercheurs qui travaillent au développement de nouvelles méthodes.

    J'attends aussi qu'ils reconnaissent un droit d'objection de conscience à l'expérimentation animale comme cela existe dans plusieurs pays européens.

    Ma Fondation a travaillé à la rédaction d'une proposition de loi, enregistrée à l'Assemblée Nationale, il est temps aujourd'hui d'adopter ce texte.

    Je lance d'ailleurs un appel aux étudiants pour qu'ils refusent de participer aux expérimentations et même aux dissections inutiles pratiquées dans les établissements scolaires.

    Nous avons mis une pétition en ligne (www.fondationbrigittebardot.fr), il est important de la signer et de la diffuser.

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/09/13/671856-Trente-millions-de-cobayes.html

  • Commentaire : une rencontre personnelle et intime avec la schizophrénie morale (Francione)

    http://fr.toonpool.com/user/651/files/schizophrenia_258785.jpg

    Chers collègues,

    Je fais référence à la manière délirante et confuse que nous avons de penser aux animaux en terme de question sociale/morale comme constituant une « schizophrénie morale ».

    J’ai récemment rencontré un cas de schizophrénie morale face à un chevreuil qui avait été touché par une voiture et des chasseurs qui se sont arrêtés pour l’aider.

    Dans ce commentaire, je vais vous décrire et discuter de ce qui s’est passé.

    Gary L. Francione

    Standard Podcast: Hide Player | Play in Popup | Download

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/09/08/commentaire-an-up-close-and-personal-encounter-with-moral-schizophrenia/

  • Charal: la cruauté, c’est son métier (Charlie Hebdo)

    http://a7.idata.over-blog.com/300x459/0/04/64/73/affiche-vg.jpg

    Vendredi 28 août : l’enquête menée à Metz en caméra cachée par L214 dans un abattoir Charal est rendue publique.

    L’association porte plainte pour cruauté envers les animaux contre Charal et dénonce la tromperie de l’entreprise envers les consommateurs.

    Sébastien Arsac, porte-parole de L214 :

    « Hier, Charal communiquait en se vantant d’avoir donné un nom à la viande, eh bien, aujourd’hui, nous lui donnons un visage, le vrai visage de la viande.

    Si nous avons cherché à filmer des images de l’intérieur d’un abattoir Charal, ce n’est pas pour le plaisir sadique de voir mourir des animaux, mais c’est pour témoigner de ce que vivent vraiment les animaux dans les abattoirs.

    En France, chaque jour, plus de 3 millions d’animaux sont tués pour la consommation.

    Il faut arrêter de penser que les animaux sont câlinés dans leurs derniers instants.

    Les images sont perturbantes, mais il ne faut pas se voiler la face: avant le steak, il y avait un animal, et soyez assurés qu’on souffre dans les abattoirs.

    À chacun maintenant de faire son propre travail sur sa responsabilité dans ce massacre. »

    La réglementation n’y étant pas respectée, la souffrance des bovins, suspendus à la chaîne d’abattage en pleine conscience, dure de longues minutes.

    Quant à l’abattage rituel, l’immobilisation, obligatoire, n’est pas maintenue pendant la saignée : infractions répétées et quotidiennes. Les services vétérinaires sont mis en cause.

    www.l214.com

    Rebondissement.

    Vendredi 4 septembre, Charal nous met en demeure par courrier de retirer la vidéo de notre site, arguments juridiques et menace de procès à l’appui.

    Nous n’entendons pas céder à la pression.

    Ce n’est pas notre genre.

    Il nous semble légitime de permettre à nos lecteurs de continuer à pouvoir visionner cette vidéo.

    Pour autant, nous publions également, ci-dessous, la lettre reçue faisant état des arguments de la société Charal.

    Voici la lettre et la vidéo:

    cliquez sur les images pour les agrandir...

    • La résistance s'organise! Ensemble, on est plus forts : déjà, de nombreux blogs diffusent la vidéo, ça circule, ça circule, ça se multiplie, et Charal n’y pourra rien: c’est la magie d’Internet !

    Luce Lapin
    5 septembre 2009
    lucelapin@charliehebdo.fr

    http://www.charliehebdo.fr/index.php?id=370

  • Charal pris en flagrant délit de cruauté

    L'image “http://www.fondationbrigittebardot.fr/site/images/charal-4.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Charal : la cruauté, c’est son métier

    Vendredi 28 août : l’enquête menée à Metz en caméra cachée par L214 dans un abattoir Charal est rendue publique.

    L’association porte plainte pour cruauté envers les animaux contre Charal et dénonce la tromperie de l’entreprise envers les consommateurs.

    Sébastien Arsac, porte-parole de L214 :

    « Hier, Charal communiquait en se vantant d’avoir donné un nom à la viande, eh bien, aujourd’hui, nous lui donnons un visage, le vrai visage de la viande.

    Si nous avons cherché à filmer des images de l’intérieur d’un abattoir Charal, ce n’est pas pour le plaisir sadique de voir mourir des animaux, mais c’est pour témoigner de ce que vivent vraiment les animaux dans les abattoirs.

    En France, chaque jour, plus de 3 millions d’animaux sont tués pour la consommation.

    Il faut arrêter de penser que les animaux sont câlinés dans leurs derniers instants.

    Les images sont perturbantes, mais il ne faut pas se voiler la face : avant le steak, il y avait un animal, et soyez assurés qu’on souffre dans les abattoirs.

    À chacun maintenant de faire son propre travail sur sa responsabilité dans ce massacre. »

    La réglementation n’y étant pas respectée, la souffrance des bovins, suspendus à la chaîne d’abattage en pleine conscience, dure de longues minutes.

    Quant à l’abattage rituel, l’immobilisation, obligatoire, n’est pas maintenue pendant la saignée : infractions répétées et quotidiennes.

    Les services vétérinaires sont mis en cause.

    www.l214.com

    • Rebondissement.

    Vendredi 4 septembre, Charal nous met en demeure par courrier de retirer la vidéo de notre site, arguments juridiques et menace de procès à l’appui.

    Nous n’entendons pas céder à la pression.

    Ce n’est pas notre genre.

    Il nous semble légitime de permettre à nos lecteurs de continuer à pouvoir visionner cette vidéo.

    Pour autant, nous publions également, ci-dessous, la lettre reçue faisant état des arguments de la société Charal.

    Voici la lettre et la vidéo :

    La résistance s'organise !

    Ensemble, on est plus forts : déjà, de nombreux blogs diffusent la vidéo, ça circule, ça circule, ça se multiplie, et Charal n’y pourra rien: c’est la magie d’Internet !

    Texte publié avec l'autorisation de l'auteur :

    Luce Lapin
    5 septembre 2009
    lucelapin@charliehebdo.fr

    Afin que les signataires puissent prendre connaissance des textes sur les animaux
    www.charliehebdo.fr

    Aidez-nous et signez cette pétition.

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

    http://lapetition.be/en-ligne/petition-4946.html

  • Annonce Facebook (Gary Francione)

    http://lecolporteur.files.wordpress.com/2009/10/colombe-sortir-du-nucleaire.jpg

    Chers collègues,

    Je suppose que la plupart d’entre vous choisiront de ne pas passer du temps avec des gens qui se montrent sur la place publique proposant une guerre civile ou parlant de plan de santé digne des « nazis », ou avec des gens qui pensent que ce genre de comportements et discours est acceptable, et qui les appuient.

    Je ne veux pas passer mon temps à parler avec des gens qui pensent qu’il est approprié d’encourager la violence ou qui considèrent comme approprié d’appeler les gens des “cons”, “nazis” ou “collaborateurs de l’État” parce qu’ils rejettent la violence et les menaces de violence.

    Quand j’ai commencé mon compte Facebook, j’ai demandé à ceux qui soutiennent la violence de ne pas participer à ma page.

    J’ai clairement fait savoir que le but de la page était de discuter des questions relatives aux animaux à partir d’une perspective non-violente.

    Malheureusement, il est un certain nombre de personnes qui pensent avoir le droit d’entrer dans n’importe quel forum et d’y promouvoir leur vision pro-violence.

    C'est d'autant plus curieux que ces mêmes personnes ne tolèrent aucune critique de leurs positions sur leurs propres sites, ou modifient et altèrent parfois même des commentaires critiques qui ont été postés.

    En tout état de cause, j’ai décidé de mettre en pause mon compte FB.

    Je continuerai à promouvoir la non-violence ici et vais peut-être démarrer un groupe de discussion FB sur “Ahimsa” et “Animal Rights” qui se fera sur invitation seulement.

    Je ne suis pas sûr.

    Sachez que j’ai pris un immense plaisir à rencontrer beaucoup de personnes qui ont rejoint le site.

    Il y a eu des discussions merveilleuses et de nombreuses contributions réfléchies.

    Malheureusement, un nombre relativement restreint de personnes en ont fait leur projet pour essayer d’infecter tous les articles avec leur rhétorique pro-violence malgré mes demandes répétées comme quoi la page FB met uniquement l’accent sur la discussion sur les droits des animaux dans une perspective de non-violence.

    S’il vous plaît, continuez de visiter ce site.

    Il y aura beaucoup plus d’articles et de podcasts à venir.

    Et j’ai un nouveau livre, Le Débat sur les Droits des Animaux : abolition ou réglementation ?, co-écrit avec le Dr Robert Garner et publiée par Columbia University Press, qui paraîtra cet automne.

    J’espère que ce livre aidera les défenseurs des animaux à avoir une réflexion critique sur des problématiques pertinentes.

    Devenez végan.

    C’est facile ; c’est meilleur pour vous et pour la planète et, le plus important, c’est d’un point de vue moral le juste choix à faire.

    L’éducation végane et non-violente est la plus importante forme d’activisme dans laquelle nous pouvons nous engager.

    Selon moi, notre mouvement doit être celui de la paix et de la non-violence.

    C’est l’unique façon que nous avons d’atteindre, un jour, des changements significatifs et durables.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/09/03/annonce-facebook/

  • "Hey, est-ce du lait sur ta cagoule ?" (Gary Francione)

    http://www.joliecarte.com/images/carte/journee_de_la_paix/fleur-paix.jpg

    Chers collègues,

    Comme vous le savez, je suis opposé à toute violence.

    Voir, par exemple, un commentaire sur la violence (podcast), un commentaire sur la violence, ainsi que sur la violence et les droits des animaux et sur la vivisection et la violence.

    Cela a été un thème récurrent dans mon travail pendant de nombreuses années.

    Je suis opposé à toute violence, y compris la violence contre la propriété.

    Ceux qui prétendent qu’il est possible de détruire un bâtiment ou de s’engager dans un cambriolage sans causer de préjudices ou risquer de causer des préjudices sur des êtres sensibles (humains ou nonhumains) se font tout simplement des illusions.

    Pour les raisons que j’ai déjà énoncé à plusieurs occasions, je considère la violence comme le problème et non comme une partie de la solution et j’encourage ceux qui sont préoccupés par l’exploitation des animaux à devenir végans et à s’engager dans une éducation créative et non violente au véganisme.

    J’ai jeté un coup d’œil sur le site web du Front de Libération des Animaux, site que je n’avais pas regardé depuis un moment.

    Ce site est remarquable.

    Selon le “credo ALF” : le Front de Libération Animal (ALF) mène des actions directes contre la cruauté envers les animaux sous la forme de sauvetages d’animaux et en causant des pertes financières pour les exploiteurs d’animaux, généralement à travers les dommages et destructions de propriétés.

    Le credo dit aussi : Tout groupe de personnes qui sont végétariens ou végans et qui mènent des actions selon les directives de l’ALF ont le droit de se considérer comme faisant partie de l’ALF.

    Si vous êtes un végétarien - si vous consommez du lait, des crèmes glacées, du fromage, des œufs, etc. - vous avez la bénédiction de l’ALF pour détruire des propriétés en son nom.

    Je ne pense pas qu’il faille se livrer à la violence même si vous êtes végan, mais il est plus que déconcertant pour moi que des personnes qui sont activement engagées eux-mêmes dans l’exploitation des animaux, en n’étant pas vegan, pensent qu’il pourrait être acceptable qu’ils puissent s’engager dans des actes de violence contre d’autres personnes impliquées elles-aussi dans l’exploitation animale.

    Mais attendez.

    Ce n’est pas tout.

    Il y a un lien sur les “Saints vivants” qui liste de nombreuses célébrités et personnalités publiques non-veganes (ou non-végétariennes), y compris celles qui ont encouragé ou approuvé les produits animaux.

    Et ils ont des liens vers à peu près toutes les organisations réformistes qui font la promotion de viande/produits animaux “heureux”.

    Alors, les gens qui exploitent les animaux et qui soutiennent d’autres exploiteurs d’animaux prétendent être des militants avec le droit de recourir à la violence contre d’autres exploiteurs d’animaux.

    Le niveau de confusion ici est profond.

    Très profond.

    J’ai souvent affirmé que ceux qui soutiennent la violence ne peuvent pas prétendre de manière cohérente que nous devons cibler les exploiteurs, parce que c’est nous, les consommateurs, qui créons la demande pour les produits animaux.

    La solution pour changer le paradigme moral est l’éducation.

    Il n’existe aucune autre solution réaliste.

    Les personnes pro-violence deviennent violemment en colère quand je présente cet argument et ils m’appellent de toutes sortes de noms et, malheureusement, certains d’entre eux menacent et harcèlent ceux qui se déclarent favorables à la non-violence.

    Je vois maintenant pourquoi.

    Ils auraient tous à mettre leur cagoule et à commettre des actes violents les uns contre les autres s’ils acceptaient ma position.

    Devenez végan.

    C’est facile, c’est meilleur pour vous, pour la planète et, plus important encore, c’est la chose la plus juste à faire d’un point de vue moral.

    Et, au moins en ce qui me concerne, les droits des animaux et le véganisme éthique représentent un engagement dans la non-violence.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/09/01/hey-est-ce-que-cest-du-lait-sur-ta-cagoule/

  • Un commentaire sur la violence (Francione)

    http://3.bp.blogspot.com/_Hfi9xg1VS7k/Sbg1bHeUhEI/AAAAAAAABXE/NQ3oxXV3WEw/s400/peace-love_mandala.jpg

    Chers collègues,

    Je suis opposé à la violence.

    Je considère la violence comme intrinsèquement immorale.

    J’ai souvent écrit et débattu à ce sujet, y compris dans les essais (1,2) sur ce site.

    Je reconnais que beaucoup d’entre vous êtes en désaccord avec mon opposition à la violence.

    Mais ce n’est pas pertinent.

    Même si vous croyez que la violence peut être justifiée, il y a encore des raisons d’affirmer que la violence n’a absolument aucun sens dans le cadre de la lutte pour les droits des animaux.

    Je maintiens que la seule chose qui a un sens pratique est l’éducation créative, non-violente au véganisme.

    Cette stratégie est loin d’être passive, il s’agit de notre travail actif et constant à changer un paradigme fondamental : la notion que les animaux sont des choses, des ressources, des biens, qu’ils sont uniquement des moyens destinés à des fins humaines.

    Tant que nous ne construirons pas une masse importante de personnes qui refuse ce paradigme, rien ne changera.

    Dans ce commentaire, je débats au sujet de la violence.

    Gary L. Francione

    Standard Podcast: Hide Player | Play in Popup | Download

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/08/22/un-commentaire-sur-la-violence/

  • Michel Onfray à propos de l'antispécisme ("Siné Hebdo" n° 56, août 2009)

    http://www.bookine.net/Onfray002.jpg

    (Michel Onfray, dans ce beau texte, oublie de citer Gary Francione, philosophe et théoricien du véganisme abolitionniste, dont un des principes intangibles est précisément la non-violence). MP

    *

    Aujourd’hui, contre le féroce anthropocentrisme régnant, des gens se lèvent enfin, oh très peu, comme certains s’étaient élevés contre l’esclavage à une certaine époque. On aurait dit : qu’est-ce qu’ils ont ceux-là ? Ils s’appellent antispécistes.

    Michel Onfray nous a tout expliqué la semaine dernière. Il les approuve mais s’insurge contre les plus extrémistes qui finiront par se faire leur George Besse, leur Aldo Moro et contre un de leurs leaders qui fait de l’abattoir d’animaux le strict équivalent de la solution finale. Ce qui fait la différence c’est la haine.

    Mais la relation avec les animaux est une grande question de notre temps, dis-je pompeusement.

    Jackie Berroyer

    *

    Les antispécistes mènent un combat qui les honore : ils luttent contre cette idée chrétienne qui consiste à dire que l’homme a été créé par Dieu comme preuve du couronnement de Son génie, que, de ce fait, il domine la nature et qu’il a donc le droit d’user des animaux comme il l’entend pour son loisir, son travail, sa nourriture et son bon plaisir.

    Que des militants de cette cause existent est une bonne chose.

    Que le philosophe Peter Singer mène ce combat dans La Libération animale (Grasset) avec des arguments qui ébranlent toute conscience formatée au rationalisme occidental, dont moi, est également intellectuellement salutaire.

    Depuis sept ans que j’enseigne une histoire alternative de la philosophie à l’université populaire de Caen en mettant en avant les penseurs atomistes, les épicuriens, les athées, les hédonistes, les sensualistes, les matérialistes, les anarchistes, j’ai découvert que la plupart de ces philosophes oubliés, négligés, écartés, défendaient cette thèse radicale : il n’y a pas une différence de nature entre les hommes et les animaux (ce qu’affirment les judéo-chrétiens) mais une différence de degrés (ce que disent les antispécistes). Ce qui change tout…

    Le combat antispéciste est légitime quand il nous invite à réfléchir sur la souffrance animale, la légitimité de l’expérimentation scientifique avec les bêtes, le bien-fondé du végétarisme (auquel toute conscience qui s’exerce un tant soit peu à la réflexion ne peut que consentir intellectuellement…), les conditions indignes de l’élevage industriel, la tragédie que représente philosophiquement l’abattage programmé d’êtres vivants, la sauvagerie de toute spectacularisation de la mort comme dans le cas de la corrida ou des combats de coqs, la honte associée à toute entreprise carcérale de type zoo, et la nécessité de penser autrement notre rapport aux animaux.

    Sur ce terrain, notre humanité patine, elle retarde, elle périclite.

    Je ne peux voir un chargement de veaux, de porcs ou de moutons dans un camion qui se dirige vers l’abattoir sans une immense empathie, une véritable souffrance physiologiquement expérimentée, une honte d’être un homme dont la tribu s’arroge le droit de ces odieux charrois.

    Mais je ne puis accepter que des militants antispécistes, dont parfois Peter Singer, assimilent ces convois aux trains de la mort qui conduisaient des déportés vers les chambres à gaz ou fassent de l’abattoir le strict équivalent de la solution finale…

    J’ai le cœur retourné devant les images de taureaux sacrifiés dans des arènes, d’animaux torturés dans des laboratoires, de phoques massacrés sur la banquise, de compagnons domestiques suppliciés par des crétins qui ne les valent pas.

    Mais je m’insurge que des commandos déterrent l’urne funéraire de la mère du patron de Novartis (le laboratoire qui expérimente sur des animaux), profanent sa tombe avec des inscriptions insultantes, incendient des domiciles, menacent de mort, promettent d’enlever les enfants des responsables de cette entreprise, fassent courir de fausses réputations de pédophilie sur ces gens-là, car… les bêtes ne manifestent pas cette inhumanité-là !

    Et pour cause…

    Ces personnes montrent qu’il existe tout de même une différence entre les hommes et les animaux : seuls les premiers jouissent de mal qu’ils font. J’invite ces « humains » à prendre des leçons auprès des animaux…

    Michel Onfray

    Siné Hebdo n° 56, août 2009

  • Suite du commentaire « animaux de compagnie » les chats non-végétaliens (Francione)

    http://i241.photobucket.com/albums/ff131/khloemi/VeganCat.jpg

    Chers collègues,

    Un certain nombre de personnes m’ont écrit en réponse au commentaire sur les “animaux de compagnie” au sujet des chats non-végétaliens.

    A ma connaissance, de nombreux chats peuvent vivre sainement avec une alimentation végétalienne, mais s’il y a des chats qui ont absolument besoin de consommer des produits animaux?

    Dans ce commentaire, je vous propose quelques idées qui, je l’espère, vont stimuler votre réflexion sur cette question.

    Gary L. Francione

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    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2009/08/17/suite-du-commentaire-%C2%AB-animaux-de-compagnie-%C2%BB-les-chats-non-vegetaliens/

  • Corrida : Brigitte Bardot a honte pour la France

    http://www.lemague.net/dyn/local/cache-vignettes/L300xH206/arton6497-29337.jpg

    Alors qu’une novillada se prépare, ce week-end, à Collioure (Pyrénées-Orientales) avec mise à mort de jeunes taureaux, Brigitte Bardot intervient auprès du maire pour le « supplier de bannir la torture animale » de sa ville.

    Six jeunes taureaux devraient être sacrifiés durant la seule journée du 15 août à Collioure.

    La présidente de la Fondation Brigitte Bardot (membre de la Fédération des Luttes pour l’Abolition des Corridas) se dit écœurée et profondément indignée par l’organisation de la novillada :

    « La torture et la mise à mort de jeunes taureaux sont des actes cruels qui renvoient aux pires instincts de l’homme.

    Cette perversité malsaine à jouir de la souffrance et la mort d’un animal doit être dénoncée » car, toujours selon Brigitte Bardot :

    « Nous n’avons plus le droit moral d’accepter, au XXIe siècle, de nous comporter en barbares ».

    Il y a 150 ans déjà, Victor Hugo déclarait :

    « Torturer un taureau pour le plaisir, c’est plus que torturer un animal, c’est torturer une conscience ».

    Comme autrefois certains se réjouissaient des combats de gladiateurs, des supplices de sorcières ou d’exécutions publiques, aujourd’hui, certains se repaissent d’agonie et de mise à mort… un moyen d’exorciser ses peurs et satisfaire ses pulsions intérieures !

    Alors qu’en Espagne de plus en plus de villes (dont Barcelone) se sont déclarées villes anti-corrida, en France, ces combats d’animaux s’implantent insidieusement aidés par une réglementation qui reconnaît les courses de taureaux et combats de coqs comme étant des actes de cruauté (passibles de deux ans d’emprisonnement et de 30.000 € d’amende), sans toutefois les condamner lorsqu’une tradition locale peut être invoquée.

    Dans sa lettre au maire de Collioure, Brigitte Bardot révèle :

    « Moi qui ai tellement lutté contre le massacre des phoques au Canada, pour finalement obtenir une victoire après plus de trente ans de combat, j’ai honte d’être française quand je vois toute l’horreur de ces jeux du cirque toujours perpétrés dans mon pays ».

    Une députée courageuse, Muriel Marland-Militello, s’est élevée contre ces jeux du cirque et a présenté une proposition de loi visant à interdire tous les sévices graves envers les animaux sans exception.

    Il y a eu, bien sûr, quelques élus au sein de l’Assemblée nationale pour sourire de ce texte, mais ils sont à ce jour une cinquantaine de députés de la majorité à s’y être associés.

    L’Alliance Anticorrida a lancé une pétition nationale pour soutenir cette proposition de loi, pétition à signer et à faire circuler, particulièrement en ce moment où le sang coule dans les arènes de France…

    Christophe Marie, Directeur du Bureau de Protection Animale de la Fondation Brigitte Bardot.

    http://www.lemague.net/dyn/spip.php?article6497