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  • She told the truth

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    « Je vais, avec un peu de chance, découvrir pourquoi les gens sont tellement obsédés par les questions de sexe. Ces questions me paraissent à moi aussi intéressantes que d'étaler du cirage sur une chaussure. »

    « De grâce, ne vous moquez pas de moi. J'aime bien faire des plaisanteries mais j'ai horreur d'être un objet de risée. Je veux être une actrice intègre. Mon travail est la seule chose pour laquelle je me sois battue. »

    « Je ne comprends pas pourquoi les gens ne sont pas un peu plus généreux entre eux. »

    « Les chiens ne m'ont jamais mordue. Seulement les humains. »

    « La gravité finit toujours par vous rattraper. »

  • Bon week-end

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    Vendredi 15 septembre 2006, 16h10. La plupart des humains de par le monde, notamment les criminels expérimentateurs sur animaux et leurs larbins de laborantins et préparateurs, s'affairent pour partir en week-end et s'apprêtent à "tout oublier" jusqu'à lundi matin. A oublier bien volontiers - ou à continuer d'ignorer sciemment ou non - ces millions d'animaux dans le monde entier, sans aucune défense ni aucun avenir, qui sont en train d'avoir mal, de mourir ou d'être maltraités - week-end compris - ou qui attendent leur tour pour souffrir dans les mains des carriéristes en blouse blanche dès lundi matin.
    International Campaigns 
  • Élisabeth de Fontenay : "Les droits des animaux ne sont pas réactionnaires"

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    Le Monde, 8 septembre 2006

    « Des barbares saisissent ce chien... », pouvait écrire Voltaire. Mais Jean-Yves Nau, dans un article du Monde du 25 août intitulé « La bête humanisée », ne partage pas du tout cette opinion, puisqu'il raille ceux qui qualifient de « barbares » les auteurs de mauvais traitements infligés aux bêtes. 

    Prenant prétexte d'infantiles abus de langage et d'anecdotes navrantes, au sujet de la problématique réintroduction des ours dans les Pyrénées, il passe à côté de ce qui représente un combat porteur d'avenir, à savoir l'institution de droits pour les animaux.

    De telles mesures juridiques relèveraient selon lui d'une régression anthropomorphique, qu'il qualifie bizarrement de "nouvelle révolution copernicienne". J'essaie de comprendre : car, même au cas où il aurait cru amuser ou parler par antiphrase, son mot d'esprit ne fonctionne guère.

    Ce qu'on désigne en effet par révolution copernicienne, c'est la transformation, du XVIe au XVIIIe siècle, des idées scientifiques et philosophiques ayant accompagné le changement de représentation de l'Univers.

    Or l'héliocentrisme (idée que la Terre tourne autour du Soleil et non l'inverse) semble un modèle trop général pour prendre en charge une mutation décisive des représentations du rapport de l'homme aux autres vivants.

    La qualification adéquate pour désigner la prétendue humanisation de la bête aurait pu être, à la rigueur, "l'animalisation de l'homme", opérée jusqu'à un certain point par la "révolution darwinienne".

    Avec la consolidation de la théorie de l'évolution par la génétique - plus de 99 % de gènes identiques entre l'homme et le chimpanzé -, on a changé de paradigme et il ne sert à rien de rameuter la vieille métaphysique du propre de l'homme.

    Freud avait nommé les auteurs des trois grandes blessures narcissiques infligées à l'humanité : Copernic, qui avait mis fin au géocentrisme, Darwin, qui avait ruiné l'anthropocentrisme, et lui-même, qui avait renversé le règne sans partage du conscient.

    C'est dire que la révolution dont parle Jean-Yves Nau a déjà eu lieu, et qu'il suffit de lire The Descent of Man, qu'on doit traduire par "l'ascendance de l'homme", pour comprendre le formidable bond en avant qui s'est opéré dans la manière de se représenter tout à la fois la généalogie des espèces et les nouveaux devoirs impartis aux hommes.

    Certains chercheurs ont du reste souligné que les avancées de l'éthologie constituaient une quatrième blessure narcissique.

    Brocardant un certain nombre de résolutions internationales et d'initiatives françaises en faveur des animaux, M. Nau ne marque-t-il pas son rejet du nouveau code pénal, pour lequel les animaux ne sont désormais plus des choses mais, bel et bien, des personnes juridiques ?

    La notion de "personnalité juridique" ne se confondant pas avec celle de "sujet de droit" ne tend aucunement à effacer la frontière entre l'humanité et l'animalité. L'animal ne se trouve plus soumis au seul droit de propriété, le code pénal punissant d'amendes les mauvais traitements.

    L'abusus, prérogative du propriétaire, se voit donc limité dans l'intérêt de la bête elle-même, qui n'est plus une chose ou un bien, pour autant qu'on classe les actes de cruauté envers les animaux dans une catégorie distincte de crimes et délits : ni contre les personnes, ni contre les biens, ni contre l'Etat, la nation, la paix publique, l'humanité.

    On doit penser que, comme l'écrit un juriste contemporain, cette catégorie inédite de crimes et délits, "naviguant entre les biens et les personnes", ne pourra pas subsister longtemps telle quelle. Ce qui est avouer que beaucoup reste à faire, ne serait-ce que pour se mettre en accord avec le droit européen.

    Enfin, puisque l'article s'en prend aux hommes politiques au pouvoir, stigmatisant chez eux une démagogie animalière, il faut rappeler que ce sont des hommes de progrès, qui, en France, au XIXe siècle et même au début du XXe ont défendu, contre la droite catholique, l'idée d'un droit des animaux : Grammont auteur de la première loi de protection, Michelet, Hugo, Larousse, Zola, Schoelcher, Clemenceau.

    Ils ne craignaient pas, ces républicains, qu'on les soupçonne d'aller à contre-courant de l'émancipation humaine quand ils réclamaient l'élargissement du cercle de ceux qui ont ou devraient avoir droit au droit : ils y voyaient un véritable accroissement d'humanité.

    Pour eux la régression, la "réaction" consistait bien plutôt à reconduire la vieille tradition cartésienne, mécaniste et spiritualiste, celle qui enseigne le mépris envers la sensibilité d'êtres vivants non humains.

  • Mai 68 à 18 ans

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    " Les libidineux de 68, les exploiteurs de nos jours "

    Par Yann Z., 18 ans, étudiant à Nanterre

    http://osirisdeus.hautetfort.com/archive/2006/05/19/les-libidineux-de-68-les-exploiteurs-de-nos-jours.html


     

    Marx voyait une certaine forme d'exploitation de l'homme par le travail. Cette conception a fait son temps. Même si quelques nostalgiques veulent nous faire croire qu'il reste d'actualité, je ne le pense pas. Marx a fait son temps et tant mieux, puisque si sa mère avait avorté nous aurions quelques millions de morts en moins. Pour être honnête, Marx m'a quand même apporté une chose, le fait de savoir que le capitalisme est mauvais et que le communisme est encore pire. Je vois déjà l'armée rouge me dire : « la source n'est pas mauvaise, c'est son application », je crois entendre les autres niais qui déclarent : « le coran est amour, ce n'est pas le terrorisme ». Ce qui est certain pour le marxisme, c'est qu'il n'est pas amour, et puis ne nous risquons pas à croire qu'il puisse y avoir une bonne application car la source, je la trouve mauvaise.


    Avant de conclure cette petite note, je vais faire un détour par Mai 68. Mai 68, étudiant à Nanterre, on en entend parler. C'est récurrent, à se demander si les murs des amphis ne suintent pas encore l'odeur fétide du sperme d'un prof de philo propageant Marx dans une grande masturbation, intellectuelle, il paraît. Revoilà la masse des soixante-huitards qui me traitent de petit con, je l'assume et en suis fier. Nos révolutionnaires de 68 prônant la révolution sexuelle, enfin pas pour tous ... Le grand gagnant de cette révolution fut le prof de philo marxiste qui pouvait profiter d'une jeune gauchiste idéaliste lorsqu'il le voulait, elle c'est autre chose. Le grand perdant, les victimes de la libération sexuelle furent celles qui firent passer la pédophilie pour un acte révolutionnaire.


    En avant la révolution, nos petits bourgeois libidineux firent 68, mais la révolution n'a qu'un temps, elle n'a pas conduit au goulag et j'en suis ravi. Mais que sont devenus nos amis de 68 ? Ils ont fait comme tout le monde, ils sont devenus de braves soldats du système capitaliste.


    Revenons à nos moutons, la conception du travail dans le monde moderne ? L'exploitation n'est plus celle de Marx c'est une exploitation perverse. On ne se plaint plus de son patron, gros bourgeois ventru, mais du pervers. On parle du harcèlement sexuel au travail. La société est devenue une sexualité sans tabou, non sublimée. Merci à 68 ? La libération sexuelle de 68 n'est ni au profit de la société, ni de la sexualité. Libérons les individus, leurs sexualités, oui. Mais ne faisons pas du sexe un capitalisme, ou un communisme, une tyrannie !