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  • Grippe aviaire : on récolte ce qu'on sème

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    Les pays du monde entier se préparent à un risque d'épidémie provoquée par le virus H5N1 de la grippe aviaire mais une autre souche de la maladie, appelée H9N2, pourrait également représenter une menace pour la population …

    par Dominique Raizon

    La plupart des spécialistes du virus de la grippe estime qu'une pandémie à l'échelle mondiale est inévitable. Des analyses pratiquées sur la souche H9N2 ont montré qu'il était capable de se transmettre et de se propager avec un nombre limité de mutations, a révélé une équipe de chercheurs du Saint Judes's Children Research Hospital de Memphis et de l'université du Maryland.

    « Nos résultats suggèrent que l'existence et la prévalence des virus H9N2 chez des volailles constituent une menace conséquente pour les humains », écrivent les chercheurs dans le journal Public Library of Science. Toutefois, personne ne peut prédire quelle souche du virus en particulier en sera responsable bien que le H5N1 fasse actuellement figure de principal suspect.

    Le H9N2 a déjà contaminé au moins quatre enfants

    Avec un nombre limité de mutations, le H5N1 pourrait se transformer en un virus se transmettant facilement à l'homme et se propageant rapidement de personne à personne. Mais certains experts soulignent que ce H5N1 n'est pas le seul virus à disposer de ces caractéristiques. Le H9N2, qui existe principalement chez les volatiles, a contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Il a été retrouvé chez des oiseaux, des cochons et d'autres animaux en Europe et en Asie.

    Une seule mutation rend le H9N2 plus virulent et plus pathogène et facilite également sa transmission d'un furet à un autre, constatent les chercheurs dans leur étude. Toutefois, il ne semble pas se transmettre dans l'air, ce qui pourrait limiter sa propagation. Il existe des centaines de souches des virus de la grippe aviaire mais seulement quatre - le H5N1, le H7N3, le H7N7 et le H9N2 - ont contaminé des humains.

    Le virus H5N1 de la grippe aviaire a contaminé 358 personnes et fait 243 victimes humaines depuis 2003. Il a également entraîné l'abattage de 300 millions de volailles.

    http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/104/article_70881.asp

  • Des ravages du "welfarisme"

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    DES RAVAGES DU WELFARISME ET COMMENT CERTAINS « PROTECTEURS » NE SONT EN FAIT QUE DES TRAÎTRES.

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    Eat British veal with a clear conscience, says RSPCA

    Animal welfare groups back sale of home-grown meat

    By Rachel Shields - Sunday, 17 August 2008

    Animal-rights groups have been campaigning to get it off the menu for decades, but now, in an abrupt U-turn, they are clamouring for veal to come back to British dining tables.

    The RSPCA and Compassion in World Farming (CIWF) are trying to redeem the meat in the eyes of UK consumers – most of whom now view veal as the ultimate ethical no-no.

    "Veal shouldn't be a dirty word," said Rowen West-Henzell, food business manager for CIWF. "There is a process of re-education that needs to occur. British rose veal is something we are happy to endorse."

    High-welfare veal is known as rose veal, as calves are not fed the restricted, low-iron diet that is needed to produce the traditional white veal meat.

    Veal – which comes from the meat of calves between six and eight months old – is widely eaten in the Netherlands, Germany, France and Italy, but currently has a limited market in the UK.

    "Over the next year we will be promoting the consumption of rose veal as a way of dealing with the problem of wasted bull calves," said Ms West- Henzell.

    Last year around 260,000 young, male dairy calves were condemned as "waste products" in the UK, as they don't produce milk and are rarely used for beef due to their low muscle tone. These animals are either shot at birth or exported to the Continent.

    "Eating British veal would be great for our farmers," said Gwyn Jones, the chairman of the National Farmers' Union Dairy Board. "No farmers want to export bull calves, but there has to be a market for veal here."

    Marks & Spencer has this month launched a range of rose-veal steaks, ribs and burgers, with meat provided by bull calves from its existing dairy herd. CIWF and the RSPCA are trying to encourage retailers that don't stock veal – such as Asda, Morrisons and the Co-op – and restaurateurs to follow suit.

    "At the moment the UK has a small market for veal, but the more restaurants use it, the more people will eat it, and then farmers will rear the cattle," said Calie Woozley, a spokeswoman for the RSPCA.

    "All those terrible pictures of calves being transported in veal crates are firmly etched on people's minds – it is hard to change that. Veal gets lumped in with foie gras as something untouchable, and we need to educate people that this isn't the case – British veal is OK," she added.

    British veal was recently brought to the public attention on the Channel 4 show The F Word, in which the journalist Janet Street-Porter raised veal calves as part of her attempt to encourage people to eat more British veal.

    However, the RSPCA and CIWF have been criticised by fellow animal-rights groups Peta (People for the Ethical Treatment of Animals) and Viva! (Vegetarians International Voice for Animals).

    "While the plan is well-intentioned, the answer to saving calves from long-distance transport, confinement in cruel, tiny crates, and slaughter soon after birth doesn't lie in encouraging consumers to eat more British meat," said a Peta spokesperson. "Anyone who is concerned about the welfare of veal calves should dump dairy and go vegan."

    To have your say on this or any other issue visit www.independent.co.uk/IoSblogs

    http://www.independent.co.uk/life-style/food-and-drink/news/eat-british-veal-with-a-clear-conscience-says-rspca-899778.html

  • Carcassonne : les anti-corridas affronteront l'arène

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    Société. Le comité appelle à une journée d'action

    LaDepeche.fr | 17 Août 2008

    Pétitions et tracts anti-corridas ont circulé, hier, sur le marché. Photo DDM, Jean-Luc Bibal

    Les yeux sur les panneaux, une adolescente apostrophe sa copine : « Tu as vu ? Beurk ! ». Et s'enquiert de savoir s'il faut être majeur pour signe la pétition pour l'abolition des corridas.

    Profitant du marché et des allers et venues incessantes des badauds et des clients, une quinzaine de membres du comité carcassonnais pour l'abolition des corridas sont allés à la rencontre du public, hier, place Carnot, tracts et pétitions en main.

    « Elle est où la pétition que je la signe ! C'est une honte ! », s'exclame une femme. « Moi aussi j'ai signé ! je ne comprends pas comment on peut aimer un tel spectacle de mort. Tuer une bête pour la manger, d'accord, mais là… », s'interroge le marchand de nems, voisin du stand.

    « Nous espérons être très nombreux la semaine prochaine afin de dénoncer cette barbarie qui subsiste et qui n'est pas digne de notre société », explique Marie-Josée Garcia, la secrétaire du CCAC.

    Samedi 23 août, le CCAC appelle à un rassemblement à partir de 9 h 30 au portail des Jacobins. Après le défilé qui se clôturera place Carnot, l'heure sera au pique-nique. À 17 heures, les opposants iront donner de la voix devant les arènes, à l'espace Jean-Cau. « Les organisateurs voulaient nous interdire de manifester devant l'arène. Ils n'ont pas réussi. Nous serons là ».

    http://www.ladepeche.fr/article/2008/08/17/471141-Carcassonne-Les-anti-corridas-affronteront-l-arene.html

    Sur le même thème

  • Ralph Metzner (1936)

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  • À quoi ressemblera la viande du futur ?

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    Dans dix ans, la « viande du futur » débarquera dans nos magasins.

    Selon un article du « Bund » de vendredi matin le steak de 2018 ne sera pas d'origine animale, mais à base de cellules élevées en laboratoire.

    Si la recherche est aussi active dans ce domaine, c'est parce que les avantages du nouveau produit vont bien au-delà de la protection des animaux.

    Par Simon Corthay

    http://info.rsr.ch/fr/rsr.html?siteSect=5001&broadcastId=601408&bcItemId=9534304

    Lien podcast :

    http://podcast.rsr.ch/media/instantane_rsr/2008/instantanes_rsr20080815-000000-128k-009.mp3?start=11:34:19.000&end=11:35:11.000

  • Le steak en berne (Le Matin)

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    Boucher, une profession qui fait polémique aujourd'hui

    Va-t-on bientôt tuer le steak ?

    Les défenseurs des animaux les plus radicaux veulent abolir le commerce de la viande et par conséquent sa disparition des étals des bouchers. Les récentes révélations de Suisses qui ont avoué manger du chat et du chien ont excité les défenseurs de la nature. Arriveront-ils à bannir la viande des assiettes ?

    Elly Tzogalis et Michel Jeanneret - Le Matin

    98 commentaires

    Quelques graines, une feuille de coriandre et un pavé de tofu. Est-ce tout ce qu'il restera bientôt dans nos assiettes? Depuis que «Le Matin» a publié le récit d'une Jurassienne qui avoue manger du chat - mettant en lumière un phénomène qui reste toutefois rare en Suisse -, le débat s'est emballé, prenant une dimension quasi internationale.

    Le chat au menu

    « Le chat est au menu des Helvètes ! » titrait France-Soir le 6 août dernier. « Dans quelques cantons suisses, les habitants mangent leurs animaux de compagnie. » Répandue comme une traînée de poudre à l'étranger, la nouvelle a aussi suscité des réactions indignées sur notre site Internet.

    Mais le débat sur l'hygiène alimentaire a atteint son paroxysme mercredi dernier. Le Matin Bleu apprenait que Brigitte Bardot, épaulée par... l'ancien champion de formule 1 Michael Schumacher (!), comptait s'en prendre aux mangeurs de cheval en Suisse. « Le cheval est également très proche de l'homme. Il est tout aussi choquant d'en manger », expliquait Christophe Marie, de la Fondation Brigitte Bardot.

    Une pétition sur Internet

    Pour abolir la consommation de cette viande en Europe, l'association de défense des animaux a lancé une pétition sur Internet il y a une année déjà. Sensible aux combats des défenseurs de la cause animale, Franz Weber a également annoncé qu'il envisageait de soutenir Brigitte Bardot et de collaborer avec sa fondation. « Je ne fais pas de campagne contre la consommation de viande, nous dit-il. Mais je soutiens les associations qui luttent pour la protection des animaux. Ça n'est pas sympathique de manger du cheval. C'est un animal qui a d'étroites relations avec l'homme, comme le chat ou le chien. C'est une question de dignité humaine. »

    Plus de cheval? Bigre! Et bientôt plus de viande du tout ? C'est clairement le but de certaines associations animalistes, telles que le Mouvement mondial pour l'abolition de la viande, créé récemment et très agressif. Mais si ce genre d'associations connaît un succès grandissant (lire notre enquête, demain dans « Le Matin Dimanche »), c'est avant tout un succès d'estime. Car malgré leurs gesticulations, le secteur économique de la viande se porte plutôt bien.

    Certes, la crise de la vache folle avait fait dégringoler la consommation de viande en Europe dans les années nonante. Mais depuis, les steaks ont peu à peu réinvesti les assiettes. On est peut-être encore loin du pic atteint en 1987 (620 000 tonnes de viande consommée), mais la consommation a progressé de 2,2% en 2007, pour venir s'établir à 465 000 tonnes, soit un peu plus de 60 kilos par personne.

    « Après la crise de la vache folle et la psychose de la grippe aviaire, le client a regagné confiance. Il faut dire que nous avons fait énormément de progrès à l'intérieur de la branche, notamment sur des questions de traçabilité », explique Balz Horber, directeur de l'Union professionnelle suisse de la viande. Mais comment le secteur appréhende-t-il la vague « vegan » qui se développe à grande échelle en Europe ? « Chacun a le droit de choisir ses valeurs et ses modes de consommation. Mais cela ne nous fait pas peur, poursuit Balz Horber. Il s'agit d'une très petite minorité de la population qui ne souhaite pas manger de viande. »

    Revenu et consommation

    Qui plus est, étant donné que, de tout temps, l'évolution du revenu est allée de pair avec l'augmentation de la consommation de viande, le réveil économique des pays émergents fait miroiter d'excellentes perspectives. Ainsi, l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) et l'OCDE estiment que la production mondiale de viande pourrait doubler d'ici à 2050, passant de 229 millions de tonnes au début des années 2000 à 465 millions.

    Il n'empêche, en Europe, entre l'« hygiénisme » ambiant et les conseils des diététiciens, le marché pourrait à nouveau se ratatiner. Il est vrai que la surconsommation de viande accroît les risques de maladie cardio-vasculaire, d'obésité et de diabète.

    Et c'est compter sans la pression des écologistes. On oublie en effet que la production de viande est extrêmement polluante. Selon de nombreux experts, les milliards de tonnes de déjections animales rejettent une quantité d'azote qui engendre 18% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit davantage que les émissions liées aux transports.

    Dès lors, il n'est pas exclu que, à terme, les steaks quittent de nouveau peu à peu nos assiettes. En catimini.

    http://www.lematin.ch/fr/actu/suisse/va-t-on-bientot-tuer-le-steak_9-220826

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  • Les versions italienne et polonaise du pamphlet abolitionniste (Gary Francione)

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    Chères collègues et chers collègues :

    Les versions italienne et polonaise du pamphlet sont maintenant disponibles. Elles sont offertes en formats U.S. Letter at A4.

    Vous pouvez télécharger la version italienne en cliquant ici : Letter | A4

    Vous pouvez télécharger la version polonaise en cliquant ici : Letter | A4

    Nous remercions chaleureusement Marina Berati pour la traduction en italien et Krzysztof Forkasiewicz pour la traduction en polonais.

    Et notez que le pamphlet sera bientôt disponible en d’autres langues !

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/13/les-versions-italienne-et-polonaise-du-pamphlet-abolitionniste/