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Le refuge végan Oasis Végan’imaux
Présentation de l’association :L’association l’Oasis Végan’imaux promeut le véganisme en faveur des droits des animaux avec une approche abolitionniste et vient en aide aux animaux réfugiés en les accueillant ou en les aidant à trouver une solution d’accueil.
Les animaux accueillis par l’Oasis Végan’imaux sont nourris végétalien pour des raisons de cohérence et vivent dans des conditions adaptées le plus possible à leurs besoins, sans surpopulation. Nous les considérons comme des réfugiés de l’exploitation animale, et les aider fait partie intégrante du véganisme.
L’association ne reçoit aucune subvention, elle a donc besoin d’aide permanente pour financer l’alimentation et les soins de ses protégés.
L’association vient en aide à des animaux de toute espèce : âne, brebis, chien, chat, pigeon, poule, cochon d’Inde, lapin, rat. Elle compte actuellement environ une cinquantaine d’animaux.
L’Oasis Végan’imaux connaît un déficit budgétaire. Aidez-la en adhérant, faisant un don, parrainant des animaux.
En tant qu’œuvre d’intérêt général, 66 % de vos dons sont déductibles de vos impôts.
« Accueillir un animal sans foyer ne signifie pas approuver la domestication. Cela signifie considérer que nous devons prendre soin de ceux qui sont là maintenant. »
Gary L. Francione
Le refuge végan Oasis Végan’imaux
http://www.oasisveganimaux.org -
Retour sur le Salon de l'Esclavage (archive 2012)
Dimanche 4 mars 2012, six militantes antispécistes se sont rendues au salon de l'agriculture pour questionner les visiteurs et provoquer une réflexion sur l'élevage et la mise à mort des animaux pour la consommation.
Plus d'information : http://cleda.over-blog.com
et http://abolir-la-viande.org -
De l'affaire Mouqueron à l'affaire Leprêtre (Gérard Charollois)
Depuis plusieurs années des associations, le COMITE RADICALEMENT ANTI-CORRIDA et la FLAC, notamment, demandent, outre l’abolition de la torture tauromachique, l’interdiction des arènes sanglantes aux mineurs de seize ans.
Le 20 juillet 2012, à MONT DE MARSAN, dans ce département des LANDES qu’une minorité de sinistres individus, mangeurs d’ortolans et tortionnaires de taureaux déshonore, une enfant de six ans a été sexuellement agressée, durant une corrida, dans les arènes, fait non contesté et néanmoins étranger à la tauromachie.
Le 16 octobre 2012, Christophe LEPRETRE, militant anticorrida, organisa à MONT DE MARSAN, une manifestation publique, évidemment totalement pacifique.
Fait révélateur, les associations pro-tauromachiques mandatèrent un huissier de justice pour constater les propos tenus lors de cette manifestation, ainsi que les banderoles brandies.
Il n’est pas banal de voir des groupements idéologiques envoyer un huissier de justice pour fsurveiller une manifestation publique et fixer les discours de leurs antagonistes.
L’intention était d’emblée évidente.
Or, rien ne fut relevé de nature, a priori, à satisfaire ladite intention évidente des taurins, à savoir, déceler une infraction quelconque, à imputer à leurs contestataires.
Ils ne trouvèrent que les propos dont je rapporte ici la substance :
« Une enfant de six ans a été agressée sexuellement aux arènes le 20 juillet dernier.
Ce fait ne serait pas survenu, si ce spectacle était interdit aux mineurs.
Nous demandons au maire d’interdire l’accès des enfants aux spectacles violents que sont les corridas ».
Et voilà, pour les amateurs de torture tauromachique, Madame le maire est diffamée !
Le militant anti-corrida est condamné pénalement sur le fondement juridique de la loi sur la presse du 29 juillet 1881.
La cour de cassation doit être saisie pour un rétablissement du droit et le triomphe du principe premier, absolu, sacré de la liberté d’expression.
Il n’y aurait diffamation que si notre ami opposé à la torture des taureaux avait imputé au maire l’agression sexuelle de l’enfant de six ans.
Une telle accusation eut été effectivement diffamatoire et surtout complètement stupide, tellement idiote que nul ne peut se tromper sur le sens des propos tenus.
Pour faire condamner le « réfractaire », il fallait feindre qu’il attribuait à l’élue une part d’intervention directe ou indirecte dans le fait déshonorant.
De toute évidence, Madame le maire de la commune de Mont-de-Marsan n’a rien à voir avec cette agression.
Elle ne l’a ni commise, ni incitée, ni facilitée, car elle ne pouvait pas la prévoir.
Le militant n’a ni affirmé le contraire, ni insinué quoi que ce soit de cet ordre.
En revanche, il est tout aussi évident que l’agression dont nulle autorité publique n’est responsable, n’aurait pas eu lieu, le 20 juillet 2012, dans les arènes de MONT DE MARSAN, si les pouvoirs publics avaient interdit l’accès de ce spectacle de torture aux enfants, interdiction justement objet des demandes associatives.
Mais, pour les besoins de la cause, à savoir intimider le militant, le faire taire, le lobby taurin doit soutenir, contre toute logique, qu’il attribue au maire un rôle dans la commission d’une infraction à laquelle madame le maire est étrangère.
Il faut bien que la présence d’un huissier de justice, un après-midi entier, sur une place publique, ait servi à quelque chose !
Alors, ils soutinrent que l’adversaire idéologique avait diffamé l’élu en lui imputant un fait de nature à porter atteinte à son honneur, définition juridique du délit de diffamation.
La dénaturation du fait et du droit est énorme en cette affaire et la cour de cassation devra rappeler les principes fondamentaux en la matière.
Quels sont-ils ?
Deux textes régissent, en droit, la question.
----1°. L’article 10 de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L’HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES protège la liberté d’expression.
Toute atteinte à cette liberté doit être proportionnée, prévue par la loi et imposée par la prise en compte d’intérêts fondamentaux contraires.
Ainsi, il est permis de dire que :
la corrida est un spectacle cruel, dégradant, dangereux pour la sensibilité des enfants, que ce spectacle de mort doit disparaître et qu’il y a urgence à épargner les enfants de la vision d’un herbivore maltraité, perforé, tourmenté jusqu’à la mort.
Cela déplaît aux amateurs de torture ?
Il faut qu’ils acceptent de l’entendre, au nom de la liberté de pensée, d’expression et du pluralisme idéologique.
Nous l’affirmons, le revendiquons et notre opinion participe de l’imprescriptible liberté d’expression.
Oui, le militant pouvait, en droit, expliquer que si les pouvoirs publics avaient interdit l’accès des arènes aux enfants de moins de 16 ans, l’agression de la fillette ne se serait pas produite en ce temps et en ce lieu.
Si l’enfant avait été victime d’un effondrement de gradin ou d’un autre accident quelconque, le raisonnement eut été le même.
----2°. La diffamation, des articles 29 et 31 de la loi du 29 juillet 1881, est l’imputation à une personne d’un fait mensonger de nature à porter atteinte à son honneur et à sa réputation.
Quelle imputation mensongère peut-on reprocher au militant Christophe LEPRËTRE ?
Il n’a pas dit, ce qui eut été parfaitement illogique, que le maire de la commune fut auteur, co-auteur ou complice d’une agression sexuelle.
Il a dit, autre évidence, que son association demandait l’interdiction de l’accès des arènes aux enfants et que si l’enfant n’avait pas été là, au moment de cette corrida, les faits délictueux n’auraient pas eu lieu.
Qu’y a-t-il de mensonger en cette affaire ?
Où est la diffamation ?
Laissons à la cour de cassation, et à défaut, à la cour européenne des droits de l’homme, le soin de dire le droit.
Je voudrais ici rappeler une autre affaire similaire qui m’incita,, dans un éditorial, à intervenir en faveur d’un opposant à la chasse, victime du lobby des tueurs agréés :
Il y a quelques années, le militant anti-chasse, Martial MOUQUERON, participa, dans la région d’AMIENS, à une manifestation contre le loisir de mort.
Il brandissait une banderole énonçant : « au pays des assassins, le chasseur fait fÜhrer ».
Il fut, dans un premier temps condamné, par une cour d’appel, pour diffamation, à l’initiative d’une fédération départementale des chasseurs.
La cour de cassation fut saisie et rappelant le droit, censura cette condamnation.
En droit, de manière qui me semblait assez évidente, une association de chasseurs n’était pas habilitée à poursuivre des propos qui ne la visaient pas personnellement et que, par ailleurs, lesdits propos ne comportaient pas l’énonciation de faits de nature à porter atteinte à l’honneur « du chasseur inconnu ».
La cour de cassation suivit ce raisonnement.
Victime de veneurs, un autre groupe de militants est poursuivi, à VERSAILLES, pour de prétendues violences d’opposants à une chasse à courre.
Il n’est pas exceptionnel de voir les militants de la cause animale devoir aller jusqu’en cassation pour faire triompher le droit et la liberté.
Pourquoi ?
Avant de répondre, constatons qu’en ce pays, les actes de cruauté envers les animaux sont, à quelques exceptions près, punis de peines dérisoires et que ceux qui tuent des ours ou des loups n’ont guère à craindre les tribunaux correctionnels.
C’est que les juristes Français ignorent la biologie, l’éthologie, l’écologie et demeurent imprégnés, dans leur majorité, d’une approche anthropocentrique du problème.
Pour des « hommes d’ordre », ceux qui remettent en question le rapport à l’animal sont suspects d’extrémismes.
Trop de tribunaux traitent défavorablement les réfractaires à la cruauté et prêtent ainsi la main aux lobbies, tout en témoignant de pusillanimité envers les délinquants qui exercent des sévices ou détruisent des espèces protégées.
Il existe dans la magistrature, la haute administration, la classe politique un syndrome d’ignorance de ce qu’est le peuple.
Pour ces « élites », le peuple s’amuse à tuer les oiseaux, les ours et les lynx et a besoin de traditions sanguinaires.
Or, c’est confondre le peuple et l’arriération, ce qui revient à le mépriser, par méconnaissance : un récent sondage IFOP révèle que ce sont les ouvriers, les employés, les gens humbles qui sont les plus favorables à la cause animale.
En revanche, les plus hautes juridictions, tenues de dire le droit, remettent souvent les faits à leur place.
Notre CONVENTION VIE ET NATURE sera toujours aux côtés de tout militant qui œuvre pour la vie et la liberté.
Le droit pénal ne saurait devenir un instrument d’intimidation aux mains des lobbies qui, pauvres d’arguments, riches d’argent, intentent des procédures invraisemblables pour dissuader les femmes et hommes de mieux qui les combattent.
Nous ne les laisserons pas faire.
La vie, à l’instar de la liberté, ça se défend !
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ETRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.
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Parlement européen : un vote encourageant (communiqué Zeromacho)
Zéromacho se félicite du vote par le Parlement européen d’un rapport sur le système prostitueur valorisant le « modèle nordique ».
Le 27 février 2014, le Parlement européen a adopté à une très large majorité le rapport de la députée britannique Mary Honeyball sur L’Exploitation sexuelle et la prostitution, et leurs conséquences sur l’égalité entre les femmes et les hommes.
Il « reconnaît que la prostitution et l'exploitation sexuelle sont des violations de la dignité humaine et sont contraires aux principes régissant les droits de l'homme ».
Il « estime que l'achat de services sexuels de prostituées âgées de moins de 21 ans devrait constituer une infraction pénale ».
La résolution voit dans le « modèle nordique », en vigueur en Suède, Norvège et Islande, une approche efficace pour décourager la traite, soutenir et aider des femmes dans la prostitution, changer les mentalités au sujet de l'égalité des sexes.
Mary Honeyball souligne que la démarche inverse, c’est-à-dire la légalisation de la prostitution « a été une catastrophe aux Pays-Bas et en Allemagne ».
La résolution a été adoptée par 343 voix pour, 139 contre (surtout des Verts et des libéraux) et 105 abstentions.
Zéromacho se félicite de ce vote par un organe élu au suffrage universel direct.
Même s’il s’agit d’une résolution non contraignante, cet acte symbolique influera sur les discussions nationales, notamment en France où la loi contre le système prostitutionnel, votée à l’Assemblée nationale le 4 décembre 2013, doit encore être adoptée par le Sénat.
La disposition novatrice de cette loi prévoit, sur le modèle nordique, la pénalisation des clients-prostitueurs.
Fondé en 2011, Zéromacho, réseau international d’hommes engagés pour un monde plus juste et moins violent, groupe les signataires d’un manifeste contre le système prostitueur.
Facebook : @Zéromacho Twitter @Zeromacho
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De la notion de crime gratuit
Chaque semaine apporte son lot de massacres d'animaux "gratuits" à caractère sadique.
Les "amis des animaux" en sont systématiquement scandalisés et le font savoir.
Mais sont-ils toujours végans ?
Car c'est une illusion de croire que la mort en abattoir est moins "horrible" ou plus "humaine" qu'une mort infligée gratuitement - et quand bien même le serait-elle, elle n'en serait pas moins injustifiable.
Les chaînes d'abattage ont des cafouillages nombreux, la moitié des animaux sont désormais massacrés à la manière halal ou casher, même si la plupart des gens préfèrent l'ignorer.
Certains employés s'amusent derrière les murs avec les victimes, sans compter les souffrances et le stress endurés, avant, sur les routes dans les sinistres bétaillères, à la "réception" puis dans les rampes d'abattage.
Toute mort infligée est un crime, et il n'y a pas de torture ni de meurtre "humains".
Par ailleurs les victimes se moquent bien d'être torturées et tuées par des sadiques ou par des employés d'abattoir que les consommateurs paient pour commettre le pire à leur place.
Pour elles, cela revient au même.
Il n'y a que pour les consommateurs qu'il y a une différence, bien illusoire pourtant : celle de ne pas avoir de sang sur les mains et d'avoir ainsi la conscience nette.
Or devant la loi, commanditer un meurtre c'est en être coupable au plus haut degré, bien plus que l'exécutant qu'on paie.
Il n'y a pas d'offre sans demande, et ce sont les consommateurs qui créent l'immense marché de la mort et de l'exploitation.
Voilà pourquoi il ne sert à rien d'incriminer les abattoirs ou les éleveurs, qui n'existent que parce que les populations demandent des produits d'origine animale, viande, oeufs ou produits laitiers.
Quant à la notion de gratuité, le fait de tuer ou faire tuer un animal nonhumain à seule fin de garnir son assiette, autrement dit de combler son plaisir gustatif, constitue aussi un crime "gratuit".
Dernièrement, un éleveur en périphérie d'Orange a trouvé son troupeau de brebis et d'agneaux massacré par des inconnus, par sadisme.
Là encore, les consommateurs sont responsables de cette tuerie, dans la mesure où s'ils n'existaient pas, l'éleveur lui non plus n'existerait pas.
Par conséquent il n'y aurait eu personne à massacrer joyeusement dans l'étable.
Il n'y aurait plus de victimes, que ce soit dans les abattoirs ou de manière "récréative", si les gens étaient végans.
Si vraiment nous respectons les animaux, alors devenons végans et sensibilisons les autres au véganisme.
Le véganisme est le seul mode de vie ne reposant pas sur l'exploitation de ceux qu'hypocritement nous prétendons "aimer".
M. P.
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Nouveauté jeunesse : "Vegan is Love", de Ruby Roth (éd. L'Age d'Homme)
12/2013 48 p. 978-2-8251-4337-7
Album enfant
« Comme c’est merveilleux de se dire qu’en ce moment même, chacun, petit ou grand, a le pouvoir de créer un monde plus beau ! N’attendons pas des changements de lois ou l’élection de présidents. Nous pouvons commencer maintenant.
Nous pouvons choisir de vivre sans utiliser les animaux pour nous nourrir, nous vêtir ou nous divertir. Nous décidons d’être vegans, car c’est meilleur pour la santé, pour les animaux et pour la planète. Et ça, c’est de l’amour.
Beaucoup de gens savent que des animaux à travers le monde sont maltraités. Pourtant, ils préfèrent ne pas y penser. Nous, les vegans, nous préoccupons de la façon dont nos choix aident les animaux ou leur font du mal. Nous sommes libres de créer la paix ou la souffrance dans le monde.
Nos choix sont puissants. »
Ruby Roth est une artiste et illustratrice qui vit à Los Angeles, en Californie. Végane depuis 2003, elle a découvert l’intérêt qu’ont les enfants pour le végétarisme et le véganisme alors qu’elle donnait des cours d’arts visuels.
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"Moins nombreux, plus heureux. L'urgence écologique de repenser la démographie" (éd. Sang de la Terre)
Le Mot de l'éditeur : Moins nombreux, plus heureux
S'il y a profusion de livres sur les moyens de se nourrir, il y a paradoxalement une absence extraordinaire d'analyse des risques liés à une évolution démographique incontrôlée.Ce livre écrit à plusieurs mains vient donc combler un manque.Ses auteurs y font le constat qu'une population moins nombreuse est un avantage certain.Au fil des différents chapitres, vous découvrirez plusieurs angles d'analyse, approches techniques chiffrées ou coups de gueule acides.Cet ouvrage envisage sans tabou aussi bien la décroissance malthusienne que le féminisme ; il montre que le droit au nombre s'oppose à une société plus agréable et plus juste.On y discute de la politique nataliste française, des phénomènes migratoires, de l'effondrement probable de la population dans les années à venir, des conceptions religieuses de la fécondité et même du droit à vivre de la faune et de la flore, menacés par notre expansion.Nous devons, de fait, apprendre à partager l'espace avec autrui et les autres espèces.Qu'on se rassure : les solutions à la surpopulation existent. Il n'y a pas que la guerre, les épidémies et la famine…Signatures d'auteurs reconnus (Annaba, Alain Gras, Corinne Maier) et préface d'Yves Cochet, député européen et ancien ministre.Table des matières :CHAP. 1 : "Les décroissants ne peuvent qu'être malthusiens" d’AnnabaCHAP. 2 : "Un droit contre tous les autres" de Didier BarthèsCHAP. 3 : "Save the Planet, Make non Baby" ! de Théophile de GiraudCHAP. 4 : "La surchauffe de la croissance" d’Alain GrasCHAP. 5 : "De l'inconvénient d'être Humain" d’Alain HervéCHAP. 6 : "La politique nataliste française : La grande baby-llusion" de Corinne MaierCHAP. 7 : "Population, alimentation, agronomie et famine" de Jacques Maret CHAP. 8 : "Contraception et avortement : Ce qu'en disent les religions" de Jean-Claude NoyéCHAP. 9 : "9 Milliards en 2050 ? Pas si sûr" de Pablo ServigneCHAP. 10 : "La problématique des migrations sur une planète close et saturée" de Michel SourrouilleCHAP. 11 : "De notre occupation indue des niches écologiques des autres espèces" de Michel TarrierCHAP. 12 : "Penser la dénatalité, un exercice difficile" de Jean-Christophe Vignal.Lien permanent Catégories : Action !, Evénement, Humanitaire, Humeurs, Libération animale, Littérature, Philosophie, Livre, Presse, Santé, Science, Société, Textes 0 commentaire -
Diplômés, écolos et assoiffés de liberté... ces adultes qui ne veulent pas devenir parents (Terrafemina)
© ThinkstockIls ne veulent pas d'enfants et l'assument. Alors que 5% des femmes et des hommes en France ont décidé qu'ils ne seraient pas parents, l'Ined a enquêté sur ce choix de vie « à contre-courant ».Ils sont exactement 6,3 % d’hommes et 4,3 % de femmes en France à ne pas être parents et à ne pas avoir le désir de l’être. Un chiffre qui n'a ni augmenté ni diminué depuis deux décennies, sur lequel l’Ined a enquêté et publié mercredi une analyse tirée de plusieurs études. Premier enseignement donc, les « childfree » (traduisez libre d'enfants) sont plus souvent des hommes, un chiffre qui s’explique selon les auteurs par « les rôles encore assignés à chacun des sexes » et qui rendent donc ce choix moins stigmatisant pour un homme que pour une femme.Théophile de Giraud a 45 ans et n’a jamais voulu d’enfant. « J’ai toujours su que la paternité ne m’intéresserait jamais », dit-il simplement. Avec celle qui était à l’époque sa compagne, Frédérique Longrée, il avait même initié la fête des Non-Parents. Cette dernière « avait pour vocation de célébrer les childfree en espérant contribuer à libérer leur parole ; lever la pression qui pèse sur eux ».
« L’arrivée d’un premier enfant fait toujours partie du parcours conjugal attendu »
En effet, selon l’Ined la pression sociale sur le désir d’enfant reste forte pendant toute la vie avec un pic à l’âge de « pleine fécondité » entre 25 et 35 ans. Et si, dans le cas de Théophile de Giraud et de Frédérique Longrée tous deux étaient en accord sur ce choix, l’étude de l’Ined montre que le non-désir d’enfant diminue lorsqu’on est en couple (3% des femmes et 5% des hommes contre 10% et 17% des personnes seules). Des chiffres, qui selon les auteurs, « rappellent que l’arrivée d’un premier enfant fait toujours partie du parcours conjugal attendu (par les couples eux-mêmes et par leur entourage) ».
Avec celles qui ont partagé sa vie, Théophile de Giraud dit en avoir parlé « le plus sereinement et le plus honnêtement du monde » même si cela lui a « déjà valu plusieurs fois de perdre une compagne qui elle désirait un enfant ».
Les femmes seules et diplômées déclarent plus souvent vouloir rester sans enfant
Autre critère évalué par l’étude de l’Ined : le niveau de diplôme. Ainsi, si celui-ci a peu d’influence pour les hommes et femmes en couple, il en a chez les femmes seules : ce sont les plus diplômées qui déclarent le plus souvent vouloir rester sans enfant. « Au-delà d’une moindre propension à la conjugalité, elles sont plus que les autres inscrites dans des parcours de vie sortant des schémas traditionnels de socialisation assignés aux femmes dès le plus jeune âge », disent les auteurs. Effet proportionnellement inversé chez les hommes célibataires, selon l’Ined : « l’infécondité volontaire déclarée est forte pour tous les niveaux de diplôme, mais toutefois moins pour les très diplômés ».
80% des childfree disent « être bien sans enfant »
Quant aux motivations qui poussent les childfree à ne pas vouloir d’enfants, l’analyse de l’Ined montre qu’elles sont le plus souvent « libertaires » : être bien sans enfant (80% des childfree), vouloir rester libre, ou encore avoir d’autres priorités…
Une idée dans laquelle se retrouve Théophile de Giraud :
« Au-delà de la volonté de préserver ma liberté (comme la plupart des childfree) et ma créativité, je trouve la vie trop invivable dans nos sociétés ultra-darwiniennes pour avoir envie de la transmettre à un enfant. Thalès de Milet, lorsqu’on lui demandait pourquoi il n’avait pas d’enfants, avait cette admirable réponse que j’ai depuis longtemps faite mienne : « Justement par amour des enfants ». Dernière raison principale, le souci écologique. Sur une planète qui agonise déjà sous le poids de l’espèce humaine, à quoi bon l’alourdir encore d’un individu de plus ? »
L’âge, une raison avancée « en fin de vie féconde »
Mais au-delà de ces raisons « libertaires », les sondés mettent aussi en avant leur âge « notamment pour les femmes qui sont, plus que les hommes, confrontées à la pression "biologique" ». « On repère la tendance selon laquelle l’infécondité volontaire est plus souvent déclarée en fin de vie féconde, surtout pour les hommes, comme s’il devenait légitime, passé un certain âge, de ne pas faire d’enfant. On peut y voir un lien avec les représentations négatives de la « parentalité tardive » et principalement de la « maternité tardive », écrivent les auteurs. Enfin pour deux tiers des femmes et des hommes non en couple, la situation conjugale est présentée comme l’une des raisons de ne pas vouloir d’enfant.
Quant à la question d’éventuel regret, elle ne se pose même pas pour Théophile de Giraud, pour lui sa situation est « assez facile » à assumer « en tout cas beaucoup plus facile que de devoir assumer un enfant ! A 45 ans, je ne regrette rien, au contraire : je me félicite de n’avoir jamais cédé au conditionnement nataliste dans lequel nous baignons hélas dès notre plus tendre enfance. »
http://www.terrafemina.com/societe/societe/articles/37919-diplomes-ecolos-et-assoiffes-de-liberte-ces-adultes-qui-ne-veulent-pas-devenir-parents.html
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La solution à tous les maux de la terre ? Facile : arrêtons de procréer
Ils n'ont pas d'enfant et n'en veulent pas : les « no kids » toujours aussi mal vus (Gaëlle Dupont pour Le Monde)
La famille est la valeur préférée des Français, les couples homosexuels revendiquent haut et fort leur souhait d'avoir une descendance, droite et gauche s'écharpent sur les valeurs à enseigner à nos têtes blondes… et eux restent en dehors de tout cela.
Ils n'ont pas d'enfant, et n'en veulent pas. Un choix qui, en France, reste marginal, d'après les données publiées par l'Institut national d'études démographiques (INED) le 12 février.
Ils sont 6,3 % des hommes et 4,3 % des femmes, selon l'enquête « Fecond », réalisée en 2010 auprès de 5 275 femmes et 3 373 hommes âgés de 15 à 49 ans par l'INED et l'Institut national de la santé et de recherche médicale (Inserm). La moitié sont en couple. Pas d'inquiétude pour les chiffres de la natalité française : ces proportions sont stables depuis une vingtaine d'années. Ce qui étonne, c'est à quel point ce choix reste mal perçu, surtout pour les femmes, qui restent assignées au rôle de mère, bien qu'elles aient largement investi la sphère professionnelle.
DE L'AMICALE PRESSION À LA MENACE VOILÉE
Il suffit de tendre l'oreille ou de parcourir des forums de discussion féminins pour s'en convaincre. « Je n'ai pas envie de supporter toutes les contraintes des enfants mais j'ai peur du regard des autres ! », témoignait début février une femme de 27 ans sur Doctissimo. « Tu as peut-être seulement besoin de grandir encore un peu dans ta tête pour être capable d'assumer une maternité avec bonheur », lui répondait une « mère de trois enfants ».
Face aux « sans-enfants », toute une palette de réaction est décrite, de l'amicale pression à la menace voilée : « Tu ne seras pas une femme épanouie », « Alors c'est pour quand ? », « Ça va venir, tu verras », « Tu regretteras plus tard »… Les personnes en couple stable sont particulièrement ciblées.
« L'arrivée d'un premier enfant fait toujours partie du parcours conjugal attendu, l'absence d'enfant pouvant renvoyer à un dysfonctionnement, analysent Charlotte Debest et Magali Mazuy, les deux auteurs de l'étude Une pression, diffuse, s'exerce sur les couples.
TAXÉS D'ÉGOÏSME
Vivre sans enfant, c'est prendre le risque de vivre un peu en marge. Pourquoi ? Non pour des raisons de santé ou financières, mais pour « être bien sans enfant », « rester libre » ou se consacrer à « d'autres priorités ». « L'épanouissement personnel » apparaît comme la principale motivation des personnes concernées, même si l'âge est cité après 40 ans. Les « sans-enfants » sont souvent taxés d'égoïsme, mais c'est oublier que la société envoie des injonctions contradictoires : elle valorise autant la famille (c'est-à-dire la stabilité professionnelle et conjugale, la disponibilité pour les autres) que la liberté individuelle (l'autonomie, l'épanouissement personnel, la mobilité)… Les « sans-enfants » renoncent à tout concilier et privilégient la deuxième option.
Chez les femmes, ce sont souvent les plus diplômées, tandis que l'effet inverse est observé chez les hommes. « Les souhaits d'infécondité volontaire sont plus fréquents chez les personnes qui, par leur position sociale, sont les plus éloignées de l'idéal du “bon parent” véhiculé par la société actuelle », analyse l'INED. Un « idéal » qui reste, pour une femme, d'être peu diplômée et disponible pour sa famille, et pour un homme de ramener de l'argent à la maison grâce à ses diplômes. La marginalité des sans-enfants est la preuve que ce schéma reste bien ancré dans les représentations collectives.
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