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Action ! - Page 8

  • "Comment je suis devenue végane" : Frédérique, 52 ans (VegActu)

    Comment je suis devenue végane : Frédérique, 52 ansBonjour,

    Je suis âgée de 52 ans, je travaille dans le commerce et réside dans la région dijonnaise.Je suis végétalienne depuis juin 2013.

    Le déclencheur ? Le film “EARTHLINGS” découvert pas hasard et vu en partie sur Youtube. Je dis en partie car, si je suis honnête, dès les premières images, j’ai pleuré et rendu “tripes et boyaux”.

    J’ai fait d’affreux cauchemars qui reviennent encore maintenant de temps en temps. Pour moi, ce film est tout simplement insoutenable, donc je ne l’ai jamais regardé en entier.
    Le résultat ? Le jour même je suis devenue végétalienne sans aucune difficulté. Je n’étais pas une très grosse mangeuse de viande et encore moins de poisson et d’œufs, mais je consommais beaucoup de lait.

    Cela fait maintenant plus d’un an que je suis 100% végétalienne et que je me porte comme un charme. Mon entourage m’a “menacée” de carences, de faiblesse… Rien de tout ça. Mes analyses sanguines sont au top et, bien que j’étais déjà dans la norme, mon “mauvais”cholestérol a bien baissé.
    Je me sens en pleine forme. Et surtout je ne regrette rien. Plus jamais je n’ai eu envie de fromage (que pourtant j’aimais beaucoup) ou de laitages et viande. A aucun moment, je n’ai essayé de remplacer la viande animale par des ersatz. Cela ne me manque absolument pas.
    Je mange de tout. Je mange bien, je mange mieux car je cuisine un peu plus. J’adore découvrir de nouvelles saveurs. J’ai re-découvert les nombreuses épices dont nous disposons pour agrémenter nos plats.

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    Un regret toutefois. Pas assez de livres de cuisine végétaliens. [Ndlr : ils se multiplient ces derniers temps. Voir notre liste.]

    Un de nos livres de recettes préférés : "Fromages vegan" de Marie Laforêt

    Un de nos livres de recettes préférés : « Fromages vegan » de Marie Laforêt

    En complément, j’ai changé aussi mon comportement de consommateur.
    J’étais un parfait petit soldat de notre société de consommation, je collectionnais l’inutile. C’est terminé, je ne peux plus rien acheter qui soit d’origine animale. Plus de pulls en laine, plus de foulards en soie, plus de vestes en angora, plus de sacs à mains en cuir. Ce qui est relativement facile, au vu du choix de matières synthétiques ou naturelles comme le lin ou le coton bio dont nous disposons.
    Seul hic, les chaussures. Alors moi qui était une grande consommatrice devant l’éternel et bien maintenant j’use mes chaussures jusqu’à la corde. Je n’en ai pas encore racheté et j’espère d’ici là en trouver de très jolies qui ne soient pas issues de la souffrance animale. [Ndlr : il existe des sites spécialisé comme Vegetarian ShoesBlowfishVégissime ou encore Wills Vegan Shoes ; mais on trouve aussi des chaussures sans cuir dans la grande distribution : par exemple, en 2014, Esprit a lancé une collection de chaussures sans cuir.]

    Deux modèles de chaussures Blowfish

    Deux modèles de chaussures Blowfish

    Depuis que je suis végane, je me sens en harmonie avec moi-même. Je pense sincèrement que les véganes sont un bien pour la planète car ils consomment moins. Aujourd’hui, avant chaque achat, je me pose la question : “En as-tu réellement besoin ?” Trois fois sur quatre la réponse est non. Je n’entasse plus. La vraie vie est ailleurs, dans le partage et le respect de l’autre.

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    En conclusion, j’aimerais rappeler à tous que l’homme n’est qu’un animal parmi les autres. Par contre, il est le seul qui soit assez dégénéré pour organiser des holocaustes d’êtres humains (qui horrifient toute la planète) et d’ ”animaux” (qui n’horrifient pas grand monde).
    C’est aussi le seul animal sur terre qui prenne plaisir à torturer ses congénères et les autres animaux.
    Il est le seul animal incapable de s’auto réguler et il est le seul à détruire son environnement avec autant d’acharnement. Il est incapable de vivre en harmonie avec les autres espèces, il lui faut les dominer ou les exterminer.
    Et puisque nous nous targuons d’être supérieurs, car nous sommes dotés d’une “conscience”, j’aimerais savoir pourquoi nous n’en faisons pas usage plus souvent ?

    Je vous remercie de m’avoir lue et je vous invite à une réflexion sincère.

    Frédérique.

    Source VegActu : http://www.vegactu.com/divers/comment-je-suis-devenue-vegane-frederique-52-ans-17877/

  • Vegan.fr participera à la Vegan Place le samedi 22 novembre à Paris

    Photo de Victoria Luta.
     
    L'association abolitionniste VEGAN.FR participera à la Vegan Place du samedi 22 novembre place Joachim du Bellay à Paris.
    Si vous êtes végan-e, en accord avec notre charte : http://vegan.fr/lassociation/la-charte/) et que vous voulez nous aider à informer le public sur les Droits fondamentaux des Animaux et le véganisme, envoyez-nous un email à info@vegan.fr
     

  • Edgar Morin : "Rémi Fraisse, victime d’une guerre de civilisation" (Le Monde)

    Le sociologue et philosophe Edgar Morin, le 20 octobre 2012.

    A l’image d’Astérix défendant un petit bout périphérique de Bretagne face à un immense empire, les opposants au barrage de Sivens semblent mener une résistance dérisoire à une énorme machine bulldozerisante qui ravage la planète animée par la soif effrénée du gain. Ils luttent pour garder un territoire vivant, empêcher la machine d’installer l’agriculture industrialisée du maïs, conserver leur terroir, leur zone boisée, sauver une oasis alors que se déchaîne la désertification monoculturelle avec ses engrais tueurs de sols, tueurs de vie, où plus un ver de terre ne se tortille ou plus un oiseau ne chante.

    Cette machine croit détruire un passé arriéré, elle détruit par contre une alternative humaine d’avenir. Elle a détruit la paysannerie, l’exploitation fermière à dimension humaine. Elle veut répandre partout l’agriculture et l’élevage à grande échelle. Elle veut empêcher l’agro-écologie pionnière. Elle a la bénédiction de l’Etat, du gouvernement, de la classe politique. Elle ne sait pas que l’agro-écologie crée les premiers bourgeons d’un futur social qui veut naître, elle ne sait pas que les « écolos » défendent le « vouloir vivre ensemble ».

    Elle ne sait pas que les îlots de résistance sont des îlots d’espérance. Les tenants de l’économie libérale, de l’entreprise über alles, de la compétitivité, de l’hyper-rentabilité, se croient réalistes alors que le calcul qui est leur instrument de connaissance les aveugle sur les vraies et incalculables réalités des vies humaines, joie, peine, bonheur, malheur, amour et amitié.

    Le caractère abstrait, anonyme et anonymisant de cette machine énorme, lourdement armée pour défendre son barrage, a déclenché le meurtre d’un jeune homme bien concret, bien pacifique, animé par le respect de la vie et l’aspiration à une autre vie.

    Nouvel avenir

    A part les violents se disant anarchistes, enragés et inconscients saboteurs, les protestataires, habitants locaux et écologistes venus de diverses régions de France, étaient, en résistant à l’énorme machine, les porteurs et porteuses d’un nouvel avenir.

    Le problème du barrage de Sivens est apparemment mineur, local. Mais par l’entêtement à vouloir imposer ce barrage sans tenir compte des réserves et critiques, par l’entêtement de l’Etat à vouloir le défendre par ses forces armées, allant jusqu’à utiliser les grenades, par l’entêtement des opposants de la cause du barrage dans une petite vallée d’une petite région, la guerre du barrage de Sivens est devenue le symbole et le microcosme de la vraie guerre de civilisation qui se mène dans le pays et plus largement sur la planète.

    L’eau, qui, comme le soleil, était un bien commun à tous les humains, est devenue objet marchand sur notre planète. Les eaux sont appropriées et captées par des puissances financières et/ou colonisatrices, dérobées aux communautés locales pour bénéficier à des multinationales agricoles ou minières. Partout, au Brésil, au Pérou, au Canada, en Chine… les indigènes et régionaux sont dépouillés de leurs eaux et de leurs terres par la machine infernale, le bulldozer nommé croissance.

    Dans le Tarn, une majorité d’élus, aveuglée par la vulgate économique des possédants adoptée par le gouvernement, croient œuvrer pour la prospérité de leur territoire sans savoir qu’ils contribuent à sa désertification humaine et biologique. Et il est accablant que le gouvernement puisse aujourd’hui combattre avec une détermination impavide une juste rébellion de bonnes volontés issue de la société civile.

    Pire, il a fait silence officiel embarrassé sur la mort d’un jeune homme de 21 ans, amoureux de la vie, communiste candide, solidaire des victimes de la terrible machine, venu en témoin et non en combattant. Quoi, pas une émotion, pas un désarroi ? Il faut attendre une semaine l’oraison funèbre du président de la République pour lui laisser choisir des mots bien mesurés et équilibrés alors que la force de la machine est démesurée et que la situation est déséquilibrée en défaveur des lésés et des victimes.

    Ce ne sont pas les lancers de pavés et les ­vitres brisées qui exprimeront la cause non violente de la civilisation écologisée dont la mort de Rémi Fraisse est devenue le ­symbole, l’emblème et le martyre. C’est avec une grande prise de conscience, capable de relier toutes les initiatives alternatives au productivisme aveugle, qu’un véritable hommage peut être rendu à Rémi Fraisse.

    Edgar Morin (Sociologue et philosophe)

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/11/04/remi-fraisse-victime-d-une-guerre-de-civilisation_4517856_3232.html

  • Pierre Rabhi : "La planète n’est pas qu’un vulgaire gisement de ressources" (Le Monde)

    Pierre Rabhi, figure de l'écologie et de l'altermondialisme pose, le 11 février 2010, au restaurant le Train bleu à la gare de Lyon à Paris, lors d'une interview pour la présentation du documentaire de Coline Serreau "Solutions locales pour un désordre global" qui sortira sur les écrans français le 07 avril 2010. AFP PHOTO FRANCOIS GUILLOT
     
    Il est incontestable que ce que nous appelons la modernité a permis à une humanité restreinte, qui en est l’auteur et le bénéficiaire, des acquis que l’on peut mettre dans la colonne progrès. Il est aussi incontestable que c’est à ce paradigme, fondé sur la technologie et la puissance de la matière minérale combustible, que nous devons le pire. La bombe atomique devient en l’occurrence le symbole de l’horreur dont cette même humanité est capable.

    En examinant les faits, nous sommes obligés de constater que l’espèce humaine possède de grandes aptitudes, mais l’intelligence pour leur donner sens et cohérence positive manque cruellement. Il est probable que la vision prométhéenne, et donc un être humain imbus de lui-même, ait ravalé notre magnifique planète oasis dans l’infini du désert astral et sidéral, à un vulgaire gisement de ressources à épuiser jusqu’au dernier poisson, au dernier arbre, sous l’injonction du lucre, de l’insatiabilité humaine programmés pour entretenir la chimère de la croissance sans cesse invoquée comme la solution, alors qu’elle est le problème.

    Coupables de toutes les iniquités planétaires, et jusqu’à l’inanition infligée à des milliards d’enfants et d’êtres humains dans un holocauste permanent, comment ne pas ressentir dans son âme, et presque dans sa chair, les blessures et les exactions commises contre cette sphère vivante à laquelle nous devons et devrons, ainsi que les générations futures, notre vie et notre survie, et que nous sommes en train de génocider par notre boulimie ? Après nous le déluge, n’est-ce pas ?

    Belle conscience

    Entraînés par une pseudo-économie comme par un fleuve en crue, nous ne savons où nous allons tout en y allant résolument. Le sacrifice de cette belle conscience habitant le corps du jeune Rémi Fraisse ne peut être vain et ne doit pas être vain. Il nous rappelle que nous avons absolument besoin d’une nature respectée et protégée de cette prédation et de ce véritable pillage, comme l’a exprimé un ouvrage magistral salué par tous les grands esprits de l’époque (Einstein, DeVoto, Huxley, etc.), à savoir La Planète au pillage, du paléontologue américain Henry Fairfield Osborn. Réduire le sacrifice de Rémi à une bavure au sein d’une problématique, même nationale, serait le profaner.

    Nombreuses sont les consciences qui, partout sur la planète, essaient de faire comprendre, de nous faire comprendre, que notre planète est trop belle, trop rare, pour être livrée comme une prostituée aux appétits jamais assouvis des financiopathes et autres prédateurs sans âme, à la gabegie d’un système à la rigidité cadavérique, promettant un bonheur qu’il est incapable d’assurer autrement que par la consommation exponentielle d’anxiolytiques.

    Arrêtons de détruire la vie et nos vies, la félicité sur terre est possible, alors préservons-la, prenons-en soin. Ravaler ces propos à la mièvrerie serait une erreur, car nous avons besoin d’une nature respectée, mais la nature n’a pas besoin de nous. Elle se remettra de toutes nos exactions et poursuivra, comme elle l’a commencé, bien avant notre avènement, son chemin vers sa propre finitude. On pourrait conclure en disant « à bon entendeur salut », et un grand merci à Rémi pour nous avoir alertés.

    Fondé en 2007, le Mouvement colibris promeut un nouveau projet de société par une écologie positive notamment grâce à la réalisation de projets avec des citoyens, des collectivités locales, des élus, des entreprises et des associations. Colibris encourage la création de projets tels qu’une AMAP à Draguignan, un potager à La Ciotat, un café citoyen et une « grainothèque » à Aubagne, un groupement d’achat et un habitat groupé en Seine-et-Marne, une monnaie locale à Strasbourg.

    Pierre Rabhi (Philosophe, agriculteur et biologiste)

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2014/11/04/la-planete-n-est-pas-qu-un-vulgaire-gisement-de-ressources_4517831_3232.html

  • Samedi 8 novembre à Bergerac : Rassemblement à la mémoire de Rémi Fraisse

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    La CONVENTION VIE ET NATURE, avec la SEPANSO DORDOGNE, vous appellent à un rassemblement, le samedi 8 novembre, à 15 heures, place BARBACANE à BERGERAC, devant la maison Théodore MONOD, en l'honneur de Rémi FRAISSE.

    Ce jeune militant, mort pour la nature, doit être honoré et la cause pour laquelle il s'est battue mérite notre total investissement.

    En participant, vous qui habitez la région Sud-Ouest LIMOUSIN, vous exprimerez à la fois votre compassion et votre détermination à ce que la forêt de SIVENS soit sauvée.

    Merci.

    Gérard Charollois

    http://www.ecologie-radicale.org/index.php

  • Ce que le fait de considérer les animaux comme des êtres conscients et sensibles doit nécessairement impliquer

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    Changer le statut de l'animal commence par le changer soi-même dans sa tête et dans sa vie.

    Puisqu'en effet les animaux nonhumains sont des êtres conscients et sensibles, des personnes pourvues de droits fondamentaux que les humains leur nient arbitrairement, la moindre des choses consiste à les respecter dans leur intégrité en ne les consommant sous aucune forme que ce soit, alimentaire, vestimentaire ou autre.

    Devenez végans.

    Parce qu'ils nous valent bien.

  • 1er novembre : World Vegan Day, parce qu'ils nous valent bien

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    Les animaux nonhumains sont des êtres conscients et sensibles pourvus de droits fondamentaux que nous leur nions arbitrairement.

    Stop à l'utilisation et à l'exploitation : place au respect.

    Devenons végans.

    Le véganisme est un devoir moral.

  • "Les animaux, des "êtres vivants et sensibles": les députés confirment" (L'Express)

    Maintenant il va falloir, au-delà des harmonisations entre les codes, des lois et déclarations purement symboliques, que les actes suivent... y compris chez les "militants" !

    Devenez végans.
    Parce qu'ils nous valent bien.

    **********

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    L'Assemblée nationale a de nouveau adopté une disposition qui vise à améliorer le statut juridique des animaux. Cette décision répond à une pétition lancée il y a deux ans par la fondation 30 millions d'amis. 

    Oui, les animaux sont des "êtres vivants et sensibles", jugent les députés. L'Assemblée nationale a adopté jeudi soir une disposition, déjà votée par les députés en avril, qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique "d'êtres vivants doués de sensibilité". Les amendements écologistes pour aller plus loin ainsi que ceux UMP pour restreindre sa portée ont été rejetés. 

    Au terme d'un débat animé mais moins vif que lors du premier passage dans l'hémicycle, les députés ont voté l'article alignant le code civil, qui considère les animaux comme "des biens meubles", sur les codes pénal et rural qui les reconnaissent déjà comme "des êtres vivants et sensibles".

    >> Lire aussi: "Enfin, on ne considère plus un animal comme une chaise" 

    La mesure aura de réelles conséquences sur le droit. Aujourd'hui, "sur environ 1000 cas de sévices animaux, environ 900 sont classés sans suite, expliquait à L'Express Reha Hutin, présidente de la Fondation 30 Millions d'Amis, en avril dernier. Et dans les 10% restants, seulement un dossier sur cinq aboutit à une condamnation. Cette évolution va conduire les magistrats à appliquer des peines en relation avec la gravité des faits. Ils vont regarder les animaux sous un autre angle."  

    Cette disposition avait en revanche été critiquée aussi bien par certains défenseurs des animaux, qui estiment qu'elle est dénuée de portée pratique, que par la FNSEA, principal syndicat agricole, qui craignait qu'elle "ne remette en cause la pratique de l'élevage".  

    L'Assemblée aura le dernier mot

    Cette évolution législative fait suite à une pétition lancée il y a près de deux ans par la fondation de protection animale 30 Millions d'amis, et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels. 

    Par la suite, députés et sénateurs ont échoué à se mettre d'accord sur une version commune du projet de loi, le désaccord portant non sur la disposition relative aux animaux mais sur une habilitation donnée au gouvernement pour modifier le droit des contrats et obligations.

    De ce fait, le projet de loi, dans sa version établie par l'Assemblée, doit de nouveau être examiné par chacune des deux chambres, avant d'être définitivement adopté par l'Assemblée, qui aura le dernier mot. 

  • Abolition de la prostitution : cela progresse dans le monde (Communiqué du collectif ZEROMACHO)

    Après la Suède en 1997, la Norvège et l’Islande, voici maintenant que le Canada et l’Irlande du Nord s’engagent contre le système prostitueur en adoptant une loi qui prévoit de pénaliser les clients-prostitueurs, mais non les personnes prostituées.

    Au Canada, la loi C36 adoptée le 13 octobre 2014 introduit la criminalisation des « acheteurs de services sexuels » et rétablit celle des proxénètes et des entremetteurs, notamment les vendeurs de publicités sur papier ou en ligne pour ces « services » ; la vente de « services sexuels » ne sera pas traitée comme un acte criminel, sauf si elle a lieu à proximité de parcs, d’écoles ou d’établissements religieux.

    En Irlande du Nord, dans le cadre d’un projet de loi sur la traite d’êtres humains, le parlement a approuvé le 21 octobre 2014 un amendement qui prévoit de pénaliser les « clients » de prostituées. Ce texte doit encore être soumis à deux votes parlementaires. L’Irlande du Nord, où les bordels et le proxénétisme sont interdits, est la première région du Royaume-Uni à voter une telle interdiction.

    En France, la proposition de loi dont une disposition (la seule dont on ait débattu dans les médias) prévoit de pénaliser les clients-prostitueurs a été adoptée par l’Assemblée nationale le 4 décembre 2013, et doit encore être votée par le Sénat.

    Rosen Hicher, ancienne prostituée, a marché pendant 740 km, et est arrivée devant le Sénat le 12 octobre 2014 pour demander l’inscription à l’ordre du jour  de la proposition de loi. Des membres du collectif Abolition 2012, dont fait partie Zéromacho, se sont joints à elle pendant plusieurs étapes de sa marche et l’ont accueillie à son arrivée à Paris.

    Malgré la marche de Rosen, couverte par de nombreux médias, malgré le travail persévérant d’Abolition 2012, aucune date n’a encore été fixée pour le vote au Sénat.

    Le réseau Zéromacho reste vigilant et actif.

    http://zeromacho.wordpress.com/2014/10/29/abolition-de-la-prostitution-cela-progresse-dans-le-monde/

  • Le Canard Enchaîné vous informe de ce qu'il en coûte de manger les poissons et les crustacés

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    Vous mangez les poissons et les crustacés ?
    Vous tuez donc des êtres conscients et sensibles.
    Et vous vous empoisonnez au plastique par-dessus le marché.

    DEVENEZ VEGANS, PARCE QU'ILS NOUS VALENT BIEN.