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Action ! - Page 22

  • Najat Vallaud-Belkacem réfléchit au meilleur moyen d'abolir la prostitution

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    On ne le répétera jamais assez sur ce blog : bravo à Najat Vallaud-Belkacem.

    Enfin une politique s'empare de ce sujet à bras-le-corps et veut abolir une "pratique" qui n'est rien d'autre qu'un esclavage millénaire nié en tant que tel.

    La prostitution est une exploitation des un-e-s par les autres.

    La prostitution pervertit depuis son apparition les rapports entre les hommes et les femmes.

    La prostitution, c'est l'achat d'un être humain (presque toujours une femme) par un autre être humain (presque toujours un homme) à des fins d'utilisation sexuelle.

    Or les êtres sentients, humains et nonhumains, ne sont pas des objets, ni des marchandises.

    Leurs corps ne se vendent pas, ni ne s'achètent, ni ne s'échangent.

    Réifier l'autre sentient ressortit au fascisme dans son expression la plus pure.

    Les personnes prostituées, y compris les prostitué-e-s "libres" (qui ne représentent qu'un infime pourcentage du total), sont des victimes du sexisme endémique des cultures quelles qu'elles soient, et d'une vision du monde basée sur la violence et la domination des uns par les autres.

    Personne ne se prostitue par hasard : c'est le fruit d'une enfance et/ou d'une adolescence meurtries, que ce soit à cause d'abus sexuels, de misère économique, de misère sociale, de rencontres toxiques, etc.

    Les prostitu-é-es "libres" ont intégré l'idée que la culture sexiste renvoie des femmes et des homosexuels de sexe masculin (perçus non comme des hommes, mais comme des femmes) : qu'elles/ils sont des objets sexuels.

    La prostitution engendre des violences de toutes sortes de par le monde.

    Les personnes qui en sont victimes perdent tout : dignité, santé, sécurité, respect, etc.

    Beaucoup d'entre elles sombrent dans la drogue ou la dépression, voire le suicide.

    Tous les jours, des personnes prostituées tombent malades, sont violées ou assassinées par leurs "clients".

    Leur quotidien est fait de violence et d'insécurité permanentes.

    La prostitution est l'un des plus grands fléaux sociaux.

    Une société civilisée digne de ce nom doit prendre exemple sur la Suède et l'abolir.

    M. P.

    ***

    Najat Vallaud-Belkacem réfléchit au meilleur moyen d'abolir la prostitution.

    Son objectif est "de voir la prostitution disparaître".

    En matière de prostitution, la position abolitionniste de Najat Vallaud-Belkacem lui a déjà valu la colère des prostituées indépendantes et de certaines associations.

    Invitée de BFMTV et RMC ce 15 novembre, la ministre des Droits des femmes a expliqué qu'elle se rendait actuellement dans plusieurs pays afin "observer les différentes expériences pour sanctionner les clients".

    Pour tenter, par la suite, d'appliquer la meilleure en France.

    Najat Vallaud-Belkacem s'est ainsi rendue enSuède le 8 novembre, pays qui a décidé de punir tout client de prostituée dès 1999 : le "consommateur de services sexuels" y est considéré comme un délinquant. Les prostituées y ont le statut de victime.

    Voici ce qu'en pense la ministre :

    "Il y a un constat indéniable : cette loi est comportementale.

    En quelque treize ans, la société suédoise a profondément évolué sur la question de l’achat de services sexuels et, aujourd'hui, cet achat n’est plus considéré comme une activité banale mais comme quelque chose contre lequel il faut lutter."

    La ministre ajoute cependant que cette méthode ne peut fonctionner que si la répression est accompagné d'une aide pour les prostituées laissées sur le carreau :

    Ensuite la question qui est posée est :

    "Ne risquez-vous pas de nuire aux personnes en situation de prostitution en les repoussant vers des zones non sécurisées ?"

    "Mais, là encore, l’expérience suédoise n'est pas qu'une réponse pénale.

    Il y a une réponse sociale avec des moyens financiers sur la table pour aider les personnes prostituées à se réinsérer."

    Najat Vallaud-Belkacem s'intéresse également au modèle britannique qui cible la prostitution subie.

    Depuis 2009, toute personne payant une prostituée "soumise par la force, la tromperie ou les menaces par un tiers" peut être poursuivie.

    "Une autre option possible" pour la ministre :

    "Je me rendrai bien en Grande-Bretagne pour observer une autre expérience qui consiste à sanctionner les clients uniquement de prostituées victimes de la traite.

    C’est aussi une option possible."

    Et de conclure qu'un travail "est engagé pour mener une réflexion", impliquant les associations concernées, et qu'une seule option - opposée à sa volonté abolitionniste - est à oublier : la réouverture des maisons closes.

    Par Delphine Legouté

    http://lelab.europe1.fr/t/prostitution-najat-vallaud-belkacem-reflechit-au-meilleur-moyen-de-sanctionner-le-client-5909

  • Permanente Shoah

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    "Personne ne peut plus nier sérieusement et longtemps que les hommes font tout ce qu’ils peuvent pour dissimuler ou pour se dissimuler cette cruauté, pour organiser à l’échelle mondiale l’oubli ou la méconnaissance de cette violence que certains pourraient comparer aux pires génocides […].

    De la figure du génocide il ne faudrait ni abuser ni s’acquitter trop vite.

    Car elle se complique ici : l’anéantissement des espèces, certes, serait à l’œuvre, mais il passerait par l’organisation et l’exploitation d’une survie artificielle, infernale, virtuellement interminable, dans des conditions […] monstrueuses, hors de toutes les normes supposées de la vie propre aux animaux ainsi exterminés dans leur survivance ou dans leur surpeuplement même.

    Comme si, par exemple, au lieu de jeter un peuple dans des fours crématoires et dans des chambres à gaz, des médecins ou des généticiens (par exemple nazis) avaient décidé d’organiser par insémination artificielle la surproduction et la surgénération de Juifs, de Tziganes et d’homosexuels qui, toujours plus nombreux et plus nourris, auraient été destinés, en un nombre toujours croissant, au même enfer, celui de l’expérimentation génétique imposée, de l’extermination par le gaz ou par le feu."

    Jacques Derrida, L’animal que donc je suis, Paris, Galilée, 2006, p. 46.

  • Vallaud-Belkacem : la prostitution "n'est pas une fatalité" (L'Express)

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    La ministre française des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem est à Stockholm ce vendredi.

    Elle étudie le modèle suédois abolitionniste.

    La prostitution n'est pas selon elle "une fatalité", même si l'éradiquer est "une utopie".

    L'abolition de la prostitution est l'un des chantiers de la ministre des Droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem.

    Celle qui est aussi porte-parole du gouvernement s'est rendue en Suède pour étudier entre autres les répercussions d'une loi de 1999 qui punit de six mois d'emprisonnement et d'une amende (au prorata des revenus) l'achat de services sexuels, tandis que la prostitution est légale. 

    "Les chiffres que nous avons entendus [sur l'évolution de la prostitution] sont assez intéressants.

    Ils démontrent que contrairement à une idée reçue qui court beaucoup dans nos sociétés, la prostitution, un, n'est pas le plus vieux métier du monde, et deux, n'est pas une fatalité", a-t-elle déclaré à la presse.

    "Bien sûr l'éradiquer totalement semble impossible.

    Les Suédois eux-mêmes le reconnaissent", a-t-elle ajouté. 

    "L'achat d'actes sexuels n'était pas une activité banale"

    Najat Vallaud-Belkacem avait provoqué un vif débat en juin en indiquant que c'était pour elle un "objectif" de "voir la prostitution disparaître".

    "La question n'est pas de savoir si nous voulons abolir la prostitution - la réponse est oui - mais de nous donner les moyens de le faire", avait-elle déclaré. 

    Vendredi, la ministre n'a pas ouvertement dit qu'elle souhaitait l'adoption en France d'une loi punissant les clients des prostituées, mais a souligné que cette mesure avait eu des effets positifs en Suède. 

    Elle a relevé "son impact pas tant en termes de nombre de condamnations, ce n'est pas ça l'essentiel, mais son impact à la fois sur les comportements, c'est-à-dire sur la façon dont les hommes et les femmes dans ce pays ont intériorisé l'idée que l'achat d'actes sexuels n'était pas une activité banale". 

    "Quand on compare la situation suédoise à la situation des pays voisins, la prostitution existe sur internet mais avec une moindre ampleur que dans les pays voisins", a-t-elle souligné.

    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/najat-vallaud-belkacem-est-convaincue-que-la-prostitution-n-est-pas-une-fatalite_1185470.html

  • Soutien total à Anne Zelensky

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    Comme toute féministe engagée, je connaissais Anne Zelensky de réputation, mais j’ignorais, jusqu’à ce que je tombe par hasard sur cet article du Monde écrit le 7 mars 2011, qu’elle était l’une des (la ?) dernières féministes de ce pays à passer outre le politiquement correct pour défendre ses convictions : les droits humains, et spécifiquement les droits des femmes.


    Le racisme, le sexisme, le spécisme, sont condamnables parce qu’ils touchent à l’identité biologique des êtres, qu’ils essentialisent. Ce sont des idéologies de haine.

    En revanche, faire la critique d’une culture ou d’une religion dès lors qu’elle porte atteinte aux droits fondamentaux des individus, est un devoir, qui devrait logiquement s'inscrire dans le discours de la gauche.

    L'islam porte atteinte aux droits des individus, et spécifiquement aux droits des femmes.

    Ce n'est un mystère pour personne.

    Encore faut-il ne pas avoir la lâcheté de se taire sous prétexte qu'il ne s'agit pas d'une réalité occidentale.

    Merci Anne Zelensky de montrer que le féminisme n’est pas mort, qu’il sait encore voir et combattre l’ennemi, partout où il se trouve.

    ****

    "Chasse à la sorcière", par Anne Zelensky

    Le Monde.fr | 07.03.2011

    Une grande ombre s'étend sur le pays des Lumières.

    Il ne fait pas bon y exprimer une pensée libre.

    Les mêmes qui honnissent la censure et clament le droit à la liberté d'expression tentent de bâillonner ceux et celles qui ne pensent pas "correctement".

    Une véritable police de la pensée s'est mise en place via les associations antiracistes et les milieux gaucho féministes.

    Me voilà ainsi l'objet d'une vraie curée de la part de tout un secteur féministe.

    Depuis que j'ai osé participer aux "Assises sur l'islamisation de l'"Europe", le 18 décembre 2010, je suis devenue la femme à abattre.

    On me range carrément à l'extrême-droite.

    Deux faits attestent de cette chasse à la Sorcière.

    Dans le dernier numéro de janvier 2011 de Prochoix, en partie consacré à me démolir, on peut lire sous la plume de Caroline Fourest :

    "Entre Christine Delphy qui milite désormais aux côtés des Indigènes de la République et Anne Zelensky qui milité désormais aux côtés du Bloc Identitaire, le moins qu'on puisse dire c'est que tous les chemins du féminisme ne mènent pas à l'universalisme laique..."

    Le raccourci est saisissant de malhonnêteté.

    Les fameux Identitaires, qui en effet sont parmi les nombreux organisateurs de ces Assises, sont une poignée de gens catalogués "extrême-droite".

    En fait, je les ai côtoyés, le temps d'une journée, je n'ai jamais milité avec eux, puisque mon engagement depuis plus de quarante ans, est aux côtés de la gauche.

    Le vrai danger n'est pas là, dans ce groupuscule minoritaire.

    Il est plutôt dans la progression d'une islamisation des sociétés européennes, téléguidée par des extrémistes qui gagnent du terrain.

    Cette progression inquiète les peuples et, faute d'être entendus par leurs dirigeants, ils se rabattent sur l'extrême droite.

    Mais à gauche, on en est resté à la vision du fascisme des années 1940, et en s'obsédant sur une extrême droite qui a évolué, on fait son jeu.

    La preuve en est la montée de Marine Le Pen, plus préoccupante que l'existence d'une poignée d'Identitaires.

    Il faut se poser la bonne question : pourquoi cette montée des droites en Europe ?

    Y répondre en culpabilisant les peuples supposés ignares, et en criant au populisme, du haut d'une arrogance propre à une certaine gauche de droit divin, là encore ne fait qu'exaspérer ces peuples.

    Par contre, revenons à Prochoix : comment qualifier les procédés de cette revue féministe, qui me consacre donc trois articles, m'attaquant personnellement, sans jamais citer mes textes ?

    Je n'ai pas droit à être entendue.

    Les héraults de la tolérance pratiquent des méthodes qui fleurent bon leur stalinisme.

    Deuxième fait.

    J'étais invitée à animer le 24 février un séminaire à l'EHESS, auprès d'étudiants en master, sur "Ce que célébrer les 40 ans du MLF veut dire" dans le cadre des Hautes Etudes "Politique et sexualité".

    Il s'agissait de traiter ce thème en interrogeant des "historiques" comme moi.

    On m'a souvent invitée dans le cadre universitaire.

    Quelques jours avant, la chercheuse qui m'avait conviée, me décommande.

    Soumise à des pressions violentes, dont elle prétend ne pas savoir l'origine ( ce serait des étudiants), elle renonce à m'inviter pour éviter l'obstruction et le chahut.

    A part moi, elle a invité d'autres "historiques" : Christine Dephy et Antoinette Fouque.

    Je gage qu'elle ne décommandera pas Christine Delphy, compagne de route des Indigènes de la république, et adepte du voile.

    Parmi les jeunes universitaires, elle bénéficierait d'une grande estime.

    Elevées au biberon du "Touche pas à mon pote", celles-ci se soucient plus d'antiracisme que de sexisme.

    Que se passe-t-il donc ?

    Comment les héritières du Mouvement des femmes des années 1970 en sont-elles arrivées là ?

    Un peu d'histoire s'impose.

    La plupart des pionnières des années 70 se sont évanouies dans la nature, sont mortes de chagrin, se sont consacrées aux femmes battues ou encore se sont réfugiées dans les bras de l'université, via les études féministes, Gender studies.

    Le généreux Mouvement des femmes s'est disloqué, éparpillé en myriades de groupes occupés à remailler les trous du patriarcat ou à se tailler une petite place au soleil.

    Incapacité complète à se coordonner, à tenter d'acquérir une visibilité politique.

    Le féminisme est encore dans sa période infantile.

    Il y a eu cette superbe explosion, où ont volé en éclats les dogmes et impostures de la domination, où des femmes se sont mises à penser enfin par elles-mêmes, où elles ont revendiqué sans concession leur liberté, où elles ont affirmé leur solidarité avec leurs sœurs.

    Cela s'est appelé la sororité.

    Et puis, on est retourné au no woman's land de toujours, avec quelques amendements.

    Rien d'étonnant à cela, l'espérance est violente, l'Histoire lente.

    Comme tous les groupes incapables de convertir le cri en revendication politique, la plupart des féministes ont cessé d'inventer, ont déserté le combat et se sont rabattues sur la doxa gauchiste.

    Abandon d'une pensée et d'une action féministe autonome pour adopter les credos de l'altermondialisme : anticolonialisme, antiracisme, rejet de la civilisation occidentale, préférence pour l'autre, pourvu qu'il soit d'ailleurs, tolérance à géométrie variable...

    Ainsi, les mêmes qui honnissaient les religions se sont muées en défenseuses inconditionnelles de l'islam.

    Pas touche au sacré Coran, qu'elles n'ont pas vraiment lu.

    Là où on suit ce texte au pied de la lettre, elle seraient au cachot ou lapidées.

    Oui, mais il y a les interprétations du texte ; oui, mais la religion catholique n'a pas fait mieux...

    Le "oui, mais", cette volonté de tout comprendre - si "féminine" - est la face cachée de l'impuissance et d'une forme de lâcheté.

    Pour ma part, j'ai continué sur ma lancée.

    Je bouge encore.

    Je me permets de penser par moi-même, avec les risques inhérents à l'exercice.

    On ne me pardonne pas d'être sortie du cadre où on m'avait coincée.

    Après les obligatoires années de purgatoire - le féminisme n'est jamais une partie de plaisir ni le plus court chemin vers la reconnaissance - on m'a rangée dans l'armoire des antiquités, celle des historiques.

    D'hystériques nous étions devenues, certaines d'entre nous, "historiques".

    Entendez par là, momifiées ad vitam aeternam dans la posture de promotrices de l'avortement.

    Les grouillotes de Madame Veil, en quelque sorte.

    L'essentiel était de nous assigner à résidence.

    D'autre part, cette reconnaissance a fait grincer quelques dents du côté des "sœurs", qui n'en bénéficiaient pas.

    Sous la sororité, couvait la traditionnelle jalousie pour celle qui réaliserait ce qu'on ne peut pas faire.

    Elle explose maintenant.

    Il faut tirer une vigoureuse sonnette d'alarme.

    La liberté d'expression est le garant absolu de la vitalité d'une pensée.

    Dans ce pays, on ne peut plus rien dire sans être immédiatement vouée aux gémonies, poursuivie au tribunal ou interdite de parole.

    Ce n'est pas en faisant taire une parole dérangeante, qu'on escamotera ce qui dérange.

    Anne Zelensky, présidente de la Ligue du Droit des femmes

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2011/03/07/chasse-a-la-sorciere_1489381_3232.html

  • Procès pour viols collectifs de Créteil : la belle (in)justice sexiste française

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    "Des viols sans violeurs" (Encore Féministes)

    L’annonce hier du verdict très peu sévère de la cour d'assises de Créteil dans un procès pour viols collectifs suscite l’indignation.

    « Encore féministes ! » se joint au Collectif national pour les droits des femmes et à l’association Osez le féminisme !, qui appellent à un rassemblement lundi 15 octobre à 18h30 à Paris devant le Ministère de la Justice, place Vendôme.

    Les associations demanderont un rendez-vous à Mme Taubira, ministre de la Justice.

    Retrouvons-nous derrière la banderole « Encore féministes ! », près de l’angle Nord-Est de la place.

    Je vous invite aussi à signer la pétition suivante : http://www.change.org/fr/pétitions/après-le-verdict-de-créteil-nous-exigeons-une-réponse-politique-contreleviol

    et à lire le blog de Sandrine Goldschmidt pour d’autres informations et réflexions, notamment les remarquables analyses de la médecin Muriel Salmona : http://sandrine70.wordpress.com/2012/10/12/creteil-viols-collectifs-sans-violeurs/

    Ci-dessous le communiqué de presse du Collectif national pour les droits des femmes appelant au rassemblement :


    << Le verdict de la cour d'Assises de Créteil soulève une vague de révolte et d'indignation.

    Parce qu'il a montré que la justice est incapable de comprendre et d'entendre les victimes de viol,

    Parce qu'il leur dénie le droit de déposer plainte des années après, alors qu'elles disposent de 10 ans pour le faire,

    Parce que même si le viol est reconnu, il n'est pas cher payé, du sursis en majorité,

    Parce qu'il envoie un message très clair aux victimes : continuez à ne pas déposer plainte car sinon vous risquez gros,

    Parce qu'il envoie un message très clair aux violeurs : en fait, vous ne risquez pas grand chose !

    Le monde à l'envers !

    Cela fait plus de 40 ans que les féministes se battent contre les violences faites aux femmes, est-ce pour en arriver là ?

    Quand la société française sera-t-elle capable de prendre au sérieux les violences faites aux femmes ?

    Les lois votées doivent être appliquées.

    Les professionnels doivent être formés.

    Les victimes, toutes les victimes, doivent être soutenues, hébergées, protégées, entendues.

    Les associations doivent avoir les moyens de fonctionner.

    Les jeunes scolarisés doivent être informés, éduqués, entendus aussi quand ils sont eux- mêmes victimes.

    Enfin la loi doit être modifiée pour être à la hauteur du défit ainsi posé : éradiquer les violences faites aux femmes.

    C'est une nécessité pour une société qui se veut démocratique. >>

    *******

    Je vous rappelle la dernière action de notre réseau, destinée aux hommes qui disent NON à la prostitution.

    Si vous êtes un homme, j’espère que vous vous joindrez au réseau Zéromacho en signant le manifeste « Nous n’irons pas au bois » sur le site http://www.zeromacho.eu/ 

    Si vous êtes une femme, prière de proposer à des hommes de votre entourage de signer ce manifeste !

    Merci à tous de diffuser cette information autour de vous !

    Adelphiquement*,
    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de « adelphité », notion groupant fraternité et sororité. En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents.

    Le mot « adelphité » est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/

    Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/

  • Esclavage moderne / La solidarité : une faute professionnelle ?

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    Cher-e membre du réseau « Encore féministes ! »,

    Le 13 juillet 2012, des employés de l’hôtel parisien Concorde-Opéra ont organisé la libération d'une Éthiopienne de 24 ans, asservie par une famille de Dubaï, en alertant le Comité contre l'esclavage moderne.

    La direction de l'hôtel a envoyé à ces employés une lettre de mise en garde.

    Une manifestation de protestation est organisée par la CGT des hôtels de prestige et le Comité contre l'esclavage moderne, avec le soutien de trois associations féministes : Femmes solidaires, la Ligue du droit international des femmes et Regards de Femmes.

    Elle aura lieu mercredi 3 octobre à 12h devant l'Hôtel Concorde-Opéra, 108 rue Saint-Lazare 75008 (métro Saint-Lazare).

    « Encore féministes ! » se joint à cette action de protestation et de solidarité.

    ***********

    Je vous rappelle l’action de notre réseau destinée à rassembler des hommes qui disent NON à la prostitution.

    J’espère que vous-même, si vous êtes un homme, et/ou des hommes de votre entourage, si vous voulez bien leur en parler, se joindront au réseau Zéromacho en signant le manifeste « Nous n’irons pas au bois » sur le site http://www.zeromacho.eu/

    Ils sont déjà 1 170 hommes dans 45 pays.

    Merci de diffuser cette information autour de vous !

    Adelphiquement*,
    Florence Montreynaud

    *Adelphiquement dérive de « adelphité », notion groupant fraternité et sororité.

    En français, soeur et frère proviennent de deux mots différents.

    Le mot « adelphité » est formé sur la racine grecque adelph- qui a donné les mots grecs signifiant soeur et frère.

    Pour travailler entre féministes à un monde sans publicité sexiste, joignez-vous à La Meute des Chiennes de garde en signant le Manifeste "NON à la pub sexiste !" sur le site http://www.lameute.fr/index/

    Rejoignez les Chiennes de garde en adhérant à l’association, voir sur le site http://www.chiennesdegarde.com/

    Ce courriel est envoyé pour information aux membres du réseau « Encore féministes ! », qui groupe 4 667 personnes dans 55 pays. Il s’adresse surtout aux personnes disponibles pour se rassembler à Paris mercredi à 12h.

  • Le droit de critiquer des idées

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    Les propos qui touchent à l'identité biologique des êtres sont condamnables et à condamner.

    Tout ce qui ressortit au sexisme, au spécisme, au racisme, etc., est condamnable et à condamner.

    Mais critiquer des idées, des opinions (et la religion n'est que cela) ou des cultures en leur barbarie, est un droit, et même un devoir.

    La responsabilité des récentes violences perpétrées n'est pas à imputer à Charlie Hebdo ou au réalisateur du (très mauvais) Innocence of Muslims, mais bien aux "fous de Dieu" décidés à tuer quiconque n'est pas de leur avis, "provocations" ou pas.

  • Sept milliards de problèmes

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    Les problèmes du monde (guerres, pollution, violence, dominations, bêtise, etc.) sont générés par une seule espèce : la nôtre.

    Nous mettons des enfants au monde sans retenue, ce qui multiplie les problèmes.

    Aujourd'hui, nous en sommes à plus de 7 milliards de problèmes.

    Combien deman ?

    Arrêtons les dégâts.

    Choisissons la vie : ne faisons plus d'enfants.

  • "Toujours plus d'abandons d'animaux l'été" (La République des Pyrénées)

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    Malgré le pic d'abandons l'été, de nombreuses cages restent vides à la SPA de Pau. (Ascencion Torrent)

    Les Français aiment les animaux domestiques.

    D'ailleurs, nous vivons dans le pays où l'on recense le plus d'adoptions, mais également le plus d'abandons.

    "Les Français prennent un animal pour Noël, mais pas pour toujours", s'insurge Paulette Cassou, de la SPA de Tarbes.

    Ce constat, sous forme de boutade, masque pourtant une réalité : le nombre d'abandons d'animaux ne cesse de croître.

    Et cette tendance s'accentue l'été.

    Les Pays de l'Adour ne démentent pas le mouvement.

    "Nous remarquons une recrudescence d'animaux abandonnés l'été à Tarbes, surtout des chats", regrette Paulette Cassou.

    "Il y a toujours un pic à cette période, même si la différence est moins sensible qu'auparavant car les abandons ont augmenté toute l'année" rajoute Joëlle Turcat, la présidente du refuge de Bachefores à Bayonne.

    A Pau, l'Association de défense animale pyrénéenne (ADAP) ressent également la différence durant la période des vacances.

    "Nous récupérons environ 50 % d'animaux en plus, dans la grande majorité des chats et des chiens, et parfois quelques rongeurs comme des lapins", constate Amélie Crapeau, bénévole à l'ADAP.

    Le long de l'année, les animaux sont rejetés à cause d'une grossesse ou de l'avancement de leur âge.

    Dans l'autre sens, un divorce, l'hospitalisation ou le placement en maison de retraite du propriétaire les poussent souvent sur la touche.

    A ces causes classiques s'ajoute l'été le lot des vacanciers qui ne savent que faire de leur bête pendant leur voyage.

    Les conséquences de ces abandons s'avèrent prévisibles.

    Les animaux se retrouvent obligés d'errer dans la ville ou les campagnes s'ils ne trouvent pas refuge dans une structure habilitée à les garder.

    "Certaines personnes nous contactent directement mais nous repérons souvent des animaux dans la rue et parfois pire. Nous avons déjà retrouvé des chats dans des containers", s'émeut Amélie Crapeau.

    Pourtant, des solutions existent pour lutter contre l'abandon des animaux pendant les vacances d'été.

    En premier lieu, des distributeurs de croquettes pour éviter la fuite ou la sous-alimentation de l'animal.

    Plus sûr pour les compagnons poilus, les propriétaires peuvent les placer dans une pension.

    Et s'ils souhaitent éviter les coûts supplémentaires, pourquoi ne pas solliciter un voisin ou un ami ?

    En tout cas, les estivants disposent de bien des alternatives à l'abandon de leur animal de compagnie.

    Amélie Crapeau ne mâche pas ses mots :

    "Un animal abandonné, c'est un animal mort".

    Pour lutter contre ce fléau, elle préconise la prévention en amont plutôt que les thérapies a posteriori.

    Et pour l'ADAP, un réflexe de stérilisation réduirait fortement le nombre de gestations non souhaitées par les propriétaires.

    En conséquence, il y aurait beaucoup moins d'animaux abandonnés ou alimentant un marché déjà saturé.

    "Même si ce n'est pas toujours facile financièrement, cela éviterait des situations grotesques, explique-t-elle. Ainsi, actuellement nous venons en aide à une dame qui se retrouve submergée par pas moins de... 27 chiens".

    >> Renseignements : www.adap64.com - Adoption : 06 52 16 65 13

    La moitié des cages de la SPA de Pau inoccupées

    Contrairement à ses voisins, la SPA de Pau ne paraît pas submergée : une soixantaine d'animaux pour une capacité d'accueil de 130.

    Les membres de l'ADAP le clament avec insistance : ils sont submergés par les abandons de chiens et de chats, en particulier pendant l'été.

    Mais à la SPA de Pau, où l'on a préféré nous répondre sous couvert d'anonymat, on repère seulement une "légère hausse l'été".

    La SPA paloise ne fournit pas de chiffres.

    Elle reconnaît toutefois accueillir au moins un animal tous les jours, et cinq la veille de notre passage.

    Pourtant, aux animaux enfermés à l'entrée du chenil succèdent rapidement des cages et une cour vides.

    Environ 50 chiens et dix chats résidaient le jour du reportage dans le refuge pour une capacité d'accueil de 130 bêtes. Paradoxal.

    En comparaison, la SPA de Tarbes se dit en surpopulation tout le long de l'année, malgré 8 000 m² de terrain d'accueil.

    "C'est le tonneau des Danaïdes. On donne d'un côté, on récupère de l'autre", déplore Paulette Cassou, de la SPA de Tarbes.

    Le son de cloche ne change guère au refuge de Bachefores à Bayonne.

    "Nous, nous sommes pleins tout le temps", constate Joëlle Turcat, la présidente du refuge.

    Comment se fait-il que la SPA de Pau ne soit pas remplie à moitié quand les refuges alentours sont dépassés par les animaux abandonnés ?

    Un mot revient sans cesse dans la bouche des défenseurs des animaux : l'euthanasie.

    La SPA de Pau nous explique que ce mot est tabou dans leur structure en général, même si cette pratique existe parfois.

    L'explication manque, la question persiste : pourquoi les cages de Pau sont-elles vides, alors que les abandons ne diminuent pas ?

    Guillaume Bur

    http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2012/08/21/animaux-toujours-plus-d-abandons,1094850.php