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Action ! - Page 19

  • Etre non-violent suppose d'être végan

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  • "Au fond de ma révolte contre les forts..." (Louise Michel)

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    Au fond de ma révolte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligées aux bêtes.

    [...] la bête subit, lamentable, le supplice infligé par l’homme.

    Et plus l’homme est féroce envers la bête, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent.

    Des cruautés que l’on voit dans les campagnes commettre sur les animaux, de l’aspect horrible de leur condition, date avec ma pitié pour eux la compréhension des crimes de la force.

    C’est ainsi que ceux qui tiennent les peuples agissent envers eux !

    Cette réflexion ne pouvait manquer de me venir.

    Pardonnez-moi, chers amis des provinces, si je m’appesentis (sic) sur les souffrances endurées chez vous par les animaux.

    Dans le rude labeur qui vous courbe sur la terre marâtre, vous souffrez tant vous-même que le dédain arrive pour toutes les souffrances.

    Cela ne finira-t-il jamais ?

    [...]

    Tout cela se fait sans y songer ; le labeur écrase les parents, le sort les tient comme l’enfant tient la bête.

    Les êtres, d’un bout à l’autre du globe (des globes peut-être !), gémissent dans l’engrenage : partout le fort étrangle le faible.

    Étant enfant, je fis bien des sauvetages d’animaux ; ils étaient nombreux à la maison, peu importait d’ajouter à la ménagerie.

    Les nids d’alouette ou de linotte me vinrent d’abord par échanges, puis les enfants comprirent que j’élevais ces petites bêtes ; cela les amusa eux-mêmes, et on me les donnait de bonne volonté.

    Les enfants sont bien moins cruels qu’on ne pense ; on ne se donne pas la peine de leur faire comprendre, voilà tout.

     http://bibliodroitsanimaux.voila.net/louisemichelaufonddemarevolte.html

  • A tous ceux qui ignorent que les fourrières euthanasient, chaque semaine, semaine après semaine

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  • Non ! Un animal ça ne se mange pas !

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    Les animaux nonhumains sont des êtres sentients, qui possèdent par conséquent des droits fondamentaux (droit à la vie, à la liberté, à ne pas être exploité ni torturé) que nous leur nions.

    Ils ne sont pas des produits, ni des ressources à notre disposition.

    Par conséquent, nous devons cesser de consommer TOUS les produits d'origine animale, car c'est notre demande en ces produits qui crée le marché de l'exploitation : non seulement la viande et la fourrure, mais aussi les produits laitiers, les oeufs, la laine, le cuir, la soie, etc.

    L'être humain n'a pas besoin de produits d"origine animale pour vivre et vivre en bonne santé : au contraire, les produits d'origine animale sont plutôt néfastes à la santé humaine.

    Si vous n’êtes pas végan, alors vous participez directement à l’exploitation animale.

    C’est aussi simple que cela.

    Les animaux étant des personnes morales, il n’y a qu’un seul comportement rationnel à adopter : devenir végan.
     
    Si vous n’êtes pas végan, s’il vous plaît, devenez-le.

    Le véganisme est une question de non-violence.

    C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients.

    Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.
  • Dialogue entre une éleveuse qui "aime ses animaux" et moi-même

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    Une éleveuse, que j'appellerai X, est présente sur la page Facebook d'une association de protection animale spécialisée dans la défense des chevaux.

    Comme bon nombre de membres de la "protection animale", X prétend aimer les animaux tout en les exploitant.

    Dans son cas, non seulement elle les consomme, mais encore a-t-elle fait de leur utilisation son activité principale.

    Evidemment, il est des animaux qu'elle ne songe pas à exploiter, reflétant en cela la culture occidentale qui est la sienne : les chiens, les chats et certainement les chevaux.

    Comme chaque fois que je me retrouve face à l'hypocrisie - consciente ou non - de personnes qui affirment "aimer les animaux" tout en les utilisant, je m'efforce de leur faire comprendre qu'il ne s'agit certainement pas d'amour, et qu'il serait temps qu'ils s'interrogent sur le sens qu'ils prêtent à ce mot.

    Mes interventions ne sont jamais nominatives ni violentes, et si elles peuvent paraître provocatrices, ce n'est qu'aux yeux de celles et ceux qui les reçoivent ainsi.

    X étant venue me relancer jusque dans ma boîte aux lettres Facebook personnelle, je lui ai répondu fort aimablement.

    Ce dialogue, reproduit in extenso, est, comme on verra, éclairant à plus d'un titre.

    Je perçois notamment chez X le désir inconscient d'être confortée, voire rassurée par moi, dans l'idée qu'elle ne fait rien de mal.

    Du reste, à ses yeux, elle pense (ou pensait) ne rien faire de mal.

    Parce qu'elle traite les animaux qu'elle exploite "humainement", elle exige que je la différencie de ceux des éleveurs qui pourraient moins bien traiter, ou maltraiter, "leurs" bêtes.

    Or il n'y a pas d'exploitation "humaine" des autres.

    La seule chose que j'aurais pu lui dire et que j'ai oublié de lui spécifier, c'est qu'elle n'est pas la seule, ni même la pire, responsable de cet état de faits.

    Effectivement, si elle est une éleveuse (ce que l'on s'obstine à appeler "métier" ou "profession", comme on le dit encore pour le proxénétisme, et un éleveur n'est assurément rien d'autre qu'un proxénète), c'est parce que la société permet qu'elle le soit, par la demande en produits d'origine animale qui est la sienne.

    Si la société des humains respectait les droits fondamentaux des êtres nonhumains sentients, ni les élevages ni les abattoirs n'existeraient.

    Personne alors ne songerait à devenir "éleveur", comme d'autres ambitionnent de devenir professeur, maçon ou musicien.

    En conséquence, les responsables de l'existence des élevages et des abattoirs ne sont pas tant les personnes qui les fondent et qui y travaillent, que les consommateurs de produits d'origine animale qui créent le marché de l'exploitation.

    ***

    X : Bon c'est bon on est juste pas d'accords. mais ne vient pas me dire que je n'est pas d'arguments. Dis moi juste a part te nourrir de salade ce que tu fais de concrets dans la vie, tous les jours pour les animaux? je cherche pas la bagarre. Ton discours, je le comprends et je concois parfaitement qu'on puisse dire et tenir cette moralité vis a vis des animaux. Après si t'as pas passez une semaine dans mes bottes tu peus juger mon travail, ma vie et ce que je suis en général. Je comprends ta position, comprends la mienne.

    Moi : Bonjour,

    Non, on ne peut pas défendre l'exploitation et le meurtre d'autres êtres sentients. De même que les esclavagistes opposaient aux abolitionnistes de l'esclavage de fausses bonnes raisons d'exploiter les Noirs (ce qu'ils jugeaient, eux, comme des "arguments" valides), les exploiteurs d'animaux font de même face aux abolitionnistes de l'exploitation animale : vos arguments ne valent rien, tout simplement parce que les animaux sont des êtres sensibles, et qu'en tant que tels ils ne sont pas des produits à exploiter et à tuer.

    Vous écrivez : "ce que tu fais de concrets dans la vie, tous les jours pour les animaux?"

    Je n'ai pas besoin de vous retourner la question. Mais je répondrai à la vôtre, qui me semble particulièrement risquée car je n'ai pas de comptes à rendre. Je le fais néanmoins. C'est très simple. Déjà je ne les mange pas, ce qui fait que je sauve des vies tous les jours. Ensuite je milite au sein de l'asso Vegan.fr. Nous informons le public sur le bien-fondé éthique du véganisme en tenant des tables d'information. Je rachète des animaux de la boucherie, je paie depuis plus d'un an une pension à un chien qui devait être euthanasié, j'écris des articles ou des livres sur le véganisme abolitionniste, je sensibilise mon entourage, etc. Bref, il ne se passe pas un jour de ma vie sans que je ne m'occupe des animaux, et ce depuis des années.

    Je vous souhaite un agréable week-end.

    Méryl

    X : Ne jugez pas la personne humaine a qui vous vous adressez juste à ce qu'elle a dans son assiette. C'est fermer les yeux sur de bien belle chose que la vie peut nous offrir.

    Certes beaucoup de choses peuvent déconner dans ce monde de dingue à cause de l'homme, l'animal est mal aimé à cause de nous. Mais l'erreure que vous faites c'est d'accuser les mauvaises personnes. Votre combat est honorable, vos arguments je les comprends, mais après ca s'arrete là. Je ne pourrais être adepte à une moralité qui fait passer la condition animale avant la condition humaine. J'ai une famille, j'ai des animaux. Je fais après la part des choses. Je suis agricultrice et fière de l'être, est ce que ca fait de moi un mauvaise personne ??? je suis aussi une mère, une compagne, je fais partie de divers association et suis dans le milieu de la musique. comment pouvez vous me juger juste par la profession que j'exerce......

    Des arguments qui prouvent mon attachement aux animaux, j'en ai des caisses, mais je sais d'avance, que la gourou d'une secte comme la votre, ne les entendras pas. Le dialogue est complètement inexistant. Dans votre réponse vous me faites que des copier coller de votre discours vegan. Je n'ai rien de plus de votre part que votre bla bla identique de jours en jours.

    Les 2 pieds et les 2 mains dans la merde pour le bien etre de mes animaux, voilà à quoi se résume mon quotidien. Maintenant si vous prétendez que ce que je raconte c'est n'importe quoi, je vous invite à passer une semaine dans mes bottes, et à ce moment là vous vous rendrez compte que pour faire ce metier on a interets à éprouver un minimum d'amour pour ces animaux.

    Tous ce que je vous demande et ceux depuis mes 1er mots échangé avec vous c'est de ne pas généraliser votre discours et de ne pas tous nous mettre dans le meme panier.

    Je continuerais tous comme vous à me battre pour faire reconnaitre mon metier si on le matraque comme vous le faites. Dans le PA etre eleveurs pour la viande, n'est pas forcement ce qu'il y a de mieux vue. Je le comprends, je le respecte. En général mon discours est tous de meme toléré. Je me prends de réel "fion" que par les végans. Les seuls qui me juge et me manque de respect sont les végans......

    Sans commentaires, je vous laisse avec vos idées complétement dépassé et exclus de la réalité de la vie sur notre terre.

    Bonne salade, moi je mange des crepes ce soir avec les oeufs que mon fils a été chercher avec son papi ^^ .

    Bonne soirée et j'espère ne pas a avoir à me retrouver sur votre chemin.

    Moi : Je ne vous ai pas agressée personnellement. A aucun moment je ne vous ai condamnée personnellement. Je pense avoir été correcte dans mes propos. Je défends des réalités morales qu'on ne peut nier. Si vous me demandez de juger votre métier, je dis que c'est un métier immoral. Ce n'est pas vous que je juge, que ceci soit bien clair. Rien dans mes paroles n'a été nominatif il me semble.

    Si défendre la vie des animaux vous semble détaché des réalités et de la vie sur terre, vous faites une erreur grave. L'empathie et la compassion pour les innocents que sont les animaux nonhumains sont au contraire une très belle chose que des gens aussi honorables que Gandhi ont défendue.

    Par ailleurs vous avez une vision très caricaturale des végans que vous ne connaissez pas. Nous ne mangeons pas que de la salade. Nous mangeons tout, sauf des produits d'origine animale. Autrement dit tout le reste. Et même des crêpes, que ma mère, elle aussi végane, réussit merveilleusement, sans oeufs, ni beurre, ni lait.

    X : Ne jouons pas sur les mots et restons en là dans ce cas. Dans tous les cas nous ne tomberons jamais d'accord. Moi je suis nominative dans mes propos et ca ne m'empecheras surment pas de bien dormir ce soir. Bon courage pour votre combat qui resteras pour moi perdu d'avance.

    Moi : Vous écrivez : "Je ne pourrais être adepte à une moralité qui fait passer la condition animale avant la condition humaine."

    Où avez-vous vu cela ? Vous n'avez décidément rien compris. Ce n'est pas parce que je dis que les animaux nonhumains sont nos égaux que je les fais passer avant nous. Je mets simplement tout le monde sur le même plan, et ma vie d'être humain n'est certainement pas plus importante que celle d'un autre animal.

    Je suis féministe, milite pour les droits des femmes, des homosexuels et des enfants. Vous me trouverez partout où la justice n'est pas respectée.

    Mon combat pour les droits des animaux s'inscrit dans cette continuité, et il est regrettable que vous ne l'ayez pas perçu.

    Enfin ayant grandi à la campagne et y ayant vécu jusqu'à l'âge de 17 ans, il vous plaira sans doute d'apprendre que j'ai eu des camarades fils et filles d'agriculteurs. Je ne méprise pas ces personnes. Les voisins de ma mère, par exemple, élèvent des vaches et j'entretiens d'excellents rapports avec eux.

    Mais ils connaissent mes idées. Ce n'est pas eux que je condamne, mais bien leur profession, qui consiste à exploiter des animaux et à les envoyer à la mort quand ils jugent le moment venu de le faire. Eux aussi disent "aimer leurs bêtes", et je les crois, comme je vous crois.

    Je fais simplement remarquer qu'"aimer", dans ce cas-là, ne veut rien dire, même si pour une partie d'entre vous vous êtes sincères au moment où vous le dites. Mais envoyer un être vivant et sensible, pourvu d'émotions, à la mort, non, ce n'est pas "aimer". Ou alors c'est de l'amour vache.

    Quant aux enfants, on a le droit d'en avoir ou pas, pour les motifs que l'on veut. S'il me prend un jour l'envie d'avoir un enfant, j'en adopterai un, comme je le fais pour mes chiens. Ce sera rendre un enfant heureux, au lieu d'en fabriquer un alors que nous sommes trop nombreux et que cette planète s'épuise par notre faute.

    Je vous souhaite une belle soirée,

    Méryl

    X : Désolé, non je n'ai pas vue ca comme ca. J'en fais surment moins que vous c'est certain sur le plan morale. Par contre mes manches sont relever tous les jours pour mes animaux. Et ma seule ambition dans la vie n'est pas de jouer de combattre toutes les inegalités mais de prendre soin de ma famille et de ma ferme car je les aime. Voilà ce qui fait qu'on ne se comprendra pas.

    Maintenant si vous remettez en doute ma notion de l'amour, et de ce que j'en fais dans ma vie de femme de compagne et de mère bah je vous dis d'aller vous faire voir......

    Le sujet est clos

    Moi : Vous dites : "Par contre mes manches sont relever tous les jours pour mes animaux."

    Non, c'est d'abord pour vous que vous les exploitez et travaillez.

    Votre agressivité à mon égard, qui est nominative, comme vous dites, ne me touche pas, mais m'interpelle. Elle est la preuve d'une conscience qui éprouve le besoin de se défendre. Vous répondez à mon respect intégral des animaux par l'agressivité. Vous essayez de vous dédouaner à moindres frais de la responsabilité d'exploiter les animaux en diabolisant les végans. Vous inversez les rôles. En psychologie, on appelle cela un réflexe de défense et c'est bien normal.

    X : Mon agressivité est bien présente à votre égard à partir du moment ou vous vous permettez par je ne sais quelle droit supreme de remettre en question ma notion de l'amour sous pretexte que je suis eleveuse. Vous parlez à une mère et là on rentre dans un tout autres sujet qui fâche..... !!!!!

    C'est pour ca que je vous laisse le dernier mots si ca peut vous fait plaisir mais moi, j'en ai terminé. c'etais une bien belle erreure de vouloir discuter avec vous. Je n'échangerais plus un mots avec des gens aussi obtus que vous, aussi intolérant et aussi extremiste que vous. Vous êtes superwoman, freud, gandhi enfin tout à la fois. Ptetre meme une sainte mais vous ne le savez pas.....

    Cessons ce dialogue.

    Je m'excus d'avoir voulu en savoir plus sur vous et vos convictions. Je suis déçus.

    Ce ne fut pas un plaisir du tout donc bon combat utopique et bon courage pour votre vie amoureuse car apparement vous savez aimer comme une déesse vous!!!!!!

    Je sais c'est hors sujet mais vous me faites pas marrer du tout avec vos belles lecon de morale.

    Aurevoir

    Moi : Je ne réponds pas aux attaques personnelles, lesquelles ne m'atteignent pas. La violence entraîne la violence et vous ne parviendrez pas à m'amener sur ce terrain.

    Aimer, ce n'est pas exploiter, ce n'est pas tuer. Vous aimez vos enfants, et par conséquent vous ne les traitez pas comme les animaux que vous élevez.

    Le véganisme éthique n'est pas un "combat", mais un mode de vie éthique appelé à se généraliser, comme cela se passe notamment dans les pays anglo-saxons. Pour connaître assez bien les Etats-Unis et l'Irlande, je mesure l'écart considérable qui sépare la France de tels pays où le véganisme est connu et de plus en plus populaire.

    Ce n'est donc pas une utopie.

    La lutte contre l'esclavage aux Etats-Unis, au XIXe siècle, était également perçue comme "utopique" par la population. L'histoire signa pourtant la victoire des abolitionnistes, non leur défaite. Pour les animaux, ce sera plus lent, car nous émergeons à peine de milliers d'années d'indifférence (quoiqu'il y ait eu des végans il y a bien longtemps - je pense néanmoins au philosophe Empédocle, Ve siècle avant J.-C., qui refusait de consommer, par éthique, des produits d"origine animale), mais j'y crois.

    Les jeunes générations sont de plus en plus sensibles aux arguments éthiques touchant les animaux. Et ils n'ignorent plus désormais ce qu'on leur fait subir, grâce à internet et aux médias en général. Et comme disait le regretté Théodore Monod :

    « Le peu qu’on peut faire, le très peu qu’on peut faire, il faut le faire, pour l’honneur, mais sans illusion. »

    Il se trouve que j'ai - encore - quelques illusions qui me poussent à avancer et continuer mes actions militantes. Et même si je n'en avais pas, j'avancerais quand même, "pour l'honneur".

    Bonne soirée,

    Méryl

  • Tellement facile de remplacer les animaux dans votre assiette !

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  • La mort des Abeilles

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  • Le vrai sens du mot

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