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Action ! - Page 16

  • Qu'attendez-vous pour passer aux laits végétaux ?

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    « Lors de l'enlèvement d'un veau destiné à l'abattoir, sa mère ayant échappé à la surveillance des fermiers s'est ruée, folle de douleur, vers le camion qui emmenait son petit.

    Cette pauvre mère s'est mise à courir, à courir en beuglant désespérément derrière le camion.

    Au bout d'un long moment, alors qu'elle s'était comme évanouie dans la campagne, les fermiers l'ont retrouvée gisante sur le sol.

    Elle est morte d'un arrêt cardiaque, tant elle avait couru, comme n'importe quelle mère l'aurait fait pour défendre son enfant.

    Ce jour là, j'ai compris que les vaches aiment leurs petits autant que les humains aiment leurs enfants. »

    Nina Ceccarelli

    LES VACHES LAITIERES, LE MARTYRE DES MERES NON-HUMAINES

    Ces 40 dernières années, on a transformé à coup de sélections génétiques, médicaments, hormones et subventions européennes (payées avec nos impôts), de paisibles mammifères ruminants... en véritables MACHINES à lait.

    Une vache peut aujourd’hui produire entre 6.000 et 12.000 litres de lait par an ou 20-40 litres par jour ; c’est 10 fois plus que son ancêtre dans les années 50.

    La moyenne "naturelle" de production de lait d’une vache qui allaite son petit est de maximum 1.000 litres par an.

    C’est à l’âge d’environ 15 mois que commence le cercle infernal : insémination, mise bas, retrait du petit, insémination... car pour produire du lait, une vache comme une femme ou tout autre mammifère, doit d’abord avoir un petit.

    Chaque grossesse dure 9 mois et chaque mise bas se fait systématiquement par césarienne car les sélections génétiques ont créé des veaux devenus trop larges pour passer par le canal naturel de mise bas.

    Le petit veau est séparé de sa mère dans les 24 heures après la mise bas, ce qui procure angoisse et désarroi pour la vache autant que pour le petit.

    Des études ont démontré que le deuil de la séparation dure des semaines entières, tandis que la vache totalement désorientée, pleure et cherche son petit.

    Trois mois après la naissance de son premier veau, la vache est à nouveau inséminée.

    Ce qui signifie qu’elle a constamment les mamelles pleines correspondant à une charge de plus de 50 kg.

    À force de pousser l’animal au-delà de sa limite biologique, la vache est devenue anormalement difforme (bassin et pis hypertrophiés), ce qui engendre douleurs, boitements, infections mammaires entre autres maladies traitées à coup d’antibiotiques.

    Le petit veau finira en pâté pour chien et chat s’il est conduit à l’abattoir dès qu’il est retiré de sa mère.

    La présure, substance provenant de son estomac, sera alors extraite pour servir à la fabrication des FROMAGES.

    Ou bien, il passera 5 longs mois, enfermé dans l’étroitesse d’une caisse en bois, totalement isolé de ses congénères, où il n’aura pas même la place de se retourner.

    L’industrie laitière fait intégralement partie de l’industrie bouchère : la viande de veau et la fabrication des fromages grâce à la présure extraite de son intestin en sont la démonstration : 70 % de la viande de bœuf provient des vaches laitières.

    En résumé, prétendre qu’une vache élevée pour sa viande souffre plus ou soit moralement moins acceptable qu’une vache élevée pour son lait est tout simplement ABSURDE.

    Il en est de même pour leur impact sur la planète et sur la santé humaine.

    http://www.lepost.fr/article/2009/12/11/1836299_d-ou-vient-le-lait.html

    http://www.lait-vache.info/

  • Test de cohérence

    http://wonderlouloute.perso.neuf.fr/les_dauphins/images/mamanbebe.jpg

    Un VOTE est organisé ici : http://www.dailykos.com/story/2013/07/30/1226634/-India-Declares-Dolphins-Non-Human-Persons-Dolphin-shows-BANNED#comments

    Il s'agit de dire quels animaux (en dehors des dauphins récemment reconnus par l'Inde comme "personnes nonhumaines") l'on juge être aussi des "personnes nonhumaines".

    Tous les "amis des animaux" seront tentés de voter "All animals" (réponse qui remporte d'ailleurs la majorité des voix).

    De fait, TOUS les animaux sentients sont des personnes.

    Mais si l'on reconnaît qu'ils sont en effet des personnes, alors nécessairement on devient végan, car des personnes ni ne se mangent ni ne s'exploitent ni ne se consomment sous quelque forme que ce soit.

    Eh oui... La reconnaissance du fait que les animaux sentients nonhumains SONT des personnes passe nécessairement par l'adoption du véganisme.

    C'est à ce test de cohérence qu'on reconnaît les (rares) vrais amis des animaux de la masse des hypocrites et des lâches.

  • Consommer des produits laitiers, c'est collaborer au pire

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    Vidéo : http://www.unleashed.org.au/chocolate-challenge

    Tous ceux qui consomment des produits laitiers sont complices du pire.

    Tournons le dos à l'esclavage, à la torture et à la mort : choisissons les laits végétaux.

    Soja, noisette, riz, amande, coco... Ils sont nombreux, délicieux.

    http://www.veganisme.fr/Un%20Monde%20Vegan/Mythelait.html

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    ******
    Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.

    Le Monde est végan ! Si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    Professeur, Rutgers University

    - See more at: http://fr.abolitionistapproach.com/#sthash.t62RH6yE.dpuf

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    Si vous n’êtes pas végan, devenez-le s’il vous plaît. Le véganisme est une question de non-violence. C’est d’abord une question de non-violence envers les autres êtres sentients. Mais c’est aussi une question de non-violence envers la terre et envers vous-même.

    Le Monde est végan ! Si vous le voulez.

    Gary L. Francione
    Professeur, Rutgers University

    - See more at: http://fr.abolitionistapproach.com/#sthash.t62RH6yE.dpuf
  • C'est perdu ou l'ère des survivances

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    Pardon de cet accès de pessimisme au coeur de l'été, mais il faut parfois donner sa place à la vérité : c’est perdu !

    Le combat pour la sauvegarde de la nature et pour la construction d’une coexistence harmonieuse et durable (ou même durable parce qu’harmonieuse) entre l’homme et  le reste du monde vivant est un combat perdu.  

    Des solutions se feront jour, bien sûr, le temps résout tout, mais  elles seront subies quand elles auraient pu être voulues et c’est là, me semble-t-il, une juste définition de l’échec.

    Ces solutions feront suite à un anéantissement durable des équilibres naturels.

    Les espèces disparues mettront plusieurs millions d’années avant d’être remplacées par leurs équivalents.

    Depuis le début du 20e siècle nous avons multiplié nos effectifs par 4, avons rasé, - les estimations varient - plus de la moitié des forêts et avons éliminé 97 % des prédateurs que sont les lions et les tigres, les poissons rapetissent et disparaissent, beaucoup d’espèces ont vu leurs effectifs baisser de 90 %.

    Les sols sont détruits et l’atmosphère voit évoluer sa composition à travers la rapide augmentation de la proportion de gaz carbonique.

    Les faits sont graves, ils sont catastrophiques, mais plus terrible encore, aucun retournement de notre attitude n’est en vue.

    Tendances lourdes et volonté mal dirigée… que pouvons-nous faire ? 

    Il y a maintenant quatre ans, l'analyste Jean-Marc Jancovici nous en donnait trois pour sauver le monde et rien n'a changé, ni dans les faits ni dans les aspirations des humains comme de leurs dirigeants qui n'ont en rien pris la mesure de l'enjeu :  notre survie et celle de la vie évoluée sur la planète. 

    Les économistes ne parlent que de croissance sans comprendre que nous nous heurtons aux limites physiques de notre monde, les écologistes s’attachent à cet oxymore qu’est le développement durable et ils refusent dans leur grande majorité toute mise en cause de notre démographie.

    En France, le débat sur les allocations familiales tourne autour de l’idée de ne surtout pas défavoriser les familles nombreuses alors que le monde croule sous nos effectifs.    

    Bref, nous refusons toute remise en cause sérieuse et laissons les choses suivrent leur cours cataclysmique. 

    Ne soyons pas naïfs ;  ni la Nature ni l’Histoire ne seront tendres avec nous, qui d’ailleurs ne l’avons pas mérité. Notre omniprésence bien réelle et notre omnipuissance bien provisoire ont désenchanté le monde, elles le détruisent aujourd’hui.

    Le biologiste Frank Fenner  l’avait très clairement exprimé en 2010 en prévoyant un écroulement de nos sociétés avant la fin du siècle.

    Il n’est pas le seul et je ne peux, hélas, que faire miens les propos de François Cavanna qui répondit un jour à l’association Démographie Responsable qui lui demandait son soutien :

    « Une certaine association, Démographie Responsable, se propose de lutter par tous les moyens contre le peuplement anarchique - et criminel - de la planète.

    Ces vaillants militants me demandent mon concours.

    Je dois dire tout de suite quelle est mon opinion.

    La voici : il n’y a rien à faire.

    Il est trop tard, beaucoup trop tard.

    Je n’ai pas le loisir d’entrer dans les chiffres.

    Nous sommes déjà entrés dans l’ère des survivances.

    L’économie planifiée, les progrès techniques, les privations, ne peuvent plus faire face à la monstrueuse vague humaine qui submerge la Terre.

    Le fameux et terrible facteur 2 (doublement de plus en plus rapide du contingent) est un adversaire implacable.

    Nous sommes en démocratie, chacun a le droit de pondre, fût-ce des crève-la-faim.

    Les nations ayant employé des mesures persuasives ou coercitives ont échoué.

    La sélection naturelle va dans le sens de l’aggravation en favorisant l’avènement des plus doués pour survivre, puis, fin du scénario, en les tuant tous d’un coup.

    La « nature » n’est pas notre amie.

    L’homme non plus.

    L’ambition, la rapacité, l’emporteront toujours sur la « froide » raison.

    Je regrette : il est trop tard.

    On va dans le mur.

    Allons-y gaiement.

    Ceci est mon message.»

    http://economiedurable.over-blog.com/article-c-est-perdu-ou-l-ere-des-survivances-118371599.html

  • L'Italie vient de vivre une révolution, passée inaperçue !

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    L'Italie vient de vivre une révolution qui est totalement, je dis bien totalement, passée inaperçue en France.

    Aucun média, à ma connaissance, n'a pris la peine de s'intéresser à cette grande avancée éthique...

    Aucun article de presse écrite n'a eu l'intelligence de rendre compte de cette révolution silencieuse qui vient d'avoir lieu dans ce pays voisin qui servira dorénavant de modèle...

    Quelle révolution ?

    Celle qui a consisté, en cet été 2013n à limiter considérablement la pratique de l'expérimentation animale et donc celle de la vivisection.

    Le parlement italien vient en effet tout juste de voter une série de lois qui limitent l'expérimentation sur de nombreux animaux et encadre la recherche médicale qui ne sera plus désormais livrée au bon vouloir des scientifiques qui ont trop souvent, et cela dure depuis trop longtemps, mis entre parenthèses toute éthique digne de ce nom.

    Tant qu'une loi en France ne permettra pas de limiter et de contrôler la pratique de l'expérimentation animale, les mêmes dérives et excès scientistes perdureront au détriment des animaux sacrifiés sur l'autel d'une raison scientifique devenue indigne et peu respectable.

    Revenons à l'Italie où il se passe des choses fondamentales qui n'intéressent personne : ce qu'il y a d'impressionnant et de courageux dans cette décision politique consistant à enfin contrôler la toute puissance aveugle de la science, c'est que dorénavant tout élevage d'animaux destinés à cette infamie qu'est l'expérimentation est définitivement interdit sur le territoire italien !

    Aucun pays européen ne peut se prévaloir d'une telle avancée de civilisation et de respect pour les animaux.

    Surtout pas en France où existent de nombreux élevages de chiens qui sont la honte de notre pays, la honte de nos institutions scientifiques (CNRS, INSERM et INRA...) et celle des savants, ou prétendus tels, qui sacrifient les animaux pour exprimer leur pseudo-savoir.

    Pensons au plus important élevage français de chiens, celui qui se trouve à Mézilles, près de la ville d'Auxerre, où des centaines d'animaux sont élevés dans les pires conditions et vendus clandestinement à des laboratoires européens mafieux qui n'ont que mépris pour les animaux.

    L'Italie nous indique donc le chemin à suivre : il faut définitivement fermer tout élevage d'animaux destinés à la vivisection et mettre fin à l'expérimentation animale qui n'est ni défendable d'un point de vue scientifique ni d'un point de vue éthique, cela est maintenant prouvé par tout scientifique honnête et libéré des contraintes de son administration qui l'oblige à se taire devant la violence infligée aux animaux, dans le meilleur des cas.

    Amis Italiens, merci pour cette révolution culturelle qui honore et les activistes et les politiques qui ont reconnu que les militants de la cause animale avaient, une fois de plus raison.

    Les activistes de la cause animale auront toujours raison car ils sont en avance sur leur société.

    Maintenant, cela est incontestable.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jaquis/180813/litalie-vient-de-vivre-une-revolution-passee-inapercue

  • Il faut d'urgence parler du genre à l'école (Le Monde)

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    Les contempteurs français des études sur le genre craignent par-dessus tout que les découvertes de ce champ de recherche ne trouvent une traduction à l'école.

    C'est un paradoxe.

    En effet, si les normes de masculinité et de féminité sont si naturelles, pourquoi craindre à ce point que la différence des sexes ne soit plus systématiquement inculquée aux esprits jeunes et influençables ?

    N'est-ce pas de toute façon encore le cas dans les manuels d'école primaire ?

    Si la division des rôles sociaux entre hommes et femmes, par exemple dans la famille contemporaine, découle des gènes, des hormones ou d'un décret divin, cet arsenal de représentations par lesquelles on contraint les enfants à leur future place dans la division des sexes ne se révèle-t-il pas bien inutile ?

    En réalité, les conservateurs "pour tous" en sont tout à fait conscients : on enseigne déjà le genre aux enfants.

    Et si on ne le leur apprenait pas, sans doute ces derniers ne l'inventeraient-ils pas.

    La peur que suscite chez les opposants à l'imaginaire "théorie du genre" l'étude des mécanismes de production des normes de comportement et des inégalités entre les sexes ne repose donc pas sur un désaccord empirique : ils savent bien que ces mécanismes existent, puisqu'ils cherchent à les défendre.

    Ils préféreraient juste qu'on n'en parle pas et surtout qu'on ne les étudie pas.

    Les "antigenre" sont donc les meilleurs défenseurs du "genre", non en tant que champ scientifique, mais en tant que rapport de pouvoir.

    Sur le plan des idées, pourtant, leur combat est perdu d'avance, puisqu'il leur faut faire parler du genre pour dire qu'il ne faut pas en parler.

    Les approches en termes de genre plongent leurs racines dans les réflexions pionnières de l'anthropologue Margaret Mead dans les années 1930, puis de la philosophe Simone de Beauvoir à la fin des années 1940, bien que ni l'une ni l'autre n'aient eu recours au concept.

    C'est dans les années 1960 que le sexologue John Money et le psychanalyste Robert Stoller, qui travaillent respectivement sur l'hermaphrodisme et la transsexualité, théorisent la distinction entre "sexe" et "genre".

    Le "sexe" est anatomiquement déterminé, alors que le "genre" désigne l'expérience contingente de soi comme homme ou femme.

    Il faut toutefois attendre le début des années 1970 pour que s'opère la jonction entre la distinction sexe/genre et la critique féministe.

    La sociologue britannique Ann Oakley se réapproprie cette distinction dans une perspective de remise en question de la hiérarchie hommes/femmes : le sexe renvoie à la partition biologique mâle/femelle, alors que le genre désigne la distinction culturelle entre les rôles, les attributs et les identités des hommes et des femmes.

    Le concept de genre devient un nouvel instrument pour révéler les multiples opérations sociales par lesquelles les différences et inégalités entre les sexes sont produites et reproduites.

    En France, la distinction sexe/genre est pourtant elle-même remise en cause dès la fin des années 1980.

    La sociologue Christine Delphy reconnaît ainsi que l'opposition entre sexe (biologique) et genre (social) a permis de rompre avec l'idée que le genre serait déterminé par le sexe.

    Mais cette manière de penser reste empêtrée, selon elle, dans la croyance que le sexe est une évidence naturelle, donnée a priori.

    Il n'est pas question de nier, bien évidemment, l'existence matérielle des corps et des attributs anatomiques statistiquement corrélés au groupe des femmes et à celui des hommes. Mais ces différences multiples sont toujours perçues à travers un filtre social qui interprète, classe et transforme.

    D'une part, dans le contexte d'une hiérarchisation entre des groupes (le genre), le sexe dit "biologique" fonctionne comme un marqueur social, conférant à cette hiérarchie un fondement qui apparaît comme naturel et antérieur à elle.

    D'autre part, le corps lui-même fait l'objet de modifications en fonction des contraintes du genre.

    C'est le cas avec les personnes intersexuées dont le sexe anatomique "ambigu" à la naissance est perçu comme une anomalie à réparer.

    Comme la biologiste Anne Fausto-Sterling l'a montré, il existe une pluralité de critères de détermination du sexe (chromosomiques, hormonaux et anatomiques) et, dans les cas de naissances intersexuées, ceux-ci ne concordent pas.

    Puisqu'il est impossible de s'en remettre à un seul de ces critères, des indicateurs tels que la taille des organes sexuels (un même organe pouvant être associé à un clitoris, donc féminin, ou à un pénis, organe masculin, selon sa taille) ou la capacité reproductive (présence/absence d'un utérus) seront utilisés pour déterminer le sexe de l'individu, par la suite "fabriqué" par des traitements chirurgicaux ou hormonaux souvent lourds et douloureux.

    Bien au-delà de ces cas rares, nous sommes tous tenus d'apprendre et de réaliser notre rôle dans l'ordre du genre, tout au long de notre vie, dans les sphères sociales où nous nous inscrivons (famille, école, couple, lieu de travail, etc.).

    Or, cette socialisation de genre passe par un travail sur le corps et des modifications physiques (pour les femmes, par exemple, l'épilation de parties du corps et l'usage d'accessoires modelant une silhouette pour qu'elle soit "féminine") qui participent à la reproduction des différences entre les sexes.

    Les études décrivant la production sociale des différences de genre sont désormais innombrables.

    Pour autant, la conscience individuelle de ces processus ne suffit nullement à mettre à bas un système solidement ancré dans les structures sociales, les corps et les esprits.

    En souhaitant en finir avec "le genre", les conservateurs de tout poil rejoignent paradoxalement le discours révolutionnaire du féminisme des années 1970 qui militait pour l'abolition d'une hiérarchie arbitraire entre les sexes.

    En parler à l'école serait un bon début.

    Signataires

    Cette tribune a été signée par Laure Bereni, sociologue, chercheuse au CNRS et codirectrice du master "genre, politique et sexualité" de l'Ecole des hautes études en sciences sociales ; Sébastien Chauvin, sociologue, maître de conférences à l'université d'Amsterdam et directeur du Amsterdam Research Center for Gender and Sexuality ; Alexandre Jaunait, politiste, maître de conférences à l'université de Poitiers et membre du Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes ; Anne Revillard, sociologue, professeure associée à Sciences Po Paris.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/08/13/il-faut-d-urgence-parler-du-genre-a-l-ecole_3461044_3232.html

  • On n'exploite pas ceux que l'on défend

    La cohérence entre la pensée et les actes est le principe fondamental.

    Sans cohérence, point de salut, mais de l'hypocrisie, de la mauvaise foi et beaucoup de lâcheté : celle qui consiste à faire passer son estomac, ses intérêts, avant ceux des autres êtres sentients.

    La cohérence commande d'être végane à tout personne prétendant militer "pour les animaux".

    On ne collabore pas à l'exploitation de ceux que l'on affirme défendre par ailleurs.

    Le véganisme n'est pas une opinion, ce n'est pas un mode de vie : c'est une évidence morale.

    Respecter les droits fondamentaux de l'autre sentient est l'évidence morale qui fonde toute civilisation digne de ce nom.

  • Les Verts Allemands invitent le végétarisme à la table politique

    Les Verts Allemands viennent de faire ce qu'aucun parti écologiste n'a été capable de réaliser jusqu'à maintenant : à quelques semaines d'élections législatives décisives pour le pouvoir conservateur en place, ils ont osé introduire la question végétarienne dans le débat politique en cours.

    En proposant comme sujet de discussion politique de faire en sorte que les cantines scolaires de toute l'Allemagne offrent des menus végétariens et/ou végétaliens une fois par semaine à tous les enfants scolarisés.

    Du jamais vu dans aucun pays au monde et par aucun parti politique ! Une révolution donc ! Rien de moins et à analyser en tant que telle ! 

    Ce qui pourrait apparaître comme anecdotique voire dérisoire vu d'ici, est en réalité un formidable coup de pied dans la fourmilière de la filière viande allemande qui va des éleveurs jusqu'aux gigantesques entreprises qui vivent de la mise surle marché et de la vente de produits carnés.

    Autrement dit, cette proposition a été faite pour évaluer l'audience politique du végétarisme en Allemagne et, d'après les enquêtes et témoignages en cours, il apparaît que cette idée subversive n' a soulevé pour le moment que de vives réactions soit du côté des conservateurs dont l'électorat est pro-viande, soit du côté précisément de ceux qui vivent et profitent de manière éhontée de l'exploitation économique des animaux, principales victimes de la surconsommantion de viande en Allemagne, en Europe et dans le monde.

    Même la presse la plus sérieuse et la plus réputée a estimé qu'il était temps de penser à toutes les violences et souffrances que produit l'instrumentalisation des animaux à des fins alimentaires.

    Autrement dit, les Verts Allemands ont réussi à faire du végétarisme une question politique de première importance dans le débat social allemand actuel !

    Et ce n'est probablement qu'un début...

    Quand on sait qu'il y a environ 10 millions de végétariens en Allemagne (contre à peine un million en France !) , on peut espérer que si beaucoup de députés verts sont élus, avec l'aide des sociaux-démocrates avec lesquels ils seront obligés de s'allier s'ils veulent prétendre gouverner, il devient de plus en plus envisageable de croire que cette proposition pourrait très bien dans les mois à venir devenir quelque chose de l'ordre d'une utopie réalisée...

    Une révolution politique et culturelle en acte qui aura des conséquences sur l'Europe entière.

    Nos Verts français, s'ils étaient aussi courageux que ceux d'Allemagne, pourraient introduire la question végétarienne dans le débat politique mais, comme on dit, pour le plus grand malheur des animaux exploités par l'industrie agro-alimentaire française, ce n'est pas demain la veille.

    Alors qu'ils auraient tout à gagner à imiter leurs voisins allemands qui ont su faire preuve d'un courage extraordinaire en affrontant des siècles de culture carnée et de souffrance animale.

    Admiration sans bornes amis allemands ! 

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jaquis/080813/les-verts-allemands-invitent-le-vegetarisme-la-table-politique