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Véganisme abolitionniste - Page 17

  • Californie : que faire de la Proposition 2 ? (Gary Francione)

    http://msnbcmedia4.msn.com/j/msnbc/Components/Photos/070125/070125_gestation_hmed_1p.hmedium.jpg

    Chères collègues et chers collègues :

    On me demande très souvent si je pense que les défenseurs des animaux de la Californie devraient voter pour la Proposition 2, puisqu’elle est déjà soumise au vote.

    Tout bien considéré, je pense que les défenseurs des animaux devraient voter contre la Proposition 2 (ou, au moins, s’abstenir de voter à son sujet). Je fonde mon opinion sur trois raisons :

    • premièrement, la Proposition 2 ne fera rien pour réduire la souffrance animale à court terme. La Proposition 2, si elle prend un jour effet, ne le fera pas avant 2015.

      La Proposition 2 prévoit de nombreuses exceptions et conditions, et même si elle devait un jour prendre effet - et être même appliquée -, cela n’entraînerait aucune réduction significative de la souffrance animale.

    • deuxièmement, la Proposition 2, si elle finit par passer, ne fera que rendre le public plus confortable à propos de l’exploitation animale et causera l’augmentation de l’exploitation.

      Les animaux continueront d'être torturés ; la seule différence sera que la torture portera le saut d’approbation de la Humane Society of the United State, de la Farm Sanctuary et d’autres corporations de protection des animaux, qui font la promotion de la Proposition 2.

      On dit qu’approximativement 100 organisations fermières appuient la Proposition 2. Pourquoi est-ce le cas ?

      La réponse est simple. Ces producteurs croient que la Proposition 2 les aidera à être plus « performants ». Et ce sera le cas.

    • troisièmement, il est important que les défenseurs des animaux envoient un message clair à la Humane Society of the United States, à la Farm Sanctuary et à d’autres groupes quant à l’importance de cesser de faire la promotion de mesures telles que la Proposition 2.

      Si la HSUS est réellement préoccupée par la souffrance animale, alors elle devrait peut-être utiliser une partie de ses $223 millions en biens et $124 millions en revenus à l’éducation au véganisme.

      Le véganisme réduit la demande de produits animaux et aide à changer les mentalités en nous éloignant de l’impression qu’il est moralement acceptable d’utiliser des animaux, du moment que nous le faisons « humainement ».

      Cela n’entraînera rien d’autre que la perpétuation et même l’augmentation de l’utilisation d’animaux. Il est temps que les défenseurs des animaux disent simplement « non » à cela.

    Il est temps d’exiger davantage des organisations qui prétendent représenter les idéaux des défenseurs des animaux que des campagnes faciles qui font les grands titres et remplissent leurs coffres, mais qui ne font rien pour offrir une protection significative aux intérêts des animaux et rien du tout pour ébranler le statut de propriété des animaux.

    L’éducation créative et pacifique au véganisme est la meilleure façon de diminuer la souffrance et la mort d’animaux à court terme et à long terme.

    Augmenter le véganisme est la seule manière d’atteindre l’abolition de l’exploitation animale.

    Des efforts comme la Proposition 2, qui rendent la consommation d’animaux plus acceptable, ne feront que renforcer le spécisme et l’idée qu’il est moralement acceptable de consommer des nonhumains, tant et aussi longtemps que nous le faisons de manière « humaine ».

    La décision de voter en faveur de la Proposition 2 ou non ne requiert pas des défenseurs des animaux qu’ils choisissent entre plus ou moins d’animaux qui souffrent.

    Elle représente plutôt un choix entre continuer à faire la promotion du mouvement pour la « viande heureuse », qui dirige les choses dans la mauvaise direction, ou se concentrer sur ce qui représente une véritable défense des animaux et qui pourrait entraîner un réel changement.

    Les défenseurs des animaux ne devraient pas voter pour la Proposition 2.

    Gary L. Francione
    © 2008 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/09/02/que-faire-de-la-proposition-2/

  • Californie : à propos de la Proposition 2 (Gary Francione)

    http://www.paintersforhumanrights.org/images/paintings/HR4noslavery.jpg

    Chères collègues et chers collègues :

    About.com a publié un débat pour/contre portant sur la loi californienne de prévention contre la cruauté à l’égard des animaux de ferme, connue sous le nom de « Proposition 2 ».

    Je suis opposé à la Proposition 2. La Humane Society of the United States représente son principal sympathisant et l’article publié sur le site About.com où l’on défend la Proposition 2 a été écrit par Paul Shapiro, Directeur senior de la campagne contre l’élevage industriel de la HSUS. Les essais sont brefs en ce qu’ils sont limités à 500 mots chacun.

    Comme ceux d’entre vous qui ont écouté l’interview que j’ai donné à la Go Vegan Radio (26 juillet) le savez, j’ai suggéré à l’animateur Bob Linden d’inviter le président de la HSUS et son CEO Wayne Pacelle afin que nous discutions de la campagne de la HSUS en faveur de la Proposition 2 ainsi que d’autres campagnes « welfaristes » dont la HSUS fait la promotion.

    Bob m’a appris qu’il avait invité Wayne mais que celui-ci avait décliné. Voilà qui me déçoit parce que je pense que de tels échanges représentent une excellente manière pour les défenseurs des animaux de s’informer à propos de ces sujets.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/26/proposition-2/

  • Un débat sur la propriété d’”animaux de compagnie” (Gary Francione)

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    Chères collègues et chers collègues :

    Vu l’importance des réactions au débat portant sur la décision de manger de la viande et des produits animaux, Opposing Views a décidé de tenir un autre débat sur l’éthique animale, qui se focalisera sur l’institution des « animaux de compagnie ».

    Je défends la position opposée à la perpétuation de la propriété « d’animaux de compagnie » ; la Humane Society of the United States défend la position en faveur du maintien de celle-ci.

    J’espère que vous écouterez le débat, que vous lirez les articles et que vous donnerez vos commentaires.

    Je suis ravi que Opposing Views s’intéresse à l’éthique animale.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/25/un-debat-sur-la-propriete-danimaux-de-compagnie/

  • Une décision “monumentale” ? (Gary Francione)

    http://dossier.nstora.org/DOSSIER2/act0206-justice.jpg

    Les défenseurs des animaux sont terriblement enthousiastes à l’égard d’une décision rendue récemment par la Cour suprême du New Jersey.

    Selon un communiqué de presse diffusé par la Humane Society of the United States et par Farm Sanctuary, deux des requérants dans l’affaire :

    La Cour suprême du New Jersey a aujourd’hui assené un coup dur à la réglementation du Département de l’agriculture du New Jersey qui prévoit l’exemption de toutes les pratiques de l’industrie qu’elle considère comme humaines en ordonnant à l’agence mandatée par l’État de réviser les standards de traitement des animaux de ferme.
    Dans cette affaire monumentale, la Cour a jugé que les pratiques d’élevage industriel ne peuvent être considérées comme humaines simplement parce qu’elles sont largement appliquées, ce qui établit un précédent pour les futures poursuites judiciaires et mettra fin aux abus flagrants dont sont coupables les fermes d’élevage intensif à travers les États-Unis.
    La Cour rejette également la pratique de la coupe de la queue des bestiaux ainsi que la mutilation sans anesthésie autorisée par la NJDA.
    « Il s’agit d’une victoire majeure pour les animaux de ferme du New Jersey et cela pavera la voie à l’amélioration de la protection accordée aux animaux de ferme de la nation entière, déclare Gene Baur, président et co-fondateur de Farm Santuary. Établir un précédent légal dans un vote unanime, qui clarifie que les pratiques employées ne peuvent pas être considérées comme humaines simplement parce qu’elles sont courantes, permettra que l’on profite de ce momentum pour défier l’actuel statu quo dans le domaine de l’élevage industriel. »
    Après avoir écarté l’englobante exemption de l’agence s’appliquant à toutes « les pratiques routinières d’élevage », la Cour a poursuivi en affirmant que la coupe de la queue ne peut pas être considérée comme humaine et que la manière dont sont menées les mutilations sans anesthésie, incluant la castration, le débecquage et la coupe des orteils ne peut être considérée comme humaine à moins que des exigences spécifiques visant à prévenir la douleur et la souffrance soient respectées.
    La Cour a clairement affirmé que la décision de permettre ces pratiques du moment qu’elles sont appliquées par une « personne compétente » et d’une manière qui « minimise la douleur », ne peut être « acceptable ».
    « Cette décision protègera des milliers d’animaux du New Jersey et remet en question, par ailleurs, certains des pires abus commis par les fermes industriels à travers le pays », affirme Jonathan Lovvorn, vice-président du département du litige concernant la protection des animaux pour la Humane Society of the United States. « Tous les animaux méritent d’être traités humainement, incluant les animaux élevés pour l’alimentation. »

    Malheureusement, cet enthousiasme n’a pas lieu d’être. La lecture du communiqué officiel offre une vue d’ensemble très différente.

    La HSUS, Farm Sanctuary et les autres requérants ont présenté plusieurs arguments.

    Premièrement, les requérants ont affirmé que les règlements adoptés par le Département de l’agriculture du New Jersey devaient être invalidés entièrement parce qu’ils ne respectaient pas le sens des critères de traitement « humain » des animaux de ferme énoncés par la loi du New Jersey en vertu de laquelle les règlements ont été adoptés et parce que ces règlements ne respectaient pas le sens du mot « humain » que l’agence elle-même lui donne.

    La Cour suprême du New Jersey a rejeté cet argument et a refusé d’invalider les règlements dans leur intégralité.

    Deuxièmement, les requérants ont critiqué l’inclusion dans les règlements du langage exonératoire qui considère comme « humain » les « pratiques d’élevage routinières ».

    La Cour s’est dite d’accord sur ce point, mais ce qu’elle a retenu est très limité.

    La Cour a décidé que les règlements définissent les « pratiques d’élevage routinières » en partie par « les techniques communément enseignées dans les écoles vétérinaires, dans les « land grant colleges » et par les personnes responsables de vulgariser les pratiques agricoles et visant le bénéfice des animaux, celui de l’industrie du bétail, le bénéfice des employés qui travaillent avec les animaux ainsi que la santé public. »

    Mais l’agence n’a offert aucune preuve démontrant qu’elle a effectivement pris en compte ce que ces institutions enseignent, ni qu’elle s’est préoccupée du fait que les techniques enseignées reposent le moindrement sur des préoccupations liées au bien-être animal.

    La Cour a clairement exprimé à quel point l’agence avait peu à faire pour éviter le problème :

    À titre d’exemple, le Département aurait pu réviser les programmes et inspecter les facultés d’un certain nombre de « land grant colleges », d’universités et d’écoles vétérinaires en vue d’identifier les endroits où les préoccupations entourant le bien-être animal ont amené le personnel à enseigner les pratiques qui rencontrent leur définition de ce qui est « humain ».
    Si elle l’avait fait et si elle avait utilisé ces institutions comme modèles pour ses inspections ultérieures, il n’y aurait eu aucun problème à régler.
    En effet, si le département avait procédé à cette révision à la Rutgers School of Environmental and Biological Sciences, précédemment connue sous le nom de Cook College et, peut-être, à l’école vétérinaires de New York ou de la Pennsylvanie, et s’était inspiré des pratiques qui y sont enseignées, nous n’aurions probablement eu aucune raison d’intervenir.
    À la place, le département a accepté, sans analyse, les pratiques enseignées dans toutes les écoles vétérinaires, dans les « land grant college » et par les agents de vulgarisation agricole, non seulement dans cet état, mais dans le reste du pays et, potentiellement, partout où il s’en trouve autour du globe.
    Bien qu’il soit possible que certaines de ces institutions enseignent ou requièrent des pratiques qui sont beaucoup plus humaines que celles qu’exige notre agence, rien dans le dossier suggère qu’elles rencontreront tous les standards émis par notre législateur.

    Voilà qui signifie que la Cour a clairement établi que, si l’agence fait respecter ces exigences minimales, la déférence normalement accordée par les Cours aux agences administratives protègera, dans les faits, les décisions de ces agences contre les révisions judiciaires.

    Troisièmement, les requérants ont contesté certaines pratiques particulières permises par les règlements.

    La Cour a jugé qu’il n’y avait aucune preuve démontrant que la décision de l’agence de considérer la coupe de la queue du bétail comme une pratique n’étant pas inhumaine, malgré le fait que l’Association américaine de médecine vétérinaire de même que l’Association canadienne de médecine vétérinaire - et l’Association américaine des professionnels bovins, que la court a qualifié de « groupe responsable des échanges commerciaux dans l’industrie » - étaient tous critiques face à cette pratique.

    Mais la Cour a affirmé clairement que, si l’agence pouvait justifier sa décision d’autoriser la coupe de la queue en fournissant la preuve que cette pratique procure des bénéfices et peut être appliquée d’une manière « humaine » (un standard exigeant bien peu), alors les choses auraient été différentes.

    Les requérants ont également critiqué la décision de l’agence de permettre la castration des porcs, chevaux et vaux, le débecquage des poulets et dindes, ainsi que la coupe des orteils des dindes.

    Les requérants prétendaient que ces procédures n’étaient nécessaires que parce que les animaux étaient élevés dans des conditions intensives et, de plus, que ces procédures étaient menées sans anesthésie.

    La Cour a refusé d’examiner les conditions de confinement et a affirmé ce qui suit :

    Bien qu’il y ait d’autres techniques de gestion qui pourraient permettre d’obtenir les résultats désirés sans que ces méthodes particulières ne soient employées, il y a suffisamment d’éléments de preuve crédibles dans le dossier pour justifier les conclusions de l’agence à l’effet que ces techniques peuvent être appliquées humainement et devraient être permises.

    Le seul problème identifié par la Cour était que l’agence avait exigé que ces procédures soient « menées dans de bonnes conditions sanitaires par un individu compétent et d’une manière qui vise à minimiser la douleur ».

    La Cour a jugé que ce règlement était trop vague et que l’agence devait spécifier d’une quelconque manière le type de « compétence » qu’un individu devait avoir ; ce qui est entendu par « de bonnes conditions sanitaires » et comment ces procédures devaient être appliquées afin de « minimiser la douleur ».

    La Cour a indiqué que l’agence pouvait décider que les bénéfices de ces procédures étaient plus grands que toute douleur infligée aux animaux, ou qu’une procédure devait être faite à un âge particulier ou avec un instrument particulier.

    Tout ce qui est requis est que l’agence adopte des standards, peu importe lesquels.

    Les requérants ont critiqué les enclos de gestation pour les porcs et les enclos pour les veaux.

    La Cour a rejeté cette critique et a soutenu la décision de l’agence d’admettre ces formes de confinement.

    Finalement, la Cour a clairement établi qu’elle ne bannissait aucune pratique :

    Précisons que, si nous avons conclu que les exonérations incluses dans les notions de « pratiques courantes d’élevage » et couvertes par les expressions « l’individu compétent et de manière à minimiser la douleur » ne peuvent être maintenues telles qu’elles sont écrites, aucune de ces expressions n’affectent l’interdiction de quelque pratique particulière que ce soit.

    Ainsi, bien que les fermiers ne puissent plus s’appuyer sur les exonérations, incluses dans les règlements, qui les protégeaient effectivement des poursuites pour violation de la loi, ils peuvent continuer à agir comme avant et c’est aux autorités du New Jersey de décider de soumettre ces pratiques à l’examen des tribunaux parce qu’elles vont à l’encontre des lois anti-cruauté.

    Entre-temps, si le Département de l’agriculture du New Jersey se prend en main et met en pratique les exigences minimales de la Cour, il peut très bien réintroduire ce qui était couvert par les expressions exonérantes « pratiques d’élevage routinières » et « personne compétente de manière à minimiser la douleur », et les fermiers seront protégés contre toute poursuite légale.

    En 1996, le législateur du New Jersey exigeait qu’il y ait des règlements assurant une traitement « humain » des animaux utilisés pour l’alimentation.

    La décision de la Cour suprême du New Jersey démontre à quel point peu de changements ont été apportés afin de satisfaire les exigences de 1996.

    En effet, la décision n’est rien de plus qu’une carte routière offerte par la Cour au Département de l’agriculture pour aider ce dernier à rédiger des règlements qui assurent que les standards de 1996 aient aussi peu de signification que possible.

    L’impression que cette décision est « monumentale » ou qu’elle représente la mise en place de « précédents légaux qui permettront des poursuites futures visant à interdire les abus les plus flagrants commis dans les fermes industrielles à travers les États-Unis » est, de mon point de vue, plus charitablement interprétée comme une énorme hyperbole.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/18/une-decision-monumentale/

  • Les versions italienne et polonaise du pamphlet abolitionniste (Gary Francione)

    http://www.spacapsule.com/img/languages.gif

    Chères collègues et chers collègues :

    Les versions italienne et polonaise du pamphlet sont maintenant disponibles. Elles sont offertes en formats U.S. Letter at A4.

    Vous pouvez télécharger la version italienne en cliquant ici : Letter | A4

    Vous pouvez télécharger la version polonaise en cliquant ici : Letter | A4

    Nous remercions chaleureusement Marina Berati pour la traduction en italien et Krzysztof Forkasiewicz pour la traduction en polonais.

    Et notez que le pamphlet sera bientôt disponible en d’autres langues !

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/13/les-versions-italienne-et-polonaise-du-pamphlet-abolitionniste/

  • La version française du pamphlet maintenant disponible (Gary Francione)

    http://www.spacapsule.com/img/languages.gif

    Chères collègues et chers collègues :

    La version française du pamphlet est maintenant disponible. Elle est offerte en format U.S. Letter et A4.

    Vous pouvez télécharger la version française en cliquant ici : Letter | A4

    Nous tenons à remercier Maryline Chauvet, Valéry Giroux et Marc Vincent pour cette traduction.

    Nous vous rappelons également l’existence d’un site miroir complet en français, dont la traduction est assurée par Valéry Giroux.

    Nous apprécions les nombreux, nombreux messages que nous recevons de la part de militants des quatre coins du monde, qui estiment que le pamphlet les aide dans leur activisme.

    Le pamphlet sera disponible en d’autres langues sous peu.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/03/la-version-francaise-du-pamphlet-maintenant-disponible/

  • Versions espagnole et portugaise maintenant disponibles (Gary Francione)

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    Chères collègues, chers collègues :

    Notre pamphlet portant sur les fondements de l’approche abolitionniste des droits des animaux est maintenant disponible en espagnol et en portugais.

    Ces deux versions vous sont offertes en format U.S. Letter et en format A4.

    Vous pouvez télécharger la version espagnole en cliquant ici : Letter | A4

    Vous pouvez télécharger la version portugaise en cliquant ici : Letter | A4

    Nous tenons à remercier Dra. Ana María Aboglio d’avoir traduit le pamphlet en espagnol ainsi que Regina Rheda de l’avoir traduit en portugais.

    De plus, nous remercions de nouveau Randy Sandberg et Barna Mink pour leur travail de design informatique.

    Nous vous invitons également une fois de plus à visionner nos présentations vidéo, La théorie des droits des animaux, Les animaux comme propriétés, Droit des animaux -vs- bien-être animal et droit animal qui sont toutes disponibles en espagnol et en portugais (de même qu’en français et en allemand).

    Continuez à nous rendre visite. D’autres traductions seront bientôt disponibles. Et nos podcasts verront bientôt le jour…

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/07/31/versions-espagnole-et-portugaise-maintenant-disponibles/

  • La version allemande du pamphlet est maintenant disponible (Gary Francione)

    http://www.spacapsule.com/img/languages.gif

    Chères collègues et chers collègues :

    La réaction à la parution de notre pamphlet a été extraordinaire et s’est manifestée chez des défenseurs des animaux de partout dans le monde.

    Anna Charlton et moi sommes très heureux d’apprendre qu’autant de gens estiment le pamphlet utile dans leurs efforts d’éducation au véganisme.

    Nous travaillons aussi vite que possible pour offrir des versions en d’autres langues.

    Grâce au travail de Karin Hilpish et Berna Mink, nous disposons maintenant d’un pamphlet en allemand.

    Vous pouvez télécharger la version allemande en cliquant ici.

    La version allemande est offerte dans une format qui peut être imprimé sur du papier A4.

    La version anglaise est maintenant aussi disponible en format pour papier A4. Vous pouvez la télécharger en cliquant ici.

    S’il vous plaît, souvenez-vous que nos présentations vidéos, Théorie des droits des animaux, Les animaux comme propriétés, Droits des animaux -vs- bien-être animal, et Le droit des animaux, sont toutes disponibles en allemand (tout comme en français, espagnol et portugais).

    Karin Hilpisch, qui a traduit les vidéos, a également traduit de nombreux essais blogs en allemand.

    Nous travaillons assidûment pour rendre l’approche abolitionniste des droits des animaux accessible aux activistes du monde entier et, une fois de plus, nous sommes très heureux de savoir que vous êtes nombreux à considérer que ce pamphlet vous aide à promouvoir le véganisme d’une manière créative et pacifique.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/07/14/la-verision-allemande-du-pamphlet-est-maintenant-disponible/

  • L’éducation au véganisme rendue facile - Partie 3 : un pamphlet abolitionniste (Gary Francione)

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    Chères collègues, chers collègues :

    Au cours des dernières années, on m’a suggéré plus d’une centaine de fois de produire un pamphlet qui présenterait l’approche abolitionniste d’une manière accessible.

    Avec l’aide de Barna Mink et de Randy W. Sandberg, Anna Charlton et moi-même avons donc créé un pamphlet à plier en trois, dans le but de vous aider à éduquer votre famille, vos ami(e)s et les membres de votre communauté à propos du véganisme, d’une manière originale et pacifique.

    Vous pouvez télécharger ce pamphlet en cliquant ici.

    Le pamphlet n’est présentement disponible qu’en anglais. Nous vous l’offrirons très bientôt en versions française, allemande, espagnole et portugaise et nous espérons pouvoir le faire dans d’autres langues un peu plus tard.

    Nous espérons vivement que ce pamphlet vous sera utile.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/07/01/leducation-au-veganisme-rendue-facile-partie-3-un-pamphlet-abolitionniste/

  • Interview de Gary Francione par DDA

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    Suite à notre rencontre avec Gary Francione* à l'occasion de la conférence qu'il a donnée au Collège International de Philosophie en avril dernier à Paris, c'est avec un immense plaisir que nous publions cette interview que ce célèbre théoricien des droits des animaux a bien voulu nous accorder.

    * Gary Francione, né en 1954, est avocat, et professeur de droit à la Rutgers University School of Law, université publique de l'Etat du New Jersey, aux États-Unis.

    Il est notamment l'auteur de traités comme "Animals, Property, and the Law" (1995), et "Rain Without Thunder: The Ideology of the Animal Rights Movement" (1996).

    Ses positions sont analysées par Enrique Utria dans « Droits des animaux, théories d'un mouvement », publié par notre association.

    1. Vous défendez le développement de grandes "campagnes pro-veganisme" afin d'arrêter l'esclavage des animaux.

    Cependant, nous savons qu'il est très difficile pour le public d'être confronté à une pratique qui semble vraiment "extrême", comparée à leur alimentation actuelle.

    Nous devons admettre que beaucoup d'activistes vegans ont été végétariens avant de devenir vegans.

    Est-ce que vous pensez que nous devrions arrêter de parler du végétarisme (qui n'est pas vraiment en accord avec les droits des animaux) malgré la difficulté de convaincre quelqu'un d'adopter le mode de vie vegan très éloigné de la norme, ou pensez-vous qu'on puisse présenter le végétarisme comme une étape pratique vers le veganisme, et non comme une étape morale, par exemple en spécifiant que le végétarisme n'est pas une pratique de consommation conforme aux droits fondamentaux des animaux ?

    Sinon, de quelle(s) manière(s) pensez-vous que vous pouvez promouvoir efficacement le veganisme, quelle(s) méthode(s) doit/doivent-être utilisée(s) ?

    Oui, je pense que nous devrions cesser de promouvoir « le végétarisme » dans la mesure où cela signifie consommer n'importe quels produits.

    Si quelqu'un consomme du poisson, du fromage, du lait, etc., alors c'est un omnivore qui ne mange tout simplement pas certains aliments animaux.

    Nous devons arrêter de dépeindre le veganisme comme « extrême » dans quelque sens que ce soit.

    C'est le seul choix cohérent pour ceux qui prennent les intérêts des animaux au sérieux.

    Vous mentionnez que beaucoup de vegans ont commencé comme végétariens.

    Il est aussi vrai que beaucoup de gens qui prétendent adhérer aux « droits des animaux » sont végétariens depuis des années et ne sont jamais devenus vegan – j'ai rencontré bon nombre de telles personnes quand j'étais récemment en France et j'en rencontre où que j'aille.

    Mais tout ceci a davantage à voir avec le fait que le « mouvement » ne promeut pas le veganisme comme la position de base et, en effet, le dépeint comme extrême, ou, comme le prétend Singer, « fanatique ».

    Ceci doit vraiment cesser.

    Il est aussi vrai que si vous incitez les gens à devenir vegan, beaucoup – la plupart peut-être - ne vont pas le faire immédiatement mais vont progresser pas à pas.

    Il est cependant important qu'ils comprennent que le véganisme est le but et que le végétarisme ne l'est pas, et qu'il ne peut pas être pensé comme représentant un acquittement significatif de notre obligation morale envers les non-humains.

    Nous ne devrions jamais donner l'idée que le végétarisme est en soi souhaitable, ou autre chose d'autre que l'exploitation animale avec une étiquette plus bénigne.

    Les pas vers le véganisme devraient eux-mêmes être vegan.

    Par exemple, j'incite toujours ceux qui prétendent qu'ils ne peuvent pas faire le changement immédiatement à commencer par un repas vegan par jour et à s'y tenir pendant une semaine environ (ou le temps nécessaire) et ensuite à passer à un deuxième repas vegan et ensuite au troisième.

    C'est-à-dire, prenez un petit déjeuner vegan pendant une période, puis prenez un petit déjeuner et un déjeuner vegan, et enfin prenez les trois repas vegan.

    Mais je n'encourage jamais le végétarisme ou la consommation de viande ou de produits animaux « heureux » .

    Même si quelqu'un va devenir « végétarien » comme étape vers le véganisme, je pense qu'il est important que le message soit clairement que le véganisme est la seule réponse pour ceux qui prennent les intérêts des animaux au sérieux.

    Les abolitionnistes ne devraient jamais soutenir – en matière d'éthique ou de stratégie pratique – le végétarisme, la viande « heureuse », etc.

    Si des gens acceptent l'approche abolitionniste mais ne sont pas prêts à devenir vegan même de façon partielle, et qu'ils choisissent le végétarisme comme une étape supposée vers le véganisme, cela devrait être une question qui relève de leur propre choix et non pas de notre encouragement à faire ainsi de quelque manière que ce soit.

    Beaucoup - si ce n'est la plupart - de nos essais sur notre site web (www.abolitionistapproach.com) traitent du véganisme, mais il se peut que les essais suivants soient pertinents pour votre question.

    Ils ont été traduits en Français comme tout le contenu de notre site :

    L'éducation au véganisme rendue facile - Partie I

    Entrevue sur le véganisme/abolition pour The Vegan

    « Oh mon Dieu, ces vegans… »

    « Ceux qui ne peuvent se souvenir du passé sont condamnés à le répéter. »

    Quelques réflexions à propos de l'éducation au véganisme

    L'éducation au véganisme rendue facile - Partie I

    2. Vous dites que la promotion du véganisme est la meilleure chose que nous puissions faire pour aider les animaux.

    Mais cela signifie-t-il que les campagnes sectorielles sont inadéquates même si elles sont menées avec les droits des animaux pour fondements ?

    Pourriez-vous soutenir une campagne qui réclame l'interdiction d'actions cruelles telles que le gavage des oies, la castration, le débecquetage, etc., si elle a pour fondement les droits des animaux, ou pensez-vous que c'est impossible ?

    Si oui, pouvez-vous expliquer pourquoi ?

    De manière générale, je ne suis pas en faveur des campagnes contre un problème sectoriel.

    Souvenez-vous que nous vivons dans un monde de temps limité et de ressources limitées.

    C'est la situation des vases communicants.

    Le temps et les autres ressources que nous dépensons pour les campagnes contre un problème unique représentent des ressources qui ne peuvent pas être utilisées pour promouvoir le véganisme, ce que je considère comme la plus importante chose que nous puissions faire.

    Il y a un danger dans les campagnes contre un problème unique dans le fait qu'elles donnent l'impression que certaines formes d'exploitation sont moralement pires que d'autres.

    Oui, le foie gras est produit en utilisant une méthode barbare. Tout comme tous les autres produits animaux.

    Si nous promouvons les campagnes contre un problème unique, nous risquons de créer de la confusion vis-à-vis du public en leur laissant penser que s'ils s'achètent des oeufs provenant d'oiseaux qui n'ont pas été débecquetés, ou s'ils ne consomment pas de foie gras, ils ont agi de façon moralement satisfaisante.

    Ce genre de confusion encourage le public à continuer de s'impliquer dans ce qui est représenté (à tort) comme une exploitation animale plus "humaine".

    Si des militants vont promouvoir une campagne contre un problème unique, ils devraient poursuivre des campagnes qui interdisent, et non simplement régulent, les pratiques d'exploitation, et ces campagnes devraient être caractérisées explicitement et de façon répétée comme faisant partie d'un effort général d'éradication de toute exploitation.

    Dans la plupart des cas, les campagnes contre un problème unique ne sont jamais dépeintes ainsi.

    En effet, la raison d'être de ces campagnes contre un problème unique est de présenter des campagnes « modérées » qui sont utilisées avant tout dans le but de récolter des fonds.

    Pour résumer, je pense que les campagnes sectorielles sont très dangereuses : elles courent le risque de créer de la confusion pour le public et en fait d'augmenter la consommation de produits animaux.

    3. Notre association mène des actions d'interposition contre les chasseurs.

    Ce sont des actions non violentes, qui visent à les empêcher de faire souffrir un animal et de le tuer dans le contexte de la chasse à courre.

    Ceci est basé sur le droit fondamental qu'ont les animaux à vivre.

    Que pensez-vous de ces actions ?

    Les actions non violentes pour la défense d'autrui – qu'il soit humain ou non humain – ne posent pas de problème tant qu'elles sont vraiment non violentes.

    Cependant, je vous mettrais en garde de ne jamais dépeindre la chasse comme étant pire que les autres formes d'exploitation.

    Les animaux qui sont élevés dans les fermes, y compris dans les fermes « libre parcours », souffrent davantage que la plupart des animaux qui vivent dans la nature et qui peuvent être tués par des chasseurs.

    Nous ne devrions jamais donner l'idée que la chasse est éthiquement moins souhaitable qu'acheter de la chair ou des produits animaux dans un magasin.

    4. Vous présentez souvent un argument écologique, en faveur du Tiers-Monde, ou des raisons de santé pour promouvoir un mode de vie vegan, contrairement à notre association qui rejette l'utilisation de ces arguments.

    Ne pensez-vous pas que ce type d'arguments est hors de propos dans la logique des droits des animaux ?

    Ne pensez-vous pas qu'utiliser ce type d'arguments pourrait encourager les gens à penser que les animaux ne sont pas assez importants en tant que question morale pour justifier notre véganisme ?

    Non, je ne suis ici pas d'accord avec votre position.

    Tout d'abord, je souligne toujours le fait que l'argument premier est l'argument moral.

    Ensuite, j'utilise l'argument sur l'environnement dans deux contextes principaux.

    Je maintiens qu'il n'est pas « nécessaire », dans tout sens cohérent du mot, de consommer des produits animaux, et j'utilise l'argument écologique (et la question de santé) afin de soutenir l'argument de la nécessité.

    J'utilise également l'argument écologique afin de discuter l'impact d'un régime alimentaire basé sur les animaux sur d'autres animaux – les humains.

    Par conséquent, une agriculture basée sur les animaux viole les droits des humains et des non-humains de façon similaire.

    Puisque je ne suis pas en faveur du spécisme, y compris du spécisme inversé, je pense qu'il est important de faire ressortir les liens.

    Professeur Francione, merci.

    http://www.droitsdesanimaux.net/tribune/interview_gary_francione_(fr).html