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Humanitaire - Page 42

  • Florence Burgat : "La barbarie invisible envers les animaux"

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    Le 21 mai 2008, des hommes armés et cagoulés issus d’une troupe d’élite de la police autrichienne, investissaient brutalement des bureaux d’associations et des domiciles privés de défenseurs des droits des animaux, saisissant le matériel (ordinateurs, documents, brochures) et arrêtant dix militants.

    Neuf d’entre eux, parmi lesquels des dirigeants de plusieurs associations, ont été maintenus en détention préventive et viennent d'être relâchés le 2 septembre.

    Que leur est-il reproché ?

    Les prévenus ne se sont pas vus imputer des délits commis individuellement ; ils sont accusés d’appartenir à une « organisation criminelle » nommée Front de libération animale (ALF).

    Le dossier constitué par l’accusation comprend la liste des délits attribués à l’ALF sur le territoire autrichien au cours des dernières années, sans qu’aucun élément ne vienne étayer l’implication des prévenus dans ces délits.

    Quels sont ces délits ?

    Il s’agit de sept attaques à la bombe puante, sept bris de vitrines, trois cas de graffitis, deux détériorations de biens (un mirador d’affût et une volière à faisans vide), deux sauvetages d’animaux (cochons et faisans) sans dégâts matériels et une lettre de menace.

    Etant donné le caractère mineur de ces délits, quand bien même des preuves auraient été réunies pour les imputer aux prévenus, il est difficile de comprendre pourquoi on ne les a pas laissés en liberté jusqu’à leur jugement.

    Cet état de fait s’explique par le recours à une loi extraordinaire : l’article 278a du code pénal autrichien.

    Cet article (prévu pour lutter contre le terrorisme, la mafia, le trafic d’êtres humains) permet de prolonger la détention préventive jusqu’à deux ans et de limiter l’accès des prévenus et des avocats au dossier les concernant.

    Signalons parmi les réactions exprimées face à cette affaire, dès le mois de juin, l’inquiétude d’Amnesty International Autriche face à l’utilisation abusive de l’article 278a, et les réserves ou la désapprobation de parlementaires sociaux démocrates et verts autrichiens.

    Si un recours en appel a donc tout récemment abouti à la libération des militants emprisonnés, l’accusation portée contre eux de former une « organisation criminelle » n’a pas été levée.

    Comment expliquer un coup de filet si brutal contre un milieu qu’on se contentait autrefois de marginaliser par le mépris, en le ridiculisant et le caricaturant à l’envi ?

    C’est que depuis une quinzaine d’années, le mouvement de la défense animale s’est structuré et professionnalisé, internationalisé aussi, s’emparant de la question de l’exploitation des animaux (boucherie, chasse, pêche, expérimentation, corrida, cirques et zoos, fourrure) pour en mettre la réalité au grand jour, réfléchir aux fondements théoriques de cette exploitation et en interroger la légitimité.

    Cette réalité révèle que nous sommes assis sur une couche de barbarie invisible, rationalisée, propre, dont ne nous sont livrés que les produits finis — fétichisme somme toute véniel de nantis, rien de plus, rien de grave.

    Ne sommes-nous pas forts d’un humanisme bien pensant qui nous prémunit du pire ?

    Notre tranquillité de consommateur, notre sentiment de ne participer à rien d’indigne pouvaient cependant s’en trouver ébranlés.

    L’élevage et l’abattage industriels, en particulier, étaient montrés, certaines productions, comme le foie gras, décrites dans la factualité de leur processus.

    Il y a, certes, un grand pas à franchir entre la mauvaise conscience naissante et le passage à l’acte de s’abstenir d’acheter désormais tel ou tel produit.

    De là à porter atteinte aux filières industrielles de la viande, la route semblait interminable.

    Pourtant, le mouvement autrichien a atteint le seuil où il nuit sensiblement aux intérêts liés aux productions animales : la moitié des exploitations de poules pondeuses ont fermé à la suite de l’interdiction des cages.

    Parmi les mesures les plus spectaculaires récemment obtenues dans ce pays, citons en 2005 : l’interdiction des spectacles de cirques avec des animaux sauvages (et interdiction de la simple détention de tels animaux par les cirques, même s’ils ne sont pas utilisés dans les représentations), l’interdiction des élevages d’animaux pour leur fourrure, l’interdiction des élevages en batterie de poules pondeuses.

    En 2006, l’interdiction de l’expérimentation sur les grands singes et en 2008, l’interdiction de l’élevage de lapins en cages.

    Avant même l’entrée en vigueur de cette dernière mesure (2012), les associations ont obtenu de grandes chaînes de distribution (Merkur, Adeg, Spar) qu’elles cessent de commercialiser des lapins élevés en batterie.

    À la revendication d’une protection des animaux au cours des utilisations dont ils sont l’objet (méthode d’abattage plus indolore, interdiction des pièges à mâchoires, agrandissement des cages…) afin de leur éviter les « souffrances inutiles » et sans que soit remis en cause de principe de leur utilisation, fit suite une réflexion morale et politique sur les « droits des animaux », ruinant ainsi leur statut de moyens au service des fins de l’homme.

    Cette affaire est préoccupante à bien des égards : des militants n’ayant en rien porté atteinte à des personnes et menant campagne pour défendre des intérêts qui ne sont pas les leurs sont jetés en prison ; c’est la liberté de pensée et d’expression qui se trouve menacée.

    L’immense masse muette des animaux qui sont enfermés, engraissés, gavés, mutilés, « vivisectionnés », piégés, égorgés voit ses avocats privés de parole et de liberté.

    Qui a intérêt à criminaliser la protection animale ?

    Florence Burgat, philosophe, directeur de recherche à l'INRA.

    Dernier ouvrage paru : Liberté et inquiétude de la vie animale, Paris, Kimé, 2006

    http://philosophie.blogs.liberation.fr/noudelmann/2008/09/la-barbarie-inv.html

  • Prisonniers autrichiens : déclaration du Dr Martin Balluch, 26 août 2008

    http://www.partyfortheanimals.nl/images/weblog/int/martin%20balluch.png

    http://www.atm.damtp.cam.ac.uk/people/mgb/

    Ce texte de Martin Balluch a été publié le 26 août 2008 en anglais sur le site de VGT

    Message au mouvement international pour les droits des animaux

    Nous voici incarcérés depuis trois mois sans aucune issue en vue !

    A la mi-mai, la plus grosse opération de police jamais menée en Autriche contre un mouvement de justice sociale fut conduite à l’aube dans vingt-trois domiciles et bureaux de défenseurs des droits des animaux.

    Des policiers masqués braquèrent leur armes sur plus de trente personnes qu’ils tirèrent ainsi de leur lit, et endommagèrent les lieux. Du matériel appartenant à sept groupes de défense des droits des animaux fut saisi – il ne leur a toujours pas été restitué à ce jour.

    De même à ce jour, dix militants sont encore sous les verrous, sans charges ni preuves.

    Durant les trois derniers mois, des informations concernant cette opération de police ont été mises au jour. Nous savons maintenant que dix-sept personnes avaient leur téléphone sur écoute et que leurs courriers électroniques étaient lus depuis un an et demi, que l’entrée de trois domiciles était filmée, que deux voitures étaient munies d’appareils permettant de connaître les trajets effectués et que des micros furent cachés dans sept domiciles et bureaux.

    En plus de cela, le compte en banque d’une vingtaine de personnes fut mis sous contrôle et dix-sept personnes furent surveillées et suivies durant des mois. Mais ce n’est pas tout : des policiers infiltrèrent des groupes de défense des droits des animaux, dont VGT.

    Cette opération massive menée aux frais du contribuable qui a coûté plus d’un million d’euros, c’est-à-dire beaucoup plus que les dommages causés par les soi-disant délits dont ils étaient censés trouver les auteurs, n’a conduit NULLE PART. Ils n’ont trouvé aucune preuve d’actes délictueux.

    Mais nous sommes encore en prison. Au lieu d’être suspectés d’avoir commis des délits précis, nous sommes supposés former une organisation criminelle. Et pour étayer une telle supposition, l’accusation dit qu’il n’est pas nécessaire de posséder une quelconque preuve d’acte criminel.

    Les suspects n’ont pas même besoin de se connaître les uns les autres. Pour devenir suspect, il suffit que vous meniez votre campagne pour les droits des animaux pendant qu’au même moment des personnes qui vous sont inconnues commettent un délit visant à soutenir le même but ou un but proche de celui de votre campagne. Pouviez-vous imaginer que nous puissions être emprisonnés pour cela ?

    J’ai été interrogé par la police durant vingt heures. Elle a exposé l’ensemble des « preuves » qu’elle possède contre moi. Les voici :

    • J’envoie des courriers électroniques encryptés.
    • VGT se réunit dans des lieux qui ne sont pas accessibles au public.
    • VGT n’expose pas ses actions de façon ouverte au téléphone.
    • Pris en dehors de leur contexte, cinq des courriers électroniques sur les cinq mille que j’ai écrits durant les onze dernières années (!) paraissent radicaux.
    • J’ai des contacts internationaux.
    • J’organise beaucoup de conférences et de réunions en vue de recruter de nouveaux activistes.
    • J’écris des livres et participe à des émissions de radio et de télévision sur les droits des animaux, où il arrive que des brochures radicales soient utilisées et l’ALF mentionné.

    C’est tout. Voici ce que sont les « preuves » qui ont été recueillies contre moi. Il n’y a rien de plus que cela. Selon le ministère public et le juge des détentions préventives, cela justifie ma détention pour Dieu sait combien de mois et peut-être un jugement. Pour l’accusation et pour la police, la plupart des militants en Autriche font partie d’une immense organisation criminelle, qui est responsable de toutes les actions de l’ALF commises où que ce soit.

    Leur interprétation du terme « organisation » permet cela. Elle signifie « avoir le même état d’esprit ». N’importe quelle personne, favorable aux droits des animaux, et le demeurant après que quelqu’un a, quelque part et avec la même idéologie, commit un délit, appartient à cette organisation.

    C’est tellement ridicule que j’aurais ri si quelqu’un m’avait dit cela dans le passé. Maintenant, que je suis en prison, je ne ris plus. Cela est devenu sérieux.

    Qu’est-il en train de se passer ici ? Eh bien j’essaie de le deviner. Il est clair, je crois, que ceux qui sont au pouvoir, ceux qui forment l’unité de police spéciale et qui ont fait démarrer tout cela, n’avaient qu’une seule chose inscrite dans leur agenda : écraser le mouvement pour les droits des animaux, écraser VGT, et faire taire tout particulièrement ce Balluch.

    Il y a de bonnes raisons de penser que c’est exactement ce à quoi cette unité était destinée. Par exemple, nous avons un rapport de l’unité de police spéciale entièrement consacré à la manière de démanteler et de détruire VGT. Ils y discutaient les moyens d’attaquer ce groupe et planifiaient la prochaine réunion sur le même sujet cinq jours plus tard. Et cette réunion se tint un mois après mon incarcération.

    Cela prouve que ce ne sont pas des actes criminels qu’ils veulent élucider. Ils veulent porter un coup fatal. Ils veulent détruire VGT, ses réseaux qui ont obtenu des succès, son infrastructure. Ils utilisent simplement que fait que des délits ont été commis, quoiqu’à un niveau très bas, comme une excuse pour construire cette « organisation criminelle » afin de justifier les opérations de police à grande échelle et les mois, sinon les années, de détention préventive.

    Plus le temps passe, plus cet incroyable cauchemar se mue en un gigantesque scandale aux proportions démesurées ! Quel exorbitant abus de pouvoir ! Quel assaut totalitaire contre la démocratie et les droits de l’homme ! J’espère que vous êtes d’accord avec le fait que l’on ne peut les laisser faire tranquillement tout cela. Si un tel comportement d’État policier devient la norme, qui osera se lever et critiquer le système ? Qui pourra poursuivre les campagnes en faveur des droits des animaux ?

    Car après tout, RIEN de ce que j’ai fait et qui m’a propulsé en prison ne sortait de l’ordinaire de notre façon de mener nos activités en faveur des droits des animaux. Si je peux être emprisonné pour cela, n’importe qui peut l’être. Cela veut dire que faire campagne pour les droits des animaux, de quelque manière que ce soit, c’est avoir déjà un pied en prison.

    Je ne peux que répéter cela : mes amis, nous vivons un moment historique. Les droits des animaux sont devenus un véritable défi lancé au système, que le pouvoir a décidé d’écraser avec brutalité.

    Nous devons tenir bon tous ensemble et lutter pour gagner la bataille décisive. Nous n’avons pas le droit de les laisser continuer ainsi. Nous devons gagner. Nous ne voulons plus de répression. Le militantisme ne doit plus être bâillonné. Si nous ne parvenons pas à stopper cette opération et à saisir ceux qui en sont responsables, nous ne pourrons plus jamais défendre les droits des animaux. Nous ne devons pas battre en retraite. C’est tout ou rien.

    Je compte beaucoup sur vous !

    Martin Balluch, Prisonnier politique, JA-Josefstadt Vienne

    http://www.l214.com/solidarite-autriche/declaration-martin-balluch-aout-2008

  • Grippe aviaire : on récolte ce qu'on sème

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    Les pays du monde entier se préparent à un risque d'épidémie provoquée par le virus H5N1 de la grippe aviaire mais une autre souche de la maladie, appelée H9N2, pourrait également représenter une menace pour la population …

    par Dominique Raizon

    La plupart des spécialistes du virus de la grippe estime qu'une pandémie à l'échelle mondiale est inévitable. Des analyses pratiquées sur la souche H9N2 ont montré qu'il était capable de se transmettre et de se propager avec un nombre limité de mutations, a révélé une équipe de chercheurs du Saint Judes's Children Research Hospital de Memphis et de l'université du Maryland.

    « Nos résultats suggèrent que l'existence et la prévalence des virus H9N2 chez des volailles constituent une menace conséquente pour les humains », écrivent les chercheurs dans le journal Public Library of Science. Toutefois, personne ne peut prédire quelle souche du virus en particulier en sera responsable bien que le H5N1 fasse actuellement figure de principal suspect.

    Le H9N2 a déjà contaminé au moins quatre enfants

    Avec un nombre limité de mutations, le H5N1 pourrait se transformer en un virus se transmettant facilement à l'homme et se propageant rapidement de personne à personne. Mais certains experts soulignent que ce H5N1 n'est pas le seul virus à disposer de ces caractéristiques. Le H9N2, qui existe principalement chez les volatiles, a contaminé au moins quatre enfants à Hong Kong, provoquant des symptômes sans gravité. Il a été retrouvé chez des oiseaux, des cochons et d'autres animaux en Europe et en Asie.

    Une seule mutation rend le H9N2 plus virulent et plus pathogène et facilite également sa transmission d'un furet à un autre, constatent les chercheurs dans leur étude. Toutefois, il ne semble pas se transmettre dans l'air, ce qui pourrait limiter sa propagation. Il existe des centaines de souches des virus de la grippe aviaire mais seulement quatre - le H5N1, le H7N3, le H7N7 et le H9N2 - ont contaminé des humains.

    Le virus H5N1 de la grippe aviaire a contaminé 358 personnes et fait 243 victimes humaines depuis 2003. Il a également entraîné l'abattage de 300 millions de volailles.

    http://www.rfi.fr/sciencefr/articles/104/article_70881.asp

  • Pourquoi les bananes sont-elles une parabole de notre temps

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    Why bananas are a parable for our times

    Below the headlines about rocketing food prices and rocking governments, there lays a largely unnoticed fact: bananas are dying. The foodstuff, more heavily consumed even than rice or potatoes, has its own form of cancer. It is a fungus called Panama Disease, and it turns bananas brick-red and inedible.

    There is no cure. They all die as it spreads, and it spreads quickly. Soon – in five, 10 or 30 years – the yellow creamy fruit as we know it will not exist. The story of how the banana rose and fell can be seen a strange parable about the corporations that increasingly dominate the world – and where they are leading us.

    Bananas seem at first like a lush product of nature, but this is a sweet illusion. In their current form, bananas were quite consciously created. Until 150 ago, a vast array of bananas grew in the world's jungles and they were invariably consumed nearby. Some were sweet; some were sour. They were green or purple or yellow.

    A corporation called United Fruit took one particular type – the Gros Michael – out of the jungle and decided to mass produce it on vast plantations, shipping it on refrigerated boats across the globe. The banana was standardised into one friendly model: yellow and creamy and handy for your lunchbox.

    There was an entrepreneurial spark of genius there – but United Fruit developed a cruel business model to deliver it. As the writer Dan Koeppel explains in his brilliant history Banana: The Fate of the Fruit That Changed the World, it worked like this. Find a poor, weak country. Make sure the government will serve your interests. If it won't, topple it and replace it with one that will.

    Burn down its rainforests and build banana plantations. Make the locals dependent on you. Crush any flicker of trade unionism. Then, alas, you may have to watch as the banana fields die from the strange disease that stalks bananas across the globe. If this happens, dump tonnes of chemicals on them to see if it makes a difference. If that doesn't work, move on to the next country. Begin again.

    This sounds like hyperbole until you study what actually happened. In 1911, the banana magnate Samuel Zemurray decided to seize the country of Honduras as a private plantation. He gathered together some international gangsters like Guy "Machine Gun" Maloney, drummed up a private army, and invaded, installing an amigo as president.

    The term "banana republic" was invented to describe the servile dictatorships that were created to please the banana companies. In the early 1950s, the Guatemalan people elected a science teacher named Jacobo Arbenz, because he promised to redistribute some of the banana companies' land among the millions of landless peasants.

    President Eisenhower and the CIA (headed by a former United Fruit employee) issued instructions that these "communists" should be killed, and noted that good methods were "a hammer, axe, wrench, screw driver, fire poker or kitchen knife". The tyranny they replaced it with went on to kill more than 200,000 people.

    But how does this relate to the disease now scything through the world's bananas? The evidence suggests even when they peddle something as innocuous as bananas, corporations are structured to do one thing only: maximise their shareholders' profits.

    As part of a highly regulated mixed economy, that's a good thing, because it helps to generate wealth or churn out ideas. But if the corporations aren't subject to tight regulations, they will do anything to maximise short-term profit. This will lead them to seemingly unhinged behaviour – like destroying the environment on which they depend.

    Not long after Panama Disease first began to kill bananas in the early 20th century, United Fruit's scientists warned the corporation was making two errors. They were building a gigantic monoculture. If every banana is from one homogenous species, a disease entering the chain anywhere on earth will soon spread. The solution? Diversify into a broad range of banana types.

    The company's quarantine standards were also dire. Even the people who were supposed to prevent infection were trudging into healthy fields with disease-carrying soil on their boots. But both of these solutions cost money – and United Front didn't want to pay. They decided to maximise their profit today, reckoning they would get out of the banana business if it all went wrong.

    So by the 1960s, the Gros Michel that United Fruit had packaged as The One True Banana was dead. They scrambled to find a replacement that was immune to the fungus, and eventually stumbled upon the Cavendish. It was smaller and less creamy and bruised easily, but it would have to do.

    But like in a horror movie sequel, the killer came back. In the 1980s, the Cavendish too became sick. Now it too is dying, its immunity a myth. In many parts of Africa, the crop is down 60 percent. There is a consensus among scientists that the fungus will eventually infect all Cavendish bananas everywhere.

    There are bananas we could adopt as Banana 3.0 – but they are so different to the bananas that we know now that they feel like a totally different and far less appetising fruit. The most likely contender is the Goldfinger, which is crunchier and tangier: it is know as "the acid banana".

    Thanks to bad corporate behaviour and physical limits, we seem to be at a dead end. The only possible glimmer of hope is a genetically modified banana that can resist Panama Disease. But that is a distant prospect, and it is resisted by many people: would you like a banana split made from a banana split with fish genes?

    When we hit up against a natural limit like Panama disease, we are bemused, and then affronted. It seems instinctively bizarre to me that lush yellow bananas could vanish from the global food supply, because I have grown up in a culture without any idea of physical limits to what we can buy and eat.

    Is there a parable for our times in this odd milkshake of banana, blood and fungus? For a hundred years, a handful of corporations were given a gorgeous fruit, set free from regulation, and allowed to do what they wanted with it.

    What happened? They had one good entrepreneurial idea – and to squeeze every tiny drop of profit from it, they destroyed democracies, burned down rainforests, and ended up killing the fruit itself.

    But have we learned? Across the world, politicians like George Bush and David Cameron are telling us the regulation of corporations is "a menace" to be "rolled back"; they even say we should leave the planet's climate in their hands. Now that's bananas.

    To purchase 'Banana: The Fate of the Fruit That Changed the World', click here

    Johann Hari / j.hari@independent.co.uk

    http://www.independent.co.uk/opinion/commentators/johann-hari/johann-hari-why-bananas-are-a-parable-for-our-times-832104.html

  • ALF/ELF : même combat

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    ALF/ELF : même combat !

    Pas d’animaux sans nature, pas de nature sans animaux.

    Défendre les droits des animaux, cela signifie aussi défendre leur droit d’évoluer chez eux en liberté, c’est-à-dire sur une terre préservée, non polluée. 

    Rendons leurs territoires aux animaux.

    Cessons de développer nos modes de vie urbains et irresponsables.

    Arrêtons de détruire la planète avec nos villes, nos autoroutes, nos usines, nos lotissements, notre surpopulation.

    Pour les animaux et la nature.

    Pour la Beauté, avant qu'elle ne meure.

  • Action antispéciste au McDonald - Les Halles

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    Communiqué concernant l'action antispéciste menée contre le KFC et le Mac Donald à la fontaine des innocents à Paris le Samedi 17 Mai 2008.

    A la fin de la traditionnelle Veggie Pride, manifestation de la "fierté végétarienne et végétalienne", une tentative d'occupation spontanée s'est produite tout d'abord devant et dans le restaurant "fast-food" KFC se trouvant sur le trajet du défilé, puis au MacDonald quelques mètres plus loin.

    En tant qu'antispécistes et anticapitalistes, nous revendiquons l'entière responsabilité des faits précités qui se sont déroulés ce jour. Nous voulions affirmer notre volonté politique d'en finir avec l'hypocrisie de ces entreprises : reflets d'un système qui suppose l'exploitation humaine toujours renouvelée et le massacre organisé de millions d'animaux élevés dans des conditions insupportables.

    Nous tenons à préciser que lors de ces actions, seule a été préconisée l'action directe non-violente, à travers l'occupation des restaurants et l'interpellation des salariés et des consommateurs par quelques slogans.

    La réponse ne s'est pas faite attendre : tout d'abord les vigiles ont repoussé les manifestants violemment, n'hésitant pas à pousser les plus faibles à terre. Puis c'est devant le Macdonald, qu'après quelques bousculades avec les vigiles, la police a fait usage de gaz lacrymogène indistinctement sur les manifestants et autres personnes présentes, occasionnant un mouvement de foule. Le tout agrémenté d'une présence policière impressionnante.

    Après quoi les " forces de l'ordre " ont religieusement monté la garde devant le MacShit, en attendant la dispersion définitive des manifestants.

    Nous dénonçons cette violence absolument arbitraire, qui ne fait que prouver une fois de plus, si cela était nécessaire, que la police n'est pas payée pour "protéger les gens" mais pour protéger l'argent, et donc l'exploitation des humains et des animaux !

    A l'attention des manifestants spectateurs, et d'autres qui stigmatisent nos actions en prétendant que celles-ci auraient donné à la police le prétexte pour gazer " des femmes et des enfants ", et seraient le fait de " casseurs ", nous tenons à rappeler :

    Qu'aucune agression de consommateur, de salarié ou de vigile des fast-food n'a eu lieu.

    Qu'aucun mobilier n'a même été dégradé.

    En ces circonstances : nous conseillons à ces gens obtus de réfléchir à qui, encore une fois, fait usage de la violence, contre qui, pour quoi et de se demander si la véritable violence n'est pas le fait de ceux qui exploitent des êtres humains, et massacrent des animaux en utilisant la propriété privée pour justifier leurs infamies ? De se demander qui défend cet état de fait à coups de matraques et de lacrymogène ?

    Et de se demander si finalement révéler la violence et l'injustice de ce système par les actes n'est pas au moins aussi efficace qu'une simple manifestation.

    ELEVAGE : ESCLAVAGE ! ABATTOIRS : BARBARIE !

    EXPLOITATION HUMAINE, EXPLOITATION ANIMALE : MÊME LUTTE ! MÊME COMBAT !

    Signé : Des antispécistes.

    http://paris.indymedia.org/article.php3?id_article=99905

  • Les Nations Unies prônent le végétarisme pour l'environnement

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    Département de l’information – Service des informations et des accréditations – New York

    CONFERENCE DE PRESSE SUR LE LANCEMENT D’UN RAPPORT SUR L’URGENCE DE REDUIRE LES GASPILLAGES D’EAU ET DE NOURRITURE

    « C’est parce qu’il faudrait doubler nos besoins en eau d’ici à 2015 pour atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) en matière de lutte contre la faim qu’il est urgent de réfléchir aux moyens d’arrêter le gaspillage de nourriture et d’eau à l’échelle mondiale. »

    C’est en substance ce qu’ont souligné M. Pasquale Steduto, de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO); M. David Molden, de l’Institut international de gestion des ressources en eau (IWMI); M. Anders Berntell et M. Jan Lundqvist, de l’Institut international de l’eau à Stockholm (SIWI); à l’occasion d’une conférence de presse, ce matin au Siège des Nations Unies à New York, consacrée à la présentation d’un rapport intitulé « Économiser l’eau: du champ à la fourchette - atténuer le gaspillage dans la chaîne de l’alimentation », lancé aujourd’hui dans le cadre de la seizième session de la Commission du développement durable des Nations Unies (CDD-16). 

    Parallèlement à cette conférence, se tiendra aussi une discussion relative à ce rapport ce soir à 18 h 15, en salle de conférence 4, au Siège des Nations Unies.

    « Dans les conditions actuelles de production, il nous faut entre 500 et 2 000 litres d’eau pour produire un kilogramme de blé et entre 5 000 et 25 000 litres pour produire un kilogramme de viande de bœuf », a précisé M. Molden, en ajoutant qu’il faudrait plus de 3 000 litres d’eau pour répondre aux besoins alimentaires quotidiens d’un homme. 

    À l’instar des autres intervenants, il a insisté sur l’urgence, notamment dans le contexte de la crise alimentaire actuelle, de réfléchir aux moyens de produire plus avec moins d’eau en notant que 1,2 milliard de personnes vivaient dans des zones où il n’y avait pas assez d’eau pour répondre à leurs besoins.

     « Nous ne devons pas seulement regarder du côté de la production mais aussi de la consommation », a insisté pour sa part M. Lundqvist, en notant que 25% de la nourriture étaient gaspillés ou jetés dans le monde, dont 30% aux États-Unis pour une valeur annuelle de 48 milliards de dollars. 

    Il a précisé que le rapport présentait un descriptif de la nature et de la quantité d’aliments gaspillés, en précisant que le cumul des 25% d’aliments gaspillés et de ce que nous mangeons de trop chaque jour dans les pays développés entraînait un gaspillage d’une quantité impressionnante d’eau.

    De son côté, M. Steduto de la FAO a indiqué qu’il n’y avait pas de recette type, mais toute une série d’attitudes et de mesures à adopter de la production à la récolte puis de la récolte à la consommation en tenant compte notamment de la variabilité des conditions environnementales au cas par cas. 

    Répondant à la question d’un journaliste, il a indiqué que la génétique ne pouvait être à elle seule une réponse si nous n’améliorions pas la gestion de l’eau et du stockage, ou encore la qualité du contrôle des engrais, des pesticides ou de l’humidité des sols. 

    Une optimisation de tous les moyens dont nous disposons pourrait nous aider selon des estimations réalistes à réduire de 50% les gaspillages, a-t-il encore ajouté.

    « Il ne s’agit pas seulement d’augmenter la production mais aussi de mieux gérer la logistique entre le champ de culture et le consommateur », a déclaré M. Berntell, en mentionnant les importantes pertes alimentaires liées à la difficulté d’atteindre les marchés et les consommateurs dans les pays en développement.

    Les intervenants se sont aussi félicités de l’intérêt croissant du monde de l’entreprise pour une meilleure gestion de l’eau et du lien triangulaire entre les changements climatiques, l’eau et la nourriture. 

    Tout en soulignant l’importance de sensibiliser les consommateurs à la question de la quantité d’eau nécessaire à la production de besoins quotidiens de nourriture, M. Berntell a insisté sur l’économie en eau que constituait l’alimentation végétarienne.

    http://www.un.org/News/fr-press/docs/2008/Conf080514-EAU.doc.htm

  • Claude Aubert prône le végétarisme : "Notre assiette, c’est 1/3 des émissions de gaz à effet de serre"

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    Claude Aubert, ingénieur agronome, est un des pionniers de l’agriculture biologique dont il fut, dans les années 70, une des grandes figures internationales. Il a été le coordinateur scientifique du colloque « Agriculture biologique et changement climatique ».

    Claude Aubert fait le point sur le lien entre agriculture et réchauffement climatique quelques jours après un colloque international qui s’est tenu à Clermont-Ferrand.

    Claude Aubert, ingénieur agronome, est un des pionniers de l’agriculture biologique dont il fut, dans les années 70, une des grandes figures internationales. Il a été le coordinateur scientifique du colloque « Agriculture biologique et changement climatique ».

    Claude Aubert a co-écrit avec Nicolas Le Berre Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Ed. Terre Vivante, 14,25 euros.

    Comment est-il possible que notre alimentation soit responsable de plus d’émissions de gaz à effet de serre que les voitures particulières ?

    A elle seule, l’agriculture est responsable de 20 à 24% des émissions de gaz à effet de serre. Les émissions totales de GES sont composées à 70% de gaz carbonique, l’essentiel du reste est du méthane et du protoxyde d’azote. Les ¾ de ces deux gaz sont émis par l’agriculture et l’élevage.

    L’élevage est notamment responsable de ¾ des émissions de méthane à cause de la fermentation entérique et les gaz rotés par les ruminants et les déjections animales en générale.

    L’émission de protoxyde d’azote par le sol est un phénomène naturel provoqué par les bactéries qu’y travaillent, mais l’utilisation d’engrais azotés chimique augmente fortement leur impact.

    A cela il faut ajouter les 10% d’émissions de l’industrie, de la distribution et du stockage, jusqu’au congélateur familiale. Le contenu de notre assiette, c’est 1/3 des émissions de gaz à effet de serre, soit presque 3 fois les émissions des voitures particulières.

    Il ne faut pas oublier que l’industrie agroalimentaire est la première industrie de France, avant le BTP et l’automobile.

    L’agriculture biologique représenterait, selon vous, la solution pour réduire ces émissions. Comment

    D’abord, les émissions de CO2 sont réduites en raison de la non utilisation d’engrais de synthèse, dont la fabrication représente, dans les exploitations intensives, environ la moitié des émissions de CO2.

    Ensuite, les émissions de protoxyde d’azote (N2O) sont réduites en raison d’apports d’azote plus faibles et d’émissions plus faibles lorsque l’azote provient de moyens de fertilisation naturels comme la fixation par les légumineuses et les fertilisants minéraux ou organiques.

    De plus, l’agriculture biologique séquestre du carbone dans le sol alors qu’en agriculture conventionnelle on assiste souvent au phénomène inverse à cause de l’appauvrissement des sols.

    Enfin l’agriculture biologique séquestre davantage de carbone que l’agriculture conventionnelle qui a tendance à appauvrir les terres.

    La généralisation de l’agriculture biologique peut contribuer à réduire les émissions de GES, mais est-ce qu’elle peut répondre à une demande croissante de nourriture ?

    On a tendance à penser que l’agriculture biologique est une agriculture pour les riches, alors qu’en réalité c’est justement dans les pays pauvres qu’elle peut permettre d’incrémenter les rendements avec peu d’investissements.

    Si l’on regarde ce qui se passe dans les pays du Sud, où les rendements sont beaucoup plus faibles, on s’aperçoit que la pratique de l’agriculture biologique permet d’augmenter les rendements, parfois dans des proportions très importantes.

    C’est même souvent la seule manière d’y parvenir, les paysans pauvres n’ayant pas les moyens de mettre des engrais et des pesticides sur les cultures vivrières. Les investissements se concentrent en effet sur les cultures destinées à l’exportation.

    Selon des études récentes, une généralisation de l’agriculture biologique conduirait à une augmentation de la production mondiale de plus de 50%, sans augmenter les surfaces cultivées, largement de quoi nourrir les 9 milliards d’habitants de la planète attendus vers 2050.

    Est-ce que c’est envisageable ?

    D’abord il faudrait veiller à une vulgarisation des techniques utilisées par l’agriculture biologique. Aujourd’hui elles sont méconnues par beaucoup de paysans pauvres alors que la rotation des cultures avec des légumineuses et le compostage ne coûtent rien et peuvent apporter des rendements deux, voire trois fois supérieures.

    Le problème est que souvent la formation sur le terrain, même en France, est assurée par les firmes chimiques qui ont tout intérêt à vendre leurs produits. 

    Il y a deux autres conditions pour que l’agriculture bio puisse subvenir aux besoins alimentaires de l’humanité : qu’on limite les cultures consacrées aux agrocarburants et que notre mode de consommation ne se généralise pas.

    Si tous les habitants de la planète souhaitaient manger autant de viande que nous, il serait mathématiquement impossible d’y subvenir.

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    Claude Aubert a co-écrit avec Nicolas Le Berre Faut-il être végétarien ? Pour la santé et la planète, Ed. Terre Vivante, 14,25 euros.

    Il faut donc consommer moins de viande ?

    En France chaque habitant consomme environ 100 kg de viande par an. Dans les pays pauvres, ce sont moins de 10kg. Les chinois ont multiplié par trois leur consommation en 20 ans et atteignent aujourd’hui les 50kg.

    Les projections de la FAO sont terrifiantes. Notre apport de protéines est aujourd’hui à ¾ d’origine animale e ¼ d’origine végétale : il y a un siècle, c’était l’envers. Il faut revenir à une alimentation à base de légumes, de céréales et de légumineuses.

    Les légumes secs (haricots, pois chiches, pois cassés…) contiennent autant de protéines que la viande et le poisson. Non seulement c’est bon pour la planète, mais aussi pour notre propre santé.

    Or, des recherches ont conclu que la famille d’aliments qui permettrait d’augmenter son espérance de vie est celle des légumineuses.

    Nadia Loddo

    http://www.metrofrance.com/x/metro/2008/04/29/v1RglIponagMs/index.xml

  • Le Temps : "Crise alimentaire et régime végétalien"

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    Sophie GAILLARD (Montréal, Québec)

    Suite à la crise alimentaire et aux récentes émeutes suscitées par la hausse du prix des céréales dans de nombreux pays asiatiques et africains, le détournement de celles-ci pour fabriquer des biocarburants fait l'objet de beaucoup d'attention médiatique.

    Nous sommes moins attentifs à une forme de « gaspillage » de céréales bien plus importante : la consommation de viande, d'œufs, de produits laitiers et d'autres produits d'origine animale.

    Alors que 100 millions de tonnes de céréales vont être utilisées pour fabriquer du biocarburant cette année, plus de 760 millions de tonnes serviront à nourrir des animaux d'élevage, soit plus de sept fois plus, selon la FAO.

    La production de viande est extrêmement inefficace en termes de rendement calorique. En effet, il faut en moyenne sept calories d'origine végétale pour produire une seule calorie sous forme de viande.

    Plus de 64% des terres cultivables du monde servent à nourrir du bétail, en pâturage ou en fourrage.

    En plus du gaspillage de céréales et de terres agricoles, la production de viande et d'autres produits animaux consomme aussi énormément de ressources naturelles et d'énergie.

    Alors qu'il faut 100000 litres d'eau pour produire 1 kg de viande de bœuf, 1000 à 2000 litres suffisent pour produire 1 kg de blé, de riz ou de soja, selon l'American Journal of Clinical Nutrition.

    De plus, l'élevage requiert une consommation importante d'énergie fossile et produit de grandes quantités de fumier, donc de gaz à effet de serre. La FAO rapporte que l'élevage d'animaux pour l'alimentation est responsable de 18% des émissions de gaz à effet de serre, soit plus que le secteur des transports!

    Puisqu'ils requièrent considérablement moins de ressources en termes d'eau, de terre et d'énergie, les régimes végétaliens (c'est-à-dire qui excluent tous les aliments d'origine animale, tels que la viande, les œufs et les produits laitiers) sont plus durables que les régimes omnivores et sont tout autant capables de répondre à nos besoins nutritionnels.

    A l'aube d'une crise alimentaire mondiale qui menace de famine plus de 100 millions de personnes à travers le monde, il est grand temps de remettre en question nos propres habitudes alimentaires et d'envisager de réduire et éventuellement d'éliminer notre consommation de viande et d'autres produits d'origine animale.

    © Le Temps, 2008.

    http://www.letemps.ch/template/courrier.asp?page=21&article=231754

  • ATTAC : le végétarisme comme remède à la famine

    http://www.faqs.org/nutrition/images/nwaz_01_img0092.jpg
        Le site d'ATTAC vient de publier cette brève :    
        http://www.france.attac.org/spip.php?article8497    
        "Chaque fois qu'un humain bien nourri réduit de 15% à 20% sa    
        consommation de viande il permet à un autre humain de se nourrir.    
        Merveilleux cercle vertueux : moins de famines, meilleure santé    
        humaine, respect des animaux [...] la production mondiale actuelle de    
        céréales et de soja suffirait déjà pour nourrir plus de 12 milliards    
        d'humains si on renonçait à l'élevage animal qui est un formidable    
        gâchis de protéines et de calories".    
        Ceci en référence à un rapport de 38 pages titré "Analyse critique des    
        causes essentielles de la flambée des prix agricoles mondiaux" (auteur    
        : Jacques Berthelot) qui semble parler beaucoup du rôle de la viande    
        dans cette crise :    
        http://www.france.attac.org/spip.php?article8444     
        Antoine Comiti (http://www.stopgavage.com/)    
    http://www.foodfacts.info/blog/uploaded_images/mcdonald-large-kid-750701.jpg