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Humeurs - Page 49

  • Jean-Louis Borloo fait de la répression politique / communiqué de l'association Droits des Animaux

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    C'est trop d'honneur, Monsieur le Ministre !

    Le Ministre de l'Ecologie, Jean-Louis Borloo, a gratifié notre association d'un décret visant à mettre fin à ses activités d'interposition à la chasse à courre, par l'institution d'une nouvelle infraction : "l'obstruction à la chasse".

    Père Noël avant l'heure, il ajoute à la longue liste de cadeaux à un lobby décidément très écouté.

    Bien peu en effet peuvent se vanter d'obtenir des pouvoirs publics une protection pénale de leur loisir !

    Il est vrai que la Fédération Nationale des Chasseurs s'est livrée à un véritable harcèlement.

    Deux jours avant la publication du décret, elle publie un communiqué de presse, dans lequel elle déplore que "malgré des propos encourageants tenus au cours de son Assemblée Générale en Mars 2009", le "décret contre les saboteurs de chasse, promis de longue date n’est toujours pas publié !".

    Aujourd'hui donc, celui qui voudra aider un animal à échapper à une mort violente se verra puni d'une amende de 1500€.

    Les chasseurs doivent pouvoir torturer et tuer en paix, d'après Monsieur Borloo.

    La députée Martine Billard, de même que Brigitte Bardot dans sa lettre ouverte à Fillon, se sont élevées contre cette atteinte aux libertés publiques.

    La liberté d'opinion est effectivement menacée par cette mesure, qui n'avait pas été admise deux ans auparavant par l'assemblée nationale (rejet de l'article 12 de la loi Ponatowski, pourtant très favorable aux chasseurs).

    Rappelons-le, notre action était parfaitement légale avant qu'elle soit criminalisée par décret.

    C'est bien d'une répression politique qu'il s'agit.

    L'association Droits des Animaux et ses membres ne renonceront pas à faire usage de leurs libertés fondamentales.

    Comptez sur nous pour une présence sur le terrain dès la rentrée prochaine !

    Quelques réactions dans les médias : Rue 89, Le Monde.fr, LCI, France 3, AFP, France Info, RMC, Europe 1, Charlie Hebdo.

    A noter dans le prochain numéro de Charlie Hebdo (le 23 juin), interview de Gérard Charollois.

    http://www.droitsdesanimaux.net/actualites.php

  • Un nouveau décret pénalisera les défenseurs des animaux (communiqué de L214)

    http://www.cynelevage.com/ELEVAGES/M/Maison%20de%20Pont%20Pierre/SONIE%20Chasse%20biche%20+%20lievre.jpg

    Le 4 juin, est créé une nouvelle infraction : l'obstruction à la chasse (contravention de 5e classe, punissable d'une amende de 1500 €).

    Cette nouvelle infraction, signée par le ministre de l'Ecologie, n'avait pu passer à l'Assemblée nationale voici deux ans (abrogation de l'article 12 de la loi Poniatowski).

    Il revient donc sous forme de décret, suite à l'insistance des chasseurs.

    Deux jours avant sa publication, la Fédération Nationale des Chasseurs publie un communiqué de presse, dans lequel elle déplore que "malgré des propos encourageants tenus au cours de son Assemblée Générale en Mars 2009", le "décret contre les saboteurs de chasse, promis de longue date n’est toujours pas publié !".

    Les opposants à la chasse à courre rappellent que 73 % des Français y sont opposés (sondage Sofres/Fondation Brigitte Bardot 2005).

    L’infraction étant impossible à constituer, ce "décret de complaisance" sera inapplicable, selon les associations concernées, dont l'association Droits des Animaux.

    Toutefois, si un opposant était condamné pour "obstruction à la chasse", elles préviennent qu’une procédure serait immédiatement engagée pour faire condamner ce décret par la Cour Européenne des Droits de l'Homme.

    Contact de l'association Droits des Animaux : David Chauvet 06 21 66 29 24
    Contact de l'association L214 : Brigitte Gothière 06 20 03 32 66

    http://www.l214.com/entrave-a-la-chasse

  • Vivisection : honte sur l'Université de Maastricht

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    Chiens enfermés à l'Université de Maastricht.

    Les chiens de Maastricht sont actuellement derrière les vitres teintées de l'Université de Maastricht.

    Ces chiens sont enfermés dans le laboratoire et ne peuvent pas bouger.

    Ils sont utilisés dans les expériences et ne passent que par les mains des travailleurs animaliers de laboratoire.

    L'Université de Maastricht utilise les gros chiens, connus sous le nom de chiens hybrides, achetés à un éleveur américain du nom de Marshall.

    http://www.marshallbio.com/

    SVP, envoyez la lettre-type ci-dessous pour leur dire de stopper !!

    Adresses électroniques :

    g.mols@maastrichtuniversity.nl, y.vandenbergh@maastrichtuniversity.nl, patrice.keijzer@maastrichtuniversity.nl, j.ritzen@maastrichtuniversity.nl, a.postema@maastrichtuniversity.nl, j.philippens@maastrichtuniversity.nl

    Lettre type :

    Geachte college van bestuur,

    De afgelopen jaren zijn er weer vele honden gebruikt in de laboratoriumruimtevan de Universiteit Maastricht.

    We vinden het ontoelaatbaar dat honden nog steeds gezien worden als proefdierin uw Universiteit. Het Leids Universitair Medisch Centrum bijvoorbeeldheeft een dappere beslissing gemaakt door katten niet langer meer aan te merkenals proefdieren.

    Het verbaast mij ten zeerste dat deze dieren, die zo'n belangrijke socialefunctie in onze maatschappij innemen, aan de Universiteit Maastricht nog steedsgezien worden als een gebruiksvoorwerpen.

    Ik roep het college van bestuur op om honden niet langer als proefdier tebeschouwen.

    Ik ondersteun de campagne van de Anti Dierproeven Coalitie, die a.s. vrijdagopnieuw zal demonstreren voor de vrijheid van de honden.

    Met vriendelijke groet,

    [Vos coordonnées]

    http://www.webactionsanimaux.fr/zone_interactive/viewtopic.php?f=10&t=45

  • Surpopulation : "La reproduction du néant", Méryl Pinque (Vegmag n° 32)

    http://www.ziserman.com/blog/.images/0703/foule.jpg

    La reproduction du néant

     

    « Du fait même de sa densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement interne. »

    Claude Lévi-Strauss (2005)

     

    La société a toujours eu besoin des enfants des hommes, d’où la politique nataliste qu’elle mène effrontément.

    La nation en a besoin pour alimenter ses guerres en chair à canon, la religion, qui condamne la vie au nom de la Vie même, pour étendre son pouvoir, l’économie pour fonctionner.

    A l’âge des technosciences, le bétail humain est plus que jamais mis à contribution.

    Sommes-nous, pour autant, des victimes ?

    Contrairement à la majeure partie du monde, l’Occident vit (encore) en démocratie.

    Il en résulte que nous sommes en mesure de refuser le destin qu’on nous assigne.

    Mais, devenus entièrement dépendants d’un confort si chèrement payé, nous ne sommes plus en état de dire non.

    Nous ne sommes plus en état de nous battre pour changer un (dés)ordre que nous désavouons, au fond, tellement peu.

    Nous sommes partie prenante de cette volonté nataliste, comme nous le sommes de la plupart des maux qui nous accablent, et que nous appelons commodément « système ».

    Nous ne sommes pas les innocents martyrs d’un état de choses qui nous dépasse, mais les acteurs.

    Nous faisons des enfants, non seulement parce que le « système » nous y incite, mais parce que nous y trouvons notre compte narcissique : l’enfant, cet autre soi-même, est aussi la glorieuse image d’une humanité qui ne cesse de s’admirer dans le miroir de son néant.

    Car au-delà de tout ce qu’on peut invoquer, qu’est-ce qui nous pousse à nous reproduire, sinon l’invincible désir de nous perpétuer, autrement dit, d’être immortels ?

    L’anthropolâtrie fait des ravages.

    La religion de l’humanisme a pris le pas sur la religion proprement dite, et au XXIe siècle, c’est toujours le « croissez et multipliez » biblique qui fait loi, au détriment des autres sentients avec qui nous partageons la planète, et à qui nous refusons jusqu’au droit d’exister : sur une terre que nous colonisons chaque jour un peu plus, quelle place pour les animaux ?

    Chaque année, plus de cinquante milliards d’entre eux périssent dans les abattoirs : combien seront-ils demain ?

    A surpeupler le monde, ce n’est pas la vie qui triomphe, mais la mort.

    L’enfant, aujourd’hui, n’est plus un homme en devenir, mais un apprenti- consommateur.

    Ainsi voit-on, dans les supermarchés d’Occident, des caddies minuscules qui leur sont spécialement consacrés.

    De loin, l’image est éloquente : une mère de famille poussant son chariot débordant de victuailles industrielles, produit de la souffrance animale et de l’exploitation terrestre enveloppé dans des couches de plastique, et, trottant à ses côtés, son exact reflet miniature : l’enfant, appelé à devenir à son tour le « client-roi », courant dans les rayons labyrinthiques du grand magasin, où il se perd corps et âme.

    L’absurdité de la condition humaine n’est pas une absurdité de fait.

    Nous fabriquons nous-mêmes l’absurdité en refusant, par notre folie, de donner un sens au monde.

    Nous nous reproduisons alors même que la planète ne nous supporte plus.

    Nous vivons sur une terre qui, par notre faute, est en train de mourir, mais nous continuons d’engendrer, confiants dans le génie d’une espèce qui, pourtant, sème la destruction partout où elle advient, jusqu’à se condamner elle-même.

    Nous sommes en 2010 et bientôt nous serons sept milliards.

    Sept milliards d’hommes et de femmes qui, tous à des degrés divers, exterminent le vivant, saccagent la nature, confisquent la terre aux animaux et ambitionnent de vivre à l’occidentale quand ils n’y sont pas encore parvenus.

    A la fin du siècle, nous serons douze milliards, quand la terre ne peut supporter que 550 millions d’entre nous. Si nous vivions tous comme des Américains, cinq planètes seraient nécessaires.

    Dans une modernité où tout se vend et se jette, parfois sans avoir été consommé, nous ne sommes plus à un monde près : bienvenue dans l’ère kleenex !

    Nous creusons notre tombe avec quel féroce enthousiasme, indifférents aux ravages que nous perpétrons.

    Si nous faisions des enfants pour eux-mêmes et non pour nous, nous n’en ferions pas.

    Si nous désirions réellement le bonheur des « générations futures », pour reprendre la litanie consacrée, nous nous souviendrions de la prophétie de Cousteau : un enfant qui naît aujourd’hui en condamne dix à mourir demain.

    Nous sommes demain.

    A l’heure actuelle, plus d’un milliard de gens souffrent de la faim dans le monde, et plus de trois milliards de problèmes d’approvisionnement en eau potable.

    Le squelette du Sud versus l’obèse du Nord.

    « L’augmentation de la production de nourriture par hectare de terre ne va pas de pair avec l’augmentation de la population, et la planète n’a virtuellement plus de terres arables ou d’eau douce en réserve[1] », nous prévient-on.

    Las !

    Aucune politique antinataliste n’est à l’ordre du jour, et le véganisme, seul mode de vie réellement respectueux des animaux et des humains, n’est adopté que par un nombre dérisoire d’entre nous.

    Pendant ce temps, les signaux d’alerte se multiplient.

    Tous les feux, désormais, sont au rouge.

    Disparition de la biosphère, réchauffement climatique, déforestation, famines, conflits mondiaux… : dans le triste néant qui s’avance, l’explosion démographique a la responsabilité capitale.

    La surpopulation est le danger numéro un qui menace la survie planétaire.

    Pourtant, nous sommes loin d’une prise de conscience : en ce domaine, le tabou est roi.

    Lorsque le désastre aura lieu, il ne faudra pas invoquer la fatalité, ou alors reconnaître qu’elle a notre visage.

    Un monde globalisé caractérisé par la poursuite du profit et l’irresponsabilité dans tous les domaines ne pourra connaître de happy end : nous périrons de notre vanité.

    Méryl Pinque

     


    [1] « Population mondiale, agriculture et malnutrition », David Pimentel, Anne Wilson (trad. World Watch) : http://www.delaplanete.org/Population-mondiale-agriculture-et.html.

    ____

    Article paru dans le magazine Vegmag n° 32 (mai/juin 2010), "Crise, réchauffement, surpopulation... : faut-il encore faire des enfants ?" - http://vegmag.fr/accueil/

    Critique sur le site Démographie Responsable : "Véganisme et démographie" http://www.demographie-responsable.org/surpopulation/demographie/veganisme-demographie-713942.html

  • Marée noire en Louisiane : l'humanité coupable

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    Mardi 11 mai, les dirigeants de BP et des autres sociétés responsables de la plate-forme Deepwater Horizon sont convoqués devant le Congrès américain. Ils se rejettent la responsabilité de cette catastrophe. Par Cyriel Martin © mv2 / MAXPPP

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    Mardi 25 mai. À en croire une note diffusée par deux parlementaires américains, le groupe pétrolier BP aurait reconnu une " erreur fondamentale " commise lors de tests menés sur la conduite de forage quelques heures avant l'explosion à l'origine de la marée noire.

    http://www.lepoint.fr/actualites/2010-05-26/maree-noire-un-mois-deja/914/2/1564/33/#newdiapo

    Oil reaches Louisiana shores

    Over one month after the initial explosion and sinking of the Deepwater Horizon oil rig, crude oil continues to flow into the Gulf of Mexico, and oil slicks have slowly reached as far as 12 miles into Louisiana's marshes.

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    According to Louisiana Governor Bobby Jindal, more than 65 miles of Louisiana's shoreline has now been oiled.

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    BP said it will be at least Wednesday before they will try using heavy mud and cement to plug the leak, a maneuver called a "top kill" that represents their best hope of stopping the oil after several failed attempts.

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    Based on low estimates, at least 6 million gallons of crude have spewed into the Gulf so far - though some scientists have said they believe the spill already surpasses the 11 million-gallon 1989 Exxon Valdez oil spill off Alaska as the worst in U.S. history. (39 photos total)


  • Paul Watson : Campagne de sauvetage du Golfe du Mexique

    http://audubonoffloridanews.org/wp-content/uploads/2009/11/cleaning-oil-spill-2.jpg

    http://www.seashepherd.fr/images/stories/gulf-rescue/Gulf-Rescue-Campaign-logo-150.png Sea Shepherd annonce la création d'un plan d'urgence pour sauver la biodiversité marine dans le golfe du Mexique.

    oil covered birdLa fuite de pétrole, dont est responsable la société BP, est à l'origine de la pollution maritime la plus importante et la plus destructrice de l'histoire.

    L'état d'urgence est décrété, les dommages sur l'écosystème marin sont incomensurables.

    Si la société BP est moralement et légalement responsable de ce désastre, il est totalement déraisonnable et improductif de laisser à une compagnie privée la tâche de secourir la biodiversité marine victime d'une telle catastrophe.

    Sea Shepherd Conservation Society lance un appel à toutes les organisations ayant la possibilité de se rendre dans le golfe du Mexique : envoyez un navire avec un équipage entraîné pour soutenir les efforts d'envergure déjà mis en place pour sauver les oiseaux, les tortues et les autres créatures marines mazoutées.

    Ensemble, nous avons les ressources, les compétences, l'expérience et la passion nécessaire pour augmenter considérablement le nombre de rescapés de ce désastre.

    Nous pouvons fournir l'équipement nécessaire en mer pour assister le travail de sauvetage à terre, notamment en aidant à la capture, au transport et aux soins des animaux.

    D'après le Capitaine Paul Watson, ''Sea Shepherd et Greenpeace possèdent des bateaux.

    Les autres organisations, gouvernements et corporations ont les ressources financières.

    Aujourd'hui, nous devons mobiliser toutes nos ressources.

    Ce sera un travail long, ingrat et épuisant mais nous devons agir et nous devons agir maintenant !''

    Notre navire amiral, le Steve Irwin, est actuellement en route pour la Méditerranée où nous allons débuter une campagne de défense du thon rouge.

    Notre second navire, le Bob Barker, est en réparation en Tasmanie.

    Nous sommes donc sur le point de mobiliser un troisième navire pour lutter contre ce désastre.

    Notre équipage sera entraîné au port de combinaisons de protection et aux opérations de nettoyage à terre et en mer.

    Nous aurons toute l'expertise et le matériel nécessaire pour permettre la capture et le sauvetage d'animaux marins mazoutés dans le golfe.

    Nous travaillerons en collaboration avec la société BP, le gouvernement des Etats-Unis, les pêcheurs locaux, les ONG présentes et tous les bénévoles qualifiés pour cette mission.

    Des dons de carburant, de fournitures, de dispersants, de détergents, de serviettes, de couvertures seront nécessaires.

    Nous aurons également besoin d'un équipage de volontaires expérimentés dans le sauvetage et le nettoyage d'animaux mazoutés (gulfrescue@seashepherd.org).

    Sea Shepherd crewSea Shepherd Conservation Society a une solide expérience de lutte contre les marées noires et le sauvetage de la faune marine.

    Nous avons en effet participé au nettoyage de la baie de Prince William, en mars 1989, après que l'Exxon Valdez se soit échoué et ait répandu plusieurs milliers de tonnes de pétrole brut.

    Notre opération Oil Storm a été initiée en décembre 1999 sur les côtes bretonnes après que l'Erika ait coulé.

    La rupture du pipeline de la société Petrobras Oil Col à Rio De Janeiro en janvier 2000 a vu des volontaires de Sea Shepherd œuvrer pour le sauvetage de la faune marine locale.

    En janvier 2001, le navire de patrouille de Sea Shepherd, le Sirenian, a été le premier navire sur les lieux de la marée noire du Jessica et nos volontaires ont sauvé et nettoyé des oiseaux, des phoques et des iguanes marins aux Galápagos.

    En septembre 2005, l'équipage du Farley Mowat a sauvé et nettoyé des oiseaux, des iguanes et d'autres espèces marines, coordonné les opérations de nettoyage des côtes, récupéré les débris flottants et confisqué les dangereuses amarres de l'épave après la marée noire dans les Îles Galápagos.

    Nos membres d'équipage et volontaires à terre ont accompli un travail remarquable ces dernières années mais, seuls, ils ne seront pas en mesure d'éradiquer ce désastre.

    Sea Shepherd Conservation Society en appelle à la coopération des différentes organisations non gouvernementales, des gouvernements, des corporations et au soutien de tous les individus qui se sentent concernés.

    Nous allons demander au gouvernement américain et à la société BP de coordonner à terre l'ensemble des moyens et des personnels pour faciliter le travail en mer.

    Nous leur demanderons également un accès libre pour que chaque organisation puisse apporter son savoir-faire et ses équipements.

    Par ailleurs, Sea Shepherd a chargé l'ONG française "Ecologie Sans Frontiere", spécialisée dans le droit de l'environnement et membre du comité du grenelle de l'environnement d'étudier toutes les options juridiques pour rapidement entammer les procédures aux USA visant a établir les responsabilité de BP et ses complices dans le désastre écologique annoncé.

    Sea Shepherd Conservation Society souhaiterait s'allier à Greenpeace, WWF, Oceana, IFAW et toutes les organisations intéressées afin d'établir un fond commun pour la campagne de protection du golfe du Mexique.

    L'argent récolté sera utilisé pour le carburant des navires, les opérations de terrain et les projets de nettoyage locaux.

    En aucune sorte, les dons ne seront utilisés pour l'administration, la collecte de fonds et la rémunération de personnel.

    Article traduit bénévolement par Lamya

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-100517-1.html

  • La liberté humaine : un concept philosophique vain

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    "D’abord il y eut les dieux et les rois, et ils se prosternèrent.

    Puis il y eut les stars, et ils se prosternèrent de nouveau."

    Méryl Pinque

  • Les oiseaux du golfe du Mexique menacées par la marée noire (L'Express)

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    Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment.

    A Gulfport, dans le Mississippi. Pour les oiseaux nichés dans les marais, marécages et îles-barrières du golfe du Mexique, la gigantesque marée noire qui menace les côtes de quatre Etats américains ne pouvait pas survenir à pire moment. (Reuters/Rick Wilking)

    Quelque 3.000 pélicans marrons, emblèmes de la Louisiane, sont nichés et se reproduisent dans les îles de la Chandeleur (Chandeleur Islands), une série d'îles au large des côtes de l'Etat.

    "L'éclosion des oeufs est à mi-chemin et les oiseaux nourrissent actuellement leurs oisillons", a indiqué Michael Fry, un expert des oiseaux à l'American Bird Conservancy, une organisation qui a conseillé le gouvernement américain au moment du naufrage de l'Exxon Valdez en 1989 en Alaska.

    La dizaine de parcs nationaux et régionaux et les réserves naturelles qui bordent les côtes de la Louisiane, du Mississippi, de la Floride et de l'Alabama sont essentiels à la survie de centaines d'espèces d'oiseaux qui y vivent ou qui viennent s'y reposer pendant les migrations.

    Les oiseaux mazoutés par la nappe pourraient être accueillis à Fort Jackson au centre de soins de l'International Bird Rescue Research et du Tri-State Bird Rescue and Research.

    Une petite équipe de bénévoles et d'employés de protection de la nature ont déployé des bouées sur l'eau pour protéger les 322 km des d'habitats d'oiseaux en Louisiane et au Mississippi, selon Fry.

    Mais même si la nappe n'atteint pas le rivage, les oiseaux qui survolent la mer pour attraper des poissons seront inévitablement souillés, a-t-il ajouté.

    Jusqu'à présent, un seul oiseau, un fou de Bassan, a reçu des soins à Fort Jackson et selon Erica Miller, une vétérinaire de Tri State, le processus de retrait du mazout est très délicat.

    Pélicans marrons, aigrettes, hérons, ibis sont les oiseaux les plus exposés au mazout, le pétrole pénétrant dans leur habitat pour y rester pendant des années, a indiqué Fry.

    La nappe de pétrole, une fois immiscée dans les marais et les marécages, contamine les huîtres, palourdes et crevettes qui

    seront mangées par les oiseaux.

    "Le mazout restera là pendant des années", a prévenu Fry.

    Kathy Finn; Marine Pennetier pour le service français

    http://www.lexpress.fr/actualites/2/les-oiseaux-du-golfe-du-mexique-menacees-par-la-maree-noire_889788.html

  • A quand un Nuremberg de l'environnement ? Humanité = coupable !

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    Marée noire : vers la pire catastrophe écologique aux USA ?

    La catastrophe pourrait bientôt dépasser celle de l'Exxon Valdez en 1989 au large de l'Alaska.

    Actuellement, la superficie de la nappe est évaluée à plus de 1.500 km2, comparable à la taille de l'agglomération de Londres.

    En Louisiane, des barrières ont été déployées pour tenter de stopper la marée noire. (AFP)

    En Louisiane, des barrières ont été déployées pour tenter de stopper la marée noire. (AFP)

    La marée noire du Golfe du Mexique qui souille samedi 1er mai les côtes de Louisiane, menace de provoquer la pire catastrophe écologique aux Etats-Unis.

    Les garde-côtes redoutent le déversement de millions de litres de brut alors que deux nouvelles fuites ont été découvertes.

    Tandis que les vents poussent les premières nappes de pétrole sur les marécages côtiers, les autorité locales ont averti British Petroleum (BP) que la mobilisation de ses moyens semblait insuffisante pour lutter contre la pollution.

    "Je suis préoccupé du fait que les moyens de BP ne sont pas adéquats", a déclaré le gouverneur de l'Etat, Bobby Jindal.

    Vers une aggravation de la fuite de brut

    De leur côté, les garde-côtes craignent que la fuite de pétrole s'aggrave considérablement, déversant des millions de litres de brut chaque jour, rapporte ce samedi le journal The Mobile Press-Register.

    Citant un rapport confidentiel de la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), le journal indique que deux nouvelles fuites ont été découvertes dans la colonne montante endommagée de la plate-forme située à 70km des côtes.

    "Si la colonne montante se détériore encore plus, le flot (de pétrole) pourrait devenir incontrôlé et libérer un volume d'une magnitude supérieure à ce que l'on pensait auparavant", souligne le rapport.

    Le volume de pétrole déversé pourrait être multiplié par dix par rapport aux 800.000 litres actuels par jour.

    Une catastrophe sans précédent

    La catastrophe pourrait bientôt dépasser celle de l'Exxon Valdez, la pire de l'histoire américaine, en 1989 au large de l'Alaska.

    Actuellement, la superficie de la nappe est évaluée à plus de 1.500 km2, comparable à la taille de l'agglomération de Londres.

    Poussées par de forts vents de sud-est, les premières plaques de pétrole libérées par le naufrage de la plateforme Deepwater Horizon ont touché dès jeudi soir des marais proches de l'embouchure du Mississippi.

    Afin de repousser la marée noire, une partie des eaux du fleuve a été détournée en direction des marais.

    Wilma Subra, d'une organisation environnementale de Louisiane, a jugé que c'était "une très bonne mesure" alors que des centaines de kilomètres de côtes sont menacés dans une région qui représente 40% des marécages fragiles du pays.

    Mobilisation générale

    Afin d'éviter le pire, toutes les autorités se sont mobilisées. A la demande du président Barack Obama, une réunion s'est tenue entre les principaux ministres et responsables de l'environnement, "pour faire en sorte que les ressources fédérales soient complètement intégrées à la réponse" à la catastrophe.

    Par ailleurs, le Pentagone a autorisé vendredi soir le déploiement de la garde nationale de Louisiane suite à la demande du gouverneur qui avait réclamé l'envoi de 6.000 réservistes.

    Selon le président américain, 1.900 fonctionnaires fédéraux dotés de 300 bateaux et aéronefs se trouvent dans la région.

    En outre, le gouvernement a décrété la marée noire "catastrophe nationale", ce qui permet le recours aux moyens venant de tout le pays.

    La Louisiane, l'Alabama, le Mississippi et la Floride ont décrété l'état d'urgence suite à la menace de marée noire.

    Le groupe pétrolier BP, accusé de négligence, a assuré qu'il assumera "toute la responsabilité de la marée noire et la nettoiera", précisant qu'il paiera des dommages et intérêts.

    (Nouvelobs.com avec AFP)

    http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100501.OBS3290/maree-noire-vers-la-pire-catastrophe-ecologique-aux-usa.html

    Sur le même sujet :
  • "L'expérimentation animale, c'est de la cruauté gratuite" (La Dépêche)

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    À l'occasion de la semaine mondiale pour la libération des animaux de laboratoire, Animal Amnistie reste mobilisée.

    Hier, des militants et sympathisants ont tenu une table d'information contre les expérimentations sur les animaux en plein cœur de Toulouse, rue Alsace-Lorraine, à une heure de grande affluence.

    Toujours prompts à réveiller les consciences, au risque de choquer pour défendre leur cause, cette poignée de militants a mis en scène un corps humain torturé pour la science.

    Parmi eux, Béatrice, Martine, des militantes de la première heure.

    Est-il vrai que les laboratoires utilisent des animaux pour tester leurs produits ?

    Béatrice : Ce qui est sûr, c'est que tous les jours, les laboratoires utilisent ce qu'ils appellent de la « matière première pas chère » pour se livrer à la recherche scientifique.

    Ne pourrait-on pas utiliser des méthodes différentes ?

    Martine : Aujourd'hui, sur modèle informatique, on sait créer les cellules. L'expérimentation animale, c'est de la cruauté gratuite, pourquoi continuer avec des méthodes archaïques, alors que l'on est capable de s'éviter cette cruauté gratuite.

    C'est ce que nous défendons durant toute cette semaine.

    Quelles sont les solutions pour lutter contre ces pratiques ?

    Béatrice : Par le biais de ma société, je m'attaque à la distribution des produits de beauté en passant par des tests bio- substitutifs.

    Pas vraiment de quoi fouetter un chat, au sens propre, comme au sens figuré, mais aussi efficace.

    Martine : Il y a six ans, de mon côté, j'ai créé ma propre entreprise grâce à laquelle je distribue des produits testés par informatique.

    C'est une manière de dénoncer l'expérimentation animale.

    Quelle est la réaction des passants lorsque vous les interpellez avec vos méthodes chocs dans la rue ?

    Béatrice : Les Toulousains se sentent concernés par notre appel.

    Ils nous ont écoutés, ont pris de la documentation.

    On leur a remis des échantillons de produits de beauté testés et réalisés sans ces méthodes cruelles avec des animaux cobayes.

    http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/25/823229-L-experimentation-animale-c-est-de-la-cruaute-gratuite.html