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Humeurs - Page 47

  • Directive 86/609 (vivisection) : le nazisme à l'oeuvre - Manifestons notre refus le 25 septembre à Paris et à Rome !

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    Une marche contre l'expérimentation animale aura lieu conjointement à Rome et à Paris le 25 septembre 2010 à partir de 15h00.

    Cette manifestation a pour but de protester contre la nouvelle Directive 86/609 relative à "la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques" qui a été approuvée par le Parlement Européen le 8 septembre 2010.

    Le mercredi 8 septembre 2010, à Strasbourg, le Parlement Européen a approuvé en 10 minutes (de 12:05 à 12:15), le texte final pour la Directive 86/609 qui réglemente l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques.

    Une mise aux archives hâtive pour un texte hautement controversé.

    Les amendements et la demande de renvoi à la Commission présentés par les Verts ont été rejetés, ce que les parlementaires européens expliquent comme il suit :

    « Il y a une différence entre la dignité des animaux et celle des êtres humains ; il y a des hiérarchies qui doivent être observées.

    Non aux contrôles excessifs qui contrarient la recherche, nous ne devons pas nuire aux intérêts de l'industrie ».

    Les positions de l’opinion publique, qui s’est manifestée sous forme de pétition(s) par des dizaines de milliers de signatures, et dont les Verts s’étaient portés ambassadeurs, ont été jugées par nos députés comme étant "extrémistes", "dictées par l'émotivité" ou encore "démagogiques".

    Néanmoins, nous rassurent-ils, les signatures n'auront pas été vaines : elles ont au contraire ébranlé les consciences des parlementaires, ce qui les a finalement encouragés, disent-ils, à voter pour le bien collectif.

    Suite au rejet de la demande de renvoi, plus de 40 députés se sont levés avant le vote en signe de protestation ; pourtant l'approbation de la mesure s’est effectuée quelques instants plus tard, l'assemblée de Strasbourg se prononçant majoritairement en faveur de la nouvelle version de la directive.

    Le texte proposé dans sa première version, en novembre 2008, était très innovant comparé à sa version de 1986 (bien que peu compatible avec l’optique abolitionniste), et présentait de nombreuses améliorations en matière de tutelle et "bien-être" des animaux de laboratoire.

    Malheureusement, au cours des mois, plusieurs passages du texte ont été remaniés jusqu’à péjoration du sort des cobayes.

    Parmi les articles les plus négatifs de cette nouvelle directive nous trouvons :

    • La possibilité de pouvoir recourir aux chats et chiens errants.
    • La possibilité d'utiliser une espèce en voie d'extinction et/ou capturée en nature, en particulier les primates et les grands singes.
    • Le recours à la suppression par inhalation d'anhydride carbonique comme méthode de meurtre de référence, définie par la loi comme "humanitaire", mais qui en réalité provoque des niveaux de souffrance hauts et prolongés (fait reconnu scientifiquement).
    • La possibilité d'effectuer des essais sans anesthésie, également valable pour des essais hautement douloureux.

    Les méthodes substitutives, pourtant disponibles, ne sont pas encouragées par la nouvelle Directive, car jugées scientifiquement insatisfaisantes (!), et de ce fait, reléguées depuis hier à initiatives facultatives.

    Elisabeth Jeggle du Parti Populaire Européen, auteur de la nouvelle proposition, a déclaré que "les nouvelles règles réalisent un compromis entre les droits des animaux et les exigences de la recherche."

    Paolo De Castro, président de la Commission de l’Agriculture au Parlement européen, a souligné qu'un "bon compromis a été atteint, sur un texte raisonnable qui représente un progrès par rapport aux règles de 1986, dans le respect des exigences scientifiques."

    Non.

    La nouvelle directive n’est pas un bon compromis entre les exigences de l'industrie et de la recherche d'un côté, et celles de la protection des animaux de l'autre.

    Au contraire, elle est un pas déplorable qui ne fait point avancer l'Europe, ni sur le terrain de la recherche scientifique ni sur celui de la santé humaine et animale.

    En conséquence, le samedi 25 septembre une manifestation simultanée aura lieu à Rome et à Paris.

    Rendez-vous Place St Germain des Prés (métro: St Germain des Prés, ligne 4) à 15:00, pour une marche jusqu'au siège français de la Commission Européenne.

     

    Sur Facebook: http://www.facebook.com/home.php#!/event.php?eid=159510720726086&ref=mf 

    Tous dans la rue le 25 septembre !

    URGENT: Directive Européenne 89/609

    Mercredi, 8 Septembre, 2010

    Le Parlement Européen va faire régresser la protection des animaux de laboratoire!

    Les députés européens vont encore faire régresser l'éthique et la science.

    Début Septembre, le Parlement Européen sera appelé à voter et approuver la dernière révision de la Directive 86/609/CEE (Conseil pour la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales et scientifiques).

    Entre autres, la directive permettra :

    • D’expérimenter sur les primates, même quand le but n’est pas de trouver des traitements pour les humains
    • D’expérimenter sur les animaux sauvages ou errants, y compris les chats et les chiens (article 11)
    • De réutiliser, systématiquement, les animaux ayant déjà servi à l’expérimentation, et qui ont souffert « légèrement » ou « modérément », ou encore même « sévèrement », prolongeant ainsi leur souffrance et leur détresse.
    • De continuer à expérimenter, sans anesthésie, dès lors que les chercheurs estiment cette pratique appropriée (article 14)
    • D’expérimenter sur des animaux vivants dans des buts pédagogiques (article 5)
    • De créer des animaux génétiquement modifiés pour la réalisation de procédures chirurgicales
    • De soumettre les animaux à d’inévitables chocs électriques, pour les rendre impuissants
    • De garder des animaux d’espèce sociale, tels que chiens et primates, dans l’isolement complet et ce durant des périodes prolongées.
    • De pratiquer, sans anesthésie, des ablations thoraciques (par exemple l’incision de la cage thoracique suivie de l’ouverture de la cavité pleurale)
    • De forcer l’animal à nager jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que mort s’ensuive (annexe VIII)

    Pétition : http://lapetition.be/en-ligne/petition-7878.html

    http://cav.asso.fr/

  • "Refuges", ou camps de la mort ?

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    Ce blog soutient Paule Bonnel dans son combat, qui est aussi notre combat.

    Les sièges de la SPA, de PETA US, etc., croulent sous les millions de généreux donateurs.

    Cet argent devrait servir à inonder les refuges qui en dépendent.

    Or la réalité est bien différente.

    Les animaux en bonne santé sont euthanasiés sans cesse et tout le monde se tait.

    Il ne suffit pas de combattre les abandons.

    Il faut aussi combattre les élevages, professionnels, particuliers ou clandestins, les animaleries et tous les refuges qui ont recours à l'euthanasie, laquelle ne devrait être pratiquée que lorsque l'animal est malade sans espoir de guérison.

    L'argent des donateurs devrait être également réparti dans les refuges de chaque région et servir à agrandir les structures d'accueil existantes.

    Tel devrait être, du moins, le souci du petit monde de la "protection animale", qui ne saurait en l'état des choses se revendiquer comme tel.

    Un refuge devrait être un lieu d'asile pour les milliers d'animaux abandonnés chaque année par les "salauds" et les irresponsables, qui ne voient dans l'animal nonhumain qu'un jouet dont on se débarrasse lorqu'il n'amuse plus, vieillit ou encombre.

    Un refuge devrait être un... refuge, où les victimes des abandons, souvent blessées et mutilées, puissent se reposer et se voir adoptées par des familles aimantes et responsables.

    Dans la réalité, un "refuge" n'est, bien souvent, qu'un ignoble camp de la mort, et la SPA de Carcassonne n'en est qu'un exemple parmi des dizaines d'autres.

    Méryl Pinque

    http://img525.imageshack.us/img525/8537/dsc00373la2sw5.jpg

    Carcassonne. Polémique. Y a-t-il trop d'euthanasies à la SPA ?

    « A la SPA, un chien a 90 % de chances d'être euthanasié plutôt que d'être adopté... ».

    Paule Bonnel, une Chaurienne qui lutte pour la cause animale au travers de diverses associations, dénonce aujourd'hui « les euthanasies à outrance qui sont pratiquées sur les chiens du refuge de la SPA de Berriac ».

    Cette femme s'appuie sur des exemples précis :

    « Jeudi matin, un chien atteint de la lechmaniose a été euthanasié, alors qu'il aurait pu être soigné.

    Il y a une semaine, un croisé labrador de 2 ans, Driss, a aussi été euthanasié, tout comme son compagnon de box, un labrador fauve de 2 ans et demi. »

    Pour Paule Bonnel, « il y a trop d'euthanasies à la SPA, notamment sur des chiens jeunes, que des associations demandent à récupérer.

    Normalement, on est là pour sauver les animaux, pas pour les tuer ! ».

    Il n'en fallait pas plus pour faire s'insurger Claudette Armisen, présidente de la SPA carcassonnaise, qui se dit « outrée » par les propos tenus par deux ou trois personnes « qui n'ont même pas le courage de venir au refuge ».

    Elle n'écarte d'ailleurs pas l'idée de déposer une plainte à leur encontre « pour diffamation ».

    Si elle ne veut pas se prononcer sur le nombre d'euthanasies pratiquées chaque année à Carcassonne, Claudette Armisen se défend par la surpopulation du site de Berriac :

    « 499 chiens sont rentrés depuis le début de l'année et 255 ont été adoptés.

    Actuellement, nous avons 155 chiens pour 99 places...

    Comment voulez-vous faire, quand vous rentrez cinq chiens dans la journée et que vous êtes en manque de places ?

    Ce n'est pas ma faute si les gens sont cons !

    D'autant plus que nous faisons aussi office de fourrière pour plus d'une centaine de communes.

    Notre problème n'est pas unique en France, c'est le quotidien de tous les refuges. »

    Refusant la polémique, la présidente de la SPA de Carcassonne invite ses détractrices à venir la rencontrer au refuge :

    « Quand on a un différend avec une personne, on s'adresse directement à elle. »

    Y. B.
  • Brigitte Bardot vide son sac sur Europe 1

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    Ce matin, sur Europe 1, Brigitte Bardot s'est confiée sur un certain nombre de sujets qui lui tiennent à coeur : abandons, abattage halal, corrida...

    Selon elle, le gouvernement ne « bouge » pas;  Nicolas Sarkozy n'a pas tenu les promesses qu'il lui avait faites.

    Le gouvernement ?

    Elle se demande « ce qu’il fout à part nous vendre des piqûres pour la grippe H1 N1. »

    Le ramadan ?

    Elle « s’assied dessus ».

    Le fait que ses opinions dérangent, aussi.

    Le franc-parler de Brigitte Bardot, icône des sixties [...] mais aussi de la lutte pour les droits des animaux, égale sa beauté légendaire.

    Pourtant, si ses interventions sont fréquentes à coups de communiqués assassins sur divers thèmes d’actualité ayant trait à la cause animale – la corrida, l’hippophagie, l’abandon… -, il est rare que la dame de 75 ans accorde une interview de vive voix.

    C’est ce qu’elle a fait ce matin sur Europe 1, balayant pour l’occasion tout un panel de sujets.

    En marge du ramadan, qui a débuté hier, B.B. a vivement dénoncé les pratiques entourant la consommation de viande halal, qui impose que l’animal se vide de son sang sans être étourdi auparavant, la tête en direction de la Mecque.

    « Je m’en fous, moi le ramadan, je m’assieds dessus.

    Ce que je trouve ridicule, c’est qu’aucun Dieu, aucune religion ne demande une torture et un sacrifice au moment de la mise à mort d’animaux pour notre survie.

    Je trouve ça scandaleux », a-t-elle lancé.

    Et non seulement elle trouve ces « sacrifices religieux traditionnels épouvantables », mais elle dénonce aussi le fait que « cette viande halal a[it] envahit la France. »

    « On est débordé, on ne sait plus où mettre les animaux abandonnés »

    « On en mange sans le savoir, s’est-elle expliqué, parce que 80 % des abattoirs français ne pratiquent plus l’étourdissement avant la saignée, parce que ça va plus vite, et qu’on peut en vendre partout pour les musulmans ».

    « Les musulmans, maintenant, vont dans n’importe quel restaurant, ils n’ont pas besoin de choisir un restaurant halal, ils savent que la viande qu’on va leur donner sera de la viande halal », a-t-elle ajouté.

    Appelée à prouver ses dires, la militante a simplement rappelé que les membres de sa Fondation se rendaient régulièrement « dans les abattoirs » et n’avaient qu’à constater « ce qu'il s’y passe ».

    Sans demander explicitement l’abrogation utopiste d’une telle pratique, Brigitte Bardot appelle, « au moins », à ce que « l ’abattage halal ne concerne que la viande pour les musulmans, et qu’elle ne soit pas envahissante pour les consommateurs français ».

    Comme tous les étés, la préoccupation majeure de la Fondation Brigitte Bardot reste les abandons.

    Selon les premières estimations des associations de défense des animaux, la situation est encore plus grave cette année que les précédentes, car le nombre d’abandons stagne, voire augmente, tandis que celui des adoptions diminue.

    « On est débordé, on ne sait plus où mettre les animaux abandonnés », s’est désolée l’ancienne actrice.

    Et de mettre en cause la multiplication des élevages, la vente de chiens venus de l’Est, et les ménages qui « pour se faire des fins de mois un peu rondouillettes font reproduire leurs chiennes et les vendent sur les petites annonces. »

    Que demande-t-elle au gouvernement ?

    « Oh là là, on peut faire Dallas à plusieurs répétition parce que tout ce que je demande au gouvernement, rien n’a été accordé, rien, s’est-elle scandalisée. Et pas seulement concernant ce dossier. "

    Roselyne Bachelot rhabillée pour l’hiver

    « La France est la lanterne rouge dans la protection des animaux, malgré ma présence en France et la renommée que j’ai dans le monde », a-t-elle regretté.

    Alors qu’elle a appelé la France à suivre l’exemple de la Catalogne, qui vient d’interdire la corrida, le gouvernement « s’en tamponne le coquillard », a-t-elle dénoncé.

    « Je sais que Nicolas Sarkozy est un aficionado avec la grosse dondon de Roselyne Bachelot, avec Fillon, avec DSK, avec Ségolène Royal, avec Mamère, et patati et patata."

    Concernant la lettre qu’elle lui a récemment adressée dans laquelle elle tance le président et ses « ministres aussi inutiles que lâches, à la limite de la malhonnêteté et du ridicule… », la belle au caractère trempé maintient :

    « Et alors, pourquoi je n’aurais pas le droit de lui envoyer une lettre sévère, étant donné que depuis trois ans, il m’a fait des promesses qu’il n’a jamais tenues  ?

    Et ses ministres que j’ai été voir souvent avec mes deux béquilles  ? (…)

    Personne ne bouge.

    Qu’est-ce qu’ils foutent ces ministres à part nous vendre des piqûres pour un grippe H1N1 qui fait ch*** le monde et qui dépense des milliards ? », s’est-elle emporté.

    [...]

    Pour réécouter l'interview de Brigitte Bardot : Point final

    http://www.parismatch.com/People-Match/Politique/Actu/Brigitte-Bardot-vide-son-sac-205922/

  • Une étudiante refuse de disséquer les rats, l'IUT de Tours la sanctionne

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    "C'est injuste, j'ai adoré tout ce que j'ai fait cette année à l'IUT et j'étais très motivée pour continuer dans les métiers de l'environnement.

    Aujourd'hui je n'ai aucune perspective et je ne sais pas comment rebondir, je ne peux même pas redoubler. »

    Après un bac S et une licence en SVT (géologie), Axelle Lesebos, originaire de Saint-Nazaire, entre en génie de l'environnement à l'IUT de Tours.

    Le programme lui plaît mais un détail attire son attention : la dissection d'animaux.

    Dans l'année, son programme prévoit trois TP de quatre heures.

    Elle informe ses professeurs, par écrit, qu'elle ne touchera pas aux animaux, pour des raisons éthiques et morales.

    Pour des raisons physiologiques aussi.

    Elle répugne à triturer la moindre blatte.

    En revanche, elle accepte tout à fait l'idée de s'informer à travers des CD-Roms, vidéos...

    Le chef du département lui aurait alors proposé d'assister seulement aux séances et de lui mettre zéro en travaux pratiques.

    Une proposition équitable, selon Axelle Lesebos, bien décidée à se rattraper sur les autres matières.

    Victime d'une crise d'angoisse réactionnelle

    Hélas ! les choses se compliquent avec son professeur de biologie qui n'accepte pas la posture de l'étudiante et lui demande de quitter son cours.

    Déstabilisée mais bien décidée à poursuivre son cursus, Axelle Lesebos accepte de rencontrer, seule, la directrice de l'IUT et deux responsables de son département.

    « Ils ont tout tenté pour me convaincre de procéder à des dissections sans vraiment m'écouter.

    J'ai donc essayé sur un rat blanc qu'ils avaient emmené avec eux.

    Mais c'était impossible. »

    Des certificats médicaux sont avancés.

    « La requérante a été victime d'une crise d'angoisse réactionnelle à une situation émotionnelle, il y a une heure environ, ce qui impose un repos à son domicile » constate un médecin tourangeau vu juste après la séance.

    Rien n'y fait.

    L'administration est intransigeante.

    Elle déclare l'étudiante « défaillante » au premier semestre malgré une moyenne de 10,07 et « ajournée » au second malgré une moyenne à 11, ce qui équivaut à ne pas valider l'année, sans l'autoriser à redoubler.

    Choquée par ce qu'elle considère être une grave injustice, sa mère prend une avocate tandis que la Fondation Brigitte Bardot écrit à la ministre Valérie Pecresse pour dénoncer des méthodes « archaïques ».

    « Pour qu'une élève soit déclarée défaillante, explique son avocate parisienne, Caroline Lanty, il faut des absences inexpliquées ou qu'elle refuse de rendre des travaux.

    Axelle ne se trouve ni dans un cas, ni dans l'autre.

    Au contraire, c'est une élève enthousiaste qui adorait ses cours. »

    Un référé en suspension a donc été introduit auprès du tribunal administratif d'Orléans qui a rejeté la demande.

    La plaignante s'est alors pourvue devant le Conseil d'État en espérant qu'une décision sera vite prise.

    Et qu'elle pourra, enfin, reprendre le cours de ses études.

    Contactés par téléphone, les responsables de l'Université François Rabelais qui sont actuellement en vacances n'ont pas donné suite à nos appels.

    Signer la pétition / De petitie ondertekenen. Signer la pétition / De petitie ondertekenen.

  • Marie-Galante Guadeloupe : SPA, comme Secours Protection Animale (Charlie Hebdo / La Puce)

    http://www.charliehebdo.fr/images/puce/945-spa-marie-galante-charb.jpg

    La section SPA Marie-Galante Guadeloupe a été dissoute début juillet 2010 pour « dysfonctionnements » par l’administratrice judiciaire, en fonction depuis le 19 novembre 2009, chargée par le tribunal de grande instance de Paris d’assurer la gestion de la Société protectrice des animaux (sise 39, bd Berthier, Paris XVIIe).

    Cette structure était vitale pour les chiens et les chats cruellement maltraités et abandonnés.

    Avec peu de moyens, elle a malgré tout permis de stériliser et de sauver 350 animaux depuis le début de l’année 2010.

    Nelly Pernin, responsable de cette section SPA depuis sa création, en 2006, a fondé, le 22 juillet dernier, avec d’anciens bénévoles de l’île, une association afin de pallier les graves manquements occasionnés par cette fermeture: le SPA, Secours Protection Animale Marie-Galante Guadeloupe.

    Elle nous livre son témoignage sur la dure condition des animaux dans l’île.

    Et son espoir, malgré tout, d’une amélioration, grâce à cette association de protection, dont la mission première, au-delà des soins, est l’information, et, en découlant, l’éducation.

     Quelle était la situation dans ces deux îles avant 2006, et quel objectif aviez-vous?

    Lorsque je me suis installée à Marie-Galante, j’ai été épouvantée par la misère animale.

    Et encore ma première vision n’était que la face visible de l’iceberg.

    Des quantités de chiens errants, maigres, galeux, des chiennes souvent squelettiques avec des tétines traînant jusqu’au sol, des chiots jetés dans les rues ou dans les poubelles.

    Des meutes de chiens qui attaquaient les troupeaux de chèvres (attachées au piquet) et dévoraient les veaux.

    Des agriculteurs excédés qui les tiraient au fusil ou qui les empoisonnaient.

    Avec une équipe très réduite, trois ou quatre personnes, nous avons alors pu créer une section de la SPA de Paris et commencé à stériliser, ce qui nous apparaissait comme le plus urgent.

    Nous nous sommes vite rendu compte qu’il fallait fermer la source de tous ces abandons, et pour cela stériliser les chiennes ayant un propriétaire dont les petits (quand ce n’est pas la chienne avec) sont « jetés » (c’est le mot employé ici pour dire abandonner) lorsqu’ils ont 3 ou 4 mois (lorsqu’ils ont fini d’être « si mignons »).

    Nous avons alors, grâce à l’aide du siège, pu entreprendre une vaste campagne pour stériliser les chiennes en faisant du démarchage, maison par maison, pour convaincre les gens d’accepter que nous fassions opérer leur animal (en étant obligées, la plupart du temps, d’offrir la gratuité, tant les gens sont indifférents à leurs animaux).

    Mais il fallait en passer par là pour arriver à un résultat visible.

    Parallèlement, nous avons fait adopter un maximum de chiens abandonnés.

    Malheureusement, nous avons dû faire euthanasier de nombreux chiots.

    En revanche, aucune euthanasie de chiens adultes récupérables n’a été effectuée, hormis quelques chiens, qui se comptent sur les doigts de la main, en tellement mauvais état qu’il n’était pas possible de les soigner.

     Quelle évolution à ce jour ?

    Il n’y a pas de fourrière à Marie-Galante.

    En trois ans, nous avons prouvé qu’il était possible de limiter la surpopulation canine et la prolifération des chiens errants sans euthanasie, uniquement en stérilisant.

    Nous avons fait énormément d’information, de responsabilisation, et cela porte ses fruits.

    Certes, il y a encore une misère énorme, mais beaucoup s’occupent mieux de leurs chiens, nous dénoncent le voisin qui s’en occupe mal.

    C’est loin d’être gagné, mais c’est moins désespérant.

    En tout cas, plus de chiens errants, presque plus d’attaques de troupeaux, plus de « vers à chiens » transmissibles à l’homme dans le sable des plages.

    Plus de chiens écrasés.

    Pour arriver à ce résultat, il a fallu passer et repasser dans chaque famille (environ 10 000 habitants et 1 200 chiens).

    Parler, reparler, vermifuger, traiter contre les tiques, leur montrer que leur chien devenait plus beau quand il était soigné (si on s’y intéressait, il devenait intéressant !), mettre des colliers à la place des ficelles qui les retenaient prisonniers, des mousquetons pour faciliter le détachage (65 % de chiens attachés et JAMAIS détachés et souvent avec une longueur non réglementaire).

    Au début de notre action, l’espérance de vie d’un chien était comprise entre deux et trois ans.

    Il reste quelques personnes à convaincre de faire stériliser leurs chiennes.

    Nous maîtrisons cependant la prolifération, mais pas encore la maltraitance (qui est le plus souvent due à la négligence, et non à la cruauté volontaire).

    Il y a bien sûr aussi les chats.

    Nous savons que les refuges sont saturés après les naissances et par les chatons abandonnés dernièrement (ici aussi).

    Il ne reste donc des possibilités qu'en familles d'accueil et auprès d'adoptants.

     Et en Guadeloupe?

    C’est la même chose, en plus vaste.

    L’expérience menée sur un petit territoire comme Marie-Galante avait également pour objectif de servir de modèle à la Guadeloupe, où le problème est dramatique et où les actions doivent être menées à plus grande échelle.

    Aujourd’hui, une nouvelle association est née.

    Mais les objectifs sont les mêmes…

    Notre équipe est toujours là, prête à continuer nos actions : stérilisations, sauvetages, éducation.

    Nous rêvons d'un minirefuge d’une douzaine de places, ou mieux, deux refuges, car l'île est grande en kilomètres.

    L'idéal serait un vétérinaire salarié pour pratiquer un maximum de stérilisations.

    Nous avons besoin de soutiens.

    Nous avons besoin de vous !

    • Vous pouvez envoyer des dons à tout moment de l’année, pour aider l’association à continuer de remplir sa mission, primordiale pour les animaux de ces deux îles : Secours Protection Animale Marie-Galante et Guadeloupe, 192 route de Dolé, Dos d’âne, 97113 Gourbeyre, tél. : 06 90 62 19 29, nouveau site : www.a-marie-galante.com

    Propos recueillis pas Luce Lapin
    25 juillet 2010
    lucelapin@charliehebdo.fr


    • À LIRE dans « Les Puces » du journal (Charlie Hebdo du 28 juillet). On y retrouve Nelly Pernin, présidente de la nouvelle association, qui a besoin de tout ! D’adhésions, de dons, de parrainages, de médicaments, d’adoptants, de familles d’accueil…

    IMPORTANT. Faites connaître le site de Charlie, diffusez autour de vous ! S’il existe, c’est grâce au journal. « Les Puces », c’est dans le journal, « La Puce », c’est sur le site. Achetez le journal (tous les mercredis, en kiosques, 2,50 euros), allez sur le site !

    http://www.charliehebdo.fr/refuges.html#214

  • Îles Féroé : Sea Shepherd documente le massacre des globicéphales

    Faeroes Mass Slaughter

    Le 19 juillet dernier, 236 globicéphales noirs ont été brutalement massacrés dans la ville de Klaksvik aux Iles Féroé, Danemark.

    Grâce aux efforts d'un agent infiltré parmi les locaux, qui a pu prendre des photos du Grind, nom donné à cette cruelle méthode de chasse qui consiste à trancher la moelle épinière des cétacés au couteau après les avoir contraints à échouer dans une baie, Sea Shepherd a révélé au monde entier l'ampleur et l'horreur du massacre.

    L'infiltré en question n'était autre que Peter Hammarstedt, premier officier sur le Bob Barker.

    Il vivait parmi les insulaires depuis une semaine lorsqu'il entendit des nouvelles du grind à la radio.

    Il s’est immédiatement rendu à Klaksvik, mais incapable de mettre physiquement fin au massacre, il n'a pu malheureusement que documenter cette effusion de sang.

    D'après lui, "les globicéphales noirs voyagent par groupes de 200 à 300 individus. 236 d'entre eux ont été exterminés hier soir à Klaksvik, ce qui signifie que nul n'a été épargné : mâles, femelles enceintes et allaitantes, jeunes et bébés encore attachés à leur mère par le cordon ombilical."

    Le gouvernement des îles Féroé prétend que la mort de ces dauphins est rapide et indolore.

    Mais ces nouvelles images prouvent le contraire.

    "L'un des dauphins avait cinq à six entailles à la tête.

    Les insulaires l’ont utilisé comme une vulgaire planche à découper.

    Sa mort a été lente et très douloureuse.

    Certains sont charcutés pendant plus de quatre minutes avant de mourir", a rapporté Peter Hammarstedt.

    Ce Grind fut barbare et sans aucune distinction d'âge ni de sexe.

    D'après Peter qui a photographié un certain nombre de nourrissons et de fœtus morts :

    "Les bébés ont été arrachés du ventre de leurs mères et laissés sur les quais à pourrir".

    Les globicéphales forment une société matriarcale ; je ne peux même pas imaginer la peur et la panique de ces mères au moment où leurs petits étaient mutilés devant elles."

    Le Grind des globicéphales noirs aux Iles Féroé est similaire au massacre annuel des dauphins à Taiji au Japon (documenté dans le film oscarisé The Cove).

    Cependant, dans les îles Féroé, le massacre peut avoir lieu dans au moins dix-huit baies, alors qu'il n'y en a qu'une seule à Taiji : empêcher ce grind est donc un combat plus complexe.

    Les globicéphales noirs sont classés comme espèce "strictement protégée" en vertu de la Convention Relative à la Conservation de la Vie Sauvage et du Milieu Naturel de l'Europe.

    En permettant à ces massacres de perdurer dans les Iles Féroé, le Danemark ne respecte pas ses obligations en tant que signataire de la Convention.

    Peter Hammarstedt s’était fait passer pour un étudiant suédois en cinéma.

    Bien que d'importantes mesures aient été prises pour dissimuler son identité, il a finalement été reconnu par plusieurs chasseurs en raison de son apparition dans la série télé d’Animal Planet, Whale Wars.

    Apparemment, même les Iles Féroé ont entendu parler des interventions de Sea Shepherd contre la chasse baleinière illégale en Antarctique.

    Lorsque les chasseurs ont commencé à soupçonner Peter, il a tout de suite transmis ces images vers un serveur afin qu’elles quittent le pays et a pris la fuite en voiture.

    Dans l'heure qui suivit, il a reçu de nombreuses menaces et la direction de Sea Shepherd lui a demandé de quitter le pays au plus vite.

    Malgré un contrôle accru et un interrogatoire de police à l'aéroport, Peter Hammarstedt a réussi à quitter les Iles Féroé.

    Sea Shepherd s’oppose activement aux massacres des globicéphales dans les Iles Féroé depuis 1985 et reste sans conteste l'un des plus ardents défenseurs des mammifères marins.

    http://www.seashepherd.fr/news-and-media/news-100720-1.html

  • Céret : des militants anticorrida lynchés par les taurins (communiqué CRAC Europe)

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    Arènes de Céret

    LE CRAC EUROPE ET ONE VOICE SAUTENT DANS L'ARENE !

    Déchaînement d'une hyperviolence de la part des pro-torture : le mundillo montre son vrai visage!


    Le 11 juillet 2010 à 17h30, 22 militants abolitionnistes entament une action dans les arènes de Céret.


    Objectif : dérouler au sommet des arènes deux banderoles de 3 mètres sur 1 avec les inscriptions suivantes : CORRIDA = BARBARIE et CORRIDA = TORTURE.


    Dans le même temps, 16 militants sautent ou tentent de sauter dans l'arène afin de s'enchaîner au centre.


    La configuration des lieux est difficile.


    Il faut sauter plus de deux mètres pour se retrouver dans le callejon et sauter à nouveau une barrière de 1,5 mètre pour arriver sur le sable de l'arène.


    Les premiers militants passent les obstacles grâce à l'effet de surprise mais très vite des spectateurs bloquent des militants et les plaquent sans ménagement sur les gradins en béton, en les insultant copieusement et en les menaçant de les frapper.


    Les militants au sommet des gradins sont pris à partie très vite et les banderoles arrachées.


    La dizaine de militants qui se retrouvent au centre de l'arène est aussitôt agressée par les valets de piste.


    Ces derniers tordent les bras et le cou des militants, arrachent et déchirent des chemises et des tee-shirts.


    La haine et la rage du monde taurin se déchaînent contre nous.


    Nous sommes entraînés individuellement ou par "grappes" de deux ou trois si nous avons eu le temps de nous enchaîner à notre camarade le plus proche.


    Mais le pire est à venir.


    Dans un couloir sombre, les tortionnaires attendent pour leur "paseo" (faire les beaux avant le massacre des innocents).


    Nous recevons alors des coups de pied de la part des toreros tout en étant traînés au sol.


    La violence et la haine ne sont que d'un seul côté : celui des barbares.


    Nous ne répliquons pas, ni aux coups, ni aux insultes.


    C'est alors au tour d'un service d'ordre privé de nous prendre en charge sans aucun ménagement et de nous éjecter de l'enceinte extérieure des arènes.


    Nous avons constaté qu'aucune force de police n'était présente à l'intérieur des arènes.


    Les organisateurs ont appliqué leur propre loi : celle de la corrida, à 10 contre 1, avec la haine et le plaisir de faire mal.


    Ainsi un militant stoppé dans le callejon par quelques "gros bras" a été littéralement passé à tabac avant d'être expulsé.


    Sonné, il a été examiné par les pompiers et a pu rentrer chez lui hier soir.


    Nous espérons qu'il n'y aura pas de séquelles.


    Je précise au passage que nous étions toutes et tous rentrés tout à fait légalement dans l'arène en achetant nos billets...


    Aujourd'hui, des militants font constater leurs traumatismes par des médecins.


    Le petit monde de la torture tauromachique qui juge "intolérable" notre action pacifique et non violente ferait mieux de faire profil bas et de faire le ménage dans ses rangs car nous avons des images de ce qui s’est passé.


    Le mundillo perd son calme.


    En effet, comment continuer de torturer tranquillement en Catalogne française des herbivores paisibles alors que la Catalogne espagnole est sur le point d'abolir cette pratique ignoble ?


    Verdict les 28 et 29 juillet de l'autre côté des Pyrénées !


    A bientôt pour la suite.


    Très bientôt sur notre site, des photos et vidéos de l'événement !


    Et merci à la FLAC 66 pour son accueil chaleureux à la sortie des arènes !


    Pour le CRAC Europe

    Jean-Pierre Garrigues

    Vice-président

    www.anticorrida.com

  • La RATP coupable de mauvais traitements sur les pigeons (Villejuif)

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    Stéphane Lamart attaque la RATP pour « mauvais traitement » sur les pigeons

    par Quentin Descamps (Article paru dans Le Parisien)

    « J’ai vu des pigeons et leurs pigeonneaux morts de faim ou étranglés par les fils. »

    Stéphane Lamart, de l’association éponyme qui lutte pour la protection des animaux, est déterminé.

    Son combat : faire retirer le filet antipigeons installé par la au plafond de la gare routière Villejuif-Louis-Aragon.

    Il revendique plutôt la création d’un pigeonnier.

    Le défenseur des volatiles a même porté plainte contre la RATP pour mauvais traitement sur des êtres vivants, auxquels il souhaite que le statut d'« animaux domestiques » soit accordé.

    Alerté par des usagers de la ligne 7 du vendredi dernier, Stéphane Lamart constate que le filet qui sert à protéger les chemins de câbles des pigeons est « mal posé, emprisonnant une dizaine de cadavres, suspendus dans le vide ».

    La RATP se défend :

    « Ce filet a été posé pour protéger nos usagers dont nous recevons beaucoup de réclamations. Les pigeons sont responsables d’importantes nuisances sur notre réseau. »

    Défenseur invétéré de la cause des pigeons, Stéphane Lamart décide alors de prévenir la police qui, selon ses dires, se refuse d’abord à venir, avant de faire un passage furtif sans suite.

    Il raconte :

    « Il restait une dizaine de pigeons à l’agonie et, puisque nous étions en état de nécessité, j’ai décidé de couper les mailles du filet pour libérer les survivants. »

    « Un animal en captivité doit être abreuvé et nourri, ces filets de 200 m de long sont intolérables ! » proteste le militant pour la cause animale.

    Il a donc décidé de faire appel à un huissier de justice pour faire constater la situation, et a emmené l’un des pigeons mal en point chez un vétérinaire, qui a « confirmé la sous-nutrition avancée de ces oiseaux ».

    Hier, la RATP n’était pas en mesure d’indiquer si les filets allaient être conservés ou non.

    http://www.leparisien.fr/villejuif-94800/il-attaque-la-ratp-pour-mauvais-traitement-sur-les-pigeons-08-07-2010-993149.php

  • "Le chasseur, espèce menaçante", par Armand Farrachi (Libé)

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    On savait déjà que, dans notre cynégécratie, il n’y a pas plus de séparation entre la chasse et l’Etat qu’il n’y en avait sous l’Ancien Régime entre l’Eglise et l’Etat.

    Christian Frémont, directeur de cabinet du président de la République, l’affirmait le 2 septembre :

    « Je suis le porte-parole des chasseurs en permanence à l’Elysée. »

    Désormais, à la demande du parti d’extrême chasse, dont les désirs sont des ordres, l’opposition à la chasse pourra être assimilée au blasphème cher aux théocraties.

    Depuis le 4 juin, le fait de s’opposer à une chasse sera passible d'une amende de 1500 euros.

    Les chasseurs ne supportent ni contrainte ni critique, au mépris de l’opinion (74% des Français sont opposés à la chasse à courre, 47% à la chasse, 98% ne chassent pas).

    Or, depuis deux ou trois ans, des manifestations contre la chasse à courre se multiplient, sur les lieux mêmes des carnages annoncés, façon d’exprimer une opposition que le pouvoir ne veut pas entendre.

    En bonne logique, un représentant du lobby chasse à l’Assemblée, qui obtient une nouvelle loi chasse tous les deux ans, en l’occurrence le sénateur UMP Poniatowski, avait demandé en décembre 2008 la création d’un « délit d’entrave à la chasse » qui lui a été refusé.

    Chassé par la porte, ce délit revient par la fenêtre sous forme d’un simple décret.

    La chasse sera donc le seul loisir surveillé par la police et interdit à la critique.

    Il n’y avait rien de plus urgent ni de plus utile à la République.

    Reste évidemment à constituer l’infraction, et ce sera, bien sûr, une autre paire de manches.

    Mais tenons-nous en à l’intention, elle en vaut la peine, ne serait-ce que parce qu’elle nous renseigne sur la façon dont les cynégécrates conçoivent le pouvoir et parce qu’elle rappelle que les fédérations de chasse, créées en 1941 par un décret du maréchal Pétain, restent fidèles à leur vocation.

    La violence contre les biens et les personnes est déjà punissable par la loi.

    Si les opposants à la chasse étaient violents, il serait inutile de créer un nouveau délit pour les réprimer.

    C’est précisément parce qu’ils ne le sont pas qu’il importe d’en inventer un.

    Pourquoi les directeurs de théâtre n’auraient-ils pas eux aussi, leur délit d’entrave à la bonne marche du spectacle contre les spectateurs mécontents qui s’aviseraient de siffler ?

    Il s’agit bien, encore une fois, de transformer un délit d’opinion, cet indémodable fantasme du despotisme, en délit tout court.

    Les chasseurs ont en horreur la liberté d’opinion des non-chasseurs.

    En l’absence de toute réaction des partis politiques, sans doute occupés à plus important, pourquoi se gênerait-on ?

    La proposition de loi de 2008 envisageait bien de pénaliser financièrement les propriétaires non-chasseurs !

    Créera-t-on un délit d’entrave à la circulation pour les chasseurs qui, eux, bloquent régulièrement les routes pour obtenir des cadeaux supplémentaires ?

    Non, l’essentiel, comme disait Lewis Carroll, est de savoir qui est le maître.

    Si l’on relie ce nouveau délit à « l’affaire » du purin d’ortie, au durcissement de la répression contre les faucheurs d’OGM ou à la loi 1216 en préparation, dont l’article 5 entend protéger contre toute contestation « les intérêts de l’Etat » (ce qui touche au nucléaire, aux déchets toxiques ou à « l’aménagement du territoire »), on comprend qu’il s’agit bien de faire taire les empêcheurs de polluer et de détruire en rond, en particulier les écologistes, toutes catégories confondues, et qu’au lieu d’un « Grenelle » de l’environnement, on avance à grands pas vers un Fleury-Mérogis de l’environnement.

    Ce qui devient illégal, ce n’est pas de détruire la nature, mais de vouloir la protéger.

    Non seulement il serait bien naïf de croire que ce type de menaces suffira à décourager des militants déterminés, qui se battent pour une cause, non pour des voix, mais la répression ne pourra que susciter de nouvelles mobilisations.

    Car l’Etat chasseur-UMP tente, encore une fois, de criminaliser la liberté d’expression.

    C’est pourquoi, bien que ce décret de complaisance soit inapplicable, si un seul militant devait être condamné pour « obstruction à la chasse », le décret ferait immédiatement l’objet d’une plainte devant le Conseil d’Etat, puis devant la Convention européenne des droits de l’homme à Strasbourg, qui a déjà sanctionné les lois prochasse à la française.

    En revanche, compte tenu des plaintes récemment déposées, c’est la France qui devra bientôt s’expliquer devant la Cour de justice des communautés sur sa politique d’Etat braconnier en matière de sauvegarde des espèces et sur le fait que la seule qu’elle protège, c’est le chasseur.

    On dira que celui-ci est aussi une espèce menacée.

    Certes, et c’est tant mieux, mais ce nouveau « délit » rappelle que c’est surtout une espèce menaçante.

    http://www.liberation.fr/societe/0101645522-le-chasseur-espece-menacante

  • Brigitte Bardot s'en prend à Nicolas Sarkozy et ses ministres

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    Selon ses propres termes, Brigitte Bardot a décidé de "pousser un coup de gueule" contre la politique du chef de l'État.

    Dans un communiqué, l'ancien sex-symbol devenue fervente protectrice des animaux ne mâche pas ses mots, estimant que "la trace du passage au pouvoir de Nicolas Sarkozy est d'une négativité et d'une médiocrité inquiétantes".

    Brigitte Bardot se fait très virulente, s'attaquant également aux ministres qui sont selon elle "aussi inutiles que lâches à la limite de la malhonnêteté et du ridicule".

    Si elle souhaite dénoncer la politique du gouvernement, et notamment, on l'aura compris, l'affaire Eric Woerth, BB en profite pour s'indigner une nouvelle fois de la cruauté avec laquelle sont traités les animaux d'abattoir.

    Elle exhorte Nicolas Sarkozy à "apporter une aide urgente et sérieuse aux animaux qui sont traités dans cette France du XXIe siècle de manière barbare, inhumaine, scandaleuse et indigne".

    En janvier dernier déjà, Brigitte Bardot s'était adressée au Président, lui demandant cette fois de mettre un terme aux chasses présidentielles.

    Une tradition à laquelle Nicolas Sarkozy a récemment décidé de renoncer dans le cadre de mesures sur la réduction du train de vie de l'État.

    http://www.news-de-stars.com/brigitte-bardot/brigitte-bardot-s-039-en-prend-a-nicolas-sarkozy-et-ses-ministres_art35034.html