Libération animale - Page 22
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Ne faites plus d'enfants et passez aux laits végétaux
"Chaque année, la planète consomme 20 milliards de litres de lait supplémentaires.
« Ce qui signifie qu'il faudrait une France laitière de plus par an », explique l'Atla.
L'Union européenne dans son ensemble, selon la Rabobank, devrait réussir à augmenter sa production de 7 milliards de litres au cours des cinq prochaines années.
On est donc bien loin du compte.
Qui peut alors combler l'écart ?
Les Etats-Unis en bonne partie.
Ceux-ci ont considérablement accru leurs capacités à l'export depuis dix ans.
Une montée en puissance liée à la forte hausse de la demande de la Chine et du Mexique voisin."
Conclusion :
Et qui c'est qui trinque ?
Ne faites plus d'enfants et passez aux laits végétaux (http://www.consoglobe.com/laits-vegetaux-alternatives-laits-animaux-3893-cg).
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Les vacances tuent
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Théophile de Giraud, "L'Art de guillotiner les procréateurs", ou la philanthropie véritable
Avons-nous le droit de mettre des enfants au monde ?
Et si oui, sous quelles conditions ?
Voici les deux questions que Théophile de Giraud s'attache à élucider au fil de ce livre que certains trouveront scandaleux, mais que d'autres jugeront sans doute salutaire dans la radicalité de son questionnement non dépourvu d'humour.
Il reste à souhaiter qu'après avoir lu ce pamphlet jubilatoire, qui est aussi un redoutable précis de pessimisme, tous prendront enfin au sérieux son exigence d'un surcroît d'éthique dans le geste de donner vie à un enfant.
Voici donc un ouvrage paradoxal où l'on découvre que l'anti-natalisme est un humanisme...
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L'humanité n'est qu'un mythe
Orang Outan - jardin des Plantes - Paris / Flickr CC
Des femelles orang-outans prostituées : jusqu’où va la maltraitance animale ?
Par Eve GratienLE PLUS. Il semble que les mauvais traitements infligés aux animaux n'aient plus aucune limite.
Exploités et maltraités avec une créativité extrêmement malsaine, de nombreuses espèces sont victimes d'une forme de commerce qui a de quoi laisser pantois.
Notre chroniqueuse Eve Gratien revient sur des exemples effrayants.
Édité par Gaëlle-Marie Zimmermann
La liste des maltraitances et cruautés infligées aux animaux est bien longue et, que nous le voulions ou non, leur exploitation est une réalité qui rythme notre quotidien sans sembler, pour autant, nous perturber outre-mesure.
Spécisme : sommes-nous des nazis à l’égard des animaux ?
Nazisme, un mot qui fait froid dans le dos mais que n’hésitent pas à utiliser les défenseurs de la cause animale dès lors qu’il est question de définir les rapports de force et de domination qu’entretient le genre humain à l’égard des animaux.Un terme violent auquel fait notamment allusion Shaun Monson en introduction de son film Earthlings (Terriens) (1), citant l’écrivain et prix Nobel Isaac Bashevis Singer :
"Dans leur comportement envers les créatures, tous les hommes [sont] des nazis."
Dans ce documentaire paru en 2005, Monson s’efforce de décrire l’asservissement du monde animal par les hommes et les différentes formes que cette exploitation revêt.
Partant du postulat que nous – êtres humains et animaux – sommes tous des Terriens, le fait de voir certains Terriens en dominer d’autres en les traitant comme de simples objets, transformables en produits industriels et exploitables à souhait, constituerait une forme de violence comparable au racisme ou au sexisme, fonctionnant selon un schéma identique : privilégier les intérêts des individus d’un groupe au détriment de ceux d’un autre groupe, considérés comme moins puissants et traités comme des objets.
Ce spécisme ainsi dénoncé revêt des formes toujours plus nombreuses dont certaines ont été citées plus haut.
Mais alors que l’on pensait peut-être avoir fait le tour de la question en matière d’horreur et de cruautés communément infligées aux animaux, nous voilà en droit de nous poser sincèrement la question suivante : jusqu’où l’homme ira-t-il ?
Y a-t-il des limites à la cruauté et à l’exploitation que la condition humaine fait subir aux animaux ?
Toujours plus absurde, toujours plus cruel
Si nous sommes tous en mesure de pointer du doigt ces pratiques qui heurtent nos sensibilités voire nous révulsent (corridas, élevage industriel, animaux de laboratoires, business de la fourrure…), nous serions bien naïfs de considérer que les diverses maltraitances animales connues à ce jour aient atteint leur paroxysme ou de sous-estimer l’inventivité dont fait preuve le genre humain en matière d’exploitation des animaux.
Des faits divers sont régulièrement dénoncés, alimentant des groupes de protestation et des pétitions sur les réseaux sociaux et sites de défense des droits des animaux.Surenchères dans les prestations de massacres de chatons sur les sites de partage de vidéos, souvenir du scandale de Vargas qui, lors de la Biennale d’Amérique centrale d’Arts visuels en 2007, captura un chien errant et le laissa attaché à une courte corde pendant plusieurs jours au nom de l’art (et que la rumeur accuse d’avoir laissé mourir l’animal dans le cadre de son œuvre), les prétextes censés justifier la maltraitance des animaux sont toujours plus absurdes et les dérives qui en découlent semblent sans limite aucune.
Il y a quelques mois, c’était au tour des porte-clés "vivants" (2) de faire le buzz : principalement vendus en Chine, ces porte-clés en plastique renferment un petit animal (lézard, tortue ou poisson) ayant la particularité d’être vivant, car s’il se contentait d’être mort et figé dans de la résine, ce ne serait ni assez drôle ni assez cruel.
Avec ce nouveau must have, les touristes peuvent désormais se réjouir de posséder un porte clés "vivant" mais malheureusement éphémère, avec lequel ils pourront frimer quelques jours jusqu’à ce que le cadavre d’une tortue ou d’un poisson rouge flottant dans de l’eau saumâtre ne les conduise à se mettre en quête d’une nouvelle excentricité du genre.
A-t-on atteint les limites de la cruauté et de la maltraitance animale avec cet exemple d’animaux réduits à l’état d’objets jetables ?
Ce serait trop beau.
Les faits nous prouvent hélas qu’en la matière, l’imagination des hommes est sans borne et n’a d’égal que l’intérêt du profit.
Des femelles orang-outans prostituées dans des bordels
Les faits remontent à 2007 mais l’information a été massivement diffusée il y a quelques semaines seulement.A Bornéo, une fondation en faveur de la protection des oran-outang a organisé la libération d’une jeune femelle de la race qui venait de passer plusieurs années en captivité, prostituée dans un bordel de campagne.
La femelle orang-outan a ainsi été victime de sévices sexuels pendant plusieurs années avant d’être finalement libérée, une libération qui aura mis un an à voir le jour et qui aura nécessité l’artillerie lourde (35 policiers armés) tant sa proxénète était peu encline à perdre sa poule aux œufs d’or et ses habitués récalcitrants à l’idée de devoir renoncer à leur bien docile Pony.
Dans cette affaire où le mot sordide prend tout son sens, l’on apprend comment l’animal vivait enchaîné et était quotidiennement rasé afin de revêtir une apparence plus à même de convenir à sa clientèle et aussi proche que possible de celle d’une femme.
Maquillée, parée de bijoux et autres artifices censés la rendre plus "humaine", la pauvre femelle orang-outan ainsi séquestrée et prostituée a enchaîné les "passes" quotidiennes pendant des années avant de pouvoir enfin être libérée et prise en charge par l’association indonésienne Borneo Orangoutan Survival Foundation (3).
Ce fait divers laisse imaginer qu’il est peu probable que le cas de Pony soit isolé et de telles pratiques seraient toujours d’actualité en Indonésie ainsi que dans d’autres pays tels que la Thaïlande où, vraisemblablement, la prostitution infantile semble ne pas suffire.
Quand j’ai vu Earthlings pour la première fois, j’ai cru perdre définitivement foi en l’humanité et passé trois jours à pleurer et à errer en pyjama (exactement comme la foi où, en classe de 3ème, la prof d’histoire a tiré les rideaux et, dans une salle obscure, nous a diffusé Nuit et Brouillard).
Quand je suis tombée sur une de ces vidéos de porte-clés poissons, je m’en suis voulu d’avoir eu un poisson en bocal ou d’avoir laissé mourir mes tétards en laissant le bocal en plein soleil (j’avais 9 ans, ça va hein).
Et puis là, en découvrant cette triste histoire qui bat des records en matière de cruauté et de sordide, autant vous dire que je suis à deux doigts de claquer ma paie sur le site de la fondation de protection des Orang Outans de Borneo, en parrainant des dizaines de bébés singes.
Il y a des jours où j’aimerais bien avoir encore foi en l’humanité.
Mais j’ai du mal.
(1) Earthlings (2005) : http://video.google.fr/videoplay?docid=4093730216074063220
(2) http://ibuzzyou.fr/des-poissons-lezards-et-tortues-vivants-en-guise-de-porte-cles.html
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"Le natalisme contre la nature" par Gérard Charollois (CVN)
Toute société souffre de tabous.
Lorsque nous combattons la chasse, la corrida, certaines infrastructures lucratives pour les oligarques, nous exprimons, trop confortablement pour une avant-garde digne de ce nom, l’opinion de la majorité de nos contemporains.
Nous ne faisons pas preuve d’audace conceptuelle et notre parole n’est censurée qu’en raison d’une confiscation de l’Etat et des médias par des féodalités malfaisantes.
En revanche, nous devenons iconoclastes, choquants, violeurs de tabous en affirmant, contre la propagande nataliste, que la croissance démographique est un mal pour la nature et à terme pour l’humain.
Plus les hommes seront nombreux, plus il faudra urbaniser, artificialiser, plus croîtront les besoins en énergie et moins les autres formes de vies conserveront une place sur la terre.
Quant aux hommes, la qualité de la vie s’altérera, lorsque l’Europe ne sera plus qu’une vaste mégapole sillonnée d’axes de transports, transformant ce que la mode appelle « l’environnement » en un permanent enfer urbain.
La biodiversité aura disparu et ce d’autant que trop d’humains se révèlent intolérants à toute autre forme de vie.
Observez l’attitude irrationnelle et haineuse de trop de gens envers les deux ou trois espèces parvenant à survivre dans les villes hostiles à la nature.
Nos contemporains aiment les jardins bien rangés, les parcs aseptisés, la belle nature à la télévision ou sur les photos de vacances.
Mais ils ont peur des maladies véhiculées par les pigeons (pur fantasme), des redoutables sangliers (phobie grotesque de l’animal sauvage), et de tous ces êtres de la forêt (menaces imaginaires).
Malgré quelques velléités de bien faire, malgré les colloques scientifiques et les déclarations pontifiantes des dirigeants de la planète, l’homme se comporte encore en ennemi de la terre.
La France se glorifie stupidement de son taux de natalité supérieur à celui de tous ses voisins.
La propagande officielle s’en réjouit sur le thème : « pour payer les retraites de demain ».
En fait, cela pourrait bien être : pour surcharger les statistiques de pôle emploi.
Juste avant la dernière guerre mondiale, ce pays s’engagea dans une politique d’accroissement de population avec pour objectif avoué d’augmenter le nombre des poitrines Françaises à opposer aux canons allemands.
Cette considération fut à l’origine des allocations familiales et du quotient familial.
Alors que le premier enfant d’une famille est celui qui génère le plus de dépenses, l’Etat ne lui apporte aucune aide.En revanche il incite ouvertement au troisième enfant par une majoration des prestations et en offrant une part entière de quotient fiscal.
Les premiers enfants n’ouvrent droit qu’à une demi-part.
Le temps des canons révolu reste une culture anthropocentrique poussant à multiplier sans fin l’espèce, jusqu’à un terme que les tenants de cette idéologie seraient bien en peine de définir.
Que veulent-ils ?
Une France de cent millions d’habitants, de deux cents millions ?!...
Pour eux, croître est une finalité qui se suffit à elle-même.
Les incitations financières ne représentent sans doute pas la cause déterminante de ce taux de natalité trop élevé.
Le problème est culturel.
La prise de conscience écologique tarde à éclairer les esprits ici davantage que dans les autres pays européens.
Quelle place laisserons-nous aux ours, aux loups, aux oiseaux, aux amphibiens ?
Voilà une question qui n’effleure même pas l’esprit étriqué des natalistes poursuivant leur course folle au toujours plus, leur logique de cellule cancéreuse de la terre.
Le gouvernement « centriste » n’a pas osé remettre en cause la politique contre-nature en substituant une aide à la personne à un financement de la prolifération.
La réforme fiscale annoncée est bien une réforme, dans l’acception perverse que les « libéraux » ont su donner à ce mot depuis trente ans.
Ces publicitaires du Marché corrompent tout, y compris les mots.
Autrefois, une réforme annonçait plus de droits, plus de protection sociale, un progrès de la justice et de la liberté.
Un Réformateur, homme de progrès, voulait élever la condition humaine.
Désormais, quand vous entendrez le mot réforme, tremblez car cela signifie pour vous une régression.
Donc, le plafonnement du quotient familial n’est qu’une mesurette financière visant à ponctionner des citoyens, nullement oligarques, en se gardant bien de toucher aux incitations au troisième enfant.
Il fallait instaurer une dégressivité des allocations familiales et leur suppression pour un couple percevant plus de dix mille euros par mois.
J’entends nos détracteurs me reprocher d’être un misanthrope voulant sacrifier l’humain au reste du vivant.
Actuellement, c’est l’humain qui sacrifie le vivant.
Un biocentriste, en condamnant l’anthropocentrisme, fait œuvre de philanthrope.
Car nous voulons des humains heureux, prospères, hédonistes mais réconciliés avec les autres espèces et sachant partager la planète avec elles.
Pour sauver la nature et donc pour sauver l’humain, deux conditions cumulatives doivent être réalisées :
D’une part, l’homme doit aimer le vivant et cesser de l’anéantir.
D’autre part, la population humaine ne doit plus croître au point d’occuper tout l’espace et de dégrader son propre cadre de vie.
En modifiant la composition physico-chimique de l’atmosphère, en colonisant la surface de la planète, en exploitant les ressources au point de les épuiser, en générant des pollutions immenses, l’homme crée une ère nouvelle que les scientifiques appellent « anthropocène ».
Cette situation inédite exige une mutation de responsabilité incompatible avec les vieilles billevesées du « croître et multiplier ».
Disons :
Oui, à l’amélioration
Constante de la vie, aux vrais progrès, ceux qui font reculer la souffrance, l’angoisse, la mort.
Non, à la croissance sans autre but que le quantitatif et le profit !
Gérard CHAROLLOIS
CONVENTION VIE ET NATURE
MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE
POUR LE RESPECT DES ËTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.
www.ecologie-radicale.or -
PETITION / Encore plus de 92000 signatures nécessaires pour abolir la zoophilie dans tous les Etats américains
Diffusez et partagez en masse SVP.
Merci au nom des victimes.
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Suède : interdiction totale de la zoophilie pour protéger les animaux
La Suède compte interdire totalement la zoophilie, qui n'était jusqu'alors prohibée que lorsqu'elle portait physiquement atteinte aux animaux, a annoncé jeudi le ministère des Affaires rurales.
"Le gouvernement durcit maintenant les règles entourant la zoophilie afin qu'il n'existe aucun doute autour du fait qu'il est interdit d'accabler les animaux", a expliqué le ministre des Affaires rurales Eskil Erlandsson dans un communiqué.
Jusqu'à présent, la zoophilie était illégale seulement si les souffrances de l'animal pouvaient être démontrées.
A partir du 1er janvier 2014, tout acte sexuel avec une bête devrait être puni d'une amende et/ou d'une peine de prison de deux ans maximum, même si l'animal ne porte pas de trace de blessures.
"Il est très positif que la législation soit modifiée", a dit à l'AFP le porte-parole de la Fédération des Vétérinaires de Suède, Johan Beck-Friis.
"Il est important que la société affirme qu'une telle manière d'utiliser les animaux n'est pas acceptable."
L'interdiction de la zoophilie permettra de renforcer la protection animale pour une mise en conformité avec une directive européenne.
L'Allemagne l'a interdite en décembre, emboîtant le pas à ses voisins européens tels que la France, la Suisse et le Royaume-Uni.
Le projet de loi devrait prochainement être adopté au Parlement, où il ne devrait pas rencontrer d'obstacles, le sujet faisant l'objet d'un consensus entre les blocs.
En 2006, dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles, une centaine de cas, impliquant des blessures sur les animaux, ont été portés à la connaissance des autorités.
Belga
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Décès de Clément Méric, jeune militant végan, féministe et antihomophobe de 18 ans
Originaire de Brest, Clément Méric, militant d’extrême gauche est mort au lendemain d’une bagarre violente avec des skins en plein Paris.
Portrait.
Mauvaise rencontre
Une rencontre dans une vente privée de vêtements, des provocations, puis des coups.
Et Clément Méric, 18 ans, qui gît sur le trottoir dans son sang.
Avant de devenir, la victime collatérale d’un climat politique nauséabond, Clément Méric, était un étudiant de Sciences Po et un militant anti-fasciste très actif.
Il sortait d’une leucémie
Ses camarades de Sciences Po décrivent un jeune homme blond, petit, frêle avec un visage poupin.
« Clément se relevait d’une leucémie, ce n’était pas un monstre de guerre », ont même précisé des membres d’Action antifasciste Paris Banlieue, groupe auquel appartenait selon eux Clément Méric.
Ce dernier « faisait du terrain, du renseignement, de l’agit-prop ».
Fils de deux professeurs de droit de la faculté de Brest, le jeune homme, qui avait obtenu son Bac scientifique avec mention très bien l’an passé, était installé depuis septembre à Paris et habitait, d’après le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, dans le IXe arrondissement de la capitale.
Un bon élève
« Très bon élève », c’était « un gamin un petit peu rebelle » mais « tout à fait respectueux des règles », d’après son ancien proviseur Jean-Jacques Hillion du lycée de l’Harteloire, dans le centre de Brest, interrogé par l’AFP.
Alors qu’il était en classe de seconde, il a été l’un des chefs de file du mouvement contre la réforme du lycée lancée par la droite en 2010, a ajouté ce dernier.
En entrant à Sciences Po, Clément Méric avait rejoint les rangs du syndicat Solidaires, mais n’était adhérent d’aucun parti, d’après plusieurs sources.
« Il avait des engagements très divers » antifasciste, anticapitaliste, antihomophobie avec Act-Up au cours des derniers mois, a précisé Claire Cosquer, militante Solidaires Sc-Po.
Dans les Manifs pour tous
Il avait notamment participé ces derniers mois à plusieurs actions pour dénoncer la recrudescence de propos homophobes.
Le 17 avril, en marge d’une manifestation de la Manif pour tous, il faisait parti d’un petit groupe d’étudiants brandissant une banderole :
Selon une source policière, il était connu des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d’extrême gauche qui recherchaient la confrontation avec des militants d’extrême droite, notamment la vingtaine de skins constituant le noyau dur des JNR (Jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule radical), avec qui ils « jouaient à cache-cache et se cherchent depuis quelque temps ».
Végétalien
Outre ses engagements syndicaux et antifascistes, Clément Méric était, d’après ses proches, un amateur de musique, végétalien et anti-spéciste (qui s’oppose à l’exploitation et à la consommation des animaux par les êtres humains).
Supporter du Red Star
Il était également un fervent supporter de l’équipe de foot du Red Star à Saint-Ouen et un habitué des tribunes du Stade Bauer : le collectif Red Star Bauer, qui rassemble des indépendants très actifs, lui a d’ailleurs rendu hommage jeudi.
Qu’est-ce que l’AFA ?
Créé en 2008, ce groupe autonome se veut un « réseau transpartisan à gauche de la gauche, et bien en face des plus à droite ».
Un dénommé « K. », membre fondateur de l’organisation, explique que « l’AFA se fixe comme objectifs de connaître, analyser et combattre les organisations et modes de pensée pouvant être qualifiés + d’extrême droite + ».
« Nous ne sommes pas une organisation ni un parti politique, les rencontres se font donc dans la rue, les manifs, les actions… », conclut K.
Et c’est dans la rue que Clément Méric a été frappé à mort.
Pour certains, c’est le mouvement contre le mariage pour tous qui a favorisé l’éclosion de ces mouvements d’extrême droite et « libéré des pulsions violentes qui ont directement conduit à cette agression. »
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Vegan.fr au vegfest 2013
Vegan.fr sera présent lors du vegfest 2013 ce samedi 8 Juin à partir de 13h.
N’hésitez pas à venir nous retrouver, surtout si vous comptez mettre en place un groupe local et que vous avez besoin de tracts !
Nous les mangeons, nous les faisons travailler, nous les utilisons comme cobayes pour nos tests en tous genres, nous nous habillons de leur peau, nous les parquons et en faisons des distractions, nous les exhibons pour le profit, nous les envoyons au casse-pipe en temps de guerre, nous en faisons des compagnons pour nous divertir, nous nous lassons d’eux et les abandonnons, nous les transformons même en accessoires de mode ou en grigris.
Nous leur faisons prendre tous les risques que nous n’osons courir, nous leur faisons subir tous les dommages que nous refusons de nous infliger, nous disposons d’eux à notre gré, ramenant ces êtres vivants au rang d’objets dont nous pouvons disposer à volonté, leur niant toute sensibilité, fermant les yeux sur leur souffrance, encourageant les plus fréquentes cruautés qui leurs sont infligées, considérant comme presque normales la plupart des maltraitances qui leur sont infligées…