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Libération animale - Page 21

  • L'Italie vient de vivre une révolution, passée inaperçue !

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    L'Italie vient de vivre une révolution qui est totalement, je dis bien totalement, passée inaperçue en France.

    Aucun média, à ma connaissance, n'a pris la peine de s'intéresser à cette grande avancée éthique...

    Aucun article de presse écrite n'a eu l'intelligence de rendre compte de cette révolution silencieuse qui vient d'avoir lieu dans ce pays voisin qui servira dorénavant de modèle...

    Quelle révolution ?

    Celle qui a consisté, en cet été 2013n à limiter considérablement la pratique de l'expérimentation animale et donc celle de la vivisection.

    Le parlement italien vient en effet tout juste de voter une série de lois qui limitent l'expérimentation sur de nombreux animaux et encadre la recherche médicale qui ne sera plus désormais livrée au bon vouloir des scientifiques qui ont trop souvent, et cela dure depuis trop longtemps, mis entre parenthèses toute éthique digne de ce nom.

    Tant qu'une loi en France ne permettra pas de limiter et de contrôler la pratique de l'expérimentation animale, les mêmes dérives et excès scientistes perdureront au détriment des animaux sacrifiés sur l'autel d'une raison scientifique devenue indigne et peu respectable.

    Revenons à l'Italie où il se passe des choses fondamentales qui n'intéressent personne : ce qu'il y a d'impressionnant et de courageux dans cette décision politique consistant à enfin contrôler la toute puissance aveugle de la science, c'est que dorénavant tout élevage d'animaux destinés à cette infamie qu'est l'expérimentation est définitivement interdit sur le territoire italien !

    Aucun pays européen ne peut se prévaloir d'une telle avancée de civilisation et de respect pour les animaux.

    Surtout pas en France où existent de nombreux élevages de chiens qui sont la honte de notre pays, la honte de nos institutions scientifiques (CNRS, INSERM et INRA...) et celle des savants, ou prétendus tels, qui sacrifient les animaux pour exprimer leur pseudo-savoir.

    Pensons au plus important élevage français de chiens, celui qui se trouve à Mézilles, près de la ville d'Auxerre, où des centaines d'animaux sont élevés dans les pires conditions et vendus clandestinement à des laboratoires européens mafieux qui n'ont que mépris pour les animaux.

    L'Italie nous indique donc le chemin à suivre : il faut définitivement fermer tout élevage d'animaux destinés à la vivisection et mettre fin à l'expérimentation animale qui n'est ni défendable d'un point de vue scientifique ni d'un point de vue éthique, cela est maintenant prouvé par tout scientifique honnête et libéré des contraintes de son administration qui l'oblige à se taire devant la violence infligée aux animaux, dans le meilleur des cas.

    Amis Italiens, merci pour cette révolution culturelle qui honore et les activistes et les politiques qui ont reconnu que les militants de la cause animale avaient, une fois de plus raison.

    Les activistes de la cause animale auront toujours raison car ils sont en avance sur leur société.

    Maintenant, cela est incontestable.

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jaquis/180813/litalie-vient-de-vivre-une-revolution-passee-inapercue

  • On n'exploite pas ceux que l'on défend

    La cohérence entre la pensée et les actes est le principe fondamental.

    Sans cohérence, point de salut, mais de l'hypocrisie, de la mauvaise foi et beaucoup de lâcheté : celle qui consiste à faire passer son estomac, ses intérêts, avant ceux des autres êtres sentients.

    La cohérence commande d'être végane à tout personne prétendant militer "pour les animaux".

    On ne collabore pas à l'exploitation de ceux que l'on affirme défendre par ailleurs.

    Le véganisme n'est pas une opinion, ce n'est pas un mode de vie : c'est une évidence morale.

    Respecter les droits fondamentaux de l'autre sentient est l'évidence morale qui fonde toute civilisation digne de ce nom.

  • Les Verts Allemands invitent le végétarisme à la table politique

    Les Verts Allemands viennent de faire ce qu'aucun parti écologiste n'a été capable de réaliser jusqu'à maintenant : à quelques semaines d'élections législatives décisives pour le pouvoir conservateur en place, ils ont osé introduire la question végétarienne dans le débat politique en cours.

    En proposant comme sujet de discussion politique de faire en sorte que les cantines scolaires de toute l'Allemagne offrent des menus végétariens et/ou végétaliens une fois par semaine à tous les enfants scolarisés.

    Du jamais vu dans aucun pays au monde et par aucun parti politique ! Une révolution donc ! Rien de moins et à analyser en tant que telle ! 

    Ce qui pourrait apparaître comme anecdotique voire dérisoire vu d'ici, est en réalité un formidable coup de pied dans la fourmilière de la filière viande allemande qui va des éleveurs jusqu'aux gigantesques entreprises qui vivent de la mise surle marché et de la vente de produits carnés.

    Autrement dit, cette proposition a été faite pour évaluer l'audience politique du végétarisme en Allemagne et, d'après les enquêtes et témoignages en cours, il apparaît que cette idée subversive n' a soulevé pour le moment que de vives réactions soit du côté des conservateurs dont l'électorat est pro-viande, soit du côté précisément de ceux qui vivent et profitent de manière éhontée de l'exploitation économique des animaux, principales victimes de la surconsommantion de viande en Allemagne, en Europe et dans le monde.

    Même la presse la plus sérieuse et la plus réputée a estimé qu'il était temps de penser à toutes les violences et souffrances que produit l'instrumentalisation des animaux à des fins alimentaires.

    Autrement dit, les Verts Allemands ont réussi à faire du végétarisme une question politique de première importance dans le débat social allemand actuel !

    Et ce n'est probablement qu'un début...

    Quand on sait qu'il y a environ 10 millions de végétariens en Allemagne (contre à peine un million en France !) , on peut espérer que si beaucoup de députés verts sont élus, avec l'aide des sociaux-démocrates avec lesquels ils seront obligés de s'allier s'ils veulent prétendre gouverner, il devient de plus en plus envisageable de croire que cette proposition pourrait très bien dans les mois à venir devenir quelque chose de l'ordre d'une utopie réalisée...

    Une révolution politique et culturelle en acte qui aura des conséquences sur l'Europe entière.

    Nos Verts français, s'ils étaient aussi courageux que ceux d'Allemagne, pourraient introduire la question végétarienne dans le débat politique mais, comme on dit, pour le plus grand malheur des animaux exploités par l'industrie agro-alimentaire française, ce n'est pas demain la veille.

    Alors qu'ils auraient tout à gagner à imiter leurs voisins allemands qui ont su faire preuve d'un courage extraordinaire en affrontant des siècles de culture carnée et de souffrance animale.

    Admiration sans bornes amis allemands ! 

    http://blogs.mediapart.fr/blog/jaquis/080813/les-verts-allemands-invitent-le-vegetarisme-la-table-politique

  • Anticorrida : Christophe Leprêtre en grève de la faim à Mimizan

    Christophe Leprêtre

    Originaire de Romilly où sa sœur est commerçante rue Gornet-Boivin, Christophe Leprêtre réclame l’abolition des corridas en France.

    Opposant déclaré à la tauromachie et à la corrida, Christophe Leprêtre, président du réseau Animavie, a entamé une grève de la faim à partir du mercredi 31 juillet au camping où il réside, devant l’hôtel de ville de Mimizan, dans les Landes.

    Originaire de Romilly, il souhaite par cette action personnelle interpeller le maire pour qu’il n’autorise pas la corrida dans sa commune.

    En effet, malgré plusieurs manifestations en 2011 et 2012, et après de très nombreux courriers de citoyens désapprouvant la tentative du lobby taurin d’implanter la corrida à Mimizan, « le maire Christian Plantier n’a jamais daigné répondre, ni réagir devant ce désaveu du peuple », indique Christophe Leprêtre.

    Cheminot travaillant à Hendaye, Christophe Leprêtre a quitté son département natal depuis une petite dizaine d’années.

    Sa sœur, Patricia, tient toujours son commerce, rue Gornet-Boivin, et suit heure par heure le déroulement de cette épreuve de force.

    « Mon frère est quelqu’un de très courageux, explique-t-elle. Il se bat avec ses moyens contre l’organisation de cette corrida prévue le 24 août. Sur le fond comme sur la forme, ma famille et moi le soutenons dans son combat contre la barbarie. »

    Christophe Leprêtre n’entend pas abdiquer malgré les pressions.

    « Je ne ressens pas de fatigue particulière, mais la faim commence à pointer…, indique-t-il. Nous avons rencontré une sympathique commerçante mimizannaise, elle nous a dit que personne dans sa commune n’a compris comment avait pu s’organiser une première corrida en 2009, alors que cette pratique était sans aucun rapport avec la mentalité locale. »

    Lettre à François Hollande

    En début de semaine, profitant d’une réunion du conseil municipal, Christophe Leprêtre s’est rendu devant l’hôtel de ville avec ses panneaux.

    « Les élus et les adjoints étaient là et sont venus à ma rencontre. Ils comprennent notre revendication mais sont surpris de cette grève de la faim. Je n’ai pas vu le maire, depuis le temps que je milite à Mimizan, jamais il ne s’est montré, c’est un fantôme ! »

    Lorsqu’on consulte le blog de Christophe Leprêtre, on peut lire nombre de témoignages de soutien émanant de toute la France mais aussi de certains pays européens qui saluent unanimement son action.

    Une pétition de soutien a été mise en ligne en début de semaine et Christophe Leprêtre, qui ne veut pas en rester là, a écrit à François Hollande.

    Une lettre dans laquelle il demande purement et simplement à l’autorité de l’État l’abolition des corridas en France.

    « Même si je mets ma vie en danger par ces temps de forte chaleur, je compte bien faire entendre jusqu’aux sommets de l’État que la corrida n’a pas lieu d’être dans cette cité landaise ni ailleurs. »

    http://www.lest-eclair.fr/accueil/christophe-lepretre-en-greve-de-la-faim-a-mimizan-ia0b0n85348

    Blog de Christophe : http://mimisang.canalblog.com/

     

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  • La sentience fonde l'égalité en droits fondamentaux

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    "Par sa capacité à éprouver la souffrance et la peur, un cochon est l'égal d'un chien est l'égal d'un ours est l'égal d'un enfant."

    Phillip Wollen

  • Démographie : la vraie vérité qui dérange (Michel Tarrier)

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    Vivre moins nombreux pour que tout le monde puisse tout simplement vivre.

    Tout pacte écologique devrait sous-tendre l’idée d’un pacte antinataliste.

    Homo sapiens est la pire espèce invasive.

    Tant que la flore et la faune poursuivront leur rythme effréné d’extinction conférée, toute création supplémentaire d'un d'entre nous reste injustifiable.

    Il faut quelque chose de plus qu’un couple pour faire un enfant, il faut au moins une Planète viable.

    Pour un ami de la Terre, toute abstinence à la procréation humaine, toute pénurie des naissances sont reçues comme de bonnes nouvelles.

    Sans peur ni reproche du métissage, le renouvellement des générations des pays développés devra se faire par les immigrants.

    Mais si vous estimez que nous n’avons aucune responsabilité ni vis-à-vis des 11 millions d’enfants qui meurent chaque année avant d’atteindre leur cinquième anniversaire, ni à l’endroit des espèces végétales et animales qui disparaissent à la vitesse grand V, que notre reproduction n’est pas excessive ou en tout cas acquittée de telles accusations, alors oui, faites encore et encore des enfants.

    Mais faites vite !

    Certaines vérités ne dérangent plus parce qu’avec le temps elles sont devenues des tabous de Polichinelle.

    Parmi celles qui dérangent encore et vraiment, qui mettent mal à l’aise et gênent aux entournures, figure l’ineffable choix antinataliste.

    Contrairement à toute logique, la décroissance démographique reste un problème épineux, un énorme tabou qui n’ose pas dire son nom, un scandale qui provoque tous les courroux !

    C’est à peine si on peut l’ouvrir à propos de la décroissance économique !

    Suggérer de modérer la démographie d’un Monde en proie à la surpopulation semble relever de l’outrage, de l’infamie, tant le thème appartient à la langue de bois.

    C’est du domaine de l’indicible, personne ne veut entendre que nous ne devons plus faire autant de petits.

    Notre Monde est passé de 250 millions à quasiment 6,7 milliards d’habitants depuis l’an 1 de l’ère chrétienne, notre sacro-sainte référence.

    En augmentant de 4 milliards, la population planétaire a triplé depuis 1950.

    Stop, ou encore ?

    On nous donne la preuve par neuf que la Planète ne pourra pas nourrir 9 milliards de Terriens en 2050 ou 17 milliards en 2100, mais en cyniques populationnistes nous voulons continuer à nous multiplier pour atteindre ces 9 ou 17 milliards de Terriens en 2050 et en 2100 !

    Et l’on s’inquiète même des nations qui, en Europe, ne montrent plus la même ardeur à procréer !

    Une démographie exponentielle adjointe d’un développement économique infini dans un Monde fini, aux ressources non renouvelables pour l’essentiel, en tout cas ne se régénérant pas au rythme de notre folle croissance, telle est l’effarante formule à laquelle nous sommes ancrés.

    Nous feignons d’ignorer la finitude d’un Monde dans laquelle notre multitude puise allègrement et sans relâche.

    Nous n’avons nul besoin d’une descendance qui ne recevra en héritage que des lambeaux et des restes.

    Il y aura toujours suffisamment de candidats pour perpétrer un minimum d’humanité.

    Je lance un appel au bon sens, au nom des goujats que nous sommes et qui avons tout zigouillé.

    Seront-elles donc un jour bonnes à proclamer ces quatre vérités sur le lapinisme humain ?

    Probablement, mais trop tard.

    Pour l’immédiat, nous en sommes au secourisme et voir mourir l’humain est insupportable, inhumain.

    C’est peut-être pourquoi il faudrait dissuader l’humain de trop faire d’autres humains.

    Ce qui ne nous est nullement insupportable, par contre, c’est voir souffrir et mourir les autres espèces, et notamment nos « mammifères », sacrifiés pour servir et nourrir la cause humaine.

    Il n’y a pour ainsi dire pas de fraternité interspécifique positive (commensalisme, mutualisme, symbiose…), mais strictement négatives (prédation, parasitisme, pathogénie, antibiose…).

    C’est aussi dans cet égoïsme écologique, dans cette couverture outrancièrement tirée à nous, que réside l’une des raisons majeures du grand déclin annoncé.

    Malheur à ceux qui ne savent pas partager !

    Parce qu’on le sait maintenant, il sera inutile de patienter 4 milliards d’années pour que le soleil dysfonctionne.

    D'ici là, l'homme n’aura pas été remplacé par un surhomme mais par une mouche.

    Ou bien la vie en tant que telle aura fatalement disparu du fait de nos géniales erreurs.

    Sauver la Planète se résume à une seule et double option : choisir entre l’homme et Gaïa, en cherchant à désamorcer la bombe démographique.

    Comme nous n’avons pas d’autre alternative à la Planète bleue, que nous ne pouvons donc ni déménager, ni la recharger, le choix est vite fait.

    La bombe démographique est pour la biosphère la pire arme de dissuasion massive. Elle stigmatise le chaos manifeste.

    Nous souffrons d’un manque incurable de discernement écologique et nous voulons satisfaire des exigences anthropocentristes immodérées.

    Ces erreurs sont pour l’essentiel l’héritage des religions créationnistes ayant placé, selon le dogme, la Nature à la discrétion illimitée de l’homme.

    Les considérations démographiques ont donc toujours été perçues dans un concept d’intérêts purement économiques et nombrilistes, strictement repliés sur la famille ou le pays, de préférence dans une compétitivité cocardière entre nations.

    Même le contrôle des naissances n’avait été pensé que dans l’intérêt du genre humain et non de celui légitime de la Planète et des espèces compagnes.

    Comme si nous étions déconnectés de la Terre, comme si nous vivions sur une île ou un archipel, ou mieux dit dans une arène, sur un ring ou sur un nuage.

    C’est un truisme que d’énoncer que la Terre n’est pas extensible.

    Le surpeuplement humain est un vrai calvaire pour la planète.

    L’avenir ne nous commande plus l’expansion, mais la récession sous forme de décroissance natale (et économique !).

    Quelques générations vouées à seulement un enfant par femme, voire assurer un soutien financier aux couples qui n’enfanteraient pas, serait le programme d’une politique courageuse et écoconsciente.

    On préfère l’option populiste des allocations familiales, gratification sociale crée en France après l’hécatombe de 1918, augmenter la mort a toujours historiquement augmenté la natalité…

    Au troisième millénaire de notre transit terrestre, de telles prestations doivent être aperçues comme obsolètes, caduques, surannées, relevant presque du rétro ou du kitch, mais qui viennent d’être tout récemment et étrangement instauré en Espagne, comme si l’Espagne n’était pas solidaire d’une Europe lucide et d’une Planète malade de l’espèce humaine.

    Posséder une famille nombreuse est un délit environnemental, une grave atteinte à la Planète et à l’avenir commun.

    On peut régler le sort de l’homme, non seulement en lui apprenant techniquement à contrôler ses naissances, mais surtout en le persuadant de le faire par éthique écologique et planétaire.

    Question de conscience.

    Dénoncer l’hyper capitalisme intégré comme généalogie du saccage et de l'administration de la rareté ne suffit pas, les institutions doivent planifier à l’échelle mondiale la soutenabilité des activités humaines par une sage équation du binôme population et environnement.

    La société occidentale consomme à l’excès des ressources naturelles dont elle n’est pas détentrice et qu’elle extorque aux nations qu’elle domine tyranniquement.

    Nous sommes ainsi débiteurs par rapport aux contrées dont les citoyens exploitent beaucoup moins, comme c’est le cas d’un Indien, d’un Vietnamien, d’un Péruvien ou d’un Soudanais.

    Pour continuer à vivre sur les modes adoptés, un Français nécessite 3 planètes, un Américain quasiment 6, ce qui projette un besoin moyen de 2 planètes pour un Terrien.

    Belle leçon de solidarité planétaire quand on constate qu’Américain s’octroie un droit de ponction 100 fois supérieur à un Afghan.

    Difficile ensuite pour un Occidental de s’arroger le droit de donner des leçons de morale dans des pays écologiquement éreintés par notre faute, ou de tenter imposer un apartheid climatique comme ce fut le cas lors de la conférence de Bali.

    Un nouveau-né monégasque usurpera sa vie entière sa part amazonienne ou groenlandaise sans jamais poser un pied ni en Amazonie, ni au Groenland, on l’a compris.

    Mais naître en Amazonie ou en Australie présente le méfait potentiel de menacer directement une biodiversité encore vive et remarquable.

    C’est pourquoi les populations des contrées naturelles présentent le risque rapproché d’une pression plus dommageable encore.

    On fera d’autant moins un enfant que l’on habite une région sensible, un des derniers bastions du capital vert de l’humanité.

    Le surpeuplement de l’homme est un antagonisme à la biodiversité.

    Contrairement à une vue trop hâtive de la situation planétaire, un enfant de plus à Londres, Mexico ou Hong Kong sera un moindre préjudice qu’un début de surpeuplement et d’inquisition humaine d’une Tasmanie ou d’une Papouasie.

    Restons absents ou absentons-nous de la Patagonie, du bassin du Congo, de la forêt boréale et de bien d’autres paradis encore sauvages et de riche naturalité, heureusement souvent peu hospitaliers pour l’homme.

    Ménageons les beaux restes du grand catalogue du Vivant, épargnons les ultimes réservoirs de gènes, les chambres fortes de biomasse et de stocks de carbone, mettons les prédateurs envahissants que nous sommes hors d’état de nuire et d’occire les derniers poumons de cette Terre.

    L’option du tourisme, même respectueux s’il existe, est un filon tout à fait négatif.

    Les régions encore partiellement épargnées n’ont besoin que d’une chose, de continuer à l’être.

    Toute présence d’un humain vivant sur le mode occidental incontournable et incontourné de l’American way of life est une calamité pour les équilibres naturels et une menace pour les ressources.

    Restons chez nous, confions les derniers berceaux de naturalité au savoir faire millénaire des peuples natifs et n’encombrons de nos progénitures et de nos futurs intrépides adultes que nos propres maternités, asiles et services d’urgence !

    La population humaine continue de croître mais à un rythme plus tempéré.

    Cette modération est le fait des pays riches industrialisés où le renouvellement générationnel n'est plus assuré, exception faite des États-Unis où les populations immigrées se chargent d’entretenir une incidence démographique en hausse.

    L'ONU prévoit une telle baisse démographique appréciable en Allemagne, en Italie, au Japon, en Russie et dans la plupart des états issus de l'éclatement de l'ancienne Union soviétique.

    Mortalité basse et fécondité extrêmement basse, dans ces conditions, la population de ce groupe de pays, d'actuellement 1,2 milliard de personnes, ne devrait pas augmenter d'ici à 2050.

    Une démotivation aux valeurs de la fécondité, une famille éclatée de plus en plus réduite au couple quand ce n’est pas à un seul parent, une infertilité masculine croissante et une planification des naissances majoritairement adoptée sont quelques uns des facteurs limitants.

    Une autre cause de cette stabilisation mondiale est la propagation du sida, pandémie qui réduit le taux de longévité dans des proportions considérables, comme en Afrique australe où l'espérance de vie a chuté de 62 ans dans les années 1995 à seulement 48 ans pour la période 2000-2005.

    Ironie du sort ou instinct de survie contreproductif, la densité humaine sera beaucoup plus élevée dans les pays pauvres qui éprouvent déjà les pires difficultés à assurer la sécurité alimentaire de leurs ressortissants.

    Dans ces contrées, le contrôle de la natalité est pratiquement inexistant et les familles de cinq à six enfants sont la norme.

    Au Burkina Faso, au Congo Brazzaville, au Burundi et en République démocratique du Congo, en Guinée-Bissau, au Timor Oriental, au Liberia, en Ouganda, au Mali, au Niger et au Tchad, tout comme en Afghanistan, les populations vont tripler avant le terme de ce demi siècle.

    La courbe générale est donc à un ralentissement de la croissance démographique et à une lente stabilisation de la population globale, en comparaison aux vives progressions des cinquante dernières années.

    En dépit de cette accalmie, 2050 verra tout de même un effectif minimum de 9 milliards de Terriens, notamment fourni par la Chine et l’Inde.

    À la même période, cette dernière nation surpassera la Chine et sera en tête de liste des pays les plus peuplés. La moitié des humains habiteront alors l’Inde et la Chine.

    Les écologistes, désespérés par l’épuisement des ressources et le déclin des écosystèmes, font remarquer qu’il nous faudra deux planètes pour survivre.

    Dans un autre domaine, ces deux planètes existent déjà, tout le monde sait bien qu’il y a une planète des riches et une autre des pauvres.

    La première, usurpée, n’est pas pour nous déplaire…

    Un milliard de riches occupe l’Amérique du Nord, l’Europe, l’Australie, le Japon et un club très privé de privilégiés qui règnent tyranniquement sur les pays du Tiers-monde.

    Ce milliard de riches cache aussi sa misère (qu’on ne saurait voir) : Quart-monde dormant sur les trottoirs des quartiers boursiers, Enfants de Don Quichotte s’adonnant aux joies du camping urbain, gastronomes des restos du cœur, etc.

    Le solde de la communauté terrienne, soit un peu plus de 5 milliards et demi de gens dont le pauvre destin est joué d’avance, croupit dans le reste (et les restes) du Monde.

    Le premier Monde s’approprie (en tout bien tout honneur !) les 7/10 de l'énergie, les 4/5 du bois et autant des produits de la pêche, les 3/4 des métaux, les 5/6 des crédits d'éducation, les 9/10 des budgets de recherche et de développement, possède les 3/4 des automobiles, neuf avions sur 10, etc.

    Voilà des chiffres bien peu consensuels et équitables qui prouvent l’excessive mainmise du milliard de privilégiés dont la liberté de puiser et d’épuiser ne s’arrête pas où commence celle des autres 5 milliards soumis au diktat.

    Nous garantissons ainsi aux plus pauvres de continuer à stagner, voire à s’enfoncer, dans leur état de pauvreté.

    En terme d’empreinte écologique insoutenable, un Nord-américain ou un Français valent combien d’Africains ?

    L'Etat américain le moins densément peuplé qu’est le Wyoming (510 000 habitants) émet plus de CO2 que 69 pays en développement réunis et totalisant 357 millions de personnes.

    Les hectares excessifs que s’octroie chaque habitant chanceux du monde occidental et qu’illustre le calcul éloquent de l’empreinte écologique sont usurpés sans la moindre contrepartie au reste du Monde, à celui auquel nous attribuons des dettes extérieures.

    Un États-unien ou un Européen ne paie pas le service que leur rendent les forêts brésiliennes ou africaines en recyclant leurs émissions de CO2.

    C’est ainsi qu’il convient de s’interroger sur un certain nombre d’activités autorisées par le progrès, vocable abusif car à double sens.

    Progrès pour les uns, déficit pour les autres.

    Savez-vous, par exemple, que l’on importe quotidiennement, par avions gros porteurs, des chargements de perches du Nil en provenance d’Ouganda et de fleurs coupées cultivées en Chine et en Afrique orientale vers l'aéroport de Vatry, dans la Marne (120 000 tonnes de fret par an) ?

    De tels comportements ne font jamais la une dans les fourberies des Grenelle de l’écologie, portes de secours du capitalisme masqué.

    Inutile de rappeler les dégâts collatéraux d’activités comme celle de l’exploitation du poisson cité ou de l’horticulture aux impacts environnementaux et humains néfastes.

    La contradiction est flagrante et gênante entre le désir de lutter contre l’effet de serre et les nécessités du développement économique dans le concept unilatéral où nos sociétés l’entendent.

    La reproduction est un phénomène naturel à toutes les espèces, et notamment chez celles opportunistes qui s’imposent majoritairement, s’accaparant le moindre atout pour dominer l’habitat.

    Cela existe chez les rats, les cafards, les mouches ou les papillons.

    L’homme, dont l’instinct est fondu à la conscience, primate calculateur par excellence, a conceptualisé cette tendance naturelle afin d’en tirer une stratégie d’avenir tribal, familial, nombriliste et longévive : celle d’assurer sa descendance, et par là même la sécurité de ses vieux jours.

    Avant les progrès du XXe siècle en matière d’hygiène et de prophylaxie des maladies infectieuses, la mortalité infantile justifiait une surfécondation, par ailleurs toujours soutenue par les pouvoirs séculiers inspirés des religions dogmatiques.

    Les Livres assurent que le destin des progénitures sera placé sous les auspices de Dieu.

    Niaiserie.

    Jusqu’à preuve du contraire, les progénitures existent mais les preuves d’un dieu protecteur font défaut.

    Pandémies, famines ou massacres belliqueux étaient là pour écrémer le surplus, en appeler chaque fois à de nouvelles velléités procréatrices et à faire des petits à la louche.

    Imaginons un autre monde...

    Le même mais inversé, où nous ne serions plus dominants mais dominés par une autre espèce de grande taille, où nous devrions fuir, nous cacher, ne plus respirer quand l’autre se manifeste, où l’éviction au mieux, l’extinction au pire seraient nos seules issues.

    Un enfer. Le bonobo, l’orang-outang ou le gorille, l’un d’eux comme espèce invasive et de fourvoiement au sein d’une société humaine d’un effectif modeste, ça vous irait ?

    Il s’agirait finalement du même monde, toujours avec Homo sapiens surdoué, mais sans pétrole, non plus dopé par les énergies fossiles, la pétrochimie qui fit la révolution verte et la multiplication des pains (ce type d’âge d’or, ou plutôt de toc, les bricoleurs du monothéisme l’avaient prévu…), mais cette fois à hauteur de seulement un ou deux petits milliards.

    Avec quasiment les mêmes inventions, les mêmes avancées inventives, le même progrès, à quelques techniques près.

    Mais sur une Planète envahie, pour telle ou telle raison, par le fléau d’une autre grande espèce, disons les bonobos par sympathie et proximité spécifique.

    Imaginons nos plages et nos cités encombrées de bonobos, imaginons les bonobos envahissant la cité, s’infiltrant, se fourvoyant pacifiquement partout.

    7 milliards de bonobos intrus …

    Ce n’est pas la Planète des singes, c’est notre Planète subissant l’inquisition insupportable du surnombre d’une autre espèce.

    Imaginons 7 milliards de rhinocéros, des rhinocéros envahissant nos hypermarchés, nos pitoyables animaleries.

    Notre impact sur les fragiles écosystèmes planétaires est celui d’éléphants dans un magasin de porcelaine.

    Voilà ce que nous imposons à la biosphère, sans nous en rendre compte un seul instant, convaincu que cela est dans la raison écologique.

    Eh bien non, ce n’est qu’une erreur, c’est même l’erreur par excellence.

    « Plutôt crever que partager ! »

    La survie de l’humanité dépend du possible, et non de l’impossible.

    L’impossible, c’est une meilleure gestion et répartition des ressources.

    On a tout essayé depuis des lustres et même la morale égalitaire professée par les grands Livres n’a pas donné les résultats escomptés.

    Notre espèce génétiquement égoïste ne voit pas très loin.

    Et selon les exégètes, c’est tout au contraire la qualité de vie pour un petit nombre de privilégiés qui va faire l’objet de toutes les prochaines convoitises, tandis que la croissance démographique et tout le drame économique qu’elle va enclencher se concentrera sur une fraction restreinte de la population mondiale : les pauvres.

    Il y aura une césure nette et croissante entre un Monde développé sans enfants et un mode sous-développé absolument démuni pour nourrir et même rafraîchir toutes ses bouches.

    Le possible pour cultiver les futurs, c’est d’encourager une mondialisation de la dénatalité.

    Certains individus devront abandonner une partie de leurs libertés, dont celle de procréer à tout va, au bénéfice de la société universelle.

    L’éternité de la drôle d’espèce humaine passe par sa décroissance démographique.

    On passe ou on casse...

    Notes

    Cette actu n’est pas vraiment une actu parce que nous n’entendons pas inscrire notre démographie à l’ordre du jour des menaces écologiques, accepter notre surpopulation comme la cause majeure des malheurs planétaires. Ainsi, notre fourberie est immense.

    Michel Tarrier

    http://www.notre-planete.info/actualites/1494-demographie_la_vraie_verite_derange

  • L’autorité de santé australienne approuve le régime végétalien et ses bienfaits

    vegan-australia

    http://www.vegactu.com/actualite/lautorite-de-sante-australienne-approuve-le-regime-vegetalien-et-ses-bienfaits-8920/

    Publié par : Nicolaï Van Lennepkade

    Le Conseil de recherches médicales et de la Santé nationale australienne a reconnu les bienfaits d’un régime végétalien1 .

    C’est comme si en France l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) approuvait publiquement les avantages du végétalisme.

    Le gouvernement australien a donc approuvé le végétalisme dans son nouveau guide nutritionnel à l’intention des australiens.

    L’autorité australienne de santé a constaté que les produits végétaliens, comme les noix, les graines, les légumineuses, les haricots ou le tofu sont des alternatives aux produits dérivés des animaux et qu’ils fournissent aux consommateurs suffisamment de protéines comparé aux produits d’origine animale.

    Le guide recommande aux végétaliens de se complémenter en vitamine B12 et suggère de voir un diététicien agréée pour avoir une santé optimale.

    «  Cela a été un long processus et je suis très heureux que le Conseil de recherches médicales et de la Santé nationale ait examiné toutes les preuves, et ait enfin présenté aux Australiens la possibilité réelle de choisir un régime végétalien », a déclaré Greg McFarlane, le président de Vegan Australia.

    Précisions :

    1. http://www.international.to/index.php?option=com_content&view=article&id=8942:government-recognises-vegan-diet-as-viable-option-for-all-australians&catid=84:health&Itemid=307  []
  • La citation du jour : Jean Baudrillard

    http://www.panopticweb.com/philosophy/philosophers/baudrillard-pic.gif

    « Les grandes épidémies meurtrières ont disparu.

    Elles ont toutes été remplacées par une seule : la prolifération des êtres humains eux-mêmes.

    La surpopulation constitue une sorte d’épidémie lente et irrésistible, inverse de la peste et du choléra.

    On peut seulement espérer qu’elle s’arrêtera d’elle-même, une fois repue de vivants, comme le faisait la peste, une fois repue de cadavres.

    Le même réflexe de régulation jouera-t-il contre l’excès de vie qu’il a joué jadis contre l’excès de mort ?

    Car l’excès de vie est plus mortel encore. »

    Jean Baudrillard

  • La France détient le record de l'euthanasie animale

    http://static.wamiz.fr/images/news/medium/chien-fourriere-euthanasie-spa.jpg

    La France détient le record de l'euthanasie animale :

    http://www.ladepeche.fr/article/2009/05/27/612939-la-france-detient-le-record-de-l-euthanasie-animale.html

    On euthanasie notre meilleur ami sous prétexte qu'il est en surpopulation.

    Parler de surpopulation des humains, c'est interdit, mais surpopulation de chiens et chats c'est normal bien sûr...

    La SPA contrôle les refuges de chiens et de chats.

    Si le nombre d'animaux dépasse le nombre de "places" disponibles, elle exige du refuge qu'il pratique l'euthanasie des occupants "en trop".

    Elle tolère une certaine marge tout de même, mais pour les autres, c'est l'euthanasie de masse pour tous.

    (Auteur : Reduce Population
    https://www.facebook.com/reduce.population?hc_location=stream)

    Adieu mes amis (extrait d'Earthlings)!

    https://www.youtube.com/watch?v=6XrvcxjooXc

  • La triste odeur humaine

    "Ce fut l’affaire de quarante-huit heures, et d’une date fatidique : ils sont partis.

    Ils ont fondu comme rosée d’aube, ceux qui étaient venus dans le Midi chercher le plaisir, et le trouver par des moyens mortificatoires. […]

    Dans le calme, revenu si soudain qu’il nous laisse, comme après une déflagration, l’ouïe bourdonnante, nous nous remémorons l’invasion. […]

    Mais les forêts domaniales gardent les déshonorantes traces humaines.

    Dix mille, ils sont venus plus de dix mille, ceux qui ne veulent qu’un toit de toile, et se prétendent d’humeur solitaire.

    Où l’auraient-ils trouvée, la solitude ?

    Ils ne la cherchaient même pas.

    Une berge de route, un bosquet, une haie : ils s’asseyaient, dépliaient la petite tente bonnet de police, dressaient le réchaud et cassaient deux œufs sur le bord du poêlon où fumait l’huile.

    Ils régnaient, peu après, sur une litière de papiers gras, de boîtes de conserves, de pochettes à cigarettes vides, et certaine puanteur – que Georges Duhamel nomme « la triste odeur humaine » - triomphait le soir des résines aromatiques."

    Colette, Belles saisons