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Libération animale - Page 37

  • Romain Gary : toujours incompris en 2010

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    Le 2 décembre, l'émission littéraire "La grande librairie" (France 5) était consacrée à Romain Gary... toujours incompris en 2010.

    Qu'on en juge : http://www.france5.fr/la-grande-librairie/index.php?page=article&numsite=1403&id_article=20390&id_rubrique=1406 (à partir de 16'25", critique éhontée de la deep ecology - confondue d'ailleurs avec les droits des animaux -, etc.).

    La France reste la France, y compris lorsqu'il s'agit de comprendre l'un de ses plus grands écrivains modernes, sinon le plus grand.

    Même ses exégètes (exception faite d'André Asséo, auteur de la pièce Gary/Ajar) se trompent sur ses motivations morales et philosophiques, car Gary parlait bel et bien des droits des éléphants (et des animaux en général), dans Les Racines du ciel notamment : les éléphants n'étaient pas simplement une métaphore des droits de l'homme en danger.

    Intéressant de noter la résistance, pathétique, et le retard moral de l'intelligentsia française sur ces questions.

    Colette en fait également les frais (voir mon étude "Colette ou la sauvagerie" parue dans la revue Synergies Algérie (GERFLINT) n° 7 - 2009 pp. 169-190 : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Algerie7/Pinque.pdf.)

  • Vegan.fr au Paris Vegan Day

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    L’association Vegan.fr sera présente au ParisVeganDay 2010. 

    On espère que cet évènement sera l’occasion de faire connaître au plus grand nombre le véganisme éthique basé sur une approche abolitionniste.

    Les conférences de Roger Yates, Vincent Guihan & Alix Charlebois ainsi que Valérie Giroux seront un très bon moyen de vous familiariser avec cette approche éthique et militante.

    On peut aussi espérer que le mouvement animaliste français évolue enfin vers une promotion claire et sans compromis du véganisme.

  • A propos de la décision de l'Afrique du Sud de reprendre le massacre des éléphants

    http://www.egodesign.ca/_files/articles/blocks/11122_elephant_mother__baby_holding_leg.jpg

    Photo by Nick Brandt ©

    Dans une démarche très controversée, le gouvernement sud-africain a décidé de réintroduire l'abattage dans son programme de conservation de la faune.

    La pratique de l'abattage de grands troupeaux d'éléphants a été abandonné en 1994, après beaucoup de pression des organisations de la faune locale et internationale.

    Lawrence Anthony, fondateur de l'Organisation de la Terre, dit que l'abattage n'est pas la "dernière option" que les autorités prétendent.

    Il dit que la décision d'abattre est basée sur l'émotion, et que la science crédible démontre que non seulement l'abattage est inutile, mais qu'il est également inefficace.

    Le Professeur John Skinner, ancien chef de l'Institut de Recherche sur les mammifères à l'Université de Pretoria, réfute l'allégation selon laquelle les éléphants détruisent l'écosystème du parc.

    Selon Skinner et d'autres éminents scientifiques, il n'existe aucune preuve scientifique prouvant que les éléphants ont un effet négatif durable sur les autres animaux ou les plantes.

    Il a également été prouvé que l'abattage ne réduit pas le nombre d'éléphants, mais aboutit au contraire à une explosion de la population qui intensifie ses aires de reproduction pour compenser ses pertes.

    Jason Beel-Leask, Directeur du Fonds international pour l'Afrique du bien-être animal (IFAW) du Sud, dit que l'examen ne suffit pas et qu'il n'a pas été donné à des moyens naturels de régulation de la population.

    Bell-Leask croit que la création de "megaparks", qui traversent les frontières entre les pays, permettrait de grands troupeaux de traverser une zone plus vaste, et à rétablir l'équilibre naturel entre les éléphants et leur environnement.

    D'autres propositions de Bell-Leask comprennent la contraception, qui a prouvé son efficacité, ainsi que la translocation.

    Born Free, un groupe de droits des animaux reconnu internationalement, estime que le seul obstacle à la mise en œuvre d'un programme à grande échelle de la contraception est le coût.

    Il coûte environ £ 50 (R755) pour traiter une éléphantz.

    Born Free estime que les coûts de mise en œuvre un programme de contraception irait entre £ 180 000 et £ 225 000 (R2.7 et R3.4 millions).

    Ils affirment que l'économie actuelle en Afrique du Sud est plus que capable de répondre à ces coûts, les personnes en autorité doit l'approuver.

    Les droits des animaux estiment que les groupes financiers plutôt que des raisons sous-tendent la décision de mettre en œuvre l'abattage.

    Ils prétendent que l'Afrique du Sud va essayer de profiter de l'abattage en négociant avec la Convention sur le commerce international des espèces menacées d'extinction à vendre de l'ivoire provenant d'éléphants abattus.

    Peu importe les raisons derrière la décision, les scientifiques et les associations de protection animale sont d'accord pour dire que l'abattage nuit à l'industrie du tourisme en Afrique du Sud.

    Ils disent que la décision a déjà eu des répercussions sur la réputation de l'Afrique du Sud en tant que chef de file dans la conservation de la faune.

    De nombreuses organisations ont même appelé à un boycott du tourisme en Afrique du Sud.

    L'option pour l'abattage a été ouverte le 1er mai 2008.

    Aucune action n'a encore été prise, mais on a le sentiment que les prochains mois joueront un grand rôle dans la détermination de la position en Afrique du Sud parmi les dévots de l'environnement et de la faune à travers le monde.

    (Traduction approximative)

    http://www.trip-advice.com/fr/conseil-1315044.htm

  • L'Europe de la Honte - Augmentation de l'hécatombe dans les labos européens (International Campaigns)

    http://cdn2.ioffer.com/img/item/735/751/71/KingAndCountry-LAH29.jpg

    Suite à la publication du 6ème rapport statistique de la Commission européenne basé sur la collecte de données auprès des 27 pays de l'Union concernant l'utilisation d'animaux pour des expériences pour l'année 2008, une réaction de Michelle Thew, responsable de l’ECEAE (Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale), qui en dit long :

    « L’ECEAE est extrêmement déçue de l’absence de baisse significative du nombre d’animaux utilisés pour des expériences à travers l’UE. (…)

    L’avenir est sombre pour les millions d’animaux qui vont continuer de souffrir et de mourir chaque année dans les laboratoires européens.

    Nous ne croyons pas, et c’est terrible, que la situation s’améliorera au cours des 5 prochaines années.

    C’est la Honte de l’Europe. »

    En autres réjouissances, on peut lire la confirmation que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni restent dans le trio de tête des pays les plus vivisecteurs en Europe (55% à eux 3 et on peut s'interroger sur seulement 0,13% d'augmentation en France alors que + 11% en Allemagne et + 21% au Royaume-Uni...) ainsi qu'une augmentation massive des expériences sur animaux en Autriche, Espagne, Estonie, Irlande et Portugal.

    Pour lire l'intégralité du communiqué de l'ECEAE (en anglais) avec notamment les "comptes d'apothicaire", officiels et détaillés, des espéces "utilisées" à telle ou telle fin et la répartition de l'hécatombe dans les camps de la souffrance et de la mort en Europe, c'est ici

    Commentaire International Campaigns sur les chiffres officiels : ces chiffres ne comprennent pas les innombrables animaux reproduits, trafiqués, élevés, maltraités et exécutés ou morts d'infections, etc. en amont dans des élevages plus ou moins spécialisés, sans même avoir été victimes d'un quelconque protocole de recherche.

    http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/news/news/leurope-de-la-honte.html

  • 16 octobre à Paris : action anti-fourrure

    fourrure-torture.gif

    L'action a toujours lieu Samedi 16 octobre dans le quartier de la rue du Faubourg St Honoré dans le 8ème, mais sur la Place Maurice Barres, au niveau de la rue Cambon, et de la rue Duphot, métro Madeleine ligne 14 (le plus proche) ou St Philippe du Roule ligne 9 (10 mn de marche environ).

    A proximité, se trouvent les boutiques de fourrure, entre Chanel, Zadig et Voltaire, Tara Jarmon, Max Mara, Zara, et bien d'autres...

    Action de 15h30 à 19h30, n'oubliez pas vos supports si vous en avez !

    Merci de confirmer votre présence.

    A suivre dès novembre, les boutiques Isabel Marrant (suite à l'action du jeudi 9 septembre), ainsi que Zara.

    A bientôt !

    NE RIEN FAIRE, C'EST LAISSER FAIRE !

  • Green Hill élève des chiens pour les torturer

    http://www.fermaregreenhill.net/wp/wp-content/themes/sketchd/thumb.php?src=http://localhost/wordpress/wp-content/uploads/2009/03/best_friend_by_punkie078.jpg&h=245&w=466&zc=1

    http://www.fermaregreenhill.net/wp/?page_id=25

    Green Hill est une entreprise située à Montichiari ( Brescia) en Italie qui élève des chiens de race Beagle pour les laboratoires de vivisection.

    De cet élevage partent chaque mois plus de 250 chiens qui finissent dans les mains des vivisecteurs et sur les tables d'opération.

    Ces chiens naissent pour être condamnés à souffrir et mourir dans d'atroces souffrances.

    Green Hill est l’un des principaux élevages de chiens du "marché" européen de l'expérimentation sur les animaux.

    A l'intérieur, dans les 5 cabanes de Green Hill, sont enfermés jusqu'à 2500 chiens adultes, ainsi que de nombreux chiots.

    Ce camp (« lager ») pour animaux est fait de cabanes fermées, sans espace à l'extérieur, sans air ni lumière naturelle.

    Ces chiens sont enfermés dans des cages avec lumière artificielle et un système d'aération en fonction de la météo, dans lesquelles ils grandissent avant d’être chargés dans une camionnette puis expédiés vers l'enfer des labos.

    Parmi les clients de Green Hill se trouvent des laboratoires universitaires, des sociétés pharmaceutiques de renom et des sociétés de sous-traitance de tests sur animaux (CRO) comme Huntingdon Life Sciences (HLS) en Angleterre, le plus grand laboratoire de torture animale en Europe, qui tourmente et assassine 500 animaux chaque jour.

    Depuis quelques années Green Hill est devenu la propriété de l’entreprise américaine Marshall Farms Inc.

    Marshall Farms est tristement célèbre dans le monde entier comme la plus importante société au monde spécialisée dans l’élevage de chiens pour les laboratoires.

    Les chiens élevés par Marshall sont expédiés par avion dans le monde entier, mais avec Green Hill comme siège européen et la création d’un énorme élevage en Chine, Marshall Farms est en train de mettre sur pied un plan d'expansion et pour monopoliser le marché.

    C’est dans cette optique que Marshall Farms prévoit la construction d'autres cabanes à Montichiari pour arriver à détenir 5000 chiens dans cet élevage qui deviendrait alors le plus grand élevage de chiens pour la vivisection en Europe.

    Pour un prix entre 450 et 900 €, il est possible d’acheter des chiens de tout âge.

    Qui est prêt à payer, peut aussi acheter une femelle gestante.

    Green Hill et Marshall Farms proposent entre autres à leurs clients des traitements chirurgicaux (sur demande), notamment la section des cordes vocales ou l'ablation de certaines glandes.

    Pour Green Hill et Marshall Farms, les animaux sont uniquement des produits, des objets à vendre et à reproduire sans scrupule pour la souffrance psychologique et physique que les animaux subiront.

    GREEN HILL 2001

    Via colle San Zeno 6

    25018 Montichiari ( BS) Italie

    ***************************************************

    http://roma25settembre.files.wordpress.com/2010/08/banner-web25.gif

    Philosophie du collectif « Sauvons les chiens de Green Hill »

    Qui sommes nous ?

    Il y a quelques années, le mouvement antivivisection italien a entrepris une immense campagne pour exiger la fermeture de l'élevage " Stefano Morini" ; élevage qui 30 ans durant a dominé le "marché" italien en produisant des chiens destinés aux laboratoires.

    Finalement et à force de pugnacité de la part des militants, cet élevage a dû fermer.

    La campagne « Sauvons les chiens de Green Hill » s'est créée spontanément.

    Nous sommes une coordination d'individus réunis dans le but de faire fermer cet élevage, de réactiver la lutte contre la vivisection et de défendre les droits des animaux.

    Nous croyons que chacun de nous peut agir et mettre des bâtons dans les roues de ceux qui exploitent les animaux, sans avoir besoin d'un "chef".

    Nous voulons sauver les chiens enfermés dans cet élevage situé à côté de Brescia, mais nous ne voulons pas sauver seulement ces chiens-là.

    Notre empathie ne s'arrête pas aux animaux "domestiques".

    Nous voulons l'abolition de la vivisection pour tous les animaux sans exception.

    Nous sommes vegans car la vivisection n'est qu'une partie de l'exploitation animale.

    Chaque jour, des millions d'animaux sont élevés dans des conditions atroces pour produire notamment viande, oeufs et lait.

    Devenir vegan est le premier choix qu'une personne peut faire si pour elle la libération animale compte vraiment.

    Coordination " Fermare Green Hill” http://www.fermaregreenhill.net/wp/

    "Le monde n'avance que grâce à ceux qui s'y opposent." Goethe

  • Antivivisection : manifestations du 25 septembre 2010 (CAV)

    http://www.droitsdesanimaux-shop.net/images/autocollant_anti_vivisection.jpg

    Le samedi 25 septembre 2010, des manifestations ont eu lieu à Paris, Rome et Catane pour dénoncer les atrocités de l'expérimentation animale et réclamer une science efficace, sans animaux.

    Nous ne sommes pas surpris d'apprendre que ce sont plusieurs milliers de manifestants italiens à s'être mobilisés à Rome.

    En effet, l'Italie a un passé anti-vivisectionniste beaucoup plus important qu'en France.

    C'est là bas qu'a le plus œuvré le père de ce mouvement, Hans Ruesch.

    Ce dernier a démasqué les spéculateurs de la grande fraude médicale, illustrant scientifiquement et humainement tout le mal causé par l 'expérimentation animale, et dévoilant au grand jour les liens étroits existant entre pouvoir politique et industrie pharmaceutique.

    Hans Ruesch s'est battu inlassablement pendant plus de 30 ans contre la scandaleuse notion de « mal nécessaire », par laquelle la recherche essaye froidement de justifier les tortures inutiles qu'elle inflige à des êtres fragiles, apeurés et sans défense.

    L'annonce de la participation française, à cette journée de manifestations, a été accueillie avec surprise, enthousiasme et admiration par la population italienne.

    File 1083

    Si pour la marche nous n'étions pas des milliers de manifestants mais plusieurs centaines, une telle mobilisation était tout de même exceptionnelle pour un sujet encore très tabou en France.

    Par cette impressionnante mobilisation, nous avons enfin pu prouver aux politiciens, aux forces de l'ordre et aux médias (qui couvraient un événement sans profondeur), que le sujet de l'expérimentation animale peut déplacer les foules.

    Nous devons décupler le nombre de manifestants pour la prochaine marche qui aura lieu à l'occasion de la SMAL* d'avril 2011 !

    Merci à tous les participants d'avoir donné de la crédibilité à cette cause et permis de montrer que nous voulons la mise en place d'une politique volontaire de la part du gouvernement français, notamment par le financement de méthodes substitutives non-animales.

    La majorité des personnes qui étaient présentes sont des acteurs de l'univers militant et font partie d'un noyau dur qui doit rester uni pour les animaux.

    C'est à nous d'informer le public sur les conditions de vie des animaux de laboratoire et de lui expliquer que l'expérimentation animale n'est pas un mal nécessaire.

    N'hésitez pas à vous appuyer sur les ouvrages de Hans Ruesch car, à l'instar de l'Italie, nous devons perpétrer le message de ce grand homme.

    *Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire

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    File 1091

    Place Saint Germain des Prés une demi heure avant le départ de la marche.

    Quelques rayons de soleil entre les gouttes d'eau.

    Il y avait un stand qui permettait aux manifestants de laisser leurs coordonnées pour les prochaines grandes actions unitaires.

    File 1095

    Une manifestation haute en bruit et en couleurs. Des manifestants avaient apporté leurs propres pancartes !

    File 1099

    Détour par la faculté de médecine Descartes.

    À notre arrivée, des étudiants, qui fumaient devant l'entrée, se sont précipités à l'intérieur du bâtiment et ont fait fermer les portes.

    Cette Université possède des animaleries qui servent, entre autres, aux études biomédicales.

    Nous avons discouru sur plusieurs points :

    • Aucune espèce n'est un modèle biologique pour une autre, la recherche médicale et toxicologique doit se faire sur des données humaines.
    • Il est scandaleux qu'il n'y ait pas de droit à l'objection de conscience pour l'expérimentation animale en France ! En Italie, ce droit existe depuis des années et les enseignants ont l'obligation d'offrir à l'étudiant d'autres méthodes pour valider les cours.
    • Beaucoup d'étudiants s'entrainent à la chirurgie sur des animaux. Pourtant, de grands chirurgiens disent que la meilleure façon d'apprendre à opérer un humain est d'observer, encore et encore, puis de pratiquer de petites interventions sous l'oeil attentif d'un chirurgien expérimenté. L'étudiant peut donc progresser en toute confiance et apprendre le corps humain. De nombreux étudiants admettent que de passer de l'animal à l'homme est très troublant car ils n'ont pas de bons repères.

    File 1103

    Arrivée à côté du Palais Bourbon, sur la Place du Président Edouard Herriot.

    Ce lieu est attribué aux manifestations s'adressant au Parlement français.

    VIDEO DE L214: http://www.facebook.com/home.php#!/video/video.php?v=159616137397491&ref=mf

    PRESSE ITALIENNE: http://www.geapress.org/sperimentazione-animale/vox-populi-no-alla-vivis...

    http://cav.asso.fr/

  • La directive européenne « à la pointe » de la souffrance animale (Luce Lapin / Charlie Hebdo)

    http://www.charliehebdo.fr/images/puce/953-Puce-Charb.jpg

    Le 8 septembre, Isabelle Durant, vice-présidente du Parlement européen, eurodéputée du Groupe des Verts/ALE (Alliance Libre Européenne), avait déposé trois amendements visant à limiter les tests sur les animaux.

    Ils furent tous rejetés.

    Le jour même a eu lieu le vote (approuvé, lui, en dix minutes…) concernant la révision de la directive 86/609 du 24 novembre 1986 sur la « protection » (guillemets indispensables) des animaux qui subissent de multiples expériences, douloureuses et mortelles, dans le silence des labos.

    À en croire les médias, « unanimes » et tout autant naïfs, ou feignant de l’être, les avancées seraient considérables.

    On se dit, ça y est, l’étape suivante, qui mettra fin, pour de bon cette fois, à l’expérimentation animale, est proche.

    Moins d’animaux, moins d’expériences, moins de peur, moins de douleur ?

    Vu de près, et il faut se donner la peine de lire entre les lignes, c’est beaucoup moins joyeux.

    Interdiction annoncée des expériences sur les grands singes — chimpanzés, gorilles, orang-outans - … mais pas totale.

    Car, dès qu’on gratte un peu : une « clause de sauvegarde » la contredit, dès lors qu’il s’agit de « sauver l’humanité ».

    André Ménache, vétérinaire, directeur d’Antidote Europe, me cite l’article 55 de la révision :

    « Lorsqu’un État membre a des motifs valables d’estimer qu’une action est essentielle aux fins de la conservation de l’espèce ou du fait de l’apparition imprévue, chez l’homme, d’une affection clinique invalidante ou potentiellement mortelle, il peut autoriser l’utilisation de grands singes. »

    On « estimera »…

    Quant aux primates, leur utilisation sera restreinte, mais à peine.

    Pour le Dr Ménache, c’est une aberration :

    « Une grande majorité de citoyens de l’Union européenne est contre presque toutes les expériences sur les primates.

    Qui plus est, le résultat d’un sondage officiel de l’UE en 2005 a montré que 82 % des citoyens pensent que nous avons le devoir de protéger les droits des animaux à n’importe quel prix.

    Cinq ans plus tard, ce triste vote concernant la révision de la directive n’a pas encore réussi à traduire ce clair consensus de la société en une loi. »

    http://79.img.v4.skyrock.net/79b/againstfur/pics/134833900.jpg

    Chats, chiens et autres espèces, on continue.

    Utilisation maximale des méthodes de substitution — mais néanmoins considérées comme des « initiatives facultatives » — partout où elles sont possibles, « douleur et souffrance […] réduites au minimum » — il se situe où, le minimum ?

    Pour John Dalli, commissaire européen :

    « Cette nouvelle loi européenne a l’ambition de mettre l’UE “à la pointe dans la protection animale” » — il la voit où, « la pointe » ?

    Au contraire, pour One Voice (www.onevoice-ear.org), cette directive « marque un grand pas en arrière pour la recherche européenne.

    C’est une source d’inquiétude quant au sort des [12] millions d’animaux sacrifiés [chaque année].

    Le public européen serait choqué de connaître le détail des expériences et le degré de douleur qui seront toujours autorisés ».

    Pour André Ménache, le plus choquant, dans cette directive, « est le fait qu’elle se moque du public et de la souffrance animale.

    Mais il faut comprendre et connaître la loi européenne.

    Cette directive est plutôt ciblée sur la recherche fondamentale, c'est-à-dire qu’elle concerne des projets n’apportant aucun bénéfice direct à la santé humaine.

    En réalité, les chances que l’homme puisse bénéficier de ces études découlant de l’animal sont extrêmement faibles.

    De plus, il n’y a aucune exigence juridique qui oblige les chercheurs à utiliser des animaux en recherche fondamentale.

    La société laisse au chercheur individuel la possibilité de décider ou non d’utiliser des animaux ou des méthodes non animales.

    Cependant, les chercheurs qui utilisent des animaux ont bénéficié d’une immunité quasi totale, les dispensant d’explications envers le public et les protégeant des récusations scientifiques.

    Il faut se demander : les chercheurs utilisant des animaux ont-ils vraiment été honnêtes ?

    N’auraient-ils pas pu surévaluer l’importance de leurs travaux afin de conserver leurs subventions et la faveur du public ? »

    À quel moment les méthodes alternatives sont-elles appliquées à la place de celles utilisant des animaux, qui décide, et pourquoi n’avance-t-on pas plus vite dans la recherche et l’application de ces méthodes ?

    « Selon la Commission européenne, seules les méthodes alternatives qui ont subi la validation peuvent remplacer les tests sur animaux.

    Le responsable de ce travail est le CEVMA, Centre européen pour la validation des méthodes alternatives, qui existe depuis 1992.

    Jusqu'à présent, ils n'ont validé qu'environ trente méthodes alternatives.

    Mais attention !

     La plupart de ces méthodes prétendument “alternatives” utilisent quand même souvent des animaux ou leurs cellules.

    C’est-à-dire que, pour la Commission européenne, une méthode qui utilise et qui tue quinze animaux au lieu de vingt est considérée comme “méthode alternative”! 

    Le public a été donc dupé encore une fois, en croyant que méthode alternative = méthode non animale.

    Pas du tout !

    Cela signifie que le CEVMA n’applique que 2 R sur les 3 R (Remplacement, Réduction, Raffinement, en ignorant presque le Remplacement), alors que pour nous la seule méthode valable est justement le Remplacement.

    Les comités d'éthique universitaires font confiance à leurs chercheurs pour utiliser des méthodes de substitution, mais ils n'insistent pas trop non plus.

    Prenons l’exemple d'un chercheur qui a pratiqué des essais sur les singes pendant vingt ans.

    Il ne va pas commencer à utiliser les méthodes d'imagerie non invasives chez l’homme, puisqu'il connaît seulement les singes…

    À moins que l’opinion publique ne l’oblige à changer ses mauvaises habitudes. »

    Le terme « méthodes substitutives » est-il plus juste que « méthodes alternatives » ?

    « C’est tout de même préférable d’employer “méthodes substitutives”, mais le mieux est encore de parler de “méthodes non animales”. »

    www.antidote-europe.org
    • Photo: Adrien Evangelista

    Luce Lapin
    19 septembre 2010
    lucelapin@charliehebdo.fr

    • À LIRE dans «Les Puces» du journal (Charlie Hebdo du 22 septembre).

    Dans les cages d’expérimentation, des jouets pour le «  matériel de laboratoire » : entre deux séances de « festivités », le chien ira chercher la baballe.

    La bonne conscience des vivisecteurs, on n’en veut pas !

    http://www.charliehebdo.fr/vivisection

  • Directive 86/609 (vivisection) : le nazisme à l'oeuvre - Manifestons notre refus le 25 septembre à Paris et à Rome !

    953-PuceSemaine.jpg

    Une marche contre l'expérimentation animale aura lieu conjointement à Rome et à Paris le 25 septembre 2010 à partir de 15h00.

    Cette manifestation a pour but de protester contre la nouvelle Directive 86/609 relative à "la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques" qui a été approuvée par le Parlement Européen le 8 septembre 2010.

    Le mercredi 8 septembre 2010, à Strasbourg, le Parlement Européen a approuvé en 10 minutes (de 12:05 à 12:15), le texte final pour la Directive 86/609 qui réglemente l’utilisation d’animaux à des fins scientifiques.

    Une mise aux archives hâtive pour un texte hautement controversé.

    Les amendements et la demande de renvoi à la Commission présentés par les Verts ont été rejetés, ce que les parlementaires européens expliquent comme il suit :

    « Il y a une différence entre la dignité des animaux et celle des êtres humains ; il y a des hiérarchies qui doivent être observées.

    Non aux contrôles excessifs qui contrarient la recherche, nous ne devons pas nuire aux intérêts de l'industrie ».

    Les positions de l’opinion publique, qui s’est manifestée sous forme de pétition(s) par des dizaines de milliers de signatures, et dont les Verts s’étaient portés ambassadeurs, ont été jugées par nos députés comme étant "extrémistes", "dictées par l'émotivité" ou encore "démagogiques".

    Néanmoins, nous rassurent-ils, les signatures n'auront pas été vaines : elles ont au contraire ébranlé les consciences des parlementaires, ce qui les a finalement encouragés, disent-ils, à voter pour le bien collectif.

    Suite au rejet de la demande de renvoi, plus de 40 députés se sont levés avant le vote en signe de protestation ; pourtant l'approbation de la mesure s’est effectuée quelques instants plus tard, l'assemblée de Strasbourg se prononçant majoritairement en faveur de la nouvelle version de la directive.

    Le texte proposé dans sa première version, en novembre 2008, était très innovant comparé à sa version de 1986 (bien que peu compatible avec l’optique abolitionniste), et présentait de nombreuses améliorations en matière de tutelle et "bien-être" des animaux de laboratoire.

    Malheureusement, au cours des mois, plusieurs passages du texte ont été remaniés jusqu’à péjoration du sort des cobayes.

    Parmi les articles les plus négatifs de cette nouvelle directive nous trouvons :

    • La possibilité de pouvoir recourir aux chats et chiens errants.
    • La possibilité d'utiliser une espèce en voie d'extinction et/ou capturée en nature, en particulier les primates et les grands singes.
    • Le recours à la suppression par inhalation d'anhydride carbonique comme méthode de meurtre de référence, définie par la loi comme "humanitaire", mais qui en réalité provoque des niveaux de souffrance hauts et prolongés (fait reconnu scientifiquement).
    • La possibilité d'effectuer des essais sans anesthésie, également valable pour des essais hautement douloureux.

    Les méthodes substitutives, pourtant disponibles, ne sont pas encouragées par la nouvelle Directive, car jugées scientifiquement insatisfaisantes (!), et de ce fait, reléguées depuis hier à initiatives facultatives.

    Elisabeth Jeggle du Parti Populaire Européen, auteur de la nouvelle proposition, a déclaré que "les nouvelles règles réalisent un compromis entre les droits des animaux et les exigences de la recherche."

    Paolo De Castro, président de la Commission de l’Agriculture au Parlement européen, a souligné qu'un "bon compromis a été atteint, sur un texte raisonnable qui représente un progrès par rapport aux règles de 1986, dans le respect des exigences scientifiques."

    Non.

    La nouvelle directive n’est pas un bon compromis entre les exigences de l'industrie et de la recherche d'un côté, et celles de la protection des animaux de l'autre.

    Au contraire, elle est un pas déplorable qui ne fait point avancer l'Europe, ni sur le terrain de la recherche scientifique ni sur celui de la santé humaine et animale.

    En conséquence, le samedi 25 septembre une manifestation simultanée aura lieu à Rome et à Paris.

    Rendez-vous Place St Germain des Prés (métro: St Germain des Prés, ligne 4) à 15:00, pour une marche jusqu'au siège français de la Commission Européenne.

     

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    Tous dans la rue le 25 septembre !

    URGENT: Directive Européenne 89/609

    Mercredi, 8 Septembre, 2010

    Le Parlement Européen va faire régresser la protection des animaux de laboratoire!

    Les députés européens vont encore faire régresser l'éthique et la science.

    Début Septembre, le Parlement Européen sera appelé à voter et approuver la dernière révision de la Directive 86/609/CEE (Conseil pour la protection des animaux utilisés à des fins expérimentales et scientifiques).

    Entre autres, la directive permettra :

    • D’expérimenter sur les primates, même quand le but n’est pas de trouver des traitements pour les humains
    • D’expérimenter sur les animaux sauvages ou errants, y compris les chats et les chiens (article 11)
    • De réutiliser, systématiquement, les animaux ayant déjà servi à l’expérimentation, et qui ont souffert « légèrement » ou « modérément », ou encore même « sévèrement », prolongeant ainsi leur souffrance et leur détresse.
    • De continuer à expérimenter, sans anesthésie, dès lors que les chercheurs estiment cette pratique appropriée (article 14)
    • D’expérimenter sur des animaux vivants dans des buts pédagogiques (article 5)
    • De créer des animaux génétiquement modifiés pour la réalisation de procédures chirurgicales
    • De soumettre les animaux à d’inévitables chocs électriques, pour les rendre impuissants
    • De garder des animaux d’espèce sociale, tels que chiens et primates, dans l’isolement complet et ce durant des périodes prolongées.
    • De pratiquer, sans anesthésie, des ablations thoraciques (par exemple l’incision de la cage thoracique suivie de l’ouverture de la cavité pleurale)
    • De forcer l’animal à nager jusqu’à l’épuisement, jusqu’à ce que mort s’ensuive (annexe VIII)

    Pétition : http://lapetition.be/en-ligne/petition-7878.html

    http://cav.asso.fr/

  • "Refuges", ou camps de la mort ?

    http://www.midilibre.com/img/photos/biz/2010-09/2010-09-18/465_E103SAM.jpg

    Ce blog soutient Paule Bonnel dans son combat, qui est aussi notre combat.

    Les sièges de la SPA, de PETA US, etc., croulent sous les millions de généreux donateurs.

    Cet argent devrait servir à inonder les refuges qui en dépendent.

    Or la réalité est bien différente.

    Les animaux en bonne santé sont euthanasiés sans cesse et tout le monde se tait.

    Il ne suffit pas de combattre les abandons.

    Il faut aussi combattre les élevages, professionnels, particuliers ou clandestins, les animaleries et tous les refuges qui ont recours à l'euthanasie, laquelle ne devrait être pratiquée que lorsque l'animal est malade sans espoir de guérison.

    L'argent des donateurs devrait être également réparti dans les refuges de chaque région et servir à agrandir les structures d'accueil existantes.

    Tel devrait être, du moins, le souci du petit monde de la "protection animale", qui ne saurait en l'état des choses se revendiquer comme tel.

    Un refuge devrait être un lieu d'asile pour les milliers d'animaux abandonnés chaque année par les "salauds" et les irresponsables, qui ne voient dans l'animal nonhumain qu'un jouet dont on se débarrasse lorqu'il n'amuse plus, vieillit ou encombre.

    Un refuge devrait être un... refuge, où les victimes des abandons, souvent blessées et mutilées, puissent se reposer et se voir adoptées par des familles aimantes et responsables.

    Dans la réalité, un "refuge" n'est, bien souvent, qu'un ignoble camp de la mort, et la SPA de Carcassonne n'en est qu'un exemple parmi des dizaines d'autres.

    Méryl Pinque

    http://img525.imageshack.us/img525/8537/dsc00373la2sw5.jpg

    Carcassonne. Polémique. Y a-t-il trop d'euthanasies à la SPA ?

    « A la SPA, un chien a 90 % de chances d'être euthanasié plutôt que d'être adopté... ».

    Paule Bonnel, une Chaurienne qui lutte pour la cause animale au travers de diverses associations, dénonce aujourd'hui « les euthanasies à outrance qui sont pratiquées sur les chiens du refuge de la SPA de Berriac ».

    Cette femme s'appuie sur des exemples précis :

    « Jeudi matin, un chien atteint de la lechmaniose a été euthanasié, alors qu'il aurait pu être soigné.

    Il y a une semaine, un croisé labrador de 2 ans, Driss, a aussi été euthanasié, tout comme son compagnon de box, un labrador fauve de 2 ans et demi. »

    Pour Paule Bonnel, « il y a trop d'euthanasies à la SPA, notamment sur des chiens jeunes, que des associations demandent à récupérer.

    Normalement, on est là pour sauver les animaux, pas pour les tuer ! ».

    Il n'en fallait pas plus pour faire s'insurger Claudette Armisen, présidente de la SPA carcassonnaise, qui se dit « outrée » par les propos tenus par deux ou trois personnes « qui n'ont même pas le courage de venir au refuge ».

    Elle n'écarte d'ailleurs pas l'idée de déposer une plainte à leur encontre « pour diffamation ».

    Si elle ne veut pas se prononcer sur le nombre d'euthanasies pratiquées chaque année à Carcassonne, Claudette Armisen se défend par la surpopulation du site de Berriac :

    « 499 chiens sont rentrés depuis le début de l'année et 255 ont été adoptés.

    Actuellement, nous avons 155 chiens pour 99 places...

    Comment voulez-vous faire, quand vous rentrez cinq chiens dans la journée et que vous êtes en manque de places ?

    Ce n'est pas ma faute si les gens sont cons !

    D'autant plus que nous faisons aussi office de fourrière pour plus d'une centaine de communes.

    Notre problème n'est pas unique en France, c'est le quotidien de tous les refuges. »

    Refusant la polémique, la présidente de la SPA de Carcassonne invite ses détractrices à venir la rencontrer au refuge :

    « Quand on a un différend avec une personne, on s'adresse directement à elle. »

    Y. B.