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Libération animale - Page 45

  • Canada : chasse aux phoques et désinformation de Radio-Canada

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    Un groupe de lobbying multimillionnaire et d’extrême-droite américain, le Center for Consumer Freedom (CCF), organise des campagnes médiatiques agressives contre les groupes de défense animale.

    Radio-Canada diffuse  leurs informations sans vérifier qui est vraiment derrière le CCF (1).

    Le Center for Consumer Freedom (CCF) fait présentement circuler un communiqué contre la Humane Society of United States (HSUS), très impliquée contre la chasse aux phoques.

    Traduit en français et repris par Radio-Canada sans que les journalistes ne vérifient la crédibilité des auteurs, ce communiqué éclabousse au passage les groupes pour la défense animale qui s’opposent à la chasse aux phoques.

    Le procès qui doit avoir lieu contre la HSUS et dont parle le CCF n’a pourtant rien à voir avec la chasse aux phoques mais vise plutôt le milieu du cirque.

    Jusqu’à preuve du contraire, la HSUS est innocente.

    De plus, malgré les prétentions du communiqué de Radio-Canada, le Fonds International pour la protection des animaux (IFAW) n’est pas un partenaire de la HSUS, il n’existe aucun lien entre eux.

    Qui est derrière ce Center for Consumer Freedom qui, malgré son nom, n’est aucunement un Centre pour la liberté du consommateur ?

    Ce Centre est-il assez crédible pour s’attaquer à la réputation de la HSUS ou  à d’autres groupes de défense animale ?

    Les dirigeants du CCF, David Martosko et  Richard Berman, sont deux lobbyistes américains.

    Berman est devenu multimillionnaire grâce à ses activités rémunérées par les industries du tabac, de l’alcool, du jeu ou de la viande.

    Depuis 1996, Berman a obtenu de la multinationale de tabac Philip Morris près de 3 millions $.

    En 2001 Mosanto lui a donné 200 000 $ afin qu’il mette en place des campagnes pour faire croire que les produits biologiques sont dangereux.

    Ce lobbyiste, surnommé Dr. Evil, empoche plus de 40 % des dons obtenus de ses patrons industriels – soit près de 1,62 million par année – pour orchestrer des campagnes de désinformation et de diffamation.

    Certains autres de ses revenus ou les noms de ses commanditaires ne sont pas publics et demeurent secrets.

    Les tactiques d’intimidation de la CCF ne touchent pas que les militants pour la défense animale ou les écologistes, ces « extrémistes de l’environnement», selon Berman.

    La multinationale américaine de la viande Tyson Foods a payé Berman pour qu’il organise un lobbying politique afin que les employé(es) ne puissent avoir le droit de s’associer à des syndicats ou contre la hausse du salaire minimum.

    Le CCF a aussi  mis en place des campagnes médiatiques pour s’opposer à des médecins ayant fait le lien entre obésité et consommation de sucre, à des études scientifiques sur la toxicité du mercure dans le poisson pour les femmes enceintes ou à des mères militant contre l’alcool au volant.

    Berman et Martosko ont ouvert différents sites web haineux contre la HSUS mais aussi contre PETA, avec de l’argent provenant des multinationales de la viande ou du fast-food.

    Quiconque critique les méfaits d’une industrie agroalimentaire, encourage des réformes visant les pauvres, les démunis, l’environnement ou la santé publique peut s’attirer les calomnies de ce groupe d’extrême-droite.

    La campagne de dénigrement du CCF contre les groupes de défense animale est une tactique financée par certaines multinationales et groupes industriels qui veulent avant tout garder la liberté de vendre leurs produits, sans aucun souci éthique ou environnemental.

    C’est auprès d’un tel Centre aux procédés douteux que les pro-chasse aux phoques – et Radio-Canada – recueillent leurs informations, sans vérifier les sources ni la crédibilité de ses dirigeants, David Martosko ou Richard Berman.

    Au lieu de dénigrer le mouvement pour la défense animale en les accusant de désinformation et de propagande dans le dossier de la chasse aux phoques, il y aurait lieu de s’interroger sur les motivations mercantiles du Center for Consumer Freedom et de ses liens occultes avec certaines multinationales.

    Ce groupe de lobbying peut affirmer n’importe quoi sur n’importe qui à condition qu’il soit payé à coups de millions par ses patrons industriels.

    ***

    (1)http://www.radio-canada.ca/regions/est-quebec/2010/03/22/006-chasses-phoques.shtml-phoques.shtml

    (2)http://en.wikipedia.org/wiki/Richard_Berman   http://bermanexposed.org/ http://en.wikipedia.org/wiki/Center_for_Consumer_Freedom http://www.sourcewatch.org/index.phptitle=Center_for_Consumer_Freedom#Contributions http://www.prospect.org/cs/articlesarticleId=8984http://www.consumerdeception.com/index.asp http://www.prwatch.org/node/8894 http://www.phoques.net/

  • Le capitaine Paul Watson promet la guerre à outrance contre les pêcheurs de thon en Méditerranée (Le Point)

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    Paul Watson sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs dans les prochains mois © AFP PHOTO / FRANCOIS GUILLOT

    Paul Watson, fondateur de Greenpeace, est considéré comme un héros par les uns, comme un pirate par les autres (lire notre article : Le pirate de l'Antarctique ).

    Désormais à la tête de son organisation Sea Shepherd, ce Canadien est le seul qui ose défier la flotte baleinière japonaise en plein Antarctique.

    En mai, il sera en Méditerranée avec son navire pour défier les thoniers senneurs.

    Jeudi, le Captain Watson était de passage à Paris pour annoncer sa campagne.

    Entouré de sa garde prétorienne de jeunes gens arborant la tête de mort des pirates sur leur tee-shirt noir, le justicier des mers est apparu plus remonté que jamais contre les fossoyeurs des océans.

    Le grand chelem du Japon à la Cites lui a une fois de plus démontré que la seule façon de pouvoir faire mordre l'écume de mer à l'armada nippone, c'est de la défier en mer.

    Son discours séduit de plus en plus les jeunes militants de la cause verte, écoeurés par l'incapacité des ONG institutionnelles comme WWF ou encore Greenpeace d'obtenir des résultats.

    Comme les pêcheurs qui raflent les thons pour le compte des Japonais ne sont pas non plus des poules mouillées, il faut s'attendre à d'homériques batailles navales. *

    Et ce ne sera pas du cinéma, même si le Captain Watson sera présent au Festival de Cannes pour la présentation d'un film consacré à la mer.

    Le bouillonnant Captain Watson accorde une interview musclée au point.fr où il règle ses comptes avec la mer entière.

    Tremblez bachibouzouk, le pirate Watson débarque en Méditerranée !

    Lepoint.fr : Captain, comment s'est déroulé votre 6e campagne antarctique contre les baleiniers japonais ?

    Captain Watson : C'est la plus réussie de toutes.

    Face à nos attaques, les Japonais n'ont pu rapporter que la moitié de leur quota.

    Nous leur avons occasionné ainsi 80 millions de dollars de perte.

    Mais cette campagne a été la plus périlleuse, nous y avons perdu un bateau éperonné par un baleinier.

    Une défaite en mer pour le Japon, mais une victoire totale à la Cites où il a réussi à éviter toute restriction de commerce sur le thon et les requins..

    À mes yeux, la Cites a perdu toute crédibilité.

    Je suis très déçu.

    Les pays ont rejeté tous les critères scientifiques pour des critères économiques et politiques.

    C'est pour cela que nous serons en Méditerranée en mai et juin pour empêcher la pêche illégale du thon rouge.

    Nous ne resterons pas passifs devant le massacre de l'une des plus belles espèces marines.

    Aujourd'hui, les hommes mangent les océans.

    Si ceux-ci venaient à mourir, alors notre civilisation pourrait s'effondrer, comme celle de l'île de Pâques après la destruction de tous ses arbres par ses habitants.

    Les pêcheurs industriels sont l'espèce la plus destructrice sur Terre.

    Par cupidité !

    Les autres ONG n'apprécient pas tellement vos méthodes plutôt... musclées.

    On n'arrivera à rien en agitant des banderoles et en manifestant.

    Si nous éperonnons les navires ennemis, nous n'avons jamais blessé personne.

    Nous serons en Méditerranée pour énerver les pêcheurs, pour les faire réfléchir.

    En octobre prochain, le Japon organisera une conférence internationale de la biodiversité pour clôturer l'année de la biodiversité, y irez-vous ?

    Certainement pas et j'appelle le WWF et Greenpeace à la boycotter.

    C'est comme si l'industrie de la viande accueillait une conférence végétarienne.

    Le Japon ne recherche rien d'autre qu'une légitimité qu'il ne faut surtout pas lui donner.

    Je dis aux ONG qu'il faut arrêter d'assister aux conférences et prétendre sauver la planète.

    Il faut faire appliquer les lois qui existent déjà et ne pas perdre de temps dans des réunions.

    Les gens y vont pour la bonne bouffe et faire la fête !

    Il faut arrêter de parler.

    Il faut agir !

    Justement, comment comptez-vous le faire en Méditerranée ?

    On a les noms des bateaux pratiquant une pêche illégale.

    On connaît aussi les armateurs de ces navires grâce à des fonctionnaires frustrés de voir la loi non appliquée.

    D'autres ONG nous aident aussi.

    On ciblera ces senneurs.

    Mais je ne peux pas vous en dire davantage.

    Sinon que nous surveillerons spécialement les bateaux libyens, espagnols, français, turcs.

    Et s'il le faut nous pénétrerons dans les eaux libyennes.

    Cela ne sera pas une partie de plaisir.

    Je le sais, mais nous sommes décidés à arrêter le massacre des thons.

    Les politiques ont peur des pêcheurs, pas nous !

    Interview réalisée par Frédéric Lewino

    http://www.lepoint.fr/sciences/2010-03-26/interview-le-cap-tain-paul-watson-promet-la-guerre-a-outrance-contre-les/2091/0/438198

  • Samedi 27 mars 2010 : conférence scientifique à Limoges contre la vivisection (organisée par le CLAMA)

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    Demain, le Collectif Limousin d’Action Militante pour les Animaux (CLAMA) organise une conférence-débat sur la vivisection.

    Chaque année en Europe, plus de 12 millions d’animaux sont utilisés par les laboratoires pour tester des médicaments, mais aussi des produits cosmétiques, ménagers et chimiques.


    L'association juge ces tests "cruels" pour les animaux et "dangereux" pour la santé humaine.

    Ses membres militent pour des méthodes de substitution modernes.

    Conférenciers : Hélène Sarraseca d’Antidote Europe et un animateur du Collectif International Campaigns

    Renseignements :  samedi, salle Blanqui 2 de 19h30 à et 22h.


    Voir un livre de Hélène Sarraseca
    , cliquez ici.

    Les liens :

    http://www.international-campaigns.org/
    http://www.antidote-europe.org/
    http://collectiflimousinanimaux.hautetfort.com/

  • Singer approuve une fois de plus l’exploitation animale / Drayson à propos de la vivisection au Royaume-Uni (Gary Francione)

    petersinger.jpg
    Chers Collègues,

    Deux informations sont tombées sur mon bureau ces jours-ci.

    La première, c’est ce que Peter Singer, le « père du mouvement des droits des animaux », a déclaré lors d’une interview :

    PROFESSEUR PETER SINGER : Si nous sommes sur le point de consommer des produits d’origine animale, alors je pense que nous avons la lourde responsabilité de nous assurer que les animaux n’ont pas souffert.

    Et cela implique au minimum d’aller sur les marchés locaux, ou à tout le moins d’acheter des produits écologiquement certifiés, eu égard au système actuel.

    Ce sera définitivement mieux que de recourir à la production des fermes industrielles.

    Il s’agit là de choix.

    De toute façon, je ne pense pas que nous devrions consommer autant de viande et de produits animaux que nous le faisons.

    Ainsi, en consommant de la viande et des produits animaux fabriqués localement, ou encore « écologiquement certifiés », nous nous déchargerions de la « lourde responsabilité… de nous assurer que les animaux n’ont pas souffert. »

    C’est absurde.

    La viande et les produits animaux, qu’ils soient écologiques ou fabriqués localement, proviennent d’animaux qui ont été torturés.

    Le commentaire de Singer ne diffère en rien de celui-ci :

    Si nous sommes sur le point de molester des enfants, alors je pense que nous avons la lourde responsabilité de nous assurer qu’ils n’ont pas souffert.

    Et cela implique de leur donner un morceau de chocolat.

    Et Singer d’ajouter que nous ne devrions pas consommer « autant de viande et de produits animaux que nous le faisons. »

    Peter, la quantité de viande et de produits animaux que nous devrions consommer est de zéro.

    Grâce soit rendue à Notre Père d’avoir une fois de plus renforcé l’idée que l’exploitation animale serait moralement acceptable.

    http://www.independent.co.uk/multimedia/archive/00083/drayson_83892t.jpg

    La seconde, c’est que le Ministre des Sciences britannique, Lord Drayson, a noté qu’en dépit des actions directes de militants visant des vivisecteurs, le nombre d’expérimentations animales au Royaume-Uni a augmenté de 14% par rapport à l’année dernière, et qu’une étude

    montre que seulement un tiers des adultes britanniques sont favorables à une interdiction de l’expérimentation animale, cependant que le nombre de gens qui l’acceptent désormais de manière inconditionnelle eu égard aux besoins de la recherche a augmenté de 28% depuis 1999.

    Manifestement, l’approche actuelle ne fonctionne pas.

    Au-delà de la question de la moralité de la violence, l’action directe militante ne fait rien d’autre qu’intensifier le préjugé selon lequel les droits des animaux ne sont qu’une question marginale promue par des fous qui ne devraient pas être pris au sérieux.

    Mais cela ne doit pas nous surprendre.

    Dans un monde où une majorité écrasante de gens pense qu’il est moralement acceptable d’infliger douleur, souffrance et mort à 56 milliards d’animaux par an sans d’autre raison que celle de leur bon goût, le public n’est pas prêt à considérer ceux qui embrassent la violence pour lutter contre l’exploitation d’animaux qui leur sont vendus comme nécessaires à leur santé comme autre chose que des fous.

    Cet état de choses fait échouer toute discussion sérieuse à propos de la moralité de l’exploitation animale.

    Il nous faut déplacer le paradigme du statut de propriété vers celui de personne morale.

    Et la seule manière d’y parvenir passe par une éducation au véganisme créative et non-violente.

    http://photos2.meetupstatic.com/photos/event/3/9/c/9/highres_1994793.jpeg

    Gary L. Francione
    ©2010 Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2010/03/26/singer-approuve-une-fois-de-plus-l%E2%80%99exploitation-animale-drayson-a-propos-de-la-vivisection-au-royaume-uni/

  • La Capitaine Paul Watson est en France !

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    Le Capitaine Paul Watson est tout juste de retour d'Antarctique où vient de se terminer l'Opération Waltzing Mathilda.

    Il est en France pour quelques jours seulement !

    Nous avons le plaisir de vous inviter à ses conférences publiques :

    Jeudi 25 Mars - Conférence de Presse au Salon Planète Durable (Porte de Versailles à Paris), 17h00. Ouvert aux visiteurs du salon dans la limite des places disponibles.

    Samedi 27 Mars - Projection du documentaire At the edge of the world suivie d'une conférence de Paul Watson au cinéma Le Royal, Biarritz, 20h30.

    Jeudi 1er avril - Projection du documentaire At the edge of the Word suivie d'une conférence publique du Capitaine Watson au Comptoir Général, 80 quai de Jemmapes, Paris, 19h30. Entrée libre, dans la limite des places disponibles.

    Ne manquez pas cette occasion de rencontrer le Capitaine Watson !

    Pour plus d'informations sur ces événements : france@seashepherd.org

    Si vous ne pouvez pas assister aux conférences à venir, vous pouvez soutenir les efforts continus de Sea Shepherd pour mettre un terme à la destruction des habitats marins et au massacre de la vie sauvage dans tous les océans du monde.

    www.seashepherd.fr

  • Forêt de Retz : un cerf réfugié à Corcy se fait massacrer par des chasseurs (chasse à courre)

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    Nouvel incident, samedi, mettant en cause la pratique de la chasse à courre.

    Un cerf a été traqué dans les rues du village puis tué aux bords du chemin de fer devant des villageois.

    Samedi, alors que les « anti-chasse » de l'association « Les droits des animaux » étaient venus de toute la France pour saboter la chasse à courre du Rallye nomade à Folembray, un autre équipage d'une autre société de chasse à courre, officiant en forêt de Retz, s'est particulièrement illustré, à une quarantaine de kilomètres de là.

    Le maire, Marc Robillard, témoin des faits raconte :

    « Il était alors 14 h 30.

    Je les ai entendus arriver.

    Je suis sorti de chez moi et j'ai vu le cerf passer.

    Il n'était absolument pas blessé.

    Et puis à ses trousses, la meute de chiens, les cavaliers, les 4 X4.

    Ils se sont mis à chasser dans les rues de la commune ! »

    Le maire Marc Robillard, ne décolère pas, plus de 24 heures après les faits.

    « Ils se croient tout permis. »

    Un arrêté municipal interdit la pratique de la chasse à courre sur la commune de Corcy, pourtant à en croire l'élu, comme d'autres habitants de cette petite commune de 300 âmes, du canton de Villers-Cotterêts, l'interdiction n'a pas refroidi l'ardeur des chasseurs.

    « Les 4x4, les chiens. Ils étaient partout. »

    Le maire indigné est monté dans sa voiture, à la recherche de la bête traquée, avec l'idée folle, sans doute, de la protéger jusqu'au bout.

    « Lorsque je suis monté en voiture, j'ai entendu un chasseur qui assurait à un habitant de la commune qu'ils allaient devoir gracier l'animal puisqu'il s'était réfugié dans la commune. »

    Il n'en a malheureusement pas été ainsi.

    « Le cerf qui était arrivé par le haut de Corcy, au lieux-dit Le Gaillard est ensuite redescendu par le bois avant de passer par une propriété privée.

    Ces chasseurs ne respectent rien.

    Ils sont passés partout avec leurs chevaux, et leurs 4x4. »

    C'est, à quelques encablures de la rue du Bigoret que la traque s'est terminée.

    Le maire a retrouvé la trace du cerf mais il n'est pas le seul, les chasseurs aussi.

    « J'ai vu quatre personnes qui couraient derrière lui.

    Ils ont acculé le cerf au bord de la voie de chemin de fer.

    A cette heure, il y a des trains qui passent.

    Et puis, ils l'ont tué, on n'a rien pu faire.

    Ils ont prétexté qu'il y avait un risque que l'animal se jette sur un train. »

    Pourtant, beaucoup de riverains, témoins de la mise à mort du cerf pensent que si les chasseurs s'étaient arrêtés aux portes de la commune, l'animal aurait eu sans doute la vie sauve.

    Le soir même des faits, le maire a décidé de déposer plainte à la gendarmerie.

    « Ce n'est pas la première fois qu'ils ne respectent pas les limites.

    Il y a quatre ans, on avait déjà eu un incident de ce type ».

    Le maire, élu depuis 2008, est fermement décidé à ce qu'un tel événement « barbare » ne se reproduise.

    « Ils se croient tout permis mais ils ne sont pas au-dessus des lois. »

    Aurélie Beaussart

    http://www.lunion.presse.fr/article/region/%C2%AB-ils-se-sont-mis-a-chasser-dans-les-rues-%C2%BB#comments

     

    http://www.lunion.presse.fr/media/imagecache/article-taille-normale/protec/2010-03/2010-03-22/511733-0.jpg

    En décembre 2008, un cerf avait été mis à mort chez un particulier.

    Deux chasseurs ont comparu, vendredi, devant le tribunal de Laon.

  • L'animal, matériel pédagogique ? (Gérard Charollois/CVN)

    grenouille verte.jpg

    La CONVENTION VIE ET NATURE rappelle que la loi du 10 juillet 1976 en France, les constitutions de nombre de pays membres de l'Union Européenne, les traités d'AMSTERDAM puis de LISBONNE, proclament que l'animal est un être sensible.

    Cette rupture éthique avec les approches traditionnelles de l'animal peine à se traduire concrètement dans tous les secteurs de la vie sociale.


    Des étudiants en biologie et en médecine sont ainsi confrontés, en violation de leurs convictions, à des épreuves pédagogiques consistant soit à disséquer, soit à soumettre à des expériences de toxicologie, divers animaux rabaissés au rang de matériel non pas de recherches mais de pur apprentissage.

    Naguère, ces expériences étaient imposés aux lycéens sommés de détruire la moelle épinière d'une grenouille pour constater le rôle de ce tissu nerveux et à soumettre amphibiens, poissons ou petits rongeurs à des chocs électriques générant une contraction musculaire.

    Si ces supplices infligés à des millions d'animaux ont été abandonnés dans l'enseignement secondaire, ils perdurent dans l'enseignement supérieur.

    Trois questions se posent à l'égard de cette pédagogie :

    - Ces expériences sont-elles utiles ?

    - Sont-elles légitimes d'un point de vue éthique ?

    - Sont-elles obligatoires pour un étudiant d'un point de vue légal ?

    De leur inutilité :

    I
    mposer à des étudiants de disséquer, d'intoxiquer des animaux vivants ne fait en rien avancer la recherche fondamentale, ni l'instruction de l'expérimentateur qui peut obtenir autrement l'information.

    Une simple explication des mécanismes physiologiques, pathogénétiques, pharmacologiques apporte à l'étudiant en médecine et en biologie le contenu pédagogique que l'enseignant veut lui transmettre.

    L'autopsie sur cadavre pourvoit à l'apprentissage concret des manipulations anatomiques sans qu'il y ait lieu de recourir au vivant.

    De l'illégitimité de ces pratiques :

    Pour l'éthique, l'animal n'est pas une chose, du matériel, une machine, mais bien un être sensible, doté d'un système nerveux suffisamment élaboré pour lui faire éprouver la douleur et le stress.

    Dès lors, il devient inacceptable d'un point de vue moral d'infliger des souffrances et la mort à des animaux, souffrance sans réel bénéfice supérieur pour d'autres êtres sensibles.

    Le coût éthique d'une expérimentation pédagogique est totalement négatif puisqu'il occasionne un mal à l'être, objet de l'expérience, sans bénéfice pour l'étudiant qui pourrait acquérir autrement la même connaissance.

    Dans une acception utilitariste de l'éthique, sous l'angle de l'équivalence des conditions, l'emploi d'animaux vivants dans l'enseignement de la biologie et de la médecine ne se justifie pas.

    De la légalité d'une objection de conscience :

    L
    es universités devraient en conséquence renoncer à faire exécuter à leurs étudiants ces expériences sur le vivant, faisant produire effet au principe désormais admis du caractère sensible de l'animal.

    En attendant cette évolution, toujours retardé par des esprits fossilisés sévissant dans toutes les strates de la société, il convient de répondre à cette question :

    Un étudiant peut-il refuser de disséquer, de maltraiter un animal vivant ?

    En droit, la réponse doit être recherchée dans les termes de l'article 9 de la CONVENTION EUROPEENNE DE SAUVEGARDE DES DROITS DE L'HOMME ET DES LIBERTES FONDAMENTALES, texte précisant que « toute personne a la liberté de pensée. Cette liberté impliquant celle de manifester des convictions ».

    L'Etat ne peut déroger à cette norme que par des lois prises pour assurer des intérêts supérieurs, à savoir la sécurité publique, la santé publique et la liberté d'autrui.

    Or, rien de supérieur, de fondamental, impose qu'un étudiant soit privé de sa liberté de respecter le vivant et de refuser de faire souffrir.

    L'allégation d'une nécessité pédagogique serait sans portée au regard d'un principe fondamental, d'une liberté essentielle.

    Il me semble acquis que soumise à la COUR EUROPEENNE DES DROITS DE L'HOMME cette objection de conscience serait consacrée et prévaudrait sur les injonctions pédagogiques.

    Gérard Charollois

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D'ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ËTRES SENSIBLES ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    http://www.ecologie-radicale.org/actu/new_news.cgi?id_news=1449

  • Le braconnage décime les rhinocéros du Zimbabwe (Le Monde)

    http://www.linternaute.com/voyage/magazine/photo/un-safari-ferroviaire-en-afrique/image/rhinoceros-lever-jour-397251.jpg

    Save Valley Conservancy (Zimbabwe) - Envoyé spécial

    Des os éparpillés par les charognards : c'est ce qu'il reste de "Dusty", un rhinocéros de 8 ans, abattu pour ses deux cornes, il y a six mois.

    "Nous sommes en bordure du parc, les braconniers ont pu s'enfuir rapidement par la route", commente un responsable qui préfère garder l'anonymat, comme la plupart des employés de Save Valley Conservancy (SVC), l'une des plus grandes réserves privées d'Afrique (3 200 km2), située dans le sud-est du Zimbabwe.

    A ses pieds, le détecteur de métaux n'arrête pas de sonner.

    Il fouille et retrouve coup sur coup quatre balles de kalachnikov.

    "Certains chasseurs ne tirent qu'une fois, en visant le cerveau de l'animal. Ceux-là ont mitraillé", soupire-t-il.

    L'écorce abîmée d'un arbre en témoigne.

    A quelques centaines de mètres, il reste encore un bout de peau de "Susan", une jeune femelle.

    Plus loin, on retrouve la carcasse de "Jenny".

    En 2009, une dizaine de nouvelles tombes à ciel ouvert se sont ajoutées à ce cimetière sauvage.

    En à peine quatre années, le Zimbabwe a perdu un quart de sa population de rhinocéros.

    De 2006 à septembre 2009, 235 rhinocéros blancs et noirs ont été tués, selon un rapport de l'organisation Traffic International, qui lutte contre le commerce des espèces menacées.

    Il s'agit de la moitié des braconnages de rhinocéros recensés sur tout le continent africain.

    Après avoir décimé les parcs nationaux, les braconniers s'attaquent de plus en plus aux réserves privées du pays, longtemps considérées comme des refuges.

    "Si cela continue, il ne restera plus un seul rhino au Zimbabwe d'ici cinq ans", enrage Raoul du Toit, directeur du Lowveld Rhino Trust, une association de protection de ces mammifères.

    La demande de corne de rhinocéros, dont le commerce est pourtant interdit, n'a jamais été aussi forte.

    En Asie, on attribue des vertus médicinales à cette protubérance composée de kératine, une protéine que l'on retrouve dans les ongles humains.

    On en utilise des extraits pour stimuler la libido et tenter de guérir le cancer.

    Des mafias organisées - notamment chinoises et vietnamiennes - ont mis en place des circuits d'exportation illégale dont le point de départ se trouve à proximité des réserves zimbabwéennes.

    "Ils se rendent discrètement dans les villages, et quiconque accepte de chasser pour eux reçoit des armes, puis 3 000 à 4 000 dollars (2 200 à 3 000 euros) s'il rapporte une paire de cornes de rhinocéros, raconte un habitant.

    C'est difficile de résister : il faudrait au moins vingt années de récolte pour que les paysans vivant ici gagnent autant !"

    Les cornes sont ensuite transportées en catimini chez le voisin sud-africain, avant d'être expédiées vers l'Asie.

    Une corne de six kilogrammes y sera en moyenne vendue 200 000 euros.

    Depuis 2007, les braconniers ont considérablement renforcé leur arsenal.

    "En octobre, mon équipe a surpris trois gars assis en haut de la colline, qui ont ouvert le feu avec des fusils d'assaut AK-47, raconte un chef de patrouille.

    C'est devenu trop dangereux, je veux arrêter, j'ai une famille..."

    Début mars, un garde a été tué dans un parc.

    Depuis quelques mois, les chasseurs équipent leurs fusils de lunettes télescopiques et de silencieux.

    "Le rhinocéros ne marche en moyenne que cinq kilomètres par jour, c'est une cible facile, il suffit de suivre ses empreintes", explique un garde.

    Après une heure de marche, celui-ci a retrouvé un jeune rhinocéros noir d'une tonne environ, à une centaine de mètres duquel il a pu s'approcher.

    Les ranchs privés qui forment Save Valley Conservancy tirent leurs revenus de la chasse au lion ou à l'antilope pratiquée par des touristes américains et européens.

    Ils ont décidé de ne plus se laisser faire et parlent désormais de "guerre" contre les braconniers.

    En novembre 2009, une force d'intervention rapide, composée d'une trentaine de paramilitaires, a été créée.

    Elle se déploie au moindre coup de feu entendu ou trace de sang repérée.

    Des chiens renifleurs pourraient bientôt être mis à contribution pour traquer les chasseurs de nuit, avant que ceux-ci ne s'échappent de la réserve.

    "A terme, il nous faudrait un hélicoptère pour mieux les repérer et intervenir très rapidement", estime le responsable de la lutte contre le braconnage à SVC.

    Autre méthode : un tiers des rhinocéros du parc ont été "décornés", pour limiter l'intérêt des braconniers.

    Mais, dans un pays en proie depuis dix ans à une grave crise économique, les parcs publics nationaux n'ont pas les moyens de mettre en oeuvre toutes ces mesures.

    L'un des membres du gang responsable de la mort de "Dusty" et de "Susan" a bien été arrêté en fin d'année.

    Il a été condamné à dix-sept années de prison.

    Mais c'est une exception : de 2007 à 2009, 97 % des personnes interpellées pour braconnage n'ont pas été sanctionnées, selon Traffic International.

    "Les juges subissent des pressions des hommes politiques, dont certains profitent du braconnage", assure un expert.

    Le ministre de l'environnement et des ressources naturelles, Francis Nhema, a récemment reconnu que des membres des forces de sécurité et du parti du président Robert Mugabe ont pu être impliqués dans le trafic.

    "Pour l'instant, on ne fait que jouer avec la queue du serpent, mais il faut parvenir à lui couper la tête, sinon cela ne sert à rien de se battre sur le terrain", insiste Willy Pabst, actuellement à la tête de SVC.

    La Convention internationale sur le commerce des espèces sauvages menacées (Cites), dont la conférence se tient jusqu'au 25 mars à Doha, au Qatar, doit discuter des moyens d'accroître la pression sur les autorités zimbabwéennes, pour que celles-ci renforcent la lutte contre le braconnage.

    Une dizaine de rhinocéros ont déjà été abattus depuis le début de l'année.

  • Les pays africains sont divisés sur la question de la vente de stocks d'ivoire (Le Monde)

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    Johannesburg Correspondance

    Après la signature, en 2007, d'un moratoire interdisant toute nouvelle vente d'ivoire jusqu'en 2018, les pays africains ne pensaient pas devoir à nouveau s'écharper sur cette question lors de la conférence de la Convention sur le commerce international des espèces sauvages menacées (Cites), qui se déroule jusqu'au 25 mars à Doha (Qatar).

    Mais, en décembre 2009, la Tanzanie et la Zambie ont relancé le débat en réclamant de pouvoir mettre sur le marché respectivement 90 et 21,6 tonnes d'ivoire.

    "Notre entrepôt de Dar es-Salaam est plein, et nous devons nous débarrasser d'une partie des défenses pour faire de la place à un nouveau stock", a plaidé, le 6 mars, la ministre tanzanienne des ressources naturelles et du tourisme, Shamsa Mwangunga, tout en assurant que les 8 millions d'euros de recettes attendues iraient au financement d'opérations anti-braconnage.

    "Vendre de l'ivoire, même légalement, c'est tuer des éléphants, car cela contribue à relancer le marché et donc à favoriser le braconnage dans la région", a réagi Noah Wekesa, le ministre kenyan de la forêt et de la faune, qui est à la tête d'une coalition de vingt-trois pays africains opposés à ces deux requêtes.

    "SITUATION INCONTRÔLABLE"

    Selon le Fonds international pour la protection des animaux (IFAW), les actes de braconnage se sont multipliés depuis 2008 en Afrique de l'Ouest et en Afrique centrale : 232 éléphants ont ainsi été tués en 2009 au Kenya, pays voisin de la Tanzanie, contre seulement 47 en 2007, d'après l'organisation.

    "La situation devient incontrôlable : le Tchad a perdu 70 % de ses éléphants en six ans, constate Jason Bell-Leask, directeur de l'IFAW en Afrique australe.

    Il faut respecter le moratoire, ce qui nous laissera du temps pour prouver scientifiquement qu'il y a bien un lien de cause à effet entre les ventes autorisées de défenses d'éléphant et une recrudescence du braconnage."

    Dans un avis, le secrétariat de la Cites a recommandé aux 175 pays membres de rejeter la requête de la Tanzanie, en raison des efforts insuffisants de ce pays en matière de lutte contre le braconnage : 43 % de l'ivoire qu'elle souhaite mettre en vente serait d'origine inconnue.

    Il a, en revanche, donné un avis favorable à la vente d'ivoire par la Zambie.

    "Nous sommes en accord avec la position du secrétariat, annonce Richard Thomas, porte-parole de l'organisation Traffic International, qui lutte contre le commerce des espèces menacées.

    La réduction du braconnage passe avant tout par un contrôle plus strict, par chaque pays, des ventes illégales d'ivoire sur son territoire." Le vote devrait avoir lieu lundi 22 mars.

  • L'ours polaire lâché par l'Europe (Métro)

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    L’interdiction du commerce international de l’ours polaire n’a pas été obtenue à Doha.

    L’Europe et le Canada l’ont refusée.

    Très affecté par les conséquences du réchauffement climatique, l’ours polaire ne sera pas protégé davantage par la convention sur les espèces menacées (Cites).

    Son inscription à l’annexe I, qui interdit tout commerce international a été rejetée hier par une majorité des 175 Etats réunis en conférence à Doha, notamment l’Union européenne.

    Population en baisse de 30%

    L’ours blanc était déjà inscrit depuis 1975 à l’annexe II de la Cites, qui autorise un commerce réglementé.

    L’espèce est menacée par la perte de son habitat en raison de la fonte des glaces arctiques.

    Les ours s’épuisent à nager des kilomètres entre les fragments de banquise pour trouver de la nourriture.

    La population d’ours polaires a diminué de 30% en 45 ans.

    Entre 20 000 et 25 000 individus vivent actuellement dans les zones arctiques, répartis entre les Etats-Unis, le Canada, le Groenland, la Norvège et la Russie.

    Polémique sur le commerce illégal

    Ce sont les Etats-Unis qui ont demandé une interdiction totale du commerce à la Cites.

    L’animal est surtout chassé pour sa peau, ses os et ses dents.

    Le Canada a refusé, arguant que seuls 2% des ours font l’objet d’un commerce chaque année, soit 300 bêtes, la plupart vendues par les communautés inuits.

    Selon la délégation américaine, 700 ours seraient tués illégalement.

    "Marchandage indigne"

    L’Union européenne a voté contre l’inscription de l’ours polaire à l’annexe I, en s’appuyant sur la "bonne gestion" du commerce.

    La Fondation Brigitte Bardot accuse l’Europe d’avoir soutenu le Canada après la fermeture du marché européen aux produits issus de la chasse au phoques.

    Elle dénonce un "marchandage indigne et profondément choquant".

    http://www.metrofrance.com/info/l-ours-polaire-lache-par-l-europe/mjcr!cYoTOzEfLHktI/