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Santé - Page 6

  • Fukushima et le reste

    http://www.franceastro.com/Actualites/admin/uploads/actus/Fin_du_monde___la_prophetie_des_Hopi_.jpg

    Nous y sommes
    Par Fred Vargas
     
    Nous y voilà, nous y sommes.

    Depuis cinquante ans que cette tourmente menace dans les hauts-fourneaux de l'incurie de l'humanité, nous y sommes.

    Dans le mur, au bord du gouffre, comme seul l'homme sait le faire avec brio, qui ne perçoit la réalité que lorsqu'elle lui fait mal.

    Telle notre bonne vieille cigale à qui nous prêtons nos qualités d'insouciance, nous avons chanté, dansé. Quand je dis « nous », entendons un quart de l'humanité tandis que le reste était à la peine. Nous avons construit la vie meilleure, nous avons jeté nos pesticides àl'eau, nos fumées dans l'air, nous avons conduit trois voitures, nous avons vidé les mines, nous avons mangé des fraises du bout du monde, nous avons voyagé en tous sens, nous avons éclairé les nuits, nous avons chaussé des tennis qui clignotent quand on marche, nous avons grossi, nous avons mouillé le désert, acidifié la pluie, créé des clones, franchement on peut dire qu'on s'est bien amusés.

    On a réussi des trucs carrément épatants, très difficiles, comme faire fondre la banquise, glisser des bestioles génétiquement modifiées sous la terre, déplacer le Gulf Stream, détruire un tiers des espèces vivantes, faire péter l'atome, enfoncer des déchets radioactifs dans le sol, ni vu ni connu. Franchement on s'est marrés.

    Franchement on a bien profité.

    Et on aimerait bien continuer, tant il va de soi qu'il est plus rigolo de sauter dans un avion avec des tennis lumineuses que de biner des pommes de terre.

    Certes.

    Mais nous y sommes.

    A la Troisième Révolution.

    Qui a ceci de très différent des deux premières ( la Révolution néolithique et la Révolution industrielle, pour mémoire) qu'on ne l'a pas choisie.

    « On est obligés de la faire, la Troisième Révolution ? » demanderont quelques esprits réticents et chagrins.

    Oui.

    On n'a pas le choix, elle a déjà commencé, elle ne nous a pas demandé notre avis. C'est la mère Nature qui l'a décidé, après nous avoir aimablement laissés jouer avec elle depuis des décennies. La mère Nature, épuisée, souillée, exsangue, nous ferme les robinets. De pétrole, de gaz, d'uranium, d'air, d'eau. Son ultimatum est clair et sans pitié : Sauvez-moi, ou crevez avec moi (à l'exception des fourmis et des araignées qui nous survivront, car très résistantes, et d'ailleurs peu portées sur la danse).

    Sauvez-moi ou crevez avec moi
     
    Évidemment, dit comme ça, on comprend qu'on n'a pas le choix, on s'exécute illico et, même, si on a le temps, on s'excuse, affolés et honteux. D'aucuns, un brin rêveurs, tentent d'obtenir un délai, de s'amuser encore avec la croissance.

    Peine perdue.

    Il y a du boulot, plus que l'humanité n'en eut jamais.

    Nettoyer le ciel, laver l'eau, décrasser la terre, abandonner sa voiture, figer le nucléaire, ramasser les ours blancs, éteindre en partant, veiller à la paix, contenir l'avidité, trouver des fraises à côté de chez soi, ne pas sortir la nuit pour les cueillir toutes, en laisser au voisin, relancer la marine à voile, laisser le charbon là où il est, – attention, ne nous laissons pas tenter, laissons ce charbon tranquille - récupérer le crottin, pisser dans les champs (pour le phosphore, on n'en a plus, on a tout pris dans les mines, on s'est quand même bien marrés).

    S'efforcer.

    Réfléchir, même.

    Et, sans vouloir offenser avec un terme tombé en désuétude, être solidaire.

    Avec le voisin, avec l'Europe, avec le monde.

    Colossal programme que celui de la Troisième Révolution.

    Pas d'échappatoire, allons-y.

    Encore qu'il faut noter que récupérer du crottin, et tous ceux qui l'ont fait le savent, est une activité foncièrement satisfaisante. Qui n'empêche en rien de danser le soir venu, ce n'est pas incompatible.

    A condition que la paix soit là, à condition que nous contenions le retour de la barbarie –une autre des grandes spécialités de l'homme, sa plus aboutie peut-être.

    A ce prix, nous réussirons la Troisième révolution.

    A ce prix nous danserons, autrement sans doute, mais nous danserons encore.
     
    Fred Vargas
    Archéologue et écrivain

  • Le foie gras : il a (vraiment) quelque chose que les autres n'ont pas

    250px-Listeria_monocytogenes_PHIL_2287_lores.jpg

    Ce qui accompagne votre foie gras : Torture et Listéria !

    Pour les fêtes, nous l’avons dit bien souvent, consommer du foie gras est un acte de cruauté.

    Un plaisir égoïste au nom d’un conformisme consumériste.

    Si vous prenez la peine de bien vouloir visionner les images du site Stop Gavage, vous comprendrez ce que vous soutenez.

    http://www.stopgavage.com/gavage.php

    Cette année, petite nouveauté que la grande distribution veut bien révéler, le foie gras est contaminé et représente un risque mortel pour l’être humain ! 

    Un distributeur vient déjà de rappeler plus de 700 produits 1.

    Mais cette découverte a eu lieu grâce à un test d’auto-contrôle fait au hasard, c’est-à-dire que vous pouvez consommer du foie gras contaminé.

    Car ce n’est qu’au bout de la chaîne que le distributeur a remarqué cette contamination …

    Manger du foie gras est un acte criminel, sachant que par la suite vous pourrez être porteur sain de la listéria et exposer vos proches les plus fragiles.

    C’est une sorte de bareback2alimentaire, mais dans cette société où triomphe son désir par-delà la souffrance ou le risque mortel pour autrui.

    Refusez le foie gras : Protégez-vous et protégez les !

    1. Voir annonce faite par l’AFP ici :http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5joMlgiDad8XbF6256z-4Xlq7MCtA?docId=CNG.094aef9cc7683edc8dcadf9455f20a22.7d1 
    2. Terme signifiant chevauché à cru et parle des rapports sexuels volontairement non protégés avec le risque et parfois le désir de soit attraper ou donner le virus du SIDA 

    **************************************************************************************

    Vous respectez les animaux, TOUS les animaux ?

    Alors devenez vegan : pas de troisième choix.

  • Téléthon / AFM = Vivisection (International Campaigns)

    Téléthon.jpg

    et l'AFM ne s'en cache pas du tout :

    "Situé dans l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes, le centre d’expérimentation animal de Boisbonne est particulièrement bien adapté au développement des génothérapies.

    Ce centre héberge, outre des macaques, plusieurs modèles canins de maladies génétiques orphelines spontanées comme la myopathie (GRMD), les mucopolysaccharidoses (MPS) de type I, VI et VII et la rétinopathie dégénérative, ainsi qu’un modèle félin d’amyotrophie spinale. La capacité d’hébergement en 2005 est de 46 primates, 50 chiens, 10 chats, 20 marmottes, 460 rats et 650 souris.

    Des salles confinées A2 et/ou A3, des blocs opératoires, des salles d’examen et des laboratoires permettent d’évaluer l’efficacité du transfert de gènes et font de ce centre une plate-forme pour les essais précliniques chez les gros animaux.

    Aujourd’hui, plusieurs équipes l’utilisent pour du transfert de gènes dans la rétine, le système nerveux central, le foie et le muscle strié.

    En 2005, une dizaine de projets scientifiques se sont déroulés à Boisbonne, la quasi-totalité était soutenue par l’AFM. "

    Intégralité de la page ici.

    "La recherche nécessite de bons outils d’exploration et de bons outils d’expérimentation.

    C’est pourquoi l’AFM soutient les équipes qui développent des outils d’évaluation de la fonction musculaire ou contribuent à mener les essais pré-cliniques exigés par les agences réglementaires chez l’animal avant le passage aux essais chez l’homme."

    Intégralité de la page .

    Chaque centime donné au Téléthon contribue à faire souffrir et sacrifier des animaux et à faire perdurer la mauvaise science basée sur l'expérientation animale.

    Cliquez ici et   pour en savoir plus.

    http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/news/news/telethon/afm-=-vivisection.html

    Grand-messe du Téléthon : torture, vulgarité, obscénité.

  • L'Europe de la Honte - Augmentation de l'hécatombe dans les labos européens (International Campaigns)

    http://cdn2.ioffer.com/img/item/735/751/71/KingAndCountry-LAH29.jpg

    Suite à la publication du 6ème rapport statistique de la Commission européenne basé sur la collecte de données auprès des 27 pays de l'Union concernant l'utilisation d'animaux pour des expériences pour l'année 2008, une réaction de Michelle Thew, responsable de l’ECEAE (Coalition européenne pour mettre fin à l'expérimentation animale), qui en dit long :

    « L’ECEAE est extrêmement déçue de l’absence de baisse significative du nombre d’animaux utilisés pour des expériences à travers l’UE. (…)

    L’avenir est sombre pour les millions d’animaux qui vont continuer de souffrir et de mourir chaque année dans les laboratoires européens.

    Nous ne croyons pas, et c’est terrible, que la situation s’améliorera au cours des 5 prochaines années.

    C’est la Honte de l’Europe. »

    En autres réjouissances, on peut lire la confirmation que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni restent dans le trio de tête des pays les plus vivisecteurs en Europe (55% à eux 3 et on peut s'interroger sur seulement 0,13% d'augmentation en France alors que + 11% en Allemagne et + 21% au Royaume-Uni...) ainsi qu'une augmentation massive des expériences sur animaux en Autriche, Espagne, Estonie, Irlande et Portugal.

    Pour lire l'intégralité du communiqué de l'ECEAE (en anglais) avec notamment les "comptes d'apothicaire", officiels et détaillés, des espéces "utilisées" à telle ou telle fin et la répartition de l'hécatombe dans les camps de la souffrance et de la mort en Europe, c'est ici

    Commentaire International Campaigns sur les chiffres officiels : ces chiffres ne comprennent pas les innombrables animaux reproduits, trafiqués, élevés, maltraités et exécutés ou morts d'infections, etc. en amont dans des élevages plus ou moins spécialisés, sans même avoir été victimes d'un quelconque protocole de recherche.

    http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/news/news/leurope-de-la-honte.html

  • Antivivisection : manifestations du 25 septembre 2010 (CAV)

    http://www.droitsdesanimaux-shop.net/images/autocollant_anti_vivisection.jpg

    Le samedi 25 septembre 2010, des manifestations ont eu lieu à Paris, Rome et Catane pour dénoncer les atrocités de l'expérimentation animale et réclamer une science efficace, sans animaux.

    Nous ne sommes pas surpris d'apprendre que ce sont plusieurs milliers de manifestants italiens à s'être mobilisés à Rome.

    En effet, l'Italie a un passé anti-vivisectionniste beaucoup plus important qu'en France.

    C'est là bas qu'a le plus œuvré le père de ce mouvement, Hans Ruesch.

    Ce dernier a démasqué les spéculateurs de la grande fraude médicale, illustrant scientifiquement et humainement tout le mal causé par l 'expérimentation animale, et dévoilant au grand jour les liens étroits existant entre pouvoir politique et industrie pharmaceutique.

    Hans Ruesch s'est battu inlassablement pendant plus de 30 ans contre la scandaleuse notion de « mal nécessaire », par laquelle la recherche essaye froidement de justifier les tortures inutiles qu'elle inflige à des êtres fragiles, apeurés et sans défense.

    L'annonce de la participation française, à cette journée de manifestations, a été accueillie avec surprise, enthousiasme et admiration par la population italienne.

    File 1083

    Si pour la marche nous n'étions pas des milliers de manifestants mais plusieurs centaines, une telle mobilisation était tout de même exceptionnelle pour un sujet encore très tabou en France.

    Par cette impressionnante mobilisation, nous avons enfin pu prouver aux politiciens, aux forces de l'ordre et aux médias (qui couvraient un événement sans profondeur), que le sujet de l'expérimentation animale peut déplacer les foules.

    Nous devons décupler le nombre de manifestants pour la prochaine marche qui aura lieu à l'occasion de la SMAL* d'avril 2011 !

    Merci à tous les participants d'avoir donné de la crédibilité à cette cause et permis de montrer que nous voulons la mise en place d'une politique volontaire de la part du gouvernement français, notamment par le financement de méthodes substitutives non-animales.

    La majorité des personnes qui étaient présentes sont des acteurs de l'univers militant et font partie d'un noyau dur qui doit rester uni pour les animaux.

    C'est à nous d'informer le public sur les conditions de vie des animaux de laboratoire et de lui expliquer que l'expérimentation animale n'est pas un mal nécessaire.

    N'hésitez pas à vous appuyer sur les ouvrages de Hans Ruesch car, à l'instar de l'Italie, nous devons perpétrer le message de ce grand homme.

    *Semaine Mondiale pour la libération des Animaux de Laboratoire

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    File 1091

    Place Saint Germain des Prés une demi heure avant le départ de la marche.

    Quelques rayons de soleil entre les gouttes d'eau.

    Il y avait un stand qui permettait aux manifestants de laisser leurs coordonnées pour les prochaines grandes actions unitaires.

    File 1095

    Une manifestation haute en bruit et en couleurs. Des manifestants avaient apporté leurs propres pancartes !

    File 1099

    Détour par la faculté de médecine Descartes.

    À notre arrivée, des étudiants, qui fumaient devant l'entrée, se sont précipités à l'intérieur du bâtiment et ont fait fermer les portes.

    Cette Université possède des animaleries qui servent, entre autres, aux études biomédicales.

    Nous avons discouru sur plusieurs points :

    • Aucune espèce n'est un modèle biologique pour une autre, la recherche médicale et toxicologique doit se faire sur des données humaines.
    • Il est scandaleux qu'il n'y ait pas de droit à l'objection de conscience pour l'expérimentation animale en France ! En Italie, ce droit existe depuis des années et les enseignants ont l'obligation d'offrir à l'étudiant d'autres méthodes pour valider les cours.
    • Beaucoup d'étudiants s'entrainent à la chirurgie sur des animaux. Pourtant, de grands chirurgiens disent que la meilleure façon d'apprendre à opérer un humain est d'observer, encore et encore, puis de pratiquer de petites interventions sous l'oeil attentif d'un chirurgien expérimenté. L'étudiant peut donc progresser en toute confiance et apprendre le corps humain. De nombreux étudiants admettent que de passer de l'animal à l'homme est très troublant car ils n'ont pas de bons repères.

    File 1103

    Arrivée à côté du Palais Bourbon, sur la Place du Président Edouard Herriot.

    Ce lieu est attribué aux manifestations s'adressant au Parlement français.

    VIDEO DE L214: http://www.facebook.com/home.php#!/video/video.php?v=159616137397491&ref=mf

    PRESSE ITALIENNE: http://www.geapress.org/sperimentazione-animale/vox-populi-no-alla-vivis...

    http://cav.asso.fr/

  • Surpopulation : "La reproduction du néant", Méryl Pinque (Vegmag n° 32)

    http://www.ziserman.com/blog/.images/0703/foule.jpg

    La reproduction du néant

     

    « Du fait même de sa densité actuelle, l’espèce humaine vit sous une sorte de régime d’empoisonnement interne. »

    Claude Lévi-Strauss (2005)

     

    La société a toujours eu besoin des enfants des hommes, d’où la politique nataliste qu’elle mène effrontément.

    La nation en a besoin pour alimenter ses guerres en chair à canon, la religion, qui condamne la vie au nom de la Vie même, pour étendre son pouvoir, l’économie pour fonctionner.

    A l’âge des technosciences, le bétail humain est plus que jamais mis à contribution.

    Sommes-nous, pour autant, des victimes ?

    Contrairement à la majeure partie du monde, l’Occident vit (encore) en démocratie.

    Il en résulte que nous sommes en mesure de refuser le destin qu’on nous assigne.

    Mais, devenus entièrement dépendants d’un confort si chèrement payé, nous ne sommes plus en état de dire non.

    Nous ne sommes plus en état de nous battre pour changer un (dés)ordre que nous désavouons, au fond, tellement peu.

    Nous sommes partie prenante de cette volonté nataliste, comme nous le sommes de la plupart des maux qui nous accablent, et que nous appelons commodément « système ».

    Nous ne sommes pas les innocents martyrs d’un état de choses qui nous dépasse, mais les acteurs.

    Nous faisons des enfants, non seulement parce que le « système » nous y incite, mais parce que nous y trouvons notre compte narcissique : l’enfant, cet autre soi-même, est aussi la glorieuse image d’une humanité qui ne cesse de s’admirer dans le miroir de son néant.

    Car au-delà de tout ce qu’on peut invoquer, qu’est-ce qui nous pousse à nous reproduire, sinon l’invincible désir de nous perpétuer, autrement dit, d’être immortels ?

    L’anthropolâtrie fait des ravages.

    La religion de l’humanisme a pris le pas sur la religion proprement dite, et au XXIe siècle, c’est toujours le « croissez et multipliez » biblique qui fait loi, au détriment des autres sentients avec qui nous partageons la planète, et à qui nous refusons jusqu’au droit d’exister : sur une terre que nous colonisons chaque jour un peu plus, quelle place pour les animaux ?

    Chaque année, plus de cinquante milliards d’entre eux périssent dans les abattoirs : combien seront-ils demain ?

    A surpeupler le monde, ce n’est pas la vie qui triomphe, mais la mort.

    L’enfant, aujourd’hui, n’est plus un homme en devenir, mais un apprenti- consommateur.

    Ainsi voit-on, dans les supermarchés d’Occident, des caddies minuscules qui leur sont spécialement consacrés.

    De loin, l’image est éloquente : une mère de famille poussant son chariot débordant de victuailles industrielles, produit de la souffrance animale et de l’exploitation terrestre enveloppé dans des couches de plastique, et, trottant à ses côtés, son exact reflet miniature : l’enfant, appelé à devenir à son tour le « client-roi », courant dans les rayons labyrinthiques du grand magasin, où il se perd corps et âme.

    L’absurdité de la condition humaine n’est pas une absurdité de fait.

    Nous fabriquons nous-mêmes l’absurdité en refusant, par notre folie, de donner un sens au monde.

    Nous nous reproduisons alors même que la planète ne nous supporte plus.

    Nous vivons sur une terre qui, par notre faute, est en train de mourir, mais nous continuons d’engendrer, confiants dans le génie d’une espèce qui, pourtant, sème la destruction partout où elle advient, jusqu’à se condamner elle-même.

    Nous sommes en 2010 et bientôt nous serons sept milliards.

    Sept milliards d’hommes et de femmes qui, tous à des degrés divers, exterminent le vivant, saccagent la nature, confisquent la terre aux animaux et ambitionnent de vivre à l’occidentale quand ils n’y sont pas encore parvenus.

    A la fin du siècle, nous serons douze milliards, quand la terre ne peut supporter que 550 millions d’entre nous. Si nous vivions tous comme des Américains, cinq planètes seraient nécessaires.

    Dans une modernité où tout se vend et se jette, parfois sans avoir été consommé, nous ne sommes plus à un monde près : bienvenue dans l’ère kleenex !

    Nous creusons notre tombe avec quel féroce enthousiasme, indifférents aux ravages que nous perpétrons.

    Si nous faisions des enfants pour eux-mêmes et non pour nous, nous n’en ferions pas.

    Si nous désirions réellement le bonheur des « générations futures », pour reprendre la litanie consacrée, nous nous souviendrions de la prophétie de Cousteau : un enfant qui naît aujourd’hui en condamne dix à mourir demain.

    Nous sommes demain.

    A l’heure actuelle, plus d’un milliard de gens souffrent de la faim dans le monde, et plus de trois milliards de problèmes d’approvisionnement en eau potable.

    Le squelette du Sud versus l’obèse du Nord.

    « L’augmentation de la production de nourriture par hectare de terre ne va pas de pair avec l’augmentation de la population, et la planète n’a virtuellement plus de terres arables ou d’eau douce en réserve[1] », nous prévient-on.

    Las !

    Aucune politique antinataliste n’est à l’ordre du jour, et le véganisme, seul mode de vie réellement respectueux des animaux et des humains, n’est adopté que par un nombre dérisoire d’entre nous.

    Pendant ce temps, les signaux d’alerte se multiplient.

    Tous les feux, désormais, sont au rouge.

    Disparition de la biosphère, réchauffement climatique, déforestation, famines, conflits mondiaux… : dans le triste néant qui s’avance, l’explosion démographique a la responsabilité capitale.

    La surpopulation est le danger numéro un qui menace la survie planétaire.

    Pourtant, nous sommes loin d’une prise de conscience : en ce domaine, le tabou est roi.

    Lorsque le désastre aura lieu, il ne faudra pas invoquer la fatalité, ou alors reconnaître qu’elle a notre visage.

    Un monde globalisé caractérisé par la poursuite du profit et l’irresponsabilité dans tous les domaines ne pourra connaître de happy end : nous périrons de notre vanité.

    Méryl Pinque

     


    [1] « Population mondiale, agriculture et malnutrition », David Pimentel, Anne Wilson (trad. World Watch) : http://www.delaplanete.org/Population-mondiale-agriculture-et.html.

    ____

    Article paru dans le magazine Vegmag n° 32 (mai/juin 2010), "Crise, réchauffement, surpopulation... : faut-il encore faire des enfants ?" - http://vegmag.fr/accueil/

    Critique sur le site Démographie Responsable : "Véganisme et démographie" http://www.demographie-responsable.org/surpopulation/demographie/veganisme-demographie-713942.html

  • Philip Morris ferme un labo de tests sur animaux

    http://blog.vcu.edu/yaoc/img_pr_logo1.jpg

    Le fabricant de tabac Philip Morris prévoit de fermer son laboratoire de tests sur animaux.

    Il s'agit, selon un communiqué de la direction, d' "une conséquence directe de la décision des autorités belges d'interdire les tests sur animaux pour des produits de tabac à partir du 1er janvier 2011".

    Cette fermeture du Philip Morris Research Laboratories, où 63 personnes travaillent, a été annoncée vendredi.

    Malgré des discussions avec les autorités et une étude sur d'autres possibilités pour l'unité, aucune alternative n'a été trouvée.

    La direction a lancé la phase d'information et de consultation prévue dans le cadre de la procédure Renault.

    Dans ce laboratoire, des tests sont notamment pratiqués sur des rongeurs pour comprendre comment le tabac cause des maladies chez les gens.

    Selon Philip Morris, ces recherches doivent permettre de rendre les produits de tabac moins nocifs.

    http://www.7sur7.be/7s7/fr/1536/Economie/article/detail/1100216/2010/04/30/Philip-Morris-ferme-un-labo-de-tests-sur-animaux.dhtml

  • "L'expérimentation animale, c'est de la cruauté gratuite" (La Dépêche)

    BatrF.jpg

    À l'occasion de la semaine mondiale pour la libération des animaux de laboratoire, Animal Amnistie reste mobilisée.

    Hier, des militants et sympathisants ont tenu une table d'information contre les expérimentations sur les animaux en plein cœur de Toulouse, rue Alsace-Lorraine, à une heure de grande affluence.

    Toujours prompts à réveiller les consciences, au risque de choquer pour défendre leur cause, cette poignée de militants a mis en scène un corps humain torturé pour la science.

    Parmi eux, Béatrice, Martine, des militantes de la première heure.

    Est-il vrai que les laboratoires utilisent des animaux pour tester leurs produits ?

    Béatrice : Ce qui est sûr, c'est que tous les jours, les laboratoires utilisent ce qu'ils appellent de la « matière première pas chère » pour se livrer à la recherche scientifique.

    Ne pourrait-on pas utiliser des méthodes différentes ?

    Martine : Aujourd'hui, sur modèle informatique, on sait créer les cellules. L'expérimentation animale, c'est de la cruauté gratuite, pourquoi continuer avec des méthodes archaïques, alors que l'on est capable de s'éviter cette cruauté gratuite.

    C'est ce que nous défendons durant toute cette semaine.

    Quelles sont les solutions pour lutter contre ces pratiques ?

    Béatrice : Par le biais de ma société, je m'attaque à la distribution des produits de beauté en passant par des tests bio- substitutifs.

    Pas vraiment de quoi fouetter un chat, au sens propre, comme au sens figuré, mais aussi efficace.

    Martine : Il y a six ans, de mon côté, j'ai créé ma propre entreprise grâce à laquelle je distribue des produits testés par informatique.

    C'est une manière de dénoncer l'expérimentation animale.

    Quelle est la réaction des passants lorsque vous les interpellez avec vos méthodes chocs dans la rue ?

    Béatrice : Les Toulousains se sentent concernés par notre appel.

    Ils nous ont écoutés, ont pris de la documentation.

    On leur a remis des échantillons de produits de beauté testés et réalisés sans ces méthodes cruelles avec des animaux cobayes.

    http://www.ladepeche.fr/article/2010/04/25/823229-L-experimentation-animale-c-est-de-la-cruaute-gratuite.html

  • SMAL : Minute de Silence - Samedi 24 avril 2010

    http://4.bp.blogspot.com/_JsdnzvIBL9E/Sc9Iyv24e2I/AAAAAAAAAgA/y_epLg5HwrE/s400/stop+vivisection.jpg
     
    Samedi 24 avril 2010 sera la Journée Mondiale des animaux de Laboratoire (JMAL)

    Le mouvement international pour les droits des animaux profite de la reconnaissance officielle de cette Journée par les Nations Unies pour organiser la campagne militante abolitionniste SMAL (WWAIL en anglais) ainsi que, le 24 avril, une minute de silence à 12h (ou au plus près de 12h).

    Cette minute de silence est dédiée à la mémoire de tous les animaux tourmentés et sacrifiés dans les laboratoires du monde entier au nom de la science, de la recherche, mais aussi et surtout du profit et du carriérisme.

    Aussi, merci d’observer et de faire observer à votre entourage et vos connaissances une minute de silence à la mémoire de tous les martyrs de la vivisection, pudiquement appelée "expérimentation animale", notamment en réacheminant cet appel à tout votre carnet d’adresses et/ou en envoyant des SMS avec le message suivant :

    "12h, auj. 1 Minute Silence pr Animaux dans les Labos. Merci."

    Le succès de cette opération dépend de chacun d'entre vous pour dénoncer la barbarie dans les labos.

    Merci de mettre info@semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org en copie CC de vos courriers et échanges électroniques qui mentionneront le lien vers la vidéo de sensibilisation SMAL.
     
    Ceci nous permettra de savoir combien de personnes ont participé à cette opération "Minute de Silence".
     

  • 7 bonnes résolutions pour célébrer Earth Day (Terra Eco)

    http://i204.photobucket.com/albums/bb191/mdlele/earth-day2009.jpg

    A l’approche de la Journée de la Terre qui sera fêtée à travers le monde le 22 avril prochain, l’influent blog Huffington Post épargne à ses lecteurs les éternelles leçons sur la nécessité de planter des arbres et d’acheter des ampoules vertes et leur livre 7 conseils jugés plus pertinents pour sauver la planète.

    1- N’achetez plus jamais de choses en plastique : les Américains jettent chaque année 10,5 millions de tonnes de plastique or, on le sait, le plastique c’est tout sauf fantastique.

    2-Faites carburer votre habitation et/ou bureau aux énergies vertes : vivez donc de manière éconergétique…

    3-Ne prenez jamais l’avion : pour ceux qui ne peuvent pas s’en passer, le Huffington Post conseille un site baptisé Climate Counts qui publie un classement des compagnies aériennes les plus vertes.

    4- Devenez végétalien : on l’a expliqué dans Terra eco, le steak bien saignant dont on est friand est un 4X4 alimentaire.

    5- Débarrassez-vous de votre voiture : dans un pays qui voue un véritable culte à l’automobile et où les transports publics laissent à désirer, ça ressemble à une mission impossible

    6-Ne faites pas d’enfants : on l’a lu aussi dans Terra eco, il faut arrêter de procréer sans compter, surpopulation oblige.

    7-Achetez local : Et le Huffington Post de rappeler que les aliments vendus dans les supermarchés américains effectuent en moyenne 2 414 kilomètres avant d’atterrir dans les assiettes.

    Anne Sengès
    Terra Eco

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