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Société - Page 40

  • Affaire Findus : une nouvelle preuve de notre schizophrénie morale

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    Voici qu'on vient de découvrir, dans des produits de la marque Findus, de la viande dans de la viande.

    Scandale !

    Cette affaire est un bel exemple de la schizophrénie morale humaine : les gens consomment de la viande, mais quand ils mangent sans le vouloir celle d'un animal qu'ils jugent particulier, différent ou supérieur comme le cheval, ils crient au scandale.
     
    Cherchez l'erreur.
     
    Devenez végans.
     
    Aucun animal ne doit nous servir de nourriture : ni les chevaux, ni les chiens, ni les chats, ni les dauphins, ni les phoques, ni les éléphants, ni les baleines, non plus que les cochons, les poules, les moutons, les boeufs, les canards, les poissons, les lapins ou les homards.

    http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/agroalimentaire-biens-de-consommation-luxe/20130210trib000747847/affaire-findus-benoit-hamon-craint-d-autres-cas-la-roumanie-se-defend.html

  • Pourquoi R. Enthoven est-il appelé « philosophe » ? (Cristi Barbulescu)

    http://www.awesomeweb.fr/wp-content/uploads/2012/10/lacher-taureau.jpg

    Il m’est arrivé d’écouter ou de regarder Raphaël Enthoven qui, il faut le dire, est plutôt doué dans ce qu’il fait, parler.

    Aujourd’hui, je viens de le lire et je remarque qu’il est, à cet exercice, bien en dessous de ses capacités intellectuelles.

    Mais cela ne serait pas très grave si cette défaillance n’était d’abord morale.

    Dans un article que vous pouvez lire et télécharger ici, le vulgarisateur de philosophie se victimise et victimise les pro-corrida qui, d’après ses dires, subissent les attaques violentes des anti-corrida.

    A la question du titre, « Pourquoi les anti-corrida sont-ils si violents ? » l’auteur n’apporte aucune réponse.

    Mais ce n’est pas grave, sont rôle c’est de vulgariser la pensée des autres.

    Passons à l’article lui-même.

    R. Enthoven reconnaît que la cause des anti-corrida est noble.

    Nous le remercions, c’est vraiment gentil de sa part.

    Mais, car il y a toujours un « mais » quand on commence comme ça, cette cause a des mauvais défenseurs.

    Certes, ce n’est pas parce qu’on a raison qu’on le dit de manière correcte, respectueuse ou plaisante.

    Cela, R. Enthoven l’a compris.

    Et il est vrai aussi que certains d’entre nous devraient le comprendre.

    Les malhonnêtes et les faux nous attaqueront toujours sur ce côté-là.

    Oui, nous devons être irréprochables, ce n’est pas juste mais c’est comme ça.

    R. Enthoven cite F. Wolff, le « philosophe » des entreprises de la corrida.

    « […] la corrida est un art, pathétique et sublime, de « tromper sans mentir ».

    Évidemment, on évite de raconter tous les « trafics » que les taureaux subissent avant d’entrer dans l’arène : modification des cornes, affaiblissement, solitude.

    « Tromper sans mentir » dit-il.

    C’est bien une phrase de sophiste ça et non de philosophe.

    Cet art demande « courage, maîtrise de soi et sens de l’honneur ».

    Selon les calculs d’Élisabeth Hardouin-Fugier, entre 1950 et 2005, en Europe, il y a eu un matador tué pour 45.000 taureaux, ce qui fait 0,002 % de chances pour un humain de mourir au combat.

    Tu parles d’un courage !

    Sur la « maîtrise de soi » il suffit de voir leurs mimiques aux tueurs de taureaux pour comprendre qu’il y a là plutôt de la colère, de la haine, du mépris, de la violence que de la maîtrise.

    Quant à l’honneur, tuer un innocent qui n’a rien demandé et prendre l’argent à la fin ressemble plutôt à un crime prémédité qu’à de l’honneur.

    « Les taureaux sont traités comme des individus » : sélectionnés, élevés et tués dans le seul but de satisfaire les désirs humains, c’est ainsi que d’après F. Wolff on devrait traiter les « individus ».

    Quid de la définition d’individu ?

    Allez, vous êtes philosophe bon sang !

    Et de plus, vous êtes vous-même un individu.

    Mais vous n’aimeriez surtout pas être traité de la même manière que l’individu taureau car vous, vous avez plus de valeur, certainement.

    « […] qu’à tout prendre, il vaut mieux mourir dans l’arène en défendant sa liberté que dans un abattoir ».

    A tout prendre, il vaut mieux ne pas être obligé de risquer sa vie pour gagner sa vie.

    Le taureau a été placé de force dans cette situation, il a été de force rendu esclave.

    Dans les deux cas, l’abattoir et l’arène, la « noblesse » n’est que dans la tête des humains assoiffés de sang et déficients moralement.

    Et, à tout prendre, ni l’abattoir ni l’arène.

    Ce serait encore mieux si on respecte les animaux comme disent le faire les pro-corrida, n’est-ce pas ?

    « […] la vraie barbarie serait que l’homme et le taureau courent le même risque. »

    Déjà, payer et organiser un spectacle où un être humain, être de notre espèce, des fois de notre famille, risque de mourir (même si, encore une fois, le risque est minime) est un acte barbare, immoral et relevant plus de la psychiatrie que de l’art.

    Mais, en plus de cela, applaudir et se réjouir de la mort et de la souffrance d’un innocent, fût-il d’une autre espèce, ne fait que rajouter du poids aux trois qualificatifs précédents.

    En tout cas, cette phrase montre aussi le fond de la pensée de R. Enthoven : un humain a plus de valeur morale qu’un taureau, et c’est déjà un présupposé anthropocentrique, et c’est déjà une arrogance injustifiée : c’est ce que l’on appelle spécisme.

    Je crois qu’il n’est pas vraiment nécessaire d’écouter Wolff pour connaître ses arguments : ce sont les mêmes que ceux de n’importe quelle personne fortement alcoolisée assistant au crime d’un taureau.

    Sauf, peut-être, que le langage n’est pas le même.

    Mais le fond, lui, est identique et l’acte final, art ou soif de sang, est un : la mort d’un innocent.

    J’aimerais bien que R. Enthoven définisse les termes «barbarie, terreur, horreur, décadence humaine, boucherie satanique, abrutissement collectif, tortionnaires, psychopathes, tueurs à gages, sadisme jouissif, apologie du sang » mais aussi leur contraire pour voir si le crime d’un taureau et sa préméditation peuvent en être synonymes ou antonymes.

    Généralement, un lobby a des intérêts financiers ou idéologiques.

    Traiter les opposants aux crimes prémédités de lobbyistes c’est non seulement rater la définition du « lobby » mais aussi perdre une occasion de taire son ignorance du sujet.

    Derrière les manières parfois sanguines des défenseurs des taureaux, il y a la cruelle réalité qui n’est l’affaire d’aucun lobby : et la réalité c’est que, quels que soient les mots et l’idéologie exprimés, le taureau est tué à force de blessures.

    Vous pouvez appeler cela art ou torture, ce qui compte c’est le vécu du taureau et son vécu, pour peu que l’on soit objectif, ne peut pas être dit enviable : il meurt à se faire transpercer de tous les côtés.

    Une autre preuve du spécisme criant de R. Enthoven c’est le terme « bêtes » qu’il utilise pour définir certains des anti-corrida.

    Premièrement, je m’étonne qu’une revue assez connue (non pas pour sa qualité, mais bon) accepte la publication d’un terme qui pourrait être ressenti comme l’insulte qu’il est.

    Deuxièmement, je m’étonne (à moitié) qu’un prétendu connaisseur de la philosophie soit aussi enclin à utiliser des mots qu’il serait dans l’incapacité de définir.

    En effet, la « bêtise » n’est qu’un mot qui ne recouvre que l’incapacité de l’observateur à voir l’étendue d’un acte.

    Troisièmement, le terme « bête » ne devrait pas être utilisé comme une insulte dans le sens où il pourrait être synonyme d’animal.

    Or, jusqu’à la preuve du contraire, et dans une vision non-anthropocentrique, c’est à dire dans une vision intellectuellement ouverte et objective, être un « animal » n’est pas un défaut mais un état que beaucoup d’êtres, y compris R. Enthoven, partagent.

    Il n’y a pas de désapprobation « imaginaire » de la corrida, sauf pour ceux qui contestent aux sondages toute légitimité et à la démocratie toute valeur.

    Oui, bon, le fin philosophe a cru déceler une incohérence psychologique entre ce que les anti-corrida dénoncent et ce qu’ils font.

    En même temps, je voudrais bien vous voir, vous, dénoncer un acte sans forcément le montrer ou le qualifier.

    De plus, si mes yeux ne me trompent pas, la photo de votre plaidoirie même montre un taureau ensanglanté.

    Comment expliquez-vous cela ?

    Dans l’ensemble, cet article n’a aucune teneur philosophique et morale.

    Normal, me diriez-vous, chers lecteurs avisés, il est publié dans L’Express.

    Mais permettez-moi de vous contredire : je crois que vous vous trompez : ce n’est pas parce qu’il est publié dans L’Express qu’il n’a aucune teneur philosophique et morale, mais c’est seulement parce que son auteur n’en a pas sur ce sujet.

    Il a bien voulu se défendre mais il s’est enfoncé car clairement il ne voit pas puisqu’il ne regarde que ce qui l’intéresse.

    J’aimerais dire que vous avez entaché la philosophie, R. Enthoven, mais il ne me semble pas logiquement possible de l’affirmer car on ne peut entacher ce qu’on n’atteint pas.

    Pour finir, une dernière petite incohérence dans votre article trouble et confus : « […] la cause qu’ils ont peut-être raison de défendre ».

    Au début, c’était une cause noble, maintenant elle est « peut-être » défendable ?

    Décidez-vous car il me semble que c’est contradictoire.

    Mais vous n’êtes sûrement pas à ça près, n’est-ce pas ?

    https://mouvementvegan.wordpress.com/2013/02/01/pourquoi-r-enthoven-est-il-appele-philosophe/

  • 56 milliards par an

    http://animalemancipation.com/wp-content/uploads/outreach/8by14/ae_agentofchange_uSlegal_white.png

    56 Milliards par an.

    C'est le nombre d'animaux tués dans le monde par les industries de la viande, des produits laitiers et des œufs.

    Ce chiffre n'inclut pas les milliards de poissons et autres animaux aquatiques tués annuellement.

    Vous ne voulez pas collaborer au massacre ?

    Vous êtes contre la violence ?

    Alors devenez végan.

    http://vegan.fr/quest-ce-que-le-veganisme/

    http://fr.abolitionistapproach.com/a-propos/notre-mission/

  • Demain 17/1 sur France Culture : Patrick Llored

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    Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité

    Patrick Llored

    17.01.2013 - 10:50

    Par François Noudelmann

    Réalisation : Mydia Portis-Guérin

    Aujourd’hui François Noudelmann reçoit Patrick Llored pour Jacques Derrida, Politique et éthique de l’animalité  (Sils Maria éditions) 

    Thème(s) : Idées| Philosophie| Jacques Derrida

    http://www.franceculture.fr/emission-le-journal-de-la-philosophie-jacques-derrida-politique-et-ethique-de-l%E2%80%99animalite-2013-01-17#.UPbTvl65QVI.facebook

  • Retour sur une héroïne : Beata Sirota Gordon (1923 - 2012)

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    A Beate, les Japonaises reconnaissantes

    LE MONDE | Par Philippe Pons (Lettre d'Asie)

    Une femme à laquelle les Japonaises doivent beaucoup vient de s'éteindre à New York : l'Américaine Beate Sirota Gordon, âgée de 89 ans.

    C'est elle qui rédigea, à 22 ans, le projet d'article de la Constitution japonaise de 1947 sur les droits des femmes et la parité.

    C'était au lendemain de la défaite japonaise d'août 1945.

    Sous la houlette du général Douglas MacArthur, commandant des forces d'occupation, les Etats-Unis avaient décidé de démocratiser le Japon, et Beate Sirota Gordon faisait partie du sous-comité des droits civiques.

    Extraordinaire destinée que celle de cette femme dans laquelle se mêlent hasards et drames.

    Alors que la droite japonaise, derrière le premier ministre, Shinzo Abe, appelle aujourd'hui à une révision de la Constitution "écrite par les Américains", la mort de Beate Sirota Gordon invite à prendre conscience, un demi-siècle plus tard, de l'enracinement dans la mentalité japonaise des valeurs dites "importées" inscrites dans la Loi fondamentale (pacifisme, égalité des droits).

    "Jamais Beate Sirota Gordon ne pensa qu'elle allait apprendre quelque chose aux Japonais, souligne l'historien John Dower, auteur de Embracing Defeat : Japan in the Wake of World War II (W. W. Norton, 1999), mais simplement qu'elle contribuait à la fondation d'une société moins oppressive."

    Comme celle-ci le raconta plus tard dans ses Mémoires (The Only Woman in the Room, éd. Kodansha International, 2001), un jour, le colonel Pieter Roest, responsable de ce sous-comité, lui avait lancé au cours d'une réunion :

    "Vous êtes une femme. Pourquoi n'écririez-vous pas la section sur le droit des femmes ?"

    Une chance extraordinaire pour la jeune femme, ni juriste ni constitutionnaliste, qui allait contribuer à changer en profondeur la société japonaise.

    Tout aussi extraordinaire était le fait que Beate Sirota Gordon fut présente dans le staff de Douglas MacArthur.

    Née à Vienne en 1923 de parents juifs russes émigrés, elle avait pour père Leo Sirota, un pianiste de renom qui fut invité à l'Académie de musique de Tokyo en 1929.

    Il devait y séjourner pour six mois.

    En fait, le couple et la jeune Beate y trouvèrent refuge et y vécurent plus d'une dizaine d'années.

    Ses parents envoyèrent leur fille dans une école allemande puis, pour la soustraire à l'endoctrinement nazi, dans une école américaine.

    A 16 ans, elle partit aux Etats-Unis pour poursuivre ses études.

    Deux ans plus tard, à la suite de l'attaque japonaise sur Pearl Harbor de décembre 1941, elle perdit contact avec ses parents restés dans l'Archipel.

    Sans argent mais parlant anglais, japonais, allemand et russe, elle travailla pour le United States Office of War Information à San Francisco à décrypter les émissions de radio japonaise.

    Devenue citoyenne américaine en janvier 1945, elle postula pour devenir interprète de l'armée d'occupation au Japon, afin de partir à la recherche de ses parents.

    Elle les retrouva dans un camp d'internement à Karuizawa (au nord de Tokyo) où étaient rassemblés les étrangers à la fin de la guerre.

    La rédaction d'un projet de Constitution, qui serait ensuite traduite en japonais, avait commencé dès février 1946.

    Beate Sirota, de culture européenne et américaine mais qui connaissait la situation des femmes au Japon avant-guerre, était particulièrement sensible aux questions de discrimination et de répression.

    Elle allait rédiger les deux articles concernant les droits des femmes qui, jusqu'alors, en avaient été privées, en dépit du combat mené par une poignée de Japonaises.

    La nouvelle Constitution entra en vigueur en 1947. L'année suivante, elle retournait aux Etats-Unis et épousait un interprète des forces d'occupation, Joseph Gordon, également un grand japonisant.

    Et au cours des décennies suivantes, elle s'employa, à la Japan Society puis à l'Asia Society de New York, à faire connaître les arts asiatiques aux Etats-Unis.

    Jusqu'en 1995, elle garda le silence sur son rôle dans l'élaboration de la Constitution : pas plus les Américains que les Japonais ne souhaitaient ébruiter le fait qu'une "gamine" avait joué un si grand rôle dans son élaboration.

    Puis, à la suite de la célébration du cinquantième anniversaire de la fin de la guerre du Pacifique, Beate Sirota Gordon sortit de l'ombre.

    Décorée en 1998 de l'ordre du Trésor sacré, la plus haute distinction nipponne, elle est restée, pour les Japonaises, une héroïne de leur émancipation.

    Au cours des dernières années, Beate Sirota Gordon s'est élevée plusieurs fois contre les tentatives de la droite japonaise de réviser l'article 9 de la Constitution (interdisant le recours à la guerre).

    "Cette Constitution est un modèle par son pacifisme et toute marche arrière serait une grande perte pour le Japon comme le reste du monde", a-t-elle ainsi déclaré dans son dernier entretien au quotidien Asahi, il y a quelques mois.

    Dans un livre à paraître prochainement, Leo Sirota's Daughter, Nassrine Azimi et Michel Wasserman, qui ont longuement interviewé Beate Sirota Gordon, retracent l'extraordinaire odyssée culturelle et politique de ces deux "passeurs" que furent le père et la fille : le musicien contribua à faire mieux connaître au Japon la musique classique, et la fille apporta à l'Archipel une conception occidentale de la femme.

    En retour, après l'épisode constitutionnel, Beate Sirota Gordon s'employa à faire connaître les arts asiatiques aux Etats-Unis.

    Deux vies consacrées à tisser des liens qui rappellent "la tragédie et la grandeur du XXe siècle", écrit Michel Wasserman.

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/01/04/a-beate-les-japonaises-reconnaissantes_1812921_3232.html

  • Une résolution de paix et de sagesse pour 2013

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  • Et comme un seul corps, ils s'empiffrèrent

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    Les "fêtes", ou la défaite des animaux à son paroxysme


    Pour des fêtes sans souffrance ni mort d'autrui, voici un délicieux repas végan concocté par Laura :
    http://animaux-et-loisirs-creatifs.over-blog.fr/article-26008630.html

    ... sans oublier le Faux Gras de Gaïa
    :
    http://www.unmondevegan.com/faux-gras-bio,fr,4,gaia1.cfm

  • Paris : les animaux vont perdre leur église Sainte Rita, menacée de démolition

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    Pétition contre la démolition d l'église Sainte Rita : http://www.mesopinions.com/petition/art-culture/empecher-demolition-eglise-sainte-rita-paris/9263

    Chats, chiens, chevaux, furets, chameaux et serpents vont bientôt perdre leur église, dans le XVe arrondissement de Paris : Sainte Rita, seul lieu de culte en France qui bénit les animaux, est menacée de démolition pour construire des logements.

    "Le propriétaire des murs, la communauté apostolique suisse, a vendu l'église à des promoteurs nantais qui doivent la raser pour construire des logements.

    Ils invoquent ne pas pouvoir financer les travaux de rénovation, qui comprend seulement la toiture et quelques vitraux", a expliqué mercredi à l'AFP Mgr Dominique Philippe.

    L'archevêque, qui officie depuis 26 ans dans la petite église sise devant le siège de l'Unesco, est le premier il y a 15 ans à avoir fait entrer les animaux dans une église, qui d'année en année ne désemplit pas.

    "J'avais constaté que les grands-mères attachaient leur chien à la grille de l'église lorsqu'elles venaient à la messe.

    J'ai donc décidé de les laisser entrer avec leur bête.

    Et plus tard, j'ai eu l'idée de célébrer la messe des animaux après celle de Saint-François d'Assise", renommé pour son amour des animaux, a-t-il raconté.

    "A la première communion des bêtes, j'en ai béni une centaine.

    Le 4 novembre dernier l'église était pleine, tout comme la rue.

    Il y avait plus de 800 animaux, chiens, chats, chevaux, moutons mais aussi des furets, rats, serpents et oiseaux", se souvient-il.

    "J'ai même communié les animaux de propriétaires non croyants!".

    A quelques jours de la célébration de la messe de Noël, Mgr Dominique Philippe ne cache pas son inquiétude face à la menace qui pèse sur son église vouée au culte de
    Sainte Rita, la patronne des causes désespérées.

    "J'aimerais bien savoir ce qu'on va devenir et surtout quoi dire à mes fidèles car on ne me propose aucune église, ni un autre local de remplacement".

    Il a enfin déploré la démolition prochaine de plusieurs autres lieux de culte.

    "A Beaumont-le-Roger dans l'Eure, on va détruire une église pour construire un parking et à Evreux, l'évêque a donné un avis favorable pour détruire des églises et
    des couvents.

    Maintenant tout se vend !", a-t-il regretté.

    Le 24 décembre, Monseigneur Dominique Philippe célébrera la messe de minuit, si "Sainte Rita ne le lâche pas".

    http://actu.orange.fr/insolite/les-animaux-vont-perdre-leur-eglise-sainte-rita-menacee-de-demolition-afp_1255168.html

  • "Là où coule le sang, l'art est impossible." Eugène DELACROIX

    http://www.artactuel.com/medias/artistes/1113/SMA_BD_1113_A.jpgAdel Abdessemed

    PETITION / Contre le meurtre érigé en art : contre l'expo d'Adel Abdessemed à Beaubourg

    SIGNEZ ET PARTAGEZ SVP :

    1) http://www.avaaz.org/fr/petition/Arreter_lexposiotion_Adel_Abdessemed_Je_suis_innocent/

     
    2)http://www.avaaz.org/fr/petition/Fermer_lexpo_dAdel_Abdessemed_de_Beaubourg/

    "Sous couvert d'art, Adel Abdessemed, expose à Beaubourg des scènes de tueries faites pour lui.

    Il fait partie d'une mouvance d'imposteurs "artistes" qui a décidé de tuer l'art en substituant à la représentation la présentation, c'est-à-dire la monstration de monstruosités réellement effectuées sur des êtres vivants sensibles, violentés exprès pour "l'oeuvre".

    Comme dans les corridas, leur grand guignol tient plus du Jack l'Eventreur que du Rembrandt.

    Selon Freud, l'art, c'est la sublimation, donc la satisfaction civilisée des pulsions sales du ça.

    Civilisée, c'est-à-dire sans nuire, ce qui n'est pas le cas si on tue réellement.

    La cruauté réelle ne doit pas faire jouir, ni être vendue comme oeuvre.

    Mme Fillipetti, nous vous implorons de fermer cette exposition indigne de Beaubourg.

    Renvoyez-la au Néant qui l'a inspirée et veillez à ce que demain, d'autres malins sans scrupules ne se retrouvent à leur tour encensés et enrichis par la bêtise immorale."

    En savoir plus :
    http://saintsulpice.unblog.fr/2009/03/20/adel-abdessemed/

  • L'animal crédule (Gérard Charollois)

    http://ragazine.cc/wp-content/flagallery/test/012_credulity.jpg


    Parce qu’il souffre d’une vertigineuse angoisse face à ses faiblesses, sa finitude, son inéluctable déclin, l’humain s’invente des mythes, des contes d’enfants, des superstitions burlesques et consolatrices.


    L’observateur quasi-entomologiste qui contemplerait une société humaine, en s’abstrayant de son formatage, pourrait s’amuser des rites, croyances, obscurantismes accompagnant la vie de cet animal vaniteux qui se prend pour le centre de quelque chose.


    Devant nombre de ces crédulités farfelues, il m’est souvent arrivé de me distraire de la gravité du monde.


    Aussi longtemps que ces billevesées, ces histoires à dormir debout  servent  de béquilles à ceux qui en ont besoin, il convient de les considérer avec la même bienveillance que le déambulateur permettant à la personne handicapée de marcher.


    Mais lorsque l’ignorance, la stupide crédulité, la superstition conduisent aux sacrifices du vivant, elles deviennent abjectes et doivent être combattues sans pusillanimité et au risque de déplaire.


    Que d’aucuns recherchent un effet placebo dans des thérapeutiques irrationnelles n’a rien de condamnable, mais que des populations fassent massacrer les derniers rhinocéros pour se procurer leurs cornes dispensatrices de vertus aphrodisiaques, vertus que d’autres prêtent aux ailerons de requins ou aux os broyés de tigres n’est plus admissible.


    Bref, sourions gentiment devant la sottise et la naïveté, mais dénonçons l’arriération coupable de ceux qui tuent pour des chimères.


    Car, bien sûr, la corne de Rhinocéros n’a pas plus d’effets sur l’érection des asiatiques que ne l’aurait la consommation de leurs ongles ou cheveux !


    Quant à nos concitoyens, étrangers à ces médecines charlatanesques, ils font preuve du même irrationnel lorsqu’ils parlent de diverses espèces animales.


    Ainsi, le rat, sympathique rongeur doué d’une noble intelligence, demeure parer des peurs médiévales de la peste et des famines.


    La peur et haine du rat, ennemi multi-séculaire de l’homme, participent de ces préjugés obscurantistes sans le moindre fondement objectif.


    Car, notre recycleur de déchets organiques ne propage  aucune maladie pour peu que les conditions d’hygiène personnelle soient respectées.


    Le loup porte les craintes légendaires des populations arriérées, sous-informées, inaccessibles à un raisonnement à la fois scientifique et compatissant.


    Que les cinq cents loups Italiens, les deux mille loups Espagnols et ceux encore plus nombreux peuplant l’Amérique du Nord n’aient jamais dévoré quiconque n’ébranle nullement les convictions des ennemis de la nature qui perdurent à vouloir exterminer le démoniaque prédateur.


    Lorsque la nature n’est pas jardinée, domestiquée, aseptisée, les humains y voient un danger, une insupportable insécurité, appréhensions parfaitement débiles, car il est infiniment plus périlleux de séjourner dans une ville étasunienne peuplée de « beaufs » armés que de marcher, de nuit, dans une forêt avec sangliers.


    Au fond, ces croyances révèlent que l’espèce vaniteuse obéit essentiellement à son cerveau reptilien, à son inconscient, bien davantage qu’à sa raison.


    La chose ne serait pas grave si l’humain le sachant acceptait de prendre suffisamment de recul par rapport à ses préjugés pour les soumettre à l’aune de l’empathie.


    Mais, l’animal crédule est tout aussi arrogant et grégaire qu’il est sot.


    Sot, non pas à « manger du son », hélas, mais à manger du foie gras et du chapon !


    Bien à l’abri derrière ses mythes qui le justifient dans tous ses crimes contre le vivant, l’homme digère toutes les agonies.


    Gérard CHAROLLOIS

    CONVENTION VIE ET NATURE

    MOUVEMENT D’ECOLOGIE ETHIQUE ET RADICALE

    POUR LE RESPECT DES ÊTRES VIVANTS ET DES EQUILIBRES NATURELS.

    www.ecologie-radicale.org


    La lettre de Gérard CHAROLLOIS    

    Dimanche 16 décembre 2012