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Société - Page 38

  • "Papa bleu, maman rose", par Florence Dupont (Le Monde)

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    Par Florence Dupont (Ancienne élève de l'Ecole normale supérieure, agrégée de lettres classiques, elle est professeur de latin à Paris-Diderot.)

    Du bleu et du rose partout dans le ciel de Paris : les manifestants contre le projet de loi sur le mariage pour tous ont déferlé dans les rues de la capitale en agitant des milliers de fanions, de drapeaux et de banderoles à ces deux couleurs.

    Ils en ont saturé les écrans télé.

    Rose et bleu, la "manif" est la croisade des enfants.

    Bleu ou rose : les deux couleurs qui marquent les bébés à l'instant de leur naissance assignent à chacun, définitivement, sa résidence sexuelle.

    La médecine, l'état civil et ses premiers vêtements enferment l'enfant à peine né dans l'alternative du genre.

    "Tu seras un papa bleu, mon fils."

    "Tu seras une maman rose, ma fille."

    D'un coup d'oeil, le médecin ou la sage-femme a repéré les organes génitaux qui vont officiellement déterminer l'un ou l'autre sexe du bébé – tant pis s'il y a un doute...

    Il faut choisir tout de suite.

    L'acte de naissance devra dans les trois jours dire si c'est une fille ou garçon.

    L'éducation commence immédiatement, pas de pipi-caca incontrôlé.

    Le bébé bien propre dans sa couche est asexué.

    La puéricultrice lui met un ruban rose ou bleu au poignet.

    Chacun va s'évertuer à lui inculquer son genre.

    Caroline doit savoir tout de suite qu'elle est une adorable petite créature dans sa layette rose, et Thibaut en bleu ciel entendre qu'il est un petit mec "qui sait déjà ce qu'il veut".

    Chacun doit s'extasier, à un premier sourire séducteur, "c'est bien une fille", à la première colère, "c'est bien un garçon".

    Quelques parents rebelles habillent de jaune ou de vert pomme leur nouveau-né sous l'oeil courroucé du personnel des maternités.

    Si en plus l'enfant s'appelle Claude ou Dominique, ces parents-là ne leur facilitent pas le travail.

    Comment s'y retrouver ?

    Car il faut s'y retrouver !

    Bleu et rose sont les couleurs d'un marquage permettant de commencer dès la naissance la reproduction sociale du genre.

    Cette stratégie de communication, qui emprunte sa symbolique aux couleurs des layettes, a été évidemment voulue par les adversaires de la loi Taubira.

    Ils ont fait de leur mieux pour brouiller leur image de droite.

    Sur le modèle du "mariage pour tous", ils ont inventé la "manif pour tous", pour faire oublier qu'ils manifestent contre l'égalité.

    En parlant de "manif", ils empruntent au peuple de gauche son vocabulaire.

    La manif !

    On s'encanaille pour la bonne cause.

    Mais ont-ils assez réfléchi à la mythologie des couleurs choisies pour leur campagne ?

    Le "bleu et rose" est une innovation dans les couleurs de la rhétorique militante.

    On connaissait le bleu "Marine", le vert des écolos, le rouge de la gauche...

    Le bleu et rose est plus qu'un signe de ralliement original.

    C'est un slogan.

    Le drapeau français brandi dans la manif n'est plus bleu, blanc, rouge, mais bleu ciel, blanc et rose.

    En 1998, les Français avaient célébré la victoire d'une équipe "black, blanc, beur" lors de la Coupe du monde de football.

    Le peuple de la diversité renommait ainsi les trois couleurs du drapeau français.

    Le jeu verbal sur les trois "b" réunissait trois langages, le "black" américain faisait écho aux mouvements noirs pour les droits civiques, le "beur" repris au verlan des quartiers avait la même sonorité émancipatrice, le "blanc" était l'élément neutre de cette série, désignant avec humour les autres.

    Ce n'étaient pas trois communautés, mais trois façons d'être français qui avaient gagné ensemble.

    De la même façon, la victoire de l'Afrique du Sud dans la Coupe du monde de rugby 1995 avait marqué la naissance de la "nation arc-en-ciel".

    L'arc-en-ciel est plus que la réunion de toutes les couleurs, il symbolise un continuum, le spectre de la lumière blanche décomposée, il offre une diversité potentiellement infinie de nuances.

    C'est pourquoi le drapeau arc-en-ciel est aussi celui de l'association Lesbiennes, gays, bi et trans (LGBT).

    Chacun est différent et l'union des différences fait une société apaisée et fusionnelle.

    Bleu, blanc, rose, le drapeau national, infantilisé, est au contraire l'emblème d'un peuple de "Blancs" que ne distingue entre eux que le genre attribué à la naissance.

    Un genre qui garde l'innocence de l'enfance – Freud ? connais pas – et sa pureté sexuelle.

    Le logo dessiné sur ces fanions rose et bleu répète à l'infini l'image de la famille "naturelle".

    Quatre silhouettes blanches – un père, une mère et un fils, une fille – sont accrochées l'une à l'autre comme dans les guirlandes de papier découpé que les enfants font à la petite école.

    Le papier est plié en accordéon ; le modèle est dessiné sur le premier pli, on découpe, et en dépliant, on obtient une ribambelle de figures toutes semblables qui se tiennent par la main et forment une farandole.

    Chaque logo est ainsi un morceau de la guirlande.

    Toutes les familles sont identiques. Ce sont des clones.

    Que nous dit cette famille exemplaire ?

    Au centre, un homme et une femme se donnent la main, chacun d'eux tenant de l'autre main un enfant du même sexe qu'eux, un garçon ou une fille.

    Les adultes sont grands, les enfants sont leurs doubles en petit.

    Ils sont identifiables par les signes extérieurs de leur genre, distribués en marqueurs binaires.

    L'homme a, comme le jeune garçon, les cheveux courts et des pantalons.

    La femme a les cheveux mi-longs, la petite fille a des couettes ; toutes les deux ont une jupe qui entrave leur marche, au point que la fillette a les deux jambes soudées.

    Les deux enfants tendent leur bras libre pour entraîner leurs parents "à la manif".

    Le petit garçon tire son père avec force.

    La petite fille ne fait qu'esquisser le geste de son frère.

    L'homme est légèrement plus grand que la femme, il se tient fermement sur ses deux pieds, c'est lui qui conduit sa femme qu'il tient de sa main droite.

    Elle est légèrement en arrière.

    Ce logo, qui mime la naïveté d'un dessin d'enfant, est clairement sexiste : le père protecteur et fort, le fils volontaire et décidé, la mère qui suit, et la petite fille timide.

    Le dispositif proclame l'homosocialité de la reproduction.

    La petite fille a sa mère pour modèle, le petit garçon, son père.

    Les organisateurs ont enjoint à leurs troupes de n'utiliser que le matériel de campagne, créé et fourni par eux.

    Ils veulent garder la maîtrise de la communication.

    On comprend pourquoi en voyant quelques initiatives locales qui ont échappé à leur contrôle politique et révèlent les non-dits du logo.

    L'affiche d'un collectif de Bordeaux, publié sur Internet, reprend les quatre figures, mais sans la fiction puérile du papier découpé.

    Le cadre énonciatif a changé, ce sont les adultes qui s'expriment dans l'image.

    L'homme, beaucoup plus grand que sa femme, se tourne vers elle pour l'entourer d'un bras protecteur. Celle-ci a les cheveux très longs et une minijupe.

    Maman est sexy.

    La fillette, carrément derrière, a au contraire une longue robe.

    Les enfants n'entraînent plus les parents à la manif, ce sont eux qui les y mènent.

    Garçon et fille se tournent vers eux apeurés.

    Et le père est si grand qu'il arrache presque le bras de son fils.

    A part ces quelques dérapages, blanches sur fond bleu ou rose, roses sur fond blanc, les mêmes quatre silhouettes soudées de la famille exemplaire sont reproduites par milliers, exactement semblables : un cauchemar identitaire.

    Hommes, femmes : le principe d'identification du genre est emprunté aux pictogrammes des toilettes publiques.

    Chacun derrière sa porte.

    Chacun son destin.

    Chacun sa façon de faire pipi, debout ou assis.

    Ces manifestants, qui revendiquent "du sexe, pas du genre !", utilisent des symboles et des logos qui disent au contraire : "Ne troublez pas le genre", "Rallions-nous aux pictogrammes des toilettes, ils sont naturels".

    Pour ces prisonniers de leur anatomie puérile, traduite en contraintes sociales du genre, quelle sexualité "naturelle" ?

    Leur innocence bleu et rose n'autorise que le coït matrimonial pour faire des filles et des fils qui seront les clones de leurs parents et ajouteront un module à la farandole.

    Aucune place n'est faite aux enfants différents !

    Aucune place pour les pères à cheveux longs, les femmes et les filles en pantalon [...] !

    Aucune place pour les familles différentes aux parentés multiples – monoparentales, recomposées, adoptives – !

    Aucune place pour les familles arc-en-ciel.

    La famille nucléaire dessinée sur le logo et présentée comme naturelle n'est que le mariage catholique bourgeois du XIXe, adopté au XXe siècle par les classes moyennes et désormais obsolète.

    C'est une famille étouffante et répressive, la famille où ont souffert Brasse-Bouillon et Poil de carotte, famille haïssable de Gide, noeud de vipères de Mauriac.

    Sur les logos bleu et rose des adversaires du mariage pour tous, la famille est filtrée par le regard des enfants, les adultes n'existent que pour être leur papa et leur maman naturels.

    Papa bleu et maman rose ne sont pas un couple hétérosexuel, mais une paire de reproducteurs "blancs".

    Florence Dupont

    Elle est l'auteure de nombreux ouvrages sur le théâtre et la littérature antiques, dont "Homère et Dallas. Introduction à la critique anthropologique" (Hachette, 1990), et "Rome, la ville sans origine" (Gallimard, 2011). Son dernier ouvrage, "L'Antiquité territoire des écarts ", entretiens avec Pauline Colonna d'Istria et Sylvie Taussig, vient de paraître chez Albin Michel (302 pages, 22 euros).

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2013/04/13/papa-bleu-maman-rose_3159249_3232.html?xtmc=rose_bleu&xtcr=3

  • Tellement facile de remplacer les animaux dans votre assiette !

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  • La mort des Abeilles

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  • Age auquel les animaux sont abattus vs leur espérance de vie naturelle

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    Abattre les animaux lorsqu'ils sont bébés est une pratique banale et normalisée, qu'ils soient élevés en exploitation industrielle ou en exploitation "humaine", "durable", "naturelle", "plein air", "sans cage", "nourrie au fourrage", "locale" ou encore "biologique".

    Ne participons plus à l'holocauste.

    Plus aucun produit d'origine animale dans nos vies.

    Devenons végans.

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  • Le vrai sens du mot

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  • Les mots de Shalom Auslander

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    "Il faut dire que je n'apprécie pas plus que ça la compagnie de mes semblables, lui préférant nettement celle des arbres et des animaux, beaucoup plus beaux à regarder et bien moins enclins à péter, à forniquer et à se battre."

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    "Je connais peu de lieux aussi splendides et aussi paisibles que Cooper Lake [Etat de New York]. Seul ou accompagné de mon épouse, je vais m'y balader presque tous les matins. Une seule personne habite sur la route qui y mène, mais sa qualité d'être humain en fait comme de juste un authentique connard, qui fait hurler sa musique de merde pour déranger les promeneurs venus profiter du lac. Mieux vaut donc garer sa voiture au-delà de sa maison. Comme ça, il ne soupçonne même pas que quelqu'un est en train de goûter à la sérénité de la nature, de savourer un moment de paix et de lui dire "je t'emmerde"."

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    "Le fabuleux Mill Stream, dont les méandres serpentent en bordure de la ville [de Woodstock, Etat de New York], était utilisé dans le temps pour l'industrie forestière ; aujourd'hui, ses abords servent plutôt de cadre à mes méditations sur l'existence, face au gracieux spectacle des hérons blancs qui se foutent pas mal du sens de la vie. Le week-end, les autochtones débarquent pour la baignade avec une flopée de gamins et passent leur temps à brailler en projetant des gerbes d'eau, mais on peut toujours les regarder du haut du pont et rêver de noyade..."

    Shalom Auslander

  • La PETA : refuge ou abattoir ? (Le Point)

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    Selon les détracteurs de l'association, la PETA aurait tué près de 30 000 animaux en 14 ans.

    Des actes que l'association justifie par l'état des animaux.

    Selon des documents publiés sur le site PETA Kills Animals, l'organisme PETA (People for the Ethical Treatment of Animals) aurait, en 2011, tué près de 96 % des animaux domestiques officiellement reçus dans le refuge du siège de l'association, à Norfolk en Virginie.

    Le site s'appuie sur des documents issus du Virginia Department of Agriculture and Consumer Services (VDACS), lequel exige de tous les refuges pour animaux la publication du nombre de chiens et de chats réceptionnés tous les ans.

    C'est sur la base de leurs documents que PETA Kills Animals a déterminé le pourcentage d'animaux tués par la PETA par an, en excluant les chiens et les chats qui sont restés au refuge pour une simple stérilisation (voir la capture d'écran ci-dessous).

     

    Au total, depuis 1998, 29 398 animaux seraient morts aux mains des employés de PETA, et cela, malgré un budget important de 37,4 millions de dollars.

    Rick Berman, directeur exécutif du Centre pour la liberté du consommateur - qui a permis à PETA Kills d'obtenir les documents -, s'indigne et estime qu'il "est grand temps que le refuge PETA soit reclassé comme abattoir".

    Licence de refuge en péril ?

    En juillet 2010 déjà, l'État de Virginie avait demandé une inspection du siège de l'organisme de protection.

    Chargé de cette vérification, Daniel Kovich avait jugé l'établissement non conforme aux paramètres des refuges publiés... par PETA elle-même !

    Surtout, les registres des deux derniers mois précédant la visite montraient alors que, sur 290 animaux, le groupe en avait tué 84 % dans les 24 heures suivant leur réception.

    L'inspecteur se serait efforcé, en vain, de révoquer la licence du refuge de protection des animaux de l'organisme.

    L'association se défend aujourd'hui en expliquant que ses refuges pour animaux ne sont pas "classiques" et qu'elle euthanasie uniquement les animaux malades ou blessés qui ne peuvent pas survivre.

    Morgane Tapia

    http://www.lepoint.fr/monde/la-peta-refuge-ou-abattoir-22-03-2013-1644462_24.php

    Autre article, par Pr Gary L. Francione : http://fr.abolitionistapproach.com/2010/03/10/huit-animaux/

  • PETA ou le remake de "Sexe, mensonges et manipulations"

    De la Femme-poulette en cage à la Femme-viande à l’étal

    PeTA (People for the Ethical Treatment of Animals - "pour un traitement éthique des animaux") est une organisation américaine de "protection animale", plus connue pour envahir la planète - mondialisation oblige - de saynètes exhibant des jeunes femmes nues dans des cages, sur des lits gonflables, dans des cercueils, dans des barquettes, etc.

    Et le plus pathétique, c’est que les photographes de presse accourent.

    Il faut bien qu’ils entretiennent le public dans une passivité voyeuriste.

    Ce dossier a pour but d’exposer le fonctionnement de PeTA et de remettre en question les coups marketing de cette organisation.

    5 chapitres structureront ce dossier :

    PeTA et la religion

    Alex Pacheco, l’ex co-fondateur de PeTA, se destinait à devenir un prêtre catholique, avant qu’il ne fonde PeTA avec Ingrid Newkirk.

    Il décida de quitter l’organisation en 1999 parce qu’il était en opposition constante avec sa co-directrice au sujet de l’euthanasie massive des animaux, dont ils avaient la charge.

    Il fonda une nouvelle organisation "Humane America Animal Foundation", dont la mission est de promouvoir la politique du "No-Kill" (anti-euthanasie) dans les refuges.

    Il semble que - selon l’interview qu’il a donné dans le magazine Animals’ Agenda magazine - son départ de PeTA soit également animé par le fait qu’il était en désaccord avec les tactiques agressives et choquantes de PeTA.

    Alex Pacheco fut remplacé par Bruce Friedrich, la nouvelle tête pensante de PeTA.

    Bruce Friedrich est un fervent catholique et un anti-avortement acharné (supporter du mouvement Pro-Life).

    Il est en charge du département "Végétarisme - Go veg" et répète souvent qu’être anti-avortement conduit à devenir vegan, une allégation contestée par la Vegan Society et la plupart des vegans anglo-saxons.

    Bruce clame également que Jésus aurait été végétarien.

    La même allégation est utilisée par une secte d’origine allemande (la gourou devenue végétarienne, s’autoproclame être la porte-parole de son frère Jésus) dont PeTA France a fait de la pub sur son site web pendant plusieurs années, avant de retirer le lien, sous la pression de quelques militants français de la cause animale.

    Ingrid Newkirk est souvent décrite, par ses anciens collaborateurs ou d’autres acteurs américains de la cause animale, comme une gourou et une despote [1].

    PeTA n’est peut-être pas une organisation démocratique, mais ce phénomène est aussi présent dans les associations animales françaises (et pas seulement animales, d’ailleurs), dont les fondatrices/fondateurs restent président(e)s de leur association ad vitam aeternam afin de maintenir leur contrôle et garder un statut salarié, pour la plupart d’entre eux.

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    Bannière sur PeTA France

    PeTA et les people

    Que serait l’Église de Scientologie sans Tom Cruise et une cohorte de célébrités hollywoodienne ?

    Les sectes l’ont compris depuis longtemps : pour faire parler de soi, gagner en notoriété et en... argent, il faut se targuer d’être soutenu par des "people".

    Un trop-plein de people produit un rejet et coupe une organisation des vraies préoccupations des gens.

    C’est ce qui s’est notamment passé avec la réélection de George W. Bush par le petit peuple, en 2004.

    Une coalition impressionnante de people chanteurs, acteurs, cinéastes, avait pourtant appelé à voter démocrate.

    Les gens "ordinaires" trouvent de plus en plus insupportable de recevoir des leçons de morale consumériste de la part de people comme Paul McCartney ou Pamela Anderson, dont l’empreinte écologique de chacun doit facilement dépasser les 20 planètes.

    Et puis un people qui se shoote au botox, à la silicone et à d’autres produits moins licites, comme semblait le faire Anna Nicole Smith (autre égérie PeTA), devrait d’abord se regarder dans une glace, avant de dire aux autres quoi manger et porter.

    Avec PeTA, le comble est que des people sont exhibés pour défendre une cause qu’ils n’embrassent même pas eux-mêmes !

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    Cindy Crawford, égérie d’une campagne anti-fourrure de PeTA, reporta de la fourrure l’année suivante

    L’exemple le plus significatif est que tous les mannequins (Kate Moss, Claudia Schiffer, Naomi Campbell, Cindy Crawford) qui avaient posé pour la campagne anti-fourrure de PeTA "Rather go naked than wear fur" de 1994/95, ont depuis reporté de la fourrure, prétextant que c’était redevenu à la mode.

    La campagne "Plutôt à poil qu’en fourrure" a toujours sonné comme un slogan publicitaire creux, et l’industrie de la fourrure ne s’est jamais aussi bien portée depuis son lancement.

    PeTA est connu pour faire des campagnes de promotion du végétarisme, et leur ambassadrice n’est autre que la people Pamela Anderson.

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    Tournez une nouvelle page, esayez le végétarisme

    Le hic est que Pamela n’est pas végétarienne.

    Elle répète souvent dans ses interviews qu’elle continue à manger du poisson et qu’elle adore les crustacés.

    Que retient le public de Pamela Anderson, présentée comme végétarienne stricte par PeTA ?

    "Faites ce que PeTA me fait dire, ne faites pas ce que je fais".

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    Eve Angeli, encore une fois nue

    Depuis que la chanteuse Eve Angeli ne vend plus de disques, elle s’est reconvertie en ambassadrice du salon de l’érotisme et en miss Nunuche qui fait les bonheurs de la TV réalité.

    Se mettre nue, Eve Angeli et les autres égéries PeTA le faisaient déjà, bien avant que l’organisation leur demande de continuer à le faire "pour les animaux".

    Ces people "has been" passent à la TV grâce à PeTA et font parler de PeTA : c’est juste un échange de bons procédés, la sincérité pour la cause animale n’est qu’accessoire.

    Si demain, ces mêmes people posaient nus pour une marque de fourrure ou de jambon, le public ne serait pas choqué.

    Leur message sur les animaux est tellement dilué dans une auto-promotion et un appel désespéré à vouloir être toujours invités sur les plateaux TV, que l’on ne retient rien de leur pseudo combat... pour PeTA.

    Le point commun de toutes ces "célébrités", égéries de PeTA (des ex-chanteuses en mal d’auditeurs aux ex-hardeuses en mal de mateurs), c’est que ce sont des femmes sans charisme ni sincérité, et surtout inoffensives pour les lobbies de la fourrure, de l’agroalimentaire, etc.

    À noter que pour Eve Angeli, la conception du respect animal réside dans la possession de NAC en cage et la visite de zoos (son blog est truffé de photos de ses visites zoologiques, pour nous prouver qu’elle mérite bien d’être l’égérie de la "protection animale").

    PeTA et le sexe

    Sex sells

    Ce qui a propulsé la secte Raël n’est pas tant son discours fumeux sur les extraterrestres que celui sur le sexe : promotion de la "libération sexuelle et la méditation sensuelle".

    Selon l’UNADFI (Union nationale des associations de défense des familles et de l’individu victimes de sectes), la pratique de la méditation sensuelle pourrait impliquer des mineurs.

    Sur la question de la "libération sexuelle", l’organisation PeTA va aussi très loin : justification de la zoophilie, banalisation de la pornographie et de l’imagerie pédophile.

    Zoophilie, sadomasochisme, pédophilie : il en faut pour tous les goûts

    Dans un article du philosophe utilitariste de la libération animale Peter Singer, publié sur le site pornographique Nerve, celui-ci trouve la zoophilie acceptable - une relation sexuelle entre un humain et un animal - à condition que l’animal ne soit pas "brutalisé".

    Puisque les vaches et les veaux ont un appareil génital similaire à celui des humains, pourquoi devrions-nous nous en priver ?

    Ce serait ballot de gâcher, non ?

    Ah, ces... utilitaristes !

    Sauf que c’est très similaire aux arguments dont se servent les pédophiles pour justifier leur "attirance" envers les enfants.

    Bien sûr, tout ce petit monde jure qu’il ne commet aucun viol, pression, ou violence... puisque cela se fait dans l’harmonie d’un "plaisir réciproque".

    Tous les acteurs américains de la cause animale ont été scandalisés par les propos de Peter Singer.

    La seule à les approuver fut Ingrid Newkirk, présidente de PeTA.

    Fantasme pour pédophiles de la collégienne nue au tableau à la jeune fille nue au nounours

    Question : devinez de quoi parlent ces deux pubs de PeTA ?

    Réponse : selon PeTA, dénoncer l’exploitation des animaux pour leur fourrure, en déshabillant des nymphettes.

    Cela fait plus de 10 ans qu’au lieu de combattre de front l’industrie de la fourrure, PeTA a choisi de faire des campagnes focalisées sur la promotion de la pornographie et sur le harcèlement des femmes/célébrités en fourrure.

    Résultat : l’industrie de la fourrure ne s’est jamais mieux portée.

    Beaucoup de "protecteurs des animaux" sont également ravis de marteler - sur leurs propres forums et listes de discussions - que les femmes en fourrure sont toutes des "pétasses", des "salopes", des "poules", des "dindes".

    Précision : insulter les femmes en fourrure avec des noms d’animaux comme "poule" et "dinde" est souvent l’apanage des dirigeants d’associations animales comme la FBB [2].

    Cela prouve le peu de considération qu’ont ces gens pour les femmes autant que pour les animaux.

    L'écrivaine des droits des animaux Carol J. Adams a très bien expliqué ce phénomène :

    "La campagne anti-fourrure fournit aux activistes des droits des animaux un autre terrain propice au harcèlement des femmes.

    Je me demande pourquoi la campagne contre la fourrure dispose de tant d’énergie.

    Pourquoi ?

    Parce qu’elle est l’un des rares domaines de cruauté envers les animaux où les femmes sont vues comme coupables, comme preneuses de vie.

    Je pense que cela tombe à point nommé du point de vue anti-avortement et donne de la crédibilité aux activités agressives des anti-avortement."

    Source : ICI

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    Même battue, une femme est sexy

    On peut faire un parallèle entre la douleur infligée à un animal et la douleur infligée à un humain.

    Le problème est que cette affiche sexualise la violence envers une femme et la rend attractive.

    Complaisance avec la violence envers les femmes :

    "Le 19 janvier 2006, dans les rues de Nice, une femme nue a été battue et écorchée vivante en public pour attirer l’attention des consommateurs sur la réalité du commerce de la fourrure" (texte original de PeTA France).

    Escalade dans le mauvais goût nauséeux et le fanatisme irresponsable.

    Ce que les consommateurs ont vraiment retenu de cette petite saynète malsaine ?

    Les deux hommes et la femme qui ont organisé et participé à la mise en scène d’une femme nue battue et écorchée vivante en public sont aussi IRRESPONSABLES et coupables que l’association qu’ils représentent, et pour laquelle ils semblent être dévoués à un point tel que cela fait froid dans le dos !

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    Saynète PeTA devant Burberry - Fantasme de psychopathes, c’est sexy et fun de poignarder et de donner des coups de gourdin aux femmes

    Ceux qui désapprouvent

    Quelques défenseurs de la cause animale, qui se décrivent comme féministes, ont sévèrement condamné les campagnes sexistes de PeTA.

    Les plus connus sont l’écrivaine végétarienne Carol J. Adams et le juriste des droits des animaux Gary L. Francione.

    Tous deux sont américains.

    Quelques-unes de leurs citations :

    "Tant et aussi longtemps que nous continuerons à traiter les femmes comme de la viande, nous continuerons à traiter les non-humains de la même manière.

    Je m’oppose donc très fermement à l’utilisation du sexisme, du racisme, de l’homophobie ou de la violence pour faire des campagnes sur des sujets liés aux animaux.

    En outre, si le sexe peut faire vendre du parfum, je doute qu’il puisse influencer des choix éthiques d’une quelconque manière positive.

    Au lieu de finasser sur des nuances intellectuelles, PeTA devrait être attentif au fait évident que lier la philosophie de Playboy avec les droits des animaux distille un message assez perturbant.

    Si les droits des animaux peuvent ouvrir un espace à la pornographie, quelle sorte de mouvement social avons-nous là ?

    Certaines critiques ont dit que le mouvement pour les droits des animaux était affecté par les attitudes de personnes misanthropes.

    Il est temps de prendre cette critique au sérieux.

    Fondamentalement, il n’y a pas de différence entre traiter un humain ou un animal avec respect".

    Gary L. Francione

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    PeTA traite les femmes comme de la viande

    "Je pense que l’insulte supplémentaire a été la célébration de l’alliance entre PETA et Playboy en organisant un événement financé conjointement au cours de l’été dernier (1994), événement auquel a participé Patti Davis.

    Je suis heureuse qu’elle ait donné de l’argent à PeTA.

    Mais comme Catharine MacKinnon, je ne suis pas sûre qu’offrir de l’argent en réparation conduise à un changement du statut des femmes.

    Je déteste l’alliance de la défense des animaux avec la pornographie".

    Carol J. Adams

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    Partenariat PeTA et Playboy

    Une des nombreuses collaborations entre PeTA et Playboy.

    Ceux qui approuvent

    A contrario, d’autres personnes, se qualifiant également de "féministes", approuvent l’utilisation systématique de la nudité de jeunes femmes par PeTA.

    Les dirigeants de PeTA eux-mêmes sont les premiers à jurer qu’ils sont de "vrais féministes ouverts d’esprit, pas comme les autres puritaines et frustrées" [3].

    Ces "féministes" expliquent qu’il vaut mieux qu’une société expose des femmes nues plutôt qu’elle les cache derrière une burka.

    En suivant leur logique, il vaudrait mieux privilégier un extrémisme plutôt qu’un autre ?

    En Orient, la femme est un objet sexuel, propriété des maris/frères/pères qui la cachent, pour ne pas provoquer les hommes à une sexualité prétendument irrépressible.

    En Occident, la femme est un objet sexuel, propriété des industries/marques/commerces qui l’exhibent, pour racoler les consommateurs à la sexualité prétdnument irrépressible.

    Au final, les deux extrêmes se rejoignent : pas d’égalité hommes/femmes, domination, contrôle et pouvoir des hommes sur les femmes.

    Les arguments des "pour"

    Si quelques activistes/sympathisants de la cause animale critiquent fermement les tactiques sexistes de PeTA, la majorité d’entre eux les approuvent.

    Voici leur argumentation :

    "Les vraies personnes qui font de la pornographie, de la violence, de la torture, de l’exploitation... ce sont les bouchers, les éleveurs, les femmes en fourrure et non les starlettes du porno, l’industrie du sexe, Playboy, PeTA."

    Avec ce genre d’échelle de valeur, on arriverait à tout justifier, jusqu’au pire.

    Les violences ne se comparent pas, mais s’additionnent  !

    En suivant la logique de certains "protecteurs des animaux", n’importe quel oppresseur de l’espèce humaine deviendrait un saint, tant qu’il ne fait pas de mal aux petits animaux.

    La pornographie est une forme de prostitution légalisée.

    C’est une industrie qui rapporte des milliards de dollars chaque année.

    Et quand il y a beaucoup d'argent à se faire, les réseaux criminels ne perdent jamais de temps à rappliquer, et plus encore avec l’essor du web.

    Les hardeurs et hardeuses ont choisi d’embrasser cette activité très éphémère pour deux raisons : se faire le maximum de fric en un minimum de temps et devenir "célèbre" par cette voie, puisqu’ils auraient été incapables de le devenir autrement (écriture, chant, comédie, prix Nobel, record sportif, etc).

    La pornographie fait du commerce sur des pratiques/fantasmes sexuels masculins comme la zoophilie, le viol collectif, le bondage, la pédophilie, l’humiliation et la dégradation des femmes.

    Les "stars du porno" sont l’archétype de notre société d’ultraconsommation sans conscience et d’obsession à vouloir devenir riche et célèbre, à tout prix.

    Comment remettre en question une société basée sur l’exploitation des animaux (et des humains) avec de la pornographie et ses starlettes, une industrie qui glorifie le fric facile et la consommation sans conscience ?

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    Provoc’ PETA " star du X sous cellophane " dans le Newlook (l’autre journal des femmes à viande) d’avril 2007

    "Les femmes qui posent nues pour PeTA sont des mannequins de charme ou des stars du porno qui gagnent leur vie à poser dénudées.

    Sauf que cette fois-ci, elles ne le font pas pour rapporter de l’argent à une marque de bière, mais à une association de protection animale.

    Et en plus, elles font elles-mêmes des dons de plusieurs milliers de dollars à PeTA".

    Le capital de ces jeunes femmes, c’est de gagner de l’argent à se dénuder.

    Le fait de se dénuder pour PeTA rapporte plus d’argent à PeTA, et ces "mannequins de charme" versent également beaucoup d’argent à PeTA...

    Mais PeTA fonctionne comme un proxénète : se faire du fric sur le corps des femmes.

    On peut trouver banal qu’une marque de bière exhibe des femmes nues, pour racoler.

    On peut trouver banal qu’une association de "protection animale" exhibe des femmes nues, pour racoler.

    Et ce sera quoi, la prochaine étape ?

    Une association contre la faim dans le monde qui exhibera une star du porno dénudée devant un petit Éthiopien, ou une association écologiste qui fera poser nue un mannequin de charme devant un champ d’OGM ?

    En vérité, PeTA n’a aucun respect pour la cause animale, sinon cette association n’utiliserait pas les mêmes ficelles racoleuses du marketing vendeur de bière ou de saucisson.

    "PeTA utilise aussi des photos d’hommes nus."

    Personne ne demande de "parité" dans la marchandisation et la médiocrité.

    S’opposer à la femme-objet, c’est s’opposer à l’homme-objet et à l’enfant-objet.

    "Grâce à PeTA, des milliers de personnes sont devenues végétariennes et ont été sensibilisées à la cause animale."

    Et combien de "milliers de personnes" se sont détournées de cette cause, choquées par les tactiques sexistes, agressives ou grotesques de PeTA ?

    On peut très bien sensibiliser sérieusement le public sans farce, sexisme et agression.

    C’est ce que l’on fait sur VegAnimal.info, et d’autres sites, forums, groupes locaux et associations le font également.

    Cela s’appelle le respect de l’Autre.

    Le cynisme des dirigeants de PeTA est très symptomatique du peu de considération qu’ils ont pour les êtres de leur propre espèce.

    Penser qu’il n’y a que le sexe et les people des tabloïds qui fassent réagir le public, cela s’appelle un nivellement par le bas, qui n’ira pas plus haut que la ceinture et n’atteindra jamais la conscience des gens.

    Le public est certainement déjà suffisamment lobotomisé par des médias-poubelles, nul besoin qu’une organisation américaine de "protection animale" rajoute une couche au crétinisme ambiant.

    "Les gens qui critiquent les femmes nues de PeTA sont des puritains mal dans leur peau et complexés par la sexualité ou leur propre image de nudité."

    Ce genre de caricature est aussi brandi par le lobby proxénète pour tenter de ridiculiser ceux qui le combattent.

    En général, il rajoute que ces moralistes sont contre toutes relations sexuelles entre hommes et femmes et que les femmes doivent porter une burka.

    Maintenant, si l’on veut faire un concours de caricatures, on pourrait dire que les végétariens sont des adeptes de sectes qui les forcent à sucer des racines, au fond des bois.

    "La fin justifie les moyens. Le plus important est de passer dans les médias, que l’on parle de nous."

    La fin justifie les moyens ?

    Puisqu’il faut choquer et faire du voyeurisme/sensationnalisme pour passer à la téloche, pourquoi ne pas égorger une vache devant un MacDo ?

    C’est choquant et puis, au moins, ça fera parler de la souffrance animale.

    Est-ce une stratégie "éthique" ?

    Non, mais l’éthique n’a plus d’importance quand "la fin justifie les moyens".

    Exhiber une starlette du porno, de Playboy ou toute autre célébrité/inconnue à poil, est certainement une bonne accroche médiatique.

    Mais comment le public et les médias réagissent-ils ?

    Ils parlent de la souffrance et de l’exploitation animales ?

    Que nenni !

    Plutôt des rondeurs de la "meuf" et de l’aspect ridicule ou choquant de la photo ou de l’action filmée.

    Ce genre de saynète sert simplement à faire la promotion de la "starlette" et de PeTA.

    Le message sur la protection animale n’existe pas, ou bien il est tellement grotesque que le public ne le retient pas.

    En fait, les seuls qui approuvent ce genre de "tactiques" sont ceux déjà sensibilisés, pour ne pas dire convertis, à la "cause PeTA".

    Et ils sont prêts à accepter toutes les stratégies et actions possibles, tant que ça fait parler de "PeTA".

    La preuve est que la plupart de ces "militants cause animale" sont contre la pornographie dans les médias :

    "Quand les émissions de talk-show invitent des starlettes du X, c’est juste pour racoler l’audience et banaliser la pornographie".

    Mais dès qu’il s’agit d’inviter une starlette du porno présentée comme "égérie PeTA", le microcosme de la protection animale se rallie au "mais cette fois-ci, c’est pour la bonne cause".

    Dans le PAF (Paysage Audiovisuel Français) et depuis plus de 15 ans, tous les présentateurs TV se doivent d’inviter régulièrement d’anciennes ou de nouvelles starlettes du porno, à commencer par Cauet qui en invite une, et jusqu’à trois d’un coup, à chacune de ses émissions hebdomadaires, sur TF1.

    C’est devenu tellement banal que Fogiel qui avait booké une énième invitation plateau de l’ex-hardeuse Zara Whites (très récente végétarienne écolo et automatiquement sacralisée nouvelle "égérie PeTA") [4] pour faire une accroche à la "une ancienne star du X dégoûtée des saucisses", s’est finalement rétracté : trop vu, trop banal, plus assez sulfureux, et puis, elle est plus toute jeune et plus très connue, la Zara, par rapport à l’autre Clara Morgane.

    Monsieur Fogiel et les autres présentateurs/producteurs TV - au nom de la défense animale -, pour racoler les téléspectateurs en mâââle de phantasmes masculins, invitez donc l’archétype du bad boy à la 50 Cent : pimp & drug dealer.

    Il doit forcément exister un ancien dealer de drogue et proxénète devenu végétarien écolo pour épargner les pauvres animaux et sauver la planète... à chaque fois qu’il se brosse les dents, le robinet fermé.

    Et l’audimat explosera !

    Pour aller plus loin :

    Les liens entre pornographie et prostitution

    Quand viol, porno et prostitution deviennent "tendance"

    CSA, Les effets de la pornographie chez les adolescents

    Les nouvelles formes de pornographie africaine

    Pornography and the First Amendment

    PeTA et le mensonge

    PeTA et la manipulation

    En conclusion

    La totalité du dossier sera mise en ligne très bientôt, merci de votre patience

    Notes :

    [1] "Ingrid Newkirk runs PETA like a guru cult," says Merritt Clifton, founder and editor of the national animal protection newspaper Animal People.

    "Sooner or later, everyone who questions her or upstages her in any way, no matter how unintentionally, ends up getting shafted in the most humiliating manner Newkirk can think of.’’

    Sue Perna of Chesapeake went to work for PETA as a receptionist soon after the organization moved to Norfolk from suburban Washington in 1996.

    She says she found a high level of turnover and job anxiety.

    "The tension was so thick you could feel it," Perna says.

    "Everyone was so scared for their jobs at one point, we began to call the office telephone list Schindler’s List.’" irings came frequently and without warning, she says.

    "It was done so capriciously and with such seeming zeal by Ingrid," she says.

    "She seems to take joy in extinguishing people’s careers."

    It’s ironic, Perna says : A woman who has dedicated her life to fighting animal abuse is herself "an abuser of the human animal."

    After a year on the job and several run-ins with Newkirk, Perna walked out.

    She remains a dedicated animal rights activist — she was arrested two years ago for climbing onto the roof of a McDonald’s in Virginia Beach — but she steers clear of PETA.

    "Many of us believe that the further we distance ourselves from PETA, the better off the animal rights movement will be," she says.

    Sue Gaines tells a similar story.

    Gaines, who moved to Hampton Roads from Connecticut in 1996 to take a job in PETA’s education department, says she found the work environment "quite a shock."

    "It is a very horrible place to work," she says. Source ICI.

    [2] Christophe Marie, directeur de la Fondation Brigitte Bardot, au sujet d’Adriana KAREMBEU :

    "J'ai rencontré cette grande dinde (retour de Canada avec BB), elle avait un manteau de fourrure des pieds à la tête ". Source ICI.

    [3] In her letter of support of PeTA’s actions, Ingrid Newkirk makes the classic assumption that activists who counter oppressive images of women in the media believe "all depictions of female nudity are categorically wrong."

    This is the so-called "neo-Victorian feminist" charge constantly hurled at us.

    We do not have a "blanket condemnation of female nudity.". Pour lire la suite cliquez ICI.

    [4] Fogiel avait invité Zara Whites à son émission "T’empêches tout le monde de dormir", il a décidé de la remplacer par une vraie actrice, Muriel Robin. La suite, ICI.

    http://www.veganimal.info/spip.php?article558#nb3

  • Simple logique

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    "Souvent on affirme que les hommes ont toujours mangé de la viande, comme si c'était une justification pour continuer à le faire. Selon la même logique, nous ne devrions pas chercher à empêcher un homme d'en tuer un autre étant donné que cela aussi a toujours été."

    Isaac Bashevis Singer (1902-1991)