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Société - Page 34

  • Suède : interdiction totale de la zoophilie pour protéger les animaux

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    C'est le ministre suédois aux Affaires rurales Eskil Erlandsson qui a annoncé la volonté de la Suède d'interdire totalement la zoophilie. GEORGES GOBET

    La Suède compte interdire totalement la zoophilie, qui n'était jusqu'alors prohibée que lorsqu'elle portait physiquement atteinte aux animaux, a annoncé jeudi le ministère des Affaires rurales.

    "Le gouvernement durcit maintenant les règles entourant la zoophilie afin qu'il n'existe aucun doute autour du fait qu'il est interdit d'accabler les animaux", a expliqué le ministre des Affaires rurales Eskil Erlandsson dans un communiqué.

    Jusqu'à présent, la zoophilie était illégale seulement si les souffrances de l'animal pouvaient être démontrées.

    A partir du 1er janvier 2014, tout acte sexuel avec une bête devrait être puni d'une amende et/ou d'une peine de prison de deux ans maximum, même si l'animal ne porte pas de trace de blessures.

    "Il est très positif que la législation soit modifiée", a dit à l'AFP le porte-parole de la Fédération des Vétérinaires de Suède, Johan Beck-Friis.

    "Il est important que la société affirme qu'une telle manière d'utiliser les animaux n'est pas acceptable."

    L'interdiction de la zoophilie permettra de renforcer la protection animale pour une mise en conformité avec une directive européenne.

    L'Allemagne l'a interdite en décembre, emboîtant le pas à ses voisins européens tels que la France, la Suisse et le Royaume-Uni.

    Le projet de loi devrait prochainement être adopté au Parlement, où il ne devrait pas rencontrer d'obstacles, le sujet faisant l'objet d'un consensus entre les blocs.

    En 2006, dernière année pour laquelle des chiffres sont disponibles, une centaine de cas, impliquant des blessures sur les animaux, ont été portés à la connaissance des autorités.

    Belga

    http://www.rtbf.be/info/societe/detail_suede-interdiction-totale-de-la-zoophilie-pour-proteger-les-animaux?id=8017432

  • Décès de Clément Méric, jeune militant végan, féministe et antihomophobe de 18 ans

    Originaire de Brest, Clément Méric, militant d’extrême gauche est mort au lendemain d’une bagarre violente avec des skins en plein Paris.

    Portrait.

    Mauvaise rencontre

    Une rencontre dans une vente privée de vêtements, des provocations, puis des coups.

    Et Clément Méric, 18 ans, qui gît sur le trottoir dans son sang.

    Avant de devenir, la victime collatérale d’un climat politique nauséabond, Clément Méric, était un étudiant de Sciences Po et un militant anti-fasciste très actif.

    Il sortait d’une leucémie

    Ses camarades de Sciences Po décrivent un jeune homme blond, petit, frêle avec un visage poupin.

    « Clément se relevait d’une leucémie, ce n’était pas un monstre de guerre », ont même précisé des membres d’Action antifasciste Paris Banlieue, groupe auquel appartenait selon eux Clément Méric.

    Ce dernier « faisait du terrain, du renseignement, de l’agit-prop ».

    Fils de deux professeurs de droit de la faculté de Brest, le jeune homme, qui avait obtenu son Bac scientifique avec mention très bien l’an passé, était installé depuis septembre à Paris et habitait, d’après le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, dans le IXe arrondissement de la capitale.

    Un bon élève

    « Très bon élève », c’était « un gamin un petit peu rebelle » mais « tout à fait respectueux des règles », d’après son ancien proviseur Jean-Jacques Hillion du lycée de l’Harteloire, dans le centre de Brest, interrogé par l’AFP.

    Alors qu’il était en classe de seconde, il a été l’un des chefs de file du mouvement contre la réforme du lycée lancée par la droite en 2010, a ajouté ce dernier.

    En entrant à Sciences Po, Clément Méric avait rejoint les rangs du syndicat Solidaires, mais n’était adhérent d’aucun parti, d’après plusieurs sources.

    « Il avait des engagements très divers » antifasciste, anticapitaliste, antihomophobie avec Act-Up au cours des derniers mois, a précisé Claire Cosquer, militante Solidaires Sc-Po.

    Dans les Manifs pour tous

    Il avait notamment participé ces derniers mois à plusieurs actions pour dénoncer la recrudescence de propos homophobes.

    Le 17 avril, en marge d’une manifestation de la Manif pour tous, il faisait parti d’un petit groupe d’étudiants brandissant une banderole :

    Selon une source policière, il était connu des services spécialisés comme appartenant à un groupe de militants d’extrême gauche qui recherchaient la confrontation avec des militants d’extrême droite, notamment la vingtaine de skins constituant le noyau dur des JNR (Jeunesses nationalistes révolutionnaires, groupuscule radical), avec qui ils « jouaient à cache-cache et se cherchent depuis quelque temps ».

    Végétalien

    Outre ses engagements syndicaux et antifascistes, Clément Méric était, d’après ses proches, un amateur de musique, végétalien et anti-spéciste (qui s’oppose à l’exploitation et à la consommation des animaux par les êtres humains).

    Supporter du Red Star

    Il était également un fervent supporter de l’équipe de foot du Red Star à Saint-Ouen et un habitué des tribunes du Stade Bauer : le collectif Red Star Bauer, qui rassemble des indépendants très actifs, lui a d’ailleurs rendu hommage jeudi.

    Qu’est-ce que l’AFA ?

    Créé en 2008, ce groupe autonome se veut un « réseau transpartisan à gauche de la gauche, et bien en face des plus à droite ».

    Un dénommé « K. », membre fondateur de l’organisation, explique que « l’AFA se fixe comme objectifs de connaître, analyser et combattre les organisations et modes de pensée pouvant être qualifiés + d’extrême droite + ».

    « Nous ne sommes pas une organisation ni un parti politique, les rencontres se font donc dans la rue, les manifs, les actions… », conclut K.

    Et c’est dans la rue que Clément Méric a été frappé à mort.

    Pour certains, c’est le mouvement contre le mariage pour tous qui a favorisé l’éclosion de ces mouvements d’extrême droite et « libéré des pulsions violentes qui ont directement conduit à cette agression. »

    http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-Clement-Meric-militant-antifasciste-et-etudiant-brillant_55257-2200075_actu.Htm

  • Vegan.fr au vegfest 2013

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    Vegan.fr sera présent lors du vegfest 2013 ce samedi 8 Juin à partir de 13h.

    N’hésitez pas à venir nous retrouver, surtout si vous comptez mettre en place un groupe local et que vous avez besoin de tracts !

    http://vegan.fr/2013/06/03/vegan-fr-au-vegfest-2013/

  • Boris Johnson : tribune !

    Après la suppression des allocs, Boris Johnson, le maire de Londres, a comparé les allocations familiales à "une sorte de récompense de la procréation à la mode Mussolini".

    Il s'est aussi fendu d'une longue tribune dans la presse le jour de l'entrée en vigueur de la réforme :

    "Quel soulagement que la fin de cette folie !"

    Rien à ajouter.

    Chuck Coutouraide sur FB, dans le groupe "Citations antinatalistes"

    https://www.facebook.com/groups/438550729494816/permalink/664709366878950/

  • Apostasie

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    L'humanité m'appauvrit. 

    L'humanité me fait honte.

    L'humanité me fatigue et m'ennuie.

    Son surnombre m'achève, et son nom est légion.

    Mon humanité m'est un fardeau que je dépose à l'orée du bois ultime où, sauvage à nouveau, je m'enfuis.

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  • La citation du jour : Jacques Derrida

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    "La religion du vivant, n'est-ce pas là une tautologie ?

    Impératif absolu, loi sainte, loi du salut : sauver le vivant comme l'intact, l'indemne, le sauf, qui a droit au respect absolu, à la retenue, à la pudeur [...]

    C'est toujours le sacrifice du vivant, encore et plus que jamais à l'échelle de l'élevage et de l'abattage de masse, de l'industrie de la pêche ou de la chasse, de l'expérimentation animale.

    Soit dit au passage, certains écologistes et certains végétariens seraient les seuls "religieux" de ce temps à respecter l'une des deux sources pures de la religion [le respect du vivant] et à porter en effet la responsabilité de ce qui pourrait bien être l'avenir d'une religion."

    Jacques Derrida, Foi et savoir

  • Le rappeur Orelsan condamné pour injure et provocation à la violence sexiste (Le Monde)

    Le rappeur Orelsan, Aurélien Cotentin de son vrai nom, a été condamné vendredi 31 mai à 1 000 euros d'amende avec sursis pour injure et provocation à la violence à l'égard des femmes par le tribunal correctionnel de Paris pour certains passages de ses chansons.

    Cinq associations avaient porté plainte contre lui pour huit de ses chansons, interprétées notamment lors d'un concert à Paris le 13 mai 2009.

    "Les féministes me persécutent, comme si c'était d'ma faute si les meufs c'est des putes", scande le rappeur dans l'un de ses titres, qui lui vaut une condamnation pour injure sexiste.

    Pour "renseigne-toi sur les pansements et les poussettes, j'peux t'faire un enfant et t'casser le nez sur un coup de tête", ainsi que "ferme ta gueule ou tu vas te faire 'marie-trintigner' (...)", il a été reconnu coupable de "provocation à la violence à l'égard d'un groupe de personnes à raison de leur sexe".

    Me Alain Weber, conseil des associations qui ont poursuivi le rappeur – le collectif féministe contre le viol, la Fédération nationale solidarité femmes, Femmes solidaires et le Mouvement français pour le Planning familial – s'est déclaré "satisfait pour le combat de la dignité des êtres humains".

    Selon lui, ce jugement de la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris crée une "première jurisprudence" sur le texte sanctionnant "l'incitation à la violence du fait du sexe".

    La ministre des droits des femmes, Najat Vallaud-Belkacem a salué "un rappel à la loi bienvenu" et "un signe encourageant pour la société française" montrant que "la tolérance à l'égard des violences faites aux femmes et des stéréotypes sexistes régresse".

    L'avocat de l'artiste, Me Simon Tahar, a déploré que le tribunal ait "permis d'ouvrir la voie large, grave, à la censure de la création artistique".

    En juin 2012, Orelsan avait été relaxé par le tribunal correctionnel de Paris alors qu'il était poursuivi pour "provocation au crime" pour sa chanson Sale pute.

    http://abonnes.lemonde.fr/culture/article/2013/05/31/le-rappeur-orelsan-condamne-pour-injure-et-provocation-a-la-violence_3421847_3246.html

  • Repentance et corrida : l'horreur d'une barbarie festive

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    Après avoir voué toute sa vie à la corrida et avoir tué plus de 500 taureaux au cours de sa carrière, Chiquilín, alias Rafael Jiménez González, torero de Cordoue, est en plein repentir et parle de l'amour dont peuvent témoigner les animaux.

    « Désormais, je ne puis supporter d’assister à une mise à mort, les animaux ressentent la douleur et souffrent comme nous, les taureaux nous regardent comme avec un air de gentillesse.

    Maintenant j’ai pitié d’eux et je ne serai plus capable de tuer un taureau.

    Il m’en a coûté de porter mes dernières estocades quand j’ai compris la bonté de l’animal.

    Une fois, un taureau qui me tenait au sol, me regarda puis m’épargna.

    J’ai vu des taureaux pleurer.

    C’est une chienne que j’ai depuis huit ans et qui m’a incité à un nouveau regard vis-à-vis des animaux.

    Avant, j’allais à la chasse très souvent, mais maintenant je suis incapable de tuer une mouche.

    L’autre jour, un grillon m’a empêché de dormir une partie de la nuit, jusqu’à ce que je me lève et le découvre dans un pot de fleurs.

    Je l’ai observé et je l’ai sorti.

    Il s’est passé quelque chose de très curieux dans mon rapport avec tous les animaux. »

    (D’après un article dans le journal espagnol ABC du 28 octobre 2007)

    http://www.notre-planete.info/actualites/actu_1504_repentance_corrida.php

  • Stevan Harnad : « J’ai honte d’avoir été végétarien pendant 50 ans »

    J’ai entendu parler de Stevan Harnad pour la première fois l’hiver dernier alors qu’il signait un plaidoyer pour le végétalisme dans la revue Québec Humaniste.

    Le chercheur, qui est titulaire de la Chaire de recherche du Canada en sciences cognitives à l’UQAM, y faisait une démonstration troublante : plusieurs personnes cultivent une forme de psychopathie en exploitant les animaux pour leur propre plaisir.

    On sait en effet que les psychopathes ne sont pas troublés par la souffrance des autres êtres vivants.

    Pour atteindre leurs buts, ils n’hésitent pas à faire souffrir les autres.

    Puisque manger de la viande n’est pas nécessaire (Harnad, végétarien depuis cinquante ans et devenu végétalien il y a quelques années, en est la preuve vivante), il concluait simplement son article en affirmant son refus de faire souffrir des animaux pour son plaisir gustatif.

    Il n’est pas carnivore parce qu’il n’est pas psychopathe.

    L’article m’avait marquée par la simplicité et la puissance de son argumentation.

    « Si vous mangez de la viande, ce n’est certes pas parce que la viande est nécessaire pour votre survie, ni pour votre santé : c’est pour atteindre un but qui est à votre goût, peu importe la misère gratuite induite à d’autres êtres vivants, souffrants. »

    Il suffit souvent d’avoir réfléchi sérieusement aux conditions d’élevage ou d’avoir vu des images d’abattoirs pour être touché par cette souffrance.

    Par la suite, des pirouettes intellectuelles complexes deviennent nécessaires au maintien du statu quo, pour continuer de manger son steak « comme avant ».

    Je me suis moi-même longtemps protégée en disant ne pas vouloir savoir.

    Mais lorsqu’on sait, la seule façon de chasser la culpabilité, c’est de modifier ses habitudes alimentaires.

    À moins d’être un émule du Patrick Bateman de Bret Easton Ellis.

    Il y a quelques semaines, Stevan Harnad et moi étions tous les deux invités au colloque Animaux : conscience, empathie et justice dans le cadre du congrès de l’ACFAS.

    Je faisais la conférence d’ouverture; il clôturait la session.

    Je lui témoignais mon admiration pour l’intérêt qu’il portait à la cause animale et j’ai été médusée par sa réponse :

    « Tout ce que j’ai fait dans le passé n’a pas d’importance.

    Ce qui compte maintenant, c’est de mettre fin à l’exploitation animale. »  

    Pourtant, la carrière de Stevan Harnad est enviable : maîtrise en psychologie de McGill, doctorat en philosophie de Princeton, fondateur de la prestigieuse revue Behavioral and Brain Sciences, il est aussi l’un des phares du mouvement pour le libre accès (open access) en édition scientifique.

    J’ai voulu comprendre comment un des plus grands chercheurs du Québec en est venu à s’intéresser à la question animale.

    « Tout ce que j’ai dit était de l’hypocrisie »

    Dès le départ, il s’excuse.

    Il est devenu végétarien à l’âge de 17 ans mais a honte d’avouer que ce n’est que depuis trois ans qu’il est végétalien :

    « J’étais végétarien mais j’avais mis de côté la vraie question qui était la question de base : est-ce vraiment nécessaire de faire ces choses cruelles aux animaux?

    Pendant cinquante ans, je me suis permis de croire que je n’avais pas à convaincre les gens.

    J’ai même honte d’avoir répondu “vive la liberté” à des gens qui me demandaient si ça me gênait qu’ils mangent de la viande.

    Tout ce que j’ai dit était de l’hypocrisie.

    Je le vois clairement maintenant et je veux compenser pour ça. »

    C’est une conférence du juriste David Wolfson qu’il a entendue alors qu’il commençait à cohabiter avec les chats de sa mère décédée qui l’a convaincu de modifier son rapport aux animaux.

    Il reconnaît s’être trompé pendant des années.

    Sur les relations qu’on peut développer avec les animaux comme sur les stratégies à adopter pour convaincre nos semblables d’arrêter de les exploiter.

    La question du nombre d’animaux tués revient d’ailleurs constamment dans le discours du professeur Harnad.

    Ses présentations contiennent toutes le kill counter, où le nombre d’animaux tués défile sous nos yeux.

    Il ne manque pas non plus de rappeler que la croissance de la population humaine est exponentielle, que la quantité absolue de mal que l’on inflige aux autres humains, comme aux autres animaux, augmente sans cesse.

    La quantité de souffrance sur Terre est supérieure à ce qu’elle a jamais été.

    « On fabrique pour plaire à nos goûts des quantités faramineuses d’êtres souffrants. Beaucoup plus que jamais. Ce taux de croissance excède le taux de croissance de nos réformes. »

    D’où l’importance de la question et l’urgence d’agir.

    Alors que plusieurs chercheurs de sa génération préparent leur retraite, Stevan Harnad s’est engagé pour la cause animale avec la même fougue que ceux à qui il enseigne.

    Mais comment fait-on le lien entre toute une carrière de recherche en sciences cognitives et la question animale?

    D’abord, Harnad refuse de théoriser sur les questions animales.

    Il préfère la voie de l’activisme.

    Mais ses travaux lui donnent des pistes pour mieux comprendre les humains qu’il essaie de convaincre.

    « Je m’intéresse à la conscience, mais mes recherches portent surtout sur les origines du langage.

    Je cherche à savoir à quoi servait le langage, quel est son avantage évolutif.

    Comment se fait-il que les gens ne tiennent pas compte des horreurs nécessaires pour remplir leurs assiettes?

    C’est qu’on croit que les animaux qu’on mange ne ressentent rien.  

    Je me demande d’où vient cette croyance.

    D’un côté, c’est lié à la conscience.

    D’un autre côté, c’est lié au langage.

    Si ces animaux-là parlaient, on n’en serait pas là. »

    Et maintenant ?

    Stevan Harnad est optimiste.

    La majorité de l’humanité n’est pas psychopathe.

    C’est plutôt l’ignorance et le déni qui expliquent nos comportements carnivores.

    Il est donc possible de convaincre les gens de modifier leurs habitudes en leur montrant les horreurs qui se cachent derrière nos choix alimentaires et en leur rappelant que l’exploitation des animaux n’est pas nécessaire.

    L’ampleur de la tâche ne lui fait pas peur : celui qui est né à Budapest l’année où on mettait fin à la 2e Guerre Mondiale et qui a étudié la psychologie humaine pendant toute sa carrière est bien placé pour savoir que le monde peut changer.  

    On a envie de le croire et de le suivre.