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Société - Page 51

  • Nafissatou Diallo "menteuse" et "prostituée" ? Et alors ?

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    Remettons quelques pendules à l'heure.

    Les prostituées sont des victimes : celles de nos sociétés phallocrates où les corps des femmes s'échangent et se vendent.

    Ce n'est pas parce qu'une femme ment (ce qui, dans le cas de Nafissatou Diallo, reste à prouver), que toutes les femmes mentent.

    Ce n'est pas parce que Nafissatou Diallo est une prostituée qu'elle ne peut subir de viol ni de violences sexuelles.

    Ce n'est pas parce que Nafissatou Diallo est une prostituée que DSK devait se permettre de lui demander des services sexuels (si tant est que cela se soit passé ainsi).

    Ce n'est pas parce que Nafissatou Diallo n'a pas le passé vierge qu'on croyait qu'elle ne peut être victime.

    Ce n'est pas parce que Nafissatou Diallo n'a pas le passé vierge qu'on croyait que celui de DSK en devient blanc comme neige.

  • "Le scandale "DSK" est une affaire politique" (Yvette Roudy - Le Monde)

    Ce qu'il est convenu d'appeler désormais "l'affaire DSK" peut fort bien avoir pour effet immédiat la mise à mal d'une omerta millénaire. Sans préjuger de la culpabilité ou de l'innocence de celui par qui le séisme est arrivé, il devient - inconsciemment - du fait d'un système judiciaire exceptionnel - le révélateur de pratiques sexuelles masculines ancestrales, banalisées - mais destructrices - couvertes jusqu'ici par des silences, des sourires entendus, de la majeure partie de la gent masculine de la société française, et aussi d'une part non négligeable de la gent féminine.

    Le plus stupéfiant de "l'affaire" - le plus choquant pour certains d'entre nous - aura été la manifestation immédiate d'une solidarité masculine - aveu spontané d'une connivence avérée - tentant de réduire l'événement à une banale affaire de "soubrette troussée" sans "mort d'homme", paroles venues d'intellectuels les plus respectés, de politiques les plus vénérés.

    Ces propos, tenus vingt ans après la loi sanctionnant le harcèlement sexuel, trente ans après la reconnaissance du viol comme un crime, nous montrent que la loi ne suffit pas, qu'il est plus facile de désintégrer un atome qu'une idée reçue. Ainsi, les agressions, abus, harcèlements sexuels, viols dont les femmes sont quotidiennement victimes seraient toujours pour certains hommes une simple manière d'affirmer leur supériorité de mâles dominants, sûrs de bénéficier de l'indulgence sinon de l'admiration de leurs semblables. Une sorte d'hommage, en quelque sorte, que les femmes sont priées d'accepter avec bonheur, humilité et... silence.

    Sauf que le monde a changé et les femmes aussi. Depuis peu il est vrai. A peine deux cents ans qu'elles ont droit à l'instruction. A peine soixante ans qu'elles peuvent voter. A peine cinquante ans qu'elles peuvent travailler sans autorisation de leur mari. A peine quarante ans que le mari n'est plus chef de famille. Il y a quarante ans justement, nous étions dans la rue pour exiger le droit à disposer de notre corps. A exiger son respect.

    Il faut croire que cela n'est rien au regard de siècles de domination masculine. Sans doute faut-il du temps pour que le cerveau masculin comprenne que le pouvoir politique ne met plus l'homme au-dessus des lois.

    Le droit de cuissage ne fait plus partie des privilèges des puissants de ce monde, et c'est peut-être la première leçon que nous donne cette femme de chambre, "présumée victime", noire et immigrée de surcroît. L'affaire "aura peut-être pour effet de libérer la parole des femmes". Elles vont prendre conscience qu'elles ne sont pas coupables, mais victimes. Elles n'ont plus à avoir peur, à avoir honte, à se cacher, à fuir les moqueries, les ricanements. La loi qui protège le faible des abus des plus forts est là pour elles. Du moins en France.

    Déjà, un membre de l'actuel gouvernement vient d'être contraint de donner sa démission à la suite d'une plainte pour agression sexuelle.

    Déjà, la condamnation pour harcèlement sexuel d'un sénateur et maire socialiste va peut-être finir par donner lieu à son expulsion de l'organisation à qui il doit ses mandats. Mais cela dépend des dirigeants de cette organisation, où il bénéficie de soutiens puissants.

    Déjà, nous entendons parler d'une affaire qui remonte à 2010. Le parquet de Paris vient de la ressortir du placard. Elle concerne la plainte d'une femme de chambre d'un grand hôtel parisien contre un membre éminent d'un émirat arabe, qui a eu le temps de reprendre son avion.

    La police avait classé sa plainte sans suite après l'avoir dissuadée de la maintenir. Je me souviens du temps où j'ai voulu féminiser la police. C'était en 1983, et j'avais dû entendre les gémissements d'un syndicat de policiers qui avait tenté de me persuader d'abandonner mon projet au motif que leurs épouses ne l'appréciaient pas. Nous avons aujourd'hui quelques femmes dans les commissariats. Trop peu, à l'évidence. On y ignore superbement la loi sur l'égalité professionnelle.

    Que celui par qui "l'affaire" a éclaté soit un homme politique des plus éminents n'est pas neutre. Ce qui peut se passer dans une chambre à coucher ne relève plus du sacro-saint ordre "privé". Ou alors à quoi servent les lois contre les violences domestiques ? A l'évidence, elles sont ignorées d'une bonne partie de ceux-là mêmes qui les ont votées. Leur silence a pu bénéficier à l'assassin de Marie Trintignant, qui a pu s'en tirer avec quatre à cinq années de prison. Il n'y a pas si longtemps. Pas très cher, finalement, pour un meurtre.

    Déjà Simone de Beauvoir avait dénoncé, dans un article titré "De l'urgence d'une loi antisexiste", paru dans Le Monde du 19 mars 1979, la décision de la cour d'assises des Yvelines qui avait acquitté un homme ayant frappé sa femme jusqu'à ce que mort s'ensuive et l'avait laissée agoniser sur le carreau. J'eus la faiblesse de croire qu'une loi antisexiste s'imposait en France en 1983, d'autant qu'elle faisait partie des 110 propositions du président François Mitterrand. Il suffisait d'ajouter le mot sexe à la loi antiraciste. La réaction machiste fut d'une telle violence que le projet ne fut jamais inscrit à l'ordre du jour de l'Assemblée nationale. Et ce sont les Espagnoles du gouvernement de Zapatero qui, plus tard, en ont bénéficié.

    Ce sont les féministes qui, depuis deux cents ans, lentement, péniblement, arrachent ces lois en France. Oui, elles remettent en cause l'ordre patriarcal établi. Des hommes nous soutiennent. Trop peu. Trop discrètement. Nul n'ignore que chaque nouvelle loi en faveur des femmes affaiblit le pouvoir masculin dominant, en place depuis plus de deux mille ans. Ses défenseurs ne s'y trompent pas.

    Ce n'est pas un hasard si le viol collectif est une arme de guerre, une façon pour les jeunes voyous des quartiers de s'affirmer lâchement dans les "tournantes".

    Ce n'est pas un hasard si le dernier bastion à conquérir est justement le lieu où se votent les lois. Et ce n'est pas un hasard si peu de féministes siègent à l'Assemblée. Le pouvoir reste masculin. Cette affaire est politique. Les partis politiques peuvent commencer à balayer devant leur porte. La bonne réponse est la parité. Partout. Et maintenant.

    Yvette Roudy, ancienne ministre socialiste des droits des femmes

    http://abonnes.lemonde.fr/idees/article/2011/06/28/le-scandale-dsk-est-une-affaire-politique_1542009_3232.html

  • Petite leçon de logique : le véganisme, une nécessité morale

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    Vous respectez les animaux ?

    Alors ne les consommez plus : devenez végan.

    Supprimez de votre vie quotidienne tous les produits d'origine animale : viande, produits laitiers, oeufs, miel, cuir, laine, soie, etc.

    Tous ces produits sont aisément remplaçables par d'autres qui ne proviennent pas de la souffrance et de la mort de ces animaux que par ailleurs vous prétendez défendre.

    Toute utilisation des animaux est de l'exploitation.

    Il n'y a pas d'exploitation "humaine".

    La seule manière de mettre fin à l'exploitation, c'est de renoncer à tous les produits d'origine animale.

    La seule solution, c'est de devenir végan.

  • Harcèlement sexuel, agressions sexuelles, etc. : à qui le tour ?

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    En France, la parole des vrai-e-s féministes a été ignorée sciemment tout au long des dernières décennies.

    Jamais un-e vrai-e féministe n'a été invité-e sur un plateau de télé ou de radio.

    Tout se passait (se passe encore) comme si les vrai-e-s féministes étaient invisibles, sinon pour être brocardé-e-s.

    Les vrai-e-s féministes (et non celles et ceux qu'on nous présente comme tel-le-s, précisément parce qu'ils/elles ne remettent rien en cause, comme par exemple les rédactrices du magazine Elle qui, comme l'ensemble de la presse dite "féminine", sont des collaboratrices de la domination masculine), n'ont jamais douté que le viol, le harcèlement sexuel et moral, les agressions sexuelles, etc., étaient toujours d'actualité, et non "derrière nous", comme l'a pu naïvement dire Eva Joly.

    Cette naïveté feinte ou réelle sur l'état actuel de la condition des femmes est une nouvelle preuve de l'état lamentable et moyenâgeux de notre pays.

  • Georges Tron : et un de plus ! En France, les esclaves commencent à parler et à comprendre qu'elles ont des droits

    http://www.francesoir.fr/sites/default/files/dynimagecache/375-0-4521-3215-494-351/sipa_00617460_000012.jpg

    Georges Tron, secrétaire d'État à la fonction publique est accusé de harcèlement sexuel.

    Le parquet d'Evry confirme le dépôt d'une plainte à son encontre.

    Après Dominique Strauss-Kahn, un autre homme politique est dans le viseur de la justice : une plainte a été déposée contre le secrétaire d'État à la fonction publique pour harcèlement sexuel.

    Le parquet d'Evry a confirmé mercredi une information révélée par le quotidien Le Parisien, sans toutefois préciser l'objet de cette action en justice.

     

    « Caresser les pieds »

    Cette plainte est portée par deux ex-employées municipales de Draveil, dont il est le maire.

    Ces deux personnes, qui ne se connaissaient pas au moment des faits, dénoncent des « gestes déplacées. »

    Me Collard, qui défend les deux plaignantes, évoque des faits « de harcèlement sexuels. »

    Georges Tron se serait permis de « leur caresser les pieds en toutes circonstances », des actes qui seraient ensuite devenus de « véritables agressions sexuelles. »

    Ces dernières, écrit le journal, « sont devenues dépressives au point de tenter de mettre fin à leurs jours. »

    « Balivernes »

    De son côté, Georges Tron conteste ces « balivernes », qualifiant ces allégations de « délirantes » et voit, dans cette action judiciaire, une « vengeance personnelle ».

    Le secrétaire d'État assure :

    « J’ai des dossiers sur elles, j’ai pris mes précautions. »

    Et de poursuivre :

    « J'observe que cela vient de Me Gilbert Collard, qui est un proche de Marine Le Pen, avec laquelle je suis en conflit depuis des mois. »

    Georges Tron « répondra par une plainte pour dénonciation calomnieuse » rétoruqe son avocat Me Olivier Schnerb.

     
     
     
     
     
     
  • Affaire Strauss-Kahn : la France (et ses "élites") découvrent le féminisme

    http://www.histoire-politique.fr/documents/01/dossier/images/N_1-Intro-Dossier-Bard01_470.jpg

    Grâce à l'affaire DSK, une petite partie de l'intelligentsia française commence enfin à s'émouvoir doucement d'un sujet dont elle s'était jusque-là toujours moqué.

  • "En France, l'enquête sur DSK aurait été étouffée" (Eva Joly)

    Aux naïfs qui pensent qu'il y a une justice en France et qui se demandent pourquoi des plaintes n'ont pas déjà été déposées contre DSK...


    "En France, l'enquête sur DSK aurait été... par lesgrandesgueules

  • Le traitement de l’affaire DSK entretient la confusion des esprits (Osez le féminisme !)

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    Nous assistons depuis quelques jours à une effervescence médiatique sans précédent autour de l’inculpation pour agression sexuelle et tentative de viol de Dominique Strauss-Kahn.

    Dans ce contexte, Osez le féminisme s’inquiète du traitement de cette affaire et de plusieurs prises de parole publiques qui entretiennent de nombreuses idées reçues autour des violences faites aux femmes. 

    Dominique Strauss-Kahn est présumé innocent : rappeler ce fait et attendre les conclusions de la justice américaine devrait suffire.

    Manifestement, non.

    - Il est très peu fait état de la présumée victime dans les différents sujets.

    Certes, les informations la concernant sont très parcellaires.

    Condamner sans savoir est grave : cela remet en cause le principe fondamental de la présomption d'innocence.

    Mais jeter le soupçon sur les propos de la plaignante est également grave et dangereux.

    Grave car c'est ajouter à la souffrance de cette femme.

    Dangereux car c'est un signal clair aux victimes présentes et futures qu’il est risqué porter plainte.

    - Le déferlement de blagues sexistes auquel on assiste, parfois sous forme de palmarès, montre à quel point les violences faites aux femmes sont encore minorées dans l’imaginaire collectif.

    On assiste à une confusion grave entre liberté sexuelle et violences sexuelles.

    Les faits dénoncés, s'ils étaient avérés, ne relèveraient ni d'une "affaire de mœurs" ni d'un problème de libido envahissante.

    Ils constitueraient un crime.

    - Enfin, certaines réactions publiques relayées dans les médias révèlent une méconnaissance totale du viol comme phénomène de société.

    Évoquer le jugement porté par certains sur le physique de la jeune femme  ou parler de « profil du violeur », contribue à entretenir de nombreuses idées reçues encore tenaces dans notre société.

    Rappelons que le viol concerne toutes les catégories sociales.

    Il n’est pas réservé à un certain profil d’hommes et ne concerne pas seulement des femmes au physique très attrayant.

    Les femmes qui sont victimes de viols et tentatives de viols ont un seul point commun : être femmes et, en tant que telles, être considérées comme des objets.
     
    Osez le féminisme rappelle que chaque année en France, 75 000 femmes sont victimes de viol.

    Seules 10% d’entre elles portent plainte.

    Nombreuses sont celles qui sont astreintes au silence par une chape de plomb, celle du tabou et de la culpabilité qu’on fait peser sur elles.

    Nombreuses sont celles qui font les frais d’idées reçues largement propagées, dont la plus commune est qu’elles l’auraient bien cherché. 

    Cela peut changer.

    Cela doit changer !

    http://www.osezlefeminisme.fr/article/le-traitement-de-l-affaire-dsk-entretient-la-confusion-des-esprits

  • Affaire Strauss-Kahn : Gisèle Halimi à l'honneur

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    Gisèle Halimi : le respect des femmes doit prévaloir

    "Si l'affaire DSK s'était produite en France, on n'en aurait rien su", estime Gisèle Halimi

    "Ce qui se passe aux Etats-Unis, avec la brutalité de cette justice, réaffirme la dignité des femmes et la protection des plus faibles", estime l'avocate féministe Le Parisien mercredi.

    Concernant les réactions politiques, elle se dit "déçue par la gauche", estimant que "le respect des femmes" doit "prévaloir sur l'amitié et l'esprit de clan".

    "Le fait de voir Dominique Strauss-Kahn, un homme puissant, encadré par des policiers, au tribunal, cela montre à quel point il n'y a pas dans ce pays (les USA) de justiciable VIP", estime Gisèle Halimi, tout en reconnaissant "une espèce de commisération à l'égard de la chute d'un homme".

    Pour elle, la femme qui accuse Dominique Strauss-Kahn d'agression sexuelle "dit la vérité".

    "Comment voulez-vous croire qu'une simple femme de ménage, noire, mère célibataire de surcroît, ne dise pas la vérité ? Quel serait son intérêt ?",  ajoute-t-elle.

    Cette femme "a osé parler. Mais bientôt, on va fouiller dans sa vie privée  (...) J'ai commencé à lire ici ou là des dénigrements. Mises en cause, ces femmes finissent par sombrer dans une dépression et regrettent d'avoir porté plainte", note l'avocate, en affirmant que "l'objectif est, bien sûr, de les  contraindre au silence".

    Evoquant "la levée de boucliers des amis" de Dominique Strauss-Kahn, Gisèle Halimi se dit "déçue par la gauche".

    "Il ne me semble pas avoir entendu les Aubry, Guigou, Royal exprimer leur compassion pour la victime".

    "Je le regrette car s'il y a une chose qui doit prévaloir sur l'amitié, l'esprit de clan, c'est le  respect des femmes", dit-elle.

    Accusé d'agression sexuelle samedi par une femme de chambre d'un hôtel de Manhattan, Dominique Strauss-Kahn est incarcéré à New York.

    Les féministes dénoncent

    Plusieurs organisations féministes dénoncent le traitement de l'affaire par les médias et sur les réseaux sociaux.

    Le mouvement "Osez le féminisme" a déploré mardi sur France Inter que l'on ne parle pas depuis le début de l'affaire "de la plaignante, de son point de vue à elle, de ce qu'elle a pu ressentir".

    La porte-parole Caroline De Haas a également jugé "choquant" "le déferlement de blagues sexistes" sur les réseaux sociaux.

    "Osez le féminisme" souligne encore que le traitement de l'affaire dans les médias révèle "une méconnaissance totale du viol", qui "concerne toutes les catégories sociales".

    "Chaque année, 75.000 femmes sont victimes de viol.

    Seules 10% d'entre elles portent plainte", car les victimes sont "astreintes au silence par une chape de plomb, celle du tabou et de la culpabilité" et souvent "font les frais d'idées reçues largement propagées dont la plus commune est qu'elles l'auraient bien cherché".

    L'association Mix-Cité note elle aussi que les réactions à la mise en cause de Dominique Strauss-Kahn révèlent "une grande confusion dans les esprits pour tout ce qui concerne les violences sexuelles".

    "La liberté sexuelle, le libertinage n'ont rien en commun avec la violence sexuelle", rappelle-t-elle dans un communiqué, en ajoutant que "le directeur général du FMI n'a pas été arrêté du fait de sa +faiblesse pour les femmes+, il est accusé d'un délit grave (agression sexuelle) voire d'un crime (viol)".

    Mix-Cité déplore aussi que "les blogs regorgent de plaisanteries grivoises" depuis le début de cette affaire.

    http://info.france2.fr/affaire-dsk/gisele-halimile-respect-des-femmes-doit-prevaloir-68816091.html