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GHOST DOG - Blog végan abolitionniste, féministe universaliste, iconoclaste - Page 113

  • Corrida : soutien du Dalaï-Lama au CRAC, le Comité Radicalement Anti-corridas

    http://www.buddhachannel.tv/portail/local/cache-vignettes/L354xH446/dalai_lama-2-b00ec.jpg

    28/08/2008

    A. P.

    Le Dalaï-Lama, s'est récemment exprimé lors de sa récente venue en France, sur la question des corridas et a adressé un message de soutien au CRAC, le Comité Radicalement Anti-Corridas.

    Il se positionne clairement contre la pratique des corridas dans le monde. Par l'intermédiaire de son traducteur officiel, l'écrivain et pratiquant bouddhiste Matthieu Ricard, il a envoyé un communiqué à l'association CRAC, une des plus anciennes associations militantes anti-corridas. Monsieur Leprêtre, membre du CRAC64 a fait une demande écrite à la résidence du chef spirituel tibétain, en exil à Dharamssallla, en Inde : « J'étais à Paris pour l'inauguration d'un temple bouddhiste et M. Ricard m'a dit simplement d'écrire au Dalaï-lama pour lui demander son soutien », raconte-t-il. Voici un extrait de la lettre de soutien :

    « Aujourd'hui, alors qu'on assiste à une montée en puissance de la reconnaissance des Droits de l'Homme, il y a, au niveau mondial, une prise de conscience de plus en plus grande d'un besoin pour une protection, non seulement de l'environnement, mais aussi des animaux et une prise en compte de leurs droits. Malheureusement, il y a encore des gens qui, non seulement n'acceptent pas cette idée, mais qui considèrent que c'est un plaisir de chasser et de combattre des animaux avec à la clef, la mort douloureuse de ces animaux. Cela semble en contradiction avec l'esprit d'équanimité qui est en train de se développer de nos jours dans les sociétés. Quand j'étais adolescent, étudiant le Bouddhisme au Tibet, on m'a inculqué qu'il était important d'adopter un comportement consistant à se soucier d'autrui. Une telle pratique de la non-violence s'applique à tous les êtres sensibles, à tout être vivant qui possède un esprit comme nous le reconnaissons dans le Bouddhisme. Et là où il y a un esprit, il y a des sensations telles que la peine, le plaisir et la joie. »

    Le contexte devient morose pour les corridas, notamment avec une baisse de fréquentation notable à Bayonne cet été. Des sondages ont montré la désaffection des arènes dans l'état français mais aussi espagnol, et la Catalogne a même banni la tradition. « Les mentalités ont évolué, les gens ne veulent plus assister à ces massacres », précise Monsieur Leprêtre, du CRAC 64. Le piètre engouement pour les corridas a fait des vagues à Bayonne, où la mairie injecte des sommes colossales pour cofinancer les temporadas.

    Le dalaï-lama

    Chef spirituel du Tibet

    « Il y a une prise de conscience mondiale de la protection et des droits des animaux. »

    http://www.lejpb.com/paperezkoa/20080828/93763/fr/Soutien-du-Dalai-lama-au-CRAC-le-comite-anti-corridas?Hizk=fr

  • Californie : à propos de la Proposition 2 (Gary Francione)

    http://www.paintersforhumanrights.org/images/paintings/HR4noslavery.jpg

    Chères collègues et chers collègues :

    About.com a publié un débat pour/contre portant sur la loi californienne de prévention contre la cruauté à l’égard des animaux de ferme, connue sous le nom de « Proposition 2 ».

    Je suis opposé à la Proposition 2. La Humane Society of the United States représente son principal sympathisant et l’article publié sur le site About.com où l’on défend la Proposition 2 a été écrit par Paul Shapiro, Directeur senior de la campagne contre l’élevage industriel de la HSUS. Les essais sont brefs en ce qu’ils sont limités à 500 mots chacun.

    Comme ceux d’entre vous qui ont écouté l’interview que j’ai donné à la Go Vegan Radio (26 juillet) le savez, j’ai suggéré à l’animateur Bob Linden d’inviter le président de la HSUS et son CEO Wayne Pacelle afin que nous discutions de la campagne de la HSUS en faveur de la Proposition 2 ainsi que d’autres campagnes « welfaristes » dont la HSUS fait la promotion.

    Bob m’a appris qu’il avait invité Wayne mais que celui-ci avait décliné. Voilà qui me déçoit parce que je pense que de tels échanges représentent une excellente manière pour les défenseurs des animaux de s’informer à propos de ces sujets.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/26/proposition-2/

  • Thomas Pynchon (1937)

    http://www.freenyc.net/images/thomas_pynchon.jpg

  • Prisonniers autrichiens : déclaration du Dr Martin Balluch, 26 août 2008

    http://www.partyfortheanimals.nl/images/weblog/int/martin%20balluch.png

    http://www.atm.damtp.cam.ac.uk/people/mgb/

    Ce texte de Martin Balluch a été publié le 26 août 2008 en anglais sur le site de VGT

    Message au mouvement international pour les droits des animaux

    Nous voici incarcérés depuis trois mois sans aucune issue en vue !

    A la mi-mai, la plus grosse opération de police jamais menée en Autriche contre un mouvement de justice sociale fut conduite à l’aube dans vingt-trois domiciles et bureaux de défenseurs des droits des animaux.

    Des policiers masqués braquèrent leur armes sur plus de trente personnes qu’ils tirèrent ainsi de leur lit, et endommagèrent les lieux. Du matériel appartenant à sept groupes de défense des droits des animaux fut saisi – il ne leur a toujours pas été restitué à ce jour.

    De même à ce jour, dix militants sont encore sous les verrous, sans charges ni preuves.

    Durant les trois derniers mois, des informations concernant cette opération de police ont été mises au jour. Nous savons maintenant que dix-sept personnes avaient leur téléphone sur écoute et que leurs courriers électroniques étaient lus depuis un an et demi, que l’entrée de trois domiciles était filmée, que deux voitures étaient munies d’appareils permettant de connaître les trajets effectués et que des micros furent cachés dans sept domiciles et bureaux.

    En plus de cela, le compte en banque d’une vingtaine de personnes fut mis sous contrôle et dix-sept personnes furent surveillées et suivies durant des mois. Mais ce n’est pas tout : des policiers infiltrèrent des groupes de défense des droits des animaux, dont VGT.

    Cette opération massive menée aux frais du contribuable qui a coûté plus d’un million d’euros, c’est-à-dire beaucoup plus que les dommages causés par les soi-disant délits dont ils étaient censés trouver les auteurs, n’a conduit NULLE PART. Ils n’ont trouvé aucune preuve d’actes délictueux.

    Mais nous sommes encore en prison. Au lieu d’être suspectés d’avoir commis des délits précis, nous sommes supposés former une organisation criminelle. Et pour étayer une telle supposition, l’accusation dit qu’il n’est pas nécessaire de posséder une quelconque preuve d’acte criminel.

    Les suspects n’ont pas même besoin de se connaître les uns les autres. Pour devenir suspect, il suffit que vous meniez votre campagne pour les droits des animaux pendant qu’au même moment des personnes qui vous sont inconnues commettent un délit visant à soutenir le même but ou un but proche de celui de votre campagne. Pouviez-vous imaginer que nous puissions être emprisonnés pour cela ?

    J’ai été interrogé par la police durant vingt heures. Elle a exposé l’ensemble des « preuves » qu’elle possède contre moi. Les voici :

    • J’envoie des courriers électroniques encryptés.
    • VGT se réunit dans des lieux qui ne sont pas accessibles au public.
    • VGT n’expose pas ses actions de façon ouverte au téléphone.
    • Pris en dehors de leur contexte, cinq des courriers électroniques sur les cinq mille que j’ai écrits durant les onze dernières années (!) paraissent radicaux.
    • J’ai des contacts internationaux.
    • J’organise beaucoup de conférences et de réunions en vue de recruter de nouveaux activistes.
    • J’écris des livres et participe à des émissions de radio et de télévision sur les droits des animaux, où il arrive que des brochures radicales soient utilisées et l’ALF mentionné.

    C’est tout. Voici ce que sont les « preuves » qui ont été recueillies contre moi. Il n’y a rien de plus que cela. Selon le ministère public et le juge des détentions préventives, cela justifie ma détention pour Dieu sait combien de mois et peut-être un jugement. Pour l’accusation et pour la police, la plupart des militants en Autriche font partie d’une immense organisation criminelle, qui est responsable de toutes les actions de l’ALF commises où que ce soit.

    Leur interprétation du terme « organisation » permet cela. Elle signifie « avoir le même état d’esprit ». N’importe quelle personne, favorable aux droits des animaux, et le demeurant après que quelqu’un a, quelque part et avec la même idéologie, commit un délit, appartient à cette organisation.

    C’est tellement ridicule que j’aurais ri si quelqu’un m’avait dit cela dans le passé. Maintenant, que je suis en prison, je ne ris plus. Cela est devenu sérieux.

    Qu’est-il en train de se passer ici ? Eh bien j’essaie de le deviner. Il est clair, je crois, que ceux qui sont au pouvoir, ceux qui forment l’unité de police spéciale et qui ont fait démarrer tout cela, n’avaient qu’une seule chose inscrite dans leur agenda : écraser le mouvement pour les droits des animaux, écraser VGT, et faire taire tout particulièrement ce Balluch.

    Il y a de bonnes raisons de penser que c’est exactement ce à quoi cette unité était destinée. Par exemple, nous avons un rapport de l’unité de police spéciale entièrement consacré à la manière de démanteler et de détruire VGT. Ils y discutaient les moyens d’attaquer ce groupe et planifiaient la prochaine réunion sur le même sujet cinq jours plus tard. Et cette réunion se tint un mois après mon incarcération.

    Cela prouve que ce ne sont pas des actes criminels qu’ils veulent élucider. Ils veulent porter un coup fatal. Ils veulent détruire VGT, ses réseaux qui ont obtenu des succès, son infrastructure. Ils utilisent simplement que fait que des délits ont été commis, quoiqu’à un niveau très bas, comme une excuse pour construire cette « organisation criminelle » afin de justifier les opérations de police à grande échelle et les mois, sinon les années, de détention préventive.

    Plus le temps passe, plus cet incroyable cauchemar se mue en un gigantesque scandale aux proportions démesurées ! Quel exorbitant abus de pouvoir ! Quel assaut totalitaire contre la démocratie et les droits de l’homme ! J’espère que vous êtes d’accord avec le fait que l’on ne peut les laisser faire tranquillement tout cela. Si un tel comportement d’État policier devient la norme, qui osera se lever et critiquer le système ? Qui pourra poursuivre les campagnes en faveur des droits des animaux ?

    Car après tout, RIEN de ce que j’ai fait et qui m’a propulsé en prison ne sortait de l’ordinaire de notre façon de mener nos activités en faveur des droits des animaux. Si je peux être emprisonné pour cela, n’importe qui peut l’être. Cela veut dire que faire campagne pour les droits des animaux, de quelque manière que ce soit, c’est avoir déjà un pied en prison.

    Je ne peux que répéter cela : mes amis, nous vivons un moment historique. Les droits des animaux sont devenus un véritable défi lancé au système, que le pouvoir a décidé d’écraser avec brutalité.

    Nous devons tenir bon tous ensemble et lutter pour gagner la bataille décisive. Nous n’avons pas le droit de les laisser continuer ainsi. Nous devons gagner. Nous ne voulons plus de répression. Le militantisme ne doit plus être bâillonné. Si nous ne parvenons pas à stopper cette opération et à saisir ceux qui en sont responsables, nous ne pourrons plus jamais défendre les droits des animaux. Nous ne devons pas battre en retraite. C’est tout ou rien.

    Je compte beaucoup sur vous !

    Martin Balluch, Prisonnier politique, JA-Josefstadt Vienne

    http://www.l214.com/solidarite-autriche/declaration-martin-balluch-aout-2008

  • Un débat sur la propriété d’”animaux de compagnie” (Gary Francione)

    L'image “http://www.assurance-chien.eu/images/assurance-chien.jpg” ne peut être affichée car elle contient des erreurs.

    Chères collègues et chers collègues :

    Vu l’importance des réactions au débat portant sur la décision de manger de la viande et des produits animaux, Opposing Views a décidé de tenir un autre débat sur l’éthique animale, qui se focalisera sur l’institution des « animaux de compagnie ».

    Je défends la position opposée à la perpétuation de la propriété « d’animaux de compagnie » ; la Humane Society of the United States défend la position en faveur du maintien de celle-ci.

    J’espère que vous écouterez le débat, que vous lirez les articles et que vous donnerez vos commentaires.

    Je suis ravi que Opposing Views s’intéresse à l’éthique animale.

    Gary L. Francione

    http://www.abolitionistapproach.com/fr/2008/08/25/un-debat-sur-la-propriete-danimaux-de-compagnie/

  • Tollé après le meurtre de Colin

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    Protests as whale calf put down

    Lex Hall | August 23, 2008

    A HUMPBACK whale calf, abandoned and starving to death in shallow waters in Sydney's north, was put down yesterday amid a chorus of complaints about its treatment.

    Whale lovers have labelled the killing of the whale -- initially nicknamed Colin but later renamed Collette after it was found to be female -- a "pre-programmed slaughter", saying the animal thrashed about in distress before it was killed.

    "(She) actively started trying to get away," nearby resident Cherie Curchod said. "Then they dragged it to a closed tent and all the while they dragged it, it was flapping its tail, blowing out of its head and moving and trying to get away. It was so upsetting because euthanasia is meant to be an easy death and that whale did not have an easy death at all."

    The baby whale was found motherless and starving on Sunday in The Basin, inside Pittwater on Sydney's northern beaches, nuzzling yachts in search of her missing mother.

    She returned again on Tuesday having been lured out to sea, and authorities opted against making another attempt to shepherd the 4.5m calf back into open waters.

    Animal welfare groups responded to the criticism yesterday, saying they were satisfied with the way the abandoned calf was put down.

    RSPCA spokesman Steve Coleman said his organisation had backed the National Parks and Wildlife Service's decision to kill the whale.

    "To destroy an animal of this size is never an easy task," Mr Coleman said. "What had to be done was done. This animal is no longer suffering."

    NSW NPWS director Sally Barnes said the operation was done in a "peaceful and dignified" way. She said efforts were being made to obtain a DNA sample of an adult whale carcass found off Eden on the NSW-Victoria border to determine whether it was the calf's mother.

    Wildlife experts used ropes to tow the juvenile 300m to the shore where it was given two lethal injections under the cover of a tent.

    An autopsy of the whale is being carried out at Sydney's Taronga Zoo.

    http://www.theaustralian.news.com.au/story/0,25197,24226759-30417,00.html