Les Inrocks : à quand le tournant vegan ?
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Les faits sont sans équivoque. Alors que le chat est l’animal de compagnie préféré des Français, il est aussi l’animal le moins considéré : si plus de huit millions d’entre eux ont pris place dans nos foyers, ils seraient presqu’autant à errer misérablement dans les rues, sans abri. Aussi incroyable que cela puisse paraître, c’est la triste réalité à laquelle notre enquêteur a été confronté au cours de son investigation. Épaulé par une dizaine de structures spécialisées dans la protection des chats sans abri, il a parcouru pendant deux mois la ville comme la campagne, les usines désaffectées comme les cités sur les traces des chats errants en France. Quel que soit le lieu, la même désolation. Liberté égale galère Le chat sans abri, que l’on pourrait croire « libre » et heureux, est en réalité un animal « triste », pétrifié par la peur, souvent malade, toujours sur le qui-vive et dont les seuls buts de la journée sont de trouver sa nourriture et un abri pour se cacher. Comme le montrent les images que notre enquêteur a rapportées, en ville les chats se terrent sous les voitures, dans des vide-sanitaires souvent insalubres, des caves où parfois ils restent enfermés ou emmurés vivants. Hors de la cité, ils se réfugient dans des sites désaffectés ou sous des abris de fortune, une vieille bâche, des tôles abandonnées. Pour se nourrir, les plus chanceux ont droit à des repas préparés par des associations et disposés çà et là. Les autres font les poubelles, sont condamnés à se mettre en chasse ou à se contenter d’un peu d’eau boueuse lapée dans une flaque. La dégradation de leurs conditions de vie est cause de nombreuses maladies. Poil terne, sale, pelage hérissé, yeux purulents sont souvent les manifestations, entre autres, du coryza, de la gale des oreilles, de la teigne ou encore du sida du chat. Un chat sans abri est en effet mille fois plus exposé à la maladie qu’un chat domestique.
Objets de violence Autre aspect du peu de considération des chats dans notre société : la cruauté avec laquelle ils sont traités. Notre enquêteur a rapporté nombre d’exemples de chats martyrisés par les adultes comme les enfants. [...] Chats des villes ou chats des champs, ils sont pareillement les exutoires d’une violence extrême [...]. Leur prolifération est aujourd’hui considérée par une large partie de la population et des municipalités comme une nuisance à laquelle l’euthanasie massive est la seule réponse. Cet état de fait est pourtant le fruit de l’irresponsabilité des propriétaires de chats et de l’inaction des pouvoirs publics. Pour un chat stérilisé combien d’autres ne le seront jamais ? Sauver les chats Un autre destin pour ces « compagnons de vie » est pourtant possible. Des expériences menées conjointement par des associations de protection des chats sans abri, des bailleurs et des municipalités ont permis d’instaurer une cohabitation paisible et harmonieuse tout en régulant le nombre de chats. C’est le cas de l’École du Chat de Poitiers (ecoleduchat.poitiers.free.fr/) ou l’École du Chat Val d’Yerres et de Seine (www.chatlibre.org/) en région parisienne que notre enquêteur a pu visiter. Mieux, le chat est au centre de projets pédagogiques ou vecteur de lien social. C’est dans cet esprit qu’a été conçu « Chatipi », un projet porté par One Voice dans le cadre d’une vaste campagne destinée à réhabiliter le chat au sein de la société et à le préserver de la vie misérable décrite dans les deux vidéos ci-après.
Vie et misère des chats sans abri
Vidéo 2 : La chasse à la cache voir la vidéo
Drame dimanche près de Dijon.
Le guitariste du groupe punk de Lille les Ashtones a été tué par la balle d'un chasseur près de Dijon.
Francis Collet, 42 ans, conduisait le van de son groupe de retour d'un concert à Marseille.
A 16h30, il se prend une balle en pleine tête alors que cette portion d'autoroute longe un bois.
Une battue était alors en cours.
Un chasseur a été mis en garde à vue par la gendarmerie de Beaune puis relâché.
A l'heure actuelle, on ne sait pas si Francis Collet a été touché par une balle perdue ou par un tir vers l'autoroute.
Une enquête est ouverte et une reconstitution va avoir lieu.
Mais la théorie de la balle perdue semble la plus plausible.
Les Ashtones existent depuis 2000 et s'affilient à un punk rock'n'roll 77 dans la lignée de celui des New York Dolls, Stooges, Dead Boys, Johnny Thunders and The Heartbreakers ou encore les Ramones.
Le groupe a sorti Mainline Rockets, son troisième album en 2009.
Il était en tournée au moment du drame.
"On revenait de deux dates dans le sud, à Toulouse et Marseille", a expliqué le chanteur à la presse.
"Nous nous relayions pour conduire, lui et moi.
C'était son tour.
Au moment de l'accident, on a entendu comme une grande implosion.
J'ai tourné la tête et j'ai vu mon pote, inconscient, la tête en sang.
J'ai pris le volant pour redresser le fourgon..."
Un drame absurbe d'une connerie insondable.
L'affaire est d'autant plus scandaleuse qu'un évènement similaire s'est déroulé au même endroit il y a plusieurs années.
Une femme, assise à l'arrière de sa voiture entre ses deux enfants, avait reçu une balle en plein tête.
Le chasseur responsable fut accusé d'homicide involontaire et écopa d'un an de prison.
Pour être de la famille, il faut organiser... la communion dans le sang !
Nous tous les animaux avons le don magique de sentir que nous existons.
Les cailloux et les trains, les tubercules et les fruits, ne savent rien de la douceur de l'air et de la caresse de l'eau,
ni n'éprouvent l'émotion de se frotter les uns aux autres.
Mais pour nous, les animaux, la vie peut être belle.
Ce sera bientôt notre fête ?
Les guirlandes sont prêtes, et
Bientôt on goûtera plus fort qu'à l'habitude la joie d'être réunis.
Bientôt pleuvront les coups plus forts qu'à l'habitude.
Et les « paix sur la terre » et les « voeux de bonheur » vogueront
tranquillement sur une mer de sang plus large qu'à l'habitude.
Beaucoup des animaux iront au grand festin : les vivants autour de la table et les morts posés au milieu.
Car le monde, dit-on, est fait de deux moitiés, l'une née pour régner et l'autre pour périr.
Joyeux Noël, pour qui ?
Il y aura des sapins, des gentils Pères Noëls, des crèches avec un boeuf et un petit enfant.
Le boeuf ne humera ni sapins ni paille.
Il aura le souffle rauque de la bête qui s'affale ; la vie s'échappera par sa gorge tranchée ;
ensuite les Pères Noël partageront sa dépouille avec les petits enfants.
Pour qui, la bonne année ?
Bientôt la Saint Sylvestre, la nuit des bons vivants aux ventres de cimetière.
Porcelets qu'on ampute de la queue et des dents, veaux traînés à genoux vers le dernier voyage, vous tous les mutilés
les emprisonnés, les asphyxiés, les gavés, les électrocutés,
les éventrés, à quoi bon vous débattre ?
Les bons vivants à la voix mélodieuse couvrent déjà vos cris.
Ils parlent de terroir et de nappes à carreaux, chantent les bonnes mains calleuses (qui tiennent les tenailles, les embucs, les filets),
et le talent immense d'exciter les papilles en cuisinant des morts.
Ou tu parles comme eux ou tu es un peine-à-jouir.
Pour être de la famille, il faut organiser...
... la communion dans le sang !
Noël ou Nouvel an sans dinde, sans foie gras, sans saumon, sans homard, sans huîtres, sans gibier, sans mousse de canard, sans langouste, sans boudin blanc, sans caviar...
il manquerait l'essentiel !
Avoir des invités et n'offrir point de viande, cela ne se fait pas.
Voyons ce sont nos hôtes, il faut leur faire honneur, leur prouver notre estime, se montrer accueillants !
Macabre communion au prix d'un sacrifice. Vois combien je t'honore, j'ai immolé pour toi des
victimes sans compter. Tu es bien mon égal, tu es digne comme moi de moissonner les vies de ceux de l'autre moitié.
En ces temps généreux, les plus pauvres des élus ne seront pas oubliés.
Aux réveillons humanitaires, eux aussi recevront leur rondelle de foie gras.
Puis on les renverra se geler dans les rues, tout oints de dignité.
Et moi, je me mets où ?
Moi qui n'ai ni plumes, ni fourrure, ni écailles, je suis par ma figure de la race des saigneurs.
Comme je voulais leur plaire, qu'ils m'acceptent parmi eux, j'ai fait mine de croire la fable des deux moitiés.
Je savais tout comme eux savourer le goût du meurtre et rire grassement des cadavres exquis.
Mais c'est trop cher payer ma place parmi les leurs.
J'aimerais encore qu'ils m'aiment et pouvoir les aimer, mais je vois trop clairement qu'ils écrasent de sang froid ceux de l'autre moitié, qui sont aussi les miens.
Plus jamais je ne serai du côté des bourreaux.
Le jour du grand festin, s'il n'y a que deux camps, je choisis l'autre côté.
Éventrez-moi vivante comme les autres esturgeonnes.
Explosez-moi le foie comme aux autres canards.
Arrachez mes testicules comme aux autres chapons.
Ecartelez-moi comme les autres grenouilles.
Ébouillantez-moi comme les autres homards.
Que vos dents souriantes mettent ma chair en lambeaux comme celle des autres dindes, veaux, chevreuils et saumons.
Faut-il vraiment choisir entre le pire et le pire ?
Rejoindre les suppliciés qui vont agoniser, abandonnés de tous ; ou bien les assassins qui poussent vers l'abattoir, la face ricanante qui déjà se pourlèche ?
Non, non, non, non !
Je dénonce !
Je dénonce le médiocre et lâche procédé de mépriser autrui pour mieux se rassurer sur sa propre importance.
Je dénonce la communauté bâtie sur l'exclusion.
On peut créer des liens autrement qu'en étant complices des mêmes crimes.
Oublions l'odieux mythe du monde à deux moitiés, la sinistre machine à fabriquer le malheur.
Je veux qu'existent en vrai les Pères Noëls gentils, et la paix sur la terre, et la fraternité.
Que puisse s'épanouir la chaleur animale et la joie d'exister des porcelets joueurs, des canards amoureux et des humains bavards.
Pour nous tous, les animaux, la vie peut être plus belle.
Que commence enfin la fête pour de vrai, la fête sans sacrifices !
(D'un ou d'une talentueu-x/-se auteur-e anonyme...)
Ce qui accompagne votre foie gras : Torture et Listéria !
Un plaisir égoïste au nom d’un conformisme consumériste.
Si vous prenez la peine de bien vouloir visionner les images du site Stop Gavage, vous comprendrez ce que vous soutenez.
http://www.stopgavage.com/gavage.php
Cette année, petite nouveauté que la grande distribution veut bien révéler, le foie gras est contaminé et représente un risque mortel pour l’être humain !
Un distributeur vient déjà de rappeler plus de 700 produits 1.
Mais cette découverte a eu lieu grâce à un test d’auto-contrôle fait au hasard, c’est-à-dire que vous pouvez consommer du foie gras contaminé.
Car ce n’est qu’au bout de la chaîne que le distributeur a remarqué cette contamination …
Manger du foie gras est un acte criminel, sachant que par la suite vous pourrez être porteur sain de la listéria et exposer vos proches les plus fragiles.
C’est une sorte de bareback2alimentaire, mais dans cette société où triomphe son désir par-delà la souffrance ou le risque mortel pour autrui.
Refusez le foie gras : Protégez-vous et protégez les !
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Vous respectez les animaux, TOUS les animaux ?
Alors devenez vegan : pas de troisième choix.
Par où faut-il commencer pour aider les animaux ?
Pas forcément par Quick ou autres... mais par nous-mêmes !
Un bon militant, un vrai militant, est un militant végan.
De même qu'un véritable humanitaire n'exploite ni ne mange les humains qu'il défend, de même un véritable militant pour les droits des animaux n'exploite ni ne mange les nonhumains.
Profitez de ce Noël pour offrir un cadeau aux animaux en décidant de ne plus les consommer sous quelque forme que ce soit.
Ne mangez plus leur chair, ne buvez plus leur lait, ne vous habillez plus avec leur peau.
Devenez vegan.
http://www.youtube.com/watch?v=aHTNq33cXBQ
C'est ici : http://www.ptitchef.com/tags/recettes/gateaux-vegan
et l'AFM ne s'en cache pas du tout :
"Situé dans l’Ecole Nationale Vétérinaire de Nantes, le centre d’expérimentation animal de Boisbonne est particulièrement bien adapté au développement des génothérapies.
Ce centre héberge, outre des macaques, plusieurs modèles canins de maladies génétiques orphelines spontanées comme la myopathie (GRMD), les mucopolysaccharidoses (MPS) de type I, VI et VII et la rétinopathie dégénérative, ainsi qu’un modèle félin d’amyotrophie spinale. La capacité d’hébergement en 2005 est de 46 primates, 50 chiens, 10 chats, 20 marmottes, 460 rats et 650 souris.
Des salles confinées A2 et/ou A3, des blocs opératoires, des salles d’examen et des laboratoires permettent d’évaluer l’efficacité du transfert de gènes et font de ce centre une plate-forme pour les essais précliniques chez les gros animaux.
Aujourd’hui, plusieurs équipes l’utilisent pour du transfert de gènes dans la rétine, le système nerveux central, le foie et le muscle strié.
En 2005, une dizaine de projets scientifiques se sont déroulés à Boisbonne, la quasi-totalité était soutenue par l’AFM. "
Intégralité de la page ici.
"La recherche nécessite de bons outils d’exploration et de bons outils d’expérimentation.
C’est pourquoi l’AFM soutient les équipes qui développent des outils d’évaluation de la fonction musculaire ou contribuent à mener les essais pré-cliniques exigés par les agences réglementaires chez l’animal avant le passage aux essais chez l’homme."
Intégralité de la page là.
Chaque centime donné au Téléthon contribue à faire souffrir et sacrifier des animaux et à faire perdurer la mauvaise science basée sur l'expérientation animale.
Cliquez ici et là pour en savoir plus.
http://semaine-mondiale-animaux-laboratoire.org/news/news/telethon/afm-=-vivisection.html
Grand-messe du Téléthon : torture, vulgarité, obscénité.
Le 2 décembre, l'émission littéraire "La grande librairie" (France 5) était consacrée à Romain Gary... toujours incompris en 2010.
Qu'on en juge : http://www.france5.fr/la-grande-librairie/index.php?page=article&numsite=1403&id_article=20390&id_rubrique=1406 (à partir de 16'25", critique éhontée de la deep ecology - confondue d'ailleurs avec les droits des animaux -, etc.).
La France reste la France, y compris lorsqu'il s'agit de comprendre l'un de ses plus grands écrivains modernes, sinon le plus grand.
Même ses exégètes (exception faite d'André Asséo, auteur de la pièce Gary/Ajar) se trompent sur ses motivations morales et philosophiques, car Gary parlait bel et bien des droits des éléphants (et des animaux en général), dans Les Racines du ciel notamment : les éléphants n'étaient pas simplement une métaphore des droits de l'homme en danger.
Intéressant de noter la résistance, pathétique, et le retard moral de l'intelligentsia française sur ces questions.
Colette en fait également les frais (voir mon étude "Colette ou la sauvagerie" parue dans la revue Synergies Algérie (GERFLINT) n° 7 - 2009 pp. 169-190 : http://ressources-cla.univ-fcomte.fr/gerflint/Algerie7/Pinque.pdf.)